messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Renseignement & Espionnage Mar 3 Mai 2011 - 13:39
Rappel du premier message :
Le renseignement étant une activité d'une importance stratégique cruciale, un topic lui est désormais dédié;
Citation :
Un Néerlandais accusé d’espionnage pour le compte de la Biélorussie
Les services spéciaux néerlandais ont interpellé un pilote des forces aériennes nationales soupçonné d'espionnage pour le compte de la Biélorussie, rapporte vendredi la radio hollandaise Radio Netherlands Worldwide. Agé de 37 ans, le pilote de chasseur F-16 est accusé d'avoir transmis des secrets d'Etat aux services de renseignement biélorusses. Selon le quotidien néerlandais De Telegraaf, le détenu avait l'intention de mener des affaires avec un ressortissant biélorusse. Le porte-parole du parquet hollandais a refusé de commenter ces informations "pour ne pas nuire aux intérêts de l'enquête" et "en raison du caractère délicat de la question du point de vue diplomatique". MOSCOU, 29 avril - RIA Novosti
http://fr.rian.ru/world/20110429/189317111.html
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Jeu 31 Oct 2013 - 21:39
Citation :
COUP DE THEATRE: LES SERVICES SECRETS EUROPEENS ALIMENTENT LA NSA
Selon Keith Alexander, patron de la NSA, entendu par la Chambre des représentants, les accusations de la presse européenne quant à la mise sur écoute par la NSA de citoyens européens, sont « complètement fausses ». Ce seraient les services secrets européens qui auraient plus ou moins involontairement transmis ces informations à la NSA. Si l’on traduit bien les propos de Keith Alexander devant la commission du Renseignement du Congrès américain, ce n’est pas la NSA qui a écouté 70 millions de communications téléphoniques en France et 60 millions de communications en Espagne, comme l’ont prétendu Le Monde, El Mundo et L’Espresso. En effet, selon le Général Alexander qui témoignait sous serment, il s’agit en fait de données fournies à la NSA par des partenaires (lisez : les services secrets ) européens, ce qui confirme les informations du Wall Street Journal. En gros, les agences européennes, de même d’ailleurs que Edward Snowden, « n’ont pas compris ce qu’ils avaient devant les yeux », affirme le général Alexander. Ces interceptions ne concernaient pas non plus les citoyens français ou espagnols mais des opérations dans des pays où les membres de l’Otan ont des activités. Voilà un son de cloche bien différent de tout ce qu’on entend sur les médias belges et français.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Ven 1 Nov 2013 - 23:59
Citation :
l’Israéli Connection derrière Prism et le scandale NSA
Le rôle d’Israël dans l’interception et le traitement des conversations téléphoniques et des courriels par la NSA a été passé sous silence jusqu’à ce qu’Edward Snowden révèle le pot aux roses Pourquoi le taire ? Narus et Verint, sociétés israélienne spécialisées dans la « surveillance de masse », sont à l’origine du programme PRISM. Elles font partie des start up créées, après leur démobilisation, par les « cyber-guerriers » de l’ISNU (Israeli Sigint National Unit), une agence de renseignement militaire israélienne plus connue sous le nom d’Unité combattante 8200 (shmone matayim), et qui servent à l’occasion de sociétés-écrans. L’une d’entre-elles – Payoneer – a, par exemple, délivré les cartes de crédits aux agents du Kidon – le service action du Mossad – qui ont assassiné, le 19 janvier 2010, à Dubaï, le Palestinien Mahmoud al-Mabhouh, un des fondateurs des Brigades Azzedine al-Qassam. Les Israéliens se servent Narus dont le patron, Ori Cohen, ne cachait pas – dans une interview au magazine Fortune en 2001 – ses accointances avec les services secrets israéliens, interceptait les conversations et les courriels en toute simplicité. Encouragée par l’administration Bush, AT&T – principale compagnie de téléphonie étatsunienne – avait mis à disposition de la NSA, à San Francisco, le fameux bureau secret 612A. Cette intrusion illégale, dénoncée en 2003 aux médias par un de ses cadres, n’en a pas moins été renouvelée ses représentations dans les grandes villes étasuniennes. Verizon, le n°2 de la téléphonie, était traité par Verint, dont le quotidien israélien Haaretz a signalé les liens avec le Mossad. Appartenant à Comverse Network Systems, elle a changé de direction en catastrophe en 2006 quand Jacob « Kobi » Alexander, fondateur du groupe, s’est réfugié en Namibie – pays qui n’a pas de traité d’extradition avec les Etats-Unis – pour échapper à la justice américaine qui l’accuse de fraudes multiples. A noter qu’en septembre 2002, Comverse NS avait attiré l’attention du FBI, car il possédait la société israélienne de messagerie électronique Odigo, dont deux employés à Herzliya (banlieue de Tel-Aviv), avaient reçu un courriel les prévenant qu’une attaque terroriste allait bientôt se produire, deux heures avant les attentats contre le World Trade Center. En 2011, « Kobi » Alexander, toujours en Namibie, a proposé au SEC – « Securities and Exchange Commission », organisme fédéral de réglementation et de contrôle des marchés financiers – de verser 46 millions de dollars pour effacer une partie des charges pesant contre lui… Les métadonnées stockées dans PRISM sont à la disposition du GCHQ (Government Communications Headquarters), service britannique d’espionnage électronique. Jusqu’aux dernières révélations d’Edward Snowden, ancien consultant à la NSA (cf. l’encadré), on se disait que les Israéliens se servaient, autorisés ou non, dans les banques de données. Pas besoin, cette fois, de portes dérobées (backdoors) introduites dans des logiciels, sauf pour prévenir la rétention d’informations ou le cas, improbable, d’un président étasunien décidant de mettre un terme à la coopération USA/Israël en matière de renseignement. Ajoutons que l’implication du Mossad dans le programme américain de surveillance de masse et dans son utilisation, est bien plus importante qu’on ne le dit, car c’est Amdocs, leader mondial israélien des logiciels de facturation automatique, qui gère celle d’AT&T et de Verizon …
Au-delà d’Orwell
Le journaliste James Bamford, ancien analyste de Marine américaine, auteur de nombreux livres et articles documentés aux meilleures sources sur la NSA, affirme que «le software pour l’analyse sophistiquée et le siphonage des données que la NSA a développé … a été transmis secrètement à Israël par un employé d’échelon moyen apparemment avec des liens étroits à ce pays ». On en déduit qu’Israël a très certainement un programme d’écoute équivalent à PRISM et que l’Unité 8200 espionne les communications, non seulement dans les pays arabes, mais également en Europe et en Afrique. Les personnes impliquées dans les opérations lui posant le plus de de problèmes, comme Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), sont particulièrement visées. Et ce n’est pas tout : qui sait que, depuis peu, un virus nomméFlame – sans doute conçu en Israël, selon la presse informatique – peut « sucer » les carnets d’adresses des téléphones portables et enregistrer les conversations des personnes à proximité ? Les scandales du Watergate aux Etats-Unis et des micros du Canard enchaîné en France étaient de la « petite bière » à côté de celui révélé par Edward Snowden. Pour Jameel Jaffer, directeur-adjoint de l’ONG American Civil Liberties Union, le programme PRISM « va au-delà d’Orwell »… et, dirons-nous, en pire : en Israël, la société NICE affirme pouvoir analyser les conversations de 1,5 milliard d’individus, et des chercheurs annoncent pour bientôt des microsystèmes permettant d’intercepter des conversations verbales à très longue distance… ___________________________________________ L’Unité israélienne 8200 : un Etat dans la NSA Le « lanceur d’alerte » Edward Snowden a remis à The Guardian un document classifié prouvant à ceux qui en doutaient encore, que la NSA transmet des interceptions de communications « brutes » à l’Unité israélienne 8200 – qui les siphonnaient en douce, de toute façon ! – violant ainsi non seulement la vie privée de millions de gens dans le monde, mais également les lois protégeant celle des citoyens américains ou des étrangers vivant aux Etats-Unis. L’accord (Memorandum of understanding) entre les deux services de renseignement daterait de mars 2009*. Selon nous, tout porte à croire que les courriels adressés par le général David Petraeus à Paula Broadwell, sa maitresse, sont parvenus par ce canal au Mossad qui les a fait fuiter dans les médias, provoquant un scandale l’obligeant à démissionner de la direction de la CIA. L’ADL – Anti Diffamation Ligue, lobby pro-israélien connu pour son hyper agressivité – voulait sa tête depuis qu’il avait déclaré au Sénat que le favoritisme affiché par les Etats-Unis à l’égard d’Israël renforçait l’anti-américanisme dans le monde et Al-Qaïda au Proche-Orient. Sur un autre document secret en possession de The Guardian, et datant de 2008, l’Unité 8200 est classée par la NSA comme le 3ème service de renseignements le plus agressif aux Etats-Unis. Un fonctionnaire de l’agence y reconnait que les Israéliens sont d’ « extraordinaires partenaires » dans le domaine du renseignement électronique (sigint), mais que les informations leur parvenant dépassent ce que les Américains souhaitent qu’ils aient. La Fisc (Foreign Intelligence Surveillance Court), tribunal secret créé en 1978 par le Comité présidé par le sénateur Franck Church pour surveiller les activités des services de renseignement, n’y peut rien : les liens tissés par la NSA avec Israël sont si étroits qu’il semble impossible de les défaire… si tant est que l’administration américaine le veuille.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 5 Nov 2013 - 23:51
Citation :
Les forces de sécurité brésiliennes auraient surveillé les diplomates russes
Les services de renseignement brésiliens assuraient la surveillance des diplomates de Russie, précise le quotidien brésilien Folha de Sao Paulo, en faisant référence documents de l’agence de renseignements brésilienne ABIN.
0Les documents mentionnés dans la publication concernent les opérations effectuées en 2003-2004. Selon ces documents, les membres de l’agence ABIN surveillaient les diplomates russes qui participent aux négociations sur les questions militaires, et les prenaient en photo, apparemment les suspectant d’espionnage. 0Les autorités brésiliennes ont indiqué qu'ils ne peuvent pas confirmer l'authenticité des documents cités par le quotidien, ajoutant toutefois que les opérations menées par ABIN « étaient réalisées conformément aux lois brésiliennes et pour protéger les intérêts nationaux ».
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Sam 9 Nov 2013 - 23:41
Citation :
Le centre spatial brésilien aurait été sous l’oeil de la DGSE
7 novembre 2013 – 19:19
La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, ne décolère pas depuis les révélations d’Edward Snowden, l’ex-consultant de la NSA, au sujet de l’étendue de la surveillance des communications faites par le renseignement américain. Au point d’annuler une visite aux Etats-Unis, de plomber la candidature du F-18 de Boeing dans le cadre de l’appel d’offre FX-2 et de déposer aux Nations unies (avec l’Allemagne) un projet de résolution aux Nations unies visant à protéger les libertés individuelles. Seulement, tout le monde espionne tout le monde, y compris le Brésil. Comme les autres, ce pays dispose en effet d’une agence de renseignement, l’ABIN, dont la mission, comme on peut s’en douter, n’est pas d’arroser les fleurs ou de danser la samba. Et comme les agences américaines décriées, l’ABIN donne aussi dans l’espionnage économique et diplomatique. Sans doute que Dilma Rousseff l’avait oublié. Mais le quotidien Folha de Sao Paulo lui a ainsi rafraichit la mémoire, en publiant des documents selon lesquels les services brésiliens ont étroitement surveillé des diplomates russes, iraniens, nord-américains ou encore irakiens. Mieux encore, l’ABIN a même mis sous surveillance des salles louées à Brasilia par l’ambassade des Etats-Unis au Brésil. Bien évidemment, ce genre d’opération n’est pas de la même ampleur que celles menées par les services américains. Mais tout de même… La présidence brésilienne a bien été obligée d’admettre ces affaires, en précisant qu’elle sont conformes à “la législation brésilienne de protection des intérêts nationaux” et en faisant remarquer, au passage, que la publication de documents confidentiels “constitue un délit” et que les “Snowden” brésiliens “seront poursuivis en justice”. Cela étant, ces documents rendus publics par le Folha de Sao Paulo intéressent la France, et plus particulièrement la DGSE. En effet, on y apprend que l’ABIN a gardé un oeil sur les activités d’agents français actifs près du centre spatial d’Alcantara, théâtre, en août 2003, d’une explosion au sol d’une fusée ayant fait 21 victimes, essentiellement des ingénieurs et des techniciens des forces aériennes brésiliennes. Le site est toujours en reconstruction. Le quotidien brésilien indique que l’ABIN a mené au moins 3 opérations contre “un réseau d’espions” liés à la DGSE. L’un de ses membres appellé “Olivier”, se serait fait passer pour un professeur de kite-surf afin de mieux recruter des informateurs sur la base d’Alcantara, laquelle pouvait alors faire de l’ombre à celle de Kourou, en Guyane. D’où les soupçons du service brésilien à l’égard de son homologue français… Sauf que jamais la preuve d’un sabotage des installations d’Alcantara n’a été produites à ce jour. Officiellement, l’explosion a été causée par des problèmes de maintenance du site. Quoi qu’il en soit, cette affaire n’a pas empêché Paris et Brasilia de conclure un partenariat stratégique en 2006, lequel sera confirmé deux ans plus tard par le président Sarkozy. En outre, le Brésil est devenu un bon client de l’industrie française de l’armement, avec, il est vrai, de nombreux transferts de technologie, notamment dans le domaine des sous-marins.
http://www.opex360.com/
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 12 Nov 2013 - 22:35
Citation :
L'OPEP espionnée par les services secrets britanniques
Les services secrets britanniques GCHQ (Government Communications Headquarters) ont utilisé de faux comptes LinkedIn et Slashdot à des fins d'espionnage, communique la revue allemande Spiegel.
Ils ont ainsi piraté le siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la compagnie belge de télécommunications Belgacom. De faux profils ont été utilisé pour avoir accès aux réseaux internes des organisations en question. Les GCHQ appellent ce mode de pénétration « quantum insert ». Les détails de son fonctionnement ne sont pas communiqués.
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mer 13 Nov 2013 - 20:04
Citation :
Un espion anglais retrouvé mort dans un sac de sport cadenassé : un accident, selon Scotland Yard
Photos diffusées en avril 2012 par Scotland Yard, montrant un enquêteur tentant de démontrer la possibilité de s'enfermer soi-même dans un sac de sport. (Photo handout. Reuters)
Alors qu'une précédente enquête évoquait plutôt la thèse de l'assassinat, la police a conclu à un accident dans la mort de cet agent du contre-espionnage britannique. Un espion britannique dont le corps décomposé a été découvert à Londres en 2010 dans un sac cadenassé a été victime d’un «accident», a affirmé mercredi Scotland Yard, contredisant les conclusions d’une précédente enquête sans cependant apporter de preuve décisive. Le corps de Gareth Williams, un agent de 31 ans employé par l’agence de surveillance britannique (GCHQ) mais détaché au moment des faits aux services de renseignements extérieurs britanniques (MI6), avait été trouvé enfermé dans un sac de sport posé dans sa baignoire, en août 2010. «Mon opinion personnelle, à l’issue de l’enquête, est que ce qui s’est passé était un accident», a déclaré Martin Hewitt, un haut responsable de la police britannique, à l’issue d’une nouvelle enquête sur ce décès mystérieux.
«Je crois que nous avons affaire à une mort tragique inexpliquée», a-t-il ajouté. «Je suis convaincu que la mort de Gareth n’est en aucune manière liée à son travail», a-t-il également dit. Ces conclusions contredisent celles de l’enquête publique qui avait été menée au printemps 2012. En mai 2012, Fiona Wilcox, le coroner (nom du fonctionnaire chargé de l’enquête publique), avait déclaré, «après avoir évalué toutes les probabilités», être «convaincue que Gareth a été tué».
D’après elle, une «tierce personne» a très vraisemblablement transporté le sac de sport contenant Gareth jusqu’à la salle de bain de son appartement. Martin Hewitt a refusé mercredi de spéculer sur le fait que la mort de l’agent ait pu être liée à ses intérêts supposés pour le bondage et le sadomasochisme. La police avait en effet trouvé dans l’appartement londonien de Gareth Williams des habits et chaussures de femmes, ainsi que des perruques. Sur son ordinateur personnel, des sites de claustrophilie (attirance pour l’enfermement) et de sadomasochisme avaient été consultés.
«Il est maintenant prouvé qu’il est théoriquement possible pour une personne de s’enfermer elle-même dans ce sac, avec le même type de cadenas et dans la configuration dans laquelle Gareth a été découvert», a déclaré mercredi le responsable de Scotland Yard. Pour soutenir sa thèse d’une mort accidentelle, il a affirmé qu'«il n’y avait pas de preuve formelle de la présence d’une tierce personne au moment de la mort» de l’agent.
Il a cependant reconnu que plusieurs éléments demeuraient «étranges», notamment le fait qu’aucune trace ADN sur le cadenas et aucune empreinte sur la baignoire n’aient été retrouvées. Il a également précisé que des traces d’ADN retrouvées dans l’appartement n’avaient toujours pas pu être identifiées. «La plupart des questions clés sur la mort de Gareth restent sans réponse», a-t-il admis, ajoutant qu’il «était improbable que sa mort soit un jour élucidée de façon satisfaisante».
Le MI6 avait mis une semaine avant de signaler l’absence de l’espion. L’examen du corps avait été réalisé neuf jours après le décès et les résultats des tests toxicologiques n’étaient pas fiables, en raison de son état de décomposition, avaient jugé les experts pendant l’enquête publique. Sa famille continue de croire à la thèse du meurtre. «Nous considérons que sur la base des faits connus, les conclusions du coroner reflètent correctement les circonstances de la mort de Gareth», a-t-elle déclaré dans un communiqué mercredi.
AFP
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mer 13 Nov 2013 - 20:55
n´importe quoi parfois ces services
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jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Le projet de la DGSE pour exploiter les données numériques
Jean Guisnel révèle dans la réédition de Guerres dans le cyberespace le projet qui fédère les efforts des entreprises françaises pour analyser nos données.
La découverte de l'organisation du pillage mondial des données numériques par la NSA (National Security Agency) américaine ne date pas des révélations du lanceur d'alertes Edward Snowden en juin 2013. Depuis le début des années 1980, les activités d'espionnage de ce service sont connues dans leurs grandes lignes, notamment par les travaux des journalistes James Bamford et Duncan Campbell. Naguère orientées vers le bloc soviétique, les écoutes des communication par câble sous-marin ou des ondes hertziennes émises sur la surface de la terre ou par les satellites ont été progressivement complétées par des interceptions sur l'Internet. Dès sa généralisation au début des années 1990, le réseau des réseaux a fait l'objet d'écoutes globales, légales ou illégales, mais bien réelles.
En France, notre confrère Jean Guisnel a été l'un des premiers à travailler sur ces questions. Dès 1995, il publiait aux éditions La Découverte un livre qui a fait date, Guerres dans le cyberespace, services secrets et Internet. Réédité en 1997 dans une nouvelle version, traduit notamment aux États-Unis et en Chine, ce livre qui n'a pris que peu de rides fait aujourd'hui l'objet d'une réédition. Dans son "jus" de l'époque, il permet de mettre en perspective les révélations de Snowden. Ses révélations illustrent, détaillent et documentent une entreprise de siphonnage numérique globale déjà connue.
Un iMMENSE projet
Dans sa postface inédite rédigée pour cette nouvelle édition, Jean Guisnel revient sur les efforts des services de renseignements français pour recueillir les informations numérisées, mais qu'il s'agit désormais d'exploiter. Car c'est là que le bât blesse, y compris pour la NSA. Notre collaborateur relève ainsi l'existence d'un programme mal connu, non clandestin, mais très discret, lancé au début de l'année 2013 par la DGSE. Sous couvert du ministère de la Défense, ce projet opportunément baptisé iMMENSE (sic) a été initié dans le cadre de l'Institut de recherche technologique SystemX, situé sur le campus de Saclay 13. Le communiqué de presse diffusé le 14 novembre 2012 à l'occasion de la naissance de ce centre de recherche précisait que sa vocation était de "développer des briques technologiques permettant de piloter les systèmes complexes dans de nombreux secteurs interactifs en termes d'innovation et en pleine révolution technologique : réseaux multimodaux de transport, réseaux intelligents d'énergie, systèmes de traitement de données pour la sécurité". Ce "traitement de données pour la sécurité" se situe désormais au coeur des efforts scientifiques de la communauté du renseignement et des entreprises qui travaillent à son profit. Et c'est au sein de ce pôle SystemX que se développe iMMENSE, depuis février 2013. Pilotage par la DGSE
Il est piloté par un ingénieur du Commissariat à l'énergie atomique, Géraud Canet. Un autre cadre du CEA, détaché au service technique de la DGSE et dont l'identité (que nous connaissons) est à ce titre couverte par le "secret défense", est en réalité la cheville ouvrière du programme. Le "club des utilisateurs" de ce projet ne compte officiellement que deux membres : la Direction générale pour l'armement et le ministère de la Défense, tandis que les "partenaires" sont au nombre de dix, tous leaders français et parfois mondiaux dans leur domaine qui n'est autre, de près ou de loin, que le renseignement : EADS, Exalead (moteurs de recherche, filiale de Dassault Systèmes), AMI (veille stratégique), Vecsys (reconnaissance vocale, filiale de Bertin Technologies), Systran (traduction automatique), TEMIS (extraction d'informations structurées de bases de données massives), Vocapia (traitement du langage, passage de la voix au texte, identification du locuteur). Les partenaires d'État sont le Commissariat à l'énergie atomique, l'INRIA, le CNRS et le LNE (Laboratoire national d'essai).
Les défis à relever sont ainsi décrits par SystemX : "Développements, évaluations et mises en oeuvre dans le domaine de la sécurité d'applications dédiées à l'exploitation de données multimédias multilingues à large échelle". Le contexte vu par les chercheurs est le suivant : "Explosion de la quantité et de la diversité des supports de communication. Média (texte, image, vidéo, parole) ; environnements (réseaux sociaux, SMS, mails...) ; langues et dialectes". Les difficultés sont succinctement recensées : "Multimédia : traitement de documents hybrides (texte, image, parole, données...). Multilingue : panel de langues important, possibilité d'intégrer de nouvelles langues. Large échelle : traitement de masse important de données."
Les objectifs de ce projet sont clairs : "Faire progresser la qualité, la performance et la maturité des systèmes logiciels et modules existants dédiés à l'analyse des contenus multimédias et multilingues. Faire émerger de nouvelles approches algorithmiques d'analyse de contenus, en favoriser l'interopérabilité et l'évaluation." On le voit de façon limpide : tous les domaines évoqués sont ceux qui intéressent prodigieusement les services de renseignements !
le point
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 19 Nov 2013 - 12:18
Et ben snowden aura foutu un sacré m.... dans le monde
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farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 19 Nov 2013 - 12:50
Maintenant qu'il a tout fournit aux russes, ils prennent un malin plaisir a divulguer a leur grès pour affaiblir les usa
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mar 19 Nov 2013 - 14:49
lu il y a quelques jours dans un hebdo : les russes ont mis au point des serveurs (couplé a des messageries sur pleins de pays) qui utilisent les "mots clés" filtrés par la NSA pour envoyer des millions de messages, histoire d'innonder les grandes oreilles et rendre beaucoup moins pertinentes les interceptions. Bref un début de guerre asymétrique à l'échelle du cyberespace. PGM
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Sam 23 Nov 2013 - 23:18
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mer 27 Nov 2013 - 1:32
Pour l'amour de dieu Annabi arrete,avant 2000 tous les pays avaient leur citoyen en ecoute a 20% maintenant entyre 60 et 75%,et la surprise c'est les pays scandinaves qui dirigent le peleton.Ce n'est un secret de polichinelle pour personne
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Mer 27 Nov 2013 - 1:35
juba2 a écrit:
Pour l'amour de dieu Annabi arrete,avant 2000 tous les pays avaient leur citoyen en ecoute a 20% maintenant entyre 60 et 75%,et la surprise c'est les pays scandinaves qui dirigent le peleton.Ce n'est un secret de polichinelle pour personne
non maintenant c 100 % ..toi et moi inclus
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Renseignement & Espionnage Ven 29 Nov 2013 - 16:24
Citation :
Vupen, la PME française qui a travaillé pour la NSA
Voila Annabi,le puzzle commence a se dessiner encore.Une chose est sure tout le monde travaille pour la NSA,si tu as un cousine ou cousine fait attention tu ne saura jamais s'ils travaillent directement ou indirectement avec the big brother is watching:D
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Is China Spying on Canada's Shipbuilding Interests?
Canadian police have arrested a Toronto man suspected of seeking to give China classified information about Canadian shipbuilding procurement policies, security officials said on Sunday.
Jennifer Strachan, a chief superintendent with the Royal Canadian Mounted Police, told a news conference that Canadian citizen Qing Quentin Huang, 53, faced two charges of attempting to communicate with a foreign entity.
"On Thursday the RCMP was informed that the accused was taking steps to pass on information of a classified nature to China," she told a rare weekend news conference.
"In these types of cases, sharing of information may give a foreign entity a tactical, military or competitive advantage by knowing the specifications of vessels responsible for defending Canadian waters and Canadian sovereignty."
Strachan said Huang, who was arrested on Saturday, had worked for a subcontractor involved in ship design. She declined to say what information Huang had tried to provide to China, but said there was no threat to public safety.
Canada has had a complicated relationship with China, with official efforts to boost trade and improve business ties at times conflicting with deep concern about the role that Chinese state-owned entities should be allowed to have in Canada.
Canada last year allowed state-owned energy company CNOOC Ltd to buy up domestic energy producer Nexen Inc, but made clear that it would not allow further purchases of domestic oil sands companies by state-owned enterprises.
Huang was arrested just days after Canada's official spending watchdog said the government has underestimated the costs of a multibillion-dollar naval shipbuilding plan and will either have to build fewer ships or settle for vessels with fewer capabilities than it initially planned.
The new ships will play an important role as Canada asserts sovereignty claims in the Arctic, a disputed region that is rich in energy and mineral resources.
The news conference announcing Huang's arrest involved officials from many Canadian security agencies, including several police forces, border services and the secretive spy agency, the Canadian Security Intelligence Service.
The Toronto resident, who police said appeared to have been acting alone, will appear in court for a bail hearing on Wednesday. The charges carry a maximum sentence of life in prison.
Copyright Reuters 2013.
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
« Vous aurez bientôt votre Snowden ou votre Assange… » la rédaction 29 décembre 2013 A la Une, Intelligence C’est un homme de l’ombre, l’un de ces rares combattants qui a réussi la transition entre deux époques, de la chute du mur de Berlin à la lutte contre le terrorisme en passant par les cyberguerres. Cette interview exclusive fait partie d’une série dont vous pouvez lire la première partie sur ce lien.
Allen – après avoir été un contractuel pendant plus de 15 ans – est aujourd’hui en charge des opérations sensibles à l’étranger pour une agence de renseignement américaine. Il a navigué entre la CIA, la NSA, le FBI puis le DHS dont il a été l’un des piliers de la sécurité interne. Il évoque notamment le véritable traumatisme des affaires Wikileaks et Snowden pour le renseignement américain ainsi que la fulgurante et violente chasse aux sorcières secrète qui a suivi ces deux affaires. Une interview exclusive réalisée par Jean-Paul Ney.
« Pour moi Snowden et Assange méritent une balle entre les deux yeux, ce sont des traitres. »
- Bonjour Allen, quel est votre rôle exact au sein de la communauté du renseignement américain ?
La seule réponse que je puis donner est qu’actuellement ma profession est de protéger mon pays, mon métier est de traquer les traitres et mon job de tout savoir sur eux.
- Une réponse moins évasive ?
Depuis les fuites de Wikileaks, j’ai fait partie de ces centaines de spécialistes en informatique dont le travail a consisté à trouver le moyen de combler les failles numériques et physiques de notre gigantesque parc informatique. Puis nous avons créé un cycle de formation et de conférences avec les services de communication interne pour sensibiliser les milliers d’employés civils et militaires à la sécurité informatique basique, les machines nous entourent, il faut donc en apprendre les bases pour se protéger, protéger nos secrets et notre nation. L’agence pour laquelle j’ai travaillé m’a recruté, je suis aujourd’hui un employé du gouvernement américain, nous sommes très nombreux à avoir fait nos preuves pendant des années. Par la suite j’ai été en charge d’enquêter avec la sécurité militaire et le FBI sur des candidats potentiels mais surtout sur les contractuels travaillant pour la CIA, c’était juste après les fuites de Wikileaks et avant l’affaire Snowden. A présent je suis toujours dans une cellule qui traque les fuites depuis l’étranger, je suis comme un couteau suisse, multi-emploi.
- Vous avez traqué Edward Snowden jusqu’en Europe, que pouvez-vous nous en dire ?
Très rapidement après les premières fuites, tous les contractuels ont été observés de près, le lendemain plusieurs centaines d’accréditations ont été retirées, des sociétés informatiques mises à la porte et des administrateurs système ont été interrogés par le FBI. Les agences ont très vite réagi, sans trop faire de dégâts. Des dizaines d’équipes ont été envoyées en Asie puis en Europe pour traquer Edward Snowden. Nous savions où il se trouvait à chaque seconde, où il se cachait et avec qui il correspondait. Le job de ces équipes était de le traquer « numériquement » et physiquement pour plusieurs raisons : premièrement, il avait emporté des centaines de documents classifiés à l’étranger, nous devions éviter qu’un service étranger puisse les récupérer, deuxièmement, Snowden risquait d’être la cible de mafias ou d’autres personnes mal intentionnées, troisièmement, nous devions nous assurer que son environnement était assez dégagé pour intervenir. Dans mon équipe, et je sais qu’il y en avait plusieurs ailleurs, un type était chargé de le liquider physiquement, il était là au cas où. Si l’occasion s’en présentait l’ordre direct venait de Washington. Donc nous devions le protéger des autres d’un côté, s’assurer que rien d’autre ne fuitait et rapporter ses contacts et communications. Par trois fois, Snowden a été vulnérable physiquement, aucun ordre n’est arrivé de Washington.
- Vous voulez dire que vous auriez pu l’exécuter ?
Pas moi, mais l’homme en charge de cette mission était à mes côtés tout le temps, quand l’occasion se présentait, s’il devait agir, seul ou pas, je n’en sais rien.
- Qu’en pensez-vous personnellement ?
Pour moi Snowden et Assange méritent une balle entre les deux yeux, ce sont des traitres. C’est de la mise en danger délibérée d’autrui. Ils ont ouvert une porte très dangereuse car ceux contre qui nous luttons en face sont extrêmement dangereux, ils ont donné des informations vitales aux ennemis de l’Amérique. Ils ont fait condamner à mort des dizaines d’informateurs des services de renseignements américains, vous qui êtes journalistes enquêtez ! Vous verrez combien d’afghans, d’irakiens ou d’autres ont été exécutés car identifiés dans les rapports mis en ligne et non censurés ! Les terroristes ne sont pas des animaux qui vivent dans des grottes… Ce sont des gens intelligents, redoutables et qui savent faire basculer l’opinion de leur côté.
- Et vous ne parlez pas de Bradley Manning, ce soldat qui a copié les fichiers pour les donner à Wikileaks et Assange…
Des Manning, des Assange et des Snowden il y en aura encore, mais nous avons compris la leçon et ils savent à présent le danger qui rôde autour d’eux : On ne trahit pas sans casse. Quelle vie pour Assange au fond de son ambassade ? Quelle vie pour Snowden loin de son pays qu’il a volontairement trahi et ne reverra sans doute jamais ? Quelle vie pour Manning au fin fond de sa prison pour le reste de sa vie ? Ce que je sais c’est que ces trois profils sont instables, ce sont des gens à qui la confiance ne peut être donnée, dans n’importe quel camp. Ce sont des egos surdimensionnés, emportés par une routine, par une envie de reconnaissance ! Pas pour une mission d’information publique non ! Pas du tout ! Ce qui nous est arrivé vous arrivera en France, parce que ces profils sont issus du monde « libre » de l’informatique, ce sont ces mêmes crétins qui ont aidé les « rebelles » syriens, qui ne sont juste que des terroristes affiliés à AlQaïda, à communiquer avec l’extérieur et entre eux. Je vais vous révéler un scoop : Nous sommes en rapport avec vos services en France, et j’ai moi-même étudié la « sphère linux » en France, sachez que certains profils du type Snowden ont eu et ont toujours un rôle majeur sur des systèmes informatiques très sensibles à Paris. Ces sphères sont politisées à l’extrême gauche, beaucoup d’administrateurs sont des militants politiques numériques, même s’ils font de grandes écoles privées, ils gardent leurs cercles et leurs amitiés d’antan… Vos recruteurs ou vos contractuels ne sont pas assez formés et ne connaissent que très peu cette menace. Vous aurez bientôt votre Snowden ou votre Assange…