Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE | |
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moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 21 Mar 2010 - 16:53 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE
Au moment où l’UMA vient de fêter son 21e Anniversaire, le différend Alégero-marocain est toujours d’actualité. Peut-il dégénérer ou va-t-il être définitivement résolu ? Deux événements majeurs auront marqué la région du Maghreb au cours de l’année 1999. Il s’agit de l’intronisation d’un jeune Roi au Maroc et l’élection d’un nouveau président en Algérie. « un président qui à fait renaître l’Algérie de ses cendres » A la lumière de ces changements importants, tous les analystes s’interrogeaient sur l’évolution qu’allaient connaître les relations Alégero-marocain. Allait-on assister à une nouvelle ère dans les rapports de ces deux nations qui, comme l’avait plusieurs fois déclaré le défunt souverain « sont condamnés à coexister par la force … de la géographie » ? Malgré une profonde aspiration à l’unités maghrébine chez les peuples ,les rivalités entre Alger et Rabat ,conjuguées à des différents frontaliers héritiers de la période coloniale et aux surenchères nationalistes ,ont gelé la dynamique d’édification d’ un ensemble régional maghrébin qui aurait dû être salutaire pour le développement économique et social de la région dans son ensemble . Les relations Alégero-marocain, installées depuis 1963(« guerre des sables ») sur fond de tension, exacerbé avec l’affaire du Sahara, handicape sérieusement le devenir de l’ensemble magrébin. Le coût socio-économique, et politique du blocage de l’Union du Maghreb Arabe (UMA)est certainement difficile à quantifier , mais plusieurs indices nous permettent de dire qu’il est très élevé. Qui en est responsable ? Qui en a tiré profit ? En dépassant les surenchères nationalistes, voire les attitudes chauvistes, on peut dire que les gouvernements des deux pays sont les premiers responsables de cette situation conflictuelle quasi-permanente, bien qu'à des degrés différents.
La monarchie sous le règne de Hassan II – fière de son histoire séculaire et de sa légitimité historique et religieuse, voyait mal l'attitude incompréhensible du régime algérien, républicain et socialiste. Attitude qu’allait alimenter le soutien d'Alger aux opposants au régime monarchique, principalement aux activistes de l’aile blanquiste de l'UNFP. De leur côté, les dirigeants algériens, trop imbus de leur, nationalisme révolutionnaire (le pays du million de martyres) et de leur option " socialiste" supportaient mal l'attitude " paternaliste" de la monarchie marocain, " réactionnaire et "hégémonisme" à leurs yeux. La question du Sahara, allait être une opportunité pour le pouvoir d'Alger de faire valoir une image de "défenseur des mouvements de libération africains" qu'il a essayé de construire depuis plusieurs années. Donc, au départ, deux régimes aux orientations politiques, idéologiques et économique diamétralement opposées, aux légitimités différentes, mais mûrs par une même volonté de prééminence sur la région. Pour l'un, comme pour l’autre, tout peut-être prétexte à rivalité, car chacun Perçoit l’autre comme une menace. A Alger et Rabat , chacun a plus ou moins judicieusement exploité cette rivalité.
NOUVELLE ERE
Avec l'élection de M. Abdelaziz BOUTEFLIKA à la présidence de la République algérienne, des espoirs avaient pointé à l'horizon maghrébin. A l'occasion des obsèques de feu Hassan II (en Juillet 1999), sa venue à Rabat et la chaleur de ses propos sur l’avenir des relations entre les deux pays ainsi que l'écho favorable exprimé du coté marocain, laissaient augurer une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. La réouverture même des frontières était annoncée comme imminente en août de cette même année. Mais, un horrible massacre de civils par les commandos du groupe Islamique Armé (GIA) allait mettre un terme à ces espoirs : Alger ayant accusé le Maroc, de servir de base arrière pour la GIA. L’homme providentiel et début de la guerre froide Les analyses, pourtant sobres y ont vu un i tournant ou un breakthrough, pour utiliser la terminologie américaine dans les relations Alégero-marocainnes . Bouteflikha l’Algérien, né à Oujdah ville marocaine, serait peut être l’accoucheur de ce grand rêve qui berce les deux peuples. Jamais une campagne législative ou présidentielle n’a été suivi par les marocains de tout acabit. La parabole aidant les Marocains lors des élections présidentielles découvriraient un candidat qui parlait une langue maghrébine. L’homme providentiel, qui ramenait la paix à l’Algérie a réussi déjà une kioné linguistique maghrébine qui pourrait espérait-on préparer une kioné politique. A la langue châtiée de Hassan II , à celle sobre de Boumedienne et populaire de Boudiaf , Bouteflika aurait réussi la synthèse. Ce n’est pas une mince affaire pour un Maghreb dont les problèmes sont d’ordre culturel. Mais l’embellie ne dura que ce que durent les roses. En envoyant une lettre de remerciement au Chef du Polisario. Une douche froide gagna les Marocains. Ceux la perçoivent désormais Bouteflika différemment. On est désormais en guerre froide. Les moments de « Détente » ponctués par quelques visites des officiels, ou les télégrammes, de félicitations, de circonstances, qui sont pour la plupart fades et vaseux où le verbalisme l’emporte sur la signification réelle des termes n’y feront rien. La guerre froide n’est pas la guerre, bien sûr. Elle est même la négation de celle-ci. On s’interdit toute confrontation directe, parce qu’elle est suicidaire. Elle devient culturellement impossible, parce que honnis. La guerre est la ligne rouge que les dirigeants des deux pays intègrent de manière tacite. Mais la guerre froide est là , elle est là avec son cortège de diabolisation de l’autre , de campagne médiatique , de compétions diplomatique et course à l’armement. Et c’est en cela qu’elle devient coûteuse. Elle se fait au détriment de besoins économique et sociaux, ce qui est de nature à exacerber la tension sociale, et faire le lit des discours populiste. La guerre froide est idéologique. C’est la confrontation de deux modèles où il n’y a de place que pour un seul. Un journal algérien ne s’y est pas trompé quand il a dit sans ambages que l’affaire du Sahara occidental est aussi stratégique pour les Algériens qu’elle est pour les Marocains.
LE SAHARA NŒUD GORDIEN
On a beau dire que les relations entre les deux pays ne peuvent être normales que si le problème du Sahara est réglé, la réalité est autre. Le problème du Sahara n’est pas la cause des problèmes entre le Maroc et l’Algérie, il en est l’incarnation ou l’abcès de fixation. S’il n’y avait pas le Sahara, il y aurait autre chose. Et il y avait autre chose, en 1963 et 1973. Le Sahara occidental est un exutoire pour les deux pays qui se veulent des états nations, à l’instar des états européens, pour évacuer les problèmes identitaires en suspens, et l’inadéquation entre l’assise sociologique et les canaux politiques.
Le Maghreb ou le suicide
Plusieurs signes concouraient à l’idée que le nouveau dirigeant algérien allait user de ses talents de diplomate pour la relance de la coopération régionale. Les gestes d’ouverture se multipliaient à l’égard de Rabat où il effectua un passage remarqué lors des obsèques de feu sa Hassan II. Pouvait-on penser légitime que A. Bouteflika allait-il abandonner le dossier le plus cher de sa carrière de ministre des affaires étrangères sous Boumedienne, à savoir le soutien et la reconnaissance de la République Arabe Sahraoui Démocratique ? . Ainsi avant même les résultats des ces analyses un horrible massacre de civiles par les commandos du GIA allait mettre un terme à ces espoirs Dès lors, y’a t-il lieu d’analyser l’éventualité d’un probable retour à la situation de 1975, c’est à dire à une confrontation directe maroco- algérienne ? En réalité, dans un contexte de mondialisation, il devient difficile de réduire les relations géopolitiques et stratégiques régionales à leur simple dimension locale. Il est donc nécessaire de placer l’avenir du Maroc et son voisin de l’Est à la lumière de ce que ces derniers représentent dans les enjeux des acteurs du « Nouvel ordre mondial » Elle n’est en fait que la concrétisation d’une volonté de préserver les intérêts qu’ont, les USA dans l’industrie pétrochimique algérienne et qui justifie les investissements en masse des compagnies pétrolières américaines . Plusieurs observateurs et même Marocains pensaient que par ces agissements les USA visaient à renforcer la position géostratégique au détriment du Maroc qui n’a pas de ressources énergétiques. La réalité est tout autre dans la mesure où les Etats Unis sont en fait inquiets de la stabilité dans la région. C’est ainsi que plus les intérêts des américains en Algérie grandiront, plus la position du Maroc se renforcera. Autrement dit, plus les USA s’impliqueront dans ce pays, réputé il y’a peu pour son idéologie socialiste révolutionnaire plus ils auront de leviers sur la politique étrangère, notamment à l’égard du Maroc. C’est dans cette logique des choses que l’administration Obama se position entre les deux géants maghrébins La course effrénée à l’armement. Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI), basé à Stockholm, mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en termes d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars, souligne le journal le temps . Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c'est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d'argent à l'armement (5% de son PIB en 2003). Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l'Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en ). Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l'origine de cette rivalité, ajoute le même journal, le Maroc, considérant officiellement l'Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Selon Achraf Semmah du temps, le budget consacré par les deux pays à la défense en 2010 illustre, on ne peut plus clairement , cette frénétique course. La conclusion par l'Algérie d'un contrat d'acquisition d'une soixantaine d'avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington. Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars. Soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation. La tendance est certes mondiale ajoute Achraf Semmah l’auteur de l’article.
Une tendance mondiale «Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays»
Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen» rappelle un rapport d’analyse des Nations Unis cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes. Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes, entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipements de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, à savoir le Maroc souligne le temps. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest. Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources font état que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe. Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, et d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes, de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé». Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau confire le journal. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil. Aujourd'hui, contre hier le Maroc aussi bien que l’Algérie sont conscients que la perspective d’un affrontement armé ne peut 'être que suicidaire pour eux. ils sont tous les deux également confrontés aux épineux problèmes de leurs développement économique et sociales et le terrorisme bien qu’a degrés différent d’expériences : « L’Algérie est sur le terrain et depuis 17 ans a différents formes intérieur qu’a l’extérieur. Quant aux marocains et heureusement, ils ne sont qu’au stade de la prévention ». La normalisation de leurs relations et l'activation de la dynamique maghrébine semble être un atout pour les deux pays en vue de promouvoir leurs développement et d'assurer une meilleure insertion de leur économie dans l'ensemble euro-méditerranéen. Il est a rappelé que les peuples des deux pays sont animés par une forte aspiration à l'unité. La première génération des nationalistes Algériens, menés par Massalia Hadj, ne concevait la libération de l'Algérie que dans le cadre d'un état nord-africain unitaire et souverain. Car, il avait encore en mémoire le soutien du Maroc à l'émir Abdelkader dans sa lutte contre la colonisation
MN
http://www.pointschauds.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=2520 | |
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Auteur | Message |
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Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 24 Fév 2013 - 18:11 | |
| C'est un peux squizo tout ca. Journal algerien; rubrique: NATIONALE et l'information qui ouvre la rubrique c'est en relation avec le Sahara Marocain, pendant que la population algerienne n'ont meme pas d'eau a boir. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 24 Fév 2013 - 19:08 | |
| Leo faut regarder le journal de 20h sur la chaine algerienne; il ya tous le temp un reportage sur les sahrouis a croire que c est la cause nationale algerienne et le probleme numero 1 |
| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Dim 24 Fév 2013 - 19:13 | |
| - Alloudi a écrit:
- Leo faut regarder le journal de 20h sur la chaine algerienne; il ya tous le temp un reportage sur les sahrouis
a croire que c est la cause nationale algerienne et le probleme numero 1
en effet le probleme numero 1 des generaux algeriens schizophrène sont la haine du maroc et tout ce qui peut faire du mal au maroc | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25528 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 13 Mar 2013 - 10:12 | |
| Je mets l'article ici car cette histoire va attiser les passions une fois de plus! Que justice soit faite et de manière transparente - Citation :
- Un mineur algérien accusé d'agression sexuelle est incarcéré au Maroc
Champion d’Afrique de planche à voile, Islam Khoualid, 14 ans, aurait agressé sexuellement un jeune athlète marocain lors d’un stage à Agadir en février. L’audience prévue ce mardi 12 mars a été reportée d’une semaine. Agression sexuelle ou pas ? L’affaire du jeune athlète marocain présumé victime d’abus sexuels de la part d’un adolescent algérien à Agadir (Maroc) prend des proportions inattendues. Le report de l’audience, ce mardi 12 mars, à mardi prochain par le tribunal des mineurs de la ville fournira certainement l’occasion aux médias des deux pays d’écrire une nouvelle page des tumultueuses relations entre le Maroc et l’Algérie. Tout commence lors d’un stage organisé début février pour les jeunes champions maghrébins de planche à voile. À Agadir, Marocains, Tunisiens et Algériens se côtoient et s’affrontent dans une ambiance bon enfant. Mais le mercredi 13 février, l’un des participants, Ryad*, 12 ans, contacte son père, officier des Forces armées royales (FAR) à la retraite ; il lui explique avoir été agressé sexuellement par deux Algériens, deux jours plus tôt, dans une chambre de l’hôtel Marhaba. Aussitôt, l’ex-officier des FAR alerte la police locale et prend la route vers Agadir pour rejoindre son fils. Les forces de l’ordre se rendent au Marhaba pour interpeller Islam Khoualid, 14 ans, champion d’Afrique de planche à voile, originaire d’Alger, avant de l’interroger pendant une journée au commissariat. Dépôt de plainte, visite chez le médecin, rendez-vous chez le pédopsychiatre… Sur réquisition du procureur du roi, un juge d’instruction ordonne la mise sous mandat de dépôt, dans un centre de détention pour mineurs d’Agadir, du jeune Algérien avant de l’inculper pour « agression sexuelle ». "Tout ce que je voulais" L’affaire s’emballe d’autant plus vite que, des deux côtés de la frontière, des associations se mobilisent. L’organisation marocaine « Touche pas à mon enfant » se constitue partie civile, alors que la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) s’émeut de l’incarcération d’Islam et dénonce une violation des conventions internationales sur les droits de l’homme. Alertée par la famille Khoualid et par les responsables de la Fédération algérienne de voile, l’ambassade d’Algérie au Maroc dépêche une avocate en attendant que trois de ses confrères arrivent d’Alger pour plaider le dossier. « L’avocate m’a dit que l’ambassade serait prête à me donner tout ce que je voulais si je retirais ma plainte , raconte à Jeune Afrique le père de Ryad, joint par téléphone. J’ai refusé, car la douleur de mon fils et l’honneur de la famille ne se marchandent pas. Ryad a repris l’école mais il est aujourd’hui suivi par un psychiatre qui a diagnostiqué chez lui un stress très aigu. » Pour les avocats d’Islam Khoualid, le dossier d’accusation est tout simplement vide. « Le certificat médical atteste que la victime présumée n’a pas été agressée sexuellement », affirme à Jeune Afrique Me Fouad Ghoulemallah, qui refuse de donner davantage de détails sur les faits. Incarcéré depuis un mois, le jeune Algérien « se porte bien, mais [est] atteint psychologiquement ». Selon son avocat, il risque, en cas de condamnation, d’écoper de la moitié de la peine encourue par un majeur, qui est de cinq à vingt ans de réclusion.
Jeune Afrique _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 13 Mar 2013 - 13:53 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Je mets l'article ici car cette histoire va attiser les passions une fois de plus! Que justice soit faite et de manière transparente
- Citation :
- Un mineur algérien accusé d'agression sexuelle est incarcéré au Maroc
Champion d’Afrique de planche à voile, Islam Khoualid, 14 ans, aurait agressé sexuellement un jeune athlète marocain lors d’un stage à Agadir en février. L’audience prévue ce mardi 12 mars a été reportée d’une semaine. Agression sexuelle ou pas ? L’affaire du jeune athlète marocain présumé victime d’abus sexuels de la part d’un adolescent algérien à Agadir (Maroc) prend des proportions inattendues. Le report de l’audience, ce mardi 12 mars, à mardi prochain par le tribunal des mineurs de la ville fournira certainement l’occasion aux médias des deux pays d’écrire une nouvelle page des tumultueuses relations entre le Maroc et l’Algérie. Tout commence lors d’un stage organisé début février pour les jeunes champions maghrébins de planche à voile. À Agadir, Marocains, Tunisiens et Algériens se côtoient et s’affrontent dans une ambiance bon enfant. Mais le mercredi 13 février, l’un des participants, Ryad*, 12 ans, contacte son père, officier des Forces armées royales (FAR) à la retraite ; il lui explique avoir été agressé sexuellement par deux Algériens, deux jours plus tôt, dans une chambre de l’hôtel Marhaba. Aussitôt, l’ex-officier des FAR alerte la police locale et prend la route vers Agadir pour rejoindre son fils. Les forces de l’ordre se rendent au Marhaba pour interpeller Islam Khoualid, 14 ans, champion d’Afrique de planche à voile, originaire d’Alger, avant de l’interroger pendant une journée au commissariat. Dépôt de plainte, visite chez le médecin, rendez-vous chez le pédopsychiatre… Sur réquisition du procureur du roi, un juge d’instruction ordonne la mise sous mandat de dépôt, dans un centre de détention pour mineurs d’Agadir, du jeune Algérien avant de l’inculper pour « agression sexuelle ». "Tout ce que je voulais" L’affaire s’emballe d’autant plus vite que, des deux côtés de la frontière, des associations se mobilisent. L’organisation marocaine « Touche pas à mon enfant » se constitue partie civile, alors que la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) s’émeut de l’incarcération d’Islam et dénonce une violation des conventions internationales sur les droits de l’homme. Alertée par la famille Khoualid et par les responsables de la Fédération algérienne de voile, l’ambassade d’Algérie au Maroc dépêche une avocate en attendant que trois de ses confrères arrivent d’Alger pour plaider le dossier. « L’avocate m’a dit que l’ambassade serait prête à me donner tout ce que je voulais si je retirais ma plainte , raconte à Jeune Afrique le père de Ryad, joint par téléphone. J’ai refusé, car la douleur de mon fils et l’honneur de la famille ne se marchandent pas. Ryad a repris l’école mais il est aujourd’hui suivi par un psychiatre qui a diagnostiqué chez lui un stress très aigu. » Pour les avocats d’Islam Khoualid, le dossier d’accusation est tout simplement vide. « Le certificat médical atteste que la victime présumée n’a pas été agressée sexuellement », affirme à Jeune Afrique Me Fouad Ghoulemallah, qui refuse de donner davantage de détails sur les faits. Incarcéré depuis un mois, le jeune Algérien « se porte bien, mais [est] atteint psychologiquement ». Selon son avocat, il risque, en cas de condamnation, d’écoper de la moitié de la peine encourue par un majeur, qui est de cinq à vingt ans de réclusion.
Jeune Afrique Vraiment j'ai pitie pour les deux enfants,celui qui a ete agresse et l'algerien d'etre eleve par un certain milieu social pas a la hauteur educatif | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 20 Mar 2013 - 21:32 | |
| - Citation :
Algérie - Maroc : le match des armées
Depuis plusieurs décennies, les deux voisins se livrent à une coûteuse course aux armements. Un rapport de force aberrant illustrant parfaitement ce Maghreb qui marche sur la tête... C'est l'une des conséquences les moins avouables, mais sans nul doute la plus lourde de risques, du « non-Maghreb ». Cette aberration selon laquelle l'Algérie et le Maroc seraient en quelque sorte condamnés à ne jamais s'entendre et à vivre, frontières closes, en se tournant le dos se traduit de part et d'autre par la mise en oeuvre de politiques de défense élaborées en fonction des intentions supposément hostiles du voisin et par la constitution d'arsenaux toujours plus onéreux pour les finances publiques. Comme s'il fallait sans cesse se préparer à la guerre tout en sachant qu'on ne la fera jamais, tant cette perspective serait suicidaire. Ce qu'il faut bien appeler une course aux armements entre les deux pays ne date pas d'hier. Au début des années 1960, lors de la guerre des Sables, puis de 1975 jusqu'à la fin des années 1980, lorsque le conflit du Sahara occidental menaçait de dégénérer en guerre ouverte, le Maroc et l'Algérie se sont largement approvisionnés sur le marché des armes, toujours plus modernes et donc toujours plus chères. En dollars constants 2013, les dépenses en la matière des deux frères ennemis ont ainsi doublé entre 1974 et 1986 : de 1,03 à 2,43 milliards de dollars pour l'Algérie, de 887,48 millions à 1,57 milliard de dollars pour le Maroc. Après avoir connu une pause au cours des années 1990 et au début des années 2000, due à la fois à un climat international apaisé après la chute du mur de Berlin et à la guerre civile qui frappait l'Algérie, la compétition, frénétique, a repris à partir de 2006. Et continue depuis lors.
Addiction Mais, alors que l'initiative en était jusque-là partagée, il est clair que c'est l'Algérie qui depuis sept ans a pris la décision de mener la course aux achats, bien au-delà des besoins dictés par sa sécurité intérieure et extérieure. Volonté de devenir « la » puissance militaire incontestée de la région ? Souci d'asphyxier financièrement un rival marocain contraint de suivre sans disposer, loin de là, de la même marge de manoeuvre financière et déjà lourdement pénalisé par la fermeture des frontières et la persistance d'un conflit saharien largement artificiel ? Jeu opaque d'une haute hiérarchie militaire très en pointe - et très impliquée - dans la conclusion des gros contrats ? Toujours est-il que le « tournant » de 2006 ne procède pas d'un hasard. L'annulation, cette année-là, de la dette militaire d'Alger envers la Russie - 4,7 milliards de dollars, soit 3,9 milliards d'euros - et sa reconversion partielle en accords commerciaux concernant directement la défense nationale ont un effet direct sur le retour au galop d'une addiction terriblement onéreuse. Entre 2006 et 2012, les dépenses militaires algériennes passent de 3,6 milliards de dollars à 9,8 milliards de dollars et celles du Maroc, obligé de « répondre » sans les revenus des hydrocarbures, de 2,4 milliards de dollars à 3 milliards de dollars. Rien n'indique que cette inflation connaîtra en 2013 un moment de répit. Coopération Certes, la rivalité Algérie-Maroc n'explique pas tout. Toute armée a besoin de renouveler et de moderniser des matériels vieillissants et de tenir compte d'un environnement volatil - l'arc de crise sahélien et le chaos sécuritaire libyen sont évidemment des menaces asymétriques auxquelles il convient de faire face. Mais, y compris dans ce cas de figure, on ne peut s'empêcher de voir combien serait plus efficace une coopération militaire algéro-marocaine faite d'échanges de renseignements, d'opérations conjointes et de mise en commun des matériels plutôt que d'assister à la concurrence stratégique sur fond de défiance réciproque aujourd'hui de mise. Sans compter évidemment l'utilisation qui pourrait être faite, en matière de projets communs de développement, des sommes considérables ainsi épargnées. Le document qui suit, étude inédite sur un sujet très rarement abordé tant il est aujourd'hui encore tabou - le rapport des forces entre l'Algérie et le Maroc -, illustre parfaitement ce Maghreb qui marche sur la tête.
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2722p022-029.xml0/algerie-diplomatie-maroc-defensealgerie-maroc-le-match-des-armees.html | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 20 Mar 2013 - 21:46 | |
| - Citation :
Algérie - Maroc : des clients militaires très courtisés
Soucieux de moderniser leur arsenal, Algériens et Marocains alignent les dollars. Mais à ce jeu, les premiers ont toujours une longueur d'avance. La course aux armements disputée entre Algériens et Marocains est intensive. En 2006, les dépenses militaires algériennes étaient de 3,6 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) et celles du Maroc de 2,4 milliards de dollars. Aujourd'hui, elles culminent respectivement à 9,8 milliards et à 3 milliards de dollars ! Grâce à ses hydrocarbures et aux revenus qui en découlent, l'Algérie dispose d'une marge plus confortable que le Maroc, qui bénéficie néanmoins d'importants gisements de phosphates. Dans les deux cas, ces ressources financent les commandes et attirent les VRP de l'armement qui proposent à tour de bras du matériel - pas toujours récent et pas toujours au meilleur prix. Dans le domaine terrestre, Alger conforte sa supériorité numérique globale, avec 185 chars russes T-90 (sur 300 commandés), et jusqu'à 500 T-72, additionnés à 300 T-62. Lesquels dotent vraisemblablement une partie des régiments d'infanterie mécanisée. Sans oublier les T-55, utilisés pour l'instruction. Côté marocain, les 200 M1A1-SA américains annoncés ne réduiront que peu l'écart avec l'Algérie, car ils remplaceront une partie des M60A3. En revanche, leur livraison équilibrera le rapport de force qualitatif : les M1A1-SA dominant les T-90 et les T-72. Fiasco Concernant les blindés de reconnaissance, de transport de troupes et de combat d'infanterie, l'Algérie est aussi en tête, en nombre et en termes de performances des véhicules. Au Maroc, les crédits étant plus modestes, rien ne semble prévu pour les remplacer. Même chose pour les variantes de M113 acquis d'occasion - en dehors de modernisations locales de véhicules de l'avant blindé (VAB). Dans tous les cas, la question du renouvellement du parc de blindés de reconnaissance et de transport marocains se posera d'ici à quelques années.
Le parc aérien défensif et offensif vieillit de part et d'autre, ce qui augmente les risques d'accident. Dans le domaine aérien, le contrat de vente de 34 MiG-29 (1,27 milliard de dollars), qui est allé de pair avec l'annulation de la dette algérienne en 2006, a rapidement tourné au fiasco. Mécontents face à la mauvaise qualité des appareils, les Algériens ont cessé de payer en 2007, avant que Moscou accepte de reprendre ses avions. Contrat qui incluait également 28 Sukhoi Su-30 (16 ayant été commandés par la suite, dont au moins 8 reçus). Quant aux autres MiG-29 de la force algérienne, ils ont été achetés avant 2006 à la Biélorussie. Leurs capacités sont limitées aux missions d'interception et d'attaque au sol avec des armes non guidées. Toutefois, une modernisation devrait leur permettre d'utiliser des bombes guidées ainsi que des missiles air-sol, tout en les maintenant en service jusqu'en 2018. Rafale Le Maroc a « riposté » au Sukhoi Su-30 en signant, en 2008, un contrat avec les États-Unis pour 24 F-16. Son coût, de 2,4 milliards de dollars, a été en partie financé par l'Arabie saoudite. Nonobstant les modernisations et l'achat de Sukhoi pour les uns, de F-16 pour les autres, le parc aérien défensif et offensif vieillit de part et d'autre, impliquant une augmentation des coûts de maintien en service ainsi que des risques d'accident accrus. Depuis environ trois ans, Alger songe donc à acquérir un chasseur multirôle qui succéderait à ses vieux appareils. Plusieurs concurrents sont en lice : le Saab JAS-39 Gripen, le EFA Typhoon, le Rafale, ainsi que le Sukhoi Su-35 ou de nouveaux Su-30, pour 80 à 100 avions. Reste que la Russie paraît avoir pris une longueur d'avance pour la vente de bombardiers Sukhoi Su-34. Et ce d'autant plus que l'acquisition d'avions de combat occidentaux et leur intégration se révéleraient complexes et onéreuses. Se pose aussi la question du transfert de technologie, au moins pour le Rafale. Cela étant dit, l'achat du Rafale serait un geste politique fort. La récente visite de François Hollande à Alger et le réchauffement des relations entre les deux pays créent un contexte favorable. Le président français est aussi attendu à Rabat début avril. Côté marocain, un budget militaire deux à trois fois plus réduit selon les années n'autorise pas de tels projets. La modernisation récente de 27 Mirage F1, mis aux standards MF2000 pour un coût estimé entre 518 et 542 millions de dollars, implique qu'ils resteront en service encore un moment. Il en va tout autrement pour les vieux F5 de l'armée de l'air royale. Certes, ils gardent une utilité en cas de missions d'appui rapproché contre les irrédentistes du Polisario. Ils sont en revanche totalement dépassés face aux Su-30 ou aux armes antiaériennes modernes d'Alger.
Dans le domaine maritime, Alger développe la puissance de sa flotte. Enfin, par ses hélicoptères, l'Algérie surpasse le Maroc à tout point de vue. Les Mi-24 rescapés des lots reçus dans les années 1990 et 2000 sont passés aux standards MkIII Super Hind en Afrique du Sud, avec des composants de l'hélicoptère d'attaque sud-africain Rooivalk. Le couple Mi-24 Super Hind/missiles antichars Ingwe a ainsi été engagé contre les terroristes à In Amenas. En outre, jusqu'à 48 hélicoptères Mi-28 auraient été commandés. Les premiers sont arrivés en Algérie entre fin 2012 et début 2013. Le Maroc, quant à lui, ne possède que quelques Gazelle-HOT et Gazelle-Canon. Loin de disposer des capacités des hélicoptères algériens, ils sont en outre beaucoup plus vulnérables aux tirs d'armes légères et de mitrailleuses lourdes de 12,7 mm ou 14,5 mm. Pourtant, leur remplacement n'est pas évoqué. Frégates Depuis plusieurs années, les spéculations sur les intentions d'achat des uns et des autres vont bon train. L'Algérie occupe une place centrale dans ce jeu de dupes, tant par son souci de moderniser sa flotte que par sa volonté de lui donner une stature plus méditerranéenne, voire océanique. L'achat de deux sous-marins russes Kilo 636 en 2006, pour 400 millions de dollars, et la commande de deux autres il y a peu illustrent cette ambition. Dans le domaine maritime enfin, Alger développe la puissance de sa flotte. Tout en modernisant les bâtiments déjà opérationnels, elle s'appuie sur deux frégates Meko 200, auxquelles s'ajouteront deux autres, assemblées en Algérie. Elle acquiert aussi des corvettes. Côté marocain, la Frégate européenne multimission (Fremm) Mohammed VI, commandée en 2008 pour 500 millions de dollars, le navire le plus puissant de la flotte marocaine, est apte à la lutte anti-sous-marine, à la lutte antiaérienne avec ses missiles Aster 15 et à la lutte antinavires avec ses missiles Exocet MM40. En 2009, une option aurait été prise sur une seconde Fremm, mais sans suite. Moins « athlétiques », et néanmoins capables de damer le pion aux futurs Meko 200, les frégates Sigma néerlandaises constituent l'autre pièce maîtresse de la marine marocaine. Enfin, comme mentionné plus haut, le Maroc négocierait avec l'Allemagne l'achat d'au moins un sous-marin Type 209, pour environ 500 millions de dollars, tandis que la Russie aurait proposé deux S-1000 pour un coût unitaire moindre...
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2722p022-029.xml3/ | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25528 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 20 Mar 2013 - 21:48 | |
| _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 20 Mar 2013 - 21:58 | |
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| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25528 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 20 Mar 2013 - 22:00 | |
| on va le laisser pour les gens qui ne l'aurait pas encore lu! L'article et les sources sont de qualités _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: .. Jeu 21 Mar 2013 - 13:33 | |
| - Citation :
- Bruits de bottes au Maghreb?
21/03/2013 | Classé sous: Actualités,National | Publié par: LNT 0 inShare
Pour quelles raisons donc plusieurs titres de presse et sites d’informations électroniques (Jeune Afrique du 19 mars et Correo Diplomatico du 18 mars) s’intéressent-ils ces derniers jours aux relations algéro-marocaines à travers un prisme inquiétant, celui des arsenaux militaires, des capacités guerrières de l’Algérie et du Maroc ou encore de la quête d’informations sur les prospects pétroliers effectués dans notre pays ?
Certes, l’évocation régulière de la course aux armements à laquelle se livrent l’Algérie et le Maroc depuis cinquante années, au lendemain même de « la guerre des sables » qui marqua la défaite de l’ANP algérienne, relève du marronnier classique. Mais, cette seule raison n’est pas suffisante pour expliquer les analyses et les informations exhaustives publiées par notre confrère parisien sur les achats d’armements et les budgets alloués à cette quête permanente par Alger et Rabat.
Car, ce qui transparaît clairement à la lecture de Jeune Afrique notamment, ce sont les déséquilibres qui existent entre les capacités de l’Algérie, en armements Terre, Mer et Air et celles du Royaume qui ne peut se permettre d’y consacrer les milliards de dollars dépensés annuellement par notre voisin de l’Est, si riche en réserves d’hydrocarbures.
On précisera cependant que les Forces Armées Royales, de l’aveu même des experts militaires, tout écoles confondues, disposent d’un avantage que les dollars ne sauraient combler, celui de la qualité de leurs hommes, officiers, sous-officiers et hommes de troupe.
Les FAR, en effet, disposent de beaucoup plus d’engagés, mais surtout possèdent une très riche expérience née de leurs engagements sur plusieurs théâtres d’opérations de par le monde, pratiquement depuis l’envoi d’un premier contingent au Congo à l’aube de la décennie soixante du siècle dernier. L’ANP, quant à elle, n’a reçu pour bagage, que les seuls cours magistraux dispensés par les officiers-enseignants des académies militaires soviétiques, puis russes, (ce qui est pratiquement la même chose…).
Alors, quel est donc ce regain d’intérêt pour les supposées ou réelles distorsions entre les équipements des forces armées algériennes et marocaines ?
Seraient-ce les menaces de déstabilisation et de subversion induites au Maghreb par les « printemps tunisien et libyen», et surtout l’Opération Serval au Mali d’éradication des bases d’Aqmi, du MUJAO et d’Ansar Eddine ?
Pour attrayantes sur le plan intellectuel, ces hypothèses ne tiennent pas du seul fait que les projets de nouvelles acquisitions, notamment en avions de chasse, hélicoptères de combat, blindés et VAB, sous-marins et autres frégates, qu’elles soient destinées à l’Algérie ou au Maroc, relèvent plus de l’arsenal classique dévolu aux grandes opérations stratégiques d’un conflit armé entre deux Etats que des actions anti-terroristes ou de « containment » de maquisards ou de guerrilleros, islamistes ou non.
Une hypothèse plus vraisemblable donc évoque plutôt la politique maghrébine de la France, que traduisent la récente visite du Président François Hollande en Algérie et sa prochaine venue au Maroc, dès le début du mois d’avril.
Plusieurs sources, en effet, ont souligné que Dassault aimerait fort vendre plusieurs dizaines d’avions Rafale à l’Algérie, qui serait pourtant proche d’un accord avec la Russie pour des Sukkhoï de dernière génération. Un tel contrat donnerait certainement du baume au coeur aux politiques français en situation d’inconfort du fait de l’acuité de la crise économique qui frappe l’Hexagone…
Enfin, dernière supputation, celle de la volonté de certains milieux, à la veille de l’arrivée du Président de la République dans notre Royaume, de permettre à l’Élysée et au Quai d’Orsay, de comprendre que la nécessité de préserver un certain équilibre des forces entre le Maroc et l’Algérie est toujours impérieuse.
Il serait ainsi demandé à Paris de surseoir à toute vente d’armes à Alger, mais aussi, peut-être, d’écouter d’une oreille attentive les éventuelles demandes marocaines afin que les rapports de forces régionaux ne soient pas fondamentalement bousculés alors que notre voisin de l’Est développe depuis des décennies une vision prussienne dans l’approche de ses relations avec le Maroc…
In fine, peu importent les vraies raisons de ces articles, qu’ils soient fondés ou inopportuns, car la sagesse recommande à « tous les amis et partenaires du Maroc et de l’Algérie » que rien ne soit entrepris pour modifier un statu quo aussi ancien que fragile…
Fahd YATA Perso, j imagine mal la France vendre a l Algérie des rafales ou l Algérie acheter des rafales Il existe de vrai relation en le Maroc et la France, ce qu il n y a pas entre l Algérie et la France http://www.lnt.ma/actualites/bruits-de-bottes-au-maghreb-70337.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 21 Mar 2013 - 15:24 | |
| - charly a écrit:
- Perso, j imagine mal la France vendre a l Algérie des rafales ou l Algérie acheter des rafales
Il existe de vrai relation en le Maroc et la France, ce qu il n y a pas entre l Algérie et la France Tu n'est pas le seul a penser ça...la politique exterieure française n'a pas beacoup changé en ce qui concerne qui sont ses alliées. |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 21 Mar 2013 - 17:13 | |
| - Tabrisius a écrit:
- charly a écrit:
- Perso, j imagine mal la France vendre a l Algérie des rafales ou l Algérie acheter des rafales
Il existe de vrai relation en le Maroc et la France, ce qu il n y a pas entre l Algérie et la France Tu n'est pas le seul a penser ça...la politique exterieure française n'a pas beacoup changé en ce qui concerne qui sont ses alliées. l'algerie si elle voudra le rafale ...elle l'aura...la france n'a pas gobé encore le contrat algérie -allemagne ( 10 milliards $ ou € je me souviens plus ) qu'elle a pardu à cause de sarko ...vous vous souvenez que les négociations sur les FREMM pour l'algérie ont débuté même avant que le maroc songe à en acheter ( ce qui a annulé le contrat d'aprés les journalistes français)... donc mes amis arrêter avec je pense ou je pense pas et restons cartésiens et objectifs ...les sentiments sont souvent trompeux . je vous rappele que lors de la visite de hollande en algérie un mémorandum de défense et coopération militaire a été signé...je vous invite à le lire " le livre blanc de la coopération militaire algéro-française"..sur le site du sénat et parlement français | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 21 Mar 2013 - 17:55 | |
| Tu rigole? FREMM: Le Maroc commande la FREMM en Octobre 2007 http://www.meretmarine.com/fr/content/accord-conclu-pour-la-vente-dune-fregate-francaise-au-maroc Sarko etait en Algerie en Novembre 2007 - Citation :
- Comme la lettre spécialisée Maghreb Confidentiel l'avait révélé voici quelques semaines, la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie en novembre 2007 a ouvert la voie à un énorme contrat d'armement : l'achat par Alger de quatre exemplaires de la frégate ultramoderne FREMM.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2008-05-07/exclusif-premiers-details-sur-la-vente-de-quatre-fremm-a-l/1648/0/244061 Prend comme source le lien de lepoint, et regarde ce qui c'est passé aprés...le meme discours que tu est entrain de nous écrire nous l'avons lue il y a 5 ans, finalment ou sont les LHD Mistral et les FREMMs? http://www.latribune-online.com/evenement/1510.html Mais le pire, c'est que quand vous n'avez pas eu les FREMM, vous vous étes dirigé vers l'Italie, avec les rumeures de ni plus ni moins que 6 FREMMs Italiennes... http://jamalhafsi.unblog.fr/2009/10/08/six-fregates-fremm-italiennes-pour-la-marine-de-guerre-algerienne/ http://algerienetwork.com/algerie/lalgerie-sarme-massivement-des-fregates-aux-chars/ Dis moi, t'est sure de ce que tu nous viens raconter? nous avons tant de "deja vues" avec vos contrat phontomes que la...je dout depuis toujours de n'import quel annerie que les media algeriens raconte...comme on dit par ici "wait and see" Pour le MRCA algerien, je ris chaque fois que j'en lis http://secret-difa3.blogspot.com.es/2012/10/alger-prepare-un-mrca-pour-2013-80-110.html F-16 Block 60? E/F-18? bref...je prefére ne pas continuer...ne parlons meme pas du Rafale... Cheers |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 21 Mar 2013 - 18:46 | |
| merci Tabrisius pour ton lien "le point " j'espère que tu as eu une réponse pour ton "je ne pense pas " merci ça me réconforte que c'est l'algérie qui a sa décision entre ses mains d'achéter ou ne pas achéter de l'armement français.... nous ne sommes pas leur allié et nous ne le serons pas ....mais nous avons un allié qu'ils aiment tant surtout en ces temps de crise mon ami ...qui s'appele tout simplement " l'euro ou le dollar". Pour la date de l'achat de FREMM les discussion étaient déjà entamées avant sa visite de 2007 cher ami.... une anécdote ...tu savais qu'il a propsé le rafale même à ghadafi...et finalement il l'a bombardé avec tiens un lien direct de l'assemblée française ..fais toi plaisir ou fais toi "penser " ( je takine ) http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r0343.asp et c'est un député français qui le dit ...en fait l'accord a été ratifié c'est bon après cette séance - Citation :
- ii. Des perspectives d’exportation
Sur le plan industriel, l’accord France-Algérie peut présenter un intérêt certain. En effet, l’Algérie représente à elle seule près de la moitié des achats d’armes réalisés par l’Afrique. Elle constitue donc un partenaire commercial potentiel très intéressant. Mais à l’heure actuelle, la France est loin d’être son principal partenaire. Même si la Russie reste son principal fournisseur depuis l’indépendance, le pays a récemment diversifié ses fournisseurs, parmi lesquels figurent notamment l’Italie, la Chine, les Etats-Unis l’Afrique du sud, l’Autriche, la Pologne, l’Espagne et les Emirats Arabes Unis. En 2012 l’Algérie a passé commande à l’Allemagne de frégates, blindés et autres matériels militaires, pour une somme de dix milliards d’euros. La France, quant à elle, n’a pas remporté dans les dernières années de contrat majeur (13). Le montant des prises de commande par l’Algérie s’élevait à 45,1 million d’euros en 2005 et est tombé à 25,4 en 2008 et 9,4 en 2009) (14). On peut espérer qu’un rapprochement global entre les deux pays pourrait bénéficier aux industriels français de la défense et leur offrir des opportunités d’exportation vers le marché que représente l’Algérie. En effet, la non-ratification, à ce jour, par le Parlement français, de l’accord qui nous est soumis, a pu constituer un signal négatif envoyé aux autorités algériennes. Sa ratification pourrait encourager l’Algérie à s’engager dans une coopération bilatérale en matière d’armements plus intéressante pour la France et ses exportations.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Jeu 21 Mar 2013 - 19:39 | |
| Tu ne comprend pas, comme toujours, a quoi je veu en venir... Laisse tomber, je te rapelerai ce jour, just wait and see Cheers |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 22 Mar 2013 - 0:28 | |
| - Tabrisius a écrit:
- Tu ne comprend pas, comme toujours, a quoi je veu en venir...
Laisse tomber, je te rapelerai ce jour, just wait and see
Cheers ramene moi là où tu veux en venir alors ... - Citation :
- just wait and see
ah voilà il y'a de l'évolution... ...je préfere à - Citation :
- je ne pense pas
.... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 22 Mar 2013 - 1:14 | |
| - annabi a écrit:
- ah voilà il y'a de l'évolution... ...je préfere à
Tu préfere que j'utilise une afirmation absolute? NON, vous n'allez pas avoir, meme pas en rêves, des Rafales...qu'est ce que tu préfer? que je sois humble ou que je sois irrespectueux? - annabi a écrit:
- ramene moi là où tu veux en venir alors ...
je veut en revenir a 2 points: 1. tu dis que l'algerie negotia avec la France pour des FREMM bein avant l'achat marocain, eh bein, tu n'a pas tort, mais tu oublie dire que ça a été oficialisé 1 mois aprés l'achat marocain, et que les negotiations entre le Maroc et la France etait bien avant que l'Algerie n'y pense méme pas... 2. Tu dis que ça a été ratifié, mais ta source dit le contraire: - Citation :
- En effet, la non-ratification, à ce jour, par le Parlement français, de l’accord qui nous est soumis, a pu constituer un signal négatif envoyé aux autorités algériennes. Sa ratification pourrait encourager l’Algérie à s’engager dans une coopération bilatérale en matière d’armements plus intéressante pour la France et ses exportations.
tu oublie de dire que ça n'a pas eté ratifié encore: LA dernier des news que j'ai trouvé publié le 19.02.2013 : - Citation :
Même remarque en ce qui concerne la défense, j’ai présenté au Conseil des ministres de la semaine dernière le projet de loi portant sur la ratification par la France de l’accord de Défense de 2008, qui n’avait pas pu être signé. Il le sera dans les semaines qui viennent et nos amis algériens apprécient ce geste. http://www.ambafrance-dz.org/Deplacement-en-Algerie-Conference bref...pas encore signée a ce que je sache...et si c'est un rouge français que disait ce que tu aime bien nous montrer, vaut mieu ne rien poster de ceux qui sont contre - annabi a écrit:
- merci ça me réconforte que c'est l'algérie qui a sa décision entre ses mains d'achéter ou ne pas achéter de l'armement français....
Ce qui me reconforte c'est que les algeriens n'ont rin pris...ce qui me fait dire que les conditions misent par les Français etait simplement imposibe a accepter pour Alger pire que ça, ça vous a pris 5 ans pour en trouver a qui en acheter...finalment Italie et Allemagne...va savoir pourquois... - annabi a écrit:
- ramene moi là où tu veux en venir alors ...
J'ésper que tu a compris maintenant que c'est mieu de rien prendre au serieu de ce que les media infoxiquent...parce que finalment, presque rien se concrétise... cheers PS: si tu veut continuer: https://far-maroc.forumpro.fr/t3581p75-anp-acquisitions-hypotheses-et-pistes |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 22 Mar 2013 - 1:52 | |
| - Tabrisius a écrit:
-
2. Tu dis que ça a été ratifié, mais ta source dit le contraire:
- Citation :
- En effet, la non-ratification, à ce jour, par le Parlement français, de l’accord qui nous est soumis, a pu constituer un signal négatif envoyé aux autorités algériennes. Sa ratification pourrait encourager l’Algérie à s’engager dans une coopération bilatérale en matière d’armements plus intéressante pour la France et ses exportations.
tu oublie de dire que ça n'a pas eté ratifié encore:
bref...pas encore signée a ce que je sache...et si c'est un rouge français que disait ce que tu aime bien nous montrer, vaut mieu ne rien poster de ceux qui sont contre cheers
tu n'as pas compris ma source ...ma source c'est les discussions qui ont eu lieu à l'assemblée française en 2012 avant la ratification. le mot non-ratification prononcé par un député de gauche dans la nouvelle assemblée est un retour sur les faits de l'accord de 2008 et non ratifié par l'assemblée de droite sortante . - Citation :
- LA dernier des news que j'ai trouvé publié le 19.02.2013 :
Citatition: Même remarque en ce qui concerne la défense, j’ai présenté au Conseil des ministres de la semaine dernière le projet de loi portant sur la ratification par la France de l’accord de Défense de 2008, qui n’avait pas pu être signé. Il le sera dans les semaines qui viennent et nos amis algériens apprécient ce geste. http://www.ambafrance-dz.org/Deplacement-en-Algerie-Conference un peu de sérieux TAB quand tu cherches des infos ....c'est la conférence de presse du ministre français des AE Fabius lors de sa visite à alger le 15et 16 juillet 2012...l'article peut-être a été diffusé tardivement sinon pour le reste de tes comments ...no comment je finirai par ça et c'est mon dernier mot ( j'ai mal à la tête ...tu as gagné encore une fois ) - Citation :
- le Sénat français approuve le traité de coopération militaire avec l'Algérie
Paris lève l'interdiction pour sauver l'industrie militaire Dimanche 25 novembre 2012 Algérie : Jamal faninsh/Algérie : swalili haha
parlementaires Français : appui essentiel pour l'Algérie d'intervenir au Mali
Le Sénat a approuvé jeudi, l'accord de coopération de défense entre l'Algérie et la France, signé à, 2008 qui fixe et un cadre de coopération entre les deux pays.
Le rapport établi par les affaires étrangères et le Comité pour la défense du Sénat français l'importance de l'accord, « il est nécessaire de renforcer la coopération entre l'Algérie et son présent France limitée », comme l'explique l'auteur, Christian namy, membre du Conseil de l'Union démocratique et le bloc libéral. Il a ajouté: '' j'ai avez été préparé à la demande de l'Algérie et est bénéfique pour les deux parties, favorise le développement de l'Algérie comme une puissance régionale et le désir de se familiariser avec le modèle occidental dans l'organisation militaire ", pour la France, la stabilité de l'Algérie sert la stabilité de la Méditerranée occidentale, en plus de la nécessité pour les deux pays résoudre la crise de confiance au Mali. Il également confère une atmosphère positive pour les relations bilatérales à la veille de la visite du président français en Algérie dans la première semaine de décembre, indique le rapport.
Malgré la fin authentification côté français, cette année, le rapport a noté que l'accord entré en vigueur en partie après sa signature, c'est à dire, 2008 consultation comités dirigées par des représentants des ministères de la défense des deux pays, qui se réunit deux fois l'an, le Comité doivent établir un programme de coopération organisée et il a coordonné et provenant des quatre sous-comités.
Le document indique que l'extension d'un accord cadre de coopération dans le domaine de la défense, année 2006, soit la période de 2007 à 2011, qui a été prolongée le 6 novembre et la période 2013-.2017 et le rapport à la coopération militaire, en particulier dans le domaine de la formation, où environ 30 militaires algériens bénéficient chaque année d'une formation de professeur dans les écoles militaires françaises.
Le document a également noté des problèmes globaux existant entre les deux pays et les travaux existant pour faire progresser la coopération économique en particulier, il a souligné un membre du Sénat et de l'ancien premier ministre, m. Jean-Pierre Raffarin, comme facilitateur des relations bilatérales, m. Raffarin a été en mesure de régler les 3 fichiers sont l'Algérie et la chambre de Commerce de Metro, amendes infligées à une banque "sositi Generale" et "Paribas" déclaration, en plus de traiter 7 projets d'investissement des entreprises "massif Créteil Union", "Alstom", "Suprême Internacional", "sanofi-aventis" et "Saint-Gobain ", tandis que les offres de la compagnie d'investissement différé" Renault « et » total "et"Lafarge", après une dimension politique.
Et maintenant le Comité a approuvé et le soutien parlementaire demandent que Neri est rapport l'adoption du rapprochement franco-allemand comme modèle dans les efforts de normalisation et approche de la direction de l'Algérie, tandis que l'observateurs parlementaires de mailam mobile, qu'il est nécessaire de prendre des précautions contre le côté algérien, se plaignant des pauvres présence des entreprises françaises et d'autre part met des obstacles sur son visage. Il a rendu hommage à l'ancien ministre de la défense, Jean-Pierre Chevènement, accord et a déclaré dans son intervention au niveau de la Commission: '' il était opportun, François hollande, à la veille d'une visite en Algérie pour soutenir les efforts visant à résoudre le conflit au Mali ". Il connaît la guerre contre les djihadistes. Je donne un bref rapport sur la coopération militaire entre l'Algérie et la France, mais ne pas donné de détails sur les détails.
Le Sénat a approuvé l'accord de coopération, qui a été gelé par la réserve française et ratifiée par l'Algérie, 2008 pour s'assurer que l'industrie militaire française avait pris position dans la concurrence acharnée que vous définissez avec l'émergence de plusieurs acteurs de l'industrie militaire, comme la Chine, mais aussi des concurrents seniors européens comme la Grande-Bretagne et l'Italie. La France vous voir au cours des dernières années, des parts de marché qui tombe, qui a émergé à travers plusieurs préférence États d'armes russes, britanniques et chinois ainsi que de l'Amérique et les résultats modestes des contrats pour la vente de mirage "et" avion "Rafal" mais aussi "Mistral". Paris a perdu plusieurs importants contrats pour des équipements militaires dans le Golfe, notamment d'Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis et contrats avec une préférence de Riyad pour « aorovaitr » avion « Rafal » Algérie même préféraient des contrats multiples pour équiper la marine plus « Miko » allemand et l'italien landing craft et leadership offre français.
L'accord élargit les champs de configuration militaire et des exercices conjoints
Accord de défense commune ouverte entre Paris et l'Algérie à la démarcation du partenariat et en particulier de renforcer ouvre la vente potentielle et équipement militaire de l'Algérie française, ainsi que la configuration étendue et établir un mécanisme de consultation à un niveau plus élevé entre les institutions militaires.
L'accord, qui a été adopté en juin 2008, figé par le côté français au cours de la primauté du droit, dirigée par Nicolas Sarkozy, le premier ministre Francois Fillon et défense ministre Hervé Morin et a créé la Mission au cours de l'actuel ministre des affaires étrangères de socialiste, Laurent Fabius, en Algérie le 15 et 16 juillet dernier.
Une étude réalisée avec la défense française et ministères des affaires étrangères et des organismes spécialisés, l'accord de coopération de défense fournirait un cadre juridique pour le développement des relations bilatérales, en particulier la coopération technique militaire intervenue le 6 décembre 1967, modifiée le 29 juillet 2001, qui consiste à envoyer les collaborateurs militaires français et des cours de composition pour les soldats algériens en France, n'a plus servi l'objectif. En conséquence, la nouvelle Convention pourrait couvrir des domaines tels que la conduite des exercices et manoeuvres dans le sol algérien et l'instauration d'un dialogue franco-algérien conjointe et élargir la coopération technique, ainsi élargir la Convention pour le service national. Mais la Convention pour devenir la locomotive et pavage à élargir la coopération dans la zone d'installation de matériel de vente http://www.elkhabar.com/ar/politique/311586.html | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 22 Mar 2013 - 12:42 | |
| - annabi a écrit:
- un peu de sérieux TAB quand tu cherches des infos ....c'est la conférence de presse du ministre français des AE Fabius lors de sa visite à alger le 15et 16 juillet 2012...l'article peut-être a été diffusé tardivement
sinon pour le reste de tes comments ...no comment je finirai par ça et c'est mon dernier mot ( j'ai mal à la tête ...tu as gagné encore une fois ) Sahbi, c'est pas une question de gagner, encore une fois...mais continue a y croir...persone ne te l'empeche cheers PS: http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo/algerie/la-france-et-l-algerie/visites-8312/article/communique-des-ministres-algerien |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 19 Avr 2013 - 18:03 | |
| - Citation :
- La longue guerre froide du Maghreb
LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 19.04.2013 à 17h05
Pour qu'une tomate marocaine se vende sur un marché algérien, il lui faut d'abord transiter par Marseille. La boutade décrit une réalité connue : alors que des pays se regroupent en marché commun ou en zone de libre-échange sur tous les continents (l'Asean en Asie du Sud-Est, le Mercosur en Amérique latine, l'Alena en Amérique du Nord, sans parler de l'Union européenne), le Maghreb reste à la traîne. Cela fera bientôt vingt ans que la frontière est fermée entre l'Algérie et le Maroc, trente-huit ans que le conflit sahraoui, véritable abcès de fixation dans la région, perdure. "Printemps arabe" ou pas.
INSTAURER CINQ LIBERTÉS
Deux mois à peine après sa désignation à la tête de l'Etat tunisien, le président, Moncef Marzouki, avait entrepris, en février 2012, de faire le tour de ses voisins pour relancer l'Union du Maghreb arabe (UMA). Née en février 1989 à Marrakech au Maroc, après une réunion préparatoire l'année précédente à Zeralda en Algérie, cette organisation regroupe l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Mais après quelques rencontres au sommet, aucun conseil des chefs de l'Etat ne s'est plus réuni depuis 1994... M. Marzouki, qui rêvait, dans la foulée de la libération de son pays de la dictature, d'instaurer dans cet espace commun cinq "libertés" (déplacement, résidence, travail, investissement, élections municipales), a dû vite renoncer à la mission qu'il s'était assignée : annoncée au printemps 2012 à Tunis, la réunion des chefs d'Etat de l'UMA n'a jamais eu lieu.
A son tour, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a tenté d'exhorter les pays du Maghreb à s'unir sur le plan économique, allant jusqu'à prôner le modèle du "printemps arabe" : "Le réveil arabe doit aussi conduire à un réveil du secteur privé." "Un Maghreb qui assure la libre circulation des biens et des services offre les possibilités infinies d'un marché d'environ 90 millions de personnes", ajoutait-elle.
UNE CONCURRENCE ENTRE VOISINS
Las, annoncée depuis 2010, la Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieure (BMICE) tarde à voir le jour. Et pourtant Pression démographique, problèmes de logement, faiblesse des investissements directs étrangers (IDE), chômage endémique des jeunes, notamment diplômés, tous les pays du Maghreb souffrent des mêmes maux, ce qui les contraint à négocier chacun de son côté avec l'Europe, parfois en concurrence. La Banque mondiale a évalué à 8 millions le nombre d'emplois à créer entre 2010 et 2020 pour répondre aux nouveaux arrivants sur le marché du travail... Une étude du ministère marocain de l'économie publiée en 2008 avait évalué le commerce entre Etats d'Afrique du Nord à 1,3 % de leurs échanges extérieurs, "le taux régional le plus bas du monde". Une autre étude, européenne cette fois, avait calculé, la même année, que l'Algérie importait 0,6 % de ses produits agroalimentaires du Maroc, alors que 40 % provenaient de France et d'Espagne... Depuis, bien peu de chose a changé.
Le Sahara occidental reste le noeud gordien d'une région figée dans une guerre froide : un mur de sable long de plus de 2 700 km sépare physiquement le territoire sahraoui, dominé par le Maroc, et la partie contrôlée par le Front Polisario sur le sol algérien. Depuis 1991, date d'un cessez-le-feu entre belligérants, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), une force onusienne, est installée et prolongée d'année en année. Mais parmi les violations des accords enregistrés par la Minurso figure toujours la construction par l'armée marocaine de douze nouveaux postes d'observation en dur entre 2012 et 2013, portant leur nombre à 326 depuis 2009. Signe que la tension ne retombe pas.
Dans la région algérienne de Tindouf, des milliers de Sahraouis - leur nombre n'est pas connu avec précision - s'entassent depuis les années 1970 dans des camps ravitaillés par l'ONU. Entre mars 2012 et mars 2013, relève le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son discours introductif au nouveau rapport annuel que devait présenter le 22 avril son envoyé personnel dans le Sahara, Christopher Ross, le Programme alimentaire mondial a fourni 90 000 rations alimentaires, et plus de 35 000 rations supplémentaires aux plus fragiles chaque mois. De l'autre côté du "mur", au Maroc, des écoles, des hôpitaux, des routes ont été construits, mais les Sahraouis sont devenus minoritaires par rapport aux Marocains du Nord. En octobre 2010, un camp de tentes qui a accueilli jusqu'à 15 000 personnes avait été érigé sur un terrain vague à la sortie de Laayoune, la capitale du Sahara occidental, pour réclamer des emplois et de la "dignité". Les affrontements au moment du démantèlement de ce camp avaient alors fait onze victimes dans les rangs de la police marocaine et deux civils sahraouis, dont un mineur.
A l'instar de l'intellectuel engagé américain Noam Chomsky, nombre de Sahraouis considèrent encore aujourd'hui ce camp, bâti quelques semaines seulement avant le début du soulèvement en Tunisie, comme "la première graine du "printemps arabe"". "Je reste convaincu que l'intégration régionale, en particulier par le biais de l'Union du Maghreb arabe, est un élément-clé pour surmonter l'instabilité actuelle et obtenir des résultats économiques et sociaux importants", a souligné Ban Ki-moon.
SONNETTE D'ALARME
Ce conflit persistant sur le territoire de l'ancienne colonie espagnole, annexée par le Maroc en 1975 et disputée par les partisans de l'autodétermination sous la bannière du Front Polisario, divise toujours profondément la communauté internationale. Bon an, mal an, chacun avait cependant fini par se satisfaire d'un statu quo. Mais la situation au nord du Mali, le développement du trafic et de groupes armés ont changé la donne. Moins de 500 km séparent Tindouf, dans le Sud algérien, du nord du Mali. "La zone dont est responsable la Minurso n'est pas immunisée contre les répercussions de l'instabilité régionale", s'inquiète Ban Ki-moon.
Le secrétaire général des Nations unies tire désormais la sonnette d'alarme sur l'"urgence" de trouver une issue au conflit saharien. Frustrés par une situation qui n'évolue pas, des jeunes, s'inquiète-t-il, pourraient devenir des proies faciles de "recrutement pour des réseaux criminels ou terroristes", malgré la vigilance du Polisario. Or, sur le plan sécuritaire aussi, la coopération opérationnelle entre le Maghreb, les Etats-Unis et l'Europe, notamment la France, ne fonctionne pas du tout en bilatéral entre le Maroc et l'Algérie, faisant craindre le pire.
http://www.lemonde.fr/international/article/2013/04/19/la-longue-guerre-froide-du-maghreb_3163114_3210.html
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| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Ven 19 Avr 2013 - 19:06 | |
| Article tiré d'algerie focus : - Citation :
- Algérie-Maroc : De la guerre des sables, aux attouchements sexuels par Kamel DAOUD
Par Kamel Daoud | avril 14, 2013 2:14
Qu’est-ce qui ne fait pas l’actualité ces jours-ci ? Les relations entre l’Algérie et le Maroc. A force d’autisme, ce bilatéralisme tumultueux est devenu lassant : personne n’en parle, sauf les journaux qui en vivent. On est tombé des hauteurs des guerres stratégiques, guerres de sables, Amgala 1 et 2 et autres joutes internationales, vers le fait divers low-cost : un ado algérien condamné pour attouchement sexuel présumé sur un enfant marocain. Puis, en écho, quelques semaines après, un épicier marocain condamné à Rabat pour attouchement sur une enfant algérien, fils d’un diplomate selon les médias marocain. La raison ? On n’a rien à dire et à faire : cela stagne au point où cela a fini dans le commérage et les ragots sexuels. « Les Marocains ne veulent pas faire un geste » nous dira, ces derniers temps, un très haut placé du régime local. Les Marocains ? « Les Algériens ne veulent pas bouger sur la question du Sahara » nous diront des amis. vieilles positions d’avant l’invention de l’Islam ou de l’animisme.
A la fin ? Les plus futées des gens comprennent que le problème entre les deux régimes est psychologique. Quelque chose d’irrationnel que l’on n’arrive pas à analyser du point de vu des économies d’échelles et des intérêts communs. C’est vieux, difficile à comprendre mais cela persiste. Il en est né une génération, dans les deux camps, qui ne connait pas le pays voisin, sa culture, ses gens, ses humanités. Le Maroc est plus loin, dans les esprits algériens, que le Japon : c’est désormais un souvenir de parents, pas un souvenir de vacances et cela est terrible. Terrible car il est plus facile de faire des guerres avec des générations qui ne se connaissent pas, qu’avec des voisins qui ont longtemps partagé. Les deux régimes d’un côté comme de l’autre ont désormais besoin du conflit alimentaire qu’est devenu le différend algéro-marocain.
On comprend alors que c’est un mauvais sujet même pour une chronique. A peine le poids d’une paupière sur un œil qui dort. Rien de nouveau à l’ouest du Maghreb qui ne se construit pas mais qui dérive avec la lente puissance et irréversibilité des continents. Il faudra attendre la fin d’une génération ici, et la fin d’une adolescence là-bas peut-être pour que cette terre puisse enfin se visiter et que les deux peuples puissent se reconnaître et se fréquenter.
Car quand on y pense, le Maghreb a connu des frontières plus terribles que la mer et le ravin ou le visa : celles qui séparent, dans la xénophobie, la sous culture, le déni, les jalousies horizontales, les trois pays noyau dur de cette région : on ne connait rien des Libyens que leur désastre ou leur clown lynché. On ne sait rien des Tunisiens que leur carte-postale et quelques insultes sur leur servilité supposée. Le Maroc est un ennemi intime pour des raisons surréalistes et la Maurétanie un arrière-pays entre l’africanité rejetée par racisme et une maghrébanité à peine admise par les esprits. Donc parler des relations entre l’Algérie et la Maroc, c’est brasser du vent face à un ventilateur : cela ne sert à rien. Rien n’existe entre ces deux pays sauf que ce que disent les journaux des deux pays. C’est une terre morte, une région tiède, une guerre froide, un pourrissement.
Et donc on est tombé bien bas : on en est aux attouchements sexuels et aux échanges pédophiles. Misères et étroitesses d’esprits qui ont transformé la moitié du Maghreb en un fait divers au lieu d’en faire un pôle de puissance. Piégé entre un roi qui veut jouer à être un Président (par ses fausses réformes) et un Président qui aimerait finir en roi avec un 4ème mandat.
Pgm | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Sam 20 Avr 2013 - 17:58 | |
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| | | Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: ALGERIE -MAROC: ENTENTE DIFFICILE GUERRE IMPROBABLE Mer 24 Avr 2013 - 9:35 | |
| - Citation :
- AVENIR PRESUME PROCHE
par K. Selim
La question de la réouverture de la frontière entre l'Algérie et le Maroc «pourrait être résolue dans un avenir proche». C'est ce qu'aurait déclaré le ministre de l'Intérieur algérien, selon l'Agence France-Presse. Rien de bien précis, «l'avenir proche» pouvait durer un «certain temps» selon la formule légendaire d'un humoriste français. Certains médias algériens rapportent une formule de Normand selon laquelle les frontières ne peuvent rester «indéfiniment fermées» et qu'elles seront «ouvertes tôt ou tard». L'agence APS est la moins enthousiaste et sans doute la plus réaliste puisque, selon elle, Ould Kablia a qualifié la question des frontières «de très importante» mais qu'on doit régler néanmoins des «questions en suspens».
Les Algériens, fort nombreux même s'ils ne sont pas bien reflétés dans la presse, qui considèrent que le maintien de la fermeture de la frontière n'a pas de sens se contenteront de savoir que les objections à une ouverture immédiate ne sont pas «d'ordre politique». C'est un petit progrès de savoir qu'il n'y a pas de problèmes «politiques». Les divergences totales sur la question du Sahara Occidental - source permanente du blocage même si on s'évertue de le nier - ne sont donc pas un obstacle. Il faut en prendre acte. C'est la route du bon sens et de l'intérêt que l'Algérie et le Maroc n'arrivent pas à emprunter depuis plus d'un quart de siècle.
Certes, on ne va pas douter de l'intelligence des brillants diplomates, algériens et marocains, ils y ont pensé à cette démarche pragmatique de laisser à l'Onu la question du Sahara Occidental et de s'occuper du bilatéral et de l'UMA. Mais le «hasard politique a voulu que cette idée partagée ne fût jamais partagée au même moment. Quand l'Algérie la prônait, le Maroc disait niet et vice-versa. Comme il n'existe pas apriori d'autres «problèmes politiques» entre le Maroc et l'Algérie, il faut «acter» cet infinitésimal progrès. Le reste - la résidence, la propriété et la circulation -, pour reprendre des points énumérés par M. Ould Kablia, n'est plus qu'une affaire de «vouloir».
Cela peut être résolu dans un avenir «très proche» et non plus proche. Cela peut même si M. Moncef Marzouki était écouté être le début ou le tremplin de la mise en œuvre des «cinq libertés» dont doivent les citoyens des pays du Maghreb dans l'espace de l'UMA. On en est bien loin. Et si les responsables de deux pays «discutent» constitue un progrès, il ne faut pas occulter que l'on est dans une relation qui n'est même pas du niveau d'avant 1994. Cela remonte au siècle dernier, ne l'oublions pas. Et ce que nous avons appris depuis ce temps-là, au plan interne comme au plan des relations extérieures, est que le statuquo est une fausse assurance, une fausse garantie. Nos dirigeants le savent, les peuples sont prêts pour le Maghreb, ce sont les gouvernements et une partie des élites qui font obstacle. Il faut ouvrir les frontières, rapidement, pas dans «un avenir» présumé proche.
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