le Phosphate au Maroc,enjeux d´avenir

Rappel du premier message :

parlons de cette richesse miniere,qui devient de plus en plus prisée sur le marché mondial,dont le Maroc controle les prix


President Franklin D Roosevelt (1938):

Citation :

I cannot over-emphasize the importance of phosphorus not only to agriculture and soil conservation, but also the physical health and economic security of the people of the nation.

Dana Cordell, Institute for Sustainable Futures (June, 2008):

Citation :

Phosphorus is as critical for all modern economies as water.

d´autres graphics et etudes ici
http://seekingalpha.com/article/182522-taking-stock-of-phosphorus-and-biofuels

mon pere est un retraité de l OCP il a travaillé a maroc chimie , maroc phosphore 1, MP2 et aussi au port de safi pour l'OCP il a fini sa carriere a la centrale thermique qui fabrique l electricité pour les usines de safi cette industrie c est pas rien

Dans les 50 annees a venir l'OCP et ses activites au niveau mondial seront le bras commercial , politique et geostrategique du Maroc sa jouera un role primordial dans la politique exterieure marocaine . C'est comme une arme que l'on affute avec tout ces big project .

Citation :

OBG : L’Arabie Saoudite et le Pérou effondrent les marchés marocains de Phosphate


Londres : Le marché mondial du phosphate est inondé par les productions de deux nouveaux producteurs mondiaux qui entrainent des baisses en chute libre, des cours mondiaux de cette matière nécessaire à l’industrie agroalimentaire et chimique.

Le Maroc, qui compte parmi les trois premiers exportateurs de phosphates au monde et qui a lancé à travers son bras industriel public, l’OCP Group, un vaste programme d’investissements visant à doubler sa capacité de production d’ici 2020 et à réduire considérablement ses couts, il se trouve contraint de faire face à un marché mondial des phosphates des plus timorés et qui n’augure rien de bon dans le court terme.

En effet, dans un récent rapport intitulé ‘Phosphate companies target higher output in Morocco ’, produit par le cabinet de conseil britannique, Oxford Business Group, il est indiqué que le Maroc, en dépit de son fort effort de développer son positionnement mondial sur le marché des Phosphates, à coup de lourds investissements et de larges déploiements vers de nouveaux marchés mondiaux, dans les Amériques et en Afrique notamment, est en devoir de faire face à une réalité du marché qui semble avancer en sa défaveur.

Le royaume, à la différence de ses voisins nord-africains atteints de la maladie hollandaise , n’assoit certes pas le développement de son économie sur la consommation de la rente minière, néanmoins, ses revenus industriels issus des phosphates sont un plus précieux que le  pays tient à valoriser maximalement, notamment par le développement de ses ventes d'engrais à fortes valeurs ajoutées.

Or ce virage stratégique, d’importance cruciale pour l’économie marocaine, subit une concurrence rude qui entraine des baisses en chute libre, des cours mondiaux de phosphates.

Selon l’OBG, le marché mondial des phosphates a été inondé par la production de nouveaux acteurs tels que le Pérou et l’Arabie Saoudite. Cette dernière, ajoute le cabinet britannique, écoule ses phosphates à très bas prix, tirant profit du faible coût de ses intrants énergétiques.

A ces deux nouveaux arrivants sur le marché, s’ajoute d’autres facteurs néfastes à sa revitalisation. Ainsi, explique l’OBG, un ralentissement que connait depuis 2013 la croissance de marchés émergents comme la Chine et l’Inde a également entraîné une baisse de la demande de Phosphate.

Néanmoins, il reste à espérer, que la croissance démographique mondiale et la hausse de la demande de produits agricoles qui en découlera devraient, à long terme, relancer le prix des phosphates et le Maroc serait bien placé pour en profiter.

http://www.lemag.ma/OBG-L-Arabie-Saoudite-et-le-Perou-effondrent-les-marches-marocains-de-Phosphate_a86454.html

je vous l'avais dis les gars ces zeros sur la tete faut pas leur faire confiance,ils vendront leur peuple pour le fric il n'y a pas de frere arabes ou musulman il n'y a que le frere et la soeure Marocaine.Chacun pour soit et dieu pour tous,allah yerhamni d'abord.Morocco First.ce sont des mounafikon.

La recurrence de ce theme dans la presse commence à m'inquieter.

http://wikiagri.fr/articles/ce-phosphore-dont-la-penurie-fait-reflechir/1734 a écrit:

Ce phosphore dont la pénurie fait réfléchir

Après l'eau et le pétrole... qui pense à la pénurie de phosphore ? Pourtant, la source s'amenuise, alors que cet élément est indispensable à l'agriculture. Point complet sur la situation par rapport à cette problématique du phosphore.

Une source qui s'amenuise

Quoique surprenantes, ces réflexions ont de l’importance, à l’heure où les gisements de roches phosphatées, source principale de phosphore, s’amenuisent à l’échelle mondiale. Un article paru dans la Recherche en 2010, prévenait : « Si l'on tient compte de l'augmentation de la consommation alimentaire mondiale, une pénurie pourrait survenir d'ici cinquante à cent ans, avec un déclin de la production agricole dès 2030 ». Et selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), la demande en engrais phosphatés devrait croître de plus de 40 % d'ici 2030.

Contexte géopolitique

Dans les plaines céréalières ces apports se font principalement sous la forme d’engrais chimiques. « Auparavant, nous avions moins besoins d’engrais phosphatés car la demande en phosphore des cultures était plus faible, mais aussi parce que les élevages étant proches des cultures, la fertilisation était surtout organique. Aujourd’hui, avec la spécialisation des bassins de production agricole, nous avons accru notre dépendance vis-à-vis des gisements du Maroc, qui selon les estimations possèderait plus de 50 % des réserves mondiales. Une instabilité politique dans les grands pays fournisseurs - Maroc, Chine et Etats-Unis - pourrait mettre en péril notre agriculture », alerte Thomas Nesme. L’offre étant limitée, les prix du phosphore vont avoir tendance à augmenter, les agriculteurs des pays les plus pauvres, là où est concentrée la population, seront les premiers à manquer de cet élément.

Citation :

Engrais: L'OCP se renforce au Brésil


Par Ndiaye Mar Bassine le 03/12/2014 à 12h30 (mise à jour le 03/12/2014 à 13h16)
Fertilizantes Heringer



L'OCP a obtenu le feu vert pour la prise de participation dans l’un des plus gros distributeurs d’engrais au Brésil. Le groupe est déjà présent dans le capital de plusieurs sociétés à l’international.

Le géant mondial des engrais et fertilisants, OCP Group, continue de se renforcer au Brésil, l’un des plus grands marchés mondiaux. A travers sa filiale OCP international, OCP Group devrait acquérir 10,5% du capital de la société Fertilizantes Heringer, qui est le troisième distributeur d’engrais au Brésil, pays consommant plus de 31 millions de tonnes par an.



Il convient de rappeler qu’en mars 2013, le groupe OCP avait adopté un business model propre au Brésil pour mieux toucher les agriculteurs. Il avait alors créé une nouvelle filiale, "OCP Fertilizantes Ltda", qui allait être le premier canal de distribution mono-nutriment du Brésil. Selon les dirigeants d’OCP, cette nouvelle société est le prolongement de sa première filiale "OCP do Brasil". Pendant ces deux années, le bilan est relativement positif, puisque "OCP Fertilzantes Ltda" apporte un soutien logistique aux distributeurs brésiliens leur permettant de faire face aux contraintes logistiques qui limitent leur capacité à satisfaire la demande trop forte en période de pic", souligne une source interne à OCP. Cette nouvelle prise de participation dans Fertilizantes Herzinger semble être un prolongement de cette stratégie poursuivie depuis quelques années. Ce partenaire d’OCP offrira un réseau de distribution beaucoup plus étendu au groupe marocain.



Une présence mondiale

OCP possède actuellement plusieurs participations à l’international. Il y a d’abord Prayon, filiale commune d’OCP et de la Société régionale d’investissement de Wallonie. Cette société détenue depuis 1981 revendique la place de leader mondial des phosphates de spécialité. Prayon dispose de sites de production en France, en Belgique et aux Etats-Unis pour la production d’acides phosphoriques, de sels de phosphates et de produits fluorés.



En Inde, la Paradeep Phosphates Ltd (PPL) est aussi une filiale commune d’OCP Group et du gouvernement indien, depuis 2002. La capacité de production de PPL s’élève à 1 250 000 tonnes/an de di-ammonium phosphate (DAP/NPK), 726 000 tonnes/an d’acide sulfurique et 290 000 tonnes/an d’acide phosphorique. Enfin, la Black Sea Fertilizer Trading Company (BSFT) est la participation d’OCP en Turquie, contrôlée par Toros, qui fait figure de leader en Turquie dans le négoce d’engrais.

www.le360.m

Citation :

Engrais : Les exportations du Groupe OCP explosent

(www.infomediaire.ma) - Le Groupe OCP vient de publier ses résultats pour le 3ème trimestre 2014. Ainsi, le groupe présidé par Mostafa Terrab a enregistré une hausse du chiffre d’affaires durant ce trimestre à près de 1,4 milliards dollars (MM$), en hausse de 14% par rapport au 3ème trimestre de 2013.

Et pour les 9 mois de l’année en cours, ce chiffre d’affaires s’établit à 3,75 MM$ (+3%). A noter que ces chiffres sont donc en accord avec les annonces et les prévisions de la stratégie industrielle du groupe, notamment sur le marché des engrais.

En effet, aussi bien les quantités exportées que leurs prix sur le marché mondial ont connu une augmentation. Sur le 3ème trimestre 2014, les exportations d’OCP en engrais ont augmenté de 45%. Celles destinées à l’Afrique y ont pour beaucoup contribué puisqu’elles ont doublé entre septembre 2013 et la même période de 2014.

Le Groupe OCP vient de publier ses résultats pour le 3ème trimestre 2014. Ainsi, le groupe présidé par Mostafa Terrab a enregistré une hausse du chiffre d’affaires durant ce trimestre à près de 1,4 milliards dollars (MM$), en hausse de 14% par rapport au 3ème trimestre de 2013.

Et pour les 9 mois de l’année en cours, ce chiffre d’affaires s’établit à 3,75 MM$ (+3%). A noter que ces chiffres sont donc en accord avec les annonces et les prévisions de la stratégie industrielle du groupe, notamment sur le marché des engrais. En effet, aussi bien les quantités exportées que leurs prix sur le marché mondial ont connu une augmentation.

Sur le 3ème trimestre 2014, les exportations d’OCP en engrais ont augmenté de 45%. Celles destinées à l’Afrique y ont pour beaucoup contribué puisqu’elles ont doublé entre septembre 2013 et la même période de 2014.

Citation :

Comment le groupe OCP renforce son positionnement sur le marché mondial

Le redressement du marché des phosphates et dérivés attendu en 2015 devrait permettre à l’OCP d’améliorer ses exportations qui montrent actuellement des signes de reprise. D’ailleurs, pour booster ses performances à l’export et s’assurer un bon positionnement sur le marché international, le groupe est engagé dans une stratégie avec à la clé, consolidation des process de valorisation du phosphate brut et augmentation des capacités de production.

http://www.lematin.ma

L'OCP a un Master qui l'a dirige.

Marokko a écrit:

comme indiqué dans le graphe nos méga mines sont en plein terres de l'intérieur
pour le moment ce sont les khorotos j'ai-riens qui volent des richesses aux populations de désert

http://indices.usinenouvelle.com/matieres-premieres/le-permis-minier-sous-marin-de-chatham-rock-invalide-par-l-autorite-de-protection-de-l-environnement-de-la-nouvelle-zelande.6027 a écrit:

Le permis minier sous-marin de Chatham Rock invalidé par l’Autorité de protection de l’environnement de la Nouvelle-Zélande

C’est le second projet d’exploitation des ressources minérales du plancher océanique que l’agence environnementale néo-zélandaise refuse de valider en moins d’un an, après celui présenté par Trans Tasman Resources pour l’exploitation de sables ferrugineux en 2014. Chatham Rock Phosphate hésite à présenter une nouvelle demande de validation de son permis minier.

La Nouvelle-Zélande a failli devenir un pays pionnier dans l’extraction minière sur le plancher océanique dans sa zone économique exclusive (ZEE). Mais le second refus de l’Environment Protection Authority (EPA) de valider un permis minier accordé par les autorités locales jette le trouble parmi les porteurs de projets similaires. Au point que le gouvernement envisage d’amender la législation afin qu’elle n’entrave pas le développement économique.

Car ce second refus consécutif de valider un permis rendra « difficile, voire impossible, pour les compagnies d’attirer des capitaux pour de nouveaux projets en Nouvelle-Zélande », a réagi le directeur de Chatham Rock Phosphate, Chris Castle, dans le New Zeland Herald. La société minière avait pour projet la collecte de nodules contenant des phosphates sur une zone de 450 km2, à une profondeur de 250 à 450 mètres, au large de Canterbury. La production projetée devait s’élever à 1,5 million de tonnes de nodules de phosphorite par an.

« Dommages permanents »

Le projet de Chatham Rock provoquerait « des dommages significatifs et permanents sur l’environnement benthique [organismes fixés sur le plancher océanique, ndlr] existant », affirme l’EPA. Une affirmation que rejette la minière, qui affirme être prête à prendre toutes les précautions nécessaires pour préserver les espèces concernées. Les associations environnementales, globalement opposées à toute exploitation des fonds sous-marins, se félicitent  d’une décision « logique » et « sage », tout en reconnaissant que la société a mené une consultation « exemplaire » de la société civile et travaillé dur pour prendre en compte l’environnement dans lequel elle travaillerait.

Chatham réfute également les éléments financiers parus dans la presse locale, qui évaluent son point-mort à un prix de marché de 169 dollars la tonne. « Le coût d’exploitation correspondant à peu près au coût actuel de transport en provenance du Maroc, il faudrait que le prix s’approche de zéro pour que nous ne soyons plus compétitifs sur le marché local », affirme Chris Castle dans un communiqué sur le site de Chatham Rock.

Une valorisation en chute de 85%

« La semaine dernière, la société valait 40 millions de dollars néo-zélandais (30 millions de dollars US). Aujourd’hui, elle en vaut deux », constate, dépité, Chris Castle. Deux millions, c’est le prix auquel était valorisée sa société, alors qu’elle n’avait en main qu’un projet et un permis d’exploration. Depuis elle avait levé 33 millions auprès d’actionnaires et vu son permis d’exploitation validé par les autorités néo-zélandaises. L’agrément de l’EPA devait être la dernière étape avant le développement du projet.

Chatham Rock écarte a priori l’idée d’un appel, qui doit être interjeté dans les 15 jours, mais envisage de re-présenter son projet s’il acquiert la certitude qu’il pourra être examiné par un comité « compétent ». Une compétence que la minière ne reconnaît pas au comité actuel de l’EPA.

Bon pour l'instant on perd pas un client

[quote="WRANGEL"]

http://indices.usinenouvelle.com/matieres-premieres/le-permis-minier-sous-marin-de-chatham-rock-invalide-par-l-autorite-de-protection-de-l-environnement-de-la-nouvelle-zelande.6027 a écrit:

Le permis minier sous-marin de Chatham Rock invalidé par l’Autorité de protection de l’environnement de la Nouvelle-Zélande

C’est le second projet d’exploitation des ressources minérales du plancher océanique que l’agence environnementale néo-zélandaise refuse de valider en moins d’un an, après celui présenté par Trans Tasman Resources pour l’exploitation de sables ferrugineux en 2014. Chatham Rock Phosphate hésite à présenter une nouvelle demande de validation de son permis minier.

La Nouvelle-Zélande a failli devenir un pays pionnier dans l’extraction minière sur le plancher océanique dans sa zone économique exclusive (ZEE). Mais le second refus de l’Environment Protection Authority (EPA) de valider un permis minier accordé par les autorités locales jette le trouble parmi les porteurs de projets similaires. Au point que le gouvernement envisage d’amender la législation afin qu’elle n’entrave pas le développement économique.

Car ce second refus consécutif de valider un permis rendra « difficile, voire impossible, pour les compagnies d’attirer des capitaux pour de nouveaux projets en Nouvelle-Zélande », a réagi le directeur de Chatham Rock Phosphate, Chris Castle, dans le New Zeland Herald. La société minière avait pour projet la collecte de nodules contenant des phosphates sur une zone de 450 km2, à une profondeur de 250 à 450 mètres, au large de Canterbury. La production projetée devait s’élever à 1,5 million de tonnes de nodules de phosphorite par an.

« Dommages permanents »

Le projet de Chatham Rock provoquerait « des dommages significatifs et permanents sur l’environnement benthique [organismes fixés sur le plancher océanique, ndlr] existant », affirme l’EPA. Une affirmation que rejette la minière, qui affirme être prête à prendre toutes les précautions nécessaires pour préserver les espèces concernées. Les associations environnementales, globalement opposées à toute exploitation des fonds sous-marins, se félicitent  d’une décision « logique » et « sage », tout en reconnaissant que la société a mené une consultation « exemplaire » de la société civile et travaillé dur pour prendre en compte l’environnement dans lequel elle travaillerait.

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On sait que marché des phosphates est très cyclique, mais pas à ce point !


Washington : Des prévisions de prix, produites par la Banque Mondiale, prévoient une forte chute du cours mondial des Phosphates d’ici 2025.


En effet, la Banque mondiale a prévu dans une étude prospective sur les cours des phosphates sur le marché mondial, que ses prix reculeront considérablement au cours des prochaines années.

Selon le site canadien, Le Devoir, le cours mondial de phosphate se situerait à environ 70 $ la tonne d’ici 2025.

Cette baisse continue s’explique, selon la Banque mondiale par la forte augmentation de la production mondiale qui résultera des grands investissements que mènent le Maroc et la Chine, pour doper leurs capacités de production, le royaume et l’empire asiatique dominant, à ce niveau, le marché.

Selon les chiffres du ministère marocain des finances, les cours du phosphate brut oscillaient en 2013, autour de 180 dollars la tonne. Ce chiffre indique que la chute des prix, telle que prévue par la Banque mondiale, serait une fulgurante décroissance de 61%  en 10 ans.

A noter que contrairement aux gros producteurs de matières premières brutes de la région MENA, comme l’Algérie, la Libye ou les pays du Golf, tous victimes de la maladie hollandaise , le Maroc, en dépit du fait qu’il possède l’une des plus grosses réserves de phosphates dans le monde, n’assoit que petitement son économie sur la production de phosphate. Cette dernière ne représente en effet que 3.5% du PIB du royaume.

http://www.lemag.ma/Phosphates-Mauvaise-nouvelle-pour-le-Maroc-d-ici-10-ans_a88940.html[/quote]

Mais pas les derives du phosphate,c'est pour cela que l'OCP entrain de produire tous les derives,si la matiere premiere est cheap la marge du benefit entre le le produit finit est ascendante.

juba2 a écrit:

Mais pas les derives du phosphate,c'est pour cela que l'OCP entrain de produire tous les derives,si la matiere premiere est cheap la marge du benefit entre le le produit finit est ascendante.

Faut commencer a acheter des part dans les grandes entreprises de distribution surtout aux USA

.

completement faux de meme pour le raffinage de pétrole la marge est ailleurs

Marokko a écrit:

completement faux de meme pour le raffinage de pétrole la marge est ailleurs

Une explication financiere sera la bienvenue,thanks Marokko

simplet a écrit:

juba2 a écrit:

Mais pas les derives du phosphate,c'est pour cela que l'OCP entrain de produire tous les derives,si la matiere premiere est cheap la marge du benefit entre le le produit finit est ascendante.

Faut commencer a acheter des part dans les grandes entreprises de distribution surtout aux USA

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That's true,but wait and see,je ne veux pas qu'il m'arrive ce qui m'est arrive avec des companies de photo voltaique pour le solaire j'ai perdu mes deux faisses.

Citation :

Dérivés de phosphate : Jackpot pour l'OCP

(www.infomediaire.ma) - Un contrat sans précédent vient d'être conclu entre le Groupe OCP et ses partenaire indiens, s'appliquant sur les livraisons effectives entre le 1er janvier et le 30 juin 2015.

Le leader mondial des phosphates et dérivés va en effet livrer 600 000 tonnes d’acide phosphorique au prix de 805 dollars la tonne, soit 40 dollars de plus que le prix actuel.

Pour rappel, l'acide phosphorique sert essentiellement à produire plusieurs types d'engrais à usage agricole.

Les exportations vers l'Inde de ce dérivé atteignent annuellement plus d'un million de tonnes (Mt).

Par ailleurs, en 2014, le groupe présidé par Mostafa Terrab a exporté 4,8 Mt d’engrais, améliorant ainsi son précédent record de 4,5 Mt enregistré en 2012.

Quant aux chiffre d’affaires global de OCP SA, il a augmenté de 6% en 2014, frôlant la barre des 40 milliards de dirhams (MMDH), le résultat s’élevant à 7,75 MMDH.

483 millions de dollars Not bad

Y'a une relance au niveau des phosphates, et c'est ce qui nous manquait pour avoir de meilleurs indicateurs économique.
Ca combiné au boom du secteur automobile et à la baisse du cout du pétrole, ça va encore permettre d'améliorer notre balance commerciale, bon par contre je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais la conjoncture est de nôtre côté hamdoullah.

Badman a écrit:

Y'a une relance au niveau des phosphates, et c'est ce qui nous manquait pour avoir de meilleurs indicateurs économique.
Ca combiné au boom du secteur automobile et à la baisse du cout du pétrole, ça va encore permettre d'améliorer notre balance commerciale, bon par contre je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais la conjoncture est de nôtre côté hamdoullah.

Et la pluie aussi!!!! Meme Marrakech y a eu droit

J'ai lu certains articles récemment sur la chute des cours du phosphate (je reviendrai sur ce point) et le fait que c'etait mauvais signe pour le Maroc.

Ces articles sont stupides!

Pour simplifier, le Maroc fait dans le phosphate, ce que les Saoudiens font dans le petrole. Les couts d'extraction du phosphate Marocain sont les plus bas au monde et bénéficient d'investissement qui, en majorité, on été largement amortis. De ce fait, que la tonne de phosphate soit à 150$ ou à 400$ ne change rien à la profitabilité brute (gross margin) de l'OCP. Par contre, cela fait du mal aux nouveaux producteurs (Maaden) et à ceux qui ont des couts élevés (Potash). Sur le long terme, cette situation devrait affaiblir la concurrence et renforcer la part de marché de l'OCP (comme les Saoudiens qui font baisser le prix du petrole).

Maintenant, oui, il y a les produits dérivé. L'OCP veut etre une entreprise de chimie et non une société minière. Terrab veut que l'OCP contrôle toute la chaine de valeur (et il a raison). Mais les produits dérivés (P2O5, engrais, acide phosphorique...) mais, si ces produits ont un prix plus stable, ils ne sont pas nécessairement plus profitables. les marges bénéficiaires de ces produits dépendent d'autres intrants tels que le soufre, l'energie (petrole et gaz naturel)...

Enfin, il faut savoir que l'on ne peut pas vraiment parler de cours du phosphate. Il n'y a pas de quotation en bourse comme pour le sucre, le café, l'or, le cuivre, le jus d'orange... Il y a l'uree et le P2O5. Pour le phosphate, chaque contrat se discute de gré à gré mais les prix suivent ceux des matières premieres agricoles (donc en forte baisse depuis un an).

L'OCP a arreté de prendre des contrats de long terme (sur 10 ans etc...) donc subit plus de volatilité mais ils ont une salle de marchés assez performante pour profiter de cette situation (ils vendent ET achetent du phosphate).

Enfin, quant à l'idée d'acheter un Mosaic ou un Potash... c'est stupide. La strategie de Joint Venture avec des entreprises des grands pays consommateurs (Inde avant tout mais aussi le Pakistan, la Chine et le Brésil) est la bonne et doit etre accentuée. L'OCP accroit sa présence au Brésil et, ayant constaté les faiblesses logistiques de ce pays, a acheté des capacités de stockage dans le port de Santos. Ils ont pris 10% dans un producteur d'engrais local.

Mosaic est un acteur qui doit etre consideré comme un concurrent et qui est adossé à une entité trop puissante pour l'OCP (Mosaic appartient au groupe Cargill). Ce qui est souhaitable est de prendre exemple sur Cargill ou Bunge et d'etendre la strategie de l'OCP au dela du chimique vers tout ce qui est "vivant". La chaine de valeur commence dans le champs de blé (qu'il faut posseder) pour se terminer par le trading de commodities en passant par la production d'engrais et de produits miniers.