Sujet: Commandos / Special Forces Mer 12 Aoû 2009 - 10:06
Rappel du premier message :
Topic destiné a traiter des differents Commandos et leurs Operations
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jf16 General de Division
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mer 19 Mar 2014 - 9:45
Citation :
2/3 FORCES SPECIALES : Trépel, spécialistes de l’assaut
Par Defense.gouv
Basées à Lorient, les forces spéciales du commando Trépel sont spécialisées dans l’assaut à la mer et la libération d’otages. Le commando porte le nom du capitaine Trépel, un des créateurs des commandos, disparu en 1944 au cours d’un raid en Hollande. Nous avons pu partager quelques uns de leurs entrainements à Djibouti, et vivre au plus près certaines de leurs manœuvres à 4000 mètres d’altitude ou en plein désert.
grande hauteur - Un groupe de chuteurs opérationnels du commando Trépel se prépare à effectuer un saut opérationnel à grande hauteur (SOGH) au-dessus de Djibouti, base des Forces Françaises de Djibouti, sur la côte Est de l’Afrique. PHOTOS
PHOTOS:
Commando Trepel : saut opérationnel grande hauteur - Les chuteurs spécialisés peuvent effectuer ce genre de saut opérationnel de jour comme de nuit à une hauteur de 1200 à 4000 mètres, depuis un avion ou un hélicoptère.
Commando Trepel : saut opérationnel grande hauteur - Grâce à l’ouverture basse altitude du parachute, le saut grande hauteur permet une mise en place rapide et discrète des forces spéciales entièrement équipées, au plus près de leur objectif.
Commando Trepel : saut opérationnel grande hauteur - Les commandos Trépel se lancent dans le vide depuis le Transall C160 de l’escadron de transport 88 Larzac des Forces Françaises stationnées à Djibouti.
Commando Trepel : saut opérationnel grande hauteur - On peut retrouver des unités spécialisées saut grande hauteur dans les forces spéciales Marine, Terre ou Air : Trépel, 1er RPIMA, 13e RDP, CPA10. Le commando Trépel est spécialisé dans ce domaine dans l’assaut à la mer.
Commando Trepel : Avec le GAS, Groupe d’action spécialisée - Un groupe d'action spécialisé du commando Trépel s'exerce à la poursuite et la neutralisation d'un chef terroriste en fuite sur le site de Koron à Djibouti.
Commando Trepel : Avec le GAS, Groupe d’action spécialisée - Pour appuyer la progression de ses équipiers, ce commando marine est équipé d’un fusil d’assaut HK 416, une arme pouvant atteindre une cible située à 400m.
Commando Trepel : Avec le GAS, Groupe d’action spécialisée - Le chef terroriste est appréhendé. Blessé lors de l’interpellation, un commando, spécialiste médical, lui prodigue les soins d’urgence.
Commando Trepel : Avec le GAS, Groupe d’action spécialisée - Le groupe se dirige avec le terroriste capturé vers le point d’extraction. On peut entendre les pales de l’hélicoptère Puma qui arrive au loin.
Commando Trepel : Avec le GAS, Groupe d’action spécialisée - Les commandos Trépel sécurisent la zone afin d’extraire le chef terroriste par hélicoptère Puma du Detalat, détachement d’aviation légère de l’armée de Terre.
Commando Trepel : Patrouille motorisée - Un convoi de véhicules légers de reconnaissance et d'appui (VLRA) et des Véhicules de Patrouille Spéciale (VPS) se dirigent vers le désert du gagadé à Djibouti pour un exercice d'assaut sur une cache d'armes fictive. Commando Trepel : Patrouille motorisée - Les véhicules légers de reconnaissance et d'appui (VLRA) sont des véhicules tout terrain, aérotrans portable et parachutables.
Commando Trepel : Patrouille motorisée - Les commandos Trépel vont rouler pendant plus de 3h. Ils n’atteindront leur cible qu'à la nuit tombée.
Commando Trepel : Patrouille motorisée - Après avoir rouler feux éteints pendant des heures en plein désert, les commandos équipés de jumelles de vision nocturne, procèdent à l’assaut. Un Véhicule Léger de Reconnaissance et d'Appui (VLRA) reste en appui à quelques pas de là. (Crédits R. ConnanDICoD)
jf16 General de Division
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Sam 22 Mar 2014 - 11:41
Citation :
3/3 FORCES SPECIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère
Par Defense.gouv
Les commandos parachutistes de l’air n°10, basés à Orléans, sont des forces spéciales de l’armée de l’air. La 3e dimension n’a pas de secret pour eux. Nous les avons suivi au cours d’un exercice d’infiltration – exfiltration par hélicoptère à Djibouti avec un Puma du Detalat, le détachement d’aviation légère de l’armée de Terre de Djibouti. Ce genre de manœuvres nécessite une planification préalable et une coordination parfaite des commandos comme de l’équipage. Détails et précision exigés sachant que ces manœuvres des forces spéciales se déroulent habituellement plutôt de nuit !
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Les commandos parachutistes de l’air n°10 (CPA10) d’Orléans ont embarqué à bord de l’hélicoptère Puma du Detalat, détachement d’aviation légère de l’armée de Terre, stationné à Djibouti, pour s’exercer à des manœuvres d’infiltration-exfiltration. (Crédits R. R. ConnanDICoD)
PHOTOS:
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Avant de procéder au débarquement, derniers réglages par contact radio entre un des commandos parachutistes de l’air en soute, et l’équipage Puma
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- L’hélicoptère Puma dépose le groupe commando à proximité de sa zone de mission.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Le groupe commando est prêt à s’infiltrer, le plus discrètement possible pour rejoindre sa zone d’observation.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Au moment de la préparation de cette phase d’infiltration, les équipiers peuvent choisir le parcours le plus discret à partir de terrain numérisés.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Après avoir inséré le groupe commando, l’hélicoptère Puma s’éloigne en survolant les reliefs arides de Djibouti.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- L’hélicoptère Puma insère les commandos parachutistes de l’air sur un piton rocheux. Une seule des roues de l’aéronef touche terre. La manœuvre est délicate.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Pour des raisons de sécurité, les forces spéciales ne sont jamais insérées directement sur leur zone d’observation, mais à une distance raisonnable.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- L’hélicoptère Puma repart en vol tactique : il survole le terrain à très basse altitude pour ne pas être repéré (vu ou entendu). Ce genre de vol nécessite de la part du pilote une très grande précision. FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Le groupe des commandos parachutistes de l’air s’apprête de nouveau à débarquer lors d’un « poser poussière », une phase d’atterrissage avec une visibilité très réduite, voire nulle.
FORCES SPÉCIALES: infiltrations exfiltrations par hélicoptère- Une fois l’hélicoptère Puma stabilisé, le pilote fait descendre la machine jusqu’au contact avec le sol.
jf16 General de Division
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Lun 24 Mar 2014 - 6:53
Citation :
En RCA, 150 commandos des FS et au moins 4 avions de plus mais ils sont US
Des renforts pour la RCA? Oui mais ils sont américains et ne sont pas là pour aider la force franco-africaine à ramener l'ordre.
Le président Obama a autorisé l'envoi de 150 hommes des forces spéciales, appuyés par quatre Osprey et certainement des KC-130J de ravitaillement, pour en finir avec Joseph Kony et son dernier carré de rebelles. L'information a été divulguée par le Washington Post (l'infographie ci-dessus illustre l'article du quotidien américain) puis confirmée par le Pentagone. Le déploiement de ces renforts a commencé dimanche soir.
Des forces US sont déjà déployées entre la RCA, l'Ouganda et la RDC pour traquer le chef de la LRA. Depuis octobre 2011, dans le cadre de l'ops Observant Compass, ces forces tentent de localiser Joseph Kony. Elles sont appuyées par des moyens aériens privées.
Les Osprey vont être basés en Ouganda et sont en cours de déploiement depuis Djibouti, selon des sources US. Des équipes de maintenance vont aussi être déployées.
Ce renforcement témoigne 1) de la volonté US d'en finir avec la LRA qui continue de terroriser les populations du sud-est de la RCA et du nord de l'Ouganda, 2) du soutien aux forces régionales africaines qui auraient engagé 5 000 hommes dans la traque du Kony, 3) du choix d'une empreinte militaire légère mais significative et croissante sur le continent
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Dim 30 Mar 2014 - 8:26
a écrit:
13ème Régiment de Dragons Parachutistes (13ème RDP)
jf16 General de Division
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Jeu 3 Avr 2014 - 9:24
Citation :
FOB Interview : général Pierre Liot de Nortbecourt, commandant la BFST
Actualités Frédéric Lert 3 avril, 2014
Le général Pierre Liot de Nortbecourt, commandant la BFST
A l’occasion de l’exercice Gorgones, qui a réuni pendant trois semaines plusieurs éléments de la Brigade des Forces Spéciales Terre sur le camp de Caylus, le général Pierre Liot de Nortbecourt, qui commande la BFST depuis le 1er août dernier, a répondu à nos questions.
Comment arrivez-vous à faire face au très haut niveau d’engagement de la BFST ?
Ce que l’on appelle la « manœuvre RH » est une vraie préoccupation. Les matériels et les procédures changent, mais l’expérience collective des hommes reste la force principale et la clef de voûte des forces spéciales. Une de mes préoccupations principales est de prendre la pleine mesure de cette richesse humaine et de la consolider.
On parle d’un renforcement des effectifs de la brigade. Le chiffre de mille hommes supplémentaires est parfois évoqué… Nous n’avons pas besoin aujourd’hui d’un important effectif supplémentaire, et sans doute pas de mille hommes. Il est par contre nécessaire de consolider les maillons les plus faibles, ceux qui sont fragilisés par le tempo d’opération très élevé et qui font partie de la chaine du système des forces spéciales, depuis le renseignement jusqu’à l’aérocombat, en passant par la maintenance des équipements.
Comment cela va-t-il se traduire concrètement ? Par une consolidation de la partie commandement, de plus en plus consommatrice de ressources, avec par exemple la multiplication des détachements de liaison. Nous voulons également renforcer les cœurs de métiers, comme les équipes de recherche du 13ème RDP et les « sticks actions spéciales » au 1er RPIMA. C’est environ une centaine d’hommes pour chaque unité. Nous voulons aussi injecter des capacités rares indispensables en opération, notamment en renforçant les partenariats avec d’autres unités dans certains domaines bien précis : NRBC, guerre électronique, équipes cynophiles ou encore Génie. Nous discutons actuellement sur le niveau d’intégration et de labellisation « forces spéciales » de ces spécialistes-là.
Pensez-vous pouvoir augmenter les effectifs du 4ème RHFS (Régiment Hélicoptères des Forces Spéciales). Certains pilotes rencontrés à Caylus explique avoir passé 9 mois en Opex pendant la seule année 2013… Pour les pilotes, la seule augmentation correspondra à l’arrivée des deux Tigre supplémentaires au sein du 4ème RHFS dans les mois à venir. (NDA : le 4ème RHFS dispose actuellement de 4 Tigre). Il est difficile de faire autrement car le « 4 » puise ses ressources humaines dans les autres RHC et ceux-ci sont déjà très tendus… La passerelle de commandement du régiment, également très sollicitée, sera elle aussi renforcée.
Quand pensez vous que le 4ème RHFS pourrait disposer de NH90 ? Nous attendons de voir les premiers retours d’expérience du 1er RHC avec le NH90 avant de nous prononcer sur l’appareil. Nous voulons connaître les forces et les faiblesses de l’appareil en opération. La porte est ouverte pour nous en attribuer quelques uns par transfert depuis les autres RHC, il n’y aura pas de commande spécifique au « 4 », mais cela ne se fera pas sans doute avant quatre ou cinq ans.
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Sam 5 Avr 2014 - 9:47
Citation :
Behind the secret world of Canada’s covert commandos
Overhead, the sun beats down mercilessly. Daytime temperatures average above 40 Celsius. There is no shade. Just heat, glare and the sand. This is Niger, a land-locked and drought-stricken part of Africa that is one of the poorest nations on earth. And yet, here we are: watching the Canadian military get ready to prevent a new war on terror and, for the first time on television, to reveal something about our secret commandos.
The term itself, commandos, instils a sense of special forces. They are the brethren of soldiers like the British SAS and the U.S. Navy SEALs; among the toughest of the tough who can take the fight to the enemy on their home turf and win. Canada has such a team. In typical Canadian fashion, their name is a bureaucratic acronym, CSOR. It stands for Canadian Special Operations Regiment. It’s perfectly bland to hide a top-secret regiment that deploys all over the world. It’s nearly impossible to get anyone to talk openly about CSOR. Formed in 2006, this new breed of elite fighters has been deployed to hot spots like Mali, Libya and Afghanistan. These are the troops Canada sends to the toughest missions, such as taking out high-value targets and rescuing Canadians trapped in warzones. They are our nation’s covert commandos and their full names and missions are classified. Unprecedented access CTV News reporter Mercedes Stephenson has spent years negotiating rare access into this secretive world, and that’s why our W5 crew travelled with her deep into the Sahara desert. For the first time, CSOR allowed television cameras behind the scenes on one of its missions – watching their counter-terrorism training in al Qaeda’s newest breeding ground and to hear from its operators.
While CSOR won’t reveal the exact size of their current regiment, W5 has learned there are approximately 800 of these elite soldiers, deployed to wherever Canada needs them. W5’s journey into this world began in early March 2014, under the glare of a scorching African sun, in Agadez, Niger, where the country’s army is locked in a battle against violent extremists. This region is used as a transit route for terrorist groups like al Qaeda’s African offshoot al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) and Boko Haram, based in neighbouring Nigeria. Agadez was once a bustling tourist town famous for its mosques and historic mud brick buildings, but now this town is declared dangerous for any foreigners to visit due to the constant threat of kidnappings by extremists like AQIM. It is in Agadez, on a desert shooting range, that W5 first meets some of the secret soldiers from CSOR. Thirty-year-old Jordan is CSOR’s team leader in Agadez and in charge of organizing their machine gun drills.
W5 camera man Paul Freer and sound man Mike Kennedy on the shooting range in Agadez, Niger with CSOR and Nigerien soldiers.
Secret identities, team spirit
As part of W5’s agreement with the Canadian military, the full faces of Jordan and other CSOR officers cannot be shown nor their last names revealed. “We always operate as a team, even if that is a small team,” he told Stephenson in an interview. “And the most important thing is to be able to understand and anticipate what the guy beside you is going to do, so that's why we run these drills.” During training exercises in Niger, W5 observed CSOR members teaching the Nigerien army how to perfect their shooting skills, how to scan the desert for signs of terrorist activities and how to plan surprise attacks. CSOR instructed the Nigeriens and other African armies how to work together to plan a mock raid on a terrorist cache in the desert. The training W5 was able to film, which involved CSOR, was part of Exercise Flintlock. The Canadians were among other western countries participating in the American-led attempt to bolster the anti-terrorist response in Africa. Flintlock was organized by United States Africa Command (U.S. AFRICOM). According to U.S. Brig.-Gen. James Linder, the Canadians taking part are elite soldiers. “I’ve had a tremendous chance to work side-by-side with some heroic and creative young men,” said Linder. “What we find in special operations – it’s not about what you bring, it’s about who you bring. So it’s about how you think and about how you fight from your heart. And I don’t think you’ll find any military on the planet with more heart, more commitment and more cognitive flexibility than what I’ve seen from Canadian special forces.”
The view from the guard post of the military training base in Agadez, Niger.
Linder revealed Canada has had a long-term relationship with the army in Niger. “I’ve seen them out there with the forces they’ve been working with and they are very, very competent, and very, very skilled in camouflage, taking a long shot, dealing with this particular environment, and reconnaissance.” While most of the members of CSOR come from the infantry, these operators are expected to be proficient on land, air and sea. The members of the regiment have diverse backgrounds. Steve, 34, is one of the oldest on the team. Before joining the army and then CSOR, he had a degree in fashion marketing but always wanted to join the military. “I’ve always dreamt of it when I was a little guy about being in the army and then finally got the courage and so I joined up,” he said. After a tour in Afghanistan, Steve enrolled in CSOR’s rigorous selection process.
On a shooting range in Agadez, Niger with 34-year-old CSOR operator Steve, W5 camera man Paul Freer and W5 sound man Mike Kennedy.
What it takes
While details about their recruitment can’t be revealed, the operators confirm it’s a gruelling physical and psychological test that lasts for weeks. “I spent basically a long time getting ready,” said Steve. “Basically a year of physical training. So, you have to go in with the right mindset and I personally wanted to succeed at this, so there was no way of me quitting. “It’s that kind of attitude you have to go in with it and you also have to be fairly intelligent. They test you thoroughly, mentally and physically.” CSOR’s commanding officer is Lt.-Col. Hank Szelecz. Before joining CSOR, Szelecz was a member of Canada’s legendary special forces unit, Joint Task Force 2. In his first television interview as commanding officer, Szelecz revealed insider information about CSOR’s selection process. “Within the military we’re very much a performance-oriented culture. And it’s always that fear of failure that prevents a lot of guys from just, you know, taking that chance and stepping forth. So, I always tell the guys, that is the biggest criteria for success: just taking that step forward and applying.” Over the years, Szelecz has noticed that there is a certain kind of character that is most likely to succeed. “You’ve got Type A personalities who are hugely invested in their jobs and they just want to knock it out of the park, right.”
CSOR’s involvement in missions like the one in Niger is helping Canada become a world leader in counter-terrorism training.
Mercedes Stephenson with 26-year-old CSOR operator Jessie.
Special training
W5 watched special forces operators Jordan and Steve teach Nigerien soldiers to perfect their C7 machine gun and rifle shooting skills. Adjusting stances, forcing them to check their surroundings after firing several rounds, all in an effort to ramp up their individual fighting abilities. Jordan calls this kind of training “situational awareness” and it’s critical on the shooting range or in any combat scenario. “We want to make sure that we've got complete awareness around us at all times. So that's why we're doing shoulder checks, checking in behind us to the left and right… and making sure that not only we know if there's any enemy that remains in the area, but we want to make sure that we know where our buddies are too.” Situational awareness and basic shooting drills are just the first steps. CSOR’s mentoring goes much further.
W5 behind the scenes with CSOR operator Jordan (far right) and African soldiers at a discussion about the final battleplans for a mock raid.
Their most significant contribution to Exercise Flintlock has been strategy and tactics. As Maj. Geoff, CSOR’s task force commander in Agadez, describes it, “We force them to work together to conduct things like raids or ambushes, surprise attacks which are a very important skill for them” W5 watched Geoff teach the African armies how to plan a massive staged attack involving weeks of planning and coordination among the different African nations. Their ultimate objective was to find and destroy the enemy’s cache and eliminate high-value targets. CSOR called it the “culminating event.” In preparation, African soldiers gathered in rooms with overhead projections of maps to analyze the vast desert terrain for any signs of terrorist caches: secret hiding spots where extremists hide supplies of fuel, food or water. In addition to ground force assaults, CSOR brought three Griffon helicopters to Niger to mentor their aviation wing on air mobile assaults.
Looking out at the Sahara desert from inside Helicopter Squadron 427's Griffon chopper.
“Really the purpose of the exercise, it’s designed to really build relationships among the participating nations and get them to work collaboratively together to respond to the threat posed by violent extremism.” said Geoff. And this kind of collaboration is critical in a country threatened by transnational terrorist groups whose members are recruited from across Africa.
Raising awareness
In 2008, former Canadian diplomat Robert Fowler was kidnapped in Niger by al Qaeda. “If the jihadis are uniting, working together, sharing best practice, sharing intelligence then we better do that too,” he told W5. “And that is what exercises like Flintlock are building and it’s very important.” While W5’s media access was a first for CSOR – opening up to Stephenson and our television cameras - the American special forces have already embedded television journalists on their missions and they think it’s a valuable endeavour to raise awareness. “The Canadian people may not know as much about their special forces as we would expect. Well I think there is a message to the Canadian people to learn more about it. That is a story that’s well worth listening to. It’s a story of competence, it’s a story of pride. It’s a story of men who go out there and represent your country exceptionally well. It’s a story of heroes. It’s a story of warriors,” said Linder. Besides counter-terrorism training, what’s next for these secret soldiers? CSOR is known as a high-readiness unit which means they can deploy anywhere, anytime, and they are always on call. “I hope that we continue to deliver what the government of Canada has asked us to do. When I say delivered, I always say that in our community, not only do we under-promise but over-deliver. And I just hope that we keep doing that,” said Szelecz. Not surprisingly, it’s a vague answer. While many their missions are top-secret, W5 can tell you that CSOR’s counter-terrorism training is in high demand around the world. They will be heading to Jordan and Malaysia soon to help those armies confront terrorists at their borders.
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Dim 6 Avr 2014 - 10:19
Citation :
Forces Spéciales : des Gazelle de l’ALAT armées jusqu’aux dents
6 avril 2014 | Défense | Commenter
Engagés dans des missions difficiles et souvent dangereuses, les pilotes de SA-342 Gazelle du 4ème RHFS ne partent jamais sans un véritable arsenal…
Malgré leur âge et l’arrivée du Tigre, les Gazelle rendent encore de précieux services à l’Alat en général et à son régiment « forces spéciales », le 4ème RHFS, en particulier. Le « 4 » a perdu en début de mois ses dernières Gazelle SA341 équipées de canons de 20mm : la dernière machine de ce type, qui était engagée au Mali, rejoindra le musée de l’Alat à Dax. Mais il lui reste encore une douzaine de SA-342, plus puissantes, avec deux modèles principaux : la SA342 « Viviane » et la SA342 « Tireur d’élite ». La première, facilement reconnaissable à son imposant viseur sur le toit de la cabine. Quant à la deuxième, c’est encore plus simple, elle évolue sans portière ni siège à l’arrière : c’est le pick-up de la troisième dimension. Ces Gazelle sont finalement assez semblables à celles des régiments « classiques » de l’Alat. Ce qui les distingue le mieux, ce sont finalement l’emploi qui est en fait et l’équipement des pilotes, qui mérite le détour.
A la base, un treillis avec garrots intégrés dans les manches et les jambes de pantalon. Les équipages, qui sont souvent amenés à partager le quotidien des commandos qu’ils appuient, préfèrent de loin le treillis à la combinaison de vol. Par dessus, un gilet pare-balle CIAS sur lequel sont accrochées deux armes : un pistolet automatique HK et un pistolet mitrailleur HK MP7 en calibre 4,60 mm. S’ils venaient à évacuer précipitamment leur machine, les pilotes seraient certains de disposer d’au moins de ces deux armes puissantes. Et en déverrouillant un simple clip, le MP7 peut facilement être employé tout en restant accroché en permanence au gilet de son utilisateur.
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Ven 11 Avr 2014 - 9:12
Citation :
Armée de Terre
[Forces Spéciales] Le rendez-vous annuel ! (9 photos)
Du 24 mars au 11 avril 2014, la brigade des forces spéciales Terre s’est retrouvée sur le camp de Caylus, lors de l’exercice Gorgones. Zoom sur la phase d’entraînement technique et tactique où ces supers combattants ont éprouvé leur maîtrise et leur sang-froid.
Concentration extrême pour le tireur d'élite en vol à bord de la gazelle. Un exercice de tir difficile à cause du manque de stabilité.
PHOTOS:
Avec 150 cartouches par minute, la mitrailleuse 12,7 mm (arme automatique lourde), permet au commando d'atteindre un objectif à 1200 m à partir de son véhicule léger de reconnaissance et d'appui (VLRA).
Début de la mission pour l'équipe de recherche du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP). La dépose en corde lisse, à partir d'un hélicoptère Caracal en vol stationnaire, exige sang froid et maîtrise totale.
Descente rapide car le vol en stationnaire est l'un des moments où l'appareil est le plus vulnérable.
Investigation de bâtiments par un stick opérations spéciales (groupe de combat) du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (1er RPIMa).
Un chuteur opérationnel du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) s'apprète à se poser sur la zone de saut du camp. Ce saut opérationnel réservé aux forces spéciales s'effectue à grande et à très grande hauteur.
Un équipier de recherche du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) en observation lors de la phase d'entraînement technique et tactique.
Fin de la phase d'entraînement technique et tactique. Un stick actions spéciales du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (1er RPIMa) extrait une "high value target (HVT)", une cible de haute valeur, d'un village de combat lors de la répétition du VIP day.
Extraction de la zone du stick actions spéciales.
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mar 15 Avr 2014 - 2:53
a écrit:
Clip recrutement du 1er RPIMa
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Ven 18 Avr 2014 - 6:16
rambos sensibles
Citation :
Taux de suicide record au sein des forces spéciales américaines
Le Monde.fr | 18.04.2014 à 08h14 • Mis à jour le 18.04.2014 à 09h59
L'amiral William McRaven, qui dirige le commandement des opérations spéciales américaines, n'a pas avancé de chiffres, mais il estime jeudi 17 avril que les suicides n'ont jamais été aussi nombreux qu'au cours des deux dernières années au sein des forces spéciales de l'armée américaine, dont les Navy Seals et les Rangers.
« Et je crains que nous soyons partis pour faire pire cette année », a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Tampa, en Floride. « Mes soldats livrent depuis douze ou treize ans des combats difficiles. Des combats très difficiles. Quiconque a participé à une guerre en ressort changé. C'est aussi simple que cela. »
Bien qu'elle tente d'assurer le suivi psychologique des soldats de retour du front, l'armée américaine a perdu en 2012 davantage d'hommes par suicides — environ 350 — qu'au combat, a confié un autre responsable militaire américain. En 2013, ce nombre a légèrement diminué — 284, selon des statistiques arrêtées au 15 décembre — mais s'est maintenu à un niveau anormalement élevé.
Les unités d'élite de l'armée américaine, dont font partie les Navy Seals qui ont mené en 2011 le raid qui a coûté la vie au chef d'Al-Qaida Oussama Ben Laden, comportent 59 000 soldats et sont déployées en opération active dans 84 pays.
_________________
jf16 General de Division
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Ven 16 Mai 2014 - 10:38
Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées lors d'une mission de Personnel Recovery au cours de l'exercice CJPRSC sur la BA120 Cazaux
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Dim 18 Mai 2014 - 8:57
Citation :
Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ?"
Le rapport d'information des députés Daniel Reiner, Jacques Gautier et Gérard Larcher, de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées est en ligne. Il est consultable ici.
Intitulé "Le renforcement des forces spéciales françaises, avenir de la guerre ou conséquence de la crise ?", ce rapport constitue une honnête synthèse sur la question et pose quelques bonnes questions comme celle du cadre juridique des opérations spéciales (partie III. B).
Il s'intéresse, aussi, aux effectifs actuels:
Il y a donc un sous-effectif à combler avant même de lancer le plan de recrutement/intégration de 1 000 hommes de plus. Les prévisions sont les suivantes:
Ce sont donc 550 hommes de plus (effectifs théoriques) ou 727 (en remettant les unités à plein niveau) qu'il va falloir recruter, former et équiper.
D'où ces autres constat et question des rapporteurs: "Le renforcement des équipements doit impérativement accompagner celui des effectifs. Ce renforcement des équipements doit être à la fois quantitatif et qualitatif, pour remplacer des équipements hors d'âge ou à bout de souffle, en particulier dans la troisième dimension : drones et aéromobilité. En avons-nous encore les moyens ?". Dans le contexte actuel, l'interrogation est à la fois pertinente et angoissante.
messages : 41800 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Lun 9 Juin 2014 - 8:27
Norvège - FSK (Forsvarets Spesialkommando)
Photos : Didrik Linnerud a écrit:
PHOTOS:
Photos : Didrik Linnerud
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mer 11 Juin 2014 - 11:16
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mer 25 Juin 2014 - 8:05
Citation :
WEB-SÉRIE : À L’ÉCOLE DES NAGEURS DE COMBAT (ÉPISODE 7)
Dernière mise à jour : le 25 Juin 2014 à 13:30
« RED MED », c’est l’un des cinq exercices de synthèse du cours des nageurs de combat. Ce sésame pour l’obtention du brevet permet la mise en application des enseignements de la formation sur le terrain et dans les conditions du réel. La mission : être en mesure de détruire un bâtiment au mouillage par action subaquatique offensive.
Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mer 30 Juil 2014 - 13:47
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mar 5 Aoû 2014 - 9:47
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Commandos / Special Forces Mer 6 Aoû 2014 - 9:27
Citation :
les unités nautiques de la Brigade des forces spéciales Terre
Posté dans Forces spéciales, Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 05-08-2014
Il y a quelques jours, l’armée de Terre a indiqué que deux unités de la Brigade des forces spéciales Terre (BFST), en l’occurrence le 2e escadron du 13e Régiment de Dragons Parachutistes (RDP) ainsi que les SAS fluvial et SAS plongeurs offensifs du 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMa), venaient effectuer, des sauts depuis un Transall C-160 de l’Escadron Poitou sur le plan d’eau d’Hourtin.
Dans un communiqué diffusé le 4 août, la BFST a apporté quelques précisions supplémentaires. Ainsi, cet entraînement a consisté pour les opérateurs des unités concernées à effectuer une mise en place par saut LOS (Largage opérations spéciales) de jour d’abord, puis de nuit.
Il s’agit d’une « manoeuvre assez rare » car « seulement 2 sauts de ce type » sont programmés par an, « sachant que d’autres se pratiquent en milieu montagneux ou encore sur neige ».
Il existe plusieurs types de sauts : le SOGH (Saut à ouverture commandée retardée à grande hauteur), le SOTGH (Saut à ouverture commandée à très grande hauteur) et le LOS. Ce dernier permet de mettre rapidement à terre (ici, à l’eau) un ou plusieurs groupes avec leurs équipements. Ces derniers sont largués à 200 mètres d’altitude (parfois moins en mission opérationnelle).
« Durant une opération, ces sauts nous permettent d’être au sol rapidement et vite dispersés. Le fait d’être largués à basse altitude nous permet d’être moins vulnérables pendant la phase de descente en parachute. Néanmoins, nous n’avons pas le droit à l’erreur. La blessure d’un seul d’entre nous risque de compromettre l’ensemble de la mission », explique un cadre de la BFST.
Ce type de saut est très exigeant dans la mesure où l’équipement des opérateurs est à la fois lourd et encombrant et que le milieu aquatique n’est pas forcément le plus accueillant qui soit… « La technique doit donc être parfaitement maîtrisée car il ne s’agit, in fine, que d’un moyen de mise en place avant conduite de la mission », résume la BFST.
Photo : Saut d’un opérateur de la BFST (c) armée de Terre
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Sujet: Re: Commandos / Special Forces Jeu 7 Aoû 2014 - 9:43
Citation :
#9 - Web-Série "A l'école des nageurs de combat"
Pour les élèves nageurs de combat, direction la base de Lanvéoc-Poulmic et le Centre d'entraînement à la survie et au sauvetage de l'aéronautique navale (CESSAN). Objectif : s'entraîner à la survie en mer après un crash ou encore travailler les automatismes lors des parachutages à la mer.
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Sujet: Re: Commandos / Special Forces Jeu 28 Aoû 2014 - 5:39
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Sous l'eau avec les nageurs de combat russes
Il faut toujours bien faire attention où l'on nage ! En tout cas dans la mer Noire, il faut d’abord bien voir ce qu'il se passe en profondeur. Ici, les unités spéciales des forces armées russes s’entraînent dans les eaux troubles avec des machines de guerres inhabituelles.
Qui fait du snorkeling au mauvais endroit dans la mer Noire pourrait regarder se jeter dans la gueule d’une mitraillette.
PHOTOS:
Sur le rivage, des personnages extravagants s’entraînent avec des machines étranges pour parer à toute éventualité.
La technique employée a en effet déjà été éprouvée depuis de nombreuses années – mais elle semble, à l’image de ce respirateur, avoir fait ses preuves.
Le photographe et journaliste russe Andrey Nekrasov a plongé avec les nageurs de combat russes.
Les nageurs de combat ont des tenues et des masques de plongée spéciaux. Mais c’est surtout leur armement qui est inhabituel. Depuis 1975, les forces armées soviétiques puis russes sont équipées de l’APS (en russe : Avtomat Podvodny Spetsialnyy), un fusil d'assaut sous-marin.
Avec la version spéciale de l’AK47, la «Kalachnikov», on peut tirer jusqu’à 10 coups sous l’eau. À une profondeur de cinq mètres, l’arme a encore une portée de 30 mètres. Toutefois, sur la terre ferme, l’APS est considérée comme moins sûre et pas particulièrement adaptée. Même si l’arme est encore utilisée dans certaines unités, elle a entre temps trouvé son successeur dans les années 1990 avec l’ASM-DT, qui peut être équipé de plusieurs cartouches pour son utilisation dans l’eau comme sur terre. La dernière actualisation pour les mitraillettes amphibies a déjà été présentée en 2013 au salon de l’armement russe.
Dans le magazine de plongée «Atlantis», Nekrasov fait un récit détaillé de sa plongée avec les soldats, dans lequel il explique comment l’onde de choc propagée par un coup de feu voisin l’a frappé violemment.
Les nageurs russes disposent déjà de la SPP-1M depuis le début des années 1970. Cette arme à gaz comprimé peut tirer quatre projectiles en forme de flèche. L’entreprise allemande Heckler & Koch a développé à cette époque une arme similaire pour l’OTAN, la HK P11.
Nekrasov a particulièrement été impressionné par la pose d’une mine ventouse sur un vieux bateau, comme il l’a révélé à «Atlantis». En effet, il ne disposait que de onze minutes pour regagner la terre ferme. S’il avait encore été dans l’eau au moment de la détonation, il n'aurait probablement pas survécu.
Marine Nationale a partagé l’album de Defense.gouv.
Au cœur de la rude sélection des commandos marine (25 photos)
Premier jour de sélection. Ils sont plus d’une centaine à se présenter au stage élémentaire commandos. Ils se sont préparés pendant des mois. Devant la fameuse cuve de l’école des fusiliers marins de Lorient, les stagiaires savent qu’ils n’auront pas le droit à l’erreur –
Crédits : G. Izard/Marine Nationale
PHOTOS:
Ils ont tous un rêve : faire partie des forces spéciales de la Marine nationale. Entrainés aux opérations les plus délicates, les bérets verts doivent réunir force physique, endurance et surtout un moral d’acier –
Pendant les 3 premières semaines du stage, ils sont soumis à une sélection rigoureuse. Et sont toujours appelés par un numéro attribué à l’entrée du stage –
Parcours commando, nage de combat, marche de 20km, les épreuves s’enchaînent et les abandons se multiplient –
A chaque instant, ils sont susceptibles de subir des simulations d’attaques de la part de leurs instructeurs qui ne leur laissent aucun répit. La faim, le froid et la fatigue s’accumulent –
Fracture morale, stress, blessures, les jeunes hommes perdent tous leurs repères. Pour tester leur capacité d’adaptation, les instructeurs ne communiquent jamais à leurs élèves le programme –
« Remonte sur le bout. Remonte ! De toute façon tu y repasseras ». Durant le parcours commando, les instructeurs suivent l’évolution des stagiaires sur chaque obstacle –
« Nous ne sommes pas là pour les casser. Nous sommes là pour les pousser, pour qu’ils aillent au-delà de leurs limites. Si nous ne sommes pas derrière eux, leurs performances sont tout de suite moins bonnes », explique un instructeur du département commando –
Le fameux mur breton, un obstacle classique du parcours commando : 2m de haut et derrière une fosse remplie d’eau. Comme toutes les autres épreuves du parcours commando, le mur breton est éliminatoire au-delà de 3 essais –
À l’issue des 3 semaines d’une rude sélection, ils ne sont plus qu’une vingtaine. Pour eux, le stage commando va continuer encore 8 semaines. Pendant cette seconde partie, les plus méritants pourront recevoir un béret probatoire. À la moindre erreur, ils peuvent le perdre –
Le stage commando élémentaire allie résistance physique, mentale, mais aussi initiation technique et mise en pratique de tous les savoirs opérationnels des forces spéciales –
Les instructeurs enseignent aux stagiaires les connaissances de base que tout commando doit savoir et maitriser parfaitement. Par exemple : construire un radeau avec leur paquetage –
« L’esprit d’équipe est très important chez les commandos. Ils doivent agir en groupe et avoir confiance dans le groupe. Tout le monde s’aide et s’entraide », explique l’instructeur –
Humilité et honneur sont les valeurs d’un bon commando marine. Ils s’entrainent pour donner leur vie et sauver celles des autres –
Tous les stagiaires doivent passer par le CESSAN (Centre d’entraînement à la survie et au sauvetage de l’aéronautique navale) afin d’apprendre les techniques de base de survie lors d’un crash d’hélicoptère –
Apnée de minimum 30 secondes et plongée en profondeur, ces exercices spécifiques au CESSAN ne doivent poser aucun problème pour un futur commando marine –
Travailler en confiance et réfléchir vite. Dans le bassin du CESSAN, les stagiaires enchaînent les gestes de survie pour qu’ils deviennent automatiques –
Un commando marine doit parfaitement maitriser le tir. Lors des instructions de base au pistolet, les fautes de sécurité, éliminatoires pour les stagiaires, ne pardonnent pas –
« Pour cet exercice faut vous mettre en situation. Je joue avec mon couvert, j’ai à peine le temps d’analyser. En face c’est l’ennemi. Vous savez que dès que vous sortirez vous serez engagé », explique l’instructeur aux stagiaires attentifs –
Instruction Transhorizon. Cet exercice consiste à charger et mettre en œuvre une petite embarcation type Zodiac à bord d'un ETRACO (Embarcation de transport rapide des commandos), en vue d'un raid mis en place au large des côtes –
« N’oubliez pas en mer ça bouge beaucoup donc pour tous les mouvements prenez l’habitude de vous tenir. Ça ne sert à rien de faire la manipulation en mer, si ce n’est pas parfait à quai », commente l’instructeur –
Le « palmeur » est un tronc commun incontournable aux différentes unités des commandos marine. Il permet une infiltration discrète par la mer, notamment pour les éclaireurs lors une mission de reconnaissance –
Les capacités aquatiques sont primordiales pour un commando marine –
Le but de l’épreuve est de « palmer » à contre-courant le plus vite possible. Garder une même ligne de front permet d’avoir un repère et que tous avancent au même rythme. Le chef de groupe doit surveiller sa boussole en permanence –
Le 4 juin 2014, sur les 107 candidats initiaux du stage commando n°141, ils sont finalement 17 avoir été brevetés. Ceux-là ont eu l’honneur de recevoir leur béret vert des mains des derniers commandos français ayant participé au débarquement de Normandie, soixante-dix ans plus tôt. Un souvenir inoubliable pour ces tout jeunes commandos marine – Crédits : G. Izard/Marine Nationale