messages : 1507 Inscrit le : 16/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 21 Mar - 4:53
Rappel du premier message :
Citation :
ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
Au moment où l’UMA vient de fêter son 21e Anniversaire, le différend Alégero-marocain est toujours d’actualité. Peut-il dégénérer ou va-t-il être définitivement résolu ? Deux événements majeurs auront marqué la région du Maghreb au cours de l’année 1999. Il s’agit de l’intronisation d’un jeune Roi au Maroc et l’élection d’un nouveau président en Algérie. « un président qui à fait renaître l’Algérie de ses cendres » A la lumière de ces changements importants, tous les analystes s’interrogeaient sur l’évolution qu’allaient connaître les relations Alégero-marocain. Allait-on assister à une nouvelle ère dans les rapports de ces deux nations qui, comme l’avait plusieurs fois déclaré le défunt souverain « sont condamnés à coexister par la force … de la géographie » ? Malgré une profonde aspiration à l’unités maghrébine chez les peuples ,les rivalités entre Alger et Rabat ,conjuguées à des différents frontaliers héritiers de la période coloniale et aux surenchères nationalistes ,ont gelé la dynamique d’édification d’ un ensemble régional maghrébin qui aurait dû être salutaire pour le développement économique et social de la région dans son ensemble . Les relations Alégero-marocain, installées depuis 1963(« guerre des sables ») sur fond de tension, exacerbé avec l’affaire du Sahara, handicape sérieusement le devenir de l’ensemble magrébin. Le coût socio-économique, et politique du blocage de l’Union du Maghreb Arabe (UMA)est certainement difficile à quantifier , mais plusieurs indices nous permettent de dire qu’il est très élevé. Qui en est responsable ? Qui en a tiré profit ? En dépassant les surenchères nationalistes, voire les attitudes chauvistes, on peut dire que les gouvernements des deux pays sont les premiers responsables de cette situation conflictuelle quasi-permanente, bien qu'à des degrés différents.
La monarchie sous le règne de Hassan II – fière de son histoire séculaire et de sa légitimité historique et religieuse, voyait mal l'attitude incompréhensible du régime algérien, républicain et socialiste. Attitude qu’allait alimenter le soutien d'Alger aux opposants au régime monarchique, principalement aux activistes de l’aile blanquiste de l'UNFP. De leur côté, les dirigeants algériens, trop imbus de leur, nationalisme révolutionnaire (le pays du million de martyres) et de leur option " socialiste" supportaient mal l'attitude " paternaliste" de la monarchie marocain, " réactionnaire et "hégémonisme" à leurs yeux. La question du Sahara, allait être une opportunité pour le pouvoir d'Alger de faire valoir une image de "défenseur des mouvements de libération africains" qu'il a essayé de construire depuis plusieurs années. Donc, au départ, deux régimes aux orientations politiques, idéologiques et économique diamétralement opposées, aux légitimités différentes, mais mûrs par une même volonté de prééminence sur la région. Pour l'un, comme pour l’autre, tout peut-être prétexte à rivalité, car chacun Perçoit l’autre comme une menace. A Alger et Rabat , chacun a plus ou moins judicieusement exploité cette rivalité.
NOUVELLE ERE
Avec l'élection de M. Abdelaziz BOUTEFLIKA à la présidence de la République algérienne, des espoirs avaient pointé à l'horizon maghrébin. A l'occasion des obsèques de feu Hassan II (en Juillet 1999), sa venue à Rabat et la chaleur de ses propos sur l’avenir des relations entre les deux pays ainsi que l'écho favorable exprimé du coté marocain, laissaient augurer une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. La réouverture même des frontières était annoncée comme imminente en août de cette même année. Mais, un horrible massacre de civils par les commandos du groupe Islamique Armé (GIA) allait mettre un terme à ces espoirs : Alger ayant accusé le Maroc, de servir de base arrière pour la GIA. L’homme providentiel et début de la guerre froide Les analyses, pourtant sobres y ont vu un i tournant ou un breakthrough, pour utiliser la terminologie américaine dans les relations Alégero-marocainnes . Bouteflikha l’Algérien, né à Oujdah ville marocaine, serait peut être l’accoucheur de ce grand rêve qui berce les deux peuples. Jamais une campagne législative ou présidentielle n’a été suivi par les marocains de tout acabit. La parabole aidant les Marocains lors des élections présidentielles découvriraient un candidat qui parlait une langue maghrébine. L’homme providentiel, qui ramenait la paix à l’Algérie a réussi déjà une kioné linguistique maghrébine qui pourrait espérait-on préparer une kioné politique. A la langue châtiée de Hassan II , à celle sobre de Boumedienne et populaire de Boudiaf , Bouteflika aurait réussi la synthèse. Ce n’est pas une mince affaire pour un Maghreb dont les problèmes sont d’ordre culturel. Mais l’embellie ne dura que ce que durent les roses. En envoyant une lettre de remerciement au Chef du Polisario. Une douche froide gagna les Marocains. Ceux la perçoivent désormais Bouteflika différemment. On est désormais en guerre froide. Les moments de « Détente » ponctués par quelques visites des officiels, ou les télégrammes, de félicitations, de circonstances, qui sont pour la plupart fades et vaseux où le verbalisme l’emporte sur la signification réelle des termes n’y feront rien. La guerre froide n’est pas la guerre, bien sûr. Elle est même la négation de celle-ci. On s’interdit toute confrontation directe, parce qu’elle est suicidaire. Elle devient culturellement impossible, parce que honnis. La guerre est la ligne rouge que les dirigeants des deux pays intègrent de manière tacite. Mais la guerre froide est là , elle est là avec son cortège de diabolisation de l’autre , de campagne médiatique , de compétions diplomatique et course à l’armement. Et c’est en cela qu’elle devient coûteuse. Elle se fait au détriment de besoins économique et sociaux, ce qui est de nature à exacerber la tension sociale, et faire le lit des discours populiste. La guerre froide est idéologique. C’est la confrontation de deux modèles où il n’y a de place que pour un seul. Un journal algérien ne s’y est pas trompé quand il a dit sans ambages que l’affaire du Sahara occidental est aussi stratégique pour les Algériens qu’elle est pour les Marocains.
LE SAHARA NŒUD GORDIEN
On a beau dire que les relations entre les deux pays ne peuvent être normales que si le problème du Sahara est réglé, la réalité est autre. Le problème du Sahara n’est pas la cause des problèmes entre le Maroc et l’Algérie, il en est l’incarnation ou l’abcès de fixation. S’il n’y avait pas le Sahara, il y aurait autre chose. Et il y avait autre chose, en 1963 et 1973. Le Sahara occidental est un exutoire pour les deux pays qui se veulent des états nations, à l’instar des états européens, pour évacuer les problèmes identitaires en suspens, et l’inadéquation entre l’assise sociologique et les canaux politiques.
Le Maghreb ou le suicide
Plusieurs signes concouraient à l’idée que le nouveau dirigeant algérien allait user de ses talents de diplomate pour la relance de la coopération régionale. Les gestes d’ouverture se multipliaient à l’égard de Rabat où il effectua un passage remarqué lors des obsèques de feu sa Hassan II. Pouvait-on penser légitime que A. Bouteflika allait-il abandonner le dossier le plus cher de sa carrière de ministre des affaires étrangères sous Boumedienne, à savoir le soutien et la reconnaissance de la République Arabe Sahraoui Démocratique ? . Ainsi avant même les résultats des ces analyses un horrible massacre de civiles par les commandos du GIA allait mettre un terme à ces espoirs Dès lors, y’a t-il lieu d’analyser l’éventualité d’un probable retour à la situation de 1975, c’est à dire à une confrontation directe maroco- algérienne ? En réalité, dans un contexte de mondialisation, il devient difficile de réduire les relations géopolitiques et stratégiques régionales à leur simple dimension locale. Il est donc nécessaire de placer l’avenir du Maroc et son voisin de l’Est à la lumière de ce que ces derniers représentent dans les enjeux des acteurs du « Nouvel ordre mondial » Elle n’est en fait que la concrétisation d’une volonté de préserver les intérêts qu’ont, les USA dans l’industrie pétrochimique algérienne et qui justifie les investissements en masse des compagnies pétrolières américaines . Plusieurs observateurs et même Marocains pensaient que par ces agissements les USA visaient à renforcer la position géostratégique au détriment du Maroc qui n’a pas de ressources énergétiques. La réalité est tout autre dans la mesure où les Etats Unis sont en fait inquiets de la stabilité dans la région. C’est ainsi que plus les intérêts des américains en Algérie grandiront, plus la position du Maroc se renforcera. Autrement dit, plus les USA s’impliqueront dans ce pays, réputé il y’a peu pour son idéologie socialiste révolutionnaire plus ils auront de leviers sur la politique étrangère, notamment à l’égard du Maroc. C’est dans cette logique des choses que l’administration Obama se position entre les deux géants maghrébins La course effrénée à l’armement. Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars, souligne le journal le temps . Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c'est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d'argent à l'armement (5% de son PIB en 2003). Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l'Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en ). Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l'origine de cette rivalité, ajoute le même journal, le Maroc, considérant officiellement l'Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Selon Achraf Semmah du temps, le budget consacré par les deux pays à la défense en 2010 illustre, on ne peut plus clairement , cette frénétique course. La conclusion par l'Algérie d'un contrat d'acquisition d'une soixantaine d'avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale ajoute Achraf Semmah l’auteur de l’article.
Une tendance mondiale «Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays»
Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen» rappelle un rapport d’analyse des Nations Unis cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes, entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipements de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc souligne le temps. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources font état que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe. Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, et d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes, de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé». Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau confire le journal. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil. Aujourd'hui, contre hier le Maroc aussi bien que l’Algérie sont conscients que la perspective d’un affrontement armé ne peut 'être que suicidaire pour eux. ils sont tous les deux également confrontés aux épineux problèmes de leurs développement économique et sociales et le terrorisme bien qu’a degrés différent d’expériences : « L’Algérie est sur le terrain et depuis 17 ans a différents formes intérieur qu’a l’extérieur. Quant aux marocains et heureusement, ils ne sont qu’au stade de la prévention ». La normalisation de leurs relations et l'activation de la dynamique maghrébine semble être un atout pour les deux pays en vue de promouvoir leurs développement et d'assurer une meilleure insertion de leur économie dans l'ensemble euro-méditerranéen. Il est a rappelé que les peuples des deux pays sont animés par une forte aspiration à l'unité. La première génération des nationalistes Algériens, menés par Massalia Hadj, ne concevait la libération de l'Algérie que dans le cadre d'un état nord-africain unitaire et souverain. Car, il avait encore en mémoire le soutien du Maroc à l'émir Abdelkader dans sa lutte contre la colonisation
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 9:13
en un mot , li darbato ydo ma yabqi (celui qui se frappe lui meme ne pleure pas). faut plus regarder dans le retro mais se concentrer sur les defis a venir et il sont nombreux.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 9:27
Alloudi a écrit:
en un mot , li darbato ydo ma yabqi (celui qui se frappe lui meme ne pleure pas). faut plus regarder dans le retro mais se concentrer sur les defis a venir et il sont nombreux.
+1000 alloudi ce qui est perdu ne reviens plus voire l'avenir et ne pas commettre la meme connerie. Personellement je vois Ross supporter encore la these algerienne,je ne lui fait pas confiance.
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 9:37
ait atta a écrit:
general j doit passer un coup de fil et jte dirai d'ou était ces braves gens et missoum soit sur l'anp n'a pas tiré une balle entre 1830 et 1962 a timimoun ni dans aucun endroit des terres du sahara orientale reinseigne toi fait des recherches et sache que c'est la faute a feu mohamed 5 car les français avais proposé de réstituer toutes ces terres ils a dit non "le peuple algérien frère nous les rendra une foi indépendant" ferhat abbas et le gpra s'y été engager il furent écarté du pouvoir a l'indépendance la suite est connu.
Pourquoi il a refuser de prendre ce qui lui revient de droit ? Dans quel but ou intérêt ?
Invité Invité
Sujet: algérie -maroc:entente difficile guerre improbable Mer 14 Nov - 10:33
c'est l'histoire d'un crapaud marocain et d'un scorpion algérien qui traverse la rivière au milieu du trajet le scorpion pique le crapaud et le crapaud lui dit pourquoi tu fait ça on va tout deux mourir et le scorpion lui répond c'est ma nature . en gros ce que l'histoire nous apprend c'est que a quoi bon faire confiance quand on connait la chute .
General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 16/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 11:00
Missoum a écrit:
Rabi ra8 sha8ad je comprends le ressentiment et l'amertume de gens qui se sentent spoliés surtout des fellahs qui ont travaillés cette terre moi je n'ai jamais vécu au Maroc mais aujourd'hui encore cela me fend le coeur quand on se remet à parler de nos terres au Maroc, les problemes actuels viennent à mon sens d'une décolonisation ratée du Maghreb on aurait dés le début créer un seul mouvement de libération maghrebin qui n'aurait arrêté les combats que le jour ou le dernier soldat français aurait quitté le sol maghrebin, au lieu de cela chacun a fait ses petites affaires dans son coin...
A partir du moment où l'Algérie a croisé le fer seule de 56 à 62 vous devez quand même admettre que c'est quelque peu bizarre d'attendre 62 ou 63 pour lui demander la restitution de terres la meilleure solution pour le Maroc aurait été de s'entendre avec le FLN, créer un second front contre la France et l'Espagne en échange de Bechar et Tindouf vous en auriez même profités pour récupérer le Sahara Occidental et les Présides : en somme s'organiser pour embraser le Maghreb mais l'histoire en a voulu autrement
Aujourd'hui je ne suis pas sûr que les gens de Tindouf et Bechar soient d'accord pour devenir Marocains, je lisais le truc comme quoi Cheikh Bouamam était Marocain c'est révélateur de la stupidité de nos disputes, de la proximité de nos deux peuples à un point tel ou tout se mélange, perso je pense que les 2 régimes sont à éliminer je n'ai jamais insulté le Makhzen ici car je sais me tenir en tant qu'invité et que je n'ai pas envie de me faire virer mais je n'en pense pas moins : pour être poli aucun des 2 n'est à la hauteur des responsabiltés...
Pour le fait que le Maroc a attendu 62 ou 63, le Maroc francais indépendant en 1956 a immediatement lancé, un appel comme quoi le combat pour l'indépendance ne serait fini que si les territoire de la Mauritanie, du Sahara Occidental, d'Ifni, de Kenadsa, Bechar et Tindouf seraient libérés.
Ensuite, nous avons fait une guerre de presque un an qui a mobilisé la France et l'Espagne appellée la Guerre D'Ifni.
Pendant ce temps la le Maroc formait des algeriens a la guerrilla a Tlemcen, dans les bases arriéres de Oujda, Nador et a Figuig, pendant que l'état marocain acceuillait les refugiés algeriens.
Ensuite, le Maroc a financée une armée de liberation composée de sahraoui majoritairement Reguibat qui opéraient dans la region de Tindouf, le Cheikh Reguibat de Tindouf avait meme du aller planter sa tente au sud du Maroc car Tindouf était quadrillée.
Autre chose, la population de Tindouf a refusé l'Algerie en 1962 et planté le drapeau marocain sur la ville en échange de quoi l'armée algerienne a tirée sur la population. Voila la preuve https://i.servimg.com/u/f22/15/52/95/18/2010-147.jpg
Ensuite les marocains et les algeriens se sont mis d'accord, afin que les deux armés ne se marchent pas dessus, les marocains allaient continuer d'aider les algeriens, et les algeriens reconnaissaient que la frontiére de l'Algerie francaise n'était pas appliquable au Maroc, reconnaissant que l'Algerie ne saurait etre heritiére des frontiére coloniales, Ben Bella a meme dis a Hassan II, Tindouf, pas de problémes!
Donc nous les marocains, on est pas des idiots, c'est bien gentil ce que tu dis, mais c'est nous qui avons tout perdu parce que les tiens n'ont pas respectés la parole qu'ils ont donnés.
Comment parler de fréres alors que vous n'avez pas de parole et avez retournés votre veste immediatement aprés avoir eu ce que vous recherchiez et malgré toute l'aide que vous avez recu.
General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 16/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 11:07
Alloudi a écrit:
diplomatiquement, le retrait de Hassan2 etait la meilleur solution (c etait trop tard pour les recuperer ces territoires)
Non, il n'y avait pas a avoir peur des cubains, si les cubains auraient intervenus nous auriont surement eu une aide militaire exterieur nous aussi, c'était la guerre froide a l'époque chaque camp intervient pour sauver son image.
Et les soldats egyptiens auquel avaient fait appel les algeriens, on s'en était trés bien occupés.
On tenait solidement le terrain, les algeriens n'étaient pas capable de resister dans cet partie du desert.
Il fallait juste avoir un peu plus d'audace et ne pas se fier a l'exterieur.
General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 16/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 11:10
juba2 a écrit:
D'abord en 1956 Franco a offert a M5 le sahara occidentale a condition que le maroc ne fera pas de demande pour Ceuta et melila pour cinquante,
D'ou tu tire cet histoire ?
General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 16/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 14 Nov - 11:15
prometheus a écrit:
ait atta a écrit:
general j doit passer un coup de fil et jte dirai d'ou était ces braves gens et missoum soit sur l'anp n'a pas tiré une balle entre 1830 et 1962 a timimoun ni dans aucun endroit des terres du sahara orientale reinseigne toi fait des recherches et sache que c'est la faute a feu mohamed 5 car les français avais proposé de réstituer toutes ces terres ils a dit non "le peuple algérien frère nous les rendra une foi indépendant" ferhat abbas et le gpra s'y été engager il furent écarté du pouvoir a l'indépendance la suite est connu.
Pourquoi il a refuser de prendre ce qui lui revient de droit ? Dans quel but ou intérêt ?
POURQUOI ?
Pour rien, juste qu'il avait des dizaines de milliers de refugiés algeriens dans son territoire, qu'il envoyait des armes au FLN, que les combattants algeriens venaient se cacher au Maroc, que le Maroc les nourissait, logait et formait.
Et que la France lui proposait peut etre la Saoura, en échange de l'arret de tout ca, les marocains contactent les algeriens leur explique que la France nous propose de recuperer une partie de notre territoire (ce qui est reconnaitre qu'une partie de l'Algerie est marocaine), les algeriens supplient et les marocains reconnaissent qu'ils ne peuvent pas lacher les algeriens la population marocaine étant acquise a l'aide aux algeriens pour obtenir leur indépendance, les algeriens confirment que des regions appartiennent au Maroc, Mohamed V refuse l'offre francaise et PAM en 62, un coup de sioniste.
Mais a part ca rien du tout.
Invité Invité
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 15 Nov - 3:54
General Dlimi a écrit:
prometheus a écrit:
ait atta a écrit:
general j doit passer un coup de fil et jte dirai d'ou était ces braves gens et missoum soit sur l'anp n'a pas tiré une balle entre 1830 et 1962 a timimoun ni dans aucun endroit des terres du sahara orientale reinseigne toi fait des recherches et sache que c'est la faute a feu mohamed 5 car les français avais proposé de réstituer toutes ces terres ils a dit non "le peuple algérien frère nous les rendra une foi indépendant" ferhat abbas et le gpra s'y été engager il furent écarté du pouvoir a l'indépendance la suite est connu.
Pourquoi il a refuser de prendre ce qui lui revient de droit ? Dans quel but ou intérêt ?
POURQUOI ?
Pour rien, juste qu'il avait des dizaines de milliers de refugiés algeriens dans son territoire, qu'il envoyait des armes au FLN, que les combattants algeriens venaient se cacher au Maroc, que le Maroc les nourissait, logait et formait.
Et que la France lui proposait peut etre la Saoura, en échange de l'arret de tout ca, les marocains contactent les algeriens leur explique que la France nous propose de recuperer une partie de notre territoire (ce qui est reconnaitre qu'une partie de l'Algerie est marocaine), les algeriens supplient et les marocains reconnaissent qu'ils ne peuvent pas lacher les algeriens la population marocaine étant acquise a l'aide aux algeriens pour obtenir leur indépendance, les algeriens confirment que des regions appartiennent au Maroc, Mohamed V refuse l'offre francaise et PAM en 62, un coup de sioniste.
Mais a part ca rien du tout.
Merci pour ton explication G.Dlimi, c'est plus claire pour moi.
General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 16/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 15 Nov - 7:49
prometheus a écrit:
General Dlimi a écrit:
prometheus a écrit:
Pourquoi il a refuser de prendre ce qui lui revient de droit ? Dans quel but ou intérêt ?
POURQUOI ?
Pour rien, juste qu'il avait des dizaines de milliers de refugiés algeriens dans son territoire, qu'il envoyait des armes au FLN, que les combattants algeriens venaient se cacher au Maroc, que le Maroc les nourissait, logait et formait.
Et que la France lui proposait peut etre la Saoura, en échange de l'arret de tout ca, les marocains contactent les algeriens leur explique que la France nous propose de recuperer une partie de notre territoire (ce qui est reconnaitre qu'une partie de l'Algerie est marocaine), les algeriens supplient et les marocains reconnaissent qu'ils ne peuvent pas lacher les algeriens la population marocaine étant acquise a l'aide aux algeriens pour obtenir leur indépendance, les algeriens confirment que des regions appartiennent au Maroc, Mohamed V refuse l'offre francaise et PAM en 62, un coup de sioniste.
Mais a part ca rien du tout.
Merci pour ton explication G.Dlimi, c'est plus claire pour moi.
De rien.
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 16 Nov - 4:54
Citation :
Soudain… L’exode
Sans crier gare, en 1975, Houari Boumedienne procède a une expulsion massive : 360 mille Marocains, pour la plupart établis depuis des décennies dans l’Ouest algérien, ont du prendre le chemin de l’exode... Un documentaire exceptionnel, à ne pas manquer
Sujet: algérie -maroc:entente difficile guerre improbable Ven 16 Nov - 5:18
aprés tout si vous voulez faire des calins et des bisous entre vous c'est votre vie mais laisser les Ait atta en dehors de ça.
EDIT Modération : pas d'outrance SVP, j'ai tronqué ta phrase.
Spadassin Lt-colonel
messages : 1408 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Sam 17 Nov - 10:32
Citation :
Tensions entre Alger et Rabat Bouteflika calme le jeu Le président Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé ce samedi 17 novembre, dans un message adressé au souverain marocain Mohammed VI sa « volonté de raffermir les liens de fraternité », avec le Maroc. « Convaincu de la solidité des liens de fraternité qui unissent nos deux peuples frères et de la communauté de notre destin, je tiens à vous réaffirmer ma volonté de continuer à œuvrer de concert avec vous au raffermissement des liens de fraternité et des relations de coopération et de bon voisinage entre nos deux pays », écrit Bouteflika dans ce message de vœux à l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance du Maroc. « C'est également une occasion heureuse pour valoriser les réalisations socioéconomiques et les réformes politiques importantes, acquis réalisés au mieux des intérêts du peuple marocain sur la voie du développement global enclenché par le Royaume du Maroc sous la direction clairvoyante du souverain Mohammed VI », ajoute le chef de l’État.
Ce message intervient dans un contexte marqué par de nouvelles tensions entre Rabat et Alger autour de la question des expulsions des Algériens du Maroc et des Marocains d’Algérie, contentieux non encore assaini. À cela s’ajoutent la question sahraouie et celle de la fermeture des frontières.
Citation :
http://www.tsa-algerie.com/divers/les-marocains-boycottent-le-congres-maghrebin-de-cardiologie-d-alger_22785.html Les Marocains boycottent le Congrès maghrébin de cardiologie d’Alger Les médecins marocains ont boycotté les travaux du congrès maghrébin de cardiologie qui se tient depuis vendredi dernier à l’hôtel Sheraton d’Alger, a‑t‑on appris samedi auprès des participants. « Les Marocains ne sont pas venus. Ils ont décidé de boycotter le congrès. Ils n’ont même pas jugé nécessaire de nous envoyer une lettre pour s’excuser ou expliquer leur décision. C’est grave », déplore un médecin algérien. À l’absence des cardiologues marocains s’est ajoutée une faible participation des médecins tunisiens à ce Congrès organisé par la société algérienne de cardiologie. La défection des cardiologues marocains à cette manifestation scientifique intervient dans un contexte de tensions politiques entre l’Algérie et le Maroc.
Depuis quelques jours, le ton monte au sujet du dossier des expulsions d'Algériens du Maroc et de Marocains d'Algérie. Le 13 novembre, Youssef Amrani, ministre marocain délégué aux Affaires étrangères, répondant à une question orale au Parlement, s’est montré offensif : Rabat « ne cesse de déployer des efforts pour leur trouver les solutions adéquates, à travers l'incitation de la partie algérienne à ouvrir un dialogue sérieux et responsable à ce sujet ». Le Maroc « ne ménagera aucun effort pour défendre ses ressortissants expulsés d’Algérie pour leur permettre de récupérer leurs biens et recouvrer leurs droits, dont ils sont privés depuis plus de 35 ans », a‑t‑il ajouté, selon des propos cités par l’agence marocaine officielle MAP.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Sam 17 Nov - 10:41
Citation :
Algérie– Maroc : une tension qui arrange le régime algérien
Rien de mieux qu'une nouvelle tension avec le Maroc pour faire oublier que le pouvoir algerien a si longtemps souffert de la comparaison avec ce voisin encombrant où tout semble être allé très vite. Oui, rien de mieux qu'une nouvelle tension avec le Maroc pour faire oublier que le pouvoir algérien prend son temps pour amorcer les réformes qu’il a promises le 15 avril par la voix du président de la République.
Alors que s'accélèrent les préparatifs de l’intervention militaire au Mali, une soudaine remontée de la tensión entre le Maroc et l’Algérie secoue, de nouveau, la región du Maghreb. L'automne 2012 devait consacrer la relance de l’Union du Maghreb, selon les belles et généreuses intentions du président tunisien, Moncef Marzouki. Il sera, finalement, celui de la relance de la discorde. La mauvaise humeur, pour le moins innoportune et fortement curieuse, repose essentiellement, en effet, sur l'exhumation de vieilles querelles et le dépoussièrage de vieux contentieux : l’affaire des “biens marocains en Algérie” et des «biens algériens au Maroc». Aux propos - malvenus - du ministre délégué marocain chargé des affaires étrangères, Youssef Amrani, selon lesquels “le dossier des Marocains expulsés d’Algérie est placé parmi les priorités des questions sociales en suspens” avec le voisin, l'appareil médiatico-politique algérien a tôt fait de riposter rageusement, comme pour rendre le différend irréversible, en accusant le Maroc d’entraver les conventions signées à ce sujet, selon Echoroukonline, le site d'information du quotidien algérien Echorouk.
On y apprend en effet que la majorité des Marocains ayant quitté l’Algérie en 1975, “ne possédaient pas de biens dans le pays, mais ils louaient plutôt des terrains et des immobiliers appartenant au domaine de l’État algérien ou à un tiers”. Et comme pour donner le coup de grâce,Echorouk affrirme, en reprenant le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, ajoute que ce serait plutôt au royaume de verser des dédommagements à près de 14.000 Algériens “spoliés de leurs biens et de leurs terrains”, indemnisations estimées à 20 milliards de dollars.
A cette patate chaude est venue s'ajouter la polémique à propos du dernier discours prononcé vendredi par le roi Mohammed VI du Maroc, à l’occasion du 37e anniversaire de la « marche verte », le mouvement de masse initié par son père Hassan II et qui a permis au Maroc de « récupérer » le Sahara ex-espagnol. Ce discours, qui ne fait pourtant que reprendre de vieilles incantations marocaines, [ Mohammed VI a, une fois de plus, appelé la communauté internationale à “mettre un terme au drame enduré par les séquestrés à Tindouf, à l’intérieur du territoire algérien et réitéré la “détermination du Maroc à ne permettre aucune tergiversation sur le sort du Sahara ], aurait pourtant, si on en croit le quotidien El Watan, «irrité au plus haut point les responsables algériens». Et revoilà la tension !
Une crise bienvenue
En vérité, elle accomode plus qu'elle n'irrite le régime algérien. Lui qui apparaît, désormais, deux ans après le déclenchement des printemps arabes, comme le dernier bastion autocratique du Maghreb et qui entend le rester, accueille ce rebondissement de la tension comme le prétexte providentiel pour se retirer des engagements qu'il a été obligé de prendre envers l'opinion algérienne et mondiale : engagement de réformes en Algérie ; engagements de renouer avec le voisin marocain et notamment par la réouverture des frontières terrestres ; engagements de relancer l'Union du Maghreb...
Rien de mieux qu'une nouvelle tension avec le Maroc pour faire oublier qu'on a si longtemps souffert de la comparaison avec ce voisin encombrant où tout semble être allé très vite. On se rappelle des propos qu’aurait tenus l'ex-président français Nicolas Sarkozy lors d’un conseil des ministres selon le quotidien français et rapportés par Le Canard enchaîné : «Je suis très satisfait du résultat du référendum au Maroc (du 1er juillet 2011). Plus de 72 % de taux de participation et 94 % de oui. A la lumière de cela, je suis triste pour l'Algérie». Le président américain, de son côté, s'il a félicité” l’Algérie, après la levée de l’état d'urgence la qualifiant de “signe positif”. Obama a, cependant, souligné que les USA sont “impatients de voir les prochaines mesures qui seront prises pour permettre aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits universels, dont la liberté d'expression et d'association”. Et, c’est dans cette perspective que les États-Unis continueront à coopérer avec l’Algérie, avait-t-il attesté.
Avant lui, le secrétaire d’État adjoint chargé des Affaires politiques, William Burns, en visite à Alger, s’est exprimé sur les dernières mesures prises par les dirigeants algériens. À l’issue d’une audience que lui a accordée le président Bouteflika, M. Burns a déclaré, le même jour à la presse, qu’il considère comme “très positifs les engagements qui ont été pris de donner plus d'opportunités en ce qui concerne l'emploi, le logement et l'éducation”. Mais il a ajouté que sa visite intervient au moment où “les peuples sont en quête de liberté, de dignité et d'opportunités”, précisant que « la réponse à ces aspirations devrait être “la plus ouverte, la plus sérieuse, la plus claire et le plus tôt possible». Autrement dit, les Américains attendaient Bouteflika sur le « vrai changement»
Alors oui, rien de mieux qu'une nouvelle tension avec le Maroc pour faire oublier que le pouvoir algérien prend son temps pour amorcer les réformes qu’il a promises le 15 avril par la voix du président de la République. Sur certains points, on assiste même à un recul. C’est notamment le cas de l’ouverture des médias publics à l’opposition. Que devient la révision constitutionnelle ? On est loin d’un vrai changement et d’une volonté de réformer l’ensemble du système politique dans le sens d’une plus grande démocratie, comme l’a promis le pouvoir.
Rien de mieux qu'une nouvelle tension avec le Maroc pour faire oublier, enfin, toutes ces promesses faites aux Américains, à commencer par celle de contribuer à la relance de l'Union du Maghreb où l'on apparaît désormais comme un dinausore, et que l'on a accepté du bout des lèvres la proposition du président tunisien Marzouki d'un sommet de l'UMA qui aurait forcé Bouteflika à s'asseoir aux côtés de pays en "mutation démocratique", avec tout ce que cela suppose de concessions, de contrastes et de faux-semblants.
"La griffe américaine"
Les Américains avaient opposé l'argument incontestable du «coût du non-Maghreb ». Il serait énorme. Le commerce entre Etats d’Afrique du Nord équivaut à 1,3 % de leurs échanges extérieurs, le taux régional le plus bas du monde. Le Département d'Etat travaille sur les études de l’important think thank, l'Institut Peterson, qui s'intéresse aux problèmes économiques internationaux. Il est basé à Washington D.C. L'Institut Peterson (du nom de son président qui n'est autre que le président du Council on Foreign Relations et ancien Secrétaire au Commerce des États-Unis, Peter G.Peterson), jouit de tous les moyens et de toute l'attention des dirigeants américains. Il est dirigé par C. Fred Bergsten, anciennement Secrétaire adjoint aux affaires internationales du Département du Trésor américain. L'Institut a énuméré les avantages dont bénéficieraient les peuples d’une Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Malgré de nombreuses ressources (pétrole, du gaz, des phosphates en abondance, une production agricole variée ), des paysages magnifiques qui attirent des millions de touristes étrangers chaque année, des millions de jeunes continuent d’arriver sur le marché du travail — 50 % d’entre eux sont déjà au chômage. Remédier à ce déferlement exigerait, pendant deux décennies, un rythme de croissance plus élevé que celui de la Chine. Aussi, la perte des deux points de croissance que coûtent les frontières fermées représente un défi. Huit milliards de dollars de capitaux privés fuient la région chaque année et s’ajoutent au stock existant, estimé à 200 milliards de dollars. Sous la pression US, le régime algérien a alors louvoyé. L’Algérie ne pouvait plus s’opposer comme avant. Elle avait perdu son arrogance sur le plan diplomatique. Même si elle n’avait pas subi de fortes insurrections populaires, elle a été fortement affaiblie sur le plan interne et externe par les évènements de Tunisie et d’Egypte. Le régime de Bouteflika traînait un gros problème d'image : il s’était vu assimilé aux pouvoirs dictatoriaux du monde arabe et que les évènements l’aient conduit à se justifier puis à faire des concessions, l’avait fortement fragilisé. Bouteflika est apparu comme un président sans grande légitimité (révélations de WikiLeaks sur les fraudes aux élections de 2009), obligé de négocier ses soutiens extérieurs pour rester au pouvoir. Le mercredi 23 février 2012, lors d'une conférence de presse, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, surprend tout le monde et déclare que l'Algérie travaille à accroître ses relations avec "ses amis et frères marocains". Mieux : il annonce que le Maroc et l'Algérie sont convenus d'une initiative politique destinée à renforcer leurs relations bilatérales.
Dans ce discours de nouveau type, le ministre algérien précise que cet accord "permettra à trois ministres de se rendre dans les deux pays en mars prochain pour discuter des moyens nécessaires d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales dans des domaines sensibles, notamment l'énergie et l'agriculture". Retenons ces précisions, car elles portent la «griffe américaine». Un rapport du service de recherche du Congrès américain qui venait de passer au crible la situation actuelle de l'Algérie, notamment sur le plan politique et énergétique mais aussi sur celui de la politique étrangère et remis le 10 février 2011 à tous les membres et à toutes les commissions du Congrès américain, souligne que l’Algérie est un partenaire important des États Unis en matière de lutte contre le terrorisme, mais que l’instabilité politique et l’absence de démocratie restaient des facteurs fondamentalement inquiétants. Aussi le but stratégique des USA est donc «d'essayer de trouver un équilibre entre l'appréciation de la coopération avec l'Algérie dans la lutte antiterroriste et les encouragements pour une démocratisation plus importante» (dixit le rapport). «Le Département d'État continue d'observer de nombreux problèmes concernant les droits de l'homme, notamment des restrictions sur les libertés de réunion, d'expression et d'association, qui empêchent l'activité des partis politiques et limitent la possibilité pour les citoyens de changer de gouvernement par le vote».
De cela, Bouteflika ne veut pas entendre parler. Le président algérien a certes accepté de partager une partie de la rente pétrolière avec la population, mais il refuse de céder sur le plan politique : pas d'engagement de ne pas briguer un quatrième mandat, refus d'agréer de nouveaux partis politiques, pas d'ouverture du champ médiatique.
C'est pourquoi ce retour de la tension régionale lui permet de replacer la question de "l'honneur national" avant celui des réformes, d'annuler ses promesses d'assister au Sommet de l'UMA et de surseoir à ses engagements concernant le rétablissement des rapports fraternels avec le Maroc. Or, que lisons-nous dans El Watan, au lendemain du discours de Mohamed VI ? Ceci : un haut responsable algérien révèle que l’Algérie était prête à aller jusqu’à la réouverture des frontières comme point d’orgue d’une normalisation totale des relations avec le Maroc. Enumérant point par point les reproches au roi, il lui a, naturellement, imputé la responsabilité de l’impasse : “Nous le disons calmement, sans virulence et loin du ton réquisitorial auquel on nous a habitués, c’est bien le Maroc qui a torpillé le processus de normalisation des relations entre nos deux pays alors que nous étions engagés dans une dynamique constructive visant à assainir nos relations bilatérales." Providentielle tension !
Dailleurs il ne faut pas se mentir , ces demandes incessantes d ouverture des frontieres par le Maroc a un but bien precis : mettre les dirigeants algeriens dans des situations comme sa, qui discredite les dirigeants algeriens et qui montre que le blocage vient de chez EUX , le journaliste lui meme , alors que c est une personne neutre , ne comprenait pas pourquoi l Algerie ne veut pas ouvrir les frontieres , et Medelci qui balbutie ensuite c est un stratageme tres fin de la part de notre diplomatie , bon point et Bravo.
sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
la lybie à côté à des armes qui circules, la tunisie instable, pb rakaba comme il dit je ne comprend pas
iens ca vient de tomber, securité des frontieres mon œil
Tunisie: un gendarme tué dans des affrontements à la frontière algérienne
Citation :
Des affrontements entre un groupe armé et les forces de l'ordre ont fait un mort et quatre blessés, lundi, près de la frontière algérienne. Les autorités soupçonnent un trafic d'armes.
yahoo.fr
Dernière édition par sorius le Lun 10 Déc - 9:04, édité 1 fois
mourad27 Modérateur
messages : 8007 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
faut arrêter de chercher des excuses tout le monde sait qu Alger ça fait 40 ans qu elle fait la guerre par procuration contre le Maroc elle a épuisé tout ces moyen même la fitna de gdim izik sans résultat maintenant apres des milliards dépensé sans arriver a ses fins elle ne lui reste que la frontière comme dernière carte de pression ou plutôt de guerre d'usure mais cette fois ci économique elle ne lâchera pas cette carte et ces quantités énormes de cannabis moi perso je n y crois pas un poil : quand les relation avec le Maroc sont stable comme en debut d'année bizarrement on ne fait pas de prise de cannabis et on ne parle pas du tout avec les ministres marocains de cannabis mais globalement de sécurité de frontières et quand les relation devienne froides bizarrement les prises se succèdent et des quantités énormes moi je n'écarte pas des opérations préparé par le DRS ce régime est pourrit jusque à la moelle et prêt a tout pour maintenir sa politique de guerre d'usure jusqu'au bout. le probleme des algerien c'est le sentiment de CHAMTA (le sentiment de se faire entubé) qu'ils ressentent apres 40 ans de guerre il se retrouvent avec des gens sur leur territoire a nourrir des milliard dépensé et zero resultat tu ajoute a ceci la facilitation du passage des clandestins car ils savent qu ils vont tous au Maroc pourquoi pas noyer le Maroc de clandos avec tout ce que cela entraine de probleme de santé publique de sécurté et quand le maroc renvoit ces clando dont les pays d'origine refusent de coopérer la presse algérienne est au garde a vous pour raconter des salades pour donner l'impression que le Maroc c est le diable afin de soutenir la politique d’Alger au sein de l'union africaine pour l'ouverture des frontieres des année 80 c'etait parceque le pays etait noyé dans la misere avec la baisse des pris du petrol a l'epoque les algerien venaient au Maroc faire leur achats car la situation economique du pays était catastrophique
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
faut arrêter de chercher des excuses tout le monde sait qu Alger ça fait 40 ans qu elle fait la guerre par procuration contre le Maroc elle a épuisé tout ces moyen même la fitna de gdim izik sans résultat maintenant apres des milliards dépensé sans arriver a ses fins elle ne lui reste que la frontière comme dernière carte de pression ou plutôt de guerre d'usure mais cette fois ci économique elle ne lâchera pas cette carte et ces quantités énormes de cannabis moi perso je n y crois pas un poil : quand les relation avec le Maroc sont stable comme en debut d'année bizarrement on ne fait pas de prise de cannabis et on ne parle pas du tout avec les ministres marocains de cannabis mais globalement de sécurité de frontières et quand les relation devienne froides bizarrement les prises se succèdent et des quantités énormes moi je n'écarte pas des opérations préparé par le DRS ce régime est pourrit jusque à la moelle et prêt a tout pour maintenir sa politique de guerre d'usure jusqu'au bout. le probleme des algerien c'est le sentiment de CHAMTA (le sentiment de se faire entubé) qu'ils ressentent apres 40 ans de guerre il se retrouvent avec des gens sur leur territoire a nourrir des milliard dépensé et zero resultat tu ajoute a ceci la facilitation du passage des clandestins car ils savent qu ils vont tous au Maroc pourquoi pas noyer le Maroc de clandos avec tout ce que cela entraine de probleme de santé publique de sécurté et quand le maroc renvoit ces clando dont les pays d'origine refusent de coopérer la presse algérienne est au garde a vous pour raconter des salades pour donner l'impression que le Maroc c est le diable afin de soutenir la politique d’Alger au sein de l'union africaine pour l'ouverture des frontieres des année 80 c'etait parceque le pays etait noyé dans la misere avec la baisse des pris du petrol a l'epoque les algerien venaient au Maroc faire leur achats car la situation economique du pays était catastrophique
ce régime doit etre isolé et mis a l'index tout contact de quelque nature que ce soit doit etre annulé avec le régime algérien jusqu'a que ces vieu dinosaure politique s'en vont a part des probléme le maroc n'a jamais eu rien de bon avec ces taré de gouvernan,la faute nous revien demander l'ouverture des frontiere c'est du pain béni pour la propgande de de ce régime
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mar 11 Déc - 2:57
Citation :
Des policiers marocains pour réguler la circulation à Alger
Alger : Du 4 décembre et jusqu’à hier 10 décembre, les automobilistes algérois ont été orientés dans les plus grands boulevards de leur capitale, par des policiers de circulation marocains.
A l’occasion de la 36ème conférence des directeurs des polices des pays arabes tenue à Alger, un geste symbolique se voulant, encourageant à la réconciliation et au rapprochement entre le royaume et sa voisine de l'Est, a été initié par les autorités algériennes.
En effet, furent invités à conduire la circulation à Alger, une équipe de police marocaine, au coté de leurs homologues algériens.
Ainsi, un officier de police et 4 gardiens de la paix marocains ont participé à la régulation de la circulation dans les grandes artères d’Alger, désembouteiller les grands croissements, veiller au respect du code de la route, et constater les infractions.
En parallèle de la conférence des policiers arabes, une équipe de Judo de la DGSN, a participé également à un tournoi sportif, organisé pour l’occasion, alors qu’à la conférence, la délégation de la DGSN, fut conduite par son directeur, Bouchaib Rmil.
E.Marrakech
PGM
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE