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Sujet: Relations séculaires Maroc-USA Mar 13 Oct 2009 - 12:23
Rappel du premier message :
Tout ce qui concerne cette relation(histoire/politique/coopération tout genre..)
Citation :
L'histoire peu connue de Mostapha Zemmouri au 16è siècle, l'autre illustration des relations séculaires Maroc-USA
Washington - Né à Azemmour aux environs de 1503, au moment où cette partie du Maroc était encore sous occupation portugaise, Mostapha Zemmouri, décédé au Texas en 1539, représente l'autre illustration des relations séculaires maroco-américaines, une histoire peu relatée par les manuels d'histoire. Par Fouad ARIF
Mostpaha Zemmouri, plus connu sous le nom d'Estebanico, a été vendu à un noble espagnol avec lequel il prit part à une expédition maritime visant à conquérir la Floride, une entreprise qui échoua, obligeant ce jeune marocain à passer le restant de sa vie au Texas.
Cet exemple a été évoqué lors d'un débat ayant eu lieu, à Washington, dans le cadre de la quatrième Convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (10-11 octobre), pour souligner que l'histoire du Maroc et celle de l'Amérique sont liées depuis plusieurs siècles.
Les panélistes ont ainsi "logiquement" mis en doute le fait que l'histoire de Mostapha Zemmouri ait pu être unique à cette période de l'histoire, où une partie non négligeable des populations ibériques était d'origine marocaine, en dépit de la chute de Grenade.
Partant de ce constat, l'assistance à été invitée à considérer s'il est concevable qu'une partie de cette population, dont certains membres étaient dépositaires d'une longue tradition maritime, n'ait pas pu trouver son chemin vers le nouveau monde, à plus forte raison au moment où Christophe Colomb était à la recherche de compétences avérées pour l'aider à aller au-delà de ce qu'offraient les cartes du monde les plus actualisées de cette époque.
Les Maures, comme l'attestent les manuels de l'histoire, maniaient à merveille l'astrolabe, la lecture des cartes et les méthodes de navigation en haute mer en recourant aux étoiles, entre autres outils de navigation maritime révolutionnaires pour cette époque.
Est-il concevable partant de là que ces populations n'aient pas pu faire partie des premières vagues d'immigration vers le nouveau monde? se sont-ils encore interrogés, en appelant les historiens à jeter la lumière sur cette partie de l'histoire maroco-américaine pour la rendre plus connue du grand public.
Une telle entreprise se doit de mettre à contribution les différentes catégories d'âge de l'immigration marocaine aux Etats-Unis, à la faveur d'un engagement dans les différents domaines de la vie américaine, ont-ils dit, en attirant l'attention sur la réussite de plusieurs Marocains qui sont aujourd'hui des chercheurs à la NASA, au laboratoire national de Los Alamo ainsi qu'à Wall Street ou encore au sein de plusieurs entreprises US de renommée internationale.
Investir ces domaines de recherche de l'histoire, ont-ils affirmé, aiderait les 150.000 Marocains établis aux Etats-Unis à connaître cette partie de l'histoire pour mieux se projeter dans l'avenir et s'approprier le rêve américain tout en restant fidèles à leur héritage et patrimoine marocains.
Fort de la richesse et la diversité de la culture marocaine, plusieurs ont soutenu que "le génie marocain est tout à fait à même d'investir le +main stream+ américain et la culture populaire de ce pays", en plaçant notamment sur le marché des produits marocains, qui pourraient grâce à leur originalité creuser leur sillon dans l'American Way of Life, aux côtés des symboles que sont McDonald's et les produits dérivés d'Hollywood.
Le génie marocain, ont-ils fait observer, peut laisser sa marque sur le marché et la culture américaines, fort de l'attrait dont fait l'objet le Maroc dans la conscience commune US, de la reconnaissance de la jeune République des Etats-Unis, en passant par la place qu'occupe dans l'imaginaire des américains des villes comme Casablanca, rendue célèbre grâce au film éponyme, avec la prestation magistrale de Humphrey Bogart, Tanger qui abrite en la légation américaine, l'unique patrimoine US dans le monde hors territoire des Etats-Unis, ou encore Essaouira, immortalisé par Orsen Welles avec son adaptation culte d'Othello.
Les discussions des différents panels tout au long de deux jours ont été unanimes à résumer que "la culture marocaine est naturellement pourvue pour faire sa place au sein du main stream américain grâce à la vitalité et à la diversité de la communauté marocaine vivant aux Etats Unis".
MAP
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Dernière édition par Yakuza le Dim 26 Mai 2013 - 17:47, édité 1 fois
Si une âme charitable pouvait partagé avec nous cet article Allah ijazih bekheir..
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sraboutibada aime ce message
@Winners Commandant
messages : 1007 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Relations séculaires Maroc-USA Jeu 5 Mai 2022 - 15:19
Sorry BW just saw it
Maroc – États-Unis : pourquoi le royaume conserve les faveurs de la Maison-Blanche:
Alors que Rabat n’a pris part à aucun des votes condamnant l’invasion russe en Ukraine, Washington ne lui en a pas tenu rigueur. Analyse.
« Nouvelle Suisse. » C’est l’une des expressions fréquemment utilisées sur les réseaux sociaux pour qualifier la diplomatie marocaine depuis le début de l’invasion russe en Ukraine. Le Maroc n’a en effet pris part à aucune des résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’est réunie à trois reprises pour exprimer son opposition à la guerre déclenchée par Moscou.
Alors que les votes du 24 mars et du 7 avril ont laissé transparaître des lignes de fracture au sein du consensus international, la première résolution, adoptée le 2 mars et exigeant que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine, avait fédéré une grande majorité d’États (141 sur 193). Déjà, le royaume s’était démarqué en ne condamnant pas l’offensive russe.
Équilibrisme
Rabat n’avait pas cherché à se justifier outre mesure, se contentant d’affirmer que son absence de participation au vote ne saurait « faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe concernant la situation [qui prévaut] entre la Fédération de Russie et l’Ukraine ». Mais l’essentiel était ailleurs : les motivations réelles de la diplomatie marocaine sont liées, une fois de plus, à la question du Sahara.
Washington a entrepris de convaincre Madrid de changer de braquet sur le dossier du Sahara
Le Maroc n’a en effet pas souhaité se mettre à dos la Russie, qui dispose du statut de membre permanent et d’un droit de veto au Conseil de sécurité. Bien que proche d’Alger, Moscou s’est abstenu lors de tous les votes portant sur le Sahara.
Alors que le royaume a pu un temps craindre une inflexion américaine sur la question du Sahara à la suite de l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, c’est l’inverse qui s’est produit : lors de sa tournée au Maghreb, à la fin du mois de mars, le secrétaire d’État, Antony Blinken, a réitéré le soutien des États-Unis au plan d’autonomie marocain.
Quant à l’absence des Marocains lors du vote des résolutions à l’ONU, elle ne semble pas avoir fâché Washington, qui a même entrepris de convaincre le gouvernement espagnol de Pedro Sánchez de changer de braquet sur le dossier du Sahara.
Quelles raisons amènent les Américains, généralement peu disposés à voir leurs alliés refuser de s’aligner sur leurs positions, à fermer les yeux sur l’attitude marocaine ? Le Maroc bénéficie-t-il d’un traitement de faveur ?
Allié séculaire
« Il est vrai que Washington se montre particulièrement indulgent à l’égard de son partenaire marocain, avec qui il entretient de bonnes relations. La monarchie est un allié de valeur de l’Amérique depuis plus de deux cents ans », rappelle Michael Shurkin, spécialiste des questions de défense en Afrique de l’Ouest et directeur des programmes globaux Afrique pour le cabinet de conseil 14 North Strategies.
Les Américains savent qu’il n’y a aucune connivence de fond entre le Maroc et la Russie
Entre ces deux États, l’histoire a en effet un poids considérable. Le Maroc est l’un des premiers pays à avoir reconnu l’indépendance américaine, en 1776. Bien plus tard, durant la guerre froide, Rabat a sans ambiguïté choisi le camp de l’Occident et, à la différence de l’Algérie, de l’Égypte de Nasser, ou, par la suite, de la Libye de Kadhafi, a exprimé une forme d’hostilité à l’égard des mouvements arabes nationalistes comme des courants anti-impérialistes ou prosoviétiques.
« Ces faits aident à contextualiser le pragmatisme marocain. Les Américains savent qu’il n’existe aucune véritable connivence de fond entre le Maroc et la Russie. De plus, le royaume a démontré qu’il était un rempart contre l’islam radical et un partenaire sincère dans la lutte contre le terrorisme », explique le chercheur.
Sans être naïfs, ils préfèrent la monarchie marocaine aux dictatures laïques du monde arabe
Plus récemment, lors des printemps arabes, l’image de stabilité de la monarchie a été renforcée. Mohammed VI apparaît comme un chef d’État doté d’une réelle légitimité historique dans un monde arabe qui compte des États faillis (Syrie, Libye, Irak, Liban, Yémen), des dynasties récentes (les pays du Golfe) et qui est dominé par des régimes au sein desquels l’armée joue un rôle primordial (Égypte, Soudan, Algérie) – sans parler de l’instabilité qui prévaut au Sahel.
Un sentiment que partage Intissar Fakir, senior fellow et directrice du programme Afrique du Nord et Sahel du think tank américain Middle East Institute. « Les problèmes liés aux violations des droits de l’homme, ainsi qu’aux restrictions à la liberté d’expression et à la liberté de la presse au Maroc apparaissent limités au regard de ce qu’il se passe dans les autres pays de la région, où l’autoritarisme est en pleine résurgence », estime-t-elle.
Pour la chercheuse, les États-Unis ne peuvent tout simplement pas se permettre de se brouiller avec le royaume. « Le commerce et les flux maritimes pourraient être perturbés à un point de passage hautement stratégique », souligne-t-elle.
« Sans être naïfs, les Américains préfèrent la monarchie marocaine aux dictatures laïques du monde arabe. Ils savent que sa chute ouvrirait la porte à l’apparition de groupes islamistes », résume Michael Shurkin. « Il y a fort à parier que, si le Sahara avait été annexé par un autre pays, les États-Unis auraient plus activement recherché une issue diplomatique. Ils ont préféré ne pas remettre en cause leur partenariat avec le Maroc qui, d’ailleurs, jouit d’une image positive auprès de l’opinion américaine ».
Au-delà de ces raisons historiques et politiques, des considérations géostratégiques entrent en jeu. « Les relations et l’influence que le Maroc possède en Europe, au Moyen-Orient et au Sahel, de par la volonté des autorités marocaines d’étendre leurs liens diplomatiques et leurs partenariats en Afrique, font de Rabat un allié stratégique et peu coûteux pour les États-Unis », conclut Intissar Fakir. La rencontre de Ramstein
Le 26 avril, les États-Unis ont organisé sur leur base de Ramstein, en Allemagne, une rencontre avec quarante de leurs alliés, visant à évaluer les besoins militaires de l’Ukraine. Alors que Rabat s’était diplomatiquement tenu en retrait, une délégation conduite par Abdellatif Loudiyi, le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale, s’est rendue sur place.
Faut-il y voir une manifestation de la gratitude du Maroc à l’égard des récentes déclarations américaines sur le Sahara ? Une source proche du dossier affirme que la ligne marocaine reste celle du ministère des Affaires étrangères, qui, à la suite de sa non participation au premier vote onusien, avait exprimé son « fort attachement au respect de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’unité nationales de tous les États membres des Nations unies ». La présence marocaine à Ramstein revêt donc essentiellement une valeur symbolique.
Bruce Wayne, Bolden, Hotel ECHO, Fahed64, RED BISHOP, Jihad, redman et simplet aiment ce message
Bref, laconique, sans fioritures, Tony Podesta est cash. Son style direct et un entregent efficace en font un des poids lourds du lobbying made in Washington DC. Dominant la K street depuis plus de 40 ans, cet avocat de formation maîtrise les arcanes du sénat et du Congress et met son influence au service des multiples corporations et Etats étrangers qu’il aide à naviguer dans les allées du pouvoir, où les grandes décisions se prennent. Le clan des Podesta jouit d’une importante aura auprès du camp démocrate, son frère John, ayant conseillé Bill et Hilary Clinton, mais aussi Barack Obama. Tony, lui, compte de puissants réseaux bipartisans qui font de lui « The Lobbyist » selon Newsweek ou le « King of K street » d’après Politico. Pour TelQuel, en exclusivité, il a accepté de lever un coin de voile sur la machine à influence qu’est le lobbying à l’américaine.
Beaucoup considèrent le groupe Podesta que vous avez fondé comme l’une des agences de lobbying les plus puissantes de Washington. Le New York Times vous a même qualifié de « superlobbyiste ». Comment K street (l’écosystème du lobbying à Washington DC) a-t-il évolué depuis vos débuts dans ce métier jusqu’à aujourd’hui ?
K Street consistait autrefois en un petit nombre d’individus qui passaient leur vie à inviter des membres du Congrès et des sénateurs à des dîners alcoolisés ou à des voyages à l’étranger. En retour, ils demandaient des faveurs à leurs invités. Aujourd’hui, il est illégal d’inviter des politiciens à dîner. La réforme a complètement changé le lobbying. De nos jours, ce qui était dépensé en bourbon et en steaks est dépensé au centuple en sondages et en publicité. Au final, de dizaines de lobbyistes nous sommes passés à des milliers.
Quels sont les critères qui déterminent pour vous le choix d’un client ?
La décision la plus importante que prennent les lobbyistes est de choisir des clients qui veulent défendre leur cause de façon acharnée mais ne rechignent jamais à dire la vérité aux politiciens. Développer un plaidoyer malhonnête et trompeur est une la meilleure manière de mettre fin à dialogue constructif avec les politique. La vérité est la clef de tout.
Parlez-nous de votre méthode…
Ma méthode est simple. Rassembler tous les faits, présenter vos arguments de manière convaincante, être prêt à expliquer la position de la partie opposée, car il y a toujours un camp adverse.
Vous êtes le frère de John Podesta (chef de cabinet du président Bill Clinton entre 1998 et 2000 et conseiller de Barack Obama entre 2014 et 2018), et vous soutenez ouvertement le Parti démocrate, comment développez-vous votre réseau dans le camp républicain ?
Il est important de parler aux deux partis. Quand nous avons commencé, notre agence n’était composée que de démocrates. J’avais de nombreux amis républicains, dont le président de la Chambre des représentants. Plus récemment, des cabinets de lobbying ont embauché des républicains et des démocrates. Aujourd’hui, au sein des agences, le personnel est mixte.
Le mandat de Donald Trump a mis à rude épreuve les relations des États-Unis avec de nombreux pays, dont la Chine. Son éloignement du multilatéralisme a rendu plus difficile le dialogue avec l’Amérique. En tant que lobbyiste, comment avez-vous vécu le mandat Trump ?
Le président Trump avait une vision simple du monde. Pour lui, le principe de loyauté envers sa personne était primordial. Ses politiques étaient plus personnelles et impulsives que politiciennes.
En quoi est-ce différent sous Joe Biden ?
Le président Biden a une approche qui colle davantage aux anciens présidents que nous avons connus. Il est certes attaché au principe de loyauté, mais il est ouvert aux deux côtés (voire plus) de n’importe quel argument. Ce n’est qu’après avoir longuement écouté qu’il prendra une décision. Autre différence notable : Joe Biden penche davantage vers les classes moyennes tandis que Trump se soucie plus des riches.
En décembre 2020, l’administration Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, les démocrates, sans renier la position de Trump, semblent entretenir le flou, tout en soutenant la proposition d’autonomie élargie proposée par le royaume. Comment voyez-vous cette situation évoluer à moyen terme ?
Donald Trump adorait bousculer les schémas historiquement établis du département d’État. En ce qui concerne le Sahara, il a fait ce qu’il fallait. En revanche, concernant le président russe Vladimir Poutine, il a été aveugle devant l’histoire et s’est peu soucié des renseignements qui lui ont été remontés.
Il semblerait que le Maroc ait plus d’affinités avec le camp républicain à Washington. Que pensez-vous du lobbying du Maroc à Washington ? Le trouvez-vous efficace ?
Toute nation sophistiquée comme le Maroc a conscience que le jeu politique américain est un jeu d’alternance. Les républicains comme les démocrates sont amenés à siéger à la Maison blanche. Par conséquent, il est conseillé d’entretenir de bonnes relations avec les deux bords politiques.
Le conflit russo-ukrainien semble s’enliser. C’est un sujet que vous connaissez bien. Jusqu’où ira Poutine selon vous ?
Rien ne semble arrêter Vladimir Poutine dans ce conflit l’opposant à L’Ukraine. Crimes de guerre, enfants morts et milliers de victimes russes. Envers et contre tous, il persiste et signe. L’Occident devrait en faire davantage pour armer l’armée ukrainienne.
Wednesday, July 27 : 11:30 a.m. Senate Foreign Relations Committee hearing on three nominations, including Puneet Talwar’s nomination to be the ambassador to Morocco. [/h2] https://chamberbusinessnews.com/2022/07/29/this-week-in-washington-45/
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RED BISHOP Modérateur
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Aimee CUTRONA devient Chargée d'Affaire de l'Ambassade des USA au Maroc. Elle était auparavent Secretaire d'Etat Adjoint pour les affaires du Levant. Elle a pris ses fonctions aujourd'hui.
Akin Gump Strauss Hauer & Feld (Akin Gump), un des principaux cabinets de lobbying à Washington recruté par la diplomatie marocaine en novembre dernier, comme nous le rapportions, ferraille depuis le début de l'été pour préparer la visite imminente au Maroc de dirigeants et membres du Caucus hispanique, apprend-on.
Selon des sources consultées par nos soins, Akin Gump a approché pour cela pas moins de quatre figures du Caucus, tous étant des élus démocrates à la Chambre des représentants des États-Unis, afin qu'ils puissent se rendre au Maroc. Il s'agit de tout d'abord la vice-président du groupe hispanique, Nanette Barragan, élue pour la Californie mais aussi du démocrate Adriano Espaillat, élu pour l'État de New York et qu'on retrouve aussi membre du Caucus latino-juif de la Chambre des représentants américaine.
Pour Barragan, une invitation a pour cela été adressée le 21 juin dernier, à son directeur de cabinet Liam Frost. Tandis que pour l'élu de New York, l'invitation a été envoyée à Aneiry Batista, directrice du cabinet d'Espaillat, à la même période.
Deux autres membres seront aussi du voyage, indiquent nos sources. Vicente Gonzalez, également démocrate et élu pour le 15ème district du Texas, et Ruben Gallego, un autre démocrate de l'Arizona.
il s'agit d'une nouvelle mission accordée à Akin Gump. La précédente portait sur un lobbying pour que les projets de loi NDAA (National Defense Authorization Act) au titre de 2022 et la loi de finances soient favorables aux intérêts de Rabat, notamment en matière de vente de matériels et d'armement militaires. Un intérêt plus spécifique avait été porté par le Maroc pour la livraison de drones armés SeaGuardian MQ-9B, demeurant bloquée par les Démocrates au congrès. Une prestation fournie par Akin Gump ayant été facturée à 80 000 dollars pour la période de février à mars 2022, tandis qu'une autre tranche de 120 000 dollars couvrait la période de novembre 2021 à fin janvier 2022.