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Sujet: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 13:50
A4M Skyhawk:
Constructeur: Douglas Aircraft Company Rôle: Avion d'attaque au sol Premier vol :22 juin 1954 Mise en service: Octobre 1956 Coût unitaire :860 000 $ pour chacun des 500 premiers exemplaires Nombre construit: 2 960 Équipage :1 pilote Motorisation Moteur :Pratt & Whitney J52-P-8A Nombre :1 Type: turboréacteur Puissance unitaire: 41 kN
Dimensions:
Envergure 8,38 m Longueur 12,22 m Hauteur 4,57 m Masses À vide 4 750 kg Maximale 11 136 kg Performances Vitesse maximale 1 077 km/h Plafond 12 800 m Vitesse ascensionnelle 2 600 m/min Charge alaire 344,40 kg/m² Rapport poids/poussée 0,51 kg/kN Armement Interne 2 canons de 20 mm Externe 4 500 kg de charge
Utilisateurs: Australie ,Argentine, Brésil, États-Unis (United States Navy, US Marine Corps), Indonésie, Israël, Koweït, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Singapour.
Versions
Citation :
A-4A - Version initiale (A4D-1, 165 exemplaires) A-4B - Diverses améliorations mineures (A4D-2, 542 exemplaires) A-4C - Réacteur plus puissant, capacité tout-temps (A4D-2N, 638 exemplaires) A-4E - Réacteur plus puissant, électronique améliorée, capacité d'emport augmentée (A4D-5, 500 exemplaires) A-4F - Réacteur plus puissant, conteneur électronique dorsal (147 exemplaires) TA-4E/TA-4F - Version biplace d'entraînement, réacteur plus puissant (241 exemplaires) A-4G/TA-4G - Versions de défense aérienne pour l'Australie (12 exemplaires plus 10 A-4F modifiés) A-4H/TA-4H - Versions basées au sol pour Israël (100 exemplaires) TA-4J - Version biplace d'entraînement simplifiée (226 exemplaires) A-4K/TA-4K - Version pour la Nouvelle-Zélande (14 exemplaires plus 10 A-4G/TA-4G modifiés) A-4KU/TA-4KU - Version avec électronique dégradée pour le Koweït (36 exemplaires) A-4L - Mise au standard A-4E/A-4F de 100 A-4C des unités de réserve A-4M - Version finale pour l'US Marine Corps avec réacteur plus puissant, etc. (160 exemplaires) A-4N - Version dérivée du A-4M destinée à Israël (117 exemplaires) OA-4M - Version destinée au contrôle aérien avancé pour l'US Marine Corps (23 TA-4F modifiés)
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 13:56
B-52 Stratofortress:
Constructeur : Boeing Rôle :Bombardier Premier vol :15 avril 1952 Mise en service :29 juin 1955 Coût unitaire :30 millions de dollars US en 1961 Nombre construit :744 Équipage 5 (1pilote, 1 co-pilote, 1 navigateur, 1 bombardier, 1 officier électronique) Motorisation Moteur :Pratt & Whitney J57-P-43WB Nombre :8 Type: turboréacteurs Puissance unitaire: 61 kN Dimensions
Envergure: 56,39 m Longueur :49,04 m Hauteur: 12,4 m Surface alaire: 371,60 m² Masses À vide :88 450 kg Maximale :221 355 kg Performances Vitesse maximale :955 km/h (Mach 0,77) Plafond :12 190 m Rayon d'action: 12 070 km Armement Interne :20 650 kg d'armement air-sol soit par exemple 20 missiles AGM-69 ou AGM-86, ou 84 bombes Mk 82 de 227 kg Externe :canon T171 de 20mm d'auto-défense
Versions :
Citation :
XB-52 - premier prototype YB-52 - second prototype B-52A - version de préproduction (3 exemplaires) B-52B - première version de série (23 B-52B et 27 RB-57B) B-52C - réservoirs plus grands, nouveau système de bombardement (35 exemplaires) B-52D - nouveau système d'auto-défense (170 exemplaires) B-52E - structure renforcée, nouveau système de bombardement (100 exemplaires) B-52F - réacteurs plus puissants (89 exemplaires) B-52G - modification de la structure de l'avion (193 exemplaires) B-52H - nouveaux réacteurs TF33 (102 exemplaires) Nombre total d'avions produits : 744
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 14:02
F/A-18 Hornet
Constructeur : McDonnell Douglas Rôle: Avion multirôle Premier vol :18 novembre 1978 Mise en service :7 janvier 1983 Coût unitaire: 35 millions de dollars Nombre construit :plus de 1 500 Équipage 1 Motorisation Moteur :General Electric F404-GE-402 Nombre :2 Type: réacteurs à double flux Puissance unitaire: 79 k N Dimensions
Envergure: 11,43 m Longueur: 17,07 m Hauteur: 4,66 m Surface alaire: 37,16 m² Masses À vide: 11 200 kg Avec armement :16 850 kg Maximale: 23 400 kg Performances Vitesse maximale: 2203 km/h (Mach 1, Plafond: 15 240 m Vitesse ascensionnelle: 15 000 m/min Rayon d'action: 535 km Armement Interne: 1 canon rotatif M61A1/A2 Vulcan de 20 mm Externe: 6 215 kg de charge (armement air-sol, air-air ou antinavires) Avionique commande de vol électrique, affichage tête haute, HOTAS, radar AN/APG-65 ou APG-79, radar thermique à balayage frontal (FLIR)
Versions
Citation :
F/A-18A Hornet : série initiale F/A-18B : version biplace du F/A-18A AF-18A : version monoplace pour l'Australie, basée sur le F-18A ATF-18A : version biplace pour l'Australie, similaire au F-18B CF-18A ou CF-188A : version pour le Canada basée sur le F-18A légèrement modifié, aussi appelé CF-188. CF-18B ou CF-188B : version biplace pour le Canada EF-18A : version destinée à l'Espagne, basée sur le F-18A EF-18B : version biplace pour l'Espagne F/A-18C : modification de l'électronique embarquée et de l'armement. F/A-18D : version biplace du F/A-18C KAF-18C : version basée sur le F-18C et destinée au Koweït. KAF-18D : version biplace pour l'entrainement pour le Koweït F/A-18 E Super Hornet : version agrandie et améliorée pour l'US Navy F/A-18 F : version biplace du F/A-18E E/A-18G Growler : version du F/A-18F (biplace) destiné à la guerre électronique, mise en service prévue vers 2010/2015. RF-18 : projet d'une version de reconnaissance, jamais produite F/A-18 HARV : Version expérimentale possédant des moteurs à tuyères à poussée vectorielle. X-53 : Un F/A-18 Hornet avec des ailes aéroélastiques, modifié par la NASA.
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Dernière édition par Mr.Jad le Jeu 12 Nov 2009 - 19:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:04
Rockwell B-1 Lancer
Constructeur: Rockwell Rôle :Bombardier Premier vol: 23 décembre 1974 Mise en service: 1986 Date de retrait: Toujours en service Nombre construit: 100 Équipage 4 Motorisation Moteur: General Electric TF101-GE-102 Nombre: 4 Type: Turboréacteur avec postcombustion Puissance unitaire: 136,92 kN Dimensions
Envergure de: 41,67m à 23,84 m Longueur :44,81 m Hauteur :10,69 m Surface alaire: 181,16 m² Masses À vide :86 134 kg Avec armement: 148 870 kg Maximale :216 615 kg Performances Vitesse maximale :1 529 km/h (Mach 1,25) Plafond: 18 200 m Rayon d'action: 5 434 km Armement Interne :34 000 kg d'armement dans 3 soutes ventrales Externe :27 000 kg d'armement sur 6 points d'emports externes
Versions:
Citation :
B-1A - 4 prototypes B-1B - 100 avions de série
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:12
Fairchild A-10 Thunderbolt II
Constructeur: Fairchild Rôle :Attaque au sol Premier vol: 10 mai 1972 Mise en service :octobre 1975 Coût unitaire: 9,8 millions de dollars en 1998 Nombre construit: 715 Équipage 1 pilote Motorisation Moteur :General Electric TF34-GE-100 Nombre :2 Type: turboréacteur à double flux Puissance unitaire: 40 kN Dimensions
Envergure: 17,42 m Longueur :16,16 m Hauteur :4,42 m Surface alaire: 47 m² Masses À vide: 9 761 kg Avec armement :14 846 kg Maximale: 22 950 kg Performances Vitesse maximale: 676 km/h (Mach 0,56) Plafond :13 636 m Vitesse ascensionnelle: 1 828 m/min Rayon d'action :4 000 km Armement Interne: 1 canon Gatling de 30 mm GAU-8 Avenger Externe: 11 points d’ancrage dont 8 sous les ailes et 3 sous le fuselage pour un maximum de 9450 kg d’armement Versions:
Citation :
YA-10A : nom de 2 prototypes (71-1369 et 1370) en compétition avec le YA-9A A-10A : version de série N/AW A-10 : Night/Adverse Weather, version biplace pour l'attaque de nuit ou par mauvais temps, construite avec les seuls fonds de la firme à partir de l’A-10A. les différences sont l’empennage qui augmente de 0,51 m et la masse qui augmente de 950 kg (non produit) A-10B : projet d’une version d’entraînement biplace fondée sur la cellule du N/AW A-10 (annulé) A-10C : A-10A avec une avionique beaucoup plus évoluée en service depuis 2006.
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:16
F-111 Aardvark
Constructeur : General Dynamics Rôle: bombardier Premier vol: 21 décembre 1964 Mise en service :1967 Nombre construit: 554 Équipage 2 (1 pilote + 1 officier des systèmes d'armes) Motorisation Moteur: Pratt & Whitney TF-30-P-100 Nombre: 2 Type: turboréacteur avec postcombustion Puissance unitaire: 11390 kgp avec PC Dimensions
Envergure: de 19,2m à 9,75 m Longueur: 22,40 m Hauteur: 5,18 m Surface alaire: 48,77 m² Masses À vide: 20 962 kg Maximale: 44 923 kg Performances Vitesse maximale: 2 338 km/h (Mach 2,23) Plafond: 17 266 m Vitesse ascensionnelle: (lisse) 7787 m/min Rayon d'action: 2 139 km Armement Interne: éventuellement un canon M61 Vulcan de 20 mm en soute, mais rarement monté Externe: 14 290 kg de bombes, missiles Versions
Citation :
F-111A - version initiale de bombardement tout-temps pour l'USAF (158 exemplaires) F-111B - version embarquée pour l'US Navy (7 exemplaires avant l'abandon du projet) F-111C - version destinée à l'Australie (24 exemplaires) RF-111C - version de reconnaissance pour l'Australie (4 F-111C modifiés) F-111D - entrées d'air modifiées, mise à jour de l'avionique, nouveau réacteur (96 exemplaires) F-111E - même modification des entrées d'air que le F-111D (94 exemplaires) F-111F - réacteurs plus puissants, avionique améliorée (106 exemplaires) FB-111A - version destinée au bombardement stratégique (76 exemplaires) F-111G - FB-111A modifiés pour être également capables de bombardement conventionnel EF-111A Raven - variante de guerre électronique (40 avions modifiés)
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:25
F-16 Falcon
Constructeur: General Dynamics/Lockheed Martin Rôle :Avion multirôle Premier vol: 2 février 1974 Mise en service: 17 août 1978 Nombre construit: plus de 4 300 Équipage 1 pilote Motorisation Moteur: Pratt & Whitney F100-PW-229 Nombre: 1 Type: turboréacteur avec postcombustion Puissance unitaire: 106 kN Dimensions
Envergure: 9,80 m Longueur: 14,80 m Hauteur: 4,80 m Surface alaire: 27,87 m² Masses À vide: 8 272 kg Avec armement: 12 000 kg Maximale: 16 900 kg Performances Vitesse maximale: 2 173 km/h (Mach 1,80 ou 2,05 (version bloc standart 50/52)) Plafond: 15 200 m Vitesse ascensionnelle: 15 240 m/min Rayon d'action: 550 km Charge alaire: 431 kg/m² Rapport poids/poussée: F100 0,90 kg/kN Armement Interne: 1 canon M61A1 Vulcan de 20 mm Externe: Missiles air-air Sidewinder, ASRAAM, Magic 2, AMRAAM, Sparrow, missile Air-Sol Maverick, missile anti-radar HARM ou des bombes dont certaines guidées par laser), ou des roquettes. Avionique commande de vol électrique, affichage tête haute, HOTAS, radar AN/APG-66 puis APG-68, radar thermique à balayage frontal (FLIR), détecteur de radar ALR-56M, GPS, Liaison 16
Citation :
F-16A et F-16B : première version destinée au combat aérien à courte portée seulement. Le F-16A est monoplace et le F-16B est une version biplace d'entraînement. Le premier F-16A a volé en décembre 1976. Le premier F-16A opérationnel a été livré en janvier 1979 au 388th Tactical Fighter Wing à Hill Air Force Base. Leur avionique est limitée avec un radar Westinghouse AN/APG-66. F-16A/B Block 1 et 5 : appareils fabriqué jusqu'en 1981 pour l'USAF et quatre pays européens (Belgique, Pays-Bas, Norvège et Danemark) qui l'avaient choisi pour remplacer leurs F-104 Starfighter. La plupart des Block 1 et 5 furent portés au Block 10 en 1982 lors du programme Pacer Loft. F-16A/B Block 10 : 312 appareils construits jusqu'en 1980. Peu de modifications par rapport au Block 5. F-16AM/BM MLU (MLU pour Mid-Life Update, modernisation à mi-vie) : version améliorée du F-16A/B Block 10 fabriquée sous licence en Europe, utilisée par la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège et le Danemark. F-16A/B Block 15 : version la plus produite, dérivée du Block 10 avec deux points d'emport supplémentaires sous l'entrée d'air et des empennages horizontaux agrandis dont la surface est augmentée d'environ 30% par rapport aux précédentes versions. F-16 ADF ou F-16A/B Block 15 OCU: version optimisée pour la défense aérienne. Elle a été développée pour l'Air National Guard à partir de modèles F-16 A/B modifiés. Bien que le programme ait été mené à terme, les 271 avions n'ont jamais été utilisés pour cette mission à cause de la disparition de la menace soviétique. F-16A/B Block 20 : version plus récente (produite à partir de juillet 1996) à l'avionique très modifiée et à la structure améliorée (ailes et queue du F-16C/D Block 50 et reste du fuselage est identique au F-16A/B Block 15). Radar AN/APG-66(V)3 avec de plus grandes portées de détection et de poursuite, capable de poursuivre un plus grand nombre de cibles simultanément. Ordinateur de mission modulaire "MMC" (Mission Modular Computer) qui remplace trois autres ordinateurs avec un processeur plus rapide et une plus grande mémoire. Bus de données amélioré, système de navigation inertielle avec des gyroscopes laser, une carte numérique, un IFF amélioré, un HUD grand angle, les écrans multifonctions couleur dans le cockpit, des boutons de contrôle sur le minimanche latéral et la manette des gaz dérivés du F-16C/D Block 50, et enfin un éclairage du cockpit permettant l'utilisation d'intensificateurs de lumière. F-16C: version monoplace multirôle très perfectionnée, plus lourde et moins agile mais capable de combats aériens à moyenne portée, d'attaques air-sol et pour certains de missions SEAD. Tous les F-16 livrés à partir de novembre 1981 ont une structure et un "câblage" MIL-STD-1760 leur permettant d'avoir une capacité multirôle et de mener des attaques au sol de précision, de nuit et des interceptions de cibles hors de portée visuelle. Le F-16C peut être différencié du F-16A par la base de la dérive qui est plus volumineuse et comporte une petite antenne radio. Les F-16A/B ont un radar AN/APG-66 alors que les F-16C/D ont un radar Westinghouse (racheté par Northrop-Grumman) AN/APG-68, qui a une plus grande portée, une meilleure résolution et plus de modes d'utilisation. Le F-16D est la version biplace d'entraînement du F-16C. F-16C/D Block 25 : première version des F-16C/D avec par rapport aux F-16A/B un cockpit doté d'un HUD holographique GEC-Marconi et deux écrans multifonctions monochromes, un bus armement MIL-STD-1760 permettant l'utilisation de missiles AIM-120 AMRAAM et de AGM-65 Maverick. F-16C/D Block 30 et 32 : capacité d'utiliser des missiles AGM-45 Shrike et AGM-88 HARM. Sa baie moteur (utilisée sur les versions suivantes) permet de monter soit le General Electric F110-GE-100 (versions dont le chiffre des unités est 0) soit le Pratt & Whitney F100-PW-220 (versions dont le chiffre des unités est 2). F-16N (N pour Navy, désignation officielle mais non-réglementaire, l'appareil aurait dû s'appeler F-16E ou F-16G) : version monoplace du Block 30 destinée à l'US Navy pour l'entraînement au combat. TF-16N : version biplace du F-16N. F-16CG/DG Block 40 et 42 "Night Falcon" : version équipée pour l'attaque au sol de nuit et par mauvaises conditions météo. Radar AN/APG-68(V)5, pods LANTIRN AN/AAQ-13 de navigation et AN/AAQ-14 de ciblage et désignation laser sous l'entrée d'air, une charge air-sol plus diversifiée (possibilité d'emporter les bombes GBU-24 Paveway I et les GBU-10 et GBU-12 Paveway II à guidage laser, GBU-15 à guidage TV. Les F-16CG et F-16DG ont été produits de 1988 à 1995. Par la suite ils ont été améliorés avec des systèmes venant du Block 50 : RWR ALR-56M, lance-leurres ALE-47, batterie plus performante et amélioration de la structure Falcon UP. F-16C/D Block 50 et 52 : version du F-16CG/DG Block 40 et 42 encore améliorée pour l'attaque au sol : radar APG-68(V)7, écrans multifonction couleur et générateur d'affichage programmable, nouveau MMC, nouvelle carte numérique de terrain, nouvelle caméra vidéo couleur et magnétoscope pour enregistrer les images de la vue du pilote du HUD, système de transfert de données plus rapide. Moteurs General ElectricF110-GE-129 (Block 50) ou Pratt & Whitney F100-PW-229 (Block 52) plus puissants. F-16C/D Block 50 Plus et 52 Plus : versions Block 50 et 52 de l'USAF avec une gamme d'armement étendue à la mi-1999 : missile air-sol à guidage passif (GPS et inertiel couplés) AGM-154 JSOW, bombes JDAM à guidage GPS et inertiel couplés GBU-31 et GBU-32, et conteneurs de sous-munitions WCMD (Wind-Corrected Munitions Dispenser) CBU-103, CBU-104 et CBU-105,et reservoir externe. F-16CJ/DJ Block 50D et 52D : versions du Block 50 et 52 spécialisées dans la destruction des radars et défenses antiaériennes ennemies (missions SEAD) en remplacement des F-4G Wild Weasel. Elle est équipée d'un pod Texas Instruments AN/ASQ-213 HTS(HARM Targeting System) et du HARM ALIC (Avionics/Launcher Interface Computer). Le HTS est un détecteur passif de radars très sensible qui détecte, classifie et calcule la dangerosité du radar et transmet les données au cockpit et aux missiles antiradar AGM-88 HARM, ce qui rend le F-16CJ plus performant que les F/A-18 Hornet ou les EA-6B Prowler pour le tir des HARM. Ce système rend le F-16CJ totalement autonome, mais il peut éventuellement travailler en coopération avec d'autres avions comme le RC-135V/W Rivet Joint. Par ailleurs, pour transmettre les informations rapidement d'un avion à l'autre, le F-16CJ est équipé d'une liaison de données. Il est aussi équipé d'une nacelle Lockheed Martin AN/AAS-35 Pave Penny pour le tir d'armes guidées par laser, et emporte généralement des brouilleurs AN/ALQ-119 pour son autoprotection. RF-16C ou F-16R, nom non-officiel donné aux F-16 destinés à la reconnaissance pour remplacer les RF-4 Phantom. Ils sont simplement équipés d'un pod de reconnaissance en position ventrale, sans équipements internes modifiés. Le F-16A/B "Netz" (faucon), versions israéliennes améliorées du F16 A/B Le F-16C "Barak" (éclair), version israéliennes améliorée du F16 C. Elle bénéficie d'équipements destinés à l'origine au Lavi Le F-16D "Barak" (éclair), version israéliennes biplace spécifique. Elle remplit les missions Wild Weasel, c'est-à-dire la traque et destruction des systèmes sol-air adverses Le F-16I "Sufa" (tempête), version israéliennes spéciale du F-16D Block 52. De nombreux équipements ne sont montés qu'une fois l'avion livré à Israël. Le F-16E Block 60 "Desert Falcon" : version améliorée du F16C, vendue uniquement aux Émirats arabes unis pour l'instant Le F-16F, version biplace du F-16E
Le F-16 est mis en service par près de 19 pays, soit environ 4 000 exemplaires en activité. L'US Air Force en a reçu 2 231 (dernière livraison le 18 mars 2005).
Citation :
Bahreïn: Royal Bahraini Air Force (22) Belgique: Composante Air (160 livrés, plus que 68 en service) Chili: Fuerza Aérea de Chile (18 ex-néerlandais et 10 neufs en service, 16 ex-néerlandais supplémentairesà livrer2) Danemark: Royal Danish Air Force (77 dont 48 MLU) Égypte: Egyptian Air Force (220) Grèce: Hellenic Air Force (160) Jordanie: Royal Jordanian Air Force (33 neufs et 3 ex-néerlandais, + 16 ex-belges et 6 ex-néerlandais à livrer en 20083) Indonésie: Armée de l'air indonésienne (12 ; plan pour upgrader les F-16A/B en F-16C/D et un projet pour remplacer les F-5E/F par F-16C/D4) Israël: Armée de l'air israélienne (243) Italie: Aeronautica militare (34 loués à partir de 20035 en attendant l'arrivée des Eurofighter Typhoon) Norvège: Royal Norwegian Air Force (74 livré, 57 en service en 2007) Maroc: Forces aériennes royales (24 commandés en 2008) Oman: Royal Air Force of Oman (12) Pakistan: Pakistan Air Force (111 commandés : 40 livrés, 71 sous embargo) Pays-Bas: Royal Netherlands Air Force (213 livrés, plus qu'une centaine en service) Pologne: Polish Air Force (48) Portugal: Portuguese Air Force (45) Singapour: Republic of Singapore Air Force (62) République de Chine (Taïwan) : Force aérienne de la République de Chine (150) Corée du Sud: Republic of Korea Air Force (171 construits sous license par Korean Aerospace Industries) Thaïlande: Royal Thai Air Force (61) Turquie: Armée de l'air turque (246+30 en commande, construits sous license par Turkish Aerospace Industries) Émirats arabes unis: United Arab Emirates Air Force (80) États-Unis United States Air Force (1245 en octobre 2007; 1086 prévu en 2012, beaucoup d'avions ont été revendus à d'autres pays) United States Navy (40) Venezuela: Venezuela Air Force (24)
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:32
F-14 Tomcat
Constructeur: Grumman Rôle: avion de chasse puis multirôle Premier vol: 21 décembre 1970 Mise en service: Septembre 1974 Date de retrait: 2006 Coût unitaire: 38 millions de $ en 1998 Nombre construit: 712 Équipage 1 pilote, 1 navigateur (RIO) Motorisation Moteur: Pratt & Whitney TF30-P-412A d Nombre: 2 Type: Turboréacteur Puissance unitaire: 92 kN Dimensions
Envergure: de 11,65 m à 19,50 m Longueur: 19,10 m Hauteur: 4,88 m Surface alaire: 52,49 m² Masses À vide: 18 036 kg Carburant: 7 459 kg en internes + 1 646 kg dans des réservoirs pendulaires kg Maximale: 33 730 kg Performances Vitesse maximale: 2 485 km/h (Mach 2,34) Plafond: 15 700 m Vitesse ascensionnelle: 9 145 m/min Rayon d'action: 927 km Rapport poids/poussée: 0,91 kg/kN Armement Interne: un canon M61A1 Vulcan de 20 mm Externe: 6 580 kg de bombes/missiles ou 6 missiles AIM 54 Phoenix et 2 missiles AIM 9 Sidewinder Avionique radar AWG-9 puis APG-71 Versions:
Citation :
Un total de 712 F-14 furent construits entre 1969 et 1991 dans l'usine Grumman de Bethpage, New York.4 YF-14A : Prototypes et avions de préproduction. 12 construits. F-14A : Intercepteur biplace tous-temps pour la marine américaine. Des modifications furent introduites en fin de vie pour ajouter le tir de munitions de précision. 545 F-14A avions furent livrés à l'US Navy et 79 à l'Iran. Les derniers 102 F-14A furent livrés avec une version améliorée du moteur TF30-P-414A.5 De plus, le 80e F-14A construit pour l'Iran fut livré à l'US Navy.4 F-14A + Plus ou F-14B : Version améliorée du F-14A avec des moteurs GE F110-400. Une grande partie de l'avionique fut conservée ainsi que le radar AWG-9. 38 nouveaux avions furent construits et 48 F-14A furent mis au standard de la version B. 6 A la fin des années 1990, 67 F-14B furent modifiés pour prolonger la durée de vie de leur structure et améliorer l'avionique offensive et défensive. Cette nouvelle version reçut le nom de F-14B Upgrade.5 F-14D Super Tomcat : La dernière version opérationnelle du F-14. Les moteurs TF-30 originaux sont remplacés par des GE F110-400, similaires à ceux du F-14B. Le F-14D a aussi une nouvelle avionique numérique, une planche de bord tout écran et un nouveau radar APG-71 en remplacement du AWG-9. 37 avions furent construits et 18 F-14A mis à jour.6 Une version avancée de l'avion, le Super Tomcat 21 a été envisagée avec super-croisière, signature radar réduite et plus grande autonomie ainsi que d'autres caractéristiques. Dick Cheney, alors ministre de la défense, ordonna la fin du programme F-14 en ordonnant la destruction des chaînes de montage de l'avion. Il a décidé par ailleurs le développement du F/A-18 E/F, destiné à assurer le rôle qui aurait été éventuellement assumé par le Super Tomcat.
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:46
FA-22 RAPTOR
Constructeur: Lockheed Rôle: Avion de chasse Premier vol: 29 septembre 1990 Mise en service: Décembre 2005 Investissement: environ 60 milliards de dollars US1 Coût unitaire: environ 120 millions USD hors coûts de R&D, environ 360 millions USD tout compris en 2006 Nombre construit: 1872 Équipage 1 pilote Motorisation Moteur: Pratt & Whitney F-119-PW-100 Nombre: 2 Type: turboréacteur avec post-combustion Puissance unitaire: 155 kN Dimensions
Envergure: 13,56 m Longueur: 18,90 m Hauteur: 5,05 m Surface alaire: 78,04 m² Masses À vide: 14 379 kg Avec armement: 25 107 kg Maximale: 36 288 kg Performances Vitesse maximale: 2 000 km/h (Mach 1. Plafond: 19 812 m Rayon d'action: 700 km Armement Interne: 1 canon interne rotatif à 6 tubes M61A2 de 20 mm 3 soutes à armement pour 6 missiles air-air AIM-120 AMRAAM et 2 AIM-9 Sidewinder ou 2 Sidewinder et 2 JDAM de 454 kg (ou 8 bombes de 113 kg) Externe: 9 tonnes d'armement ou de carburant sur 4 pylônes sous les ailes (8 missiles ou 4 réservoirs de carburant) Avionique radar AN/APG-77 Affichage tête haute Versions:
Citation :
YF-22 - démonstrateur F-22A puis F/A-22 - version monoplace pour l'USAF F-22B - version biplace d'entraînement (abandonnée) FB-22 - version destinée au bombardement (abandonnée)
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 12 Nov 2009 - 19:53
Lockheed F-104 Starfighter
Constructeur: Lockheed Corporation Rôle :Avion multirôle Premier vo: 4 mars 1954 Mise en service: Février 1958 Date de retrait: 1969 (USA) 1983 (Belgique) 1986 (Canada) 1986 (Japon) 1987 (Allemagne) 2004 (Italie) Nombre construit: 2 580 Équipage 1 pilote Motorisation Moteur: General Electric J79-GE-11A Nombre: 1 Type: turboréacteur Puissance unitaire: 7 076 kg de poussée avec PC Dimensions
Envergure :6,68 m Longueur: 16,69 m Hauteur: 4,09 m Surface alaire: 18,22 m² Masses À vide: 6 348 kg Maximale: 13 170 kg Performances Vitesse maximale: 2 125 km/h Plafond: 15 240 m Vitesse ascensionnelle: 14,630 m/min Rayon d'action: 672 km Armement Interne: 1 canon M61 Vulcan de 20mm Externe: 1 814 Kg de charge Versions:
Citation :
Un total de 2 578 F-104 aura été produit par Lockheed et sous licence par les différents constructeurs étrangers. Les principales versions étaient : XF-104 YF-104A 17 exemplaires de de présérie ont été utilisés pour les tests des réacteurs, des équipements ainsi que les essais en vol. Ces appareils ont ensuite été reconvertis au standard F-104A F-104A 153 exemplaires de cette première version de série ont été construits. Le 18 mai 1958, un F-104A marque le nouveau record du monde de vitesse à 2 259,82 km/h1. NF-104A Trois appareils démilitarisés équipés d'une fusée additionnelle Rocketdyne LR121/AR-2-NA-1 de 2 700 kgp ont été utilises par la NASA pour l'entraînement des astronautes à des altitudes allant jusqu'à 120 800 ft (36 820 m). QF-104A 22 F-104A ont été convertis en drones et avions d'essais radio-guidés. F-104B Version biplace à double commande d'entraînement du F-104A construite à 26 exemplaires. F-104C 77 exemplaires de ce chasseur-bombardier ont été construites pour le Tactical Air Command de l'USAF. F-104D Version biplace d'entraînement à double commande du F-104C construite à 21 exemplaires. F-104DJ 20 exemplaires de cette version biplace d'entraînement à double commande du F-104J pour la force aérienne d'autodéfense japonaise ont été construits par Lockheed et assemblés par Mitsubishi. F-104F Les 30 exemplaires de cette version dérivée du F-104D ont été construits pour l'Allemagne comme solution provisoire. Ne possédant pas de radar ni pas de capacité au combat, ils ont tous été retirés du service en 1971. RF-104G Cette version de reconnaissance du F-104G construite à 189 exemplaires emportait habituellement trois caméras KS-67A montées à la place du canon. TF-104G Cette version biplace d'entraînement du F-104G construite à 220 exemplaires ne possédait ni canon, ni pylône central et avait une capacité d'emport de carburant réduite, mais était néanmoins apte au combat. Un exemplaire de Lockheed portant l'immatriculation civile « N104L » permit (avant son transfert à la force aérienne néerlandaise) à Jacqueline Cochran de battre trois records de vitesse féminins en 1964. F-104H Ce projet d'une version export simplifiée du F-104G ne fut jamais construite. F-104J Le F-104J était une version du F-104G spécialisée pour l'interception et la supériorité aérienne construite sous licence par Mitsubishi pour la force aérienne japonaise. F-104N Trois F-104G ont été livrés à la NASA en 1963 pour être utilisés en tant qu'avions d'accompagnement à haute vitesse. L'un d'entre eux, piloté par Joe Walker, entra en collision avec un XB-70 le 8 juin 1966. F-104S-ASA 147 F-104S ont été modernisés en F-104S-ASA (Aggiornamento Sistemi d'Arma – « Modernisation du système d'arme ») avec un radar Fiat R21G/M1 avec des capacités de visée et de tir vers le bas, un nouveau système IFF et un ordinateur de gestion des armes, ainsi que de nouveaux missiles AIM-9L Sidewinder et Selenia Aspide. F-104S-ASA/M 49 F-104S-ASA ont été portés au standard F-104S-ASA/M (Aggiornamento Sistemi d'Arma/Modificato) en 1998 avec la mise en place d'un GPS, un nouveau TACAN LN-30A2 INS, une structure renforcée et un cockpit amélioré. Tous les équipements relatifs à l'attaque au sol sont retirés. Derniers F-104S en service actifs, ils furent remplacés en décembre 2004 par des F-16 en attendant l'arrivée des Eurofighter Typhoon. CF-104 200 exemplaires de cette version optimisée pour l'attaque nucléaire ont été construits sous licence par Canadair. Équipés d'un radar R-24A avec un mode air-air, ils étaient construits sans canon (réinstallé après 1972) et disposaient de réservoirs de carburant internes supplémentaires pour leur réacteur Canadian J-79-OEL-4 de 4 535/7 150 kgp. CF-104D 38 appareils de cette version biplace d'entraînement du CF-104 ont été construits par Lockheed motorisés avec un Canadian J-79-OEL-7. Quelques uns ont été transférés ultérieurement aux forces aériennes du Danemark, de la Norvège et de la Turquie.
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 12:06
-F-86 SABRE :
Citation :
Le North American F-86 Sabre est le premier avion de chasse à réaction et ailes en flèches construit par les États-Unis, juste après la Seconde Guerre mondiale. Très réussi, cet appareil a été construit à plusieurs milliers d'exemplaires et utilisé par une trentaine de pays différents. Son affrontement avec le MiG-15 pendant la guerre de Corée est un épisode célèbre de l'histoire du combat aérien.
Pendant la guerre de Corée, le Sabre était le seul chasseur suffisamment performant et manœuvrable face aux MiG-15 du camp adverse. Mais toutefois, les MiG affichaient de meilleurs performance en matière de vitesse ascensionnelle et à haute altitude, et disposaient d'un armement plus lourd. L'entraînement des pilotes américain était nettement supérieur, même si un certain nombre de pilotes de MiG étaient d'anciens pilotes de chasse russes expérimentés ayant participé à la Seconde Guerre mondiale. Le nombre exact de victoires est inconnu, chaque camp citant des chiffres différents. Ainsi les Américains déclarent environ 800 victoires sur les MiG-15 pour une centaine de Sabre perdus en mission. De leur côté, les Soviétiques ont déclaré avoir perdus 345 avions (ce chiffre ne prenant pas en compte les pertes chinoises et nord-coréennes) et proclament un taux de victoire de 2 contre 1 en leur faveur.
En 1958, plusieurs combats aériens ont opposés les Sabre de la Chine nationaliste aux MiG-15 de la Chine communiste. On vit d'ailleurs à cette occasion la première victoire obtenue par un missile air-air, lorsqu'un AIM-9 Sidewinder tiré par un F-86 Sabre de la Force aérienne de la République de Chine abattit un MiG-15 de l'Armée populaire de libération le 24 septembre 1958.
Le Pakistan a engagé ses Sabre lors des conflits avec l'Inde en 1956 et 1971.
L'Argentine a utilisé ses Sabre pour contrer un coup d'État en 1962.
Le Portugal a engagé ses Sabre de 1961 à 1964, pendant la guerre d'indépendance de la Guinée-Bissau.
Origine : USA Mis en service : 1948 Masse a vide : 5000kg Poids maxi au décollage : 8200 kg Vitesse max : 1100 km/h Rayon d action : 700 km Distance franchissable : 2400 km Plafond : 14.500 m charges militaire : 2400kg Armement : 6 mitrailleuses de cal. 12,7mm (interne); bombes; roquettes; aim_9 Pays utilisateurs : USA; Canada; Pakistan; Japon; Espagne ... Engagement : Guerre de Corée; crise du détroit de Taiwan; Conflit Indo/Pakistannais ...
F-100 Super Sabre :
Citation :
Le North American F-100 Super Sabre a été conçu en 1951 et a effectué son vol initial le 25 mai 1953, quelques semaines avant la fin de la guerre de Corée. Résultat d'une initiative privée au départ, cet avion fut accepté sans difficulté par l'USAF, et, dès l'année suivante, l'intercepteur F-100A entrait en service. Avec ses ailes basses en flèche et son turboréacteur à postcombustion Pratt & Whitney J57, le Super Sabre fut le premier chasseur de l'USAF à atteindre des vitesses supersoniques en vol horizontal. L'armement prévu à l'origine se limitait à quatre canons de 20 mm M39E produits par Pontiac et à un radar de tir APX-6. Deux cent trois F-100A furent produits au total, dont quatre-vingts furent transformés en F-100D et livrés à Taïwan, suivis par dix autres en 1970. La carrière opérationnelle du F-100A au sein de l'USAF fut brève, même si un certain nombre d'appareils de ce type furent transformés en RF-100A de reconnaissance et servirent brièvement au Viêt-nam. La première version polyvalente (appui et interception) fut le F-100C, qui était doté d'une perche de ravitaillement en vol et de huit points d'attache extérieurs et qui affichait une capacité en carburant interne accrue en outre, il disposait d'un radar de tir APG-3C. Cependant, la carrière du F-100C, produit à raison de 476 exemplaires, fut également limité dans l'USAF, et 200 appareils de ce type furer cédés à la Turquie à partir de 1958. La version la plus produite est le F-100D à capacité nucléaire, conçu aussi pour emporter des missile air-air AIM-9B Sidewinder et des missiles air-sol AGM-12A Bullpup. La production du F-100B commencée en 1956, s'éleva à 1274 exemplaires, les appareils de l'USAF ayant servi jusqu'en 1972. Parmi les forces aériennes des pays de l'OTAN dotées de F-100 figurent la France, la Turquie et le Danemark. Une version biplace, le F-100F, fut également produite, à 330 exemplaires, et fut livrée à partir de 1957. Ce modèle servit avec efficacité au Viêt-nam au sein de l'USAF pour le contrôle aérien avancé. De nos jours plus aucun F-100 ne vole dans l'USAF, pas plus qu'en France ou qu'au Danemark. Quant à Turquie, elle a équipé ses cinq dernière unités de Super Sabre par de nouveaux appareils. Seule la Chine nationaliste (Taïwan) employais encore récemment des F-100D et quelques F-100F biplaces dans ses formations de première ligne.
Origine : USA Mis en service : 1954 Masse a vide : 9500 kg Poids maxi au décollage : 15.800 kg Charge militaire : 3400 kg Vitesse max: 1390 km/h Rayon d action : 965 km Distance franchissable : 3200 km Plafond : 15.000 m Armement : 4 canons M39 de 20 mm; Aim-9; Agm-12; Bombes classiques ou nucleaire; Roquettes ... Pays utilisateurs : USA; France; Turquie; Taiwan ... Engagement : Guerre Du Vietnam; Guerre d' Algerie; Crise de Chypre
-F-101 Voodoo :
Citation :
Développé à partir du chasseur d'escorte à pénétration profonde XF-88, le F-101 à été conçu en réponse à une spécification de l'US Air Force concernant un chasseur à long rayon d'action qui devait assurer l'escorte du bombardier intercontinental B-36 au sein du Strategic Air Command. Mais ce commandement cessa de s'intéresser au F-101 avant même son premier vol, et, en fin de compte, le F-101 A entra en service au sein du Tactical Air Command en 1957 en tant que chasseur à long rayon d'action à capacité nucléaire tactique.
Le modèle F-101A vola pour la première fois en septembre 1954 et fut livré à raison de 77 exemplaires. Par la suite le F-101C fut construit à raison de 47 exemplaires seulement pour le compte du TAC, était une version de chasse équipée d'un système de bombardement nucléaire à basse altitude. Les versions F-101B et F-101 F étaient des versions biplace dérivés des modèle de base et furent livrés à la Royal Canadian Air Force sous l'appélation CF-101B. Il furent également utilisés pour l'entraînement avec le modèle TF-101 B
Sa carrière en première ligne fut de courte durée, alors que les versions de reconnaissance tactique RF-101 furent utilisées beaucoup plus longtemps.
Les derniers CF-101 canadiens furent retirés du service à la fin de 1984. Environ 800 Voodoo ont été construits.
Origine : USA Mis en service : 1957 Masse a vide : 12900 kg Poids maxi au décollage : 23.000 kg Vitesse max : 1800 km/h Rayon d action : 2400 km Distance franchissable : 4800km Plafond : 16.000 m charges militaire : ? Armement : Canon 20mm (interne); aim-4; missile nucleaire Pays utilisateurs : USA; Canada; Taiwan Engagement : Crise de Cuba; Guerre du Vietnam
-F-102 Delta Dagger :
Citation :
Au début des années 50, l'USAF voulait un intercepteur efficace pour défendre les Etats-Unis contre les bombardiers soviétiques. Il devait avoir des capacités tout temps et rapide, avec une aile delta. Le F-102, intercepteur supersonique tout temps à ailes en delta, issu du prototype désigné YF-102, lui-même issu de l'appareil expérimental XF-92A. Ce dernier était le premier avion américain à aile delta et avait été conçu pour explorer le concept que les allemands avaient commencés à mettre en oeuvre durant la Deuxième Guerre Mondiale. Cette aile était considérée comme la meilleure car elle réduit la traînée aérodynamique et permet donc à l'avion de voler vite et haut. A l'époque ces deux derniers facteurs étaient encore synonymes d'invulnérabilité et l'intercepteur ultime devait être capable d'arrêter les bombardiers possédant ces caractéristiques.
Le prototype du F-102 Delta Dagger, le YF-102, vola pour la première fois le 24 octobre 1953 et montra des performances décevantes. Les ingénieurs de Convair modifièrent alors le fuselage pour appliquer la "règle d'aire" qui veut que l'aire du fuselage doit diminuer lorsque l'aire de l'aile augmente afin de réduire la traînée lors des vols transsoniques et supersoniques. Le prototype fut modifié et atteignit dès son premier vol Mach 1,22. De nombreuses pièces forgées furent employées pour la production de la version de série F-102A afin de conférer à la structure de la voilure la plus grande robustesse possible. Le Delta Dagger était doté d'élevons en nid d'abeilles collés, et son fuselage avait été conçu en conformité avec la loi des aires. Quant à son armement, il comprenait des missiles air-air Falcon associés à un système de conduite de tir évolué.
Le F-102 Delta Dagger reste comme un avion étape avant l'introduction du F-106 Delta Dart. Des intercepteurs plus modernes entrant en service, les F-102 furent versés à des unités de l'US Air National Guard où ils volèrent jusqu'à leur remplacement par des F-106 dans les années soixante. Le F-102 fut construit à raison de 889 exemplaires et servit au Vietnam entre 1965 et 1968
Origine : USA Mis en service : 1956 Masse a vide : 8700kg Poids maxi au décollage : 14.000 kg Vitesse max : 1300 km/h Rayon d action : 1400 km Distance franchissable : 2100 km Plafond : 16.500 m Armement : AIM-4; AIM-26; roquettes Pays utilisateurs : USA; Turquie; Grece Engagement : Guerre du Vietnam
-F-104 Starfighter :
Citation :
Au cours de la guerre de Corée, il apparut que l'USAF manquait d'un avion bon marché, possédant de bonnes performances en vitesse, en altitude et en vitesse ascensionnelle et enfin, manœuvrant. C'est sur ces critères que Lockheed construit le F-104 Starfighter. Le design retenu était très simple, l'avion était très léger et était équipé d'ailes très fines, ce qui lui valut d'être surnommé "the missile with a man in it". En raison de ce design recherchant des performances brutes, l'avion n'avait pas un rayon d'action très élevé, il n'était pas très maniable (son diamètre de virage était élevé) et la charge utile était faible. Par contre il était effectivement performant en terme de vitesse et de plafond, il a d'ailleurs battu plusieurs records dans ces domaines. En raison de ces pauvres performances, la production s'arrêta en 1959 et les 296 exemplaires construits pour l'USAF furent retirés en 1960. Mais l'avion eut du succès à l'étranger, notamment en Allemagne où l'on acheta la version F-104G à l'avionique améliorée et aux performances de vol à basse altitude améliorées. D'autres pays en firent l'acquisition et des avions furent construit sous licence, c'est ainsi que 2 282 autres avions furent construits.
http://aviaweb.ifrance.com/mil/chasse/f-104.htm
Origine : USA Mis en service : 1958 Masse a vide : 6300 kg Poids maxi au décollage : Charges militaire : 1800 kg Vitesse Max : 2100 km/h Rayon d action : 670 km Distance franchissable : 2900 km Plafond : 15.000 m Armement : 1 canon M61 Vulcan de 20mm; Aim-9; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : USA; Allemagne; Turquie; Pakistan; Japon ... Engagement : Guerre de Corée; crise du détroit de Taiwan; Conflit Indo/Pakistannais ...
-F-105 Thunderchief :
Citation :
Le Republic F-105 Thunderchief, surnommé Thud, est un chasseur-bombardier supersonique conçu par les États-Unis à la fin des années 1950. Avec ses 12 tonnes à vide, c'est le plus lourd avion de chasse monoplace et monoréacteur jamais construit en série. Il a connu une utilisation intensive pendant la guerre du Viêt Nam tant dans le rôle d'attaque et bombardement que dans le rôle de Wild Weasel (suppression des défenses anti-aériennes ennemies). Plus de 800 exemplaires du F-105 ont été produits, les derniers étant retirés du service en 1984.
Le F-105 a été intensivement utilisé pendant la guerre du Viêt Nam. Les premiers avions sont déployés dès 1965 et participent notamment à l'opération Rolling Thunder de bombardement massifs du Nord Viet-Nam. Le bilan des opérations conduit à effectuer un certain nombre de modifications sur les F-105D : renforcement du blindage, amélioration du système de tir et du siège éjectable, ajout de détecteurs d'alerte radar, etc. En 1969, un nouveau système LORAN AN/ARN-92 est installé sur 30 avions pour améliorer la précision du bombardement, le AN/ARN-85 d'origine s'avérant peu fiable.
En plus des missions de bombardement menées par les F-105D, des F-105F et F-105G Wild Weasel sont déployés pour détruire les systèmes anti-aériens adverses ou simplement brouiller les communications. Alors que les F-105D sont retirés des premières lignes à la fin des années 1960, les Wild Weasel resteront engagés jusqu'à la fin de la guerre.
Plus de 350 avions ont été perdus au combat pendant la guerre du Viêt Nam, dont 126 rien qu'en 1966. Les F-105 sont crédités de 28 victoires en combat aérien contre des MiG-17 Fresco. Cependant, 23 Thunderchief furent abattus par la chasse nord-vietnamienne.
Origine : USA Mis en service : 1958 Masse a vide : 12.000 kg Poids maxi au décollage : 23.900 kg Charge militaire : 6000 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 1250 km Distance franchissable : 3500 km Plafond : 14.800 m Armement : 1 canon M61 Vulcan de 20mm; AIm-9; AGM-12; Bombes ... Pays utilisateurs : USA Engagement : Guerre du Vietnam
-F-106 Delta Dart :
Citation :
L'intercepteur tous temps F-106 a été développé à partir de l'expérience acquise grâce à son prédécesseur, le F-102 Delta Dagger. Il correspondait à une demande de l'USAF qui recherchait l'intercepteur ultime ("Ultimate Interceptor"). Le F-106 Delta Dart constitua le fer de lance de la défense aérienne américaine pendant la guerre froide. Sa mission consistait à détecter, identifier, intercepter et détruire tout bombardier nucléaire soviétique qui tenterait de pénétrer dans l'espace aérien américain. Son premier vol eut lieu en décembre 1956 et il entra en service en juillet 1959.
A l'origine il devait être désigné F-102B, mais les nombreux changements structuraux et les nouveaux besoins de l'USAF firent du Delta Dart un appareil à part entière. Il comportait un moteur plus puissant lui permettant de voler deux fois plus vite que le F-102. L'aile delta ne fut pas modifiée mais le fuselage fut presque redessiné et de nouveaux trains d'atterrissage furent montés. Il pouvait à la fois recevoir des réservoirs extérieurs et être ravitailler en vol pour augmenter son rayon d'action.
Il pouvait être équipé d'une roquette nucléaire Douglas AIR-2A Genie ou AIR-2B Super Genie, et de 4 missiles air-air Hughes AIM-4F ou AIM-4G Falcon. Il pouvait recevoir un canon de 20mm monté sous l'avant du fuselage à la place de la roquette AIR-2. Deux version furent construites : le F106A à raison de 277 exemplaires et le F-106B, version biplace, à raison de 63 exemplaires. Le F-106B était à la fois une version d'entraînement et d'interception tous temps et de jour comme de nuit.
Le F-106 était capable d'intercepter des avions volant à Mach 2 et à 21 400 m d'altitude. Il était relié, grâce à son système de conduite de tir Hughes MA-1, au système de défense aérienne SAGE (Semi-Automatic Ground Environment), les contrôleurs au sol pouvaient guider automatiquement les avions vers leurs cibles. Ce système permettait dès le décollage de diriger le F-106 vers le point optimal d'interception dans l'espace aérien, de tirer et de revenir vers la base. Le pilote n'avait plus alors qu'à procéder à l'atterrissage.
Ce système novateur, donc difficile à mettre au point, faillit mettre fin au projet. De plus cet appareil avait de faibles performances et avait de nombreux problèmes avec l'électronique embarquée. Plusieurs changements sur la cellule et des améliorations dans l'électronique permirent de le conserver au sein de l'Aerospace Defense Command jusqu'à sa dissolution en 1980. Le dernier F-106 Delta Dart de l'Air National Guard fut retiré de l'USAF en 1988.
Origine : USA Mis en service : 1959 Masse a vide : 11.000 kg Poids maxi au décollage : 17.000 kg Charge militaire : ? Vitesse max: 2455km/h Rayon d action : 1800 km Distance franchissable : 4300 km Plafond : 17.000 m Armement : 1 canon de M61 Vulcan de 20 mm; Aim-4; AIR-2A (fusées nucléaires) Pays utilisateurs : USA Engagement : aucun
-F-111 Aardvark :
Citation :
L’origine de l’Aardvark, ainsi surnommé pour sa ressemblance à l’animal au long nez, remonte au mois de juillet 1960, en réponse à un double cahier des charges d’intercepteur long rayon d’action pour le compte de l’US Navy et d’appareil d’attaque en profondeur pour l’USAF. Ce projet repose sur le développement d’un avion à géométrie variable permettant le remplacement des F-105 Thunderchief de l’US Air Force et des F-4 Phantom II de la Navy. A cette époque, le secrétaire à la défense Robert McNamara estime que la satisfaction des deux armées peut être regroupée en un seul et unique projet : le TFX. General Dynamics commence alors le développement d’un appareil multirôle supersonique, le F-111, qui deviendra un appareil controversé par ses coûts, ses difficultés techniques et ses débuts au Vietnam, mais également très performant et sûr dans son rôle d’interdiction tous temps.
Le F-111 Aardvark est à l’origine de nombreux développements tels que : - la voilure à géométrie variable, permettant d’allier une bonne maniabilité aux basses vitesses, une distance franchissable intéressante, une excellente capacité d’emport, un bon comportement au décollage et à l’atterrissage, et de remarquables performances aux grandes vitesses. Ce type de voilure est toutefois très complexe à mettre en œuvre. La voilure du F-111 varie d’une flèche de 16° (phases de basses vitesses) à 72,5° (supersonique). En règle générale, le pilote sélectionne 54° de flèche pour une maniabilité optimum (portance et manoeuvrabilité). - le radar de suivi de terrain, permettant de voler de jour comme de nuit à toutes les altitudes, par tous les temps. Le TFR (Terrain Following Radar) permet au F-111 Aardvark d’épouser les contours du terrain qu’il survole sans intervention du pilote. - une cabine d’éjection biplace : un cordon détonateur permet de séparer la capsule dans laquelle prennent place côte à côte les 2 membres d’équipage. Un moteur fusée est alors chargé d’éloigner la cabine de l’avion, puis un parachute freine la descente. Parvenant à satisfaire la fiche programme du Département de la Défense, General Dynamics obtient la signature d’une commande de 23 appareils de développement : 18 pour l’USAF (F-111A) et 5 pour l’US Navy (F-111B), qui réalisent respectivement leur premiers vols le 21 décembre 1964 et le 18 mai 1965.
Le premier F-111A entre en service opérationnel en octobre 1967. Révélant de très bonnes performances, le F-111 Aardvark est immédiatement mis à contribution dans la Guerre du Vietnam en mars 1968. Mais lors de la première campagne, 2 des 6 appareils engagés dans le conflit ont abattus. Tous les F-111 regagnent donc les Etats-Unis. Ce n’est qu’en 1972 que le F-111 fait son retour au Vietnam, avec 50 appareils déployés. Accusant de nombreuses pertes, ils sont souvent cloué au sol par les mauvaises conditions météorologiques.
De son côté, la version embarquée connaît une telle augmentation de masse que les performances s’en trouvent nettement amoindries. En août 1968, le projet F-111B est définitivement abandonné après la construction de deux exemplaires de série.
Le F-111A reçoit le réacteur TF-30 P3 de 8400 kg de poussée, un canon de 20 mm (monté en soute et alimenté par 2084 obus) et une charge offensive de 11 tonnes répartie sur 6 points d’emport et une soute d’armements internes.
En tout, 563 exemplaires seront livrés à partir de 1969, et un certain nombre de versions différentes voient le jour : - 96 F-111D à l’avionique améliorée et équipés de TF-30 P9 - 94 F-111E, version simplifiée du F-111D, dont la plupart sont déployés en Europe, est capable de mettre en œuvre des armements nucléaires (type B-61) en plus de sa panoplie habituelles d’armes conventionnelles - 106 F-111F dotés du réacteur TF-30 P100 beaucoup plus puissant (11,4 t de poussée) et équipés du système Pave-Tack adapté au vol de nuit (FLIR : Forward Looking InfraRed) pour les désignations laser d’objectifs. Les F-111F possèdent également un système optronique qui envoie l’image directement au poste de pilotage. - 76 FB-111A, optimisés pour les missions du Strategic Air Command. Ils voient le jour à partir de 1969. Plus longs, bénéficiant d’une envergure plus grande, d’un train d’atterrissage renforcé et d’une capacité interne de kérozène augmentée ces appareils équipent 2 Wings du SAC. Equipés d’armes nucléaires (Bombes B-61) ou de missiles SRAM (Short Range Attack Missile) et de réservoirs supplémentaires, ils participent à la veille nucléaire jusque dans les années 90 avant d’être partiellement renommés en F-111G et affectés à l’entraînement. Les capacités du F-111 sont également exploitées à partir de 1981 dans le domaine de la guerre électronique avec la version EF-111 Raven développé en collaboration avec Grumman.
A l’exportation, l’Aardvark ne connaît guère de succès, car seuls 24 F-111C sont achetés par l’Australie en 1963. Les Australiens attendent alors 10 ans avant d’être livrés d’appareils modifiés pour les besoins spécifiques de lutte anti-navires. La Grande Bretagne renonce quant à elle à une commande de 46 avions suite à de sévères restrictions budgétaires.
Le F-111 revient sur le devant de la scène politique en avril 1986 lors du raid sur Tripoli en Lybie. Des F-111F basés en Grande Bretagne frappent plusieurs objectifs alors qu’étant interdits de survol de l’Europe et de l’Espagne ; leur périple les oblige à contourner l’Europe par l’Atlantique et rejoindre la Lybie via le Détroit de Gibraltar en effectuant 6 ravitaillements en vol.
Du point de vue opérationnel, le F-111 est capable de voler en supersonique aussi bien à 18 000 m (Mach 2,5) qu’au niveau du sol (Mach 1,2) et d’emporter une forte charge offensive (11 tonnes) sur de longues distances, loin derrière les lignes ennemies. La charge offensive repose sur une soute exploitée essentiellement pour l’emport de charge nucléaire, d’un canon ou du système Pave Tack, et sur 4 points d’emport par aile (les 2 à l’intérieur sont mobile pour assurer le pivot de la voilure, les 2 extérieurs sont fixes et ne sont utilisés qu’en voilure minimum).
Le dernier exemplaire de l’Aardvark est livré en septembre 1976, et les derniers F-111F sont retirés du service le 27 juillet 1996.
http://www.avions-militaires.net/fiches/f111.php
Origine : USA Mis en service : 1967 Masse a vide : 21.000 kg Poids maxi au décollage : 45.000 kg Charge militaire : 14.300 kg Vitesse max : 2300 km/h Rayon d action : 2300 km Distance franchissable : 6700 km Plafond : 18.000 m Armement : canon M61 Vulcan de 20 mm (rarement montée); Aim-9; Missiles air-sol; Bombes ... Pays utilisateurs : USA; Australie Engagement : Guerre du Vietnam; Incident americano-Lybien; Guerre du Golf
-F-8 Crusader :
Citation :
En 1952, le Crusader était issu des spécifications techniques de la marine américaine qui envisageait d'acquérir un chasseur de supériorité aérienne réellement supersonique. Supérieur au F-100, son homologue basé à terre, et doté du même type de réacteur, le F8U fut le premier véritable chasseur embarqué supersonique à entrer en service au sein de l'US Navy. L’appareil de Chance-Vought, firme choisie en 1953 par la Navy, affichait des performances absolument comparables au F-100 en dépit du poids additionnel de son équipement naval. Le F8U effectua son vol initial, sous la forme du prototype XF8U-1, en mars 1955. Les livraisons opérationnelles du Crusader, devenu F-8 en 1962, commencèrent en mars 1957.
Le Crusader se caractérise essentiellement par sa voilure à incidence variable. Cette innovation consistait en une voilure mobile orientable qui offrait au pilote une meilleure visibilité pendant le décollage et la phase d'approche à l'atterrissage. Quand le pilote manœuvrait la poignée d'incidence, l'aile s'élevait de 7°, agissant comme un énorme aérofrein et comme un système d'hypersustentation supplémentaire. Il était armé de quatre canons de 20 mm, d'un panier de roquettes sous les ailes, et ultérieurement de quatre missiles air-air Sidewinder. Il comportait une perche de ravitaillement en vol logée dans une "ampoule" située sur le flanc gauche du fuselage.
Plusieurs versions furent produites : la première version de série, le F8U-1 (218 exemplaires), rebaptisée F-8A à partir de 1962, le F8U-1 E (F-8B), aux capacités tout temps (130 exemplaires), le F8U-1 P (RF-8A), version désarmée et sans radar de tir, destinés à la reconnaissance.
Le F8U-2 (F-8C), avec un réacteur plus puissant et une envergure réduite, est le premier véritable avion de haute performance de l'US Navy (187 exemplaires). Cette motorisation nécessita l'ajout de respirateurs à la base de la dérive pour refroidir la tuyère. Le F8U-2N (F-8D) était chasseur tout temps optimisée pour le vol nocturne et armé de deux missiles air-air Sidewinder (152 exemplaires). La principale amélioration apportée à cette série a été l'ajout d'un système de égulation automatique de la puissance, afin de faciliter l'appontage.
Le F8U-2NE (F-8E) fut la version la plus aboutie de l'ensemble du programme (286 exemplaires). C’était un avion multirôle doté de deux points d'attache sous voilure et du radar APQ-94, ce qui obligea Vought à élargir et allonger le nez de l'avion.
L'Aéronavale utilisa une version du F-8 à partir de 1962. Ces F-8E(FN), FN pour French Navy, devaient opérer à partir des nouveaux porte-avions Foch et Clémenceau, plus petits que leurs homologues US. Il comportait des volets soufflés et des dispositifs sypersustentateurs améliorés, une incidence variable plus important, pour réduire encore la vitesse d'approche. Les derniers, modernisés en F-8P, ont récemment cédé la place aux premiers Dassault Rafale en 2000.
Les F-8 restèrent près de 30 ans en service dans la Navy et furent réformés en 1987. La production s’éleva à 1257 exemplaires. L’armée de l’air philippine acheté 35 F-8H en 1978 qui furent retirés du service en 1988. L ‘aérodynamique du Crusader fut réutilisée pour la mise au point du A-7 Corsair II, qui possède quelques ressemblance avec son grand frère.
Origine : USA Mis en service : 1957 Masse a vide : 8000 kg Poids maxi au décollage : 15.400 kg Charge militaire : 2000 kg Vitesse max : 1800 km/h Rayon d action : 950 km Distance franchissable : 2700 km Plafond : 17.000 m Armement : 4 canons Colt Mk-12 de 20 mm; Aim-9; Agm-12; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : USA; France; Philippines Engagement : Guerre du Vietnam; accrochage aerien au large du yemen
-F-4 Phanthom :
Citation :
Le F-4 Phantom II fut un remarquable chasseur construit à plus de 5.000 exemplaires jusqu'en 1979. Il fut conçu dès 1952 comme appareil multirôle embarqué destiné à l'US Navy pour remplacer le chasseur-bombardier embarqué F3H Demon peu performant. Le prototype XF-4H1 effectua son premier vol en mai 1958, ouvrant la voie aux versions navales F-4A et F-4B, respectivement de chasse et d'appui au sol, après quelques modifications, notamment le F-4 devint biplace. D'abord désigné F4H-1, l'appareil prendra le nom de F4-A en septembre 1962.
Le F-4 Phantom était un chasseur de défense de la flotte, mais l'USAF annonça très vite son désir de s 'équiper de F-4, après que ce dernier battit 15 records, dont celui de l'altitude (30 022 m) et celui de la vitesse (Mach 2,59). L'USAF réalisa que cet avion surclassait tous ses avions et l'envisagea pour des missions d'interdiction et d'appui au sol. En 1962, l'avion fut approuvé pour servir également dans l'USAF et cette version prit la dénomination F-4C Phantom II, elle était comme le F-4B Phantom II de l'US Navy dépourvue de canon.
Ce chasseur tout temps biréacteur, en version F4-C ou F-4D, disposait de moteurs puissants réacteur J79-GE-15, d'un radar APQ-100, d'une centrale aérodynamique AIA-24G, d'un système de navigation inertielle ASN-48, d'un système de bombardement AJB-7 et enfin d'un système de tir ARW-77, de becs de bord d'attaque mobiles. L'armement était constitué de quatre missiles air-air à moyenne portée AIM-7 Sparrow à demi encastrés sous les fuselage, ainsi que quatre missiles air-air à courte portée AIM-9 Sidewinder fixés à des pylônes sous voilure, mais aucun canon.
Les versions du Phantom sont nombreuses : le F4H-1 ou F-4A, première version du chasseur pour l'US Navy (45 ex.) ; le F-4B, première version du chasseur de l'US Navy (649 ex.) ; le F-4C, première version de l'USAF et destinée à l'attaque (635 ex.) ; F-4D, version de l'USAF optimisé pour les bombardements (773 ex. dont export) ; le F-4E, version avec un réservoir interne supplémentaire, un canon intégré, des moteurs plus puissants, un nez redessiné emportant un radar plus compact(1387 ex. dont export) ; le F-4EJ, version d'exportation pour le Japon du F-4E, fabriquée sous licence par Mitsubishi et Kawasaki ; le F-4F, version d'exportation pour l'Allemagne et spécialisée dans la domination aérienne.
Ensuite fut produit le F-4G Wild Weasel ayant pour mission la destruction des défenses anti-aériennes emportant un équipement électronique destiné à repairer les émissions radar, en lieu et place du canon. Celle-ci fut obtenue après conversion de F-4E. Les autres versions produites sont : le F-4J, version d'attaque de l'US Navy et de l'US Marines équipée d'ailes plus grandes et d'avionique plus performante ; le F-4K ou FGR. 1, version basée sur le F-4J et embarquée sur les porte-avions britanniques ; le F-4M ou FGR. 2, même version que F-4K mais équipées de moteurs Rolls-Royce Spey et destinées à la Royal Air Force ; le F-4N, version de l'US Navy et de l'US Marines obtenue après remise à niveau des F-4B avec un fuselage renforcé et d'avionique améliorée ; le F-4S, version de l'US Navy et de l'US Marines obtenue après remise à niveau des F-4J avec un fuselage renforcé et d'avionique améliorée ; enfin le RF-4 Photo Phantom, version de reconnaissance photographique.
Les F-4 de l'USAF, de l'US Navy et de l'USMC se comportèrent particulièrement bien pendant la guerre du Vietnam. On se rendit compte que le manque d'un canon embarqué était un handicap en combat aérien rapproché, mais très vite des solutions furent trouvées comme l'emport de nacelles canon. Un canon de 20 mm multitube sera installé seulement à partir de la version F-4E.
La production fut arrêtée en 1979. Les derniers F-4G furent retirés en 1998 et furent remplacés par des F-16J Fighting Falcon. Dans l'US Navy, le F-4 Phantom fut remplacé par le F-14 Tomcat. Aujourd'hui le F-4 Phantom reste utilisé comme en Israël qui a modernisé ses exemplaires désignés Phantom 2000. Le Phantom fut largement exporté, notamment en Iran ou en Corée du Sud et produit sous licence dans plusieurs pays européens ou au Japon.
Pays utilisateurs : USA; Israel; Allemagne; Grece; Turquie; Japon ...
Engagement : Guerre du Vietnam; Guerre du Kippour; Guerre du Liban (1982)
N.B :
-Israel modernisa ses F-4 qui furent rebatisés "Kurnass-2000". -Les israeliens moderniserent les F-4 turcs qui furent rebatisés "F-4E 2020 Terminator"
Kurnass-2000 :
Citation :
Le Kurnass 2000 est une version améliorée par Israël du Phantom II. Très ressemblant extérieurement à son ainé, le Kurnass possède en revanche une électronique de bord assez différente.
Entré en service en 1989, le Kurnass 2000 est une version améliorée du Kurnass.
Son radar APQ-120 d'origine est remplacé par un APG-76 de la firme Norden. Ce radar est capable "de voir vers le bas", ce qui permet de restituer une image du terrain même dans des conditions de mauvais temps.
Il adopte aussi un affichage tête haute Kaiser (plus large que celui d'origine), des écrans multifonctions en couleur, de nouveaux ordinateurs et systèmes de communication.
Dans la structure le cablage électrique, les réservoirs d'essence et les systèmes hydrauliques sont remplacés.
Enfin, il est capable de tirer de nouvelles munitions à guidage TV et laser.
53 F-4E ont été modifiés en Kurnass 2000.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kurnass_2000
-F-5 Freedom Fighter :
Citation :
Pour tenter d'infléchir la tendance à construire des chasseurs monoplaces de plus en plus imposant en taille, en poids, en complexité et en coût, Northrop tenta en 1954 de concevoir un chasseur polyvalent léger baptisé N-156. Il s'agissait de réaliser un chasseur légèrement supersonique ayant une capacité d'attaque au sol, d'un poids réduit, compact et doté d'une avionique simplifiée qui le rendait commercialisable auprès d'autres forces aériennes dont le besoin se limitait à l'acquisition d'un appareil technologiquement sobre. Le F-5 a été optimisé pour une maintenance facile et la possibilité d'opérer à partir de pistes courtes.
Le F-5 fit son premier vol le 30 juillet 1959. L'avion fut «oublié» jusqu'en 1962 lorsqu'il fut choisi pour équiper les nations bénéficiant de l'assistance militaire américaine. Sa désignation, Freedom Fighter, en découle directement. Le F-5A et le biplace F-5B furent opérationnels au début de 1965. La plupart furent affectés aux centres d'entraînement de l’U.S. Force.
La production du F-5A et du F-5B totalisa respectivement 818 et 290 exemplaires livrés à différents pays dont les Pays-Bas ou la Norvège, ou produits sous licence au Canada (CF-5 par Canadair, 220 ex.) ou en Espagne (SF-5 par CASA, 69 ex.). Il y eut également une version de reconnaissance, désignée RF-5.
Après le F-5B biplace apparurent les F-5E et F Tiger II, versions de supériorité aérienne. Cet appareil emportait davantage de carburant, avait de nouvelles entrées d'air. Il comportait un fuselage plus large, une aile de plus grande envergure avec des emplantures prolongées vers l'avant. Il était muni de becs de bord d'attaque et de volets de bord de fuite automatiques. Il fut produit en version monoplace (F-5E) et biplace (F-5F), équipé d'un système de contrôle de tir et son aérodynamique améliorée permit d'accroître ses performances et sa capacité d'emport.
Le F-5E Tiger II, vola le 11 août 1972. Ces derniers furent employés par l'US Air Force pour simuler des chasseurs soviétiques, avec un radar multimôde APQ-1 59. Les premières livraisons à l'U.S.A.F. eurent lieu au printemps de 1973. Son homologue le F-5F biplace d'entraînement à capacité de combat, avait un armement intégré composé d'un seul canon de 20 mm, vola la première fois en avril 1976. Ils répondirent aux besoins des États-Unis, mais aussi à ceux de la Suisse et de Taiwan. Un petit nombre de RF-5E TigerEye de reconnaissance fut fabriqué. Le F-5G monomoteur plus puissant a volé en 1982.
La production totale du F-5 s’éleva à plus de 2600 appareils. La production prit fin en janvier 1987. Les F-5 sont actuellement en service dans plus de trente pays à travers le monde. Une autre version désignée T-38 Talon, dérivée du F-5 et destinée à remplacer le Lockheed T-33, sert encore actuellement d'avion d'entraînement dans l'USAF.
Au début des années 80, une nouvelle version destinée à l'exportation basée sur la cellule du F-5E Tiger II et dénommée F-20 Tigershark fut construite, mais aucun pays n'en fit l'acquisition.
N.B : Israel propose une modernisation du F-5 .modernisation qui vise a ameliorer l' electronique et les capacités de l appareil. le F-5 se voit nottement doté d un radar doppler et de capacités air-air et air-sol ameliorés. Aprés modernisation l appareil est designer F-5 Tiger III .
Origine : USA Mis en service : 1964 Masse a vide : 4300 kg Poids maxi au décollage : 11.000 kg Charge militaire : 3200 kg Vitesse max : 1700 km/h Rayon d action : 1055 km Distance franchissable : 3100 km Plafond : 15.800 m Armement : 2 canons de 20mm; Aim-9; Agm-65; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : USA; Maroc; Suisse; Singapour; Brésil Engagement : Guerre du Sahara; Guerre du Vietnam; Guerre Iran/Irak ...
-F-14 Tomcat :
Citation :
Tout d’abord, un peu d’histoire… Pourquoi « TOMCAT » ? Cela n’a bien sûr rien à voir avec le chat Tom qui fait toujours l’idiot à cavaler derrière la souris Jerry, qu’il n’attrape d’ailleurs jamais. Non, ce Tomcat-là possédait de vraies griffes et beaucoup moins idiot. Et s’il portait ce nom, c’est parce qu’il avait coûté la carrière à un amiral : Tom Connelly, celui par qui la genèse du chasseur n°14 dans l’inventaire US fut possible… Cela s’était passé le jour où le sénateur McNamara, qui ne portait pas les militaires dans son coeur, voulait à tout prix refourguer le F-111 à l’Air Force et à la Navy. McNamara ne voulait rien savoir des piètres performances de l’appareil sur porte-avions, et s’obstinait à faire passer la « pilule »… Alors, l’amiral Connelly, complètement hors de lui, se dressa devant le Congrès et déclara bien fort : »Sénateur, la foi de toute la Chrétienté ne suffirait pas à faire du F-111 un chasseur ! ». Cette phrase suffit pour enterrer le F-111 à jamais… ainsi que l’amiral lui-même. Mais le F-14 était né… Et, en mémoire à cet amiral téméraire, la firme Grumman nomma son chasseur « Tomcat », le chat de Tom. Le F-14 Tomcat fut l’un des plus célèbres chasseurs américains de l’époque de la Guerre Froide, rendu populaire par de nombreux romans et films, dont le mémorable Top Gun.
La géométrie variable fut adoptée pour cet appareil extraordinaire après plusieurs « planches » à ailes fixes. C’était la solution technique à un problème délicat : selon le cahier des charges, le nouvel avion devait pouvoir intervenir à très longue distance, cela impliquait qu’il devait pouvoir rôder durant de longues heures (à basse vitesse et attendre le moment propice), tout en ayant la capacité d’emporter la maîtrise de l’air dès l’engagement. Un avion capable d’assurer ces deux missions doit pouvoir « s’optimiser » par lui-même pendant le vol. D’où le choix judicieux de la géométrie variable. Ses ailes se déployaient automatiquement (contrairement au Tornado et MiG-23 Flogger) à basse vitesse pour augmenter la portance et la maniabilité, surtout pendant les phases critiques du décollage et de l’atterrissage (le Tomcat décollait plus court que l’Eagle : moins de 600m). Mais lorsque les ailes se repliaient au fur et à mesure que la vitesse augmentait, la traînée diminuait, et le Tomcat devenait un « chat ébouillanté ». Mais l’un des principaux atouts de cet appareil résidait surtout dans son radar à longue portée : le F-14 pouvait en effet engager un agresseur avant d’être lui-même repéré, grâce à son radar Hughes AWG-9, qui pouvait suivre jusqu’à 24 cibles et en attaquer 6 simultanément, tout en continuant à balayer l’espace en 3 dimensions.
Dès sa mise en service, le Tomcat emportait un redoutable Vulcan de 20 mm, qui crachait du plomb à 6.000 coups/minutes. Car il n’était pas question de refaire la même erreur qu’au Vietnam. Outre son canon interne, il emportait trois types de missiles : AIM-9 Sidewinder (combat à vue); AIM-7 Sparrow (moyenne portée); AIM-54 Phoenix (longue portée). Le F-14 pouvait en outre emporter une charge offensive de 5900 kg, composée de missiles air-sol de toutes les portées ainsi que de bombes lisses et guidées. L’arme air-air privilégiée du Tomcat était donc le remarquable missile AIM-54 Phoenix, d’une portée de 160 km, couplé à son radar AWG-9. Même à l’époque de la Guerre Froide, peu de pays pouvaient se permettre d’acquérir ce chasseur très coûteux (env. 38 M$ l’unité), bien que très performant. Le Tomcat fut donc seulement exporté à 80 exemplaires vers l’Iran, qui souhaitait stopper les fréquentes incursions soviétiques dans son espace aérien.
Son désavantage, le groupe moteur : Pratt & Whitney TF30. Le même moteur qui équipait le F-111… Ce moteur allait l’handicaper pour une grande partie de sa carrière opérationnelle, causant de nombreux crashs et morts de pilotes. Il ne supportait pas les évolutions à fortes incidences. Or, le Tomcat était un chasseur, il n’était pas conçu pour voler qu’en ligne droite… Lors des ACMI contre les F-15 ou F-16, le TF30 lâchait souvent lorsque le Tomcat cabrait à plus de 60° d’incidence. Et était pratiquement toujours irrécupérable. En combat longue distance, les Tomcat remportaient pratiquement à chaque fois. Mais au combat tournoyant, les Eagle dominaient sans partage… Ironie du sort, le Tomcat allait enfin trouver le parfait réacteur qu’au crépuscule de sa carrière : le General Electric F110.
On peut distinguer trois principales versions de cet appareil : - F-14A : Intercepteur biplace tout-temps pour la marine américaine. Des modifications furent introduites en fin de vie pour ajouter le tir de munitions de précision. 545 F-14A avions furent livrés à l’US Navy et 79 à l’Iran. Les derniers 102 F-14A furent livrés avec une version améliorée du moteur TF30-P-414A. De plus, le 80e F-14A construit pour l’Iran fut livré à l’US Navy. - F-14A + Plus ou F-14B : Version améliorée du F-14A avec des moteurs GE F110-400. Une grande partie de l’avionique fut conservée ainsi que le radar AWG-9. 38 nouveaux avions furent construits et 48 F-14A furent mis au standard de la version B. A la fin des années 1990, 67 F-14B furent modifiés pour prolonger la durée de vie de leur structure et améliorer l’avionique offensive et défensive. Cette nouvelle version reçut le nom de F-14B Upgrade. - F-14D Super Tomcat/Bombcat : Dernière version opérationnelle du F-14. Les moteurs TF30 originaux sont remplacés par des GE F110-400, similaires à ceux du F-14B. Le F-14D a aussi une nouvelle avionique numérique, une planche de bord tout écran et un nouveau radar APG-71 en remplacement du AWG-9. 37 avions furent construits et 18 F-14A mis à jour. - Super Tomcat 21 : Version équipée de super-croisière, signature radar réduite et plus grande autonomie ainsi que d’autres caractéristiques. Dick Cheney, alors Ministre de la défense, ordonna la fin du programme F-14 en ordonnant la destruction des chaînes de montage de l’avion. Il a décidé par ailleurs le développement du F/A-18 E/F Super Hornet, destiné à assurer le rôle qui aurait été éventuellement assumé par ce Super Tomcat.
La dernière mission de guerre du F-14 eut lieu le 8 février 2006. Il s’agissait d’une opération de bombardement sur l’Irak. Le dernier vol d’un F-14 américain, lui, eut lieu le 4 octobre 2006. Beaucoup d’appareils ont été donnés à des musées et les autres ont été ou sur le point d’être ferraillés, pour ne pas être utilisés clandestinement comme pièces de rechange par l’Iran. Triste fin pour une légende…
http://www.avions-militaires.net/fiches/f14.php
Origine : USA Mis en service : 1972 Masse a vide : 18.5 00 kg Poids maxi au décollage : 33.700 kg Charge militaire : 6500 kg Vitesse max : 2500 km/h Rayon d action : 930 km Distance franchissable : 3200 km Plafond : 17.000 m Armement : un canon M61A1 Vulcan de 20 mm; Aim-9; Aim-54; Bombes ... Pays utilisateurs : USA; Iran Engagement : Guerre Iran/Irak; incident americano/Lybien; Guerre du Golf ...
-F-15 Eagle :
Citation :
Le F-15 Eagle est un avion de chasse tout temps dit de « supériorité aérienne », conçu par les États-Unis dans les années 1970. Produit à plus de mille exemplaires, il est utilisé principalement par l'USAF mais a également été exporté vers quelques pays amis, dont Israël et le Japon qui l'a construit sous licence. Une version spécialisée d'attaque au sol a également été mise au point (F-15E).
La version F-15C est la première version du F-15 capable d'emporter des réservoirs FAST plaqués le long du fuselage. Contrairement aux réservoirs classiques emportés sous les ailes, ces réservoirs augmentent l'autonomie sans diminuer de façon notable les performances. Ils peuvent également contenir des équipements électroniques supplémentaires à la place d'une partie du carburant. De plus, d'autres réservoirs de carburants ont été ajoutés dans les ailes et dans le fuselage. L'augmentation du poids de l'avion a entrainé un renforcement du train d'atterrissage et des freins. Enfin, les performances du radar AN/APG-63 ont été améliorées.
La version biplace correspondante est le F-15D. Le premier F-15C a fait son vol inaugural en février 1979 et les livraisons ont commencé au début des années 1980. Quelque temps plus tard, le réacteur Pratt & Whitney F100-PW-100 a été remplacé par un F100-PW-220 légèrement moins puissant mais plus fiable. Ils furent les premiers chasseurs à avoir la capacité Non-Cooperative Target Recognition.
Au début des années 2000, l'USAF a doté les F-15C basés à Elmendorf AFB en Alaska d'une version modifiée du radar APG-63 dotée d'une antenne à éléments actifs, afin de tester la possibilité d'installer un radar de ce type sur les Eagle encore en service.
Le F-15E Strike Eagle est un F-15D modifié, créé en 1986 pour donner à l'appareil une capacité multirôle, et d'attaque tout temps. Cette version reprend 60% de la cellule du F-15D, et emporte également les réservoirs FAST. Son avionique a été totalement modifiée : radar AN/APG-70 avec modes air-sol (mode à ouverture de synthèse ou SAR permettant de générer des cartes très détaillées), nacelles infrarouges Martin Marietta LANTIRN (nacelle de navigation AN/AAQ-13 et nacelle de ciblage AN/AAQ-14), postes de pilotages équipés d'écrans multifonctions.
Il est également équipé d'une nouvelle motorisation : deux General Electric F110-GE-129 ou deux Pratt & Whitney F100-PW-229 d'une poussée de deux fois 13 154 Kgp avec PC. Sa masse à vide est passée à 14 379 kg, la masse maximum à 36 741 kg et sa charge militaire à 11 113 kg. Son rayon d'action passe à 4 445 km en convoyage et 1 270 km en combat. Enfin, le F-15E est capable d'emporter deux bombes nucléaires Mk.51 ou B-61.
F-15SE - Version présenté le 17 mars 2009 basé sur le F-15E baptisé Silent Eagle. Des modifications tel des matériaux absorbants les ondes émises par les radars, des stabilisateurs horizontaux à 15°, de l'armement emporté dans des soutes dérivé des réservoirs de carburant conformes détachables, son radar APG-63(V)3 et son système de guerre électronique BAE Systems doivent lui permettre d'améliorer sa discrétion
Origine : USA Mis en service : 1976 Masse a vide : 12.700 kg Poids maxi au décollage : 30.800 kg Charge militaire : 11.130 kg Vitesse max : 2650 km/h Rayon d action : 1900 km Distance franchissable : 4400 km Plafond : 19.000m Armement : un canon M61 Vulcan de 20 mm; Aim-7; Aim-120; Aim-9; Bombes ... Pays utilisateurs : USA; Israel; Japon; A.saoudite; Engagement : Incident aeriens israelo/syrien (1979; Guerre du Linban (1982); Guerre du Golf (1991); Guerre d' Irak (2003)
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Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 12:21
-F-16 Falcon :
Citation :
Les constructeurs américains des années 1950-1960 attachaient plus d’importance à la vitesse des avions de chasse qu’à leur maniabilité, les destinant plutôt à des rôles d’intercepteurs que de chasseurs. Mais la guerre du Vietnam a remis en cause cette conception du combat aérien. Largement employé en combat tournoyant durant ce conflit, le F-4 Phantom II cumulait les handicaps : faible manoeuvrabilité, mauvaise visibilité depuis le cockpit, dimensions massives, absence de canon, coût de maintenance élevée.
En janvier 1972, le Pentagone donna donc son accord pour lancer un programme de nouveau chasseur, le Lightweight Fighter (LWF), qui serait le descendant des P-51 Mustang et F-86 Sabre : un appareil léger, peu cher, destiné à être produit en grandes quantités. L’appareil serait doté d’un canon et de missiles air-air à courte portée comme armement principal. Deux constructeurs proposèrent des prototypes en compétition finale : General Dynamics avec le YF-16 ou Model 401, et Northrop avec le YF-17 ou Model P-600. Après une série de tests en vol, General Dyanmics fut déclaré vainqueur en janvier 1975.
Le F-16 Fighting Falcon a été le premier avion aérodynamiquement instable par conception, ce qui lui confère une bonne maniabilité, mais nécessite des commandes de vol électriques. Equipé d’un seul puissant réacteur, il est bi-supersonique, et sa structure peut encaisser jusqu’à 9G. Le cockpit comporte plusieurs innovations importantes par rapport aux chasseurs précédents : - le siège du pilote a été incliné à 30° pour supporter les facteurs de charge - la grande verrière bombée confère une excellente visibilité de 360° à l’équipage - le manche à balai est disposé latéralement, et dispose de nombreuses commandes selon le principe HOTAS (Hands On Throttle And Stick) - l’apparition d’écrans multifonctions facilite la lecture des informations.
L’armement principal du F-16 Falcon est constitué de son canon de 20mm M61 Vulcan, ainsi que de 2 missiles air-air AIM-9 Sidewinder en bouts d’ailes. Néanmoins, sa capacité d’emport a largement évolué au fil des années.
De nombreuses séries ou « blocks » ont été produites entre 1980 et 2002.
http://www.avions-militaires.net/fiches/f16.php
Versions :
Citation :
F-16A et F-16B : première version destinée au combat aérien à courte portée seulement. Le F-16A est monoplace et le F-16B est une version biplace d'entraînement. Le premier F-16A a volé en décembre 1976. Le premier F-16A opérationnel a été livré en janvier 1979 au 388th Tactical Fighter Wing à Hill Air Force Base. Leur avionique est limitée avec un radar Westinghouse AN/APG-66.
* F-16A/B Block 1 et 5 : appareils fabriqué jusqu'en 1981 pour l'USAF et quatre pays européens (Belgique, Pays-Bas, Norvège et Danemark) qui l'avaient choisi pour remplacer leurs F-104 Starfighter. La plupart des Block 1 et 5 furent portés au Block 10 en 1982 lors du programme Pacer Loft. * F-16A/B Block 10 : 312 appareils construits jusqu'en 1980. Peu de modifications par rapport au Block 5. * F-16AM/BM MLU (MLU pour Mid-Life Update, modernisation à mi-vie) : version améliorée du F-16A/B Block 10 fabriquée sous licence en Europe, utilisée par la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège et le Danemark. * F-16A/B Block 15 : version la plus produite, dérivée du Block 10 avec deux points d'emport supplémentaires sous l'entrée d'air et des empennages horizontaux agrandis dont la surface est augmentée d'environ 30% par rapport aux précédentes versions. * F-16 ADF ou F-16A/B Block 15 OCU: version optimisée pour la défense aérienne. Elle a été développée pour l'Air National Guard à partir de modèles F-16 A/B modifiés. Bien que le programme ait été mené à terme, les 271 avions n'ont jamais été utilisés pour cette mission à cause de la disparition de la menace soviétique. * F-16A/B Block 20 : version plus récente (produite à partir de juillet 1996) à l'avionique très modifiée et à la structure améliorée (ailes et queue du F-16C/D Block 50 et reste du fuselage est identique au F-16A/B Block 15). Radar AN/APG-66(V)3 avec de plus grandes portées de détection et de poursuite, capable de poursuivre un plus grand nombre de cibles simultanément. Ordinateur de mission modulaire "MMC" (Mission Modular Computer) qui remplace trois autres ordinateurs avec un processeur plus rapide et une plus grande mémoire. Bus de données amélioré, système de navigation inertielle avec des gyroscopes laser, une carte numérique, un IFF amélioré, un HUD grand angle, les écrans multifonctions couleur dans le cockpit, des boutons de contrôle sur le minimanche latéral et la manette des gaz dérivés du F-16C/D Block 50, et enfin un éclairage du cockpit permettant l'utilisation d'intensificateurs de lumière.
F-16C: version monoplace multirôle très perfectionnée, plus lourde et moins agile mais capable de combats aériens à moyenne portée, d'attaques air-sol et pour certains de missions SEAD. Tous les F-16 livrés à partir de novembre 1981 ont une structure et un "câblage" MIL-STD-1760 leur permettant d'avoir une capacité multirôle et de mener des attaques au sol de précision, de nuit et des interceptions de cibles hors de portée visuelle. Le F-16C peut être différencié du F-16A par la base de la dérive qui est plus volumineuse et comporte une petite antenne radio. Les F-16A/B ont un radar AN/APG-66 alors que les F-16C/D ont un radar Westinghouse (racheté par Northrop-Grumman) AN/APG-68, qui a une plus grande portée, une meilleure résolution et plus de modes d'utilisation. Le F-16D est la version biplace d'entraînement du F-16C.
* F-16C/D Block 25 : première version des F-16C/D avec par rapport aux F-16A/B un cockpit doté d'un HUD holographique GEC-Marconi et deux écrans multifonctions monochromes, un bus armement MIL-STD-1760 permettant l'utilisation de missiles AIM-120 AMRAAM et de AGM-65 Maverick. * F-16C/D Block 30 et 32 : capacité d'utiliser des missiles AGM-45 Shrike et AGM-88 HARM. Sa baie moteur (utilisée sur les versions suivantes) permet de monter soit le General Electric F110-GE-100 (versions dont le chiffre des unités est 0) soit le Pratt & Whitney F100-PW-220 (versions dont le chiffre des unités est 2). * F-16N (N pour Navy, désignation officielle mais non-réglementaire, l'appareil aurait dû s'appeler F-16E ou F-16G) : version monoplace du Block 30 destinée à l'US Navy pour l'entraînement au combat.
* F-16CG/DG Block 40 et 42 "Night Falcon" : version équipée pour l'attaque au sol de nuit et par mauvaises conditions météo. Radar AN/APG-68(V)5, pods LANTIRN AN/AAQ-13 de navigation et AN/AAQ-14 de ciblage et désignation laser sous l'entrée d'air, une charge air-sol plus diversifiée (possibilité d'emporter les bombes GBU-24 Paveway I et les GBU-10 et GBU-12 Paveway II à guidage laser, GBU-15 à guidage TV. Les F-16CG et F-16DG ont été produits de 1988 à 1995. Par la suite ils ont été améliorés avec des systèmes venant du Block 50 : RWR ALR-56M, lance-leurres ALE-47, batterie plus performante et amélioration de la structure Falcon UP. * F-16C/D Block 50 et 52 : version du F-16CG/DG Block 40 et 42 encore améliorée pour l'attaque au sol : radar APG-68(V)7, écrans multifonction couleur et générateur d'affichage programmable, nouveau MMC, nouvelle carte numérique de terrain, nouvelle caméra vidéo couleur et magnétoscope pour enregistrer les images de la vue du pilote du HUD, système de transfert de données plus rapide. Moteurs General Electric F110-GE-129 (Block 50) ou Pratt & Whitney F100-PW-229 (Block 52) plus puissants. * F-16C/D Block 50 Plus et 52 Plus : versions Block 50 et 52 de l'USAF avec une gamme d'armement étendue à la mi-1999 : missile air-sol à guidage passif (GPS et inertiel couplés) AGM-154 JSOW, bombes JDAM à guidage GPS et inertiel couplés GBU-31 et GBU-32, et conteneurs de sous-munitions WCMD (Wind-Corrected Munitions Dispenser) CBU-103, CBU-104 et CBU-105,et reservoir externe.
F-16CJ/DJ Block 50D et 52D : versions du Block 50 et 52 spécialisées dans la destruction des radars et défenses antiaériennes ennemies (missions SEAD) en remplacement des F-4G Wild Weasel. Elle est équipée d'un pod Texas Instruments AN/ASQ-213 HTS(HARM Targeting System) et du HARM ALIC (Avionics/Launcher Interface Computer). Le HTS est un détecteur passif de radars très sensible qui détecte, classifie et calcule la dangerosité du radar et transmet les données au cockpit et aux missiles antiradar AGM-88 HARM, ce qui rend le F-16CJ plus performant que les F/A-18 Hornet ou les EA-6B Prowler pour le tir des HARM. Ce système rend le F-16CJ totalement autonome, mais il peut éventuellement travailler en coopération avec d'autres avions comme le RC-135V/W Rivet Joint. Par ailleurs, pour transmettre les informations rapidement d'un avion à l'autre, le F-16CJ est équipé d'une liaison de données. Il est aussi équipé d'une nacelle Lockheed Martin AN/AAS-35 Pave Penny pour le tir d'armes guidées par laser, et emporte généralement des brouilleurs AN/ALQ-119 pour son autoprotection.
RF-16C ou F-16R, nom non-officiel donné aux F-16 destinés à la reconnaissance pour remplacer les RF-4 Phantom. Ils sont simplement équipés d'un pod de reconnaissance en position ventrale, sans équipements internes modifiés.
Le F-16A/B "Netz" (faucon), versions israéliennes améliorées du F16 A/B
Le F-16C "Barak" (éclair), version israéliennes améliorée du F16 C. Elle bénéficie d'équipements destinés à l'origine au Lavi
Le F-16D "Barak" (éclair), version israéliennes biplace spécifique. Elle remplit les missions Wild Weasel, c'est-à-dire la traque et destruction des systèmes sol-air adverses
Le F-16I "Sufa" (tempête), version israéliennes spéciale du F-16D Block 52. De nombreux équipements ne sont montés qu'une fois l'avion livré à Israël.
Le F-16E Block 60 "Desert Falcon" : version améliorée du F16C, vendue uniquement aux Émirats arabes unis pour l'instant
Origine : USA Mis en service : 1978 Masse a vide : 8600 kg Poids maxi au décollage : 19.200 kg Charge militaire : 7700 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : de 550 à 1370 km Distance franchissable : 3900 km Plafond : 15.000 m Armement : 1 canon M61A2 Vulcan de 20 mm; Aim-9; Aim-120; Harm; Agm-65; Bombes ... Pays utilisateurs : USA; Israel; Belgique; Maroc; Taiwan; Turquie ... Engagement : Guerre du Liban (1982/2006); Guerre d Irak 51991/2003); Guerre d Afghanistan; Guerre des Balkans; Guerre indo/pakistannaise (199); Incidents greco-Turque ...
-F/A-18 Hornet :
Citation :
Le F/A-18 Hornet est un avion de combat multirôle américain, initialement destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Mis en service au début des années 1980, il a pour l'instant été construit à plus de 1 500 exemplaires et exporté vers une petite dizaine de pays utilisateurs.
Le F/A-18A fit son premier vol le 18 novembre 1978, piloté par le pilote d'essais en chef de McDonnell Douglas Jack Krings. Ce vol fut effectué à partir de l'usine de fabrication d'avion de McDonnell à Saint Louis. Les tests des premiers appareils construits (9 monoplaces et 2 biplaces) furent effectués au Naval Air Test Center, dans le Maryland. Ce fut le programme le plus problématique et le plus coûteux qu'ait jamais entrepris la Navy, en partie à cause de l'inflation de la fin des années 1970, qui causa d'inévitables surcoûts et de périodiques tollés du Congrès réclamant l'annulation du programme dans son intégralité. Toutefois la conception du F/A-18 "Hornet" surmontera toutes les difficultés et le premier escadron opérationnel fut le VMFA-314 de l'US Marine Corps, basé à la base aérienne El Toro en Californie, en janvier 1983. De son côté, l'US Navy déclara le VFA-113 opérationnel en mars de la même année.
380 F/A-18A et B furent construits, en comptant les neufs avions RDT&E (études, recherches, essais et évaluation) qui furent utilisés lors du programme de tests. Ils furent suivis en 1987 par les F/A-18C et D dotés d'une avionique modernisée et capable de tirer le missile AIM-120 AMRAAM, puis de capacités nocturnes améliorées. A partir de 1991, les Hornet ont reçu un réacteur F404 amélioré offrant 20 % de puissance supplémentaire.
Le dernier des 1 479 F/A-18 de 1re génération A/B/C/D a été livré en septembre 2000. Leurs performances ont été décevantes pour l'US Navy : autonomie très limitée en charge, problème de vibrations au niveau de la voilure, etc. Ce constat a entraîné la construction d'une nouvelle version (en fait, d'un nouvel avion étant donné la taille fortement accrue de l'appareil), le F/A-18 E/F "Super Hornet"
Au début des années 1990, suite à l'abandon du A-12 Avenger II et de l'adaptation du F-22 Raptor à l'emploi depuis un porte-avions, McDonnell Douglas proposa en remplacement un projet baptisé "Hornet 2000". Bien que reprenant la formule éprouvée du F/A-18 Hornet, il s'agissait en fait d'un avion entièrement nouveau avec :
– une structure agrandie pour augmenter la capacité en carburant interne de 33 % ; – une structure et un train d'atterrissage renforcés pour permettre d'augmenter la masse maximale au décollage et à l'atterrissage ; – deux pylônes supplémentaires pour l'emport de charge ; – de nouveaux réacteurs General Electric F414 offrant 20 % de puissance supplémentaire.
Re-désigné F/A-18E "Super Hornet" [1] (F/A-18F pour la version biplace), le prototype de cette version a volé pour la 1re fois le 29 novembre 1995. Elle est facilement reconnaissable à ses entrées d'air rectangulaires, et non arrondies comme sur les Hornet de première génération. Son avionique est commune à 90 % avec celle du F/A-18C Hornet, même si le poste de pilotage a été partiellement modifié. Dans la seconde tranche de production (le block 2), l'US Navy a prévu une refonte complète du poste de pilotage et de l'avionique de ses Super Hornet, comme le radar (APG-73) qui bien que modernisé accusait tout de même près de 20 ans d'existence. Le Super Hornet commence à emporter le nouveau radar APG-79 à antenne active depuis 2007, et les F/A-18 E et F livrés après 2004 en seront dotés en rétrofit; les machines livrées avant cette date n'ayant pas un radôme suffisamment volumineux pour recevoir ce nouveau radar.
Origine : USA Mis en service : 1983 Masse a vide : 13.900 kg Poids maxi au décollage : 29.900 kg Charge militaire : 8050 kg Vitesse max : 1900 km/h Rayon d action : 2300 km Distance franchissable : 3300 km Plafond : 15.000 m Armement : 1 canon M61A1/A2 Vulcan de 20 mm; Aim-9; Aim-120; Agm-65; Harm; Harpoon ... Pays utilisateurs : USA; Espagne; Malaisie; Koweit; Finlande ... Engagement : Incident Americano-Lybien (1986); Guerre d Irak (1991/2003)
-F-20 Tigershark :
Citation :
Le Northrop F-20 Tigershark est l'ultime développement de la famille du F-5 Freedom Fighter. Développé sur fonds propres par Northrop au début des années 1980, il n'a jamais été produit en série.
En 1980, Northrop décida de concevoir une version améliorée de son F-5E Tiger II en vue de la proposer à l'export. Le projet fut autorisé par l'administration américaine qui voulait garder pour elle ses avions les plus perfectionnés et était donc intéressée par un appareil plus simple à exporter.
L'idée de base était de remplacer les 2 réacteurs General Electric J85 par un seul General Electric F404 (le même que celui du F-18 Hornet), réacteur tout aussi fiable et facile à maintenir, mais plus récent et beaucoup plus puissant. Avec cette nouvelle motorisation, le F-5G dépassait Mach 2 et sa vitesse ascentionnelle était augmenté de 145%. Ceci entraina évidemment quelques modifications de la structure de l'avion. Entièrement modernisé, le poste de pilotage offrait plus de place et une meilleure vue au pilote.
Encore désigné F-5G, le premier prototype fit son vol inaugural le 30 août 1982. En novembre de la même année, le projet fut officiellement baptisé F-20 Tigershark, afin de suggérer qu'il s'agissait d'un avion entièrement nouveau de la même génération que le F-16 Falcon. Un second prototype équipé d'une électronique améliorée (radar, centrale inertielle, etc...) suivi en 1983, et un troisième l'année suivante. Malheureusement, les deux premiers prototypes furent perdus lors d'accidents fin 1984 et début 1985. Le quatrième prototype avait un réacteur F404 plus puissant et une plus grande capacité en carburant.
Malgré ses excellentes performances (pour certaines, supérieures à celles du F-16) et son coût intéressant, le F-20 ne trouva aucun acquéreur. Il faut dire que, entre temps, l'administration Reagan avait changé de politique et poussait le F-16 à l'export, afin de réduire le coût du programme pour elle. Le fait que l'USAF ne commande aucun appareil était un frein évident à l'export.
Le projet fut finalement abandonné par Northrop fin 1986, après 6 années d'effort et 1,2 milliards de dollars dépensés en vain.
Origine : USA Mis en service : 1982 Masse a vide : 5090 kg Poids maxi au décollage : 12.000 kg Charge militaire : 3600 kg Vitesse max : 2100 km/h Rayon d action : 1020 km Distance franchissable : 3500 km Plafond : 16800 m Armement : 2 canons M39 de 20 mm; Aim-9; Aim-120; Agm-65 ;Bombes ... Pays utilisateurs : USA Engagement : Aucun
-F-22 Raptor :
Citation :
Le Lockheed F-22 Raptor est un avion de chasse furtif conçu par les États-Unis à la fin des années 1980, afin de remplacer le F-15. Mis en service au début des années 2000, il a été commandé à seulement 187 exemplaires. Le 21 juillet 2009, le Sénat des États-Unis a officiellement mis fin à sa production, l'armée américaine en possèdera au plus 187 exemplaires
Les formes du F-22 ont été conçues pour réduire au maximum sa signature radar qui, au final, est environ 100 fois inférieure à celle du F-15 bien que les deux avions aient à peu près la même taille. L'avion est entièrement recouvert d'une peinture absorbant les ondes radar. De plus les surfaces de contrôles sont conçues par thermoformage pour éviter d'utiliser des rivets qui créeraient des aspérités, et ses antennes et détecteurs sont noyés dans le revêtement, même le canon est caché derrière une trappe amovible.
Pour réduire la signature infrarouge, cette appareil a donc un système de refroidissements très sophistiqué. la chaleur est évacuée dans le carburant et part dans le sillage des réacteurs. Ce système ayant été calculé avec une tolérance réduite, quand l'avion termine sa mission, les équipements internes sont à haute température et pour diminuer la chaleur, les soutes sont ouvertes au sol. C'est l'une des raisons qui font que les frais de maintenance du F-22 sont élevés.
Le Raptor emporte a priori tout son armement dans 2 soutes (appelée aussi baies) latérales et une soute ventrale, afin de maintenir sa furtivité. Les soutes latérales peuvent contenir 2 missiles AIM-9 Sidewinder chacune. La soute ventrale peut recevoir 4 à 6 missiles AIM-120 AMRAAM,2 JDAM plus 2 AIM-9 Sidewinder dans les soutes latérales et 2 AIM-120 ARAAM ou 8 GBU-39 Le F-22 dispose cependant de 4 pylônes sous les ailes, utilisables quand la furtivité n'est pas indispensable. Elle serait égale à celle d'une bille de métal.
Le radar principal se trouve dans le nez de l’avion et fonctionne avec la technologie du réseau de phase. Celui-ci n’a aucune partie mobile et est extrêmement robuste. Les rayons de balayages sont dirigés électroniquement et permettent des fréquences de balayages très rapides. Outre la détection, le réseau de phase peut brouiller ou concentrer toute son énergie, des dizaines de kilowatts, sur une cible pour griller les systèmes de détections adverses (ex : radar au sol).
Utilisant la poussée vectorielle, les tuyères des réacteurs peuvent être orientées de 40 degrés vers le haut ou le bas, soit pour améliorer la manœuvrabilité lors d'un combat aérien, soit pour réduire la distance de décollage.
Le F-22 est le premier avion militaire à disposer d'un tableau de bord entièrement composé d'écrans LCD multi-fonctions couleurs, en complément du système HOTAS et du viseur tête haute.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lockheed_F-22_Raptor
Origine : USA Mis en service : 2005 Masse a vide : 14.300 kg Poids maxi au décollage : 36.200 kg Charge militaire : 9000 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : 1400 km Distance franchissable : 3200 km Plafond : 19500 m Armement : 1 canon M61A2 de 20 mm; Aim-9; Aim-120; Jdam ... Pays utilisateurs : USA Engagement : Aucun
-F-35 Lightning II :
Citation :
En 1993, la DARPA (l’agence américaine de recherche et développement de la défense) lança le programme CALF (Common Affordable Lightweight Fighter) afin de trouver un successeur unique à tous les appareils légers des forces armées américaines, à savoir les F-16 Fighting Falcon, F/A-18 Hornet et AV-8 Harrier II. Au même moment, l’US Air Force et la Navy s’investissaient dans le programme JAST (Joint Advanced Strike Technology) dont le but était de défricher les technologies à incorporer dans des appareils de nouvelle génération devant remplacer les F-14, F-111. En 1994, le Congrès, dans un souci de rationalisation des dépenses, décidait de regrouper ces deux programmes en un seul, baptisé JSF (Joint Strike Fighter), et devant aboutir à un chasseur (Fighter) bombardier (Strike) commun (Joint) aux trois armes : Air Force, Navy et Marine Corps.
Après que de nombreuses sociétés eurent participé aux premières phases de ce programme, seules les projets des firmes Boeing (X-32) et Lockheed Martin (X-35) furent sélectionnés le 16 novembre 1996 afin de développer chacune un démonstrateur technologique. Et c’est le 26 octobre 2001, à la suite de quatre années de compétition acharnée, que le X-35 fut déclaré vainqueur et le contrat SDD (System Development and Demonstration) signé. C’est à ce moment que la dénomination F-35 du futur chasseur fut choisie, à la surprise de Lockheed Martin qui avait, en interne, référencé son appareil F-24 ; c’est le 7 juillet 2006 que l’appareil fut définitivement baptisé Lightning II, nom que porta également le prototype du F-22 Raptor.
Versions :
Le programme JSF doit déboucher sur la production de trois variantes d’un même appareil, ayant environ 80% de commonalité de structure et pièces et pratiquement 100% au niveau avionique :
- F-35A : appareil à décollage classique destiné à l’US Air Force, remplaçant les F-16 et A-10 et devant épauler le F-22 Raptor - F-35B : appareil à décollage court et atterrissage vertical (STOVL), remplaçant les F/A-18 du Marine Corps - F-35C : appareil devant opérer sur porte-avions classique, remplaçant les F/A-18 Hornet, en complément des Super Hornet
Ces trois versions ont pour points communs d’être furtives, l’appareil possédant une soute à armements capable de loger principalement deux bombes guidées et deux missiles air-air AMRAAM, de bénéficier d’une autonomie importante et d’une manœuvrabilité comparable aux F-16 de première génération. A noter que le F-35 peut recevoir de nombreux armements sur 7 pylônes externes, sacrifiant la furtivité au profit de la capacité d’emport, qui peut aller jusqu’à 9 tonnes de charges diverses (réservoirs, bombes guidées, missiles de croisière et missiles air-air).
Le F-35 est un appareil relativement léger (20 tonnes en ordre de combat) et compétitif en prix (entre 60 et 100 millions de dollars selon les estimations et les variantes), dont la production devrait atteindre plus de 3000 exemplaires. Bien que ce soit à l’origine un programme américain, de nombreux pays étrangers (et surtout européens) sont impliqués financièrement et techniquement dans son développement ; ces pays sont, le Royaume-Uni (138 F-35B), l’Italie (109 F-35A et 22 F-35B), les Pays-Bas (85 F-35A), le Canada (80 F-35A), la Norvège (48 F-35A), le Danemark (48 F-35A), l’Australie (100 F-35A), et la Turquie (100 F-35A). Dans une moindre mesure Singapour, mais surtout Israël sont intéressés, l’Etat hébreu désirant acquérir 100 exemplaires.
Doté de capacités air-air de premier ordre, le F-35 est toutefois un appareil destiné en priorité à l’attaque. Son avionique est basée sur un processeur central à très haute capacité de calcul, capable de centraliser et de restituer les informations fusionnées des différents capteurs (radar AN/APG-81 AESA, désignateur/télémétrie laser/FLIR/caméra TV EOTS, détecteurs IR AN/AAQ-37 DAS ainsi que les brouilleurs ALQ-214 et autres ECM) via un écran (MFDS) Rockwell-Collins tactile de très grande taille (20 x 51 cm). Le pilote dispose en complément d’un casque HMDS (Helmet Mounted Display System) aux fonctionnalités extrêmement évoluées, remplaçant le HUD classique, et lui permettant aussi bien de désigner des cibles, de se passer de JVN pour la navigation, ou encore de littéralement voir « à travers » le plancher de son appareil (pendant les manœuvres d’atterrissage vertical par exemple).
Le F-35 est motorisé par un réacteur à double flux Pratt & Whitney F135 de la classe des 20 tonnes de poussée avec postcombustion, dérivé du F119 du F-22 Raptor, mais sans la vectorisation ; le développement du F136 de Rolls-Royce et General Electric est pour le moment maintenu, pour des raisons politiques et économiques, ce deuxième propulseur devant permettre de garder une pression sur les coûts de production du F135, tout en offrant une alternative aux futurs clients export. A noter qu’il n’a pas été souhaité de doter le F-35 d’une capacité de super-croisière. Dans la version B du F-35, le F135 possède une tuyère orientable, et est accouplé, via un embrayage et un arbre de transmission en carbone, à une soufflante verticale (développée par Rolls-Royce) disposée en arrière du poste de pilotage ; deux buses d’éjection, une sous chaque aile, participent à l’équilibrage de la poussée verticale.
Au niveau de la structure et du design de l’appareil, les formes générales font penser à un F-22. Le F-35 est monomoteur et monoplace, son fuselage a une forme ramassée et compacte. L’aile est triangulaire, et son envergure sera plus grande sur la version C, autorisant une autonomie supérieur, tout en permettant à l’appareil d’apponter avec un plus grand nombre de charges externes le cas échéant.
Bien que le premier exemplaire de présérie de la version F-35A (dénommé AA-1) vole depuis le 15 décembre 2006, le programme en lui-même souffre de nombreux retards. Il a fallu repenser l’intégralité de la structure ; au départ ailes et fuselage ne devaient être qu’une seule et même pièce, mais des problèmes de complexité de fabrication, de contraintes structurelles et de maintenance à long terme ont eu raison de cette conception révolutionnaire. De plus, un chantier vital a été entrepris ces dernières années afin de respecter le devis de masse de l’appareil, plus de 1200 kg ayant été gagnés, au prix parfois de profondes modifications, comme par exemple la limitation de la capacité d’emport en soute de la version B du F-35. En tout, 21 appareils de présérie devraient être produits, accélérant la phase de mise au point, estimée à un total de 12000 heures. Toutefois, ce n’est qu’en 2013 que l’US Air Force estime pouvoir atteindre l’IOC (Initial Operational Capability), en retard de 4 ans par rapport aux besoins originels.
http://www.avions-militaires.net/fiches/f35.php
Origine : USA Mis en service : 2012 (Prévisions) Masse a vide : (A: 13,300 kg, B: 14,500 kg, C: 15,800 kg) Poids maxi au décollage : (A/C: 31,800 kg, B: 27,200 kg) Charge militaire : 9000 kg Vitesse max : 1850 km/h Rayon d action : 1100 km Distance franchissable : 2500 km Plafond : 15.000 m Armement : 1 canon GAU-12 de 25 mm; Aim-9; Aim-120 ; Agm-154; Bombes ... Pays utilisateurs (Partenaires du programme) : USA; U.K ;Turquie; Norvege; Australie ... Engagement : Aucun
-F-117 Night Hawk :
Citation :
Le Lockheed-Martin F-117A Night Hawk est un avion d'attaque au sol conçu par les États-Unis dans la seconde moitié des années 1970. C'est le premier avion militaire au monde étudié dès le départ pour avoir la signature la plus réduite possible et, assez logiquement, le premier avion furtif à avoir été mis en service.
À cause de ses formes inhabituelles et du secret qui a entouré tant l'avion (son existence n'a été reconnue officiellement qu'en 1988) que ses missions, le F-117 est soupçonné d'avoir donné lieu à de nombreuses observations d'ovnis triangulaires, y compris durant la Vague belge d'ovnis (1989-1992).
Construit à 59 exemplaires seulement, le F-117 est retiré du service en avril 2008. Il a effectué son dernier vol le 21 avril 2008[1]. Il était prévu de l'utiliser jusqu'en 2018 mais les surcoûts du F-22 ont précipité sa retraite[2]. Tous les appareils existants ne seront pas stockés à Davis-Monthan AFB sous administration civile où vont généralement les avions retiré du service mais iront en zone militaire interdite à Tonopah Test Range dans le Nevada pour éviter les fuites de matériaux sensibles toujours d'actualité sur cet appareil.
Le 27 mars 1999, durant la guerre du Kosovo, un F-117A fut abattu par un missile anti-aérien au-dessus de la Serbie. Le pilote s'éjecta et fut récupéré sain et sauf.[9] L'Otan a soupçonné les forces Serbes au Kosovo d'utiliser un radar passif, appareil peu coûteux qui utilise la réflection des ondes radios et télés ambiantes, pour guider leur missile
Origine : USA Mis en service : 1983 Masse a vide : 13.300 kg Poids maxi au décollage : 23.800 kg Charge militaire : 2000 kg Vitesse max : 1150 km/h Rayon d action : Distance franchissable : 1600 km Plafond : 13.700 m Armement : Paveway; Gbu; MK; BLU ... Pays utilisateurs : USA Engagement : Invasion du Panama; Guerre d' Irak (1999/2003); Guerre des Balkans
-SR-71 Blackbird :
Citation :
Le SR-71, surnommé Blackbird en raison de son apparence, était un avion de reconnaissance stratégique à long rayon d’action.
Conçu par la division des projets secrets « Skunk Works » de Lockheed, le SR-71 ( »SR » pour « Strategic Reconnaissance ») est issu du développement du A-12, avion espion monoplace destiné à la CIA. Grâce à ses statoréacteurs, le Blackbird affiche des performances inégalées: il reste l’appareil le plus rapide ayant jamais été mis en service et détient également un record d’altitude.
La vitesse et l’altitude étaient les atouts maîtres du SR-71: en cas de tir de missile ennemi, le pilote se contentait d’accélérer. Les capteurs ultra performants de l’appareil lui permettaient de surveiller une zone de 160 000 km² par heure, à très haute altitude. Cependant, il ne pouvait opérer que dans de bonnes conditions météorologiques. La peinture noire du SR-71 est prévue pour absorber les ondes radar, mais elle ne suffit pas à rendre l’appareil invisible, son fuselage n’ayant pas des formes furtives. Lors des vols à grande vitesse, celui-ci, composé de titane, supportait des températures de plus de 500 degrés.
Au total, 32 exemplaires du SR-71 ont été construits: bien qu’aucun n’ait été abattu en mission, 12 d’entre eux se sont accidentellement écrasés. L’appareil a été définitivement retiré du service en 1998, après une carrière de plus de 30 ans.
http://www.avions-militaires.net/fiches/sr71.php
Origine : USA Mis en service : 1966 Masse a vide : 27.000 kg Poids maxi au décollage : 77.000 kg Charge militaire : ? Vitesse max : 3500 km/h Rayon d action : 1900 km Distance franchissable : 4800 km Plafond : 26.000m Armement : missile air-air Pays utilisateurs : USA Engagement : ?
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 12:41
un vrai regale bien documenté,merci
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Invité Invité
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 12:45
-A-4 Skyhawk :
Citation :
En 1952, l'US Navy et l'US Marines passèrent un appel d'offre pour un avion d'attaque tactique motorisé par un réacteur et dont le poids ne dépassait pas 10 000 Kg. Douglas répondit avec le A-4 Skyhawk qui répondait aux exigences commandées avec un poids deux fois moins élevé. La conception du A-4 Skyhawk tient compte de l'expérience acquise pendant la Guerre de Corée pour ce qui est de l'autonomie et de la charge utile nécessaire pour des avions d'attaque embarqués. L'avion a été utilisé au Vietnam et dans d'autres conflits dans le monde, notamment lors de la Guerre des Malouines où des A-4 Skyhawk argentins coulèrent des bâtiments de la Royal Navy. Dans la version A-4D Skyhawk, l'appareil a une capacité nucléaire de jour seulement, tandis que dans la version A-4M Skyhawk, cette capacité est portée à tout type de temps. Malgré ses 40 ans, dans les années 90 bon nombre d'avions étaient encore en service dans le monde et continuaient à être mis à jour.
http://aviaweb.ifrance.com/mil/attaque/a-4.htm
Origine : USA Mis en service : 1956 Masse a vide : 4750 kg Poids maxi au décollage : 11.130 kg Charge militaire : 4500 kg Vitesse max : 1100 km/h Rayon d action : 1400 km Distance franchissable : 3300 km Plafond : 13.000 m Armement : 2 canons MK-12 de 20 mm; Aim-9; Agm-65; Exocet; Bombes ... Pays utilisateurs : USA; Australie; Israel; Koweit ;Bresil ... Engagement : Guerre Du Vietnam;Guerre du Kippour; Guerre des Malouines; Guerre du Golf
-A-5 Vigilante :
Citation :
Le A-5 Vigilante – connu avant 1962 sous la désignation A3J – est le résultat de la production américaine d’après-guerre de gros bombardier aux performances impressionnantes. Le Vigilante fut conçu comme bombardier nucléaire supersonique, avec la capacité d’opérer à partir de porte-avions.
De forme allongée et anguleuse, ce fut le plus gros appareil embarqué de l’US Navy. Propulsé par deux réacteurs YJ79-GE-2 avec des tuyères en titane, il atteignait Mach 2 tout en conservant un rayon d’action important grâce à une grande capacité interne en carburant. Cependant, bien que le A-5 Vigilante affiche de très bonnes performances et un bon comportement pour les vols à basse altitude à grande vitesse, l’US Navy n’était pas tout à fait satisfaite de cet appareil. Son électronique était peu fiable et d’une maintenance difficile. De plus, il s’avérait très délicat à faire atterrir sur le pont d’un porte-avions.
Finalement, bien qu’il fut prévu à l’origine pour servir en tant que bombardier nucléaire stratégique, le A-5 ne fut jamais utilisé pour ce type de missions. En effet, d’autres appareils tels que le A-6 Intruder pouvaient remplir ce rôle à un moindre coût, en conjonction avec les nouveaux sous-marins nucléaires. De plus, d’un point de vue technique, la soute interne contenant la charge nucléaire posait de graves problèmes lors du larguage. Pour ne pas abandonner cet avion, dont le développement avait été coûteux, une version d’attaque améliorée du Vigilante, désignée A-5B, fut mise au point, ainsi qu’une variante destinée aux missions de reconnaissance rapide à long rayon d’action, sous la désignation RA-5C. Le RA-5C intégrait de nombreux capteurs et caméras, tout en ayant la possibilité d’être ravitaillé en vol. Au total, 156 Vigilante furent produits, finalement presque tous convertis en RA-5. Ils servirent de façon intensive au Vietnam et furent entièrement retirés du service en 1979.
Origine : USA Mis en service : 1961 Masse a vide : 17.000 kg Poids maxi au décollage : 36.000 kg Charge militaire : 2000 kg Vitesse max : 2100 km/h Rayon d action : 2100 km Distance franchissable : 5100 km Plafond : 16.000 m Armement : Bombes classiques ou nucleaires Pays utilisateurs : USA Engagement : Guerre du Vietnam
-A-6 Intruder :
Citation :
Succédant au A-4 Skyhawk qui avait connu un grand succès durant la Guerre de Corée, le A-6 Intruder fut conçu pour avoir une capacité de bombardement sur des cibles précises dans toutes les conditions.
Possédant un important rayon d’action et pouvant porter des charges plus lourdes que la plupart des autres appareils embarqués, l’Intruder fut le premier avion d’attaque tous temps de l’US Navy et du US Marine Corps. Il ne dépassait pas la vitesse du son et n’affichait pas de performances particulièrement impressionnantes, mais sa robustesse et sa fiabilité en faisaient un excellent appareil pour les tâches auxquelles il était destiné. Durant la guerre du Vietnam, il a lâché plus de bombes que les B-52. L’Intruder n’était armé d’aucun canon et ne possédait pas de soute interne, mais pouvait emporter sous ses ailes des réservoirs supplémentaires et une grande variété d’armement, comme des bombes conventionnelles ou nucléaires ainsi que différents missiles et roquettes.
Le A-6 pouvait également servir de ravitailleur en vol. Plus de 660 exemplaires furent construits et les derniers A-6 ont été retirés du service en 1996. Une version de guerre électronique encore en service, le EA-6B Prowler, a également été conçue, cependant cette version est en train d’etre remplacer par le EA-18G Growler.
Origine : USA Mis en service : 1963 Masse a vide : 11.600 kg Poids maxi au décollage : 27.500 kg Charge militaire : 8100 kg Vitesse max : 1040 km/h Rayon d action : 1700 km Distance franchissable : 5200 km Plafond : 12.500 m Armement : Aim-9; Agm-65; Harm; Harpoon; Bombes classiques ou nucleaires ... Pays utilisateurs : USA Engagement : Guerre du Vietnam; Guerre Du Golf; Guerre des Balkan; Intervention en Somalie
-A-7 Corsair :
Citation :
Reprenant en partie l'aérodynamique du F-8 Crusader, l'A-7 se présente comme un avion plus classique et ne dispose pas de la voilure à incidence variable de son prédécesseur, de plus il est subsonique. Cet avion d'attaque léger standard de l'US Navy a été conçu en 1964 en vue de prendre la relève de l'A-4 Skyhawk. L'US Navy réclamaient un avion pouvant emporter le double d'armement et un rayon d'action doublé par rapport à celui-ci.
le Corsair II effectua son vol initial en septembre 1965 et entra en service en octobre 1966 sous la dénomination d'A-7A, avec un réacteur TF30-P-6 de 5 148 kgp. Les versions A et B mettent en ?uvre deux canons Mk 12 de 20 mm installés sur les flancs de l'entrée d'air et approvisionnés à 250 obus chacun. Vinrent ensuite l'A-7B et l'A-7C, dotés du même réacteur.
L'A-7E, version modernisée, était propulsé par un Rolls-Royce Spey produit sous licence et testé sur l'A-7D. Pourvue d'un système de navigation et d'attaque modernisé, la version A-7E est équipée du radar multimode APQ-126 et du collimateur cathodique tête haute AVQ-7. Elle comporte également une centrale de navigation inertielle et une carte défilante, et peut emporter des capteurs et des équipements de contre-mesures électroniques externes variés.
Le A-7 Corsair s'est révélé être un avion très précis. II a servit pendant presque 20 ans dans l'US Navy où il a été remplacé par le F/A-18 Hornet juste après la Guerre du Golfe, il a également été acheté par l'US Marines et l'US Air Force. Avant sa participation à la Guerre du Golfe, il avait déjà servit au Vietnam entre 1968 et 1972 et en Libye en 1986.
Origine : USA Mis en service : 1966 Masse a vide : 8900 kg Poids maxi au décollage : 19.050 kg Charge militaire : 6800 kg Vitesse max : 1100 km/h Rayon d action : 1150 km Distance franchissable : 4600 km Plafond : 12.800 m Armement : 1 Canon Vulcan M61A1 de 20 mm; Aim-9; Agm-65/88; Bombes classiques ou nucleaires ... Pays utilisateurs : USA; Grece; Portugal; Thailande Engagement : Guerre du Vietnam; Invasion de Grenade; Guerre Iran/Irak; Invasion de Panama; Guerre du Golf
-A-10 Thunderbolt II :
Citation :
Le Fairchild A-10 Thunderbolt II, également connu sous le nom de « Warthog » (Phacochère en français) est le premier avion américain spécialement conçu pour la couverture aérienne rapprochée des forces terrestres. L’A-10 est un avion simple, solide et efficace, muni de deux turboréacteur à double flux. Il est capable d’attaquer tout type de cible au sol, en particulier, les chars et les véhicules blindés. On peut voir dans l'A-10 un descendant moderne du Hs 129 de la Luftwaffe.
Le premier vol du prototype YA-10A de Fairchild a eu lieu le 10 mai 1972. Le 10 janvier 1973, le A-10 est déclaré vainqueur de la compétition face au Northrop A-9. Les premiers A-10A ont été livrés à la base de Davis-Monthan de l’US Air Force dans l’Arizona en octobre 1975. 714 appareils (dont un biplace) furent construits pour l’USAF entre 1975 et 1984. L’A10 Thunderbolt II a cependant été un avion assez mal accueilli dans les forces aériennes américaines ; les autorités avaient plus confiance dans les F-15 et F-16 et préféraient donner le travail d'appui des troupes terrestres aux hélicoptères de l'US Army Aviation développés à cette fin, tel le AH-1 Cobra puis l’AH-64 Apache.
De nombreux appareils ont été convertis en observateurs avancés (OA-10A) par de très légères modifications.
Dans les années 1980, les militaires prévoyaient d’utiliser les A-10 pour contrer une attaque de chars soviétiques en Europe de l'Est.
Engagé par l’armée américaine pendant la guerre du Golfe en 1991, l’A-10 a obtenu un taux de réussite de 95,7 % des missions de ses 8 100 vols. Principale plate-forme de tir du missile antichar AGM-65 Maverick avec 90 % des tirs effectués, il a montré une grande efficacité en détruisant 1 000 chars d’assaut, 2 000 véhicules militaires et 1 200 pièces d’artillerie. Seulement sept A-10 furent perdus, un chiffre très inférieur aux prévisions.
L’A-10 a également été engagé durant la guerre du Kosovo en 1999 avec prudence, la politique de l’administration Clinton visant à ne pas subir de pertes. Le terrain encaissé et boisé du Kosovo constituait à coup sûr un environnement beaucoup plus risqué pour un appareil évoluant si près du sol et qui ne peut, comme le font les hélicoptères, se camoufler derrière le relief et passer sous les radars de conduite de tir.
Réemployé avec moins de contraintes durant la guerre en Afghanistan au cours de l’année 2002 lors de l’Opération Anaconda, il connut de nombreux succès opérationnels. Mais il a été écarté de la première partie des opérations aériennes. Certains pensent que le commandement américain hésite à engager l’A-10 autrement que sur des théâtres d'opérations où le rapport de force est dissymétrique et où les canons antiaériens et les missiles sol-air restent rares.
Enfin, cet avion a encore été utilisé pendant la guerre en Irak en 2003. Sur 60 A-10 déployés, un seul fut abattu tard dans la guerre, près de l’Aéroport international de Bagdad. Ils ont tiré 311 597 obus de 30 mm, contre 16 901 obus pour tous les autres avions américains réunis. Les troupes au sol, lors de leur demandes de soutien aérien, ont explicitement réclamé un A-10 dans 80 % des cas.
Les déboires de l’AH-64 Apache ont redonné un intérêt tout particulier à l’A-10 malgré son âge avancé. Celui-ci, si le programme démarré en 2007 est respecté, verra sa flotte qui est à cette date d'environ 350 appareils en service entièrement modernisée, et passera en version A-10C pour un coût de 13 millions de dollars l'unité [1].
L’A-10 devrait rester en service dans l’USAF au cours de la décennie à venir, son rôle devant progressivement être repris par le F-35.
Origine : USA Mis en service : 1976 Masse a vide : 11.300 kg Poids maxi au décollage : 22.800 kg Charge militaire : 7200 kg Vitesse max : 830 km/h Rayon d action : 460 km Distance franchissable : 4150 km Plafond : 13.500 m Armement : 1 canon de 30 mm GAU-8 Avenger; Aim-9; Agm-65; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : USA Engagement : Guerres en Irak (1991/2003); Guerre des Balkans; Guerre en Afhanistan (2001)
-A-37 Dragonfly :
Citation :
En 1962, l'USAF et le "Special Air Warfare Center" ont décidé d'évaluer l'appareil d'entraînement T-37 comme un avion d'attaque léger de lutte anti-guérilla. Le T-37 "Tweet" était en service dans l'USAF depuis 1957 et avait prouvé son excellente fiabilité. Deux T-37B a été évalué avec leur moteur d'origine (Continetal J69). L'avion a été surchargé pour atteindre un poids de décollage de 4.350 kg, soit presque 33 % de plus que le maximum normal et a tout naturellement prouvé un manque de performance. Par la suite, chaque avion a été modifié avec 2 turboréacteurs General Electric J85-GE-5 de 1.200 kg de poussée et ont été redésigné YAT-37D. Son expérimentation a montré que le nouvel avion pouvait sans risque décollé avec une charge de 7.000 kg, composée d'une large variété d'armes.
Rien de nouveau fut avancé dans le projet jusqu'en 1966, quand les E.U. ont engagé l'USAF au Viêtnam et ont mis en évidence le besoin d'un avion d'attaque léger. La firme Cessna a donc convertit 39 T-37B d'entraînement en avion d'attaque directement sur la chaîne de montage. La livraison du nouvel avion, désigné A-37A Dragonfly, commenca en mai 1967. En plus de moteurs plus puissants, l'avion fut équipé de huit points d'attache sous voilure pour un armement diversifié et de réservoirs aux extrémités d'aile. Les 25 premiers A-37A ont été évalué opérationnellement au Sud Viêtnam et ont été transféré au 604th Air Commando Squadron à Bien Hoa, puis à l'Armée de l'Air sud-vietnamienne en 1970.
Un peu plus tard, Cessna a construit un prototype appelé Modèle 318E qui, bien que basé sur le T-37, avaient des différences significatives. La cellule de l'avion avait été modifiée pour subir 6 G, la charge de carburant avait été augmentée à 1.920 litres (plus encore 1.516 litres dans 4 réservoirs auxiliaires). De plus, le modèle B avait la possibilité d'être ravitailler en vol, et était équipé d'un minigun Gattling de 7.62mm dans le nez, de caméras de tir et d'un blindage du cockpit. Ce prototype a volé en septembre 1967 et les livraison de ce Dragonfly amélioré, désigné A-37B, ont commencé en mai 1968.
L'A-37 a été fourni en petit nombre à l'Armée de l'air sud-vietnamienne et la Garde nationale des E.U., où il est resté en service jusqu'au début des années 1990. Le Dragonfly a été produit à 616 explemlaires tous modèles confondus.
Origine : USA Mis en service : 1967 Masse a vide : 2800 kg Poids maxi au décollage : 6500 kg Charge militaire : 3000 kg Vitesse max : 830 km/h Rayon d action : 740 km Distance franchissable : 1500 km Plafond : 13.000 m Armement : Une mitrailleuse de 7,62mm; Aim-9; Roquettes; Bombes... Pays utilisateurs : USA, Chili; Perou, Colombie; Corée du sud ... Engagement : Guerre du Vietnam: Guerre Equato-Peruvienne (1995); Lutte contre le trafic de drogue en Colombie
-OV-1 Mohawk :
Citation :
Avec une conception particulière, l'OV-1 était le premier avion à turbopropulseur en service dans l'US Army. Elle a été finalement retirée aussi tard que 1996, et est probablement le warbird le plus moderne dans les mains des collecteurs. L'OV-1 a été construit sur un projet commun entre l'US Army et le Marine Corps pour un avion moderne de surveillance de champ de bataille. Le Marine Corps s'est retirés du projet avant que leur prototype pourrait être établi, mais l'armée a commencé à passer ses commandes en 1959.
L'OV-1A et l'OV-1B sont les deux premières version du Mohawk . Le 1A et le 1B sont différent car la variante 1B était équipée d'un radar side-looking monté sous le fuselage et excentré vers la droite. L'OV-1b avait également un appareil photo interne avec processeur embarqué et une envergure accrue pour faire face à l'équipement supplémentaire.
L'OV-1 était un système complètement intégré de surveillance de champ de bataille qui fournissait au commandement des informations sur la force, la disposition, et l'activité des forces ennemies. Ils pouvaient surveiller les opérations ennemies de jour comme de nuis et par mauvais temps. Les OV-1 avait des qualités de décollage et d'atterrissage couts, et pouvaient fonctionner à partir de petits terrains non préparés proches du front.
Malgré sa lenteur, ses énormes moteurs tripales montés sur les ailes donnait au Mohawk une grande manoeuvrabilité. Pour se protéger contre les tirs d'arme légère provenant du champs de bataille, l'habitacle était blindé avec un plancher en alliage d'aluminium, des panneaux anti-flak et des fenêtres pare-balle.
L'expérience du Vietnam prouva qu'un avion de reconnaissance non armé n'était pas toujours sage. Du coup, une nouvelle variante, le JOV-1A , a été établi avec quatre points d'appui sous voilure pour des mini-guns et des roquettes. L'OV-1C qui suivi, était semblable à l'OV-1A, mais il était équipé pour employer de nouveaux systèmes infrarouges de surveillance. La version finale, l'OV-1D , possédait des portes de chargement sur le coté pour monter une variété d'équipement électronique.
Jusqu'à l'arrêt de la production et son retrait du service actif en 1999, 375 Mohawks de tous les types furent construits.
Origine : USA Mis en service : 1959 Masse a vide : 5300 kg Poids maxi au décollage : 8200 kg Charge militaire : + de 1200 kg Vitesse max : 510 km/h Rayon d action : 1600 km Distance franchissable : 2700 km Plafond : 10.000 m Armement : Mitrailleuses 7,62; Roquettes; Bombes Pays utilisateurs : USA; Israel; Allemagne; Corée du Sud; Argentine Engagement : Guerre du Vietnam; Guerre du Golf
-OV-10 Bronco :
Citation :
L’OV-10 Bronco était un avion léger et polyvalent, conçu comme appareil de reconnaissance avec des capacités d’attaque au sol. Plus rapide qu’un hélicoptère mais plus agile et plus lent qu’un chasseur à réaction, pouvant également être embarqué sur porte-avions, le Bronco a longtemps servi avec succès au sein de l’US Marine Corps, tout particulièrement pendant la guerre du Vietnam.
Robuste, capable d’opérer à partir de pistes courtes et sommaires, ce bimoteur fiable et polyvalent a été utilisé pour une multitude de missions: opérations anti-guerrilla, escorte d’hélicoptères, support aérien rapproché, reconnaissance armée, guerre psychologique… Le siège arrière de l’OV-10 pouvait être retiré, laissant la place à un compartiment arrière pour l’emport de matériel (jusqu’à 1450 kg) ou de personnel (5 hommes ou 2 civières). Grâce à cet espace, le Bronco effectuait aussi des parachutages de troupes ou de matériel. Le cockpit de l’OV-10 Bronco offrait en outre une excellente visibilité au pilote et au navigateur (en configuration biplace), assis sur des sièges éjectables zéro-zéro LW-3B. Prévus pour des décollages sur des pistes non équipées, les moteurs démarraient sans matériel externe. De plus, ils pouvaient tourner avec de l’essence d’automobile à la place de kérosène dans des cas d’urgence. En plus de 4 canons de 7.62 mm, le Bronco pouvait emporter 2175 kg d’armement sous 7 pylônes externes: pods de roquettes ou de missiles, bombes et canons. La version OV-10D permettait en outre la surveillance et l’attaque de nuit grâce à des capteurs FLIR et à un canon M-197 de 20 mm asservi au système de détection.
Environ 300 OV-10 Bronco ont été construits, dont 157 ont servi au Vietnam. Cet avion a été retiré du service aux Etats-Unis en 1994, mais il est encore utilisé par certains pays.
http://www.avions-militaires.net/fiches/ov10.php
Origine : USA Mis en service : 1967 Masse a vide : 3100 kg Poids maxi au décollage : 6500 kg Charge militaire : + de 2100 kg Vitesse max : 450 km/h Rayon d action : 360 km Distance franchissable : 2000 km Plafond : 9000 m Armement : 4 mitrailleuses de 7,62 mm ou un canon de 20mm; Aim-9; Hellfires; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : USA; Maroc; Venezuéla;Indonesie; Colombie ... Engagement : Guerre du Vietnam; Timor orientale
Invité Invité
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 12:51
-MiG-15 Fagot :
Citation :
Sans doute le plus célèbre avion de combat de la guerre de Corée, le MiG-15, même s'il fut surclassé par la suite par le F-86 Sabre, força le respect des pilotes des Nations Unies qui l'affrontèrent. Cet avion fut conçu comme intercepteur, notamment pour détruire les bombardiers lourds.
Désigné au départ Avion S, le prototype du MiG-15 était propulsé par un turboréacteur I-310, copie soviétique du Rolls-Royce "Nene" britannique. Ce dernier effectua son vol initial en juillet 1947, mais il s'écrasa. Après une mise au point aérodynamique, le Mig-15 fit son premier vol réussi le 30 décembre 1947.
Cet appareil se caractérisait par une voilure en flèche médiane de 35°, des empennages de grandes dimensions, un fuselage très court et une entrée d'air nasale semble être inspirée du Focke-Wulf Ta-183 allemand. Le Mig-15 avait tendance à partir en vrille dans des lacets serrés, à cause de sa voilure et de ses ailerons en hauteur. Les versions ultérieures seront dotées de commandes d'ailerons hydrauliques. Les Mig-15 furent dotées d'un 37 mm et deux canons de 23 mm. Le Mig-15 Fagot pouvait également décoller et atterrir sur les terrains les plus sommaires
Le Mig-15, appareil équipé d'appareillages modernes pour l'époque, fût livré au commandement de la défense soviétique dès 1948. Le MiG-15 fut opérationnel en 1949 et en décembre 1950, le Mig participa à la guerre de Corée, surclassant les F-80, les F-84 et bien sûr des P-51 de l'USAF et faisant des ravages dans les rangs des B-29. Il sera de nouveau confronté aux avions américains durant la guerre du Vietnam, au côté du Mig-17 Fresco, du Mig-19 Farmer et du Mig-21 Fishbed.
Environ 5 000 monoplaces de combat et 3 000 biplaces d'entraînement MiG-15UTI furent fabriqués en plusieurs versions : le MiG-15 Bis, avec un turboréacteur Klimov VK-1 de 2 700 kgp; le MiG-15 BisP, avec un radar Izumrud; le MiG-15 BisS de chasse d'escorte, avec des réservoirs de carburant largables sous voilure; et le MiG-15 BisR de reconnaissance, avec deux caméras.
Les Mig-15 furent produits en U.R.S.S. et dans de nombreux pays sous licence, pour plus de 18.000 exemplaires. Les principaux utilisateurs étaient les pays de l'Est, le Moyen-Orient ainsi que certains pays de l'Extrême-Orient et aussi quelques pays d'Afrique.
Origine : Russie Mis en service : 1948 Masse a vide : 3600 kg Poids maxi au décollage : 6100 kg Charge militaire : 400 kg Vitesse max : 1 075 km/h Rayon d action : 1400 km Distance franchissable : 1950 km Plafond : 15.500 m Armement : 1 canon de 37 mm ; 2 canons de 23 mm; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie; Chine; Vietnam; Corée du Nord; Algerie; Maroc ... Engagement : Guerre de Corée; Guerredu Vietnam;Crise de Suez (1956)
-MiG-17 Fresco :
Citation :
Développement logique du MiG-15 Fagot, le MiG-17 Fresco fut conçu pour améliorer le concept, notamment aux vitesses les plus élévées. En effet, à grande vitesse, le MiG-15 s’avérait une plate-forme de tir très instable, et il était aussi dangereux pour ses pilotes, notamment lorsqu’ils étaient peu entraînés. A vitesse transsonique, il pouvait même se cabrer et partir en vrille, ce qui évidemment, dans le cadre d’un combat aérien, était en général fatal à l’appareil. Il fallait donc corriger les défauts du MiG-15 tout en parvenant à un nouvel appareil encore plus performant. Le fuselage du Fagot fut très légèrement agrandi (d’environ 90 centimètres) ainsi que son empennage vertical mais c’est surtout l’aile qui reçut les plus grandes attentions : la flèche passa de 35 à 45 degrés et l’épaisseur des ailes fut réduite. Ainsi rendu plus stable à grande vitesse, le MiG-17 y gagna aussi en vitesse. Lors des phases en piqué, il pouvait frôler le mur du son, voire le dépasser légèrement. Doté au départ du même moteur que le MiG-15, le Fresco reçut à partir de sa version MiG-17F un VK-1F à postcombustion. Enfin, le MiG-17 était tout aussi lourdement armé que son prédecesseur, les premières versions étant équipées d’un canon N-37 de 37 mm (40 obus) et de deux canons NR-23 de 23 mm (80 obus chacun), chacun pouvant tirer des munitions largement capables de porter de sérieux dommages à n’importe quel appareil occidental.
Les tout premiers appareils produits sortirent trop tard des chaînes de production pour participer à la guerre de Corée. Cela permit aux Soviétiques de moderniser rapidement leurs appareils. Le MiG-17 Fresco-A fut rapidement suivi du MiG-17F Fresco-C, doté du VK-1F. Le MiG-17P Fresco-B fut le premier MiG-17 à embarquer un radar Izumrud (code OTAN : Scan Odd) qui lui procura des capacités tout-temps limitées. Le MiG-17PF Fresco-D, doté du radar et du VK-1F, constitua un tournant dans la carrière du MiG-17. Le MiG-17PM/PFU Fresco-E fut la seule variante à être équipé de quatre missiles, des AA-1 Alkali, voire des AA-2 Atoll. Il exista aussi une version de reconnaissance, le MiG-17R, dont le canon de 37 mm était remplacé par une caméra. Chaque MiG-17 pouvait, en plus de ses canons, emporter 500 kg de charge extérieure. Il est à noter que les MiG-17 équipés de radar emportaient un canon de 23 mm supplémentaire à la place du N-37.
Les MiG-17 ne déçurent pas les espoirs des Soviétiques. Tout comme les MiG-15 en Corée, ils constituèrent une très désagréable surprise pour les pilotes des forces aériennes des Etats-Unis, engagées cette fois au Vietnam. Bien qu’étant déjà assez ancien à cette époque, le Fresco s’avéra un adversaire redoutable, capable d’envoyer au tapis n’importe quel appareil de conception occidentale. Très maniable, et ce bien que n’étant pas dotés de systèmes hydrauliques (ce qui faisait reposer toutes les manoeuvres sur la seule force physique du pilote), le MiG-17 était aussi, de par sa taille, difficile à détecter et à toucher. Il bénéficia aussi de la qualité de ses pilotes, un certain nombre de pilotes nord-vietnamiens parvenant à atteindre le statut d’as. Leur armement lourd leur permit à de nombreuses reprises d’abattre des bombardiers bien plus gros qu’eux, mais aussi des chasseurs modernes, comme des McDonnell Douglas Phantom ou des Vought F-8 Crusader. Les pilotes états-uniens en vinrent même à considérer le MiG-17 comme un adversaire plus dangereux que le MiG-21 plus récent. Outre les cieux du Vietnam, les Fresco servirent aussi lors de la guerre civile au Nigéria, durant les affrontements entre la Chine populaire et Taïwan, et dans plusieurs » incidents » opposant appareils occidentaux et communistes. Enfin, de nombreux pays arabes mirent en ligne le Fresco contre Israël. En URSS, son pays d’origine et plus gros utilisateur, le MiG-17 fut progressivement relegué à des missions secondaires mais cependant importantes, telles que l’entraînement des pilotes, les essais d’armement ou l’observation d’artillerie. Mais l’appareil garda toute son importance au sein de forces aériennes plus réduites, notamment dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
Au total, près de 10000 exemplaires du MiG-17 ont été produits, en URSS, mais aussi en Pologne (sous la dénomination Lim-5 et Lim-5P), en Tchécoslovaquie (S-104) et en Chine populaire (Shenyang J-5 et JJ-5 biplace), ce dernier pays exportant ses propres appareils à partir des années 1960. De nombreux appareils sont encore plus ou moins en service aujourd’hui, notamment au Soudan et en Corée du Nord. Les appareils albanais quant à eux ont été retirés du service et sont proposés à la vente.
http://www.avions-militaires.net/fiches/mig17.php
Origine :Russie Mis en service : 1952 Masse a vide : 3 930 kg Poids maxi au décollage : 6070 kg Charge militaire : 500 kg Vitesse max : 1145 km/h Rayon d action : 640 km Distance franchissable : 1500km Plafond : 16.600 m Armement : 1 canon de 37 mm ; 2 canons de 23 mm; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie; Chine; Vietnam; Algerie; Egypte ... Engagement : Guerre du Vietnam; Guerre des Six Jours; Guerre du Yom Kippour ...
-MiG-19 Farmer :
Citation :
Le Mig-19 Farmer était le premier avion de combat supersonique construit en URSS et a entrer en service en Europe. Le prototype MiG-19 fit son premier vol en septembre 1953 et la production commença en 1955. Le Mig-19 Farmer etait un intercepteur devant succéder au Mig-17 Fresco. Sous sa forme primitive, le Mikoyan-Gurevich MiG-19 (alors appelé I-350) possédait un voilure en flèche de 58° et un empennage en T, rapidement modifié après la perte du prototype, causée par d'importantes vibrations. Des stabilisateurs placés bas furent, alors, adoptés et se révélèrent satisfaisants lors du premier vol effectué, à la fin de l'année 1952, par le I 350(M).
Peu après, les premiers chasseurs de série MiG 19F commencèrent à faire leur apparition, mais leur carrière opérationnelle allait être de courte durée, les taux d'attrition élevés obligeant les responsables à décider le retrait de ce modèle. Il avait des problèmes de fiabilité sur ses réacteurs et des problèmes de stabilité au passage de la vitesse du son.
La seconde version qui sortit des chaînes de montage fut le MiG-19S à stabilisateurs monoblocs qui entra en service en 1955. Beaucoup plus fiable que la précédente, elle fut cependant rapidement supplantée par le MiG 19P qui marquait l'apparition du radar "Izumrud" et de turboréacteurs plus puissants. Il servit de base au premier chasseur supersonique soviétique armé de missiles air-air "Alkali", le MiG-19PM, qui possédait un nouveau radar, le "Scan Odd".
Même si le Mig-19 Farmer était le premier chasseur soviétique a voler en palier à la vitesse du son, ses problèmes de fiabilité ont fait qu'il est resté peu de temps en service en URSS et il fut vite remplacé par le Mig-21 Fishbed, beaucoup plus avancé. Il continua, cependant, à être fabriqué en Tchécoslovaquie au moins jusqu'en 1961, tandis qu'une copie de cet avion, le J-6, fut réalisée en Chine par les ateliers de construction aéronautique de Shenyang pendant de nombreuses années. Les J-6 servirent de base à une version dérivée, les Q-5 Fantan, qui sont aujourd'hui encore en service.
Le Mig-19 Farmer fut employé par le Vietnam du Nord contre les avions américains dans la période 1972-1975. Il se révéla supérieur à son équivalent américain de l'époque le F-100 Super Sabre. Le MiG-19 était un avion de guerre redoutable car il était souple et possédait des canons meurtriers. Il semble que le MiG-19 ait été retiré de la production soviétique en 1959.
Origine : Russie Mis en service : 1955 Masse a vide : 5500 kg Poids maxi au décollage : 7500 kg Charge militaire : 250 kg Vitesse max : 1500 km/h Rayon d action : 685 km Distance franchissable : 2200 km Plafond : 17,500 m Armement : 3 canons de 30mm, missiles air-air; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie; Chine; Cuba; Syrie; Egypte ... Engagement : Guerre du Vietnam; Guerre des Six Jours; Guerre Indo-Pakistannaise
-MiG-21 Fishbed :
Citation :
Avec le MiG-21 Mikoyan décida d'installer une aile delta sur son appareil, rompant ainsi avec les voilures classiques des MiG-15, MiG-17 et MiG-19. Le premier prototype du MiG-21, le Ye-4, effectua son premier vol le 16 juin 1955. Il s'agissait d'un chasseur pur monoplace, monomoteur à aile delta, possédant une souris d'entrée d'air permettant ainsi de moduler le flux d'air arrivant au réacteur. Puis des barrières de décrochage furent montées dans le sens de la corde de chaque aile (prototype Ye-5) et finalement une seule dérive ventrale (prototype Ye-6) permettant de fixer le dessin de l'appareil. Équipé d'un réacteur R-11F-300 de 5.740 kg de poussée avec post-combustion, le prototype Ye-6 battit le record du monde de vitesse en octobre 1959 avec une vitesse de 2.388 km/h. Le programme d'essai continua et la production en série du MiG-21 F (première version de série) commença en 1959 à Gorki. Très vite les ingénieurs ont développé le MiG-21 F13, "13" à cause des missiles air-air infra-rouge K-13 qu'il pouvait emporter. Parallèlement à la version "tout temps" (MiG-21F), le prototype Ye-6 a servit au développement d'un intercepteur "beau temps" uniquement, le MiG-21P. L'appareil possédait une entrée d'air du réacteur élargit et une arrête dorsale plus importante. Cependant il n'était pas équipé de canon, mais seulement de missiles.
Le MiG-21 fut un appareil qui permit à de nombreux pays de rentrer dans le clan des "Mach 2". Il fut largement déployé au Viêt-Nam et au Moyen Orient. Face au MiG-21, seul le Mirage III français pouvait prétendre lui tenir tête en terme de maniabilité. Car les appareils américains étaient beaucoup plus lourds, mais la puissance supérieur de leurs moteurs et de leur équipement électronique, ainsi que l'entraînement des pilotes permit aux américains de garder la tête haute face au MiG-21. Tirant les leçon des conflits Vietnamiens et du Moyen Orient, Mikoyan développa alors l'ultime version du MiG-21, le MiG-21bis dans les années 70. Prévu pour des missions d'interception et d'attaque au sol, le MiG-21bis était motorisé par un réacteur Tumansky R-25-300 de 7.100 kg de poussée avec post-combustion. L'électronique et l'armement fut revu et en 1972 la VVS (Armée de l'Air Soviétique) réceptionna ses nouveaux appareils.
Le MiG-21 fut un appareil formidable et largement employé dans le monde. Plus de 10.000 appareils furent construits, toutes versions confondues, et son programme s'arrêta en 1987. Ce programme a quand même duré plus de 30 ans, et le MiG-21 vole encore de nos jours sous les couleurs indiennes et des pays d'Europe de l'est.
http://stef76.chez.com/aviation/urss/mig21.htm
N.B : Plusieur programme de Mise a niveau son proposé pour le Mig-21 tel que :
Origine : Russie Mis en service : 1958 Masse a vide : 5800 kg Poids maxi au décollage : 8700 kg Charge militaire : 1500 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 600km Distance franchissable : 1500 km Plafond : 15.000 m Armement : Un canon de 23 mm; missile air-air; Bombes; Roquettes... Pays utilisateurs : Russie; Chine; Vietnam; Egypte; Irak; Algerie ... Engagement : Guerres Du Vietnam; Guerre des Sixjour et du Kippour; Guerre indo-Pakistannaise ...
-MiG-23 Flogger :
Citation :
A la fin des années cinquante, l'armée soviétique décida de concevoir un appareil pour remplacer le MiG-21 Fishbed. Le prototype désigné Ye-231 se caractérisait par une voilure à géométrie variable.
Alors que les occidentaux considéraient que ces voilures posaient trop de problèmes, le MiG-23 fut très rapidement une machine excellente dans de nombreux domaines de vol, grâce au fait que le pilote pouvait adapter facilement la voilure à toutes les situations en faisant varier la flèche de la voilure de 16° à 72°.
Les machines de présérie MiG-23S et MiG23MS "Flogger A" étaient équipées d'un turboréacteur Lyulka puis ensuite par un Toumansky R-27. Les versions suivantes MiG-23M "Flogger B" plus évoluées, furent équipées d'un moteur plus puissant, le Toumansky R-29.
Mais le succès du Mig-23, n'est pas uniquement dû à sa voilure et à son réacteur, qui lui permettait quand même d'afficher des performances impressionantes pour l'époque, et une maniabilité très bonne. En effet, le système d'arme du Mig-23 était assez perfectionné et il fut le premier appareil capable de poursuivre et d'engager des objectifs volant plus bas que lui grâce au radar multimode "High Lark".
La version d'exportation "Flogger E" avait une éléctronique moins sophistiqué et le MiG-23BN "Flogger F" disposait du nez du chasseur MiG-27.
Origine : Russie Mis en service : 1970 Masse a vide : 9800 kg Poids maxi au décollage : 18.000 kg Charge militaire : 3000 kg Vitesse max : 2500 km/h Rayon d action : 1150 km Distance franchissable : 2800 km Plafond : 18 500 m Armement : 1 canon de 23mm; AA-7/9/10/11/12...; Bombes ... Pays utilisateurs : Russie; Inde; Algerie; Cuba; Libye ... Engagement : Guerre du Liban (1982); Incident Americano-Libyen; Invasion Sovietique de l aghanistan ...
-MiG-25 Foxbat :
Citation :
Dés que les Soviétiques eurent connaissance du programme américain de bombardier supersonique XB-70 Valkyrie, ils décidèrent de développer un intercepteur capable de contrer cette menace. Bien que le Valkyrie fut ensuite abandonné, le programme du nouveau chasseur soviétique se poursuivit. Désigné d’abord comme le Ye-155, l’appareil reçut le nom de MiG-25, les analystes de l’OTAN lui attribuant le nom de code Foxbat (roussette). L’appareil devait à jamais conserver une grande partie de ses caractères initiaux, qui devaient d’ailleurs lui valoir une très flatteuse réputation à l’Ouest. Le MiG-25 fut construit autour d’un impératif de vitesse, devenant le premier appareil militaire capable d’atteindre Mach 3 (la vitesse prévue du Valkyrie) et entrant en service. Les développeurs de l’OKB MiG sacrifièrent tout à la vitesse, afin de répondre aux critères exigés par les autorités soviétiques. Le MiG-25 était un intercepteur pur, sa faible maniabilité lui interdisant le combat tournoyant. Comme tous les appareils soviétiques, la qualité de sa construction était déficiente, les usines du complexe militaro-industriel n’étant pas réputées pour leur contrôle qualité. En revanche, le Foxbat était assez léger, incorporait un grand nombre de pièces en nickel et en titane, pouvait emporter quatre missiles air-air et enfin, disposait d’un puissant radar. Il suscita rapidement l’émoi, voire la terreur des officiels occidentaux, ce qui motiva ces derniers à lancer la construction d’un « Tueur de Foxbat », le F-15.
Les Soviétiques comprirent très vite que le MiG-25 pouvait s’avérer encore plus utile que ce qu’ils avaient prévu au départ. On envisagea de multiples versions du Foxbat, mais au final, l’interception et la reconnaissance furent ses fonctions les plus importantes. Pouvant voler à Mach 3 grâce à une motorisation très puissante et un fuselage résistant aux hautes températures, le MiG-25 était naturellement un redoutable intercepeur, capable de monter de 0 à 35 kilomètres en moins de 5 minutes. Entre 1965 et 1978, pas moins de 25 records (vitesse, altitude, vitesse ascensionnelle) furent homologués par des exemplaires plus ou moins modifiés du MiG-25. Bien sur, à de telles altitudes, le potentiel de combat de l’appareil était très diminué. Mais il n’en représentait pas moins une terrible menace pour les bombardiers du Strategic Air Command.
Principales variantes : - MiG-25P (Foxbat-A) : naît en 1969, entre en service trois années plus tard ; il constitue la version de base du MiG-25 - MiG-25R (Foxbat-B) : variante de reconnaissance, entrant en service dès 1969 ; plusieurs sous-versions en sont dérivées, dont le MiG-25RBSh (emportant un radar SLAR à vision latérale) et le MiG-25RBF (Foxbat-D) de reconnaissance électronique - MiG-25PU (Foxbat-C) : biplace d’entraînement pour l’interception (une variante RU existe aussi) - MiG-25PD (Foxbat-E) : version sensiblement améliorée, développée à partir de 1978, pour pallier les resneignements obtenus par l’USAF sur le MiG-25P en 1976 (défection de Victor Belenko au Japon) ; 370 exemplaires du MiG-25P rétrofités à ce standard
Environ 1200 appareils sortirent des chaînes de production soviétiques, entre 1969 et 1983, servant pour la plupart en Union Soviétique même. Toutefois, certains états du Pacte de Varsovie en furent équipés, ainsi que quelques clients à l’exportation. Des appareils irakiens remportèrent ainsi les deux seules victoires confirmées pour le Foxbat, en 1991 (un F-18 de l’US Navy, dont la perte a été reconnue officieusement par la CIA, et dont l’épave a récemment été retrouvée en Irak) et 2003 (un drone MQ-1 Predator). A l’heure actuelle, le MiG-25 est encore utilisé par la Russie (peut-être 70 exemplaires), la Syrie (une trentaine), l’Algérie, la Libye et l’Azerbaidjan. Un exemplaire est conservé en Arménie mais il ne semble plus en état de voler. Dans tous les cas, les Foxbat encore officiellement en service sont usés et leur activité est sujette à caution. En Russie (et peut-être bientôt en Syrie), le MiG-25 a été en grande partie remplacé par un autre MiG, qui reprend d’ailleurs une large partie de sa structure : le légendaire MiG-31 Foxhound (chien courant).
Les MiG-25 eurent une carrière militaire notable, souvent méconnue. Ils furent utilisés à de nombreuses reprises comme appareils de reconnaissance, rôle dans lequel ils furent imbattables jusqu’à l’arrivée du SR-71 américain. Plusieurs appareils soviétiques ont ainsi procédé impunément à des missions de reconnaissance au-dessus du territoire israélien entre 1971 et 1973. L’Inde utilisa aussi ses Foxbat pour survoler le territoire pakistanais, là encore sans susciter de riposte efficace. En revanche, il semble que les Foxbat irakiens furent dominés par les F-14 Tomcat iraniens durant la guerre entre ces deux pays, entre 1980 et 1988. On parle de onze appareils irakiens abattus.
http://www.avions-militaires.net/fiches/mig25.php
Origine : Russie Mis en service : 1970 Masse a vide : 20.000 kg Poids maxi au décollage : 36.700 kg Charge militaire : 3000 kg Vitesse max : 3400 km/h Rayon d action : 1260 km Distance franchissable : 2400 km Plafond : 25.000 m Armement : Missiles air-air, air-sol; Bombes ... Pays utilisateurs : Russie; Syrie; Inde; Libye; Algerie ... Engagement : Guerre Iran-Irak; Guerre du golf
-MiG-27 Flogger :
Citation :
Basé sur la cellule du MiG-23BN (dénomination OTAN : Flogger-H) déjà orienté vers l’attaque au sol, le MiG-27 (Flogger-D) est comparable en bien des aspects au Dassault Mirage 5. Le MiG-27 est en effet un appareil d’attaque dérivé d’un intercepteur, simplifié et tourné vers les missions air-sol.
De nombreuses modifications ont été apportées à la cellule du MiG-23. Les moteurs et les entrées d’air ont ainsi été simplifiés, tandis que la protection du cockpit était renforcée par un nouveau blindage. Le train d’atterissage était lui aussi renforcé et muni de pneus à basse pression, pour faciliter l’utilisation de l’appareil sur des terrains peu préparés. L’armement était accru par l’installation de pylones d’ailes supplémentaires, ce qui portait la charge militaire à 4 tonnes. L’avionique enfin reçut une attention toute particulière de la part des ingénieurs soviétiques, notamment le système d’attaque et de navigation. Les versions ultérieures reçurent un canon à six tubes GSh-6-23M de 30 mm et un équipement électronique encore plus poussé, dont un désignateur laser permettant l’emploi de missiles air-sol Kh-29L et de bombes guidées. Conçu pour opérer au plus près du front, le MiG-27 possède le défaut caractéristique de nombreux appareils soviétiques de son temps, à savoir une autonomie réduite (et pas de perche de ravitaillement en vol). Il semble qu’il ait également souffert de nombreuses pannes et d’un entretien difficile, défaut partagé par le MiG-23. Néanmoins, il a constitué un appareil utile pour les forces aériennes du Pacte de Varsovie, permettant le remplacement d’appareils anciens et démodés, comme le Sukhoï Su-7.
Au total, environ un millier de MiG-27 sortirent des chaînes soviétiques d’Irkoutsk et d’Oulan-Oudé. Il semble qu’à l’heure actuelle, seuls les appareils indiens (165 appareils construits, au moins une centaine encore actifs), kazakhs (peut-être 120) et sri lankais (7 appareils ex-ukrainiens) soient encore en service. Les appareils russes ont été retirés à la chute de l’Union Soviétique.
Versions principales :
- MiG-27 (Flogger-D) : version initiale, peut-être 360 exemplaires construits - MiG-27M (Flogger-J) : MiG-27 amélioré, notamment avec un canon hexatube de 30 mm en gondole ventrale et un désignateur de cibles Kylon, produit entre 1978 et 1983 ; standard auquel furent portés les MiG-27 entre 1982 et 1985 - MiG-27K (Flogger-J2) : ultime version du MiG-27, produit à près de 200 exemplaires à partir de 1982 ; équipé d’un désignateur laser, de missiles à guidage TV ou laser et d’une avionique plus avancée que ses prédecesseurs - Bahadur (parfois désigné comme MiG-27ML) : version produite sous licence par l’Inde, équivalente au MiG-27M. 120 appareils ont été modernisés entre 2002 et 2009, incluant un nouveau système de navigation inertielle, un pod de désignation laser et une nouvelle avionique partiellement conçue en Inde - Nanchang Q-6 : tentative chinoise avortée de produire une copie du MiG-27 ; à l’heure actuelle, il semble bien qu’aucun Q-6 ne soit jamais entré en service
http://www.avions-militaires.net/fiches/mig27.php
Origine : Russie Mis en service : 1975 Masse a vide : 11.900 kg Poids maxi au décollage : 20.600 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 1885 km/h Rayon d action : 780 km Distance franchissable : 2500 km Plafond : 14.000 m Armement : 1 canon de 30mm; Pays utilisateurs : missile air-air; missile air-sol; Bombes; Roquettes ... Engagement : Invasion Sovietique de l Afghanistan; conflit civil au Sri-Lanka
-MiG-29 Fulcrum :
Citation :
Historique
Le Mig-29 Fulcrum effectua son premier vol le 6 octobre 1977. Destiné à remplacer le Mig-21 et à contrer le F-16 américain en cours de développement, ce chasseur de supériorité aérienne est très manoeuvrant (en combat aérien rapproché, il est plus agile qu’ un F-16 et ce sans disposer de commandes de vol électriques comme ce dernier) et capable d’ opérer à partir de pistes peu préparées grâce à un ingénieux système d’ obturation des entrées d’ air. 14 prototypes ont été nécessaires à son développement et à sa mise en service dans les régiments soviétiques à partir de 1984. A ce jour, plus de 1500 exemplaires (dont plus de 900 pour l’exportation) ont été construits à l’ usine MAPO de Moscou (Mig-29 Fulcrum A) et celle de Nijni Novgorod (Mig-29UB Fulcrum B). Lorsqu’il fit son apparition, les experts occidentaux n’en crurent pas leurs yeux : cet appareil possédait une aérodynamique particulièrement moderne et semblait disposer d’un système d’arme très évolué. Notamment avec son système de détection passif infrarouge et son viseur de casque. Aujourd’ hui, on en sait un peu plus sur cet appareil et ses limites comme son avionique compliquée à mettre en oeuvre et limitée, sa faible capacité en carburant et donc en rayon d’action, sa maintenance compliquée.... De plus, il a été conçu comme un maillon dans le système de défense aérienne soviétique qui veut que tout soit "contrôlé" du sol. Toutefois, il reste un excellent chasseur de défense aérienne locale. Les dernières évolutions proposées par MIG (les chasseurs multirôles Mig-29SMT/UBT et le futur Mig-35 ainsi que les multirôles embarqués Mig-29K/KUB) remédient à ses défauts majeurs et en font un appareil moderne et performant capable de rivaliser avec les F-16E/F ou JAS-39 Gripen par exemple... La production en série du Mig-29 pour la Russie a cessé en 1992. Celle pour l’export continue toujours de nos jours avec les dernières commandes de l’Algérie, de l’Inde ou du Yémen par exemple. De nombreux autres Mig-29 neufs (mais non acquis par la Russie) ou d’occasion ont aussi trouvé preneur auprès de pays n’ayant pas les moyens d’acheter des exemplaires neufs de dernière génération comme le Pérou, le Bangladesh ou l’Erythrée. Versions
- Mig-29 Fulcrum A (9.12) : ce monoplace de chasse constitue la version de base du Mig-29 entrée en production en 1982. L’indice "9.12" est celui attribué par Mig et MAPO aux appareils livrés à la Russie. Certains appareils équipés d’un pylone central renforcé étaient capables d’emporter et de larguer des bombes nucléaires. La version "9.12A" produite entre 1988 et 1991 à destination des autres pays membres du Pacte de Varsovie était bien entendu dénuée de cette capacité nucléaire tandis que ses équipements (IFF, optronique secteur frontal et radar N019EA par exemple) étaient "dégradés".
- Mig-29B (9.12B) : version du 9.12 produite à partir de 1986 pour les pays non membres du Pacte de Varsovie. Elle était elle-aussi "dégradée" : pas de liaison de données Laszlo, équipements IFF et ECM moins performants, radar N019EB modifié, etc. Les équipements et caractéristiques peuvent varier selon le pays client et l’année de production.
- Mig-29 Fulcrum A (9.13) : version modernisée du Fulcrum A distinguable par une bosse sur le dos comprenant des systèmes ECM plus évolués (brouilleur actif L-203BE Gardeniya 1 FU) et un réservoir de carburant complémentaire. La charge militaire est portée à 3,2 tonnes et un réservoir pendulaire externe peut être monté en option. Le premier vol du "9.13" a eu lieu en 1984 et les premiers exemplaires ont été mis en production à partir de 1986. Cette version n’a pas été exportée bien que des pays de l’ex-URSS aient hérité d’un certain nombre d’entre eux après la chute de l’URSS.
- Mig-29UB Fulcrum B (9.51) : version biplace d’entraînement du "9.12", le Mig-29UB n’a pas de radar (donc pas de missiles air air à guidage radar non plus) mais conserve son canon, ses pylones d’armements et l’optronique secteur frontal (le tir de missiles air air à guidage IR reste donc possible). Le premier Mig-29UB a volé en 1981 avant début de la production l’année suivante.
- Mig-29S Fulcrum C (9.13S) : version modernisée du "9.13" avec une charge militaire portée à 4 tonnes, un radar N019M modernisé, la possibilité d’emporter deux réservoirs pendulaires externes, les missiles air air R-77, R-27ER et R-27ET ainsi que des bombes et roquettes classiques. Les premiers essais ont eut lieu en 1984 mais le prototype définitif de cette version ne vola qu’en 1989. Seuls 16 exemplaires neufs auraient été mis en service au sein des VVS sur les 50 produits par Mig. Par contre, quelques exemplaires du "9.12" auraient été ultérieurement rétrofités à ce standard ; prenant alors la désignation "9.12S". La version export est désignée Mig-29SE et peut inclure des équipements spécifiques au client dont des équipements IFF, de navigation et de communication occidentaux.
- Mig-29SM (9.13SM) : version du "9.13" avec des capacités air-sol étendues aux bombes (KAB-500KR) et missiles guidés (Kh-29 et Kh-31). Cet appareil n’a ni été adopté par la Russie ni exporté. Il a été supplanté par le Mig-29SMT.
- Mig-29SD (9.12SD) : Mig proposa une version export du "9.13S" dénommée Mig-29SD. Il s’agissait en fait d’un "9.12B" de base équipé des améliorations apportées au Mig-29SM et du radar N019ME permettant le tir de missiles air air R-77. La Malaisie fit moderniser ses Mig-29B/UB à ce standard et ils devinrent alors des Mig-29N/NUB. Ils emportent des équipements occidentaux (IFF, GPS, Tacan/ILS par exemple).
- Mig-29BM : version modernisée localement (radar N019P, nouveaux écrans, missiles R-77, Kh-29 et Kh-31, bombes KAB-500KR) pour les forces aériennes biélorusses. Les essais en vol se sont achevés en 2003.
- Mig-29M (9.15) : version entièrement revue du 9.13SM avec de réelles capacités multirôles, une charge militaire augmentée ainsi que son rayon d’action (grâce à une quantité de carburant augmentée à 5 700 litres) au détriment toutefois de la possibilité d’opérer à partir de terrains non préparés. Le cockpit proposé est modernisé avec des écrans multifonctions. Les réacteurs sont des RD-33K. Des éléments de structure ont également été revus comme les entrées d’air agrandies ou les ailes. Du côté des équipements, un nouveau brouilleur actif "Gardeniya" prend place dans la bosse dorsale ainsi qu’un nouvel IFF. L’optronique secteur frontal est entièrement nouvelle avec voies IR, laser et TV. Le radar est remplacé par le Phazotron NIIR N010 Zhuk plus léger et multirôle (avec capacité de suivi de terrain et mode cartographique). 10 cibles peuvent être traquées simultanément et quatre engagées simultanément à 80km de distance. Les performances en combat aérien sont augmentées notamment en terme d’angle d’attaque ou de manoeuvrabilité. Quasiment toute la panoplie d’armements russes air air (dont le R-77) et air surface peut être emportée (4,5 tonnes d’armements au total). Les premiers essais remontent à 1986-91 avec pas moins de 6 prototypes. Toutefois le programme a été gelé en 1992 car financièrement non viable pour la Russie en pleine crise et le développement prévu d’une version biplace Mig-29UBM a lui aussi été abandonné. Plus tard, Mig a présenté des versions monoplace M1 et biplace M2 améliorées avec radar multimode Phazotron NIIR Zhuk-M. Elles deviendront le Mig-35.
- Mig-29K Fulcrum D (9.31) et Mig-29KUB (9.47) : version navalisée (crosse d’appontage, extrémités d’ailes repliables, réacteurs RD-33K plus puissants...) destinée à opérer à partir de porte-avions et développée à partir du Mig-29M. Le premier vol a eu lieu en 1988 suivi des essais sur porte-avions en 1989. Le programme a été gelé en 1992 suite à la victoire du Su-33 concurrent pour l’équipement de l’aviation navale russe. La version biplace envisagée (le Mig-29KU) n’a pas été développée suite à cet échec. Mais l’Inde, qui a acheté le porte-aéronefs ex-russe Adm. Gorshkov, a passé commande en 2004 de plusieurs exemplaires (dont des biplaces Mig-29KUB) permettant de relancer le programme à un standard encore plus avancé : les Mig-29K et KUB sont désormais proches des Mig-29M1/M2 pour ce qui concerne leurs performances, équipements et armements. Ils sont naturellement adaptés aux exigences indiennes. Le Mig-29KUB a effectué son premier vol en 2007. Les Mig-29K et Mig-29KUB pourraient ultérieurement prendre la désignation Mig-33.
- Mig-29SMT et UBT : nouvelles versions monoplace (9.17) et biplace (9.52) basées sur le Mig-29M amélioré avec une avionique et des équipements modernes dont le radar N019MP, l’intégration d’armes nouvelles (5 tonnes autorisées), une perche de ravitaillement en vol... Les premiers vols ont été réalisés en 1997-98 et la première conversion d’un appareil des VVS en 1999. L’ Etat russe voulait moderniser à ces standards respectivement 180 monoplaces et 124 biplaces mais des difficultés financières n’auraient permis que la modernisation d’une demi-douzaine d’appareils jusqu’en 2000 ; date de gel du programme. Il semblerait que le programme de modernisation des Mig-29 des VVS ait repris en 2006 ; essentiellement pour les Mig-29 monoplaces. Le Mig-29UBT aurait quant à lui été développé sur fonds propres par Mig. Les Mig-29SMT ont été produits pour l’export à partir de 2004 avec quelques modifications. Ils ont donc pris de nouveaux indices de production "9.18" (premier vol en 2003 et acheté par le Yémen) et "9.19" (premier vol en 2005 et acheté par l’Algérie). Ils sont équipés du radar Zhuk-ME.
- Mig-29OVT : démonstrateur technologique équipé des mêmes systèmes que le Mig-29M1 mais dôté de tuyères à poussée vectorielle. Il a été présenté pour la première fois en 2001. Le principe de la poussée vectorielle, expérimenté sur le Mig-29OVT, sera repris sur le Mig-35.
http://red-stars.org/spip.php?article75
Origine : Russie Mis en service : 1977 Masse a vide : 11.000 kg Poids maxi au décollage : 18.000 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 2450 km/h Rayon d action : 700 km Distance franchissable : 2100 km Plafond : 18.000m Armement : 1 canon de 30 mm; Missiles air-air; Missiles air-sol; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie; Algerie; Cuba; Malaisie; Iran; Slovenie; Syrie ... Engagement : Guerre du Golf; Guerre Ethiopie/Erythrée; Guerre des Balkans
-MiG-31 Foxhound :
Citation :
Le Mig-31 « Foxhound » est un intercepteur à long rayon d’action inspiré de la configuration générale du Mig-25 mais il constitue un appareil entièrement nouveau. Le développement de ce biréacteur et biplace a commencé en 1967 pour remplacer les Mig-25 et Tu-128. Le projet a successivement pris les noms S-155MP, Mig-25MP et Ye-155MP. Le prototype du Ye-155MP vola pour la première fois en septembre 1975 suivi d’un second équipé de son radar en 1976. Au total, 10 prototypes et appareils de pré série furent utilisés pour les essais. La production en série du Mig-31 à l’usine Sokol commença en 1979 avec un premier régiment opérationnel en 1983. Plus de 500 Mig-31 auraient été produits entre 1979 et 1994 dont environ 325 Mig-31 « Foxhound-A », 162 Mig-31B et 7 Mig-31M.
Le rayon d’action important du Mig-31 ainsi que sa vitesse et ses radar et armements à longue portée en font un intercepteur redoutable capable de couvrir les vastes étendues inhabitées de la Russie. Il devait notamment intercepter les bombardiers américains B-52 et leurs missiles de croisière. En général, une patrouille de 4 Mig-31 peut couvrir, en mode d’interception guidée par une station au sol, une zone de 800 km par 700 km.
Sur les chaînes de production, le Mig-31 « Foxhound A » original a vite cédé sa place a une version améliorée : le Mig-31B avec radar à balayage électronique à capacité "look-down/shoot-down" Fazotron SBI-16 (RP-31) Zaslon-A à portée supérieure et une plus grande résistance aux contre mesures électroniques ainsi que la possibilité d’être ravitaillé en vol et d’emporter des missiles R-33S améliorés. Tous les Mig-31 ont été portés à ce standard par la suite (les Mig-31 remis à ce standard ont pris la désignation Mig-31BS). Le Mig-31 a un rayon d’action de 720 km à vitesse supersonique, 1 200 km sinon et jusqu’à 1 400 km avec réservoirs supplémentaires et 2 000 km avec ravitaillement en vol (sans bidons supplémentaires). Le Mig-31 dispose d’une liaison de données APD-518 lui permettant d’opérer radar éteint en recevant la situation tactique depuis les AWACS (A-50 Mainstay), d’autres Mig-31 ou des stations radar au sol. Le Mig-31 peut suivre grâce à son radar 10 cibles (avions et missiles de croisière) à la fois en en engager 4 en même temps. Ses réacteurs sont des Solv’yov D-30-F-6 lui permettant d’atteindre une vitesse maxi avoisinant Mach 3 ! Son armement comprend des missiles à longue portée R-33 spécialement développés pour cet appareil et prenant place sous 4 points d’emport spécialement adaptés sous le fuselage. Outre 4 R-33, le Mig-31 dispose d’un canon GSh-6-23M de 23mm et peut emporter sous ses ailes des missiles R-60M. Le Mig-31 a par la suite été encore amélioré sous la forme du Mig-31M (à radar Zaslon-M amélioré) apparu en 1985 et plus récemment du Mig-31BM, une version modernisée polyvalente adoptée par la force aérienne russe (les essais du Mig-31BM doivent s’achever en 2007 au sein des VVS) et le Kazakhstan.
Le Mig-31 constitue aujourd’hui encore le fer de lance de la défense aérienne russe. Il a introduit des capacités très en avance sur son temps et qui n’ont eu d’équivalents que très tardivement en occident (liaison APD-518, radar à balayage électronique...) en plus de performances extraordinaires en matière de vitesse, de rayon d’action, d’armements... Durant la guerre froide, les Mig-31 auraient donc constitué une grande menace pour les chasseurs et bombardiers occidentaux en cas de conflit. Ses seules faiblesses étaient peut-être sa trop grande dépendance envers les centres de contrôle au sol à l’époque soviétique et sa consommation en carburant gigantesque pour alimenter ses deux puissants réacteurs. Le Mig-31, une fois modernisé, reste un redoutable intercepteur sans équivalent au monde. La Russie l’a bien compris et souhaite moderniser son parc de Mig-31 au standard Mig-31BM. A noter que l’URSS et la Russie n’ont pas souhaité exporter le Mig-31 pendant de nombreuses années malgré quelques tentatives des industriels pour en vendre à la Chine et à l’Inde notamment. Aujourd’hui, il semblerait que les russes soient prêts à exporter le Mig-31 à des pays comme la Syrie, l’Algérie ou la Libye qui disposent de Mig-25 à remplacer. Le Kazakhstan, seul pays en dehors de la Russie à disposer de Mig-31, et fidèle allié de Moscou, va moderniser ses appareils au standard Mig-31BM également.
http://www.red-stars.org/spip.php?article78
Citation :
Versions
- Mig-31 « Foxhound A » (ou Modèle 01) : première version produite en série à 325 exemplaires entre 1979 et 1990-91, prototypes compris. Les 45 derniers produits en 1990-91 disposaient de perches de ravitaillement en vol. Il ne reste à ce jour aucun appareil encore à ce standard. Ils ont tous été mis au standard Mig-31BS.
- Mig-31B : version améliorée avec un nouveau radar Zaslon-A (200 km de portée), des missiles R-33S et une perche de ravitaillement en vol. Version produite à 162 exemplaires de fin 1990 à 1994.
- Mig-31BS : dénomination des Mig-31 de base mis au standard Mig-31B.
- Mig-31D : projet abandonné au début des années 1990 d’une version anti-satellites pour laquelle devait être développé un nouveau système d’armement et un missile dédié. Deux prototypes ont été testés en 1986 mais le système n’a jamais été déployé opérationnellement. Le nez ne contient pas de radar mais un ballast.
- Mig-31E : version export du Mig-31 « Foxhound A » aux capacités dégradées : radar, IFF et systèmes simplifiés, pas de brouilleur actif, etc. Un prototype a été présenté pour la première fois en 1997. Il a été proposé sans succès à la Chine, à l’Inde et à d’autres pays.
- Mig-31Eh : version export proposée en 2000 à partir d’appareils d’occasion disponibles dans les stocks russes. Le Mig-31Eh est équipé de missiles R-33Eh. Il est notamment proposé aux pays du Moyen-Orient (Syrie, Libye) disposant de Mig-25 à remplacer.
- Mig-31M « Foxhound B » : nouvelle version apparue en 1991, date du premier vol d’un Mig-31B converti en Mig-31M, mais en développement depuis 1984 avec un premier vol du prototype en 1985. Elle comporte diverses modifications au niveau des réacteurs, du cockpit (pare-brise panoramique dépourvu de montants), de la voilure et de la cellule (dérives agrandies, carénage dorsal plus important contenant 300 litres de carburant supplémentaire, apex de voilure, nouvel atterrisseur avant) de l’avionique et des systèmes embarqués (radar Zaslon-M de 360 km de portée permettant d’engager six cibles en même temps, avionique modernisée, pods ECM supplémentaires). Le canon a été enlevé mais deux pylônes pour missiles R-37 ont été ajoutés au centre du fuselage et quatre pour missiles R-77 sous les ailes. Sept exemplaires auraient été construits entre 1985 et 1995 avant interruption de la production suite à la chute de l’URSS.
- Mig-31F : projet de version modernisée multirôle équipée du radar Zaslon-M du Mig-31M. Le Mig-31F, et sa version export Mig-31FE, auraient été armés de missiles air air R-77 et R-37 ainsi que de bombes et missiles air-sol guidés. La force aérienne russe a finalement renoncé à cet appareil par manque de moyens financiers.
- Mig-31BM : programme entamé en 1997 par RSK Mig et destiné à convertir les intercepteurs Mig-31 en appareils polyvalents Mig-31BM. La première phase voit la prolongation de la durée de vie de la cellule, la modernisation du cockpit pour fournir au navigateur officier systèmes d’armes toute la situation tactique sur de nouveaux écrans multifonctions tandis que le pilote se voit doter d’un nouveau HUD. Les nouveaux équipements de navigation embarqués sont similaires à ceux du Mig-29SMT et incluent un système de guidage par satellite GLONASS. Le radar Zaslon-A est modernisé au standard Zaslon-AM permettant l’usage de nouveaux armements comme les missiles air-air R-73 et K-37. Le K-37 est un nouveau missile air air à guidage radar actif de 230 km de portée dont le développement avait repris en 2006 pour équiper le Mig-31BM. Le premier prototype a effectué son premier vol en 2005 et les essais se seraient achevés en 2007. Une seconde phase de modernisation pourrait inclure ultérieurement de nouveaux armements air sol : missiles Kh-31 et Kh-58Ush, bombes guidées, etc.
http://www.red-stars.org/spip.php?article78
Origine :Russie Mis en service : 1982 Masse a vide : 21.800 kg Poids maxi au décollage : 46.200 kg Charge militaire : 1800kg Vitesse max : 3200 km/h Rayon d action : 1200 km Distance franchissable : 3300 km Plafond : 20.700 m Armement : un canon de 23mm; missiles air-air AA-8/AA-11/AA-13 ... ; Missile air-sol KH-31/KH-58 ... Pays utilisateurs : Russie; Kazakhstan; syrie(?) . Engagement : Aucun
Mig-35 Fulcrum-F :
Citation :
ultime version du Mig-29 en développement pour l’export et l’Inde en particulier. Le Mig-35 est basé sur les Mig-29M1/M2, Mig-29OVT et Mig-29K/KUB que Mig essaye de rapprocher autant que possible. Il a été présenté en 2005 mais ne sera disponible qu’à la fin de la décennie. Il disposera d’un radar actif à balayage électronique Zhuk-MAE (le radar Bars-29 passif est également proposé), de tuyères vectorielles (optionnelles) et d’équipements qualifiés de "cinquième génération". Le Zhuk-MAE sera notamment capable de détecter un chasseur à 130-200 km, de traquer 30 cibles et d’en engager 8 simultanément. L’heure de vol sur Mig-35 devrait coûter 2,5 fois moins cher que sur le Mig-29 de base selon Mig tandis que la capacité en carburant sera accrue de 50% et la charge militaire portée à plus de 6 tonnes.
http://red-stars.org/spip.php?article75
Origine : Russie Mis en service : pas encore en service Masse a vide : 11.000 kg Poids maxi au décollage : 29.700 kg Charge militaire : 6000 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : + de 1000 km Distance franchissable : 3100 km Plafond : 18.000 m Armement : 1 canon de 30 mm; Missiles air-air AA-8/10/11/12; Missiles air-sol KH-29/31/59; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie Engagement : Aucun
-Mig 1.44 :
Citation :
Le Mig 1.44 est un démonstrateur technologique conçu par MIG dans le cadre du programme MFI visant à fournir aux forces aériennes soviétiques un appareil de cinquième génération multirole à l’ horizon 2010. Le programme spécifie un appareil multirole supersonique hypermanoeuvrant, relativement furtif, capable de voler en supercroisière... Bien qu’ il ait été révélé recement (présentation au public en 1999), le Mig 1.44 n’ est qu’ une des étapes d’ un programme secret lancé dans les années 1980. Le prototype du Mig 1.44 était achevé en 1994 mais faute de moyens financiers depuis la chute de l’ URSS, le programme n’ avanca que très lentement. Son financement cessa meme totalement en 1995 ! Le premier vol eu finalement lieu en 2000. C’ est un bimoteur nantie de deux dérives implantées en arrière de la voilure et largement inclinées pour réduire la signature radar. La voilure est en delta tandis que des larges plans canard sont situés à l’ avant. Il ne fait aucun doute que cet appareil ne connaitra pas la production en série puisqu’ il sagit uniquement d’ un démonstrateur de technologie que Mig a fait voler dernièrement pour ne pas perdre la face face à Sukhoi qui avait fait voler son Su-47 dès 1997. En attendant les essais en vol de cet appareil doivent permettre à MIG de finaliser ses plans pour répondre au programme MFI.
http://www.red-stars.org/spip.php?article79
Origine : Russie Mis en service : premier vol en 2000 (pas de production en serie) Masse a vide : 15.000 kg Poids maxi au décollage : 35.000 kg Charge militaire : ? Vitesse max : 2700 km/h Rayon d action : ? Distance franchissable : 4000 km Plafond : 17.000 m Armement : 1 canon de 30 mm; Pays utilisateurs : R-73; R-77; K-37 Bombes ... Engagement : Aucun
Dernière édition par Alloudi le Jeu 26 Nov 2009 - 13:59, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 12:57
-Su-7 Fitter-A :
Citation :
Issu d’un prototype dévoilé à Tsushino en 1956, le Sukhoï Su-7 fut dès le départ conçu pour l’appui tactique.
De conception simple et assez robuste, assez maniable à basse altitude et d’un entretien facile, l’appareil fut très apprécié de ses pilotes, malgré des défauts nombreux et plutôt gênants. Le réacteur AL-7F était très gourmand en carburant, notamment à basse vitesse, et obérait d’autant le rayon d’action du Fitter. De plus, malgré sa robustesse, il se révéla assez vulnérable aux tirs ennemis. Enfin, la charge utile trop faible et l’impossibilité ( au départ ) d’utiliser des pistes courtes ( il fallait au moins 2400 m de piste à pleine charge ) n’arrangeaient rien.
Pour remédier à ces difficultés, les Soviétiques produisirent plusieurs versions améliorées, toutes désignées par l’OTAN comme Fitter-A. Le Su-7B fut rapidement remplacé par le Su-7BM, qui disposait d’un parachute de queue, de quatre pylônes sous les ailes ( au lieu de deux ), d’un réacteur plus puissant et d’un emport plus important en carburant. Il pouvait en outre recevoir des fusées d’appoint au décollage et un détecteur radar passif à l’arrière. Le Su-7BMK, destinée à l’exportation, reçut des pneus basse pression et une structure renforcée pour permettre une utilisation sur pistes peu ou pas préparées. Le Su-7U était quant à lui une version biplace destinée à l’entraînement.
Utilisé au combat par l’Egypte durant la Guerre des Six Jours ( 1967 ), la Guerre d’Attrition ( 1967-1970 ) et la Guerre du Kippour ( 1973 ), mais aussi par l’Inde en 1971 contre le Pakistan, le Su-7 connut un grand succès à l’exportation. 1847 exemplaires furent construits, un peu moins de 700 d’entre eux exportés. Parmi les opérateurs connus, l’Afghanistan ( 120 exemplaires ), la Tchécoslovaquie ( 60, retirés en 1990 ), l’Inde ( 160 ), la Pologne ( 46 ) ou la Syrie. L’URSS retira ses derniers exemplaires en 1989. Il semble à l’heure actuelle que seule la Corée du Nord dispose encore d’appareils en service, au nombre de 18.
La plupart des utilisateurs ont remplacé le Su-7 par des versions améliorées du Fitter, et notamment par le Su-17/22.
http://www.avions-militaires.net/fiches/su7.php
Origine : Russie Mis en service : 1959 Masse a vide : 8500 kg Poids maxi au décollage : 14.000 kg Charge militaire : 2000kg Vitesse max : 1700 km/h Rayon d action : 350 km Distance franchissable : 1600 km Plafond : 18.000 m Armement : 2 canons de 30mm; Roquettes; Bombes classique ou nucleaire Pays utilisateurs : Russie; Egypte; Algerie; Afghanistan; Inde ... Engagement : Guerre des six Jours; Guerre d' usure; guerre, Guerres indo-pakistannaises ...
-Su-9/11 Fishpot B/C :
Citation :
Le Soukhoï Su-9 (code OTAN Fishpot) est un avion de chasse à aile delta conçu par l'URSS pendant les années 1950. Il est très proche du Soukhoï Su-7 qui dispose lui d'une aile en flèche. Une version améliorée avec un radar plus puissant fut désignée Su-11. Les différentes versions des Su-9 et Su-11 ont été construites à plus de 1200 exemplaires, dont aucun n'a été exporté.
Le Soukhoï Su-9 est issu de la même demande que celle qui a abouti au MIG-21. Emise en août 1953, cette demande concernait un avion de chasse supersonique avec soit une aile en flèche soit une aile delta. Le bureau d'étude de Soukhoï proposa deux projets de chaque type :
-les S-1 et S-3 à ailes en flèches, qui aboutirent au Soukhoï Su-7
-les T-1 et T-3 à aile delta
C'est la formule du T-3 (code OTAN "Fishpot A") qui donna naissance au Su-9 ("Fishpot B"), après plusieurs modifications dont le déplacement du radar : initialement inclus dans la lèvre supérieure de l'entrée d'air frontale (comme sur le MiG-19PM), il fut finalement installé dans un cône placé au milieu de l'entrée d'air (comme sur le MIG-21 et le Su-7). Pour le reste, le Su-9 disposait du même réacteur et d'un fuselage très proche de celui du Su-7. Il était légèrement plus grand et 30% plus lourd que le MiG-21.
Le Su-9 a été construit à 1100 exemplaires et mis en service en 1959. Une version biplace pour l'entraînement a été produite à 50 exemplaires
Le 4 septembre 1962, un Su-9 modifié a établi un record mondial en atteignant 28 852 mètres d'altitude.
Le Su-11 (code OTAN Fishpot C) est une version améliorée du Su-9 avec un réacteur plus puissant et un nez modifié pour accueillir un radar plus performant. Désigné T-47, le prototype fit son premier vol en 1961.
Cette version n'a été construite qu'à une centaine d'exemplaires seulement, probablement en raison de l'arrivée du Su-15, nettement plus performant. Il semble également que le poids plus élevé du nouveau radar ait modifié le centre de gravité de l'avion, ce qui a dégradé sa tenue en vol.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soukho%C3%AF_Su-9
SU-9 :
Origine : Russie Mis en service : 1959 Masse a vide : 8000 kg Poids maxi au décollage : 13.000 kg Charge militaire : + de 1000 kg Vitesse max : 1900 km/h Rayon d action : 450 km Distance franchissable : 1200 km Plafond : 16.700 m Armement : missiles air-air Pays utilisateurs : Russie Engagement : ?
SU-11 :
Origine : Russie Mis en service : 1964 Masse a vide : 9000 kg Poids maxi au décollage : 13.600 kg Charge militaire : 500 kg Vitesse max : 1900 km/h Rayon d action : 500 km Distance franchissable : 1500 km Plafond : 18.000 m Armement : Missiles air-Air Pays utilisateurs : Russie Engagement : ?
-Su-15 Flagon :
Citation :
L'origine du Su-15 "Flagon" remonte au début des années 50 et au programme de développement du nouvel intercepteur Su-9 "Fishpot". D'une configuration delta semblable à celle du MiG-21 "Fishbed", mais plus grand et plus lourd, le "Fishpot", qui fut mis en service en 1959, était spécialisé dans l'interception tous temps et était armé de 4 gros missiles air-air. Il fut construit à plus de 1000 exemplaires.
Le "Flagon", qui fut le fer de lance de la défense aérienne soviétique pendant 20 ans, était un intercepteur tous temps à long rayon d'action. Biréacteur doté d'une aile delta, il pouvait atteindre Mach 2,5 avec la postcombustion, et bénéficiait en outre du radar le plus sophistiqué élaboré à l'époque en URSS.
Le prototype vola en mai 1963 et le Su-15 entra en service en 1967. Les presque 1300 exemplaires construits n'ont servi qu'au sein des forces aériennes soviétiques, et la dernière version (Su-15TM, ou Su-21) n'a été retirée du service qu'en 1996.
Origine : Russie Mis en service : 1967 Masse a vide : 11.000 kg Poids maxi au décollage : 18.000 kg Charge militaire : + de 500 kg Vitesse max : 2200 km /h Rayon d action : 590 km Distance franchissable : 1500 km Plafond : 18.500 m Armement : Missiles air-air Pays utilisateurs : Russie Engagement : ?
-Su-17/20/22 Fitter :
Citation :
Le Su-17 Fitter est un avion à géométrie variable construit à partir du Su-7 Fitter B afin d'en améliorer l'autonomie. Au début les occidentaux pensait que cet avion était juste un prototype pour l'essai d'une aile à géométrie variable. Il n'en était rien, devant le succès du prototype, l'URSS décida la construction de la version de série Su-17M. Il a été fabriqué à de nombreux exemplaire et exporté dans le monde entier. Malgré sa longue période de fabrication (1970-1990), il a toujours été maintenu à niveau, notamment en ce qui concerne l'avionique. Les versions Su-20 Fitter et Su-22 Fitter désignent les versions d'exportation hors Pacte de Varsovie et se distingue par une avionique moins évoluée. Les Su-17 Fitter ont été remplacés en Russie par des Su-25 Frogfoot. Cet avion a servit pendant la Guerre d'Afghanistan, pendant la Guerre Iran-Irak, au Liban (1982) et pendant la Guerre du Golfe.
Origine : Russie Mis en service : 1970 Masse a vide : 10.000 kg Poids maxi au décollage : 18.000 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 715 km/h Distance franchissable : 2300 km Plafond : 18.000 m de 30 mm; Missile air-air/air-sol; Bombes ... Pays utilisateurs : Russie; Vietnam; Perou; Libye; Syrie; Algerie ... Engagement : Invasion sovietique de l Afghanistan; Guerre Iran-Irak; Guerre du Golf; Guerre Peou-Equateur(1995)
-Su-24 Fencer :
Citation :
Historique
Le Su-24 fut dévellopé dans les années 1960 comme bombardier à long rayon d’ action capable de pénetrer l’ espace aérien ennemi à très basse altitude pour y délivrer son armement conventionnel (missiles et bombes guidés ou classiques) ou nucléaire. A l’ origine, le premier prototype (T-6-1) était un appareil à decollage et atterrissage vertical mais cet appareil fort complexe ne donna pas du tout satisfaction et on s’ orienta alors vers une formule plus "classique" avec ailes à géométrie variable et pilotes assis cote à cote ressemblant au F-111 américain. Le prototype pris l’ air pour la première fois en Janvier 1970. Le dévellopement de cet appareil s’ avéra long et difficile si bien que les premiers Fencer n’ entrèrent en service qu’ en 1974. Les ailes peuvent se replier d’ une position à 16° à une position à 69°. Diverses amméliorations menèrent par la suite au Su-24M Fencer D dont la Russie a aujourd’ hui fait son principal avion d’ attaque. Versions
- Su-24 Fencer A : toute première version entrée en unités en 1974. Le Su-24 était alors le premier appareil soviétique en production a avoir une avionique intégrée. - Su-24 Fencer B : cette version possédait en plus un parachute frein et des carénages corrigés. - Su-24 Fencer C : cette version se distingue par la présence de radars d’ alerte carénés sur les cotés des entrées d’ air. Mis en service en 1975. - Su-24M Fencer D : version grandement modernisée avec un nouveau radar d’ attaque multimode Orion-A (avec capacité de suivi de terrain intégrée au système de navigattion et d’ attaque PrNK-24) et une avionique révisée. Le Su-24M, apparu en 1979, dispose d’ une perche de ravitaillement en vol et peut transporter un pod de ravitaillement sous le fuselage pour ravitailler d’ autres appareils. - Su-24MK : version d’ exportation du Su-24M. - Su-24MR Fencer E : appareil de reconnaissance non armé basé sur le Su-24M et qui est dotée de caméras et d’ un radar à balayage latéral dans le nez. Apparu en 1980. - Su-24MP Fencer F : version de guerre électronique dotée de diverses antennes. Il n’ est pas certain qu’ elle soit dotée de capacités offensives (notamment de missiles antiradars). 1er vol en 1979. Peu d’ exemplaires auraient été construits.
http://www.red-stars.org/spip.php?article80
Origine : Russie Mis en service : 1974 Masse a vide : 22.300 kg Poids maxi au décollage : 39.500 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 950 km Distance franchissable : 2500 km Plafond : 17.000 m Armement : 1 canon de 23mm; missiel air-air AA-8/11; Missile air-sol KH-25/28/31/58; Bombes classiques ou nucleaires Pays utilisateurs : Russie; Ukraine; Algerie; Libye; Syrie ... Engagement : Invasion sovietique de l' Afghanistan; Guerre en Tchetchenie; Conflit Russo-Georgien (2008)
-Su-25 Frogfoot :
Citation :
Le Su-25 "Frogfoot" est un appareil d'attaque et d'appui d'aspect rustique, il est un redoutable appareil monoplace d'appui rapproché, adapté aux pistes très sommaire. Lourdement armé de canons et d'engins air-sol, cet avion a été spécialement conçu pour le soutien des troupes au sol. Le Su-25 fit son premier vol en 1976 et entra en service 4 ans plus tard, après une longue période de mise au point.
Comme ces missions sont très risquées, la cellule du Su-25 Frogfoot a été prévue pour pouvoir encaisser beaucoup de dommages, comme son homologue américain A-10 Thunderbolt II. Le pilote est placé dans une nacelle blindée au titane, les réservoirs sont spécialement conçus pour limiter les risques d'explosion. Mais ces blindages n'ont pas empêcher l'avion de subir des pertes en Afghanistan, dues aux missiles sol-air portatifs des combattants. Mais en 60 000 sorties en 8 ans de guerre en Afghanistan, 23 Su-25 seulement furent perdus.
Les différentes versions sont nombreuses. Il y a le Su-25 "Frogfoot A" qui est la première version, capable d'embarquer 6 400 kg de bombes. Le Su-25B "Frogfoot B" est la version biplace d'entrainement. Le Su-25BK est sa version d'exportation. Le Su-25UT est identique à la version UB mais dépourvue d'armement et rebaptisé Su-28. Le Su-25UTG est identique au Su-25UT mais est pourvu d'une crosse d'arrêt pour une utilisation sur porte-avions. Le Su-25T est la version monoplace du Su-25UT, destiné à l'attaque antichar. La version Su-25T est l'ancienne désignation du Su-34, qui a été amélioré grâce aux enseignements de la guerre afghane, en particulier pour la survivabilité en environnement antiaérien intense. On estime que plus plus de 6.000 exemplaires ont été livrés avec pour utilisateurs la Russie, la Hongrie, la Bulgarie, l'Irak, la Tchéquie, la Slovaquie et l'Afghanistan.
Une nouvelle version du Su-25 Frogfoot, le Su-39 Frogfoot (désignée également Su-25TM) a été mise au point. Celle-ci se distingue par des améliorations au niveau de la capacité de dommages et du système de navigation et d'attaque. Les pales du réacteurs sont mieux refroidis pour que la signature infrarouge soit plus faible. Cette nouvelle version est basée sur le biplace d'entraînement, dont le deuxième siège est remplacé par un réservoir et de l'avionique. Le Su-39 est très reconnaissable avec cette bosse derrière le fuselage.
Origine :Russie Mis en service : 1981 Masse a vide : 9500 kg Poids maxi au décollage : 19.000 kg Charge militaire : 4500 kg Vitesse max : 950 km/h Rayon d action : 1200 km Distance franchissable : 2500 km Plafond : 7000 m Armement : 1 canon de 30 mm; Pays utilisateurs : Missiles air-air; air-sol; Bombes; Roquettes ... Engagement : Invasion sovietique de l afghanistan; Guerre Iran-Irak; Guerre du Golf; Guerre en Tchetchenie ...
-Su-27 Flanker :
Citation :
Dans les années 1970, l’Union Soviétique prit conscience que son avance technologique, ou du moins le statu-quo entre ses appareils et la production occidentale étaient en train de prendre fin. L’arrivée du Tueur de Foxbat, le F-15, était une manifestation tangible de cette menace croissante, et les Soviétiques, à leur grand dépit, n’avaient alors rien pour s’y opposer efficacement. L’effort soviétique pour rattraper ce retard fut intense, et contribua certainement à couler l’Union Soviétique, mais il donna naissance à des appareils très sophistiqués et à même de contrer leurs homologues occidentaux. Parmi eux se trouvait le Sukhoï Su-27, baptisé par l’OTAN Su-27 Flanker.
Le développement du nouvel appareil prit énormément de temps. Il fallut d’abord diviser le programme, un pan donnant naissance à un petit chasseur tactique, le futur MiG-29 Fulcrum, et l’autre à un appareil à grand rayon d’action, lourdement armé mais en même temps très agile. Autant dire une combinaison de talents très dure à mettre en oeuvre sur le même appareil. D’ailleurs, les premiers essais furent désastreux. Le T-10, repéré par les satellites-espions des Etats-Unis sur les pistes du centre d’essais de Ramenskoié, près de Moscou, et baptisé Ram-K (le Ram-L étant le prototype du MiG-29), ne fut pas un bon appareil. Doté d’une voilure delta et de deux moteurs, le T-10 causa de très sérieuses difficultés aux ingénieurs soviétiques, avant de s’écraser un an tout juste après son premier vol, en mai 1978. Le T-10S, une version sérieusement améliorée du T-10, s’écrasa aussi en 1981, mais s’avéra beaucoup plus prometteuse. Finalement, la production en série du Su-27 débuta en décembre 1984, les Flanker produits devant alors remplacer les vieux intercepteurs Tupolev Tu-128 et Sukhoï Su-15, notamment dans les bases de la péninsule de Kola, protégeant la Flotte du Nord.
D’apparence, le Su-27 ressemble à un MiG-29, mais en bien plus imposant. Sa structure incorpore un grand pourcentage de métaux rares, comme le titane, plus légers que les alliages traditionnels, mais pas de matériaux composites. La voilure du Flanker ressemble à une voilure delta, mais n’en est pas totalement une. Tout comme le MiG-29, le Su-27 est bidérive et bimoteur. La motorisation de l’appareil est assurée par deux turbofans Llyulka AL-31F qui permettent au Flanker des performances étonnantes. Le rapport poussée/poids est ainsi supérieur à 1. Il a parfois été dit que le Su-27 était aussi endurant qu’un Mirage IV, aussi armé qu’un F-15 et aussi maniable qu’un F-16. Sur ce dernier point, il est indéniable que le Su-27, premier chasseur soviétique doté de commandes de vol électriques, est un appareil extrêmement agile, très apprécié lors des meetings, notamment pour sa figure dite du Cobra qui voit le Flanker se cabrer brutalement vers l’arrière. Outre son agilité, le Flanker peut compter sur un armement redoutable, les premiers appareils étant dotés de 10 points d’emport, chacun pouvant porter un missile air-air R-27 (AA-10 Alamo) ou R-73 (AA-11 Archer), associés à un viseur de casque, ou des charges air-sol. Malgré cela, les capacités air-air des premiers Su-27 restèrent limitées, les Su-27S ne pouvant par exemple engager que deux cibles à la fois, les Su-27P ne pouvant en engager qu’une seule. Le radar du nouveau chasseur posa de très gros problèmes de développement, mais les efforts soviétiques aboutirent à équiper le Flanker d’un radar Tikhomirov N001 de 100 kilomètres de portée et d’une optronique frontale de détection et de poursuite passive sur la partie supérieure du nez, ainsi que d’un système complet d’autoprotection (brouilleur Pallad, détecteur d’alerte radar SPO-15 Beryoza, lance-leurres). En revanche, les Soviétiques n’accordèrent pas d’importance à la furtivité du Flanker, sa grande taille et ses deux énormes entrées d’air n’ayant de toute façon pas facilité la tâche des ingénieurs.
Intercepteur, le Sukhoï Su-27 fut avant tout produit pour les besoins seuls de l’Union Soviétique, et celle-ci n’en exporta pas avant sa chute. Après 1991, une partie des 700 appareils (environ) produits échurent aux anciennes républiques soviétiques : le Bélarus disposerait à l’heure actuelle d’une petite vingtaine d’appareils sur les 23 hérités et l’Ouzbékistan de 31 appareils (dont 6 Su-27UB). Le Kazahkstan se fit livrer 30 appareils entre 1995 et 1997 contre la location du complexe spatial de Baïkonour. La dotation de l’Ukraine est sujette à caution, mais on parle de 74 appareils. La Russie quant à elle alignerait environ 400 Su-27, toutes versions confondues (dont 24 Su-33 Flanker, ex-Su-27K navalisés). Après 1991, les Flanker devinrent un produit très recherché à l’étranger, et plusieurs dizaines d’appareils furent alors vendus, notamment à partir des stocks russes. L’Ethiopie fit l’acquisition d’une petite dizaine d’appareils, l’Erythrée en aurait reçu 6 (ou en 2003, l’Angola 8 (on parle également de 8 autres appareils). Les appareils éthiopiens et érythréens ont été engagés au combat, sans qu’on en sache beaucoup, bien qu’il semble que les Su-27 éthiopiens soient le plus souvent sortis victorieux de ces combats. Mais le plus gros marché du Flanker reste l’Asie. La Chine négocia en 1998 une licence de production pour 200 exemplaires après avoir acquis 76 appareils. Il semble qu’elle cherche désormais, ce qui va contre son contrat avec la Russie, à développer ses propres versions de son J-11 (dénomination chinoise du Flanker). Le Vietnam et l’Indonésie ont également acheté quelques appareils de type Su-27SK.
Mais le Flanker n’a réellement pris son essor qu’avec le Su-30, que l’on abordera ailleurs.
Versions principales : - T-10 (Flanker-A) : le tout premier prototype, reperé par les Etats-Unis - Su-27P (Flanker-B) : version de base, presque uniquement tournée vers les missions air-air - Su-27S (Flanker-C) : version modernisée, capable de missions air-sol - Su-27SK/UBK : versions destinées à l’exportation ; le J-11 chinois est un Su-27SK - Su-27SM et Su-27UBM : versions modernisées des Su-27S et UB, plus lourds, avec un armement plus polyvalent et un nouveau cockpit ; la Russie prévoit la modernisation de 48 de ces appareils au standard Su-27SM
http://www.avions-militaires.net/fiches/su27.php
Origine : Russie Mis en service : 1984 Masse a vide : 16.500 kg Poids maxi au décollage : 30.000 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2500 km/h Rayon d action : 1500 km Distance franchissable : 4000 km Plafond : 18.000 m Armement : 1 Canon de 30 mm; Pays utilisateurs : Missile air-air R-27/R-73/R-77; Missiles air-sol ;Bombes; Roquettes ... Engagement : Conflit Ethiopie-Erythrée
-SU-30 Flanker-C :
Citation :
A la fin des années 1980, les nouveaux chasseurs soviétiques commençaient à peine à entrer dans les unités de première ligne, que déjà les Soviétiques travaillaient à des versions améliorées pour pallier leurs déficiences. Le Su-27 Flanker constituait un excellent appareil, mais Sukhoï décida d’obtenir mieux. Face notamment à la menace suscitée par les nouveaux missiles de croisière américains, l’Union Soviétique cherchait à accroître sa sphère de protection, mais pour cela il fallait plus d’autonomie à ses avions. Le Su-27 avait déjà un excellent rayon d’action, mais il était monoplace et dénué de perche de ravitaillement en vol. Aussi, les ingénieurs soviétiques décidèrent-ils d’améliorer le Su-27, en se basant sur sa version biplace Su-27UB.
Comme de nombreux autres intercepteurs à long rayon d’action soviétiques, le nouvel appareil, baptisé Su-27PU, devait pouvoir couvrir une vaste portion de l’espace aérien soviétique, procéder à des interceptions à grande distance et également servir de poste de commandement aérien. Les premiers essais en vol, à partir de modèles Su-27UB modifiés, commençèrent en 1978 et le premier Su-27PU vola en décembre 1989, le premier appareil de présérie volant quant à lui en avril 1992. De nombreuses modifications furent apportées : l’électronique de bord fut largement renouvelée, incorporant notamment un radar NIIP N001 modifié (capable d’engager plusieurs cibles aériennes en même temps et de procéder à des tirs air-sol), un récepteur GLONASS (le GPS soviétique), un nouveau cockpit avec un écran à tubes cathodiques et un nouveau système de navigation. Une optronique frontale (comme sur les MiG-29 Fulcrum) fut également installée. Ainsi équipé, le Su-27PU était en mesure de guider d’autres Su-27 monoplaces sur leurs cibles, par tous les temps. A gauche du nez, on monta une perche de ravitaillement en vol rétractable. Les commandes de vol électriques furent aussi améliorées. Satisfait par le nouvel avion, le gouvernement soviétique donna son accord pour lancer la production en série, mais comme pour beaucoup de projets de ce temps, la chute du régime communiste constitua un désastre. Dépourvu de financements et privé de commandes nationales, Sukhoï tenta de vendre son appareil à l’exportation, mais le Su-27PU ne trouva pas son marché. Aussi, pour y remédier, le constructeur russe entreprit de gros efforts pour le rendre multirôle. D’abord désigné comme Su-30M, ce nouvel appareil fut rebaptisé Su-30MK et présenté au Bourget en 1993.
Biplace comme le Su-27UB, le Su-30MK constitue depuis une dizaine d’années un énorme succès commercial. A l’heure actuelle, 508 appareils ont été commandés ou livrés dans le monde, et le Su-30MK est vu comme un appareil redoutable par les états-majors occidentaux. Voyons ce qu’il en est réellement.
Plus lourd que le Su-27, le Su-30MK n’en conserve pas moins une très grande partie des qualités du Flanker. Sa maniabilité similaire peut même être accrue par l’adjonction du tuyères mobiles et de plans canards. Le Su-30MK conserve également les commandes de vol électriques du Su-27 et sa charge militaire de 8 tonnes répartie sur 12 points d’emport (10 pour le Flanker de base et seulement 8 pour le Su-27PU). Toutefois, son armement est beaucoup plus polyvalent que ceux des Su-27P et Su-27S : il peut ainsi lancer des missiles air-sol Kh-29 et Kh-31 ou larguer des bombes guidées. Mais la grande originalité du Su-30MK consiste en sa multitude de versions. En effet, pour vendre le Su-30MK, Sukhoï a développé pour chaque client un version légèrement différente, voire beaucoup plus. Un grand nombre d’équipements et d’armements, y compris occidentaux, sont potentiellement installables, ce qui donne parfois des appareils très originaux.
De nombreuses améliorations sont proposées par Sukhoï, ce qui multiplie les configurations potentielles du Su-30MK. On peut distinguer plusieurs variantes : - Su-30MKI : vendu à l’Inde, 280 appareils à terme. Les MKI indiens sont dotés de commandes de vol à quadruple redondance, de radars NIIP N011 Bars (350 kilomètres de portée) et de systèmes locaux (récepteur d’alerte radar Tarang ou calculateurs de mission), de moteurs à tuyères orientables, ainsi que de systèmes de conception israélienne (brouilleur EL/M-8222, pods de désignation Litening) et française (collimateur tête haute, enregistreurs de vol ou les 6 écrans LCD du cockpit). Ils seront à l’avenir dotés du missile air-sol Brahmos et du nouveau radar russo-indien Irbis. - Su-30MKM : vendu à la Malaisie, 18 exemplaires. Les MKM ont reçu une avionique française, un système d’autoprotection russe et des détecteurs d’alerte missile sud-africains. - Su-30MKK et MKK-2 : vendus à la Chine, 76 et 24 appareils. Les appareils chinois incorporent des radars NIIP N001, Zhuk-MS et MSE et des systèmes de contremesures de fabrication chinoise. Ils sont optimisés pour la lutte antinavire et peuvent tirer des missiles antiradar Kh-31.
Ainsi équipé, et grâce à quelques exercices ayant donné lieu à une grande publicité (on a ainsi vu des MKI indiens venir à Red Flag ou se mesurer à des chasseurs Typhoon), le Su-30MK apparaît comme un appareil intermédiaire entre la quatrième et la cinquième génération de chasseurs. Mais il n’est pas exempt de tous reproches. Ainsi, le Su-30MK serait, selon les sources, d’un entretien difficile et son taux de disponibilité serait plutôt faible. De surcroît, hormis en Inde et en Chine, il n’équipe qu’en nombre limité les forces aériennes qui l’ont acheté. Surtout, si le Su-30MK a connu un certain succès à l’exportation (notamment grâce à son prix attractif, entre 35 et 45 millions de dollars pièce), il est quasi inexistant dans les forces aériennes russes : seuls 16 appareils ont été commandés à ce jour et le manque chronique de financement ralentit considérablement la modernisation du Su-30MK. La Russie se voit ainsi privée d’un appareil qui lui conviendrait bien et qui lui permettrait de rester au niveau des autres puissances aéronautiques, tout en prenant le risque de voir sa technologie pillée, notamment par la Chine.
http://www.avions-militaires.net/fiches/su30.php
Origine : Russie Mis en service : 1996 Masse a vide : 17.500 kg Poids maxi au décollage : 34.500 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2 100 km/h Rayon d action : 1500 km Distance franchissable : 3000 km Plafond : 18.000m Armement : un canon de 30mm; Missiles air-air R-27/R-73/R-77; Missiles air-sol KH-29/31/59...;Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie; Algerie; Chine; Inde; Malaisie ... Engagement : ?
-Su-32/34 Fullback :
Citation :
Historique
Le Su-34 Fullback est un avion de combat multirôle basé sur la cellule du Su-27 Flanker. Il est destiné à remplacer les avions d’attaque Su-24 voire les avions de soutien aérien rapproché Su-25 ainsi que les bombardiers Tu-16 et Tu-22M des forces aériennes russes. Ses missions prioritaires sont donc l’attaque et la pénétration mais il est tout à fait capable de mener des missions de défense aérienne à l’image des F-15E américains. Les 8 prototypes du Su-34 ont porté tout au long du dévellopement de l’appareil diverses désignations dont celles de Su-34, Su-27IB ou Su-32 mais il s’agit d’un seul et même appareil. Le prototype du Su-34 a volé en 1993. Mais le programme a été victime de lenteurs en raison d’un sous financement et ce n’est qu’en 2006 que les forces aériennes russes ont pris possession de leurs deux premiers appareils de série. D’ailleurs, depuis les années 1980 au cours desquelles le dévellopement du Su-34 a commencé, le Su-34 a subit deux modernisations. Il sera proposé à l’export sous la désignation Su-32 désormais retenue pour l’ensemble des versions export. Des versions de reconnaissance (pour remplacer les Mig-25R et Su-24MR) et de guerre électronique (pour remplacer les Su-24MP) ont été proposées par Sukhoï mais n’ont pas été retenues pour le moment.
Par rapport au Su-27 avec lequel il partage son allure générale, le Su-34 a un nez complètement redessiné (et "aplati"), un cockpit en tandem avec écrans multifonctions, des plans canards, une masse maxi au décollage 1,5 fois plus importante, une capacité en carburant augmentée, etc. La cabine du Su-34 est entièrement blindée en titane et l’ équipage dispose d’un coin repos avec toilettes et four pour les missions de très longue durée. Le Su-34 a en effet un rayon d’action important grâce à sa grande capacité interne d’emport de carburant et à la possibilité d’être ravitaillé en vol. Il est richement doté en équipements électroniques pour mener à bien ses missions de pénétration des défense ennemies : un radar multifonction V004 (avec suivi de terrain), un suite de guerre électronique intégrée (détecteurs, brouilleurs, lance leurres), différents systèmes optroniques IR et TV d’acquisition et désignation de cible, des équipements de communication, etc. Le Su-34 disposerait même d’un second radar de queue dans son cône arrière (situé entre les deux réacteurs). Il a donc une couverture radar sur 360°. Il dispose en outre de 12 points d’emport pour 8 tonnes d’armements comprenant des missiles air air R-73 et R-77, des missiles antinavires et antiradars Kh-31, des missiles air-sol Kh-25 et Kh-29, des bombes guidées laser et TV KAB-500/1500, des bombes et roquettes non guidées... Ses moteurs, initialement des AL-31F sur les prototypes, seront des réacteurs AL-31F-M1 modernisés (une tonne de poussée supplémentaire). Au final, le Su-34 s’avérera très certainement un redoutable ennemi pour tout opposant.
Versions :
- Su-27IB : première désignation du prototype expérimental du Su-34 qui était en fait un Su-27UB modifié. Son premier vol a eu lieu en 1990 précédant celui du Su-34 en 1993. - Su-34 : désignation de la version de série destinée aux forces aériennes russes. L’OTAN lui a attribué le surnon de "Fullback" tandis que les russes l’appellent "Platypus". - Su-32 : désignation générique désormais retenue par Sukhoï pour les appareils destinés à l’export. Fin 2006, Sukhoï estimait que son autorisation d’exportation serait envisageable d’ici 3 à 4 ans. - Su-32FN : version apparue en 1994 et destinée prioritairement à l’attaque de navires et sous-marins ("FN" signifie "Fighter Naval"). Elle serait équipée du système "Sea dragon" avec un radar de recherche naval, des bouées acoustiques (72 contenues dans un lanceur ventral), un détecteur d’anomalies magnétiques (à la place du radar de queue arrière du Su-34), etc. Son armement comprendrait des missiles anti navires et des torpilles. Il n’existe à ce jour aucun prototype figurant la configuration définitive de cette version très originale. - Su-32MF : désignation apparue en 1999 pour la version export "MultiFonction" du Su-34.
http://red-stars.org/spip.php?article118
Origine : Russie Mis en service : 2006 Masse a vide : 39.000 kg Poids maxi au décollage : 45.000 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 1900 km/h Rayon d action : 1200 km Distance franchissable : 4500 km Plafond : 15.000 m Armement : un canon de 30mm; Missiles air-air R-73/R-27/R-77; Missiles Air-sol KH-25/29/31/59; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie Engagement : Aucun
-Su-33 (SU-27K) Flanker-D :
Citation :
Le début du développement d'une version navale du Flanker a commencée en 1976 mais ce n'est pas avant le milieu des années 80 avec les T-10-24 et -25 que commença réellement la réalisation de cette version navale destinée à équiper les nouveaux porte-avions de la marine russe. Entre-temps le T-10-3 avait aussi été équipé d'une crosse d'appontage. Le T-10-3 décolla pour la première fois de la rampe le 9 septembre 1982 après une course de 230 mètres. Le programme d'essais du T-10-3 totalisa 27 vols dont 17 à partir de la rampe. Le responsable du Su-27 K fut Constantin Marbachev.
Le premier prototype du Su-27 K (T-10K-1, codé "37") vola le 17 août 1987. Il s'agit en fait d'une transformation à partir du T-10S-37 et ne disposa pas au début d'aile repliable car le mécanisme n'était pas encore au point. Le Su-27 K (Korabelny pour Navalisé) est équipé de panneaux extérieurs de voilure et de gouvernes repliables, d'une crosse d'appontage, de surfaces canard (agissant de concert et non de manière différentielle avec un battement de +7 / -20 degrés) à l'avant, d'un atterrisseur renforcé avec roulette de nez à diabolo ainsi que de volets hypersustentateurs courant sur tout le bord de fuite de la voilure. Le système de repliage de l'aile à rogner un peu sur la capacité des réservoirs de carburant mais cela a été compensé par le montage d'une perche de ravitaillement en vol. En outre, le long cône de queue qui équipe les versions du su-27 basés à terre a été raccourci pour éviter tout frottement sur le pont d'envol lors des décollages et des appontages. Le su-27K peut être doté d'un réservoir de carburant supplémentaire largable (1 500 litres). Sa vitesse d'approche en phase d'appontage est de 240 km/h. La version de série de cette machine, désignée Su-33 depuis le 31 août 1998, est propulsée par 2 réacteurs AL-31F3 fournissant une poussée de 75,2 kN a sec et 125,5 kN avec PC.
Le premier prototype s'écrasa le 28 septembre 1988. Le second prototype (T-10K-2, codé "39") vola pour la première fois le 22 décembre 1987. Ce deuxième prototype a aussi été obtenu à partir de la transformation d'une cellule d'essais du T-10S, en l'occurrence le T-10S-35. Au total 5 prototypes du su-27K (T-10K-3 : premier vol le 17 février 1990, T-10K-4 codé "59", T-10K-5 codé "69", T-10K-6 codé "79"', T-10K-7, T-10K-8 : qui s'écrasa le 11 juillet 1991 et T-10K-9 (codé "109") ont été réalisés plus des versions de pré-série : toutes ces machines sont équipées de volets de bord de fuite à triple section courant sur tout le long de l'envergure de la voilure. Le premier appontage (Su-27K codé "39") pour un appareil a voilure fixe et non V / STOVL sur un bâtiment russe eu lieu pour la première fois le 1er novembre 1989 a bord du "Kuznetsov" (alors Tbilisi). A noter la procédure particulière pour le décollage. En effet, ne pouvant décoller a l'aide de catapulte, l'appareil est bloqué par des cales sortant du pont d'envol et le pilote allume la PC. Une fois la puissance affichée, les cales s'effacent et l'appareil commence alors à accélérer et décolle à l'aide du tremplin en 105 mètres seulement. L'appontage se passe de manière conventionnelle avec une prise de brins et un arrêt en 90 mètres.
L'armement du Su-27 K comprend, outre l'armement traditionnel du su-27, les missiles anti-navires à longue portée Kh-41 "Moskito"et H-31. A noter que les États-Unis utilisent actuellement plusieurs H-31 comme cibles volantes pour ses essais de missiles anti-missiles. Ils sont importés par Boeing et une firme d'armements russes. Ce missile est capable de Mach 2.5 au ras des flots et simule donc parfaitement la menace présente et futur des armes anti-navires.
Une première série de 18 exemplaires fut construite, en 1992-93 dans l'usine Komsomolsk située sur le fleuve Amour. Ces appareils sont actuellement basés à Severomosk. Une petite trentaine de Su-33 serait actuellement en service dans la marine russe et la première unité à été déclaré opérationnelle le 19 février 2000 sur le porte-avions "Admiral Kuznetsov". Durant les premières croisières du porte-avions en méditerranée, de nombreux problèmes sont apparus et il était évident que le groupe n'était pas opérationnel.
Identification : Le Su-33 (Su-27 K) est peut-être l'une des versions le plus facilement identifiable. Ailes et empennages horizontaux repliables. Plans canards en avant des ailes. Perche de ravitaillement en vol en avant du cockpit et sur le coté gauche du fuselage. ISRT décalé sur la droite pour dégager la vue lors des phases d'approches. Saumons de dérives brisés et légèrement moins hautes afin de pouvoir rentrer dans les hangars du porte-avions. Cône de queue raccourci ne contenant plus de parachute mais incorporant un radar de détection arrière L-006 sous un cône diélectrique blanc. Présence d'une perche d'appontage. Atterrisseurs renforcés avec roulette de nez à diabolo. Volets hypersustentateurs à triples fentes courant sur tout le bord de fuite de la voilure. Absence d'antennes sur le coté des entrées d'air.
Origine : Russie Mis en service : 1994 Masse a vide : 18.400 kg Poids maxi au décollage : 33.000 kg Charge militaire : 6500 kg Vitesse max : 2300 kg Rayon d action : 1500 km Distance franchissable : 3000 kg Plafond : 18.000 m Armement : un canon de 30mm; R-27; R-73; KH-31; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie Engagement : Aucun
-Su-35 Flanker-E :
Citation :
Le Su-35 est la désignation de la version Su-27M du Flanker. Il s’agit en fait d’une version avancée du Su-27, beaucoup plus polyvalente, agile et performante.
Bien que le développement du Su-35 ait débuté en 1985, la première présentation publique du prototype eu lieu en 1992 au salon de Farnborough. L’appareil fit sensation, ses performances étant encore plus impressionnantes que ne le pensaient les observateurs étrangers. Au niveau du fuselage, de nombreuses améliorations ont été effectuées : bien que l’architecture de base de la cellule du Su-27 ait été conservée, le fuselage du Su-35 fait appel à des matériaux plus modernes et plus légers, et est conçu sur le principe aérodynamique de l’instabilité afin d’obtenir une grande agilité. Des plans canards mobiles ont été ainsi implantés, et les commandes de vol électriques à calculateurs permettent de gérer cette instabilité. Par ailleurs, le gain de masse a permis d’agrandir encore ses réservoirs de carburant, conférant à l’appareil un remarquable rayon d’action. Une autre grande innovation provient des moteurs AL-35F du Su-35, dont les tuyères sont orientables verticalement, ce qui améliore considérablement la maniabilité, et réduit les distances de décollage et d’atterrissage. Le Su-35 possède une avionique proche de celle du MiG-29M, avec un radar multimode N-011, et il est également doté d’un radar de queue N-012 avertissant des menaçes venant de l’arrière. En mission air-air, il peut emporter sur ses 14 points les missiles les plus récents tels que le R-27 / AA-10 Alamo, le R-73 / AA-11 Archer et le R-77 / AA-12 Ader, sans oublier le missile très longue portée Novator KS-172 AAM-L. En mode air-sol, le Su-35 dispose de modes de suivi de terrain, de cartographie et de désignation laser, qui lui permettent de délivrer une large gamme de bombes et missiles guidés.
Cet appareil sert notamment de base au développement de la génération suivante, le Su-37. Actuellement, 11 exemplaires du Su-35 sont en service au sein des forces aériennes russes.
http://www.avions-militaires.net/fiches/su35.php
Origine : Russie Mis en service : 2010/2011 Masse a vide : 17.000 kg (25.000kg pour la version BM) Poids maxi au décollage : 35.000 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2500 km/h Rayon d action : 1800 km Distance franchissable : 4500 km Plafond : 18.000 m Armement : un canon de 30mm; R-27/73/77; KH-55/59; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Russie Engagement : Aucun
-Su-37 Flanker-F :
Citation :
Le Su-37 est le dernier appareil de la famille du Su-27 Flanker. Lors de ses premières démonstrations publiques, il a exécuté des figures en vol encore jamais réalisées. Le Su-37 possède en effet une manoeuvrabilité exceptionnelle non seulement dûe aux qualités intrinsèques des Flanker, mais aussi grâce à des réacteurs à poussée vectorielle, inclinables de +15 à -15 degrés verticalement.
Son fuselage est largement constitué de matériaux composites tels que les fibres de carbone. Des plans canards mobiles, qui n’existaient pas sur le Su-27, ont fait leur apparition. L’avionique du Su-37 est hautement perfectionnée. Son radar NIIP N011M est capable de suivre simultanément des cibles aériennes et au sol, et scanne également vers l’arrière. Le cockpit est très moderne, avec 4 écrans multifonctions.
Les principales difficultés rencontrées lors du développement de cet appareil sont d’ordre financier. Après avoir été interrompu un certain temps à cause du manque de crédits gouvernementaux, le programme a repris en 1999 avec le retour des subventions. Il est néamoins peu probable que l’armée de l’air russe sera en mesure de commander des Su-37. Sukhoï mise donc sur l’exportation.
http://www.avions-militaires.net/fiches/su37.php
Origine : Russie Mis en service : pas encore en service Masse a vide : 18.400 kg Poids maxi au décollage : 34.000 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2500 km/h Rayon d action : 1600 km Distance franchissable : 4500 km Plafond : 18.000m Armement : un canon de 30mm; R-27/73/77; KH-55/59; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs :Russie Engagement : Aucun
-Su-47 Berkut :
Citation :
Le Su-47 est un démonstrateur technologique conçu par Sukhoi dans le cadre du programme MFI visant à fournir aux forces aériennes soviétiques un appareil de cinquième génération multirole à l’ horizon 2010. Le programme spécifie un appareil multirole supersonique hypermanoeuvrant, relativement furtif, capable de voler en supercroisière... Le premier vol eu lieu en 1997 à la surprise générale des experts occidentaux bien qu’ ils savaient que la Russie avait quelques programmes secrets de chasseurs dans ses cartons. Nommé S-37 au départ, cet appareil a été renommé Su-47 afin qu’ il n’ y ait pas de confusion possible avec le Su-37 du même constructeur. L’innovation majeure de cet appareil est son aérodynamique originale à voilure en flèche inversée. Cette formule permet notamment plus de manoeuvrabilité aux vitesses transsoniques (Mach 0,8 / 1,3), une plus grande distance franchissable et des distances réduites au décollage et à l’ atterrissage. L’ agilité du Su-47 provient aussi de ses larges plans canard et de ses empennages horizontaux ainsi que de ses moteurs à tuyères vectorielles (implantés plus tard sur le prototype). En matière de furtivité, le Su-47 dispose d’ entrée d’ air spécialement étudiées pour réduire la signature radar et infrarouge ainsi que d’ un revêtement spécial et l’ emport de son armement en soute. Toutefois, de même que le Mig 1.44, cet appareil ne restera qu’ un prototype.
http://red-stars.org/spip.php?article82
Origine : Russie Mis en service : premier vol en 1997 (pas de production en serie) Masse a vide : 15.000 kg Poids maxi au décollage : 34.000 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : + de 1000 km Distance franchissable : 3300 km Plafond : 18.000 m Armement : 1 canon de 30 mm, Missile air;air/air-sol Pays utilisateurs : Russie Engagement : Aucun
-PAK/FA :
Citation :
Le T-50 ou PAK FA est un avion de chasse polyvalent de 5e génération. Construit par Soukhoï, il sera le fruit d'une coopération indo-russe.
Les caractéristiques ne sont, fin 2008, toujours pas officielles et de nombreuses spéculations existent sur celles-ci. On connaît seulement quelques spécifications et mensurations, comme son poids, de l'ordre de 30t en ordre de combat, une soute de 4,8m de long au minimum, le fait qu'il sera biréacteur, monoplace pour la version russe, biplace pour la version indienne [1], équipé d'un radar à balayage electronique actif Sh121 conçu par Tikhomirov NIIP[2] et de radars bande L dans les ailes. Les versions russes et indiennes présenteront des différences notables (Envergure, équipements électroniques...), l'Inde souhaitant un appareil biplace et la Russie un appareil monoplace.
Le premier vol est attendu pour 2009, cependant l'appareil ne serait alors pas représentatif de l'avion de série du point de vue avionique puisqu'il reprendrait les équipements et le moteur du Soukhoï Su-35[2]. Le motoriste NPO Saturn a annoncé pouvoir commencer la production en série d'un moteur de nouvelle génération pour le PAK-FA à partir de 2015[3]. Une première version du PAK-FA, utilisant l'avionique et les moteurs du Su-35 pourrait être produite dès 2015, et une version de cinquième génération dès 2020
http://fr.wikipedia.org/wiki/T-50_%28PAK-FA%29
Dernière édition par Alloudi le Jeu 26 Nov 2009 - 13:58, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 13:03
-MD-450 Ouragan :
Citation :
L’Ouragan est né de la volonté du ministère de l’Air de posséder un appareil de fabrication nationale, mais également de pallier aux difficultés de mise au point de l’Espadon. Dassault décide de faire simple en réutilisant le savoir-faire acquis avec ses conceptions d’avant-guerre, et remporte un contrat de 3 prototypes le 30 décembre 1947. Le bureau d’étude mené par Deplant, Cabriere et Rouault conçoit un appareil simple et peu coûteux mais robuste et fiable, capable de missions de chasse aérienne et d’attaque au sol.
Il en résulte une cellule de section circulaire, dessinée à partir d’une entrée d’air frontale de type pitôt, qui supporte la dérive ; les empennages horizontaux sont implantés sur la dérive elle-même. La voilure du MD-450 Ouragan, d’une flèche légère, est basse afin de permettre l’escamotage du train d’atterrissage. La cabine est pressurisée pour pouvoir monter à 12 000 m, et prend place dans une double manche à air qui contient également des réservoirs de carburant et la chambre du réacteur.
Le premier prototype vole le 28 février 1949 au mains de Constantin Rozanoff, et les essais se révèlent très concluants. 13 appareils de présérie suivront. La production de cet appareil atteindra 350 exemplaires entre 1951 et 1954, dont 185 sont financés par les Etats-Unis. Il en existera 2 versions : 50 MD-450A propulsés par un Rolls-Royce Nene 102, et 300 MD-450B équipés de Nene 104B.
L’Ouragan entre en service en 1952 au sein de la 12e escadre de chasse à Cambrai, mais il est rapidement remplacé par le Mystère IV dès 1955. Il sera employé au sein de l’Armée de l’Air jusqu’en 1963 et équipera notamment la Patrouille de France de 1955 à 1956. Son armement se compose de 4 canons Hispano 404 de 20 mm, ainsi que 900 kg de charges externes (le plus souvent 16 roquettes Matra T-10 de 105 mm).
Il est exporté en Inde dès 1953 : équipé d’un Nene 105A de 2350 kgp, il est surnommé Toofani (traduction hindi d’Ouragan) et commandé à raison de 71 exemplaires neufs, puis 33 exemplaires provenant des stocks de l’Armée de l’Air. Il a peut-être participé à un conflit indo-pakistanais. Israël se résigne à commander 24 MD-450B, reçus juste avant le conflit de 1956. Inférieur au Meteor dans des missions d’interception air-air, il se révéle très efficace dans des missions air-sol grâce à sa stabilité. 51 autres exemplaires d’occasion sont rachetés et l’Ouragan reprend du service en 1967. Ils sont retirés du service en 1973, mais 18 d’entre eux sont vendus au Salvador en 1975, qui les conservera jusque dans la fin des années 1980.
Il y eut un exemplaire d’une version de reconnaissance, le MD-450R, tandis qu’un autre préfigurait le MD-451 Aladin (jamais construit) avec un réacteur Atar 101 et des entrées d’air latérales. Un troisième, le Barougan, reprenait le principe du Baroudeur et vola le 24 février 1954. Cet appareil marqua en définitive le renouveau de l’aéronautique française, en étant le premier avion militaire à réaction de conception française à être produit en série et exporté.
Origine :France Mis en service : 1952 Masse a vide : 4150 kg Poids maxi au décollage : 7900 kg Charge militaire : 2270 kg Vitesse max : 940 km/h Rayon d action : 450 km Distance franchissable : 920 km Plafond : 15.000 m Armement : 4 canons de 20 mm; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : France; Israel; Inde; Salvador Engagement : Guerre Sino-indienne; Crise de Suez; Guerre des Six Jours
-Mystère IV :
Citation :
Alors même que la série de Mystère II était en cours de production, la nouvelle génération Mystère IV était essayée en vol. Le Mystère II était à la base un MD.450 Ouragan à aile en flèche, alors que le Mystère IV (connu à l'origine sous la désignation de Super-Mystère) était un avion entièrement nouveau. Il s'agissait au départ d'un prototype expérimental, ne devant pas être produit en série, plus évolué que le chasseur Mystère II et pouvant atteindre Mach 1. L'appareil, appelé MD.454 Mystère IV 01, était uniquement destiné à tester une nouvelle aile plus fine.
Le prototype vola en septembre 1952 et les premiers essais révélèrent un appareil très réussi, de classe internationale, en dépit d'une légère sous motorisation. Le Mystère IVA se caractérisait par une aile moins épaisse à la flèche plus marquée, un fuselage allongé de section ovoïde, un empennage redessiné et un réacteur Rolls-Royce Tay produit par Hispano-Suiza.
En décembre 1952, une mission américaine, dont le célèbre pilote Chuck Yeager fait partie, était venu essayer les avions de combat français afin de choisir un modèle dont le financement serait assuré par l'OTAN. Le Mystère IV A fut retenu. En avril 1953, conséquence de la décision américaine, le secrétariat d'Etat à l'Air commanda 225 appareils financés par le Plan d'Assistance Militaire de l'OTAN. Le Mystère IV A s'avèra une grande réussite. Puissamment armé, fiable, robuste et manoeuvrant, il était facile à piloter.
Il fut pris en compte à 242 exemplaires de série pour l'Armée de l'Air. Au début des années soixante avec l'arrivée du Mirage III, il avait perdu beaucoup de sa valeur opérationnelle. Il restait cependant un excellent avion de transition pour les pilotes formés sur T-33 ou Fouga Magister. Il fut employé dans ce rôle jusqu'en 1982 avant d'être remplacé par le Dassault Breguet Alpha Jet.
Quelques-uns servirent à l'entraînement opérationnel jusqu'en 1982. Comme l'Ouragan avant lui, le Mystère IVA équipa plusieurs années durant la Patrouille de France.
Le Mystère IV A fut adopté par l'Inde et l'Israël. Des exemplaires livrés à Israël assurèrent à cet état la maîtrise du ciel durant la campagne de Suez, en octobre 1956, face au célèbre MIG 15 Soviétique. Ils participèrent également à la guerre des six jours en 1967. L'Inde acheta 110 Mystère IVA, ils prirent part aux conflits avec le Pakistan en 1965 et 1971 en tant qu'avion d'attaque au sol.
Une version améliorée, le Mystère IVB (abandonné au profit du Super Mystère B-2), fut le premier avion français à dépasser le mur du son en vol horizontal, en mars 1955.
Origine : France Mis en service : 1954 Masse a vide : 5850 kg Poids maxi au décollage : 10.400 kg Charge militaire : 1000 kg Vitesse max : 1120 km/h Rayon d action : 917 km Distance franchissable : 1300 km Plafond : 15.000 m Armement : 2 canons de 30 mm Pays utilisateurs : France; Inde; Israel Engagement : Crise de Suez; Guerre des Six jours; Guerres Indo-Pakistannaise
-SO-4050 Vautour :
Citation :
Dérive du prototype SO.4000, le biréacteur Sud-Ouest SO .4050 Vautour était un monoplan à ailes médianes en flèche avec des atterrisseurs principaux dans le fuselage et des balancines s'escamotant dans les nacelles de réacteurs . Le prototype vola en octobre 1952. Il équivalait en performance au bombardier léger à réaction soviètique Ilyushin Il-28.
Il fut décliné en trois versions : attaque au sol à long rayon d'action (version IIA monoplace), interception tout temps et chasse de nuit (version IIN biplace équipé d'un radar) et bombardement (version IIB biplace). Les deux premières versions restèrent en service jusque dans les années soixante dix en France et en Israël qui cherchait à remplacer ses De Havilland Mosquito.
En tout 140 exemplaires furent construits de 1956 à 1959, 70 Vautour IIN, 30 Vautour IIA et 40 Vautour IIB. Il entra en service dans l'Armée de l'Air en 1956. La plupart des A et B eurent une très brève carrière au sein de l'Armée de l'Air, une grosse partie d'entre eux prirent la direction d'Israël, où ils prirent une part active à la guerre des six jours en 1967 en attaquant des aérodromes en Irak et en Egypte puis à celle du Youm Kippour en 1973. Les Vautour IIN finirent leur carrière opérationnel au sein de l'Armée de l'Air en 1974. Certains exemplaires au Centre d'Essais en Vol de Bretigny comme banc d'essai volant pour la mise au point des radars du Mirage 2000.
Origine : France Mis en service : 1956 Masse a vide : 10.000 kg Poids maxi au décollage : 20.500 kg Charge militaire : 4400 kg Vitesse max : 1100 km/h Rayon d action : 1200 km Distance franchissable : 2500 km Plafond : 15.000 m Armement : 4 canons de 30 mm; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : France; Israel Engagement : Guerre des Six Jours; Guerre du Kippour
-Mirage III :
Citation :
Le Mirage III est un avion multirôle conçu par le constructeur aéronautique français Dassault Aviation à la fin des années 1950. C'est le premier avion de combat de conception européenne capable de dépasser une vitesse de Mach 2 en vol horizontal.
Le Mirage III a donné lieu à de nombreuses variantes et a rencontré un succès notable à l'export avec 21 pays utilisateurs et 1 401 exemplaires construits (si l'on prend en compte les versions désignées Mirage 5). La Suisse, l'Australie et la Belgique l'ont construit sous licence. Israël a réalisé localement des avions basés sur le Mirage III (Nesher et Kfir).
Alors que les premiers Mirage ont été livrés au début des années 1960, de nombreux exemplaires étaient encore en service de par le monde au début du XXIe siècle, soit 40 ans plus tard. Ils ont généralement été largement modernisés.
Dès le mois de mai 1957, 10 avions de pré-série avaient été commandés. Désignés Mirage IIIA, ces avions sont légèrement plus grands pour permettre de loger tous les équipements nécessaires : le fuselage est allongé de 1,40 mètre et l'envergure augmentée de 0,64 mètre. Le premier exemplaire de pré-série fait son envol le 12 mai 1958. Au cours des essais, l'avion atteindra finalement Mach 2,2 (en utilisant la fusée d'accélération) et devient ainsi le premier avion de conception européenne capable de dépasser Mach 2 en vol horizontal.
Pendant la phase d'essais, chacun des 10 exemplaires participe à une phase particulière du programme, afin d'accélérer la mise au point. En juin 1959, le Mirage IIIA numéro 3 établi un nouveau record de vitesse en circuit fermé de 100 km. Un accident causera la perte du numéro 5 en octobre 1960.
La production en série se décline en 4 versions principales :
-Mirage III B (biplace d'entraînement, premier vol le 20 octobre 1959)
Le fuselage est allongé de 58 cm pour installer un second siège, et il n'emporte ni canons ni radar. Après l'apparition du Mirage IIIE, cette version sera remplacée par le Mirage IIIBE équipé du radar de navigation mais toujours sans radar de tir, reconnaissable à son nez effilé.
-Mirage III C (interception, premier vol le 9 octobre 1960)
Version équipée d'un radar de tir Cyrano I bis et du réacteur Atar 9B de 6 000 kg/p. Les livraisons commencent en juillet 1961 et le premier escadron est déclaré opérationnel en janvier 1962. L'avion souffre cependant de quelques défauts de jeunesse, notamment un train d'atterrissage un peu fragile, ce qui entraine plusieurs interdictions de vol temporaires. Deux points d'emport supplémentaires seront par la suite ajoutés sous les ailes.
-Mirage III E (attaque au sol tous temps à basse altitude, premier vol le 5 avril 1961)
Le fuselage est allongé de 30 cm pour augmenter la taille du compartiment avionique et la capacité en carburant. Un radar de navigation est installé sous le poste de pilotage, couplé à une centrale de navigation et un récepteur TACAN. Le radar de tir est un Cyrano II avec des modes air-sol. Le réacteur est un Atar 9C de 6 400 kg/p avec une nouvelle tuyère.
-Mirage III R (reconnaissance, premier vol le 31 octobre 1961)
Il dispose du fuselage allongé du III E mais pas de son radar de navigation, tandis que le nez accueille 5 caméras optiques OMERA qui peuvent être employées de jour comme de nuit. Les canons ne sont pas montés en temps normal, mais peuvent être installés si nécessaire. Une version Mirage IIIRD équipée du radar de navigation apparait dans la seconde moitié des années 1960.
Si les premiers exemplaires sont évidemment destinés à Armée de l'Air française, les commandes à l'export ne tardent pas. Les victoires obtenues par les Mirage III israéliens font une publicité supplémentaire à l'avion. A la fin des années 1960 apparait le Mirage 5, une version simplifiée destinée initialement à l'attaque au sol par temps clair.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_III
N.B :Suite à l'embargo français, Israël construira localement un équivalent du Mirage III , le "KFIR".
Origine : France Mis en service : 1961 Masse a vide : 7000 kg Poids maxi au décollage : 13.500 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 2300 km/h Rayon d action : 1200 km Distance franchissable : 2400 km Plafond : 17.000m Armement : 2 canons de 30 mm; Aim-9; Matra R-530/550; Exocet; Bombes ... Pays utilisateurs : France; Australie; AfdS; Israel ... Engagement : Guerre des Six Jours; Guerre du Kippour; Guerres Indo-Pakistannaise ...
-Mirage 5 :
Citation :
Le Dassault Mirage 5 (parfois désigné à tort Mirage V) est un avion militaire construit par le constructeur aéronautique français Dassault Aviation. Apparu en 1967 en tant que dérivé du Mirage III destiné à l'attaque au sol par temps clair, le Mirage 5 a rapidement évolué en avion multirôle capable également de missions de reconnaissance ou de chasse/interception, suivant les versions. Les avions de la famille du Mirage 5 (qui comprend également le Mirage 50 et le IAI Nesher) ont été construits à 530 exemplaires mis en service par 11 pays différents, dont certains l'utilisent toujours actuellement.
La quasi-totalité des sources s'accordent pour considérer que le Mirage 5 est né d'une demande de l'armée de l'air israélienne, qui souhaitait un dérivé simplifié du Mirage III destiné à l'attaque au sol par temps clair. Pour répondre à ce besoin, les ingénieurs de Dassault partent du Mirage IIIC dont ils suppriment le radar de poursuite Cyrano, et le remplacent par un simple radar télémétrique Aïda nettement plus petit. Le nez est redessiné (plus fin) et reçoit d'autres équipements électroniques, ce qui libère de la place dans le fuselage, derrière le poste de pilotage, permettant de placer un nouveau réservoir : le Mirage 5 emporte ainsi 32 % de carburant de plus que le Mirage III. Enfin, le réacteur Atar 9C du Mirage IIIE est installé et des points d'emport de charge sont ajoutés, la capacité en armement externe restant de 4 000 kg.
Israël passe une commande de 50 exemplaires le 7 avril 1966. Désigné initialement Mirage V, le prototype fait son vol inaugural le 19 mai 1967. Cependant, suite à l'attaque de l'aéroport de Beyrouth par l'armée israélienne (Opération Gift, 28 décembre 1968), le gouvernement français instaure un embargo sur toutes les livraisons de matériel militaire vers ce pays dès le 6 janvier 1969[1]. Comme la construction en série est déjà lancée, c'est finalement l'armée de l'air française qui reçoit les avions initialement destinés à Israël, à partir de 1971. Entre temps, la désignation a été changée en Mirage 5.
En février 1968, la Belgique choisi le Mirage 5 pour remplacer ses vénérables F-84F Thundestreak et RF-84F Thunderflash. Un accord est officiellement signé en 1969 pour 106 avions, dont 103 seront construits sous licence par les sociétés SABCA et SONACA pour les cellules, et FN pour les réacteurs. Quatre escadrilles sont progressivement équipée à partir de 1970. Les Mirage 5 belges ont la particularité d'être équipés d'une crosse d'arrêt.
Dans les années 1970, Dassault enregistre de nombreuses autres commandes à l'export. Grâce à l'absence du radar de poursuite Cyrano, le Mirage 5 est en effet moins cher que le Mirage III. De plus, le constructeur a en effet compris que s'il acceptait de s'adapter aux exigences des différents utilisateurs en intégrant des équipements sur mesure, il pourrait mieux remplir son carnet de commande. Les Mirage 5 sont donc décliné en version biplaces pour l'entraînement, en version de reconnaissance (recevant alors le nez du Mirage III R), voire en version de chasse/interception. Certaines versions se retrouvent ainsi équipées du radar de poursuite Cyrano et du radar de navigation, ce qui les rend équivalentes à un Mirage III E.
Signalons que l'Égypte a été largement équipée par des commandes payées par d'autres pays :
* la Libye, qui signe un contrat pour pas moins de 110 Mirage 5 en janvier 1970, transfère immédiatement les premiers avions qu'elle reçoit à l'Égypte. Au total, une quarantaine de Mirage 5 seront ainsi fournis. * un second lot de 32 Mirage 5 sera livré en 1974, avec un financement de l'Arabie saoudite dont les avions porteront brièvement les cocardes.
A la fin des années 1970, Dassault met au point une version améliorée du Mirage 5 : désignée Mirage 50, elle reçoit le réacteur Atar 9K50 du Mirage F1 (environ 15 % plus puissant) et une avionique plus récente comprenant une centrale à inertie. Au choix des clients, l'avion peut recevoir soit le radar Cyrano IV du Mirage F1, soit le radar Agave du Super Étendard. Un prototype est réalisé par modification d'un Mirage III R et fait son premier vol le 15 mai 1979[2].
Le Mirage 50 ne rencontra pas beaucoup du succès : le Chili acheta 16 exemplaires en 1979, et le Vénézuéla commanda quelques années plus tard une poignée d'avions neufs ainsi que la conversion de quelques Mirage III/Mirage 5 qu'il possédait déjà.
Le prototype du Mirage 50 sera modifié par Dassault en 1981. Il recevra des plans canards pour valider les études devant aboutir au Mirage III NG.
Suite à l'embargo français, Israël construira localement un équivalent du Mirage 5, le "NESHER".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_5
Origine :France Mis en service : 1970 Masse a vide : 7000 kg Poids maxi au décollage : 13 500 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 2300 km/h Rayon d action : 1300 km Distance franchissable : 2600 km Plafond : 18.000 m Armement : 2 canons de 30 mm; Aim-9; Matra R-550; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : France; Israel; Argentine; Libye; Pakistan ... Engagement : Guerre du Kippour; Incident frontalier Egypte/Libye; Conflit Tchado-Libyen
-Sepecat Jaguar :
Citation :
Le Jaguar est le fruit d’une collaboration franco-britannique destinée à répondre aux besoins des deux pays dans les années 1960.
La Grande-Bretagne envisageait de se doter d’un nouvel appareil d’entraînement, tout comme la France qui voulait remplacer ses T-33 et Fouga Magister ainsi que ses chasseurs Mystère IV. Un partenariat entre Bréguet et British Aircraft Corporation conduit, malgré quelques difficultés lors du programme, au développement du Jaguar. Celui-ci fut construit en 2 variantes, l’une biplace pour l’entraînement (Jaguar E) et l’autre monoplace pour l’attaque (Jaguar A).
Le Jaguar s’est révélé être un avion d’attaque et de reconnaissance capable, doté d’une avionique efficace et pouvant emporter un armement varié. Il ne pouvait cependant pas opérer de nuit ou dans des conditions météorologiques difficiles. De plus, sa motorisation un peu juste faisait dire en plaisantant que « le Jaguar pouvait décoller parce que la Terre est ronde ».
La RAF a récemment mis à niveau certains de ses Jaguar, vers une version nommée Jaguar 97, avec des améliorations au niveau du système de navigation et des réacteurs. Au total, 573 exemplaires ont été construits, dont 170 exportés, notamment vers l’Inde qui en a reçu 116.
Origine : France/G.B Mis en service : 1972 Masse a vide : 7500 kg Poids maxi au décollage : 15.000 kg Charge militaire : 4500 kg Vitesse max : 1700 km/h Rayon d action : 535 km Distance franchissable : 3500 km Plafond : 13.000 m Armement : Deux canons de 30mm; Aim-9; R-550; Bombes; Roquettes... Pays utilisateurs : France; G.B; Oman; Nigeria Engagement : Guerre Tchado-Libyenne; Guerre du Golf; Guerre des Balkans
-Mirage F1 :
Citation :
Le Dassault Mirage F1 est un avion militaire conçu et construit en France par Dassault. Il se distingue des autres avions de la famille des "Mirage" par l'utilisation d'une aile en flèche au lieu d'une aile delta. Décliné en version de reconnaissance et version d'attaque, le Mirage F1 a été construit à plus de sept cents exemplaires utilisés par onze pays différents. Il est toujours en service actuellement.
En 1963, l'Armée de l'air française émet une demande pour un avion multirôle capable aussi bien de missions d'interception à vitesse supersonique que de pénétration à basse altitude par tous les temps. Elle demande également un rayon d'action supérieur à celui du Mirage III et exige que l'avion puisse utiliser des pistes courtes ou des terrains rudimentaires avec une vitesse d'approche inférieure à 140 nœuds (260 km/h). Comme on le voit, ces spécifications sont très proches du projet MRCA qui allait donner naissance au Panavia Tornado, mais auquel la France décida finalement de ne pas participer.
Malgré les bonnes performances du Mirage III F2 et du Mirage G à géométrie variable qui en est dérivé (premier vol effectué le 18 novembre 1966), le budget de l'Armée de l'air ne permet pas de financer ces projets. Finalement, seul le programme du Mirage F1 est retenu, avec la commande de trois avions de pré-série :
* le Mirage F1 02 équipé d'un réacteur Atar 9 K 31 (premier vol le 20 mars 1969) ;
* le Mirage F1 03 équipé du réacteur définitif Atar 9 K 50 (premier vol le 18 septembre 1969) ;
* le Mirage F1 04 équipé du système d'arme définitif (premier vol le 17 juin 1970).
Le premier avion de série décolle le 15 février 1973 et est livré un an plus tard.
En 1973 Dassault construit deux exemplaires d'une version E pour Europe. Ce Mirage F-1E participa au Marché OTAN de 1973. Il était équipé d'un réacteur Snecma M53.
Le Mirage F1 C entre en service dans l'Armée de l'air fin 1973 au sein du prestigieux Escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen stationné sur la Base aérienne 112 Reims-Champagne, où les premiers F1 C se posent le 20 décembre. Il faudra au total huit ans pour que se termine la transformation des escadrons composant la 30e Escadre de chasse (basée à Reims), la 5e Escadre de chasse (basée à Orange) et la 12e Escadre de chasse (basée à Cambrai), sans oublier l'Escadron de chasse 1/10 Valois transféré à Reims en 1985 pour intégrer la 30e Escadre de chasse.
Rapidement, de nouveaux volets sont installés pour améliorer la manoeuvrabilité de l'appareil en combat aérien. Un détecteur d'alerte radar est ajouté au sommet de la dérive à partir du 71e exemplaire. Enfin, à partir du 84e exemplaire, une perche de ravitaillement en vol est montée en série. Cette perche est fixe mais peut être démontée au sol. Les exemplaires qui en sont pourvus sont désignés Mirage F1 C-200.
Initialement, le seul armement disponible est le missile air-air à moyenne portée Matra R530. À la fin des années soixante-dix arrivent les Matra R550 Magic – missiles à courte portée alors installés sur des rails montés en bout d'aile – et le Matra Super 530 F, version nettement améliorée du Matra R530.
Plusieurs versions font peu à peu leur apparition :
* le Mirage F1 A, appareil monoplace d'attaque diurne destiné à l'export, équipé d'un radar Aida II, d'une perche de ravitaillement en vol rétractable et d'un système de navigation et d'attaque par temps clair comprenant en particulier un télémètre radar. L'avion emporte plus de carburant interne que le Mirage F1 C.
* le Mirage F1 B, appareil biplace d'entraînement allongé de trente centimètres pour permettre l'installation d'un second siège, avec capacité en carburant réduite et canons de trente millimètres supprimés.
* le Mirage F1 CR, appareil monoplace de reconnaissance tactique destiné à remplacer les Mirage III R et RD. Le canon droit est remplacé par un capteur infrarouge. L'avion dispose d'un emplacement sous le nez pour une caméra panoramique (Oméra 40) ou verticale (Oméra 33), d'un nouveau système de navigation et d'attaque ainsi que toute une série de pods externes de reconnaissance (caméras, radars, etc.). Le prototype fait son premier vol le 20 novembre 1981 et l'avion entre en service en juillet 1983. Le Mirage F1 CR équipe actuellement, à raison de vingt appareils par unité, les deux escadrons de reconnaissance déployés depuis 1994 sur la Base aérienne 112 de Reims : le 1/33 Belfort et le 2/33 Savoie.
* le Mirage F1 CT, appareil monoplace d'assaut tactique destiné à remplacer les Mirage III E et Mirage 5 F. Il s'agit en fait de Mirage F1 C-200 rendus disponibles par l'arrivée du Mirage 2000 et auxquels on a ajouté un télémètre laser, un nouveau détecteur d'alerte radar et un nouveau siège éjectable. Le système électrique est entièrement remplacé et l'électronique de bord modernisée tandis que la suppression du canon gauche permet par la suite l'installation de deux petites caméras. En tout, cinquante-cinq Mirage F1 C-200 seront convertis en F1 CT, les premiers entrant en service en 1992.
Les Mirage F1 sont exportés en Afrique du Sud dès 1974 puis en Grèce (1975), en Espagne (1976), etc. Au total, onze pays se portent acquéreurs de cet avion et il était encore en service dans la grande majorité d'entre eux en 2006. Différents programmes de modernisation ont eu lieu de façon indépendante dans certains de ces pays. Certains Mirage F1 vendus à l'export sont capables de tirer le missile américain AIM-9 Sidewinder.
À la fin des années 1990, l'Espagne a lancé un programme de modernisation de ses Mirage F1 (amélioration des performances du radar et mise à niveau de l'avionique), dont la réalisation a été confiée à Thomson-CSF[1]. Cette opération doit également permettre de remettre tous les avions au même standard, ce pays disposant en effet de 2 versions différentes (F1 CE pour l'interception pure et F1 EE aux capacités air-sol améliorées) et ayant racheté quelques F1 C à la France.
En 2006 le Maroc a signé un contrat avec ASTRAC pour la modernisation de 27 Mirage F1[2] : mise à niveau de l'avionique et du poste de pilotage, nouveau radar, nouveaux équipements d'autoprotection, capacité d'emport de missiles MICA et de l'armement air-sol modulaire. Cette modernisation doit se terminer en 2011.
La Libye a signé fin 2006 un contrat de remise en état de vol de douze de ses avions
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_F1
Origine :France Mis en service : 1973 Masse a vide : 7400 kg Poids maxi au décollage : 16.200 kg Charge militaire : 6300 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 425 km Distance franchissable : 2150 km Plafond : 20.000 m Armement : 2 canons de 30 mm; R-530/550; AIM-9; Mica; Exocet; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : France; Libye; Maroc; Equateur; Espagne ... Engagement : Guerre Iran-Irak; Guerre au Sahara; Guerre du Golf ...
-Super Etendard :
Citation :
Le Super Etendard, en service depuis 1978, reste la composante majoritaire de l’aéronautique navale française embarquée en matière d’attaque air-sol et air-surface aéroportées, en attendant l’équipement complet en Rafale et son retrait aujourd’hui prévu en 2015. Il peut opérer à partir d’une base à terre ou à partir d’un porte-avions équipé d’une catapulte et de brins d’arrêt.
Le Super-Etendard peut mener diverses missions : assaut contre la terre, assaut à la mer, appui feu de troupes au sol et interception aérienne. Son autonomie peut être accrue par l’emport de réservoirs pendulaires de carburant.
Cet avion a été utilisé en combat dans diverses conditions : Liban, ex-Yougoslavie, Afghanistan (et également aux Malouines par les Argentins).
Le Super-Etendard, de conception initiale ancienne, a été régulièrement mis à hauteur : les Super Etendard ont subit une modernisation à compter de la fin des années 1980 (radar, système de navigation et d’attaque, ergonomie de l’ensemble de la cabine). Cette modernisation s’est prolongée avec la mise à hauteur aux différents standards :
- désignation laser de jour (standard 3 en 1997) pour les missiles AS30L - reconnaissance (recueil du renseignement tactique de jour) ; système d’auto protection renforcé, extension du guidage laser à des bombes 125 et 250 kg (standard 4 en 2000) - nouveau pilote automatique, capacité d’attaque de nuit avec l’intégration du pod laser Damocles (standard 5 qualifié en 2006) - intégration d’armement à guidage GPS (hors standard, mise en service prévu en 2007).
http://www.ixarm.com/Presentation,10832
Origine : France Mis en service : 1978 Masse a vide : 6400 kg Poids maxi au décollage : 12.000 kg Charge militaire : 2100 kg Vitesse max : 1300 km/h Rayon d action : 650 km Distance franchissable : 2700 km Plafond : 13.500 m Armement : 2 canons de 30mm; R-550; Exocet; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : France; Argentine; Irak Engagement : Guerre Iran-Irak; Guerre des Malouines; Guerre des Balkans; Guerre en Afghanistan (2001)
-Mirage 2000 :
Citation :
Le Mirage 2000 est un avion militaire conçu par la société française Dassault Aviation à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'Air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers 8 pays différents.
En 1972, l'Armée de l'air française lance le programme ACF (Avion de Combat Futur) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur Snecma M53 avec une aile fixe destinée à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offre, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé Delta 2000. Le 12 décembre 1975, le programme ACF est arrêté pour des questions de coûts et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.
Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976. Ils doivent être propulsés par un réacteur M53-2 de 7?500 kg/p en attendant le M53-5 plus puissant (9?000 kg/p) destiné aux avions de série. Le premier prototype fait son vol inaugural le 10 mars 1978. Le premier avion de série s'envole à son tour le 20 novembre 1982, équipé du réacteur M53-5, et les livraisons à l'Armée de l'air française commencent l'année suivante. Les 37 premiers avions de séries sont livrés avec un radar RDM (Radar Doppler multimode) car la mise au point du radar RDI (Radar Doppler à Impulsions) s'avère difficile. Il faudra finalement attendre 1987 pour que soient livrés les premiers exemplaires enfin équipés du radar RDI, et qui reçoivent également un réacteur M53-P2 encore plus puissant (9 700 kg/p). À la fin des années 1990, la mise à niveau de 37 Mirage 2000C au standard 2000-5 (radar RDY multimodes et multicibles, ajout de 4 points d'emports pour missiles MICA) permet de récupérer autant de radars RDI et de remettre à niveau les avions qui avaient été livrés avec le radar RDM.
Versions :
À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 fut ensuite décliné en différentes versions :
-Mirage 2000B : version biplace d'entraînement.
-Mirage 2000C : utilisé pour la défense aérienne (initialement équipée du Radar RDM avant d étre equipé du radar RDI).
-Mirage 2000-5 : d'abord uniquement destiné à l'exportation, l'Armée de l'air prit ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirages 2000C à la norme 2000-5. le 2000-5 dispose d'une avionique profondément rénovée (radar RDY; VTH ; commandes HOTAS capacité d' emport du missile MICA ...)
-Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes antinavires permettant le tir d'AM39 Exocet
-Mirage 2000-9 : version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble modulaire de traitement de l'information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Storm Shadow (version export du Scalp) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol.
-Mirage 2000N : version spécialisée dans la frappe nucléaire, emportant le missile ASMP
-Mirage 2000D : version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France. Cette version est dérivée du Mirage 2000N et destinée à l'assaut conventionnel.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_2000
Origine : France Mis en service : 1983 Masse a vide : 7.500 kg Poids maxi au décollage : 17.000 kg Charge militaire : 6300 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : 1500 km Distance franchissable : 3300 km Plafond : 18.000 m Armement : 2 canons de 30 mm; R-550; Mica; Exocet; Missile air-sol,Missile nucleaire; Bombes ... Pays utilisateurs : France; Taiwan; Egypte; Bresil ... Engagement : Gutrre du Golf; Guerre des Balkans; Guerre Indo-Pakistannaise (1999)
-Rafale :
Citation :
Le 4 juillet 1986, Dassault Aviation commence le programme d'essais en vol d'un prototype de démonstration baptisé Rafale; il s'agissait d'un chasseur monoplace perfectionné. Il est doté d'ailes delta à flèche complexe et de plans canard actifs, il est équipé d'un système de commandes de vol électriques numériques; sa construction fait largement appel aux matériaux composites tels que la fibre de carbone et de Kevlar ainsi que des alliages aluminium lithium. A l'origine le Rafale était propulsé par deux turboréacteurs General Electric F404-GE-400 de 7,2 tonnes de poussée en PC. A la fin 1989, les réacteurs F404 sont remplacés par des turboréacteurs SNECMA M88-2. Le Rafale est destiné à l'Armée de l'Air et à l'Aéronavale. Les versions de l'Armée de l'Air et de l'Aéronavale différent légèrement (plan canards plus larges, quelques pièces en composite sont remplacées par des pièces en titane. Les rafales équipent la Flottille (aéronavale) 12F. A terme le rafale devrait remplacer plusieurs avions militaires: jaguar, Mirage IVP, Mirage F1, Mirage 2000N et D de l'armée de l'air ainsi que les Super-Etendard et les F-8E Crusader (qui ne sont plus en service) de l'aéronautique navale. Les Rafale Marine sont déjà en service sur le Charles de Gaulle au sein de la flottille 12F, ils ont d'ailleurs participé à l'opération Héraclès en Afghanistan.
Le système d'arme du Rafale va évoluer dans les années à venir, ces évolutions sont appelées standards. Trois standards ont été définis (F1, F2 et F3) pour l'armée française à noter le standard Mk2 pour l'exportation. Le standard F1 correspond à des missions de défense aérienne (missiles air-air), le standard F2 (disponible en 2005) donne au Rafale des capacités d'attaque au sol, le standard F3 permettra la lutte antinavires, la reconnaissance, la frappe nucléaire ou le ravitaillement en vol.
http://tomcat85.free.fr/Rafale.php
Origine : France Mis en service : 2001 Masse a vide : 9500kg Poids maxi au décollage : 24.500 kg Charge militaire : 9500 kg Vitesse max : 2100 km/h Rayon d action : 1800 km Distance franchissable : + de 2500 km Plafond : 17.000 m Armement : 1 canon de 30 mm; Missiles air-air R-550/Mica/Meteor; Missiles air-sol; Missiles air-mer; Bombes; Roquettes; Missiles Nucleaire ... Pays utilisateurs : France Engagement : Guerre en Afghanistan (2003)
Invité Invité
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 13:17
-AV-8A Harrier/AV-8B Harrier II :
Citation :
Le Hawker-Siddeley Harrier est un avion d'attaque au sol britannique apparu dans la seconde moitié des années 1960. Utilisé par plusieurs pays, il a été construit à environ 800 exemplaires et décliné en version navalisée capable de combat aérien, ainsi qu'en version avancée AV-8B Harrier II issue d'une collaboration américano-britannique.
Le Harrier est le premier avion à décollage et atterrissage vertical mis en service au monde. En pratique cependant, il est trop lourd pour décoller verticalement avec son équipement de combat, sans parler du fait que cette manœuvre consommerait beaucoup de carburant. Il est donc généralement plutôt utilisé comme VSTOL (appareil à décollage et atterrissage très courts), capable de se contenter de pistes de 180 mètres de long.
Bien que sa manœuvrabilité en combat aérien soit moyenne à cause de ses ailes réduites, le Harrier est cependant capable de manœuvres inédites. En dirigeant par exemple les tuyères vers le bas en plein vol, l'avion est simultanément ralenti et envoyé vers le haut, ce qui peut suffire pour échapper temporairement à un adversaire (principe de la poussée vectorielle). Les pilotes britanniques ont utilisé ces possibilités lors des combats aériens de la Guerre des Malouines, avant qu'elles ne soient théorisées par l'US Marine Corps sous le nom de VIFF (Vectoring In Forward Fight) et conduisent à quelques modifications mineures sur leurs AV-8 Harrier.
En 1973, British Aerospace et McDonnell Douglas étudient une version améliorée du Harrier capable d'emporter une charge deux fois plus importante sur une distance deux fois plus grande. Le projet est annulé par les anglais en 1975, aussi les américains se remettent au travail seuls sur une version moins ambitieuse ne nécessitant pas de développer un nouveau réacteur. Le 9 novembre 1978, un AV-8A doté d'une nouvelle aile en matériaux composites fait son premier vol. Des extensions de bord d'attaque sont ajoutées par la suite pour améliorer la manœuvrabilité. En 1980 les Britanniques, qui avaient également étudié une modification de l'aile du Harrier de leur côté, décident finalement de participer au projet américain.
Largement construit en matériaux composites, le premier véritable AV-8B fait son vol inaugural le 5 novembre 1981[1]. Il est capable d'emporter le double de charge d'un AV-8A, avec 2 pylônes supplémentaires sous les ailes. Les 2 nacelles canons de 30mm de la version précédente sont remplacés par un seul canon de 25mm, l'autre pod contenant les munitions. Le poste de pilotage est entièrement revu, rehaussé sur le modèle du Sea Harrier et devenant aussi moderne que celui du F/A-18 Hornet. De nouveaux systèmes électroniques sont installés, notamment un nouveau système de bombardement couplé à une visée laser et TV.
La construction en série commença en 1983. Les États-Unis reçurent 174 AV-8B monoplaces et 22 TAV-8B biplaces d'entraînement. Le Royaume-Uni produisit 62 exemplaires de la version GR.5, basée sur le AV-8B avec des modifications importantes des systèmes électroniques. L'Espagne a également acheté 12 AV-8B. À la fin des années 1980, ces nouveaux avions avaient entièrement remplacé les Harrier de première génération.
http://fr.wikipedia.org/wiki/AV-8B_Harrier_II
-AV-8A Harrier/Sea Harrier :
Origine : G.B Mis en service : 1969 Masse a vide : 5500 kg Poids maxi au décollage : 11.500 kg Charge militaire : 2270 kg Vitesse max : 1180 km/h Rayon d action : 420 km Distance franchissable : 1900 km Plafond : 15.500 m Armement : pods canons de 30mm; Aim-9, Missiles air-sol ;Bombes ... Pays utilisateurs : G.B USA; Espagne; Thailande Engagement : Guerre des Malouines
-AV-8B Harrier II :
Origine : G.B/USA Mis en service : 1983 Masse a vide : 6500 kg Poids maxi au décollage : 14.000 kg Charge militaire : 3600 kg Vitesse max : 1070 km/h Rayon d action : 550 km Distance franchissable : 3300 km Plafond : 15.000 m Armement : Pods Canon de 25mm; Aim-9; Aim-120; Agm-65; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : G.B; USA; Italie; Espagne Engagement : Guerre du Golf; Guerre en Afghanistan; Guerre des Balkans ...
-Panavia Tornado :
Citation :
Le Tornado est un avion polyvalent développé par un consortium européen constitué de British Aerospace, DASA et Alenia. Trois variantes existent: attaque au sol (IDS), défense aérienne (ADV) et reconnaissance et guerre électronique (ECR).
Le Tornado IDS, qui a été la première version de production, est optimisé pour la pénétration à basse altitude et grande vitesse grâce à une voilure à géométrie variable et un radar de suivi de terrain performant. Il peut emporter 9000 kg d’une large gamme d’armement air-sol. Désigné GR.1 en Grande-Bretagne, cet appareil a fait ses premières armes durant la Guerre du Golfe, où il a subi plusieurs pertes lors de missions à très basse altitude.
Le Tornado ADV (dénommé F3 en Grande-Bretagne) a été conçu comme intercepteur à grand rayon d’action, afin de pouvoir contrer d’éventuelles intrusions soviétiques. Bien qu’il possède une cellule commune à 80% avec la version IDS, il est doté de moteurs plus puissants et d’un radar air-air Foxhunter. De plus, il est armé de deux canons Mauser de 27 mm et peut emporter 4 missiles air-air moyenne portée Skyflash ainsi que 4 missiles courte portée AIM-9 Sidewinder.
Quant à la version ECR, elle a été développée par l’Allemagne pour la reconnaissance et la destruction des défenses anti-aériennes ennemies, notamment grâce aux missiles AGM-88A HARM.
La Royal Air Force a amélioré ses appareils d’attaque au sol à travers les versions GR.1 à GR.4, afin de garder ses Tornado en service encore 10 à 15 ans. L’Italie et l’Allemagne ont également entamé des programmes de modernisation.
Origine : G.B/Allemagne/Italie Mis en service : 1982 Masse a vide : 14.000 kg Poids maxi au décollage : 28.000 kg Charge militaire : 9000 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : 1400 km Distance franchissable : 3890 km Plafond : 15.200 m Armement : 2 canons de 27 mm; Aim-9; Iris-T; Agm-88 Harm; Aim-139; Bombes ... Pays utilisateurs : G.B; Italie; Allemagne; A.Saoudite Engagement : Guerres en Irak (1991/2003) ;Guerre des Balkans
-Avro Vulcan :
Citation :
L'Avro 698 Vulcan est un bombardier stratégique qui a été utilisé par la Royal Air Force de 1953 à 1984. Avec le Handley Page Victor et le Vickers Valiant, il faisait partie du trio des « V-Bombers » dont le Royaume-Uni lança le développement en 1947 pour le Royal Air Force Bomber Command.
En janvier 1947, le ministère de l'air du Royaume-Uni lança un appel d'offre pour un bombardier capable d'emporter une bombe de 4 500 kg à 1 500 km de sa base, d'atteindre une vitesse de 925 km/h et une altitude de 15 240 m. Le constructeur Avro proposa un avion désigné en interne Type 698, qui se présentait sous forme d'une aile volante sans dérive, avec les réacteurs superposés l'un au dessus de l'autre dans chaque racine d'aile.
Ayant obtenu un contrat de développement, Avro commença par construire un démonstrateur monoréacteur à l'échelle 1/3, désigné Avro 707. Celui-ci fit son premier vol le 4 septembre 1949 mais s'écrasa moins d'un mois plus tard à cause d'un problème avec les aérofreins. Un nouvel exemplaire fut alors assemblé, désigné Avro 707B et incluant quelques modifications dont l'ajout d'un siège éjectable. Il fit son premier vol un an après le premier démonstrateur, à savoir le 6 septembre 1950. Ces deux démonstrateurs furent suivit par d'autres, destinés à explorer le domaine de vol à des vitesses plus élevées.
Pendant ce temps, les travaux sur le Type 698 avançaient en parallèle. Le design avait été largement modifié puisque l'avion ressemblait moins à une aile volante, ayant un véritable fuselage et une dérive, tandis que les réacteurs étaient placés côte à côté et non plus superposés. Le premier prototype fit son vol inaugural le 30 août 1952, propulsé par quatre Rolls-Royce RA.3 Avon car les moteurs définitifs n'étaient pas prêt. Un second prototype décolla le 6 septembre 1953, cette fois avec des réacteurs Olympus 100.
Le premier Vulcan B.1 de série décolla le 4 février 1955 et l'avion fut mis en service début 1957. Initialement livrés avec des réacteurs Olympus 101, les B.1 reçurent progressivement des Olympus 102 puis des 104, ceux-ci fournissant 18% de puissance supplémentaires par rapport aux Olympus 101 d'origine. La forme de l'aile fut modifiée dès le sixième exemplaire de série : au lieu d'un bord d'attaque à flèche constante de 52°, l'angle de la flèche était réduit à 42° sur le tiers du milieu. Les cinq premiers avions furent modifiés pour recevoir eux-aussi cette nouvelle aile. Entre 1959 et 1963, 28 Vulcan B.1 reçurent de nouveaux systèmes de défense électroniques (brouilleurs, détecteur d'alerte radar, etc...).
Une version B.2 fut développé à partir de 1955. Elle disposait de réacteurs Olympus encore plus performants, d'abord des Olympus 201 (30% plus puissants) sur la première moitié de la série, puis des Olympus 301 (70% plus puissants) sur les exemplaires suivants. L'envergure était augmentée de plus de 3 mètres ce qui, avec la puissance moteur supplémentaire, permettait d'atteindre des altitudes plus élevées. Parmi les autres modifications, on citera l'ajout d'un pilote automatique, la possibilité d'emporter le missile nucléaire Blue Steel et d'une perche de ravitaillement en vol. Les livraisons commencèrent en 1961.
En 1964, il devint évident que les missions de bombardement stratégique à haute altitude étaient devenues trop dangereuses. Les Vulcan B.2 furent alors modifiés pour la pénétration à basse altitude, recevant de nouveaux systèmes de défense électroniques et un nouveau système de navigation optimisé pour le suivi de terrain. Quelques avions furent transformés pour la reconnaissance maritime.
A la fin des années 1970, les Vulcan commençaient à montrer des signes de fatigue, et leur retrait fut programmé pour juillet 1982. Cependant, comme la Royal Air Force manquait cruellement d'avions ravitailleurs, six exemplaires furent équipés d'un système de ravitaillement à l'arrière, tandis que leur soute à bombe recevait trois réservoirs de carburant. Ces Vulcan K.2 restèrent en service jusqu'en 1984.
De nos jours, il reste quelques Vulcan encore en état de rouler, dont le XL426 appartenant à l'association Vulcan Restoration Trust[1] et le XH558 appartenant à l'association Vulcan to the Sky Trust. Ce dernier a été remis en état de vol en 2007[
Des Vulcans furent déployés à plusieurs reprise en Asie du Sud-Est entre 1962 et 1966, pendant la confrontation indonésio-malaisienne. Ils ne participèrent à aucun combat, leur présence étant purement dissuasive.
En 1982, pendant la guerre des Malouines, les Vulcan effectuèrent plusieurs missions de bombardement depuis l'île de l'Ascension, dans le cadre de l'opération « Black Buck » :
- bombardement de la piste de Port Stanley (un raid le 30 avril, un autre le 3 mai)
- missions d'attaque anti-radar (un raid le 30 mai sans tir, un autre le 6 juin avec un missile tiré)
-bombardement des troupes argentines (11 juin)
A chaque mission, les avions parcouraient plus de 12 000 km aller-retour en 16 heures de vol, et devaient être accompagnés d'une dizaine de Handley Page Victor ravitailleurs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avro_Vulcan
Origine : G.B Mis en service : 1956 Masse a vide : 37.000 kg Poids maxi au décollage : 77.100 kg Charge militaire : 9500 kg Vitesse max : 1040 km/h Rayon d action : 3700 km Distance franchissable : 7600 km Plafond : 17.000 m Armement : Bombes ou missiles Conventionelles ou Nucleaires Pays utilisateurs : G.B Engagement : Guerre des Malouines
-Eurofighter Typhoon :
Citation :
L’Eurofighter EF-2000, dénommé Typhoon hors d’Europe, est un chasseur de nouvelle génération issu d’un programme commun de 4 pays européens. La France n’a pas pris part à ce projet (notamment à cause de l’absence de version pour l’Aéronavale), mais a développé le Rafale, son concurrent direct.
Après un certain nombre de retards, le développement de l’Eurofighter a abouti et cet avion polyvalent a de nombreux atouts.Il s’agit d’un chasseur polyvalent de 4e génération, destiné à remplacer plusieurs types d’appareils en remplissant diverses missions: supériorité aérienne, attaque et appui au sol, suppression de défenses anti-aériennes, attaque maritime… Il remplacera de nombreux appareils au sein des forces aériennes européennes: les Tornado de la RAF, les F-4 Phantom II de la Luftwaffe, les Tornado et les F-104 de l’armée de l’air italienne, ainsi que les Mirage espagnols.
A l’instar du Rafale, l’Eurofighter est un bimoteur à configuration ailes delta et plans canards. Ceci lui confère une très bonne agilité, augmentée par l’utilisation de commandes de vol électriques. Le cockpit très moderne est constitué de grands écrans multifonctions. Le pilote peut également donner des instructions vocales. Le fuselage de l’Eurofighter est composé en grande partie de matériaux composites, qui allègent la masse de l’appareil. Bien qu’il soit discret, sa furtivité n’est pas comparable à celle du F-22 Raptor mais avoisine probablement celle du Rafale. Ses réacteurs EJ2000 ont une capacité de vol en « supercroisière », permettant à l’Eurofighter de maintenir une vitesse supérieure à Mach 1 sans faire usage de la postcombustion. Sous ses 13 points d’emport, il peut emporter plus de 6500 kg de charge militaire, dont les nouveaux missiles air-air AMRAAM et ASRAAM. Il est également armé d’un canon Mauser de 27 mm.
620 appareils ont etaient commandés par les quatre pays producteurs (232 pour le Royaume-Uni, 180 pour l’Allemagne, 121 pour l’Italie et 87 pour l’Espagne).
Origine : G.B/Allemagne/Italie/Espagne Mis en service : 2003 Masse a vide : 11.000 kg Poids maxi au décollage : 23.000 kg Charge militaire : 7000 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : 1300 km Distance franchissable : 3700 km Plafond : 19.000 m Armement : 1 canon Mauser de 27 mm; Aim-9; Iris-T; Aim-A20; Meteor; Agm-88 Harm; Missiles air-sol; Bombes ... Pays utilisateurs : G.B; Espagne; Allemagne; Italie; Autriche; A.Saoudite Engagement : Aucun
-J-35 Draken :
Citation :
Le Draken (dragon) est un intercepteur supersonique de deuxième génération avec une double aile delta distinctive. La décision de développer cet appareil de combat supersonique avait été prise dès 1949. Après que beaucoup de recherche comprenant les vols-tests d'un avion d'échelle de 70%, le premier prototype du Draken vola vers la fin de 1955 et il fut le premier avion de combat dépassant Mach 2 et la production commenca en 1957.
Cet avion de combat monoplace et monomoteur est équipé de deux canons 30mm automatiques et d'armes guidées air-air Sidewinder. Le fuselage est en rond avec une petite verrière et de petites entrées d'air ovales sont situées de chaque côté du fuselage.Le Draken peut opérer à partir de petits terrains d'aviation voir de n'importe quelle route comme le veut la tradition de l'Armée de l'Air suédoise.
Le J35A Draken est entré en service en 1959 et a été suivi de cinq versions différentes pour l'Armée de l'Air suédoise. Au début l'avion n'était employé que pour des missions de chasse, puis la version J35D introduisit une capacité air-sol. Le J35F tous temps est la dernière version, avec son radar technologiquement avancé à l'époque, son système infrarouge de recherche et de poursuite, et ses missiles guidés IRS. En tout, 612 Drakens ont été construits entre 1955 et 1972. De ces derniers, 51 ont été exportés vers le Danemark, la Finlande a assemblé 12 sous licence et a acheté plus tard un certain nombre d'avion suédois déclassés, et l'Autriche a commandé 24 Drakens modifiés. Le J37 Viggen fut concu pour le remplacer dans son rôle de chasseur. Le dernier exemplaire fut construit en 1972, aujourd'hui il est prévu de remplacer les derniers J35 Draken encore en activité par les nouveaux JAS 39 Gripen.
Origine : Suede Mis en service : 1959 Masse a vide : 7800 kg Poids maxi au décollage : 16.000 kg Charge militaire : 2900 kg Vitesse max : 2120 km/h Rayon d action : 550 km Distance franchissable : 3250 km Plafond : 19.000 m Armement : 1 canon de 30 mm; Pays utilisateurs : Missiles air-air; Bombes; Roquettes ... Engagement : Aucun
-J-37 Viggen :
Citation :
Au milieu des années 50, la Suède réfléchit déjà au remplacement du nouveau Jet que son Armée de l'Air vient de mettre en service, le Saab J-35 "Draken". Pour abaisser les coûts de développement, de production et de mise en service, il est décidé de créer une cellule commune à toutes les versions envisagées pour une plate-forme multi-rôles. Seuls les équipements différeront suivant la version et le rôle assigné à l'avion.
Le cahier des charges stipule, outre cette notion de plate-forme aérienne multi-rôles, la capacité de vol supersonique et le maintien d'une mise en œuvre simplifiée en adéquation avec les coutumes d'utilisation des avions en Suède (climat très froid, pistes consistant en tronçons d'autoroutes avec aires de dispersion camouflées).
Pour satisfaire à ces contraintes, le bureau d'études de Saab va équiper le "Viggen" d'une double aile delta, dont la première est orientable, d'un inverseur de flux en sortie de réacteur pour les atterrissages courts (500 m) et les manœuvres au sol en totale autonomie, d'un puissant turboréacteur de plus de 12 Tp avec postcombustion pour les décollages courts, d'une soute d'armement/équipement autonome, modulable et interchangeable permettant une rotation en 10 mn (plein compris), et d'une dérive pliable pour la mise sous hangar ou abri de campagne.
Le premier prototype décolle le 8 février 1967, 2 autres dans l'année qui suit, et les 3 avions entament la redoutable campagne d'essais en vol. Divers problèmes majeurs sont rencontrés (instabilité au sol en phase de flux inversé, problèmes aérodynamiques en vol, vieillissement prématuré d'une structure d'aile), qui seront corrigés avant la sortie du 30° appareil.
Le "Viggen" est mis en service en 1974 dans 3 versions différentes, couvrant les missions d'attaque (AJ-37), de reconnaissance photographique (SF-37) ou maritime (SH-37) et d'entraînement (SK-37), qui totalisent 180 exemplaires. Une version plus puissante (JA-37) destinée uniquement à l'attaque est produite à 149 exemplaires.
Le "Viggen" restera en service actif jusqu'en avril 2005 et son remplacement par je JAS-39 "Gripen"
Origine :Suede Mis en service : 1971 Masse a vide : 7500 kg Poids maxi au décollage : Charge militaire : 20.000 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 1000 km Distance franchissable : 2000 km Plafond : 18.000 m Armement : 1 canon de 30 mm; Aim-9; Aim-120; Agm-65; Bombes ... Pays utilisateurs : Suede Engagement : Aucun
-JAS-39 Gripen :
Citation :
Le JAS 39 Gripen (« griffon ») est un Avion multirôle de quatrième génération développé par la Suède dans les années 1980. Mis en service en 1996 dans l'armée de l'air suédoise, il a pour l'instant été exporté en Hongrie, République tchèque, Afrique du Sud et Thaïlande avec plus de 240 exemplaires commandés au total.
A la fin des années 1970, la Suède commença à réfléchir au successeur des J35 Draken et J37 Viggen qui équipaient alors son armée de l'air. Après avoir examiné la possibilité d'acheter des avions d'origine américaine comme le F-16 ou le F-18, un cahier des charges à destination des industriels suédois est finalement émis en 1980. Le 14 octobre 1981, le commandant suprême des forces armées suédoises remet un rapport au gouvernement recommandant le développement et l'acquisition du projet SAAB 2110[1]. Le projet est accepté en 1982.
Le développement du projet et la construction du premier prototype entraînent des retards et dépassement de coût qui manquent de faire annuler le programme. Le premier prototype fait finalement son vol inaugural le 9 décembre 1988 sur l'aéroport de Linköping, mais est sérieusement endommagé lors d'un atterrissage moins de deux mois plus tard, le 2 février 1989, suite à un dysfonctionnement des commandes de vol électriques[2].
Ces problèmes de jeunesse sont résolus avant le premier vol du second des cinq prototypes, le 4 mai 1990. Le développement de la version biplace JAS 39B est lancé en 1992, alors que 110 exemplaires du Gripen sont déjà commandés par la Suède (96 monoplaces et 14 biplaces). Le premier avion de série décolle en mai 1993 mais, à son tour, s'écrase quelques mois plus tard de nouveau à cause d'un problème sur les commandes de vol électriques. Tous les Gripen sont alors temporairement interdits de vol, le temps de corriger le défaut.
Le premier exemplaire biplace sort d'usine le 29 septembre 1995 : le JAS 39B est allongé de 67 centimètres par rapport au monoplace et dispose de la même capacité en carburant, mais est dépourvu de canon de 27 mm. Le premier exemplaire monoplace amélioré (Batch 2, avec un nouveau générateur électrique, un système de contrôle de vol amélioré et un affichage tête haute (head up display ou HUD) modifié) est livré fin 1996 et déclaré opérationnel en 1997, alors qu'une nouvelle série Batch 3 est déjà commandée.
Cette nouvelle série (version Gripen C) dispose d'une perche de ravitaillement en vol, d'un tableau de bord modernisé avec écrans couleurs et compatibles avec les systèmes de vision nocturne, un nouveau système de navigation, un réacteur RM12UP avec Fadec, et d'autres améliorations des systèmes électroniques.
Enfin, le Gripen NG ou « Demo », présenté le 23 avril 2008, effectue son premier vol le 27 mai 2008. Cette version est ainsi équipée d'un nouveau réacteur General Electric F414G d'une poussée de 100 kN lui permettant d'atteindre la supercroisière qui a nécessité un léger agrandissement des entrées d'air. De plus son train d'atterrissage principal a été déplacé au niveau de l'emplanture des aile permettant d'augmenter la capacité en carburant de 1 000 l et l'ajout de 2 points d'emport supplémentaires. À ces modifications s'ajoutent l'intégration - prévue pour mi-2009 - d'un radar à balayage électronique actif (AESA) similaire au RBE2 du Rafale. Il reçoit aussi un détecteur d'approche missile infrarouge, un système de communication par satellite, une liaison de donnée en bande large UHF et une remise à niveau du système de guerre électronique EWS39
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saab_JAS_39_Gripen
Origine : Suede Mis en service : 1996 Masse a vide : 5700 kg Poids maxi au décollage : 14.000 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 800 km Distance franchissable : 3000 km Plafond : 15.000 m Armement : 1 canon de 27 mm; Aim-9; Iris-T; Aim-120 ;Mica; Meteor; Bombes ... Pays utilisateurs : Suede; Thailande; AfdS; Rep.Tcheque; Hongrie Engagement : Aucun
Dernière édition par Alloudi le Jeu 26 Nov 2009 - 13:27, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 13:23
-JF/17 Thunder :
Citation :
Le JF-17 Thunder est un avion à réaction de combat sino-pakistanais, conçu par l' industrie de l'armement de la République populaire de Chine et cofinancé par le Pakistan qui le produit en partenariat avec les chinois.
Il est aussi appelé FC-1 pour sa version chinoise et JF-17 pour Islamabad.
C'est un avion mono-réacteur et peu coûteux qui pourrait s'avérer abordable pour les pays en développement et comme un succès pour la Chine et AVIC sur ces marchés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/JF-17_Thunder
Origine : Chine Mis en service : 2007 Masse a vide : Poids maxi au décollage : Charge militaire : 3800 kg Vitesse max : 12.700 kg Rayon d action : 1300 km Distance franchissable : 3000 km Plafond : 16.700 Armement : 1 canon 23mm; Missiles air-air Aim-9; SD-10; PL-5/9/12; Missiles air_sol; Missiles Antinavire; Bombes ... Pays utilisateurs : Chine; Pakistan Engagement : Aucun
-Chengdu J-10 :
Citation :
Le projet chinois de construire un chasseur indigène remonte aux années 80. Le but recherché était de concevoir un avion capable de faire face aux MIG-29 et SU-27 russes, les relations sino-soviétique étant particulièrement tendues à l’époque (conflit frontalier sino-soviétique de 1969). Pour concevoir leur appareil les Chinois vont faire appel aux Israéliens, qui ont travaillé à la conception d’un chasseur national le Lavi (financé en partie par les Etats-Unis) et dont le programme a été stoppé en 1987. Les chinois récupéreront aussi un F-16A auprès de leur allié pakistanais pour faire de l’ingénierie inversée. Le programme du J-10 débute officiellement au mois d’octobre 1986. Il est mené par la firme CAC de Chengdu et le bureau d’études de l’institut n°611. L’évolution des relations entre Pékin et Moscou entraine une modification du programme en 1988. Il s’agit désormais de concevoir un appareil multirôle destiné à remplacer les J-6 et J-7 de chasse ainsi que les Q-5 d’appuis au sol. Les événements de la place Tiananmen en juin 1989 et l’embargo sur les équipements militaires décrété par l’occident, privent les Chinois du réacteur américain prévu à l’origine. Fin 1995 est annoncé la participation de Moscou à ce programme, notamment par la fourniture de réacteurs Saliout AL-31FN (qui équipent les Su-27). Le prototype 001 (1001 ?) du J-10 effectue son premier vol au début de l’été 1996. Le crash fin 1997 du prototype 002 et la mort de son pilote, du à une défaillance des commandes de vol électriques, entraine une refonte importante du système de pilotage. Le premier vol du J-10 eu lieu officiellement le 23 mars 1998, il s’agissait en faite du prototype 003. Quatre autres prototypes codés 004 à 007 furent construisent. En 1999 la Chine avait 6 prototypes, deux étant utilisés pour les essais statiques et quatre autres pour les essais en vol. A partir de l’an 2000 les essais en vol eurent lieu au centre d’essai en vol de Xian Yanliang. A la fin de l’année 2000 les neufs prototypes avaient accumulé 140 heures de vol. Le premier vol du J-10 de présérie eu lieu le 28/06/2002. Mais cette avion, codé 008, ainsi que le suivant, le 009, se révéleront au regard des modifications qui leur furent apportées ultérieurement être encore des prototypes.
L’armée de l’aire chinoise a reçu le premier des sept J-10 de présérie, codé 010 à 016, en février 2003 et les déploya dans la région militaire de Nanjing pour leur évaluation et l’entrainement des pilotes. Ce n’est qu’au printemps 2004 que le J-10 fut certifié. Ces J-10 correspondent au J-10A, dont le nom à l’exportation est FC-20. La version biplace destinée à l’entrainement et aux missions de guerre électronique est dénommée J-10S.
Equipements :
Le J-10 dispose du radar KLJ-3 développé par l’institut n°14 de recherche électroniques de Nankin. Sa portée de détection en mode air-air serait de 120 km et sa portée d’acquisition serait de 80 km. Il peut engager deux cibles simultanément. Il disposerait d’un mode air sol avec suivit du terrain et cartographie.
D’autre sources font état d’un radar de construction chinoise dont la dénomination est Type 1473, capable de suivre 10 cibles et d’en engager 4 simultanément avec un porté d’environ 100 km.
Armements :
En plus d’un canon de 23 mm, le J-10 dispose de 11 points d’emport externe pouvant emporter 5,5 tonnes de charges externes. Trois points sont dits « humides » et peuvent recevoir des réservoirs supplémentaires. En armement air-air le J-10 peut emporter les missiles chinois PL-8, PL-11 et PL-12. En armement air-sol le J-10 peut emporter des bombes à guidages laser, il doit dans ce cas emporter une nacelle dotée d’un désignateur laser. Il peut aussi emporter le missile russe antiradar Kh-31/YJ-91 et le YJ-8K antinavire.
J-10B :
Nouvelle version du J-10 apparue en 2009. Les ingénieures des bureaux d’études de la Chengdu Aircraft Corporation (CAC) travailleraient depuis 2005 sur cette version améliorée du J-10. Plusieurs modifications ont été apportées à l’appareil dont la plus visible est la nouvelle configuration pour l’entrée d’air ventrale. Cette dernière semble être du type DSI (Diverterless Supersonic Inlet). Elle procure à l’appareil certains avantages aérodynamiques et permet de réduire la signature radar de l’avion. Les autres évolutions sont l’installation d’une optronique sur le secteur frontal, de nouvelles antennes sur le fuselage, d’une extension du sommet de la dérive, l’allongement du bord de fuite des stabilisateurs et une évolution de la forme du radôme, sans doute pour permettre l’installation d’un nouveau radar.
Origine : Chine Mis en service : 2005 Masse a vide : 9700 kg Poids maxi au décollage : 18.000 kg Charge militaire : 4500 kg Vitesse max : 2400 km/h Rayon d action : 550 km Distance franchissable : 1800 km Plafond : 18.000m Armement : 1 canon de 23 mm; Missiles air-air; PL-8/9/11/12; Missiles air-sol; Bombes ... Pays utilisateurs : Chine; Pakistan Engagement : Aucun
-HAL Tejas :
Citation :
Le HAL LCA Tejas ("glorieux" en sanskrit) est un avion multirôle monoplace dit de troisième génération développé par l’Inde, qui doit entrer en service aux alentours de 2010.
Alors que l’Inde n’avait produit jusque-là qu’un seul avion militaire de conception nationale (le HAL HF-24 Marut, développé au début des années 1960 avec l'aide d'ingénieurs allemands), New Delhi décida en 1983 de se lancer dans la production d’un appareil entièrement national, apte à participer à son indépendance dans le domaine aéronautique.
C’est Hindustan Aeronautics Ltd. (HAL), sous la supervision de 5 centres de recherche, qui sera chargé de ces travaux, qui déboucheront sur la fixation du design du Light Combat Aircraft (LCA) en 1990 et son vol inaugural le 4 janvier 2001, un délai imposé par l’embargo temporaire décidé par les États-Unis d’Amérique à la suite de la série d’essais d’armes nucléaires indo-pakistanais de 1998.
Considéré comme étant le plus petit appareil de combat polyvalent au monde, il remplacera à partir de 2013 les MiG-21 de la Indian Air Force, si le calendrier de HAL le permet.
Le LCA, rebaptisé Tejas en 2001, cache sous apparente simplicité une technologie relativement avancée. Faisant appel aux matériaux composites, l’appareil a été spécifiquement conçu pour pouvoir opérer ailleurs que depuis des bases aériennes.
En conséquence, la simplification des opérations de maintenance a fait l’objet d’un soin particulier, alors que l’appareil décolle et atterrit sur des distances relativement courtes et qu’une perche de ravitaillement en vol peut également être installée, augmentant son rayon d’action.
Naturellement instable et très manœuvrant (notamment par la disposition d’une aile en double delta), il est équipé de commande de vol électrique fournies par Lockheed-Martin, d’un affichage tête haute et d’un système HOTAS (Hands On Throttle And Stick) facilitant son pilotage.
Les appareils de série seront dotés d’un réacteur de conception nationale, le Kaveri. En attendant, les tests sont effectués en utilisant un General Electric F-404.
Le HAL Tejas est doté d’un radar multimodes à effet Doppler disposant de modes air-air, air-sol et air-mer et peut être doté d’une nacelle FLIR et d’un désignateur laser. Il pourrait également recevoir des liaisons de données.
Tout concourt donc à faire de lui un appareil moderne pour un coût relativement faible estimé en 2006 à 21 millions de dollars US.
Reste toutefois que l’avion n’a, en début 2006, été présenté qu’avec des munitions classiques (bombe lisses et paniers de roquettes) et des missiles air-air de courte portée.
Le 25 octobre 2007, le prototype PV1 a tiré avec succès son premier missile air-air courte portée R-73E Archer. Il s’agit du début de la phase d’intégration des systèmes d’armes, qui devrait être suivie par les essais du missile moyenne portée russe Vympel R-77. La prochaine étape portera sur l’intégration du radar multimode (multicibles, TWS et suivi de terrain) de fabrication nationale.
A terme, l'Armée de l'air indienne pourrait en acheter 260 exemplaires, alors qu’il serait également proposé à l’exportation. La navalisation de l’appareil est fréquemment évoquée pour équiper les porte-avions de classe Vikrant de la marine indienne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/HAL_Tejas
Origine : Inde Mis en service : 2011 (Prévisions) Masse a vide : 5500 kg Poids maxi au décollage : 12.500 kg Charge militaire : 4000kg Vitesse max : 2000 km/h Rayon d action : 800 km Distance franchissable : 2000 km Plafond : 15.500 m Armement : canon de 23 mm; Missiles air-air R-73; R-77; Missiles air-sol KH-31/35/59; Bombes ... Pays utilisateurs : Inde Engagement : Aucun
-F-CK-1 Ching-kuo :
Citation :
L'AIDC F-CK-1 Ching-Kuo est un avion de chasse taïwanais construit par AIDC (Aerospace Industrial Development Corp). Il est basé sur le F-16. Le F-CK-1 est baptisé Ching-Kuo du prénom du fils défunt du président Tchang Kaï-chek
Afin de ne plus se trouver sous le coup d'un embargo américain comme en 1980, le gouvernement de Taïwan autorisa le lancement en mai 1982 par AIDC de la conception du premier avion de combat développé sur l'île. AIDC entama alors la conception de l'Indigenous Defence Fighter (IDF), avec l'aide technique de la division avions militaires de General Dynamics pour la cellule, de Garrett pour les moteurs et de Westinghouse pour le radar.
Le 1er vol eu lieu le 28 mai 1989. Ce prototype monoplace (77-8001) fut suivit de deux autres (78-8002 et 78-8003) respectivement le 27 septembre 1989 et le 10 janvier 1990 et d'un prototype biplace (79-8004) le 10 juillet 1990, ils précédaient une présérie de dix appareils servant à valider le concept général de l'avion. L'appareil 78-8002 fut perdu le 12 juillet 1991 à la suite de vibrations durant une accélération transonique. Les capacités d'attaque air-sol de l'appareil furent validées en juin 1997. Le programme d'essais prit fin le 1er octobre 1997 après 2 950 heures de vol. Les appareils de présérie furent mis en production en octobre 1990 et le 19 novembre 1993 le dernier fut livré à la RoCAF.
Le premier tir d'un missile air-air Tien-Chien I eut lieu à la fin de l'année 1992, suivi à la mi-1994 d'un tir de missile Tien-Chien II. Au total, la commande porta sur 120 appareils, la premier appareil de série effectua son premier vol le 10 janvier 1994. Il furent livré au rythme de 2 appareils par mois à partir de 1994, mais une interruption eut lieu en octobre 1995 après la sortie du 51e exemplaire afin d'effectuer des modifications sur le système de gestion du carburant. La production reprit en mai 1996. Les deux derniers appareils furent livré le 14 janvier 2000 et la seconde escadre aérienne (1st TFW) fut déclarée opérationnelle en juillet de la même année.
Actuellement une centaine de Ching-Kuo sont opérationnels. La commande initiale de 256 avions a été réduite à 130 dont 28 biplaces, suite à une augmentation des coût du programme et à l'achat à des conditions avantageuses de 60 Dassault Mirage 2000-5 et de 150 F-16 A/B block 20.
Le F-CK-1 emprunte une grande partie sa cellule au F-16 ainsi qu'à d'autre chasseurs américain. Pour réduire les coûts de développement de l'IDF, AIDC a réutilisé des études aérodynamiques faites aux USA et en intégrant des systèmes et une avionique provenant d'avion existant. En effet les commandes de vol électriques proviennent du F-16, les atterrisseurs du F-5, le canon du F-18, etc.
La structure de l'appareil est principalement composée d'aluminium tandis que les parties mobiles (gouvernes, volets, aérofreins) utilisent des composites. Le train d'atterrissage se rétracte hydrauliquement et chaque jambe est dotés d'une seule roue et d'un amortisseur oléo-pneumatique. L'avion dispose de deux circuits hydrauliques indépendants pressurisés à 214 bars actionnant, les gouvernes, les dispositifs hypersustentateurs et le train d'atterrissage ; il dispose aussi d'un circuit pneumatique pressurisé à 20,7 bars servant à déployer le train d'atterrissage en cas d'urgence. Le pilote est assis sur un siège éjectable Martin Baker Mk.12 zéro-zéro incliné à 30°. Au niveau avionique, il dispose d'un système de navigation inertielle Honeywell H423, d'écrans multi-fonctions et d'un afficheur tête haute.
L'appareil est propulsé par deux turboréacteurs à double-flux dotés de postcombustion TFE 1040-70 développant 26,8 kN de poussée, placés de part et d'autre du fuselage. Ils sont alimentés par trois réservoirs internes pouvant contenir 2 517 l de carburant et aussi par deux réservoirs largables de 568 l sous les ailes et un de 1 041 l sous le fuselage.
Il est équipé d'un radar multimode à impulsion Kam-Lung GD 53 tiré du Lockheed Martin AN/APG67 d'une porté de 150 km. L'armement du Ching-Kuo est principalement constitué de air-air développé par l'institut Chung Shan, tel que les Tien-Chien I (à guidage infrarouge) et II (à guidage radar), qui sont présentés comme des copies améliorées des missiles américains AIM-9L Sidewinder et AIM-120 AMRAAM dotés d'autodirecteurs développé par Taïwan. Il peut aussi emporter des bombes à sous-munitions Wan-Chien, les missiles antinavires Hsuing-Feng et le missile américain AGM-65 Maverick. Il emporte son armement sur six point d'emport : deux sous le fuselage, un sous chaque aile et un à l'extrémité de chacune d'elle. Pour sa protection, l'appareil est équipé de contre-mesures électroniques Northrop Grumman RWR.
Origine : Taiwan Mis en service : 1994 Masse a vide : 6500 kg Poids maxi au décollage : 12.000 kg Charge militaire : 4000 kg (?) Vitesse max : 1275 km/h Rayon d action : 1100 km Distance franchissable : ? Plafond : 16.500 m Armement : 1 canon de 20 mm; Pays utilisateurs : Missiles air-air Tien-Chien 1/2; Agm-65; Bombes ... Engagement : Aucun
-Mitsubishi F-1 :
Citation :
Le Mitsubishi F-1 est le premier avion de combat développé et fabriqué par le Japon après la Seconde Guerre mondiale. Dérivé de l'avion d'entrainement Mitsubishi T-2, il est principalement destiné à l'attaque anti-navires, avec pour mission secondaire l'attaque au sol et des capacités limités d'avion de chasse. Le F-1 a été construit à 77 exemplaires, mis en service à la fin des années 1970 et en cours de remplacement par le Mitsubishi F-2.
Le développement du F-1 a été lancé en 1973. Il s'agissait de produire une version de combat monoplace de l'avion d'entrainement Mitsubishi T-2, destinée principalement à l'attaque anti-navires à l'aide du missile anti-navire ASM-1 de fabrication japonaise. Pour cela, le second poste de pilotage fut supprimé et l'avionique nécessaire fut installée : radar dans le nez, centrale de navigation inertielle, détecteur d'alerte radar, etc.
Deux prototypes du T-2 furent modifiés pour obtenir les prototypes du F-1, recevant alors la désignation FS-T2 Kai. Le premier d'entre eux fit son vol inaugural le 3 juin 1975, suivi deux ans plus tard par le premier F-1 de série. La commande initiale était de 160 exemplaires, qui fut réduite à 77 pour des raisons budgétaires. L'avion entra en service en avril 1978.
Le F-1 reçu un radar amélioré quelques années plus tard. Au milieu des années 1990, l'avion fut à nouveau modifié pour pouvoir tirer le nouveau missile ASM-2 (plus performant que le ASM-1), et pour prolonger la durée de vie de la cellule. Le remplacement des F-1 par des Mitsubishi F-2 a commencé au début des années 2000.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mitsubishi_F-1
Origine :Japon Mis en service : 1978 Masse a vide : 6300 kg Poids maxi au décollage : 13.700 kg Charge militaire : 2700 kg Vitesse max : 1700 km Rayon d action : 550 km Distance franchissable : 2800 km Plafond : 15.200 km Armement : 1 canon de 20 mm; Aim-9; Missiles antinavire ASM-1/2 Pays utilisateurs : Japon Engagement : Aucun
-Mitsubishi F-2 :
Citation :
Construit dans la même lignée que son prédécesseur, le Mitsubishi F-2 est conçu pour remplacer le F-1 et assurer un avenir à l’industrie aéronautique militaire japonaise. Le japon commença l’étude d’un chasseur Mach 2 au début des années 1980. Sa dénomination était FS- X puis il fut rebaptisé F-2 en décembre 1995. Il est construit à 60 % par Mitsubishi et 40 % par Lockheed-Martin. Le prototype vola pour la première fois le 7 octobre 1995. La JASDF (Japan Air Self-Defense Force) a prévu d’acquérir 130 exemplaires du F-2 (83 monoplaces et 47 biplaces) et ce malgré un coût supérieur de 4 fois aux F-16 avec des performances à peine supérieur. Les 19 premiers F-2 sont entrés en service en 2000.
Sa configuration est quasiment identique à celle du F-16 traditionnel. Il possède une aile plus grande faite en composite et le fuselage est rallongé de 40 cm. Il est motorisé d’un réacteur General Electric F110-GE-129. Comme il s’agit d’un avion multirôle, son armement est varié : canon M61A1 Vulcan de 20 mm, missile air-air Mitsubishi AIM-7F/M, missiles air-surface Mitsubishi ASM-1 et longue porté ASM-2. Les commandes électriques de vol on été construit avec la coopération des américains mais le radar, le viseur tête haute, les écrans multifonction, la centrale gyrolaser et la chaîne de contre mesure intégrée ont été construit entièrement par Mitsubishi.
Les 2 seules versions en services sont le F-2A et le F-2B et il n’y a aucune versions d’exportation car c’est constitutionnellement interdit pour le Japon. Très contesté par le parlement japonais pour son prix, il est prévu d’utiliser des éléments du F-2 pour moderniser les F-15J et JD dont 196 exemplaires sont encore en service.
Origine : Japon Mis en service : 2000 Masse a vide : 9500 kg Poids maxi au décollage : 22.100 kg Charge militaire : 8000 kg Vitesse max : 2200 km/h Rayon d action : 840 km Distance franchissable : + de 1500 km (?) Plafond : 18.000 m Armement : 1 canon de 20 mm; Missiles air-air Aim-9 ,Aim-7, AAM-3/4; Missiles antinavire ASM-1/2; Bombes ... Pays utilisateurs : Japon Engagement : Aucun
-Nesher :
Citation :
Le Nesher (Aigle en hébreu) est le premier avion de combat construit par Israël. Largement copié sur le Mirage V (un des dérivés du Mirage III) de Dassault Aviation, le programme a été développé dans l'urgence afin de renforcer les moyens aériens israéliens à la fin des années soixante.
Conception :
Au début des années 1960, la société Dassault présente un nouveau chasseur : le Mirage III. Grâce à ses qualités, cet avion rencontre rapidement un vif succès à l'export. Israël, qui cherche à l'époque à se doter d'un avion moderne et polyvalent, se porte donc tout naturellement acquéreur.
Apprécié comme chasseur, le Mirage III est par contre considéré comme trop sophistiqué pour les missions d'attaque au sol. C'est pourquoi Israël demande à Dassault de développer un nouvel appareil : le Mirage V.
Basé sur le Mirage III E, le Mirage V est un avion d'attaque au sol de jour. Il se différencie de son aîné par :
* le remplacement du radar Cyrano par un radar télémétrique Aïda, * une capacité d'emport de carburant accrue, * deux points d'emports supplémentaires, * la capacité à tirer le missile américain Sidewinder.
De plus, il est meilleur marché grâce à la simplification de son électronique.
Très satisfaite du prototype, Israël commande 50 appareils en avril 1966. Malheureusement, la France décrète en janvier 1969 un embargo contre Israël et la commande est annulée.
Pressée de remplacer les avions perdus lors de la guerre des six jours, Israël décide alors de développer son propre avion en copiant le Mirage V. Pour cela, les plans du Mirage sont volés à Dassault (Toutefois il semblerait que l'avionneur ait discrètement aidé Israël).
Le Nesher est donc une copie conforme du Mirage V à l'exception :
* d'un siège éjectable Martin-Baker zéro-zéro * d'une avionique de conception locale * de la capacité à tirer une large gamme de missiles air-air
Entré en service en 1971, le Nesher équipe rapidement plusieurs escadrilles et reçoit son baptême du feu lors de la guerre du Kippour en 1973. Bien que conçu pour l'attaque au sol, il est affecté principalement à des missions de supériorité aérienne où il surpasse assez facilement ses adversaires. Il se distingue aussi en menant des attaques sur les hauteurs du Golan et sur le front sud.
Convaincu du potentiel de l'avion, le gouvernement israélien décide de développer localement une version très améliorée du Nesher : le Kfir. Construit à 61 exemplaires seulement, le Nesher est alors relégué à un rôle secondaire au sein de l'armée de l'air. Au début des années 80, le Nesher est complètement remplacé par le Kfir.
Une fois rénové, il est alors proposé à l'export. L'Argentine se porte acquéreur (35 monoplaces et 4 biplaces) et le rebaptise Dagger. Il s'illustre en 1982 lors de la Guerre des Malouines, durant laquelle il fera face aux Sea-Harrier anglais et bombardera la flotte britannique dans la baie de San-Carlos (22-27 mai 1982).
Variantes
* Nesher A : version monoplace. 51 avions construits * Nesher B : version biplace. 10 avions construits * Dagger : version rénovée du Nesher et revendue à l'Argentine
Nesher contre Mirage
Curieusement, le Nesher s'est opposé à son aîné le Mirage V pendant la guerre du Kippour de 1973. En effet, la Libye envoya des Mirages contre Israël. Pour éviter toute méprise, les Nesher furent alors peints avec des triangles jaunes sur les ailes.
Origine : Israel Mis en service : 1972 Masse a vide : 7000 kg Poids maxi au décollage : 13.500 kg Charge militaire : 4000 kg Vitesse max : 2300 km/h Rayon d action : 1300 km Distance franchissable : 2600 km Plafond : 18.000 m Armement : 2 canons de 30 mm; Missiles air air Aim-9, Shafrir; Bombes; Roquettes ... Pays utilisateurs : Israel; Argentine; Engagement : Guerre du Kippour; Guerre des Malouines;
-IAI Kfir :
Citation :
Jusque dans les années 1960, la quasi-totalité des appareils mis en ligne par les aviateurs israéliens étaient de fabrication française. Chasseurs, bombardiers, appareils de transport, hélicoptères… tous ou presque venaient de France, assurant des marchés réguliers aux industriels hexagonaux. Mais la situation changea en 1967. L’embargo qui suivit le début de la Guerre des Six Jours, en juin 1967, y mit un terme, et toutes les livraisons d’appareils neufs furent alors suspendues. mais Israël conserva la licence de production acquise en avril 1962, pour le Mirage III. Après avoir purement et simplement copié le Mirage 5J, donnant naissance au IAI Nesher ( »Aigle »), rebaptisé plus tard Dagger par les aviateurs argentins, les Israéliens décidèrent de produire un dérivé plus puissant du Mirage, en se servant des fournitures américaines, arrivées en nombre dès 1967. Et parmi elles, des moteurs turbojet General Electric J79, les mêmes qui équipaient alors les McDonnell F-4 Phantom, et dont Tel-Aviv parvint à obtenir une licence de fabrication.
Le développement du Nesher avait déjà posé de nombreuses et sérieuses difficultés techniques, les industries aéronautiques israéliennes étant alors incapables de mener à bien le programme. Ce fut aussi le cas pour celui du Kfir. Une aide française discrète, les efforts des services de renseignement (Mossad) et de nombreux tatônnements permirent des progrès sensibles. La principale difficulté résidait alors dans la modification de la structure des Mirage pour y placer le J79, préféré au turbofan Rolls-Royce Spey un temps envisagé. Le J79 étant en effet plus lourd pour une taille presque équivalente, mais permettant une poussée supérieure (35 % en plus en postcombustion) et une consommation inférieure que pour l’Atar 9C français. Il fallut notamment modifier l’alimentation en air du moteur, renforcer la structure (on remplaça certains éléments en aluminium par des pièces en titane). Un Mirage III BJ motorisé avec un J79 vola en 1970, mais le premier prototype de Kfir ne décolla qu’en 1973. Les premiers appareils (qui furent dénommés par la suite Kfir C-1, 27 ayant été produits au total), livrés à partir de fin 1975, se révélèrent dangereux, deux d’entre eux étant presque immédiatement détruits sur accident. IAI dut alors rajouter, entre autres, sur le nez du chasseur des petites arêtes sur les côtés du nez, puis deux plans canard sur les entrées d’air. Finalement, les nouveaux appareils (dénommés Kfir C-2) ainsi modifiés, donnèrent enfin satisfaction, et le Kfir put donner sa mesure. Mais à cette époque, la Heyl Ha’Avir commençant à recevoir des matériels extrêmement modernes, notamment ses premiers F-15A/B Baz, le Kfir n’avait plus la même importance pour les missions air-air. Il fut donc décidé de reconvertir les appareils produits pour des missions air-sol. Pour cela, on dota chaque appareil de 5 points d’emport dédiés aux munitions air-sol. Ainsi convertis, les Kfir se montrèrent assez efficaces, notamment au Liban en 1982. Mais dépassés par des appareils plus modernes qu’eux, les F-16A/B Netz et les Douglas A-4 Ahit par exemple, les Kfir furent assez vite relegués à des missions secondaires. Ils quittent les unités d’active en 1993, et celles de réserve en 1996.
Paradoxalement, les Kfir ont peut-être eu plus de succès à l’étranger que dans leur pays d’origine, et encore plus paradoxalement, en allant parfois concurrencer leurs cousins français. En effet, de nombreux pays avaient acquis dans les années 1960 et 1970 des Dassault Mirage III ou Mirage 5, et il existait un marché prometteur pour leur modernisation. Face aux projets de modernisation français, IAI proposa son Kfir et celui-ci parvint à déloger Dassault de plusieurs marchés. Le premier client export du Kfir fut l’Equateur, qui acquit en 1982 dix Kfir C-2 et deux TC-2. En 1989, la Colombie obtint douze C-2 et un TC-2 d’occasion. Le Sri Lanka, confronté à la rébellion des Tigres tamouls, acheta en 1996 cinq (ou six) Kfir C-2 et un TC-2, suivis par plusieurs autres appareils (René J. Francilion parle de cinq C-7, d’autres sources de deux C-2 et de quatre C-7). Il faut également mentionner les Etats-Unis, qui louèrent 25 Kfir C-1, entre 1985 et 1989 : deux unités d’agresseurs, la VF-43 Challengers et l’escadron VMFAT-401 Snipers en furent équipés. Désignés F-21A, ces Kfir reçurent les arêtes et les plans canard des C-2. En 2002, une entreprise privée, ATAC, loua sept C-2, puis en acheta six, qu’elle utilise dans des contrats avec l’US Navy et l’USAF. Enfin, le Kfir eut très certainement une grande importance dans le développement des Atlas Cheetah sud-africains, qui reprennent en partie leur équipement électronique.
Engagés au combat au Moyen-Orient dès 1977, puis en Amérique du Sud et au Sri Lanka, les Kfir sont crédités de deux victoires en combat aérien. La première, le 27 juin 1979, fut obtenue par le capitaine Shai Eshel, qui descendit un MiG-21 syrien. La seconde eut lieu en Amérique du Sud, lors du conflit entre l’Equateur et le Pérou, connu sous le nom de Conflit du Cenepa : le 10 février 1995, un pilote équatorien parvint à descendre un Cessna A-37B péruvien, avec un missile air-air Shafrir II. Au Liban, en 1982, les Kfir, protégés par une paire de missiles AIM-9 Sidewinder, et chargés de bombes, furent souvent employés à détruire les batteries sol-air syriennes, après que des F-4 Phantom aient pulvérisé leurs radars à l’aide de missiles air-sol Shrike.
Versions principales :
- C-1 : première variante ; la variante F-21A est constituée de C-1 disposant des améliorations aérodynamiques des C-2 - C-2 : C-1 modifiés à partir de 1976 ; environ 182 exemplaires produits ; quelques appareils, C-2 Tzniut, furent modifiés pour assurer des missions de reconnaissance, grâce à l’emport d’une caméra dans le nez - TC-2 : biplace d’entraînement - C-7 : version largement améliorée, notamment grâce à un réacteur J79-GE1JE plus puissant, deux points d’emport supplémentaires (permettant l’emport d’une charge totale de 5000 kg) et d’un radar Elta EL/M-2021B - TC-7 : biplace d’entraînement - C-10 : C-7 modernisé, standard proposé aux pays acheteurs et appliqué notamment par la Colombie à ses appareils ; les Kfir équatoriens modernisés au standard Kfir CE en sont proches
http://www.avions-militaires.net/fiches/kfir.php
Origine : Israel Mis en service : 1975 Masse a vide : 7285 kg Poids maxi au décollage : 14.670 kg Charge militaire : 6000 kg Vitesse max : 2440 km/h Rayon d action : 770 km Distance franchissable : 3200 km Plafond : 17.700 m Armement : 2 canons de 30 mm; Missiles air-air AIm-9, Python 2/4, Derby; Pays utilisateurs : Israel; Equateur; Colombie; Sri-Lanka; USA Engagement : Guerre du Liban (1982); Conflit Perou-Equateur; Conflit au Sri-Lanka
-EMB 314 Super Tucano :
Citation :
L' Embraer EMB 314 Super Tucano, également nommé ALX ou A-29 est un avion à turbopropulseur conçu pour l'attaque légère, de lutte anti-guérilla et des missions de formation des pilotes, intégrant avionique et systèmes d'armes modernes.
Il est actuellement en service dans les forces aériennes du Brésil et la Colombie, et a été ordonné par les armées du Chili, République dominicaine et d'Équateur. Embraer a l'intention de le vendre à d'autres pays d'Asie et du Moyen-Orient.
Outre la formation de pilotes, il est largement employé dans la surveillance et des opérations au sein du bassin amazonien.
Vingt-quatre Super Tucano AT (variante-29B) ont été achetés par l'armée de l'air colombienne pour une transaction 234 millions de dollars, achetés directement de la société brésilienne Embraer. Les trois premiers avions sont arrivés le 14 Décembre 2006 à l'aérodrome militaire de CATAM de Bogota. Deux autres avions ont été livrés la semaine du 16 Décembre 2006, dix autres au premier semestre de 2007 et le reste en Juin 2008 .
En 2008, la Colombie a utilisé un Super Tucano armé de bombes Griffin dans l'espace aérien équatorien pendant l'opération «Phoenix», pour détruire une cellule terroriste et de tuer le second-en-chef du Commandement des FARC, Raúl Reyes. Cet événement aurait conduit à une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
En 2006, une vente potentielle de 24 unités au Venezuela fût annulée. Le président Venezuelien Hugo Chavez a accusé les Etats-Unis, de faire pression sur le Brésil pour ne pas signer le contrat.
Un Super Tucano a également été acheté par une filiale de Blackwater Worldwide, est une société militaire privée (SMP) américaine. L'avion vendu n'intégrant pas les mitrailleuses normalement fixées aux ailes.
En 2008, l'US Navy a commencé à tester le Super Tucano à la demande du United States Special Operations Command pour son utilisation potentielle pour soutenir les opérations d'anti-guérilla. Le Super Tucano est présenté à un appel d'offre de l'US Air Force pour l'acquisition de 100 avions de contre-insurrection en 2009
Origine : Brésil Mis en service : 2003 Masse a vide : 3020 kg Poids maxi au décollage : 5200 kg Charge militaire : 1500 kg Vitesse max : 593 km/h Rayon d action : 550 km Distance franchissable : Range: 4820 km Plafond : 10.670 m Armement : 1 canon de 20 mm; Missile air-air Aim-9, Python 3/4, MAA-1; Pod canons; Bombes; Roquettes Pays utilisateurs : Brésil; Chili; Equateur; USA; Indonesie ... Engagement : Guerre contre les FARC (Colombie)
Fahed64 Administrateur
messages : 25279 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 26 Nov 2009 - 15:02
Merci beaucoup Alloudi pour ce dossier très instructif
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Jeu 7 Avr 2011 - 16:45
Citation :
VIDEO Air To Air Combat HUD Lesson
HUD of an F/A-18C
F/A-18 HUD while engaged in a dogfight
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Mer 12 Oct 2011 - 10:01
L'origine des avions dit 'Furtifs' :
Citation :
Petr Yakovlevich Ufimtsev (born 1931 in Altai Krai) is a Soviet/Russian physicist and mathematician, considered the seminal force behind modern stealth aircraft technology. In the 1960s he began developing equations for predicting the reflection of electromagnetic waves from simple two-dimensional shapes.
Much of Ufimtsev's work was translated into English, and in the 1970s American Lockheed engineers began to expand upon some of his theories to create the concept of aircraft with reduced radar signatures. Northrop made extensive use of Ufimtsev's work in developing the B-2 bomber.
Ufimtsev became interested in describing the reflection of lasers while working in Moscow. He gained permission to do work on it after being advised that work was useless and would curtail his advancement. Because the work was considered of no military or economic value, Ufimtsev was allowed to publish his work internationally.
In the 1960s Ufimtsev began developing a high-frequency asymptotic theory for predicting the scattering of electromagnetic waves from two-dimensional and three-dimensional objects. Among such objects were the finite size bodies of revolution (disk, finite cylinder with flat bases, finite cone, finite paraboloid, spherical segment, finite thin wire). This theory is now well known as the Physical Theory of Diffraction (PTD).
The first results of PTD were collected in the book: P.Ya. Ufimtsev, Method of Edge Waves in the Physical Theory of Diffraction, Soviet Radio, Moscow, 1962. In 1971 this book was translated into English with the same title by U.S. Air Force, Foreign Technology Division (National Air Intelligence Center ), Wright-Patterson AFB, OH, 1971. Technical Report AD 733203, Defense Technical Information Center of USA, Cameron Station, Alexandria, VA, 22304-6145, USA.
According to the following publications, this theory played a critical role in the design of American stealth-aircraft F-117 and B-2.[4][5][6]
See also the Forewords written by K. Mitzner to the books:
Ufimtsev, P.Ya. Theory of Edge Diffraction in Electromagnetics, Tech Science Press, Encino, California, 2003. Ufimtsev, P.Ya. Fundamentals of the Physical Theory of Diffraction, Wiley & Sons, Inc., Hoboken, New Jersey, 2007.
In these two books, P.Ya. Ufimtsev presented the further development and application of PTD and its validation by the exact mathematical theory. In particular, a new version of PTD, based on the concept of elementary edge waves, is presented in his book Fundamentals of the Physical Theory of Diffraction (2007). With appropriate modifications the modern PTD can be utilized for the solution to many practical problems. Among them are the design of microwave antennas, mobile radio communication, construction of acoustic barriers to decrease a noise level, evaluation of radar cross sections for large objects (tanks, ships, missiles, etc.).
Dr. Ufimtsev has been affiliated with a number of research and academic institutions, including the Institute of Radio Engineering and Electronics of the USSR Academy of Sciences (Moscow), Moscow Aviation Institute, the University of California (Los Angeles, Irvine) and most recently, the Moscow State University (Russia, 2007) and the Siena University (Italy, 2008). Currently he is a retiree and a consultant in the field of electromagnetics. Among his honors and awards are the USSR State Prize and the Leroy Randle Grumman Medal.
Ufimtsev taught at the University of California, Los Angeles (UCLA), which is the same school that Ben Rich, developer of the F-117 "Stealth Fighter", studied for his graduate degree.
Wiki
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yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Dim 22 Jan 2012 - 18:52
Why the F-22 and the PAK-FA have the “Right Stuff” and why the F/A-18 and the F-35 do not
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Avions de combat ( Documentation ) Dim 22 Jan 2012 - 19:30
tjs ces pseudo-analyses et scenarios droles ce (3)Goon,avec des raccourcis dignes d´amateurs d´internet et des jugements a la carte(range, gros..)alors que le pakfa par exemple n´a rien montré. cette meute de retraités abusent dans le lobyyisme aveugle,pour avoir un F22 pourtant inexportable
_________________
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :