messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Ligue Arabe Mar 11 Mai 2010 - 17:18
Rappel du premier message :
Citation :
Ligue arabe: pour une force de maintien de paix au niveau de chaque pays arabeLE CAIRE - La Ligue arabe envisage la formation d'une force de maintien de paix au niveau de chaque Etat arabe, a indiqué lundi un responsable de l'organisation panarabe. Une force arabe de maintien de paix sera constituée au niveau de chaque Etat arabe et sera appelée à intervenir à la demande du conseil de paix de sécurité arabe pour le règlement de conflits interarabes, a déclaré Samy Kachour, directeur du département militaire de la Ligue arabe en marge de la 13e conférence des chefs de départements d'instruction des pays arabes. Il a rappelé dans le même contexte que la force de maintien de paix était l'un des mécanismes du conseil de paix et de sécurité, adopté lors du sommet arabe de Khartoum 2006.
source:APS
mes réactions a la lecture de ceci:
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Auteur
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Ligue Arabe Sam 29 Oct 2022 - 16:28
Les journalistes sont acrédités par le pays organisateur ou le secrétariat de la Ligue Arabe?
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Ligue Arabe Mer 2 Nov 2022 - 0:41
Mouhahah énorme Alief pendant le sommet arabe il a balancé des doigts d’honneur
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Voldenuit, BOUBOU et Socket-error aiment ce message
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Ligue Arabe Mer 2 Nov 2022 - 0:54
Gros Fuck a la gueule de Tebboune et Chengriha MDR j'imagine Bourita quand il a entendu ce discour
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Fahed64 aime ce message
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Ligue Arabe Mer 2 Nov 2022 - 8:09
La traduction de son discours a ete malmenée c'est du n'importe quoi quand on voit grand.et. que les.choses.sortent de son control
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Le Sommet d’Alger qui s’est conclu le 2 novembre a de nouveau brossé un portrait morose du panorama géopolitique qui persiste entre les 22 Etats membres de la Ligue arabe, incapables de se concerter sur les questions qui les divisent. Round up
Alger espérait réaliser une démonstration de force lors de son Sommet arabe qui s’est clôt ce mercredi 2 novembre. Mais force est de constater que malgré ses efforts pour la « réunification des rangs », thème choisi par le président Abdelmadjid Tebboune, la Ligue arabe ressemble plutôt à un simple club de nations peu engagées qui se réunissent annuellement pour répéter les mêmes litanies à propos de « la centralité de la cause palestinienne », « l'action arabe commune » ou encore « le rôle important des pays arabes face aux défis majeurs auxquels est confrontée l’humanité ». Les divergences multiples sur des thèmes tels que la réintégration de la Syrie à la Ligue, les interférences turques et iraniennes et la résolution de la crise libyenne ont une nouvelle fois apporté une bonne raison de croire le vieil adage selon lequel « les arabes sont d’accord pour ne pas être d’accord ».
Pour sa 31ème session du Sommet, l’Algérie comptait mettre l’accent sur les questions palestinienne et syrienne. Trois semaines plutôt, le Palais de la Mouradia pensait avoir réussi un coup de maître en rassemblant dans la capitale algérienne 14 factions palestiniennes - dont le Hamas et le Fatah rivaux - divisées depuis plus de 15 ans dans l’objectif de signer un accord de réconciliation.
Pourtant, la « Déclaration d’Alger » publiée à l’issue du Sommet n’apportait pas de conclusions saillantes quant à l’action commune des pays arabes pour soutenir la cause palestinienne et se contente de rappeler « l’attachement à l'Initiative arabe de paix de 2002, avec tous ses éléments et priorités » et à appeler à la « poursuite des efforts visant à protéger la ville d'Al-Qods occupée et ses lieux saints et à la défendre contre les tentatives inacceptables et condamnables visant à en modifier la démographie et l'identité arabo-musulmane et chrétienne, ainsi que le statut historique et juridique ». Avant cela, Alger avait échoué dans ses efforts visant à réinstaller la Syrie, meurtrie par la guerre civile depuis 11 ans, au sein de la communauté arabe. Les refus catégoriques de Riyad, du Caire et de Doha ajoutés au silence de certains membres - dont le Maroc - ont convaincu le régime d’Assad de ne pas envoyer du tout de délégation à Alger, embarrassant ainsi Tebboune et sa diplomatie.
Unité de façade, désistements à la chaine
Traditionnellement, la présence - mais surtout l’absence - des chefs d’Etat permettent de mesurer la réussite de tels Sommets. En l’occurrence, le Prince héritier d’Arabie Saoudite, le Sultan d’Oman, le Roi de Bahreïn et le Roi de Jordanie, l’Emir du Koweït, le président libanais démissionnaire, Michel Aoun en plus du Roi Mohammed VI se sont excusés de ne pas pouvoir assister au sommet, contrairement à l’Emir du Qatar.
Entre Rabat et Alger, les lignes n’ont pas bougé sur fond de profonde crise diplomatique autour de la question du Sahara. Sur la situation au Sahara et alors que le Front Polisario mène depuis deux ans des harcèlements contre le mur de défense des Forces armées royales (FAR), le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita lâchera lors d’une interview télévisée accordée à Al Arabiya : « Que l’on soit clairs, le Maroc ne menace l'intégrité territoriale de personne. Le Maroc n'abrite aucun groupe armé séparatiste pour menacer un autre pays. Le Maroc n'arme aucune milice pour attaquer un autre pays [..] Où est cette milice ? Je vous laisse deviner »
Au sujet de la coopération militaire avec Israël, objet de craintes de la part d’Alger qui prétend à une menace existentielle, le chef de la diplomatie répondra : « Beaucoup de pays font des choses sous les tables, ce n'est pas le cas du Maroc. Le Maroc a le droit de se défendre [..] Quel pays arabe accepterait de se faire attaquer sur ses terres par des milices en restant à regarder ? »
Nasser Bourita a déclaré en outre au média saoudien Independent Arabia que « les relations entre le Maroc et l’Algérie sont tendues et vous n’avez pu voir (dans le cadre du Sommet arabe ) qu’un aspect de ces tensions ». Il a déploré l’absence de journalistes marocains au Sommet. « Il n'y a aucun média marocain au Sommet, ce sont les diplomates qui prennent des photos », a-t-il précisé, révélant également que l’agence de presse française AFP a été empêchée de l’interviewer la veille.
Le Maroc a reçu un accueil non conforme aux usages protocolaires et la délégation marocaine, conduite a fait état d'une ambiance délétère dès son arrivée à l'aéroport Houari Boumediene, samedi dernier. Par ailleurs, plusieurs « comportements déplacés » de fonctionnaires algériens ainsi que des « provocations inutiles » et des « allégations mensongères », ont été rapportés dans le cadre de la réunion ministérielle préparatoire à la tenue du Sommet.
Au final, Bourita expliquera toujours dans son entretien à la chaine Al Arabiya que le Roi Mohammed VI qui « scrutait » l’évolution de la rencontre panarabe décidera en définitive de ne pas y participer « compte tenu de considérations régionales ». D'après Bourita « aucune confirmation [de la part d’Alger] n'est venue à travers les canaux disponibles, ni de réponse via les canaux appropriés [..] ».
Après la confirmation de la non-participation du Roi Mohammed VI au Sommet, le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamrara a déploré « une occasion perdue ». Commentant ce regret, Bourita a indiqué que « ce genre de rencontre ne peut pas s'improviser dans un salon d'aéroport ». Le ministre a alors ajouté que « Sa Majesté a donné ses instructions pour adresser une invitation ouverte au président Tebboune puisque ce dialogue n'a pas pu avoir lieu à Alger ».
Mohamed bin Salmane (MBS), avait plus tôt invoqué des raisons de santé, expliquant que « l’équipe médicale des cliniques royales a préconisé qu’[il] évite de voyager en avion sur de longues distances sans éscale ». Pourtant, il est prévu qu’il fasse acte de présence au Sommet du G20 qui se tiendra en Indonésie et qui s’ouvre dans moins de deux semaines. En tout et pour tout, ce sont 11 pays qui n’auront pas été représentés par leurs chefs d’Etat.
Mais derrière l’unité de façade brossée par la communication officielle autour de l’événement, ce sont surtout les tiraillements intestins qui auront marqué le sommet. L’hebdomadaire londonien The Arab Weekly rapporte qu’« Alger s’est retrouvée dans une position embarrassante par les demandes des participants de condamner l’interférence de ses alliés turques et iraniens dans le monde arabe, mais aussi la volonté de l’Egypte de voir le sommet prendre position contre la décision de l’Ethiopie d’inaugurer le barrage de la Renaissance ». Le média panarabe ajoute, citant des sources algériennes proches du Sommet, que « le président égyptien Abdelfattah Sissi a demandé à ce que le sommet approuve dans sa déclaration finalement une motion condamnant l’intervention turque dans la région, particulièrement en Libye, tout en rejetant les accords sécuritaires et énergétiques signés par Ankara avec le gouvernement d’Abdulhamid Dbeibah à Tripoli ».
Des urgences régionales balayées
Pour Alger, il s’agissait donc d’un périlleux exercice d’équilibriste, elle qui a formé en début d’année un G4 de circonstances avec Addis Abeba, Pretoria et Abuja, destiné à contrer l’influence de Rabat et du Caire sur le continent. Début septembre, nous analysions les conséquences de cette nouvelle idylle entre l’Algérie et l’Ethiopie sur ce sommet de la Ligue arabe. Au final, la décision de Sissi de répondre présent à l’événement aura été motivée par sa volonté de promouvoir le sommet mondial sur le climat, COP27, qu’il s’apprête à accueillir plus tard en novembre. La déclaration finale exprime d’ailleurs le « soutien » de la Ligue arabe à « la République arabe d'Egypte qui s'apprête à abriter la 27e session de la Conférence des Etats parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatique ».
Symbole de la fracture entre les 22, certaines urgences, telles que la crise alimentaire, ont tout simplement été omises par le Sommet. Il y a quelques semaines à peine, le Fonds monétaire international (FMI) alertait sur un risque d’insécurité dans le monde arabe, où 141 millions personnes sont exposées. Le communiqué final n’apporte pas de conclusions effectives pour contrer cette problématique, se cantonnant à un paragraphe insignifiant dans lequel l’accent est mis sur « la conjugaison des efforts en vue de consolider les capacités arabes collectives en matière de riposte aux défis posés dans les domaines de la sécurité alimentaire, sanitaire et énergétique ». Pourtant, l’expertise et l’expérience ne manquent pas parmi les pays arabes. Le Maroc, champion de la coopération avec les pays sub-sahariens en matière de production de fertilisants agricoles, ainsi que les Emirats et l’Arabie Saoudite, leaders mondiaux de l’agroalimentaires, ont les moyens de constituer une plateforme de coopération efficace au niveau panarabe. Encore faut-il faire preuve de volonté…