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Sujet: L'Armée Arménienne / Armed Forces of Armenia Mar 16 Nov 2010 - 15:14
Rappel du premier message :
Ils multiplient les exercices militaires ces derniers les arméniens ..
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jf16 General de Division
messages : 40443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'Armée Arménienne / Armed Forces of Armenia Mar 18 Juin 2024 - 19:26
Citation :
Artillerie : L’Arménie a commandé des CAESAr auprès de KNDS France
PAR LAURENT LAGNEAU · 18 JUIN 2024
Après avoir pris le contrôle du Haut-Karabakh et mis un terme à l’existence de la république d’Artsakh et ayant la volonté de retrouver les frontières qui étaient les siennes au moment de l’implosion de l’Union soviétique, l’Azerbaïdjan a obtenu du gouvernement arménien, conduit par Nikol Pachinian, la cession de quatre villages frontaliers [Voskepar, Kirants, Beganis et Berbaker], situés dans le nord-est de l’Arménie.
Pour Erevan, cette concession doit permettre d’aboutir un accord de paix avec Bakou… Mais elle ne règle pas tous les différends territoriaux entre les deux capitales, comme celui concernant le « corridor de Zanguezour », qui, traversant la région arménienne de Syunik, donnerait à l’Azerbaïdjan un accès à son territoire du Nakhitchevan.
Aux prises avec des contestations suscitées par les concessions territoriales qu’il a consenties à Bakou, M. Pachinian n’a qu’une marge de manœuvre limitée, en raison de la faiblesse des forces armées arméniennes par rapport à leurs homologues azerbaïdjanaises. « La diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments », disait Bismarck…
D’où le rapprochement d’Erevan avec Paris dans le domaine militaire. Une coopération entre les deux pays a ainsi été scellée en octobre dernier, celle-ci mettant notamment l’accent sur la formation. Mais pas seulement puisqu’elle a également un volet capacitaire, ce qui s’est traduit par la livraison de blindés Bastion et la commande de trois radars GM200 et de missiles antiaériens Mistral 3. Ce rapprochement n’est pas du goût de l’Azerbaïdjan, qui multiplie les offensives « informationnelles » contre la France, en allant jusqu’à encourager les troubles en Nouvelle-Calédonie.
Mais Bakou aura une raison supplémentaire d’en vouloir à Paris. En effet, à l’occasion du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory 2024, le ministre arménien de la Défense, Souren Papikian, a signé un contrat portant sur l’acquisition de CAESAr 6×6 [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm].
« Nous continuons de renforcer notre relation de défense avec l’Arménie. Entretien chaleureux et productif avec mon homologue arménien Souren Papikian, en marge d’EuroSatory. Nouveau jalon important avec la signature d’un contrat pour l’acquisition de […] CAESAr », a en effet annoncé Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, via X [anciennement Twitter].
Nous continuons de renforcer notre relation de défense avec l’Arménie.
Entretien chaleureux et productif avec mon homologue @papikyan_suren, en marge d’Eurosatory.
Nouveau jalon important avec la signature d'un contrat pour l’acquisition de canons CAESAR. pic.twitter.com/WT7wpSxo6f
Le nombre de CAESAr commandés n’a été précisé ni par M. Lecornu, ni par M. Papikian. Ces systèmes s’ajouteront aux obusiers automoteurs à roues MArG 155 de 155 mm acquis par Erevan du groupe indien Bharat Forge Kalyani Group.
Cela étant, la livraison de CAESAr à l’armée arménienne avait été recommandée par les sénateurs Hugues Saury et Hélène Conway-Mouret, dans un avis budgétaire [programme 146] rendu en novembre dernier.
« Ne répétons pas les erreurs commises avec l’Ukraine, consistant à livrer tardivement des équipements qui sont immédiatement nécessaires et à réduire de manière dangereuse les stocks dont disposent nos propres armées. […] C’est pourquoi il faut répondre rapidement à l’ensemble des demandes des autorités arméniennes concernant notamment leur besoin en artillerie », avaient en effet plaidé les deux rapporteurs.
Du côté de KNDS, on souligne que le « CAESAr a prouvé toute sa robustesse, sa fiabilité et la simplicité de sa maintenance aussi bien en contre-insurrection que lors de conflits de haute intensité » et que ses « capacités opérationnelles démontrées à travers le monde » en font le « système d’artillerie moderne le plus demandé ». Aussi, l’industriel a triplé sa capacité de production pour répondre aux besoins de tous ses clients, six CAESAr étant désormais produits chaque mois.
Par ailleurs, alors qu’elle est en rupture de ban avec l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC] dont elle a été l’un des membres fondateurs avec la Russie, l’Arménie entend accroître sa coopération « militaro-technique » avec la France, de « nouveaux accords » ayant été conclus entre MM. Papikian et Lecornu. Leur contenu n’a pas été précisé.
Armenia Looks to India for Advanced Missile Systems Amid Rising Azerbaijani Threats.
8 Jul, 2024 - 8:27 Defense News Army 2024
According to the Indian Defence Research Wing (IDRW), as of July 5, 2024, Armenia is actively exploring options to enhance its missile capabilities by considering the acquisition of theater quasi-ballistic missiles from India. This move has been largely prompted by Azerbaijan's recent deployment of the Israeli-made LORA system during the final days of the 2020 Nagorno-Karabakh conflict. The LORA system, with its 400 km range and noted use against the Lachin corridor, has heightened Armenia's concerns over regional security dynamics.
The Indian Prahaar, short-range ballistic missile (left), and the Pralay short-range ballistic missile (right). (Picture source: CSIS/Wikimedia)
During the Aero India 2023 event, a memorandum of understanding was signed between Bharat Electronics and Israel Aerospace Industries for potential production of the LORA system in India, though this agreement is still in its early stages. Concurrently, Armenia is looking into procuring India's indigenous tactical ballistic missiles to counter regional threats. The Defence Research and Development Organisation (DRDO) of India has developed two main models of interest to Armenia: the Prahaar, with a 200 km range, and the Pralay, capable of reaching up to 500 km.
The incorporation of such systems could significantly bolster Armenia's defensive posture, especially considering the country's existing deployment of India's Pinaka multi-barrel rocket launchers with a 90 km range. However, the sensitive nature of this potential transaction, combined with licensing agreements and alignment with national defense priorities, renders the outcome uncertain.
Beyond partnerships focused on armament acquisitions and technological exchanges, the military relations between India and Armenia also extend to training and joint exercises, thereby enhancing their defense collaboration. Both nations have expressed interest in exchanging expertise in military training and combat tactics, which could include officer training programs and workshops on specific defense-related topics. Additionally, they are looking to cooperate in the fields of cyberdefense and information security, acknowledging the increasing importance of digital security in modern defense.
As regional tensions continue, Armenia's quest to boost its military capabilities reflects a broader strategy to maintain a power balance in its vicinity, particularly with Azerbaijan. The tensions between Azerbaijan and Armenia primarily revolve around Nagorno-Karabakh, a region predominantly populated by Armenians but located within internationally recognized Azerbaijani borders.
Following a de facto autonomy achieved after a deadly conflict that began in the late 1980s and escalated after the Soviet Union's collapse, the region witnessed a resurgence of violence, especially during the 2020 war, where Azerbaijan reclaimed significant territory. Russia, traditionally a key player in the Caucasus, plays an ambiguous role: maintaining military and economic cooperation with both countries while attempting to position itself as a peace mediator. It deployed peacekeeping forces in the Nagorno-Karabakh region after the 2020 ceasefire, asserting its regional influence while aiming to stabilize the situation without overt partisanship. However, in light of the war in Ukraine, its influence appears to be waning.
La 12e brigade arménienne de maintien de la paix et la garde nationale du Kansas ont utilisé le Bastion APC lors d’exercices d’entraînement au contrôle des émeutes, des exercices de convoi de véhicules armés Eagle Partner 24 à la base d’entraînement de Zar, en Arménie, le 16 juillet 2024. (Source : DoD des États-Unis)
jf16 General de Division
messages : 40443 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'Armée Arménienne / Armed Forces of Armenia Sam 10 Aoû 2024 - 22:06
Citation :
L’Arménie recevra des systèmes de défense aérienne Akash-1S de l’Inde d’ici la fin de l’année
10 août 2024
L’Inde prévoit de livrer d’ici la fin de l’année les systèmes de missiles de défense aérienne « Akash-1S » commandés par l’Arménie.
Selon les informations de l’agence officielle arménienne Armenpress, basée sur l’aile de recherche de défense indienne, des systèmes de missiles de défense aérienne « Akash-1S » de fabrication indienne seront livrés dans l’année.
En 2022, l’Arménie a commandé à l’Inde « Akash-720S », une version améliorée des 15 systèmes de missiles de défense aérienne « Akash » (Sky) d’une valeur d’environ 1 million de dollars. Avec cette commande, l’Arménie est devenue le premier acheteur étranger du système.
Caractéristiques du système de défense aérienne Akash
Le système de missiles de défense aérienne à moyenne portée Akash, dont la conception a été lancée en 1983 par l’Organisation indienne de recherche et de développement de la défense (DRDO), a été développé sur la base du système de missiles sol-air SA-6 Gainful de l’ère soviétique. Le système a été mis en service en 2009.
Chaque batterie « Akash » est équipée d’un radar à réseau électronique passif Rajendra 3D et de 4 lanceurs montés sur véhicule.
Le système a la possibilité et la capacité de suivre 64 cibles simultanément et d’en prendre 12 sous le feu.
Chaque lanceur contient 3 missiles prêts à être tirés. Les missiles mesurent 5,78 mètres de long et 30 centimètres de diamètre et pèsent 720 kilogrammes. Les missiles peuvent transporter une ogive de 60 kilogrammes.
Les missiles sont capables de détruire des cibles à une distance de 4 à 25 kilomètres et à une altitude de 20 kilomètres.
Le système, qui est actuellement produit par Bharat Dynamics Limited (BDL) et utilisé par l’armée et l’armée de l’air indiennes, comporte 3 versions : Akash-1S, Akash Prime et Akash-NG.
Les missiles « Akash-1S » fournis par l’Arménie disposent d’un système avancé de détection de cibles et de guidage d’interception d’origine indienne. (Source : AA)
Pourquoi l’Azerbaïdjan peut-il obtenir des armes de l’Italie et l’Arménie ne peut-elle pas obtenir des armes de la France s’interroge le Premier ministre arménien
L’Azerbaïdjan critique le fait que l’Arménie entretienne une coopération militaro-technique avec la France et l’Inde. Le Premier ministre de la République d’Arménie Nikol Pachinian l’a mentionné aujourd’hui 31 août, lors de sa conférence de presse au Complexe sportif et de concert Karen Demirdjian à Yerevan.
« Mais nous savons que l’Azerbaïdjan acquiert des armes, par exemple, auprès de l’Italie. Pourquoi l’Azerbaïdjan peut-il obtenir des armes de l’Italie et l’Arménie ne peut-elle pas obtenir des armes de la France ? L’Azerbaïdjan achète des armes au Pakistan. Pourquoi l’Azerbaïdjan peut-il obtenir des armes du Pakistan et l’Arménie ne peut-elle pas obtenir d’armes de l’Inde ? On dit que l’Occident arme l’Arménie. L’Azerbaïdjan acquiert des armes auprès de la Slovaquie, de la Serbie et de la Bulgarie. Au moins trois pays de l’UE entretiennent une coopération militaro-technique avec l’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan acquiert d’énormes armes auprès d’Israël.
Mais nous ne suivons pas non plus la voie du conflit. Nous disons : avez-vous des inquiétudes, nous aussi, formons des mécanismes de contrôle mutuel et de réduction des conflits. Cette offre est valable. Nous ne sommes en aucun cas intéressés par une escalade » a déclaré Nikol Pachinian.
Il a déclaré que l’Arménie restait attachée au programme de paix. « Notre loyauté ne sera pas ébranlée, car nous constatons également le soutien du peuple. Il y a eu tellement de critiques sur la démarcation. Après Kirants, quand je suis allé dans la région de Syunik, les gens là-bas m’ont demandé ce qui se passait. Je leur ai montré des photos, leur première réaction a été de se demander quand est-ce qu’ils auraient la même chose ? C’est un soutien à l’agenda de paix », a souligné le Premier ministre arménien.
Mar 16 Nov 2010 - 15:14
