Rappel du premier message :
Ca y est le projet d'autonomie a été remie a l'ONU, en meme temp le gouvernement ve dévoiler au institution est au média donc a nous le contenue du plan pour le Sahara
Le Maroc présente son Plan d’autonomie à l’ONU
· Mustapha Sahel remet le document à Ban Ki-moon
· Jettou et Moatassime à la rencontre des partis
· Le projet enrichi par les remarques de pays amis
Après l’offensive diplomatique, les Nations unies. Le Maroc présente le Plan d’autonomie pour les provinces du Sud au secrétaire général, Ban Ki-Moon aujourd’hui à New York. C’est Mustapha Sahel, ambassadeur du Maroc et représentant permanent aux Nations unies, qui est chargé de cette mission. Les jours à venir verront une montée en puissance des débats sur ce dossier qui a envenimé les relations intermaghrébines et l’intégration économique régionale. Le dossier sera au cœur de l’actualité internationale.
Sur le plan interne, les instructions royales sont claires. Le Premier ministre Driss Jettou, Mohamed Moattassime, conseiller du Souverain, et Chakib Benmoussa, ministre de l’Intérieur, rencontrent aujourd’hui les dirigeants des partis politiques et les présidents des deux chambres du Parlement. Sur l’agenda, le Corcas aussi. Un jour après, c’est autour des patrons des médias. Le dialogue social, entamé hier avec les syndicats, est donc repoussé à plus tard. L’heure est cruciale, et la démarche participative initiée par le Souverain dès le départ sera renforcée.
Ainsi, la boucle sera bouclée. En d’autres termes, au cours de l’élaboration du projet d’autonomie, les formations politiques, les Sahraouis, au niveau local et à travers le Conseil royal des affaires sahariennes, ont été directement associés. Cette démarche franchit un nouveau pas dans la mesure où les remarques et les propositions de pays amis et ne touchant pas à la souveraineté marocaine sur ces provinces, ont été introduites dans le projet. C’est ce qui explique que Rabat ait gardé jalousement le projet d’autonomie sous cap.
En tout cas, c’est l’un des fruits récoltés par l’offensive diplomatique lancée par la délégation marocaine, qui a fait le tour du monde pour expliquer les grandes lignes du Plan d’autonomie.
Des puissances mondiales, des pays membres permanents du Conseil de sécurité, ont accueilli favorablement l’initiative marocaine. La France, par la voix de son président Jacques Chirac, a donné le ton. En effet, des pays ont exprimé un soutien franc. D’autres ont considéré la proposition marocaine comme une base de négociations, la seule en mesure de sortir ce dossier de l’impasse dans laquelle il se trouve depuis une trentaine d’années.
En tout cas, le Plan d’autonomie dérange les voisins de l’Est. Alger a été surprise par le mouvement de sympathie engrangé par l’initiative marocaine. Là où la délégation marocaine passait, les autorités algériennes dépêchaient leur diplomatie pour tenter de torpiller l’initiative.
Il faut reconnaître qu’il lui sera difficile d’accepter, à ses frontières, la présence d’une démocratie poussée avec une région bénéficiant d’une large autonomie au point d’avoir un exécutif et un Parlement avec une instance judiciaire. Cela risque de donner des idées et des arguments de revendications à des minorités comme les Kabyles ou les Touaregs. Rappelons qu’au cours d’un briefing avec la presse, les ministres marocains en charge du dossier avaient précisé que près de 10 options avaient été examinées pour l’élaboration du projet d’autonomie mais que celui-ci n’irait en aucun cas jusqu’au fédéralisme.
M. C.
source l'Economiste
Pour suivre les développement de l'autonomie la MAP a mie en ligne une page spéciale ou elle va dévoiler le contenue du progée marocain
voici l'adresse
http://www.map.ma/mapfr/campagne/index.htm