TURQUIE : Economie, politique, diplomatie...

Rappel du premier message :

Citation :

Les çiftçi sont en galère. Ils n'ont pas de subventions comme en Europe.

faux ... totalement faux. Pour avoir de la famille qui exploite des champs je peux te dire qu'ils se portent très très bien. Idem j'ai de la famille qui a des troupeaux de mouton.. Ils sont blindés alors qu'il y a 10 ans ils n' avaient que 5 moutons...

c est bien, un etat responsable, de l ordre

L'Asie sera liée entre elle, le chemin de fer rapide prends forme petit à petit..



Istanbul sera lié à La Mecque, à Baghdad, à Damas... En TGV...

Félicitations, cela permettra un meilleur trafic pour les gens et les marchandise

snak-boss a écrit:

Félicitations, cela permettra un meilleur trafic pour les gens et les marchandise

Istanbul était relié à Médine, il y a 100 ans, en passant par Damas, Amman et Beyrouth.. Le chemin de fer du Hijaz:

je respecte beaucoup Monsieur Erdogan,voila un homme soucieux de la grandeur de son peuple.le developpement ne peut pas se faire sans stabilité.j'aime le verset du coran sur le train du hijaz,victoires et conquetes inchallah pour la turquie.

Le Palais de Justice d'Istanbul vient d'ouvrir ses portes, 300 juges et 200 procureurs pourront travaillés pour servir les 17 millions d'habitants d'Istanbul.

La Turquie, un pays riche en histoire.. Terre de Saint-Nicolas (Père Noël), Saint-Paul et des conciles, une autre découverte:

Citation :

Turquie: des archéologues auraient découvert la tombe de l'apôtre Philippe



Une équipe d'archéologues dirigée par l'Italien Francesco d'Andria a affirmé avoir retrouvé à Pamukkale, l'antique Hiérapolis, dans l'ouest de la Turquie, la tombe de Saint Philippe, l'un des douze apôtres de Jésus Christ, rapporte l'agence Anatolie.
"Nous tentons de retrouver depuis des années la tombe de Saint Philippe (...) Nous l'avons finalement trouvée dans les décombres d'une église (de la zone) que nous avons mis au jour il y a un mois", a souligné l'archéologue qui travaille depuis plusieurs années en Turquie, cité par l'agence.


Il a précisé que la tombe n'avait pas encore été ouverte.

"Un jour elle le sera sans doute. Cette découverte est d'importance majeure pour l'archéologie et le monde chrétien", s'est félicité l'archéologue.

Originaire de Galilée, l'actuel Israël, Philippe fut l'un des disciples du Christ. Il serait parti évangéliser des régions d'Asie Mineure et aurait été lapidé puis crucifié par les Romains à Hiérapolis, en Phrygie.

L'actuelle Pamukkale est un site touristique connu surtout pour ses eaux thermales et ses roches sédimentaires, les travertins blancs, d'où son nom qui signifie "château de coton" en turc.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/turquie-des-archeologues-auraient-decouvert-la-tombe-de-l-apotre-philippe-27-07-2011-1546842.php

Des commentaires de nos amis turques sur ça? :

Citation :

Turquie : démission historique de la direction militaire

Le chef d'Etat Abdullah Gül, (D) commandant suprême de l'armée selon la Constitution, a reçu dans la soirée M. Erdogan (C) et le commandant de la gendarmerie, le général Necdet Özel. Ce dernier est pressenti pour devenir le prochain chef d'état-major..
Reuters/Presidential Press Office/Handout
Par RFI
Selon le président Abdullah Gül la Turquie n'est pas en crise même s'il reconnaît le caractère «extraordinaire» de la situation. La tension est montée d'un cran cette fin de semaine entre les militaires, gardiens de la laïcité, et le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Le chef d'état-major turc ainsi que les commandants des armées de terre, air et mer, ont démissionné vendredi 29 juillet 2011 sur fond de désaccord avec le gouvernement islamo-conservateur sur la promotion de militaires de haut rang incarcérés dans des affaires de conspiration.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérome Bastion

« On veut nous faire passer pour une vulgaire bande de malfaiteurs », se plaint le chef d’état-major démissionnaire dans la presse du jour. Celle-ci reprend, unanime, la complainte de l’officier qui restera sans doute comme celui dont le blason aura été le plus terni de l’histoire de la Turquie avec des centaines de haut gradés derrière les barreaux pour avoir fomenté des complots qui ont échoué. Et surtout, pour ne pas avoir su mettre au pas un gouvernement qui au contraire a considérablement réduit ses prérogatives au cours des neuf dernières années.

Un tremblement de terre

Pour le président Abdullah Gül, qui ne croit pas si bien dire, «tout est rentré dans l’ordre» et le conseil militaire suprême qui va s’ouvrir sera tout à fait normal. Comme les ultra-nationalistes, les kémalistes du Parti républicain du peuple dénoncent un gouvernement qui règle ses comptes avec les militaires. Pour tous les titres des journaux en tout cas, la démission des généraux est historique et cette décision a fait l’effet d’un tremblement de terre. La guerre froide, écrit le journal Posta, a connu son apogée de tension avec le mandat d’arrêt lancé vendredi 29 juillet 2011 contre le commandant de la première armée et plusieurs autres généraux.

Pour le journal Radikal, reprenant les propos du Premier ministre Erdogan, «c’est le droit, la justice et les lois qui dictent désormais la marche à suivre dans la démocratie turque».

http://www.rfi.fr/europe/20110730-demission-historique-direction-militaire-turque

excellente nouvelles le tgv, vraiment chapeau

Cyrax a écrit:

Des commentaires de nos amis turques sur ça? :

Il est vrai que j'attends aussi impatiemment l'avis de nos amis turcs sur cet évènement

en fait ils n'ont pas démissionner mais ils ont demandé à prendre retraite ça change un peu de sens

FAMAS a écrit:

en fait ils n'ont pas démissionner mais ils ont demandé à prendre retraite ça change un peu de sens

c'est ce qu'on appelle etre polis de la part des militaires,il ne voulait pas dire a erdogan dans la TV national" Fu...... you we are out of here"

c'esl la fin de la main mise des generaux sur la vie politique en turquie.c'est ces memes generaux qui ont gouverné apres le putsh et ont taillé une constitution sur mesure a ce pays jusqu'a bien le referendum sur la consitution organisé par akp.je crains pour monsieur erdogan des reseaux ergenekon.

Samyadams a écrit:

Cyrax a écrit:

Des commentaires de nos amis turques sur ça? :

Il est vrai que j'attends aussi impatiemment l'avis de nos amis turcs sur cet évènement

Aujourd'hui, la République Turque est comparable à la République Romaine, il y a une véritable guerre intestinale au sein de l'état, lutte de pouvoir, lutte d'influence, affaiblissement de l'armée..

Mais César à était tué par les Sénateurs qui s'opposaient à la "Dictature". La Dictature n'était pas si mal vu.

Le premier ministre Erdogan vient de signé un décret qui appelle le peuple Turc à soutenir la Corne de l'Afrique en ces moments difficiles, la Turquie va mettre tout son possible pour aider la Somalie.

C'est bien, un peu de compassion pour ces pauvres Somaliens

La Turquie vient de découvrir un grand gisement d'uranium de 50 000 tonnes sous le lac Van d'une valeur de 7.5 milliards $.

date du debut d´exploitation?
ca devrait faciliter le choix des centrales nucleaires mtn..

Yakuza a écrit:

date du debut d´exploitation?
ca devrait faciliter le choix des centrales nucleaires mtn..

Pas encore de date précise. C'est un coup de pouce.

Yakuza a écrit:

date du debut d´exploitation?
ca devrait faciliter le choix des centrales nucleaires mtn..

Ça va surtout poser encore une fois la question de l'enrichissement de l'uranium pour en faire un combustible pour les centrales. Après l'Iran, la Turquie ?

Samyadams a écrit:

Yakuza a écrit:

date du debut d´exploitation?
ca devrait faciliter le choix des centrales nucleaires mtn..

Ça va surtout poser encore une fois la question de l'enrichissement de l'uranium pour en faire un combustible pour les centrales. Après l'Iran, la Turquie ?

La Turquie enrichit déjà de l'uranium pour ces recherches nucléaires. L'Iran n'est pas la Turquie.

felicitation

Baybars a écrit:

La Turquie enrichit déjà de l'uranium pour ces recherches nucléaires. L'Iran n'est pas la Turquie.

bcp de pays enrichissent l'uranium à des fin de recherche ( qqe kilo par an)
Mais la vraie question c'est à quel niveau d'enrichissement ( au delà de 20% on parle de qualité militaire) et à quelle quantité ( plusieurs dizaines par an son nécessaire)

Viper a écrit:

Baybars a écrit:

La Turquie enrichit déjà de l'uranium pour ces recherches nucléaires. L'Iran n'est pas la Turquie.

bcp de pays enrichissent l'uranium à des fin de recherche ( qqe kilo par an)
Mais la vraie question c'est à quel niveau d'enrichissement ( au delà de 20% on parle de qualité militaire) et à quelle quantité ( plusieurs dizaines par an son nécessaire)

-viper, on parle de qualité militaire a partir de 85% ou 90%, 20% correspond au seuil critique ou le processus d'enrichissement se fait de plus en plus rapidement qu'au départ, ce qui explique pourquoi les médias on tend parler de ce seuil (crucial) pour l'iran car a ce stade plus rien n'empêche l'acquisition de qualité militaire a part le délai qui se reduit rapidement et les défis techniques sont levés

-environ 50% a 90% qualité hautement enrichi

-environ 3% a 20% faiblement enrichi

-l'uranium appauvri à moins de 0.5%

il existe un oligopole de societe qui se repartisse le marché de la vente de produits d'enrichissement, pour disposer de quantité imporante sous controle de l'aiea et avalisation des grandes puissances, en dehors de cela, les projets d'enrichissements des nations restent strictement controlé et avec de lourdes contraintes exterieure sous pretexte de recherche donc quelque kilo pas plus (theoriquement si la législation internationale est suivi... )

Cela devient plus facile de slallomé les regles en vigueur si une nation qui est une puissance nucleaire prete assistance et signe de maniere bilaterale des accords de cooperations (discretion bilaterales oblige... )

cordialement

Citation :

Le recul de l’armée turque


Les Turcs en sont abasourdis. Que s’est-il passé à la tête de l’armée de leur pays, ou encore entre elle et le pouvoir civil ?

Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a bien failli, en 2002, voir son parti être dissous, du moins interdit des élections qu’il allait remporter, a-t-il réussi à étendre son pouvoir aux militaires ? Les questions se multiplient au sujet de ce rapport toujours empreint de méfiance, établi il est vrai par la Constitution de 1980 et qui faisait de cette institution le garant de la laïcité du système politique turc.
Depuis cette date, tous les gouvernements, qui se sont succédé, ont intégré cette règle, car tout manquement, ou qui serait interprété comme tel, signifierait leur départ. Depuis 1960, l’armée a effectivement évincé quatre gouvernements, le dernier en date étant celui de l’islamiste Necmettin Erbakan en 1997.


Ce qui est surprenant dans cette épreuve de force que le pouvoir civil n’a pas refusé d’engager, c’est bien le recul de l’armée. Il est, en effet, rare de voir autant de démissions des plus hauts gradés, ou de demande de mise à la retraite. A l’heure des nominations régulières et bien ordinaires, un fait a suffi pour illustrer ce malaise. Il s’agit des démissions vendredi du chef d’état-major des armées Isik Kosaner, et des chefs de l’armée de terre, de l’air et de la marine. Ce qui a fait dire à l’universitaire Ahmet Insel, que l’armée turque a cette fois choisi l’«implosion» comme moyen de protestation, laissant entendre que l’ère des coups d’Etat est bien révolue. Très officiellement, il s’agissait pour eux de protester contre le refus du gouvernement d’accorder des promotions à leurs collègues emprisonnés, mais pas condamnés, pour complots contre le régime.
Cette suspicion s’est aggravée avec ce climat de complot puisque plus d’un général sur dix est actuellement en prison. Ce qui est rare, alors que dans le même temps, M. Erdogan a tout fait pour étendre le contrôle du pouvoir civil sur le militaire, se prévalant pour cela des règles en vigueur dans les démocraties et que son pays a commencé à appliquer en vue de son admission au sein de l’Union européenne (UE).


Même si personne ne croit à cette perspective, les Turcs ne se satisfont pas de ce gain pour plus de démocratie dans leur pays. Pourtant, il en est qui appréhendent un autoritarisme du Premier ministre. En ce sens, et selon l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), cinquante journalistes turcs auraient été incarcérés cette année.
Dans le même temps, la presse turque rappelle que des doutes sérieux pèsent sur certaines preuves rassemblées contre ceux qui sont accusés de complot, militaires ou journalistes, dans un pays où le parti au pouvoir consolide son influence sur la justice et la police. Qu’est-ce qui contraint aujourd’hui l’armée turque à cette option extrême, alors qu’elle intervenait à coups d’ultimatums auxquels aucun dirigeant ne pouvait se montrer sourd ou insensible ? Est-ce à l’inverse, la réussite d’un homme qui a pris son temps et mis tous les atouts de son côté, pour parvenir à ce qu’on qualifie déjà de «démilitarisation du système politique turc» ? Il faut dire que la réussite d’Erdogan et de son parti, AKP, est bien réelle surtout au plan économique, comme en témoigne le troisième mandat consécutif, et que ni l’un ni l’autre n’ont été usés par le pouvoir.


Ils sont même bien placés pour obtenir un changement de la Constitution. Ce qui ne manque pas par ailleurs de susciter quelques craintes, puisque, relève-t-on, «la démission collective de l’état-major est en train de conforter, dans des proportions jamais atteintes, les pouvoirs du parti majoritaire qui sont déjà énormes», ce dernier ayant «méthodiquement mis la main sur la plupart des grands corps (diplomatie, hiérarchie universitaire, corps préfectoral, hiérarchie judiciaire) qui constituaient les seuls contre-pouvoirs véritablement influents» en Turquie. C’est véritablement le grand changement. Historique même.

Mohammed Larbi

http://www.elwatan.com/international/le-recul-de-l-armee-turque-10-08-2011-135692_112.php

PGM