Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeDim 17 Avr 2011 - 19:19

Rappel du premier message :

Que chacun amène ses oignons, nous pleurerons ensemble mais des larmes d'amitié, la soupe n'en sera que meilleure.

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 14:49

sorius a écrit:
je pense entre autre au commerce, la proximite avec l europe les route de commerce maritime et terreste font la concentration et le pouvoire,
+1,la dominance de l'est à été forgé par l'histoire antique...

@pgm
bonne analyse sauf que le triangle BTS au pouvoir est une mythologie amplifié de toute piéce qui n'a plus de réalité aujourd'hui...

cordialement

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 15:01

Citation :
Algérie : attentat terroriste meurtrier contre l’armée

Trois militaires ont trouvé la mort et huit autres blessés dont un grièvement, dans un attentant à la bombe commis dimanche soir à Tahamamt dans le département de Tissemsilt à 350km au sud-ouest d’Alger, lit-on lundi dans Nouvelobs. La charge explosive qui était enfouie sous la chaussée a été déclenchée par télécommande au moment du passage du premier camion d’un convoi de plusieurs véhicules qui rentrait à la caserne après une patrouille de routine. Une deuxième bombe de fabrication artisanale a été désamorcée. Cet attentat survient dans un contexte de regain de la violence terroriste dans le pays.

http://www.afrik.com/breve33458.html

recrudescence des attentats en algérie ces temps-ci Evil or Very Mad , je trouve que la situation sécuritaire avec l'effet libyen se dégrade trop vite à mon gôut, c'est inquietant pour la région maghreb...

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 16:42

allah yarham les soldats Evil or Very Mad
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 17:03

Mes condoléances à toutes les familles. Like a Star @ heaven
(ina lilah wa ina ilayhi raji3oun)

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 17:30

RIP :balkom:
Puisse ce Ramadan préserver nos frères algeriens Actualités Algeriennes - Page 32 687127

Pgm
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 17:37

amin

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 1 Aoû 2011 - 22:50

Citation :
Santé : 30% des diabétiques en Algérie ne bénéficient pas de sécurité sociale
Par Nicolas | Publié : 1 août 2011

Près 30% des 3 millions de diabétiques en Algérie qui ne bénéficient pas de la sécurité sociale et trouvent des difficultés des difficultés à trouver des médicaments gratuitement.

C’est ce qu’a révélé ce dimanche le président de la fédération algérienne des associations de diabétiques (FAAD), M. Noureddine Boucetta, appelant le ministère de la Solidarité nationale à l’élaboration de cartes spéciales pour cette catégorie de malades.

Le département de Barkat a été également interpellé afin de prendre en charge les diabétiques nécessiteux, notamment durant le mois de Ramadhan et la période des vacances qui connaissent une rupture de médicaments et à faire une enquête sur le terrain sur cette tranche de la société. [...]

[...] M. Boucetta a par ailleurs déploré la manière dont est introduite l’insuline en Algérie par la communauté nationale résidant à l’étranger. En effet, ce médicament est transporté dans des valises qui ne répondent pas aux normes de préservation des médicaments, ce qui influe sur son efficacité. [...]

El Watan
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMer 3 Aoû 2011 - 1:11

c'est pas pour aujourd'hui
Citation :
La perspective d’un changement démocratique s’éloigne en Algérie

Cela fait sept mois qu’un vent de révolte secoue le Moyen‑Orient et le Maghreb. Sept mois depuis le début de la révolution tunisienne qui a abouti à la chute de Ben Ali et à une réaction en chaîne dans tous les autres pays de la région dirigés par des régimes autoritaires. Aujourd’hui, un nouveau paysage politique s’esquisse même si on n’en voit encore que les prémices.

En Tunisie, premier pays touché par la vague de protestation populaire, le dictateur est tombé. L’élection d’une assemblée constituante est prévue le 23 octobre prochain. Certes, des tensions persistent dans le pays, et beaucoup craignent la montée en puissance des partis islamistes, mais le changement est là.

La situation est quasi similaire en Égypte. Hosni Moubarak a dû démissionner le 11 février après plusieurs semaines de manifestations monstres place Tahrir au Caire et dans d’autres villes du pays. L’armée assure la transition, à travers le conseil suprême des forces armées, contesté par une partie de la population qui considèrent que les réformes politiques avancent trop lentement. Mais là encore, les changements sont réels. Les anciens du régime, à leur tête le président Moubarak et ses enfants, ont été arrêtés et seront bientôt jugés lors de procès publics.

En Libye et en Syrie, la situation est plus compliquée. Mais dans ces deux pays, les régimes sont malmenés par les révoltes populaires. A Tripoli, Kadhafi et les troupes qui lui sont fidèles, continuent de résister aux assauts de la rébellion menée par le Conseil national de transition (CNT) avec l’appui d’une coalition internationale. Même si le CNT vient de perdre son chef militaire, avec la mort d’Abdelfatah Younes, les combats se poursuivent.

Et en Syrie, le président Bachar el Assad fait face depuis le 15 mars à un mouvement de contestation, qu’il réprime dans le sang. Selon des ONG, cette répression aurait déjà fait plus de 2000 morts en cinq mois. Mais dans les deux cas, la position adoptée par la communauté internationale contre les deux régimes en place, laisse peu de doutes quant à la chute inexorable des deux tyrans. Le Yémen et Bahreïn connaissent également des mouvements de protestation qui ont tourné à l’affrontement entre les forces gouvernementales et les manifestants.

Au Maroc, la protestation a pris une forme beaucoup moins violente. Les manifestations qui ont eu lieu dans le pays ont poussé Mohammed VI à lancer des réformes. Dans son discours du trône prononcé le 30 juillet, il a annoncé que des élections législatives auront lieu très rapidement pour qu’un premier ministre issu du parti vainqueur soit désigné. La Constitution a également été révisée vers plus de démocratie et adoptée par référendum le 1er juillet dernier, même si une partie de l’opposition s’estime déçue par son contenu.

Reste l’Algérie. Comme ses voisins, le pays a connu au début de l’année une vague de protestations qui s’est déclinée en une multitude de petits mouvements dispersés, essentiellement portés par les syndicats autonomes et affichant des revendications salariales, mais aussi politiques. Mais ces dernières semaines, la tension est un peu retombée. Sur le plan politique, le pouvoir prend son temps pour amorcer les réformes qu’il a promises le 15 avril par la voix du président de la République. Sur certains points, on assiste même à un recul. C’est notamment le cas de l’ouverture des médias publics à l’opposition.

Sur le plan politique, la commission Bensalah a achevé ses consultations à la fin du mois de juin. Depuis, c’est le calme plat. Aucun bilan officiel n’a été communiqué sur ce mois de consultations. Des réformes importantes devraient être votées à la rentrée par l’APN, comme la loi électorale et la loi sur les partis politiques, dans l’optique des élections législatives de 2012. Mais le vent du changement radical n’a pas soufflé sur l’Algérie.

Même les visiteurs étrangers venus dans le pays ces dernières semaines, ont visiblement reçu le même message. Ainsi, le quotidien français, Le Canard enchaîné, rapporte dans son édition du 13 juillet les propos qu’aurait tenu le président français Nicolas Sarkozy lors d’un récent conseil des ministres : « Je suis très satisfait du résultat du référendum au Maroc (du 1er juillet). Plus de 72 % de taux de participation et 94 % de oui. A la lumière de cela, je suis triste pour l'Algérie ».

Selon nos sources enfin, le premier ministre Ahmed Ouyahia aurait récemment confié à un visiteur français que l'objectif principal du pouvoir algérien était d'aboutir l'année prochaine à une Assemblée « plus représentative ». Il n'a pas détaillé ce qu'il entendait par là. Mais ses interlocuteurs ont compris qu’il évoquait un rééquilibrage au sein de l'alliance présidentielle et une ouverture de l'APN à d'autres partis. En d’autres termes, on est loin d’un vrai changement et d’une volonté de réformer l’ensemble du système politique dans le sens d’une plus grande démocratie, comme l’a promis le pouvoir.



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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeVen 5 Aoû 2011 - 7:38

Tout le monde y laisse des plumes avec ces histoire d'augmentation des salaires

Citation :
CHÔMAGE, IMPORTATION EN HAUSSE ET FLAMBÉE DES PRIX
Incertitude sur l'avenir de l'économie de l'Algérie




Ce ne sont pas les soucis qui manquent pour les gouvernants qui tentent désespérément de redresser l'économie nationale.

Manque de médicament, explosion de la facture des importations, incapacité de répondre aux besoins de consommation de gasoil, sont autant d'éléments qui renseignent sur une gestion chaotique de l'économie nationale. Mais est-ce que les décisions du gouvernement vont dans le sens d'une résorption ou d'une aggravation de cette crise? Cette même politique est-elle porteuse d'opportunités d'emploi ou bien détruit-elle, au contraire, ceux déjà existants? Autant de questions auxquelles économistes et hommes politiques tentent de répondre alors que les institutions se préparent à effectuer un bilan des politiques publiques. C'est ce que compte faire le Conseil national économique et social présidé par Mohamed Seghir Babès. Selon nos sources, son prochain rapport de conjoncture se penchera sur l'évaluation de ce qui a été réalisé dans le cadre de la dernière tripartite et aussi l'exécution des exigences exprimées lors des nombreuses réunions du Conseil des ministres. Cette évaluation est nécessaire pour disposer d'outils indispensables à la conduite des futurs projets inscrits dans le programme 2010/2014.
Parmi les explications attendues de ces évaluations figurent celles de savoir pourquoi le gouvernement accepte d'opérer des augmentations de salaires tout en baissant les prix de certains produits destinés à la consommation avec l'appui des subventions. C'est un indice qui renseigne sur l'absence de cohésion des décisions au sommet de l'Etat. La réflexion sur le niveau des salaires et celui des dépenses conduit à se poser d'autres questions sur les performances de l'appareil de production dans l'industrie, l'agriculture et les services. Il y a une corrélation entre la hausse des salaires et l'augmentation des importations, ce qui conduit à conclure que l'économie de l'Algérie est toujours prisonnière de paradoxes. Il n'y aucun doute sur le fait que les hausses des salaires et les subventions profitent également à nos partenaires étrangers.
Là où le bât blesse est que personne n'est sûr que cette fuite en avant puisse durer longtemps. Toute la stratégie du gouvernement est basée sur la disponibilité de grandes quantités de gaz et de pétrole qui peuvent encore être exportées à un prix assurant la couverture de la facture d'importation. Juste cette facture, car les revenus des exportations et les dépenses d'importation peuvent très bien se situer à un même niveau hypothèquant de la sorte toute capacité d'épargne, voire celle de mener à bien les projets inscrits dans les programmes de développement.
L'augmentation des salaires, si elle a la vertu de permettre à des familles de vivre, a aussi des effets sur l'inflation, qualifiée, quelquefois par l'actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, d'impôt du pauvre. La loi de finances complémentaire 2011 prévoit une augmentation de 25% de la dépense publique (environ 23 milliards de dollars) destinée essentiellement à la prise en charge des récentes mesures portant sur le soutien du pouvoir d'achat et l'augmentation des salaires.
Alors que faire? Des scénarios de sortie de crise sont proposés par des analystes. Voilà ce que disait, le 11 mai dernier, le président du Conseil national économique et social, Mohamed Seghir Babés, sur les ondes de la Radio nationale.
Selon lui, «les pouvoirs publics devraient décaler la mise en oeuvre de certains investissements dans les infrastructures pour absorber les effets inflationnistes contenus dans les dépenses publiques».
Avant lui, d'autres économistes émettaient des doutes sur d'autres aspects de la maîtrise de la dépense sociale en pointant du doigt les gâchis énormes. L'économiste Abderrahmane Mebtoul pense qu'à dépenses égales d'autres pays de la région méditerranéenne peuvent réaliser plus de projets avec une qualité meilleure. Il ne suffit donc pas de dépenser 150 ou 286 milliards de dollars en 5 ans, encore faut-il assurer une rentabilité raisonnable de ces investissements. «Le gouvernement devrait reconsidérer certains aspects liés aux actions qu'il doit engager dans les prochaines années, notamment en matière de masse des investissements dans les infrastructures qui constituent un effort de rattrapage», avait encore dit Babès.
Selon lui, «il ne s'agit pas d'arrêter les investissements dans les infrastructures, mais de les décaler dans le temps pour permettre d'absorber les effets inflationnistes potentiels contenus, notamment dans les augmentations de salaires»,
tenait-il à souligner.
Il avertissait que le risque inflationniste induit par ces décisions demeure dans des limites contenables et gérables sur les trois à quatre prochaines années.

Ahmed MESBAH

http://www.lexpressiondz.com/actualite/136722-incertitude-sur-l-avenir-de-l-economie-de-l-algerie.html

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeVen 5 Aoû 2011 - 14:15

Citation :
Oran (Algérie): Ramadan, une centaine de victimes en deux jours
Par civitas Parisiorum | Publié : 4 août 2011

Le mois du jeûne a de tout temps été particulièrement sujet à un accroissement inquiétant de vols et de violences.

Comme chaque année, le nombre des victimes d’agressions et de coups et blessures volontaires connaît une nette augmentation malgré les dispositifs de sécurité déployés par les services concernés. Durant les deux premiers jours de ce mois, une centaine de personnes ont été blessées par armes blanches dans des agressions suivies de vol ou dans des disputes, entre voisins, dans les marchés et dans les bus. La plupart des personnes admises ont été victimes d’agression suivie de vol.

La majorité des ces victimes ont été admises au niveau du service des urgences médico-chirurgicales du centre hospitalo-universitaire d’Oran. Certaines parmi elles ont nécessité des interventions chirurgicales. Les bilans sont lourds, la ville d’Oran vit un changement brutal. En effet, en quelque 48 heures de service, le personnel de la médecine légale du CHU d’Oran et celui de l’établissement hospitalo-universitaire de l’USTO ont recensé près d’une centaine de personnes victimes d’agressions à l’arme blanche. (…)

El Watan
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeSam 6 Aoû 2011 - 17:50

Abderrahmane Hadj Nacer etait gouverneur de la Banque Centrale dans les années 90

Citation :
La Martingale algérienne, réflexions sur une crise

l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat.

L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité.

-Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ?

L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres fantasmes.

Nous sommes dans un système d’éternels recommencements des erreurs. Des erreurs qui s’approfondissent parce qu’on ne tient pas compte de celles de nos ancêtres ni de celles de la génération précédente. A 15 ou 20 ans, le jeune est merveilleux, on voit que c’est de la bonne pâte. Au fur et à mesure qu’il avance dans l’âge, il devient une espèce d’ectoplasme qui rend service à ce système. D’où ma question : qu’a-t-on fait de nos enfants ? Je sais que c’est prétentieux, mais j’espère que ce livre sera lu surtout par des jeunes. Je souhaite que les 20-30-40 ans m’interpellent pour me donner leur avis et qu’ils sollicitent un débat.

-Pourquoi l’histoire de l’Algérie n’a pas été enseignée ?

Parce que les dirigeants ne connaissent pas l’histoire. L'histoire n’a pas été enseignée parce que ceux qui dirigent ne sont pas légitimes et ont peur de remonter le fil du temps et de démontrer leur illégitimité. Ils ont bien tenté de produire des fictions «légitimantes» qui n'ont pas réussi à s'installer dans le paysage mémoriel des Algériens. En 1962, ceux qui ont pris le pouvoir n’avaient pas légitimité pour le faire. Donc, ils ont zappé tout le passé, y compris préhistorique. Dès qu’on commence à construire un mythe historique, on est obligé de revenir aux fondamentaux, aux origines des royaumes, des dynasties, des institutions et, donc de remonter à eux.

-Vous écrivez qu’il est toujours difficile d’expliquer aux jeunes que l’Etat rustumide est la matrice du Maghreb central…

Un historien algérien, non mozabite, non ibadite, a dit que la matrice du Maghreb central est l’Etat rustumide. C’est une évidence. Pour la période islamique je veux dire. De la même façon que la matrice des Tunisiens sont les Hafsides et celle des Marocains les Idrissides. Mais il est difficile d’enseigner à des Algériens qu’ils furent tous rustumides, car cela signifie que nous avons tous été des ibadites. Dans l’exclusion permanente que nous avons de nous- mêmes, on leur dit oui, les Rustumides est un royaume qui a existé mais qui appartient aux mozabites. Or, les mozabites n’ont rien à voir avec les Rustumides.

La vallée du M’zab n’a jamais obéit à cette époque-là au royaume de Tihert. D’ailleurs, elle n’a pas été peuplée de gens originaires du royaume de Tihert qui furent minoritaires. Ce processus d’exclusion permanente fait qu’on ne peut enseigner à nos enfants l’histoire de leurs propres ancêtres. Ils sont donc dans le rejet. Rustumide = mozabite = minoritaires = khamssine fi eddine, etc. Si l’on arrive à dire à nos enfants qu’ils ont été ibadites puis chiites, devenus malékites, on peut renouer le fil et compléter le puzzle. On ne donne jamais à l’Algérien les éléments constitutifs de son puzzle pour qu’il élabore une personnalité dont il sera fier, ce qu’il lui permettra d’avancer.

-D’où votre insistance sur «la conscience de soi» dans l’essai…

Je travaille énormément en Tunisie, au Maroc, en Mauritanie et je constate que l’on s’accapare des éléments de notre propre histoire. Notre histoire est non seulement en jachère, mais elle est offerte aux autres. En Tunisie, ils disent que Massinissa comme saint Augustin leur appartiennent et que la Numidie et les Fatimides c’est eux ! Badji Caïd Essebssi, Premier ministre tunisien, a déclaré récemment : «Nous n’allons quand même pas régresser à l’ère de la Numidie.» Ilsrécupèrent tout. Idem lorsqu’on va au Maroc, ils revendiquent le roi Abdelmoumen qui a bâti des institutions au-delà de la constitution de la dynastie des Almohades.

Ce réflexe n’existe pas en Algérie du fait qu’on ait méprisé notre propre histoire. On n’a pas conscience de ce qu’on est. Donc, on n’existe pas. Au lieu d’exister positivement avec une stratification de notre histoire, nous existons négativement. Nous ne sommes pas des Marocains, des Tunisiens ou des Français. Qui sommes-nous ? Une case essentielle nous manque et fait qu’on n’avance pas.

-Cependant, dans le discours officiel, on évoque souvent «la légitimité révolutionnaire», la guerre de Libération nationale, cela revient régulièrement…

La seule légitimité sur laquelle repose le régime, c’est la légitimité dite révolutionnaire. Ce n’est pas la légitimité historique. Si nous étions dans la légitimité historique, nous aurions dû, dès 1962, reconnaître que la présidence aurait pu se jouer entre Ferhat Abbas et Messali Hadj. Or, on a voulu nier leur combat. Un combat fondamental. Après le Congrès de Tripoli, la révolution était celle de quelques hommes. La révolution signifiait alors la force contre la légitimité de l’histoire…

-Pourquoi les élites algériennes donnent l’impression parfois d’être soumises et peinent souvent à échapper aux manipulations diverses, comme vous le mentionnez dans le livre ?

Un peuple vaut ce que valent ses élites quelle que soit la période, quel que soit le pays. Les élites, c’est un enjeu fondamental. Les Français l’ont compris. Ils ont mis en place un processus d’exclusion et d’élimination des élites. Malheureusement, nous avons eu affaire à un régime post-indépendance qui était issu de la matrice technique française. N’oublions pas que certains, des anciens de l’armée ou de l’administration françaises, ont perpétué cette logique parce que eux-mêmes n’ayant pas de légitimité. Ils ne pouvaient pas faire face à une structure, à une élite organisée qui aurait permis non seulement de remettre en cause leur pouvoir mais de les amener à partager ce pouvoir avec eux et avec le reste de la population. Que fait-on à l’élite ? S’il n’y pas mort accidentelle, c’est le départ vers l’étranger ou l’achat par les promotions.

-Les nombreux assassinats d’intellectuels algériens durant les années 1990 obéissaient-ils à la même logique ?

Je ne vais pas entrer dans le débat du «qui tue qui». Je n’ai pas les moyens d’y entrer. Quels que soient les initiateurs de cette opération d’élimination des élites, cela correspondait tout à fait à la logique des maquis islamistes. On a vu la naissance de la violence au début des années 1990. Une logique exprimée dans la prise du pouvoir en 1962 comme au déclenchement de la guerre en 1954 même si la légitimité historique est tout autre. Cette logique de violence imposait l’élimination de ceux qui étaient capables de produire une idéologie contre la reproduction de cette logique de violence. Aujourd’hui, la violence n’est pas l’apanage du pouvoir, même si le pouvoir a en théorie le monopole de la violence. En Algérie, nous avons inversé les choses : c’est la violence qui a le monopole du pouvoir. C’est pour cela que pour arriver au pouvoir, il faut faire preuve de capacités supérieures à celui qui en détient le monopole.

Les seuls qui peuvent avoir des grilles de lecture sont les élites. La population le comprend, mais le rôle des élites est de conceptualiser et de proposer des alternatives. Aussi peut-on dire que, dans le fond, cette élimination d’intellectuels a été le fait de maquis islamiste, mais cela a servi les intérêts du pouvoir, car lui aussi était remis en cause. C’est pour cela que l’on est dans une situation trouble. A la limite, peu importe qui est l’initiateur. Il y avait comme une alliance objective de deux ennemis qui pouvaient se mettre d’accord sur le fait que les élites étaient là pour déranger.

-Une partie de l’élite n’est-elle pas complice du pouvoir en jouant le jeu?

La trahison des clercs existe. C’est quelque chose d’historique. D’abord, ce ne sont que des êtres humains. Vous pouvez les corrompre, leur faire du chantage. Il y a aussi des pleutres et des veules. Certains ont trahi et fonctionné avec le système. Sur le plan statistique, ils représentent la part de lâcheté qui existe dans chaque groupe social. Il y a aussi les autres qui n’ont pas accepté cette offre de service. Ce n’est donc pas inquiétant, c’est presque normal. Le taux de gens qui sont capables de liberté et d’autonomie est toujours faible… mais il existe et ce serait vouloir renoncer que les ignorer.

-Le pouvoir, il faut le dire, a joué sur la division des élites, arabophones contre francophones par exemple…

Soyons clairs : les élites ont joué aussi sur cela. En Algérie, l’arabe règne mais le français gouverne. Cette situation a été voulue dès l’indépendance par le nouveau régime. Il y a un accord de gestion post-colonial entre la France et l’Egypte au détriment de l’Algérie, devenu une espèce de condominium franco-égyptien. Il y a eu cette volonté d’affaiblir cette élite algérienne qui a montré une capacité d’absorption de la culture occidentale et d’adaptation au monde moderne tout en revendiquant son algérianité. Cette situation a déstabilisé les Français. Les Français ont pu enregistrer quelques victoires militaires mais pas sur le plan politique grâce à cette élite. Donc pour éviter que cette élite ne se reproduise à grande échelle, on a mis en place un système qui a défavorisé la culture du français et qui n’a pas favorisé la culture arabe.

On a vendu une espèce de sous-culture arabophone en réduisant les capacités intellectuelles de la population. Là, ni les élites ni les médersiens n’ont joué leur rôle. Les médersiens auraient pu faire alliance avec les élites francophones. Les médersiens se sont trouvés grugés par l’indépendance puisqu’ils ont perdu le pouvoir technique, alors qu’ils s’estimaient plus légitimes. Il est vrai qu’on les a écartés de l’administration. Les francophones ont eu une tendance à regarder les arabophones comme des infrahumains qu’il fallait contrer. Ceux-là se sont vengés en créant une base sociale qui a été ignorée et méprisée par l’élite francophone. Cette base a permis plus tard l’émergence de personnes pour qui la religiosité est adoptée plus par réflexe pavlovien que par réflexion. En outre, il faut le souligner, les élites francophones et arabophones, occupées à des oppositions factices parce que loin des intérêts nationaux, ont participé à la suppression de l’histoire et de la philosophie dans l’enseignement.

-Vous dites que personne ne fait confiance à l’existence d’un l’Etat malgré l’existence «d’une administration pléthorique et d’une police répressive». D’où vient ce manque de confiance ?

Prenons l’exemple du maire de Zéralda. Encore une fois, je prends mes précautions, je ne connais pas la réalité. Ce que rapportent les journaux signifierait qu’aujourd’hui, la mafia a la prévalence sur le fonctionnement de la justice concernant un citoyen devenu maire qui a essayé de faire son travail. Tout est comme cela. A partir du moment où l’arbitraire l’emporte sur la règle de droit, évidemment, il n’y a plus d’Etat. Il y a une expression d’Alger que j’adore et qui m’a permis de travailler convenablement à la Banque centrale et que m’a rappelé un jeune employé qui m’a dit : «El Had,j a'tina gramme qima ou khatik.» Il suffit de donner à l’Algérien son droit, y compris le plus basique. Ce n’est pas de l’argent. Ce qui motive le plus l’Algérien est l’égalité du traitement. Si l’on est juste avec lui et que l’on fasse en sorte qu'il participe à la décision, on peut faire ensemble ce qu’on veut. C’est une richesse exceptionnelle. C’est le rôle de l’Etat.

La légitimité de l’Etat, c’est la justice, le droit à l’Etat de droit. Or, c’est cela qui est remis en cause aujourd’hui. Je peux multiplier les exemples. Quand vous avez un policier qui refuse d’intervenir alors qu’il assiste à l’agression d’une jeune femme dans la rue… Petit à petit, des tas de couches se superposent permettant de dire qu’il n’y a plus d’Etat. Idem pour l’économie. Pour la même marchandise, un importateur paye les droits de douane et un autre fait entrer ses containers en pleine nuit sans rien payer ! Avec le temps, tous les pans de l’Etat finissent par disparaître. Il n’y a plus de confiance. Aujourd’hui, si vous avez un problème de sécurité, vous avez peur d’aller au commissariat déposer une plainte car vous ne savez pas comment vous allez être accueilli. Dans le domaine économique, on favorise les rentiers par rapport aux producteurs, l’informel au détriment du formel.

-Et pourquoi l’informel est-il favorisé ?

Parce que le pouvoir est informel, parce que l’adresse qu’on nous montre ne correspondant pas à l’adresse où se prend la décision. En économie, l’adresse où se font les transactions n’est pas celle où elle devrait être. Et tout est comme cela. Ce n’est pas un hasard. C’est une logique qui est évidente. Ce n’est pas une question d’incapacité de contrôler des marchés tels que Tadjnent, Bir El Ater ou tous les «Dubaï» qui apparaissent ici et là. C’est le véritable reflet de l’administration et du pouvoir aujourd’hui. Or, la fonction de l’Etat est essentielle. N’oublions pas que pour pouvoir aller vers une économie libre, il faut un Etat fort. Plus l’Etat est fort, plus vous pouvez libérer les énergies des citoyens…

-Et si l’Etat est faible, il devient répressif…

La répression signifie que l’Etat s’est affaibli. Aujourd’hui, on pense que l’époque de Boumediène était celle d’une «libéralité» absolue. Or, notre génération l’a bien vécu, les gens avaient peur de la répression. Il y avait une forme d’Etat qui se constituait. Aujourd’hui, c’est le dépérissement total. Vous n’avez pas accès à la santé, aux services de base que l’Etat doit fournir et donc vous tournez le dos à l’Etat. Vous êtes obligé de constituer un Etat parallèle. Cela existe au niveau de chaque citoyen. C’est une logique voulue. C’est également une logique de l’organisation du pouvoir. En ce sens-là, c’est une forme de suicide. Le dépérissement de l’Etat, même voulu, conduit ceux qui en bénéficient en premier lieu à une forme de suicide collectif. Suicide vers lequel est entraînée toute l’Algérie.

-Le changement de cette situation doit-il signifier la fin du régime politique actuel ?

Le régime avait une possibilité d’évolution dans les années 1980 et 1990. En 1987, nous étions conceptuellement en avance sur l'Europe de l'Est. Il faut reconnaître que le pouvoir n’était pas prêt psychologiquement et conceptuellement à comprendre la nécessité du changement, néanmoins ces vingt ans de ratage absolu n’ont pas permis à ce régime de tirer profit de ce temps. Or, le temps ne joue jamais en faveur d’une situation de statu quo. Une politique de statu quo est toujours une politique de répression et de maintien en l’état des rapports. On se retrouve aujourd’hui dans une situation internationale marquée par des changements. Les vrais acteurs à l’étranger étaient favorables au statu quo, il y a vingt ans. Ils ne le sont plus actuellement pour leur propre survie. Ils ont estimé qu’on a perdu du temps et qu’on leur fait perdre du temps.

On ne semble plus être apte à comprendre comment renverser les choses pour être à la mesure des exigences internationales. Disons les choses simplement : face à l’émergence de la Chine, le monde occidental a besoin de mettre de l’ordre derrière le chef de file que veulent rester les Etats-Unis. Ils ont besoin que le monde arabo-musulman, à cause des réserves pétrolières, mais aussi que la population et l’idéologie se mettent en ordre. Et dans ce cas de figure, croire qu’on peut jouer les prolongations avec un statu quo renouvelé, c’est commettre une erreur fondamentale. Toutes les populations arabo-musulmanes expriment un besoin de changement en raison de l’éducation, d’Al Jazeera, de la télévision, de l’internet, des voyages, etc. Donc on a une poussée interne et une poussée externe. Certains croient que le statu quo se gère dans un tel contexte général.

-Et pourquoi le pouvoir algérien n’arrive pas à s’adapter, à changer ? Il y a toujours les mêmes pratiques, les mêmes réflexes. Cela est-il lié à la rente pétrolière ?

Ils pensent que l’argent achète tout parce qu’ils n’ont pas compris la signification de l’argent. Là, je parle en tant que banquier. La Banque centrale n’émet pas de la monnaie, elle émet de la confiance. C’est supérieur à la monnaie. Une monnaie fonctionne tant que les gens ont confiance en elle. Dès que cette confiance est perdue, la monnaie ne vaut rien. Or, eux, quelle monnaie émettent-ils ? Ils sont en train de détruire la confiance qu’a toujours eue la population en l’administration. Celle-ci a toujours fonctionné sur la base d'un minimum de contrepartie. Même s’ils s’accaparaient des pans entiers de la rente, il y avait une espèce d’équilibre. A l’ex-ministère du Plan, une direction s’occupait des équilibres sociaux pour qu’il y ait une distribution équitable des revenus en faveur de la population. A partir du moment où vous rompez ce pacte social, cet équilibre, vous détruisez la monnaie essentielle, la confiance. Voilà le problème du régime aujourd’hui auquel il n’arrive pas à faire face. Voilà pourquoi les augmentations de salaire octroyées semblent si injustes même pour leurs bénéficiaires.

-Il y a une question terrible dans votre livre : «Qui décide en Algérie ?» Il n’y a pas de réponse…

A partir du moment où le rapport économie informelle-économie formelle correspond à celui du pouvoir apparent et pouvoir non apparent, vous ne saurez évidemment qui dirige aujourd’hui. Dans les années 1990, j’étais étonné d'apprendre l’existence d'une Bourse du sucre et qu’elle était établie à la cité La Montagne à Alger. Une cité censée être un fief islamiste. Tout se gérait à deux chiffres après la virgule. Si le bateau, qui arrivait au port, n’était pas dans «la logique» de la cité La Montagne, il était, comme par hasard, bloqué par les douaniers, les dockers (…). Personne n’était en mesure de vous dire qui était le patron de «la Bourse» du sucre. Cela s’est instauré comme système. On ne sait pas qui. C’est la même chose pour le pouvoir.

-On dit généralement que c’est le DRS qui gère tout…

A chaque fois qu’on vous montre du doigt quelque chose, ne regardez pas la direction qu'on vous indique, regardez d’où vient le doigt et qui désigne cette direction. Dès qu’on me dit que c’est le DRS, que c’est le patron du DRS, je dis que c’est plus complexe et qu’il faut chercher où se trouvent les raisons profondes de cet état de fait. Cela peut être «l’étranger», mais c’est une fausse réponse. La réponse est toujours en nous. Ce système opaque dessert même ceux qui en bénéficient aujourd’hui. Sont-ils heureux ? J’ai des doutes sur le bénéfice qu’ils peuvent tirer de cette situation.

-Justement, pour vous, tel qu’écrit dans l’essai, «la main de l’étranger» est une des «ruses» du régime pour fédérer les appuis autour de lui…

Un étranger a ses propres droits et sa propre logique. On ne va pas demander à Israël de nous aider. Nous sommes en guerre virtuelle avec Israël…

-Quoique…

Je dis bien virtuelle ! Nous sommes dans un monde informel. Le discours tenu est un discours de guerre contre Israël. Aussi ne pouvons-nous pas exiger d’Israël d’avoir un comportement amical vis-à-vis de nous. Donc, ils font leur travail. C’est légitime. On ne peut pas exiger de n’importe quel pays de ne pas défendre ses propres droits. Mon problème n’est pas de dire que les Français ne nous laissent pas travailler ou que les Israéliens auraient liquidé l’ex-patron du nucléaire en Algérie, le lieutenant-colonel Sari (le lieutenant-colonel Redouane Rédha Sari, docteur en physique nucléaire et en informatique, a été assassiné à Bouzaréah à Alger, le 4 juillet 1993, ndlr). Les étrangers font leur job, mais notre job à nous est de nous défendre et éventuellement de faire la même chose chez eux. L’explosion du groupe Khalifa est une conséquence d’une faute de la Banque centrale, mais c’est aussi le travail des services de renseignements de toute couleur que de faire de la prévention. A quoi servent donc l’armée, la police ?

-Le contre-espionnage algérien ne fait-il pas son travail comme il le faut ?

C’est une question technique. Je ne sais si l’on sait piloter un Mig 23. Je constate en tant que citoyen et en tant que praticien dans certains domaines qu’il appartient aux services de sécurité, de toute nature, comme dans tous les pays, de participer à la défense du territoire national. Cette défense ne signifie pas de mettre des cartouches dans un fusil. De nos jours, il existe d’autres formes de cartouches. L’intelligence économique est beaucoup plus importante que l’intelligence militaire classique. Quand les Marocains pénètrent dans toute l’Afrique, ils sont devenus plus puissants que les Algériens. Ici, nous en sommes encore aux réflexes des années 1970 sans avoir l’aura de la diplomatie algérienne des années 1970. Les armements ont évolué dans le reste du monde. Les autres pays se sont adaptés. C’est pour cela que je dis que «la main de l’étranger» est une ruse du système.

Va-t-on accuser les Français de nous faire la guerre en Libye ou dans le Sahel ? Ils ne font pas la guerre mais poursuivent une logique qui leur appartient, ils défendent leurs intérêts. Idem pour les Marocains. Est-ce la faute aux Marocains si nous n’avons pas de système bancaire et qu’il n’existe aucune facilité pour les entreprises algériennes qui veulent exporter ? La bureaucratie algérienne empêche les entrepreneurs algériens de s’installer au Burkina Faso ou dans un autre pays africain. Nous avons pourtant historiquement l’habitude de nous mouvoir et nous installer à travers tout le Sahel. Nos populations le font depuis longtemps. C’est une ancienne tradition. Tout cela se fait dans l’informel. Allez demander à la Banque centrale de faire une exportation de capitaux ou même de faire une importation de capitaux ! On traite les gens comme des voleurs obligés de se justifier à chaque fois dès lors qu'ils le font honnêtement.

-Cette situation n’est-elle pas liée à «la malédiction» du pétrole ? Vous le dites dans le livre, à chaque augmentation des cours pétroliers, c’est l’immobilisme qui s’installe en Algérie.

C’est vrai. Le Brésil du début du siècle, c’était la malédiction du caoutchouc. Mais les grands peuples, comme les Brésiliens ou les Norvégiens, savent tirer les leçons des malédictions et mettent en place des mécanismes afin de les changer en bénédictions. En Norvège, des systèmes de transparence et de contrôle ont été mis en place, bref, de démocratie. Dès que vous avez un équilibre des pouvoirs, il n’est plus possible qu’une personne s’accapare de la rente, et pour perdurer, se mettre à gérer cette rente en la distribuant à tous les nervis du système. La démocratie est une condition de base pour moi puisqu’elle correspond à notre peuple. Nous sommes un peuple amazigh, il ne faut pas l’oublier. Chacun d’entre nous doit participer à la décision sinon il s’oppose puis se rebelle. C’est fondamental.

C’est dans nos gènes depuis des millénaires. Nous avons vu qu’à chaque fois qu'un dirigeant dans ce pays a mis en place un système d’équilibre de pouvoirs, cela a marché. Si l’on installe des institutions et de la transparence, la malédiction se transforme en bénédiction. J’avais comme programme à la Banque centrale, fin 1992, la convertibilité du dinar. Cela n’a pas été réalisé. La convertibilité assure la transparence. Contrairement à ce que les gens disent, la convertibilité du dinar ne signifie point la fuite des capitaux, bien au contraire, c’est la stabilisation des capitaux. Certains pensent que le dinar n’est pas convertible. Le dinar est à l’image du pouvoir. L’informel est une convertibilité plus souple que le formel, mais arbitraire puisque soumis à la traque, au chantage et à la manipulation. Si vous créez les condition de formalisation de la convertibilité de la monnaie, vous êtes obligé de tout faire apparaître. C’est la transparence, et la bureaucratie est supprimée. Le transfert des fonds sera plus fluide et les opérateurs seront tranquilles. Ils n’auront pas besoin d’aller dans l’informel et de se cacher…

-Aujourd’hui, on ne sait pas quel est le véritable rôle de la Banque d’Algérie. Une banque non autonome avec un gouverneur qui parle peu…

La Banque centrale est à l’image du pays. A partir du moment où l’on a changé la loi sur la monnaie et le crédit sur la base seulement de la déclaration du chef de l’Etat qui a dit être seul légitime dans le pays, sachant qu’il a été désigné avec un quiproquo en ce domaine (la présidentielle de 1999 a été marquée par le retrait de tous les candidats sauf Bouteflika, ndlr). Un quiproquo déstabilisant. Malgré cela, le chef de l’Etat a dit qu’il ne peut avoir sous ses ordres un responsable nommé pour une durée déterminée alors que celui-ci n’est pas élu. La loi a été modifiée et on a supprimé l’autonomie de la Banque centrale. Résultat : aucune décision ne peut être prise sans l’aval d’une autorité supérieure, formellement la Présidence de la République. On ne peut pas fonctionner dans ce cas de figure. On peut constater une situation de fait : il n’y a plus d’autonomie, mais cela ne devrait pas empêcher de former des cadres. Le jour où véritablement ça recommencera à fonctionner, où trouver les cadres ? L’effort de formation a été détruit, tous secteurs confondus. Il n’y a pas de relève. Il y a des diplômés mais pas de relève ! La capacité future de l’autonomie est grevée par la non-mise en place d’un système d’avenir.

-Comment expliquer l’absence de prospective et d’études futuristes en Algérie ?

Je n’ai jamais compris pourquoi le pouvoir a cassé tous les instruments d’analyse, de statistiques et de projections sur le futur. On nous a imposé la suppression du terme planification, avec le libéralisme qui avait le vent en poupe. Cela n’a pas été le cas pour eux, ceux qui ont exercé des pressions sur nous. Je ne connais pas un seul pays ultralibéral qui n’ait pas d’institut de prospective. Peu importe le mot. Au japon et en Corée du Sud, les instituts de planification sont essentiels. Quelle que soit la personne à la tête d’un institut, la structure aura sa propre logique. Elle continue à produire des éléments de comparaison. Or, comme si on a voulu, à un moment déterminé, briser une machine qui était capable de produire. C’était la période de la destruction de 500 000 emplois et de la mise en prison de presque 4000 cadres.

-La période Ahmed Ouyahia…

Je ne veux pas nommer non par peur mais parce que c’est sans intérêt. C’est un système qui produit ce résultat. Je ne citerai pas Ouyahia, pas même Bouteflika ou Tewfik. Ce n’est pas un problème d’individus. On a cité des noms par le passé, Benahmed Abdelghani, Larbi Belkhir, Smaïl Lamari… Ils sont tous partis. Eddayem rabi. Cela a-t-il amélioré le fonctionnement du système ou la vie quotidienne des citoyens ?

-Alors c’est quoi le système ?

Le système est une logique à laquelle adhèrent quelques individus. Ce n’est pas X qui crée une logique d’adhésion autour de lui. C’est pour cela qu’il faut travailler sur la nature du système et non sur les individus.

-Vous évoquez dans le livre le manque de discipline et d’autorité en Algérie. Comment faire pour que le manque de discipline et d’autorité ne servent d’alibis pour augmenter la répression ?

La répression ce n’est pas de l’autorité. La répression ne mène pas à la discipline. L’Algérie est constituée par un peuple rural qui s’est citadinisé en deux générations. Nous sommes passés de la discipline de la famille élargie du village et de la tribu à la ville, sans acquérir les repères de la ville, sans transition.

-Bien que dans le passé, l’Algérie avait des villes…

Bien sûr, mais les villes ont été vidées par les Français. Pendant la période coloniale, la culture citadine de ces villes a été vidée sinon violée. On revient à l’histoire de l’exclusion des élites et des classes bourgeoises, par la prison, le meurtre ou l’exil. Les villes ont été désurbanisées sous l’angle arabe pour les urbaniser sous l’angle européen. La campagne a été déruralisée. Il fallait occuper de façon militaire ces campagnes par les colons français. Nous avons affaire à une paysannerie qui a perdu ses repères. Des paysans qui ont accès brutalement à la ville au lendemain de l’indépendance. Tout cela a amené à la perte de la discipline après celle des repères. Cela s’est exprimé à l’intérieur des familles avec le rôle des parents qui a changé. Même chose pour les relations frères et sœurs. Ce changement de discipline a induit des comportements négatifs.

Ce qui est constaté à l’intérieur des familles, l’est également au sein de l’Etat et de son administration. C’est un Etat qui n’est pas parti de repères faisant le lien avec notre histoire, notre sociologie et notre anthropologie et la nécessité d’un monde moderne. On ne pas faire fonctionner une APC quand on tourne le dos à la tradition de la djemâa. Quand vous avez une Assemblée communale qui ignore cette tradition reconnue par la population, le citoyen ne sait pas quelle discipline il doit adopter. Il est quelque peu perdu. D’autres logiques se mettent en place. L’institution du service national était une bonne idée au départ dans les années 1970. Cela a créé une situation avec de nouveaux repères positifs comme celui de la nation. C’était un moment où l’on pouvait organiser le brassage de la population.

L’université était un autre moment pour réaliser ce brassage avec une autre discipline et accepter de nouvelles normes, avec une université par wali ce brassage a disparu… Mais c’étaient des moments où l’Etat n’a pas émis de règles. Cela ne vient pas tout seul. C’est le rôle de l’école aussi d’émettre des règles et des normes. La discipline est l’une des fonctions essentielles de l’Etat. A partir du moment où la justice n’est pas rendue, où l’éboueur ne fait pas son travail, où l’on jette les ordures par terre, où l’on ne respecte plus les voisins, toute la discipline s’effondre, parce que l’autorité n’est pas reconnue en tant que telle. Malheureusement, il faut revenir à une autorité plus forte, ce qui ne signifie pas l’autoritarisme. Revenir aussi à des règles de discipline. Des règles qui s’écrivent, cela ne s’invente pas. L’école n’assure pas la discipline, car elle ressemble au pouvoir et à tout le reste. Pour réussir de nos jours, il faut aller à l’école en dehors de l’école, suivre des cours particuliers et s'expatrier...

-L’absence d’accumulation culturelle et scientifique est un autre problème de l’Algérie, comme vous l’expliquez dans l’essai. Quelle est l’origine de ce problème ?

Il y a même une volonté de désaccumulation. Ce n’est pas un hasard si à chaque fois qu’une équipe technologique se forme dans l’éducation, dans la pétrochimie, dans le gaz, dans les banques, on fait en sorte de supprimer l’équipe et de la faire disperser. Pourquoi le fait-on ? Pour faire plaisir aux étrangers qui nous dominent ? Oui. C’est le rôle du comprador dont les intérêts sont liés aux intérêts étrangers. Est-ce pour éviter qu’on accumule ? Oui. Car si l’on accumule, cela signifie une capacité autonome de production et de reproduction. Cela peut remettre en cause les circuits de rente et de prédation mais aussi le pouvoir. Parce que le pouvoir repose sur l’opacité et sur des règles d’indiscipline. Donc, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est une nécessité objective parce que nous avons affaire à des institutions illégitimes qui ne sont liées qu’aux intérêts de l’étranger. Encore une fois, ce n’est pas la faute de l’étranger (…).

La nature a horreur du vide. Les ingénieurs algériens font fonctionner actuellement des groupes pétroliers et gaziers dans le Golfe comme au Qatar. Objectivement, si ces ingénieurs algériens ne sont plus en Algérie, leurs places sont prises par des étrangers. Ils finissent donc par avoir la mainmise. Sonatrach est obligée de sous-traiter tout ce qui est complexe. Sa dépendance est plus forte qu’elle n’était avant alors qu’on produit plus d’ingénieurs que par le passé. La mainmise vient de cette situation de peur d’une élite qui accumule et qui peut prendre le pouvoir et remettre en cause certains statuts. Aussi met-on dehors cette élite algérienne et on la remplace par des étrangers qui, de plus en plus, prennent du pouvoir.

-Pourquoi la publication de cet essai critique aujourd’hui ? Aujourd’hui qu’un vent de révolte souffle sur les pays arabes et que des appels au changement sont de plus en plus audibles, de plus en plus forts ?

Le livre a été écrit il y a deux ans. Le monde arabe ne connaissait pas de révoltes. J’ai constaté qu’il y a un désir chez les jeunes de prendre une part du pouvoir. Je n’oublie jamais que j’étais gouverneur de la Banque centrale à 39 ans. A 39 ans, si l’on n’est pas général, vaut mieux être homme politique ou entrepreneur. On ne peut pas être rien. Je trouve légitime que les gens de 39 ou 40 ans appellent à changer les choses. Voyant que j’étais toujours considéré comme jeune par les tenants du pouvoir, alors que je suis grand-père, et voyant que ces jeunes refusaient même d’écouter ce que l’on avait à leur dire, je me suis dit je vais donner quelques clefs de compréhension à travers ce livre. C’est un algorithme, ce n’est pas de la littérature. Il s’agit de clefs qu’il faut manipuler. Par ailleurs, je me sens humilié.

Dans cet hôtel (hôtel El Djazaïr où l’interview a été réalisée, ndlr), une belle collection de lustrerie existait. Il y a deux pays arabes qui faisaient de la belle lustrerie, la Syrie et l’Algérie. Cette lustrerie a été remplacée par du plastique, du toc. Regardez ce décor du salon : ce n’est pas celui d’un hôtel de classe. Tout ce qui est ancien a disparu de cet hôtel. Les céramiques de Boumahdi ont été remplacées par de la faïence de salle de bain. Il y a un problème de respect et de conscience de soi. (…) On aurait pu enlever les meubles et les céramiques de cet hôtel et les mettre dans un musée, au moins provisoirement. Rien ! De la destruction permanente. Cela est humiliant. Les Algériens ne sont pas des bras cassés. Pourquoi les Marocains et les Tunisiens s’en sortent-ils ? Tous les pays ont avancé, et nous, nous passons notre temps à faire des constats. Nous sommes les derniers de la classe en tout. Prenez l’exemple de l’équipe nationale de football. Quel a été son problème ? Le manque de discipline ! Ce n’est pas un problème d’individus.

Collectivement, on est tellement hors du temps. Ce n’est pas l’échec d’un individu, Saâdane Rabah ou autre. C’est un échec collectif. Nous faisons appel à des joueurs avec une culture de discipline et on les met dans notre ambiance d’indiscipline. Donc ça suffit ! Des sommes considérables ont été dépensées pour cette équipe de football. Nous avons acheté de l’échec. Ce n’est pas les joueurs qui sont en cause à titre individuel. Parce que nous reproduisons l’échec en permanence. Cette équipe de foot est significative de l’état de notre pays. Je ne suis pas fier. Je pense à mes enfants qui ont le droit d’avoir un pays. Nous sommes à un moment de l’histoire où se reproduisent les conditions positives que nous avons eues pendant la préhistoire, une situation où le Maghreb central peut advenir de nouveau comme une position géographique de production intellectuelle et institutionnelle importante.

Mon livre peut être lu politiquement évidemment. On peut même le lire comme un programme politique. C’est pour cela que j’ai expliqué dans le livre ma relation avec Mouloud Hamrouche. J’ai tenu à dire que c’est quelqu’un que j’apprécie et pour qui j’ai un profond respect. On peut estimer quelqu’un en étant libre. Je travaille avec des gens qui acceptent mon point de vue. Cela a été le cas avec Abdelhamid Brahimi, Mouloud Hamrouche ou Ghazi Hidouci. C’est un hasard qu’il y ait eu le printemps arabe. J’ai dit que tout est possible puisque l’étranger est prêt. Cela n’était pas possible de notre temps parce que l’étranger ne voulait pas de changement. Il y avait une alliance objective entre les tenants du statu quo à l’intérieur et à l’extérieur.

Actuellement, les choses ont changé. Je pense que nos dirigeants n’ont pas compris la nécessité du changement. Ils croient que le temps peut se gérer et qu’on leur donne la possibilité de perdurer. Comme je suis contre la violence, il faut rompre avec la nécessité d’arriver au pouvoir par la violence. On peut toujours faire évoluer les choses. Chez nous, l’armée est essentielle. On peut être antimilitariste, ne pas aimer l’armée, mais pour autant considérer que c’est la colonne vertébrale du pays. Il faut absolument sauvegarder cette colonne vertébrale. C’est une nécessité absolue et objective quelle que soit la philosophie de tout un chacun. Il faut éviter qu’il y ait un collapsus à l’intérieur des institutions pour qu’elles restent vivantes.


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excellent reese, un grand merci a toi pour avoir relayer ce post Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_sal Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_sal

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeSam 6 Aoû 2011 - 18:20

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Raib10
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MessageSujet: Algérie : de l’âne dans les plats du ramadan ?    Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeLun 8 Aoû 2011 - 15:49

Citation :
Les services de sécurité algériens ont saisi une importante quantité de viande d’âne probablement destinée à l’exportation, dans la région à Bir el-Ater dans la wilaya de Tébessa à 16 kilomètres de la frontière tunisienne, lit-on lundi dans Slate Afrique. Placée dans des congélateurs contenant déjà des morceaux de bœuf et de volaille, cette viande devait probablement alimenter un réseau d’exportation frauduleuse vers la Libye et la Tunisie. Des contrebandiers d’origine algérienne, tunisienne et libyenne seraient impliqués dans le trafic présumé. Pour certains savants de l’Islam, la consommation de la viande d’âne sauvage qu’aurait mangé Mahomet est licite, contrairement à celle de l’âne domestique.

{http://www.afrik.com/breve33624.html}
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 16:29

reese a écrit:
Abderrahmane Hadj Nacer etait gouverneur de la Banque Centrale dans les années 90

Citation :

Idem lorsqu’on va au Maroc, ils revendiquent le roi Abdelmoumen qui a bâti des institutions au-delà de la constitution de la dynastie des Almohades.

http://www.elwatan.com/weekend/contrechamps/abderrahmane-hadj-nacer-nous-reproduisons-l-echec-en-permanence-05-08-2011-135090_184.php

Abdelmoumen est algerien Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_mrg

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 19:32

docleo a écrit:
reese a écrit:
Abderrahmane Hadj Nacer etait gouverneur de la Banque Centrale dans les années 90

Citation :

Idem lorsqu’on va au Maroc, ils revendiquent le roi Abdelmoumen qui a bâti des institutions au-delà de la constitution de la dynastie des Almohades.

http://www.elwatan.com/weekend/contrechamps/abderrahmane-hadj-nacer-nous-reproduisons-l-echec-en-permanence-05-08-2011-135090_184.php

Abdelmoumen est algerien Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_mrg

non l'algérie n’exister pas a cette époque je parle comme état nation . puis c'est une dynastie née dans le coeur de l'anti atlas marocain , avec une idéologie bien précise , anti malikite , que les lois doivent avoir seul le coran comme source , les tribus de masmouda étant des tribus marocaine . ils aurai dire les morabites au moins eux été nomade et vivé entre tlimssane et sijil massa j'aurai dit oui p-e mais pas les almohades ils ont dominé le nord de l'afrique et la péninsule ibérique a partir de 2 point , marrakech et ribat almowahidine (rabat ) ya rien a dire ils marocain .

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 21:02

algerie etat nation c est à partir de 1962 grace aux martyrs et non aux mercenaires et charognards de " boumdine ben bella homoteflika" point barre
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 21:05

lemay a écrit:
algerie etat nation c est à partir de 1962 grace aux martyrs et non aux mercenaires et charognards de " boumdine ben bella homoteflika" point barre

on peut considéré le nord algérien comme une nation un certain temps , plus au moins indépendante des ottomans mais l'autorité des dey d'alger n'a jamais dépassé les villes côtière du nord .

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMar 9 Aoû 2011 - 22:13

Citation :
Pourquoi l’Algérie ne peut être un pays de tourisme

Notre pays est beau, vaste, diversifié et contrasté. Déployé sur une étendue de 2 381 740 km2, soit quatre fois la France hexagonale, il dispose d’atouts multiples : naturel, géographique, économique, etc. mais que gâchent et défigurent des pratiques sociales dévastatrices que nul discours officiel ne saurait nier ou masquer.


Nos officiels chargés de ce secteur vital ont beau discourir et enjoliver les œuvres accomplies ou à accomplir dans l’avenir en matière du développement d’infrastructures, d’accueil et de services, notre pays demeure pourtant fort arriéré en ce domaine. Là, cependant, où le discours officiel dit vrai, c’est quand il fait valoir la beauté de nos paysages et de nos plages pittoresques et révèle, avec des chiffres à l’appui , des réalisations «grandioses» en termes de structures physiques, d’équipements et de personnel «formé» ou à former dans l’immédiat. De fait, notre pays est beau, si beau et si attachant que les colons européens, à commencer par les Alsaciens Lorrains, les Espagnols, les Italiens, les Corses et les Maltais, ne s’étaient pas imaginé un seul instant l’abandonner un jour. Au lendemain de l’insurrection du 1er novembre 1954, ils furent si affolés et si paniqués qu’ils firent feu de tous bois pour conserver leur «Algérie française» qu’ils chérissaient et regardaient comme un Eden sans pareil au monde. Ils n’avaient point tort.

Car, en effet, et partout, du Nord au Sud, d’Ouest en Est, le pays recèle, outre les plaines fertiles et nourricières de la Mitidja, des Hauts- Plateaux céréaliers, et de bien d’autres, des sites naturels merveilleux, des vues panoramiques extrêmement prenantes qu’illustrent, entre autres, les corniches (Jijel-Bougie), les gorges de Kherrata et de Lakhdaria, naguère baptisées Porte de fer, le golfe d’Oran, de Skikda, la baie d’Alger, les gorges du Rhumel, les merveilleux Balcons de Ghoufi dans les Aurès. Tous ces sites splendides constituent autant de trésors que la nature en a fait un don «spécial» à l’Algérie.Beauté d’un pays sacrifié sur l’autel de l’indifférence et du dilettantisme professionnel.

Des voyageurs européens du XIXe siècle, et parmi lesquels des écrivains illustres, avaient fait une description objective et vivante de l’Algérie et de ses paysages. J’en cite ici qu’un seul parmi eux : Guy de Maupassant. En abordant pour la première fois la baie d’Alger, en 1863, celui-ci ne put s’empêcher d’extérioriser les émotions qui manquèrent de l’étrangler à la vue de cette dernière depuis les hauteurs d’Alger : «Féerie inespérée, écrivit-il, et qui ravit l’esprit ! Alger a passé mes attentes. Qu’elle est jolie, la ville de neige sous l’éblouissante lumière ! (...) De la pointe de la jetée, le coup d’œil sur la ville est merveilleux. On regarde, extasié, cette cascade éclatante de maisons dégringolant les unes sur les autres du haut de la montagne jusqu’à la mer. On dirait une écume de torrent, une écume d’une blancheur folle ; et de place en place, comme un bouillonnement plus gros, une mosquée éclatante luit sous le soleil.»

Alger, ainsi décrite, n’est pas l’Algérie ; elle n’en est qu’une facette parmi bien d’autres : «Féeries» que l’écrivain alors en quête d’exotismes «indigènes» n’avait pas eu l’occasion de découvrir. Car plus au Sud, à quelque trois mille kilomètres environ d’Alger, se dresse majestueusement le massif volcanique du Hoggar, dont le point culminant se situe au Djabal Tahat (2908m). Les paysages lunaires qui l’entourent avec leurs collines en manière de «coupoles» et de têtes de sphinx que l’érosion éolienne a dessinées avec un art consommé à travers les millénaires sont d’une rare beauté de formes et de couleurs. Les intenses lumières qui les baignent au coucher du soleil accentuent et précisent les moindres détails et linéaments qui les traversent de part en part. Chef-d’œuvre exceptionnel du créateur ou du travail spontané de la nature - je ne sais -, ces sites aux paysages extraordinaires offrent au regard fatigué par la monotonie des villes bruyantes et polluées de la «civilisation» urbaine des moments de repos, de méditation et d’exaltation salvatrices.

Le paradoxe d’un beau pays qui repousse plus qu’il n’attire le tourisme

Bien que certains rapports internationaux classent l’Algérie au dixième rang parmi les plus beaux pays du monde en termes de contraste, de beauté et de diversité naturelle et géographique, elle demeure cependant une des nations les moins attractives pour le tourisme étranger. A quoi est due cette répugnance manifestée chez le touriste étranger à venir chez nous, bien qu’il puisse être fasciné et admiratif devant les images qui se présentent à son regard à travers les prospectus des agences de voyage ou à travers l’Inter-net ? On sait que les étrangers, notamment les Européens et les Américains du Nord, qui se révèlent être de grands voyageurs et qui ressentent du fait de leur culture un grand besoin de découvrir les choses et les objets du monde, y compris les objets «ethniques», connaissent toutes les destinations touristiques du monde les mieux cotées. Or, ils savent tous que l’Algérie figure parmi les pays féeriques de leurs rêves et désirs d’escapades. Pourtant, notre pays ne les tente guère. Pourquoi ? Les raisons en sont multiples et peuvent se ramener à plusieurs facteurs dont les plus saillants sont :

-Un accueil incivique et rébarbatif ;
-un manque flagrant de propreté ;
-des plages saturées et transformées en une immense poubelle.

Un accueil rébarbatif et hargneux

Puisque le tourisme ne se limite pas aux complexes de luxe et ne s’intéresse pas forcément à des hôtels de quatre ou cinq étoiles, mais concerne aussi tous les lieux de curiosités et de découverte de l’insolite, du folklorique et du pittoresque, commençons alors par les lieux publics simples et la manière dont ils accueillent le client ordinaire. En effet, partout, et dans quelque lieu où vous foulez des pieds un lieu public (café, restaurant, hôtel, magasin d’alimentation…) l’accueil est exécrable. Le patron ou le garçon de café vous accueille avec une face rébarbative, et heureux si vous ne vous faites pas insulter en lui faisant la remarque sur son attitude peu rassise à votre égard.

Lui demande-t-on gentiment d’essuyer la table encrassée ? Le garçon, et parfois le patron lui-même, vous envoie promener de manière cassante. Si, inversement, le garçon est aimable et de bonne humeur, il opinera de la tête tout en vous faisant attendre une demi-heure ou plus pour nettoyer la table et vous servir. Dans la plupart de ces cafés et restaurants populaires, la politesse, la civilité et la propreté ne sont pas les choses les mieux prisées. Ces traits de conduite vertueuse ne sont pas intégrés dans leur univers mental orienté qu’il est exclusivement vers l’utilitaire et le service «minimal».

Un manque flagrant d’hygiène et de propreté

Au mauvais accueil réservé à la clientèle bigarrée, s’ajoute le manque d’hygiène. Comme on le verra sous peu, ce phénomène manifeste n’épargne pas les complexes dits pompeusement «touristiques». Certains hôtels classés quatre ou cinq étoiles ne sont pas à l’abri de la saleté ni de la présence envahissante de ces cafards aussi nuisibles à la santé que répugnants aux regards allergiques. L’exemple des waters (toilettes), illustre de manière frappante le peu de cas accordé à la propreté et au respect du client. En effet, parmi les 802 cafés et restaurants répartis entre le nord (Alger), l’Est (Constantine, Annaba), l’Ouest (Oran) et le Sud (Biskra, Touggourt, Ouargla…) dont je fus un client de passage, il n’est pas un seul qui dispose de waters (WC) propres ou d’une porte qui ferme.

Certains n’en disposent d’ailleurs pas quand d’autres sont bouchés par d’énormes monticules d’excréments aux odeurs pestilentielles. Mais le plus cocasse et qui se répète sous toutes les latitudes du pays, c’est la fermeture à clé des quelques waters fonctionnant tant bien que mal. Si vous n’êtes pas un client familier des lieux, vous ne pouvez pas espérer obtenir du cafetier la clé en question et vous risquez fort bien, dans ces conditions, faire dans votre froc. Il lui indiffère que vous soyiez indisposé par quelque crise digestive ou en proie à une diarrhée aiguë.

Le gain facile au détriment de la propreté

Le pire, c’est que beaucoup de restaurants à grillades ne disposent pas de WC ou disposent de toilettes mais mitoyennes avec la cuisine de telle sorte que les vapeurs fétides des unes se mêlent à la fumée et aux odeurs piquantes de l’autre. Les lavabos sont généralement crasseux, faute d’eau mais aussi faute de soin et de propreté de la part des gérants et des patrons dont les soucis majeurs semblent être le gain facile, l’accumulation d’argent. Ne parlons pas des serviettes noires de saleté que l’on trouve accrochées près de ces lavabos dont les robinets sont souvent «secs» ou coulent au ralenti. Ces serviettes servent non seulement à s’essuyer les mains, mais aussi les moustaches souillées de graisses animales ! Gondolées et rêches, il semble qu’elles n’ont jamais été lavées depuis leur mise en service, qui pourrait remonter à quelques années en arrière.

Mais ce n’est pas fini : lorsque les garçons ne portent pas la tenue réglementaire, comme c’est souvent le cas, au point de se confondre avec les clients qu’ils servent, les rares qui en portent sont affublés de tabliers de couleur blanche, mais se trouvant recouverts d’épaisses et larges couches noires d’aliments et de graisses d’origine diverses, végétales et animales. Certains garçons que j’ai pu observer, s’en servent également pour essuyer non seulement leurs mains dégoulinantes de matières visqueuses, mais aussi leurs crottes de nez tout en remuant de leurs doigts aux ongles non moins noirs de crasse les bouts de viande entreposés sur les braises !

Les marchands de pâtisseries, de zlabiyya, de viande, etc. ne sont pas en reste. Ils servent le produit de leurs mains calleuses et moites pendant que leur front ruisselle de sueur dont certaines gouttes viennent s’infiltrer dans les aliments sous le regard du client qui paraît complètement indifférent ou accoutumé à cette pratique d’«hygiène» d’un autre âge. Les mains gluantes de miel et de sucre auxquelles se mêlent les sueurs humaines à force de distribuer des poignées de mains à des dizaines de personnes par jour, le vendeur de zlabiyya ne se gêne pas par ailleurs de lécher ses doigts pendant qu’il vous sert, et certains s’enfoncent même une grosse chique dans la bouche ou la retirent de leurs gencives pourries tout en malaxant le produit de leurs mains horriblement encrassées.

Il en est en effet qui fourrent même leur index dans les narines et en retirent des matières flasques qu’ils plaquent aussitôt sur leurs vêtements déjà repoussants de saleté… Quant aux bouchers, ils ne font pas plus de cas, en matière de soin et d’hygiène, que les marchands de sucreries. Ils manipulent la viande avec des mains imprégnées de tabac, de poussière et d’autres particules invisibles de microbes, et vous rendent la monnaie, en papiers ou en pièces, complètement tachetée de sang et de graisse. Les poissonniers, comme les pâtissiers, font de même. La monnaie qu’ils vous rendent est soit poisseuse, soit visqueuse. Quelle sensation désagréable n’éprouve-t-on pas au toucher de cette monnaie collante!

Quand la propreté se trouve aux prises avec le diable et la violence

Ce n’est pas caricaturer la réalité que de décrire les choses telles qu’elles se présentent à l’œil nu. Il s’agit là, au contraire, d’images vivantes d’un pays qui semble faire fi des règles élémentaires de propreté et d’hygiène et dont les citoyens, marchands et consommateurs, ont l’air de bien s’accommoder de cet état de fait lamentable. On a beau se vanter en effet que l’Islam est la religion la plus propre de toutes les religions célestes, et l’on a beau évoquer le hâdith ou la maxime sainte selon laquelle «la propreté vient de la foi, et la saleté procède du diable» ( an nâdhafâ min al imân wa lawsakh min al chitan), il reste que le chitane semble, en l’occurrence, l’emporter au loin sur la prétendue foi en la propreté… Nos bouchers, entre autres, sont la preuve contraire de cette assertion : en exposant des cadavres d’animaux égorgés, sanguinolents, sur le bord des trottoirs poussiéreux que bordent parfois des caniveaux charriant des eaux verdâtres, sans parler des fumées des pots d’échappement, ils montrent par-là même que la propreté est le cadet de leur souci.

La légende du client roi n’est pas de mise en Algérie

La même insouciance, la même indifférence et les mêmes manquements aux règles de propreté se retrouvent quasiment partagés par la plupart des commerçants, y compris des clients dont l’exigence en matière d’hygiène est presque nulle. Ici, l’on mesure combien l’on sacrifie alors la propreté et la santé du citoyen au seul gain. Quant au citoyen acheteur, il sacrifie tout bonnement le principe du «client roi» à l’acception résignée des règles du jeu du marchand dont le diktat ne laisse d’autre choix que cette pénible alternative : c’est à prendre ou à laisser !

Protester ou émettre des remarques, même discrètes ou bénignes, sur la propreté ou sur la mauvaise qualité de la marchandise relève de la part du marchand d’une suprême insulte, voire d’un sacrilège qui pourrait susciter une réaction violente de sa part à l’encontre du client. Ainsi, une scène parmi bien d’autres, dont je fus témoin, me hante encore l’esprit : un client se fait servir des légumes dont il constate que certains sont pourris et demande calmement au marchand de les lui changer.
Ce dernier rechigne, mais le client, toujours calme, insiste. Puis soudain, le vendeur s’énerve, prend prestement le plateau de la balance et le projette sans crier gare sur la figure du client. Le sang gicle. Des cris et des remous s’élèvent.

Des badauds accourent de toutes parts pour former une masse compacte autour du marchand furieux que l’on tente de maîtriser… Cette scène dramatique est l’illustration parfaite d’une grave crise, d’un cruel déficit en matière d’éducation et de civisme.
Elle dénote un état d’esprit singulier et d’une culture qui n’admet pas la tolérance et le respect d’autrui et qui substitue au principe du dialogue et de compréhension mutuels, la violence comme mode quasi unique de régulation interpersonnel. Des acheteurs mécontents qui se font agresser verbalement ou même physiquement par des marchands irascibles, ce n’est pas chose rare en Algérie, et j’en ai vu à maintes reprises dans les divers marchés du pays profond, du centre et de l’arrière-pays, des bouchers qui brandissent en l’air leurs tranchants instruments et des marchands de légumes et d’échoppes exhibant leur barres de fer ou leur bâton à la pointe ferrée pour asséner des coups à des clients protestataires.

Des plages saturées et transformées en une immense poubelle

Nos plages ne dérogent pas à la règle générale. Ici, comme partout ailleurs, la saleté et la violence semblent marcher de pair. En effet, la plupart de nos plages, dont on célèbre la beauté se transforment en période estivale en des lieux de prédilection pour les jets d’ordures et parfois de violence et de chapardage. Sans citer aucun d’eux, les plages que j’ai pu parcourir d’ouest en est, sont jonchés d’ordures et d’objets divers dont les plus graves sont faits de bouteilles, d’éclats de verres brisés, de boîtes de conserve, de métal ferreux tranchant, de clous et parfois même de carcasses de véhicules échoués là où on ne sait par quel destin. Les pots de yaourt, les mégots de cigarettes, les sacs en plastique, les paires de chaussures et de sandales usées, les bouts de vêtements noircis de graisses, forment de larges tapis et gâchent de ce fait les fins sables dorés.

Des femmes et des hommes ventripotents et adipeux se goinfrent de gâteaux sucrés, de sandwichs graisseux et de frites huileuses, et une fois le ventre plein, ils jettent machinalement les papiers d’emballage et les restes d’aliments autour d’eux. Les sacs en plastique qui auraient pu servir de poubelle sont tout simplement et négligemment jetés autour d’eux et s’en vont grossir les montagnes d’ordures alentour. Parfois ces sacs que le vent emporte s’élèvent dans le ciel, tournoient longtemps au-dessus de la mer avant de retomber à pic sur la plage noire d’une foule bigarrée de personnes qui semblent heureuses de patauger dans l’eau polluée et de se rouler sur le sable imprégné d’aliments aux odeurs fétides.

Au manque absolu de soin et de propreté élémentaire s’ajoute le goût de l’entassement. Comme des animaux rampants, ces vacanciers marchent les uns sur les autres, se bousculent, se piétinent sans ménagement ni aucune forme d’excuse ou de politesse. Tout ce monde bariolé donne l’impression de priser plus la proximité, le bruit, la saleté, le spectacle et l’apparaître que l’ordre, le calme, la contemplation et la discipline nécessaires au repos de l’esprit et de l’âme. On y vient non pas pour apprécier ces bienfaits de la nature que sont l’eau, l’air, l’oxygène, les vagues déferlantes et les galets remués par la mer déchaînée, mais comme pour se donner en spectacle…. Celui qui sait mesurer les choses à leur juste valeur, qui sait apprécier la nature, le beau et l’agréable ne saurait en effet admettre un environnement sale et bruyant.

Le respect de la nature, de l’ordre, de l’autodiscipline et de la propreté sont les marques distinctives du civisme et de la citoyenneté active. Or, chez nous, ces vertus n’existent pas ou n’existent qu’au bout des lèvres. Pour intérioriser ces réflexes et en faire un mode de conduite en société, ça suppose une éducation de base nettement précisée et des règles d’éthiques communément admises et uniformément appliquées, faute de quoi, on cheminerait vers l’anomie. Or, ce que l’on constate, c’est que l’Algérien «moyen», et même l’Algérien entiché de «modernité» et de «civilisation», se trouve justement pris dans les réseaux enchevêtrés d’une anomie inextricable. A force de perte de repères et de dédoublement de la personnalité culturelle, on finit par opposer le soi-même à l’autre.

Quand les routes et les autoroutes sont jonchées de détritus

On ne peut pas isoler en effet la propreté, le civisme et la politesse de l’éducation. Une bonne éducation suppose les trois termes, leur intégration dans les réflexes et les conduites individuelle et collective. Chez nous, c’est la forme, l’apparaître qui prime l’être. Exemple de ces contradictions, de ces dédoublements de la personnalité culturelle : sur nos routes et nos autoroutes, on croise des grosses cylindrées conduites par des personnes, jeunes et vieux, qui se donnent des allures de «branchés» et de «modernes». Autrement dit, elles se prennent pour des gens d’éducation ou de rang social «élevé». Pourtant, ces personnes aux figures visiblement ostentatoires jettent et laissent jeter par leurs enfants des pots de yaourt, des bouteilles en plastique sur le long de la route comme si celle-ci était une décharge et non une voie commune à préserver de la pollution. Ces personnes aux prétentions particulières, vaniteuses et altières, n’ont rien à envier en fait d’éducation et de propreté aux citoyens ordinaires que l’on rencontre sur les plages et les places des marchés.

Le tourisme comme culture…

Avant de discourir sur l’éventuelle incitation au tourisme étranger en Algérie, ne faut-il pas tout d’abord s’occuper du tourisme local et lui enseigner la propreté, les règles du civisme, de politesse et du bon accueil ? Avant d’être une forme de loisir, de divertissement ou d’escapade, le tourisme est avant tout une culture, un goût et un plaisir de rencontre et de découverte de l’autre, mais aussi un moyen d’échapper momentanément à la monotonie et à la routine sociale et professionnelle. Or, le tourisme en ce sens n’existe pas en Algérie ; il n’existe que sous la forme «sauvage» dont je viens de décrire les traits les plus pertinents. Un pays qui ne peut pas assurer à ses propres citoyens un tourisme de qualité (propreté, bon accueil, confort et prix adapté à toutes les bourses…) ne saurait prétendre faire venir des touristes étrangers chez lui.

Le plus intelligent serait de rendre le tourisme local plus attrayant, après avoir réuni toutes les conditions nécessaires de propreté et d’accueil, d’en faire un objet ludique à la portée de tous, avant de songer à attirer le tourisme étranger qui rechigne à venir chez nous, non pas pour des raisons d’insécurité, mais pour des raisons qui tiennent plus justement à la triste réputation qu’a notre pays d’être foncièrement antitouristique, peu propre et peu accueillant en ce domaine. Certes, le pétrole a longtemps constitué et constitue encore un motif puissant pour rendre le tourisme et l’argent qu’il pourrait apporter aux caisses de l’Etat un objet d’activité économique secondaire. Mais cela ne justifie plus désormais l’immobilisme persistant dans ce secteur, dès lors que le pays se prétend prêt à entrer de plain-pied dans l’économie de marché…

El Watan
le Dr Ahmed Rouadjia

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMer 10 Aoû 2011 - 20:25


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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMer 10 Aoû 2011 - 20:40

voici un site qui parle des chiffres de l’Algérie avant indépendance les comparants au chiffres actuels...
je voudrais savoir si ces chiffres sont véridiques?!
petit extrait

Citation :

.......Du temps de la colonisation, l'Algérie EXPORTAIT 600 000 quintaux de grains et 700 000 de semoule.
Actuellement elle IMPORTE de 5 à 30 millions de céréales sous toutes ses formes !
Déficit entre les deux époques moins 1000 pour cent !

Concernant les légumes de toutes sortes, l'Algérie EXPORTAIT de 500 à 1 million de quintaux aujourd'hui elle les IMPORTE.

L'Algérie EXPORTAIT 200 000 tonnes d'oranges par an
120 000 quintaux de figues sèches
50 000 quintaux d'olives
100 000 quintaux d'huile d'olive.

Aujourd'hui pour toutes ces denrées, la production est insuffisante pour la consommation du pays !

Les propriétés agricoles du temps des colons étaient verdoyantes et fertiles, et donnaient du travail salarié et des avantages en dons de produits aux salariés algériens.

Il y avait aussi la culture de la vigne, qui produisait du vin et employait des algériens. Cela n'existe plus.
Aujourd'hui, personne n'ayant continué ces cultures, les fermes luxuriantes ayant été laissées à l'abandon, à leur emplacement le désert a gagné !

Voilà la vérité qu'il faut dire. Les colons enrichissaient l'Algérie, la rendaient prospère, par l'organisation et par le travail de tous, y compris le travail salarié fourni aux autochtones; ces derniers pouvaient donc avoir une alimentation variée et beaucoup pouvaient voir leur niveau de vie s'élever.

En outre, les enfants algériens étaient scolarisés gratuitement. Parmi ces enfants, certains obtenaient des bourses d'étude pour devenir enseignants, et ils n'étaient pas peu fiers, et leurs parents avec, d'être devenus instituteurs, ayant dans leurs classes, les enfants d'européens, de juifs, comme ceux des autochtones.

Les infrastructures de l'Algérie sont encore très majoritairement celles établies par les français; aujourd'hui, mal entretenues, elles sont plutôt dans un sale état.

Du point de vue sanitaire, les populations recevaient des soins sans distinction d'origine, dans les mêmes hôpitaux que les colons. La tuberculose avait suivi la même régression qu'en métropole.
Aujourd'hui, les algériens frappés de tuberculose sont nombreux.
La réduction de la mortalité post-natale, qui était énorme en Algérie avant l'arrivée des français, qu'il s'agisse de celle de l'enfant ou de la mère est à mettre totalement à l'actif de la médecine française, de son organisation, de sa compétence et du dévouement des personnels médicaux, sans distinction d'origine ni de richesse des malades.

Quant au pétrole, la France a tout juste eu le temps de le découvrir que l'indépendance advint (encore une fois je suis anti colonialiste); le découvrir coûta de l'argent au contribuable français, mais ne lui rapporta jamais un seul centime !

Au final, qui a profité des richesses produites par ce qui était mis en oeuvre par l'autre ? Qui avait du travail grâce à l'autre ? Qui avait des soins grâce à l'autre ? Qui pouvait manger plus qu'à satiété et de façon variée grâce à l'autre ?


Comparons maintenant avec la colonisation de la Gaule par les romains. Avant la colonisation, les gaulois avait la meilleure agriculture du monde; il avait même inventé des moissonneuses efficaces, à traction animale. Ils produisaient 30 quintaux l'hectare de céréales.
La colonisation par les romains, plaça les gaulois en statut de quasi esclavage, de servage en fait; résultat, les technologies des gaulois en matière agricole ne furent plus utilisées, la motivation forcément, n'était plus la même étant donnée la façon dont les gaulois furent traités par les romains. La production tomba à 15 quintaux l'hectare, soit de moitié. Toutefois elle était suffisante.........

http://marie.roca.over-blog.com/article-algerie-les-chiffres-parlent–41188971-comments.html
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeMer 10 Aoû 2011 - 22:25

Cheb94,

Je ne veux plus de ces sources pour illustrer l,information sur l'Algerie. Le "fdesouche" est un site peuplé de racistes et foncièrement anti-algérien.
Toutes références a ce type de site est proscrite. Nous ne sommes pas l'anti-chambre des xénophobes.
Par conséquent je supprime.

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2011 - 1:11

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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2011 - 16:38

Citation :
Vers une hausse du salaire minimum en Algérie



Le salaire minimum qui est actuellement de 12 000 DA en Algérie pourrait être revalorisé dans les prochaines semaines.

On se dirige bientôt vers une nouvelle revalorisation du salaire national minimum garanti en Algérie. L’annonce pourrait se faire dès le mois prochain, à l’occasion de la tenue de la tripartite. Traditionnellement, c’est toujours lors des tripartites que les augmentations des grilles de salaires et du SNMG sont annoncées. Cette tripartite, prévue à la fin de septembre, est très attendue, même si elle survient quelques mois après celle du mois de mai. Il faut rappeler que le chef de l’Etat, à l’origine de l’idée d’une large concertation économique et sociale et d’une rencontre entre tous les acteurs sociaux, devrait annoncer à cette occasion une augmentation appréciable du SNMG en Algérie. Selon nos sources, dès le mois de juin, une commission d’experts avait été installée par le ministre des Finances sur instruction du chef de l’Etat.

Cette commission restreinte était chargée de préparer une étude détaillée sur une probable augmentation du SNMG et les implications financières sur le budget de l’Etat. En plus des aspects juridiques, cette commission devait également examiner la refonte de la législation concernant la grille des salaires en Algérie, afin d’imposer un balisage clair liant toute augmentation du SNMG à la productivité générale du pays, au taux d’inflation et aux statistiques sur le pouvoir d’achat des populations pauvres et moyennes. Il s’agit de revoir les barèmes de sa fixation et les critères de toute augmentation. L’objectif est de barrer toute exploitation politicienne de la part d’acteurs politiques qui chercheraient à revaloriser le salaire national minimum garanti pour grignoter quelques voix électorales, comme le font certains partis politiques qui revendiquent un SNMG à trois millions de centimes.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant

http://www.algerie-dz.com/article19405.html
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MessageSujet: Re: Actualités Algeriennes   Actualités Algeriennes - Page 32 Icon_minitimeJeu 11 Aoû 2011 - 17:32

Cheb-94 a écrit:
voici un site qui parle des chiffres de l’Algérie avant indépendance les comparants au chiffres actuels...
je voudrais savoir si ces chiffres sont véridiques?!
petit extrait

Citation :

.......Du temps de la colonisation, l'Algérie EXPORTAIT 600 000 quintaux de grains et 700 000 de semoule.
Actuellement elle IMPORTE de 5 à 30 millions de céréales sous toutes ses formes !
Déficit entre les deux époques moins 1000 pour cent !

Concernant les légumes de toutes sortes, l'Algérie EXPORTAIT de 500 à 1 million de quintaux aujourd'hui elle les IMPORTE.

L'Algérie EXPORTAIT 200 000 tonnes d'oranges par an
120 000 quintaux de figues sèches
50 000 quintaux d'olives
100 000 quintaux d'huile d'olive.

Aujourd'hui pour toutes ces denrées, la production est insuffisante pour la consommation du pays !

Les propriétés agricoles du temps des colons étaient verdoyantes et fertiles, et donnaient du travail salarié et des avantages en dons de produits aux salariés algériens.

Il y avait aussi la culture de la vigne, qui produisait du vin et employait des algériens. Cela n'existe plus.
Aujourd'hui, personne n'ayant continué ces cultures, les fermes luxuriantes ayant été laissées à l'abandon, à leur emplacement le désert a gagné !

Voilà la vérité qu'il faut dire. Les colons enrichissaient l'Algérie, la rendaient prospère, par l'organisation et par le travail de tous, y compris le travail salarié fourni aux autochtones; ces derniers pouvaient donc avoir une alimentation variée et beaucoup pouvaient voir leur niveau de vie s'élever.

En outre, les enfants algériens étaient scolarisés gratuitement. Parmi ces enfants, certains obtenaient des bourses d'étude pour devenir enseignants, et ils n'étaient pas peu fiers, et leurs parents avec, d'être devenus instituteurs, ayant dans leurs classes, les enfants d'européens, de juifs, comme ceux des autochtones.

Les infrastructures de l'Algérie sont encore très majoritairement celles établies par les français; aujourd'hui, mal entretenues, elles sont plutôt dans un sale état.

Du point de vue sanitaire, les populations recevaient des soins sans distinction d'origine, dans les mêmes hôpitaux que les colons. La tuberculose avait suivi la même régression qu'en métropole.
Aujourd'hui, les algériens frappés de tuberculose sont nombreux.
La réduction de la mortalité post-natale, qui était énorme en Algérie avant l'arrivée des français, qu'il s'agisse de celle de l'enfant ou de la mère est à mettre totalement à l'actif de la médecine française, de son organisation, de sa compétence et du dévouement des personnels médicaux, sans distinction d'origine ni de richesse des malades.

Quant au pétrole, la France a tout juste eu le temps de le découvrir que l'indépendance advint (encore une fois je suis anti colonialiste); le découvrir coûta de l'argent au contribuable français, mais ne lui rapporta jamais un seul centime !

Au final, qui a profité des richesses produites par ce qui était mis en oeuvre par l'autre ? Qui avait du travail grâce à l'autre ? Qui avait des soins grâce à l'autre ? Qui pouvait manger plus qu'à satiété et de façon variée grâce à l'autre ?


Comparons maintenant avec la colonisation de la Gaule par les romains. Avant la colonisation, les gaulois avait la meilleure agriculture du monde; il avait même inventé des moissonneuses efficaces, à traction animale. Ils produisaient 30 quintaux l'hectare de céréales.
La colonisation par les romains, plaça les gaulois en statut de quasi esclavage, de servage en fait; résultat, les technologies des gaulois en matière agricole ne furent plus utilisées, la motivation forcément, n'était plus la même étant donnée la façon dont les gaulois furent traités par les romains. La production tomba à 15 quintaux l'hectare, soit de moitié. Toutefois elle était suffisante.........

http://marie.roca.over-blog.com/article-algerie-les-chiffres-parlent–41188971-comments.html

C' est ca pendant la colonisation l'Algerie c 'etait le Paradis sur Terre Razz
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