messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 24 Aoû 2011 - 1:37
Rappel du premier message :
Sur proposition d'Ibn Battouta, un nouveau topic pour débattre, sereinement, des relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional. A vos analyses et commentaires, Messieurs
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 10:29
Citation :
Quel intérêt a le CNT d'accuser Alger et l'avoir sur le dos s'il n'avait pas de preuves ?
Dire que c'est à cause de la neutralité d'Alger de ce qui se passe en Libye relève du ridicule. On ne peut jamais prétendre être neutre lorsqu'on est en face d'un fort qui écrase un faible. Rappelons-nous que tout à commencé pacifiquement un mois de février 2011, des manifestants de tout âge qui sortent dans la rue sous l'effet de qui se passait en Tunisie et en Egypte.. Les sbires de Kadhafi commencent à tirer sur les foules et le dictateur et ses fils l'on dit publiquement à la télé qu'ils écraseront sans pitié quiconque remettrait en cause leur main mise sur la libye. Les massacres commencèrent et il n'y avait d'autres alternatives pour la population que de prendre les armes même s'ils ne savaient pas s'en servire au début. La suite on la connait, Kadhafi utilisa les chars, les avions et l'arme lourde pour écaser la révolte.
C'est à ce moment là que le monde entier s'est réveillé en craignant de revoir l'épisode douleureuse due massacre de Srebinska en Bosnie qui honte toujours l'occident.
L'opinion arabe et occidentale voulait absolument une intervention militaire pour stopper la folie de Kadhafi. Ce fut le cas et il se trouve que certains pays comme la France, l'Italie et la GB ont des intérêts ou des visées en Libye. Ce sont des intérêts croisés entre le CNT et l'OTAN; quoi de plus normal en autant que le CNT soit souverain dans ses décisions et que la Libye libre soit indépendante dans ses choix.
Alors dire que c'est une guerre de l'OTAN, une guerre des croisées, et que l'Occident veut mettre la main sur le pétrole ce sont des afffirmations simplistes. Oui la France et la GB, principaux acteurs de l'action militaire, ont dépensé des centaines de millions d'euros. Ils l'on fait parce que d'abord elles voulaient régler des comptes avec Kadhafi (Lockerbie et le DC10) et en même temps elles s'attendent à ce que le prochain gouvenement les remercieraient en leurs octroyant des contrats faramineux pour reconstruire le pays dévasté. C'est un contrat de service rendu. Comme l'a d'ailleurs fait l'Algérie pour récompenser les Chinois qui étaient les seuls à ne pas bouder le régime algérien durant la décennie noire.
En rebobinant les évènements depuis février dernier on s'aperçoit que les allibis du régime algérien ne tiennent pas. La peur de la contagion de la révolte, la peur de se voir isoler : les changements radicaux en Tunisie, en Egypte et en Libye et les réformes au Maroc (bien que discutables) ont fait trembler le régime. Le pays qui se targuait pendant longtemps d'être le centre des révolutions des peuples devient le seul ilôt de dictature en Afrique du nord. Le risque de changement génère la peur, la peur génère l'incertitude et l'incertitude affecte cruellement la prise de décision. L'absence de décision au temps opportun donne le résultat de ce que fait la diplomatie algérienne vitrine de la politique de Bouteflika. La position de l'Algérie est à mes yeux claire et suit la logique du système qui la gouverne. Le hic c'est que ce système manque de courage pour défendre ses choix.
Donc on ne pouvait être neutre dans le conflit libyen. Si on ne fait rien, si on ne dénonce pas la barbarie alors on se positionne automatiquement du côté du barbare. Si l'Otan n'avait pas intervenu, Dieu seul sait ce que deviendrait Benghazi et les autres villes rebelles.
Curieusement on est en train de revivre la même chose face à ce qui se passe en Syrie. Une population civile qui se fait massacrer quotidiennement pour seul motif de manifester pour vivre librement et en dignité. L'Algérie ne pipe pas un mot, et quand une intervention militaire surviendra on invoquera encore les croisés, les intérêts sionistes etc..
A quand le réveil des neurones de l'intelligence de base ?
lematindz
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 18/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 10:50
Vidéo tres intéressante a voir. Merci atlasonline
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 11:59
vous oubler un element qui explique les relation tendu avec le CNT,
c est l amour ya hbibi :
mon coulounel
je sort ....
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 13:44
Citation :
Maroc-Libye: la realpolitik avant tout
Dans une volte-face pragmatique, Rabat a reconnu le CNT libyen, confirmant une doctrine que le royaume a toujours adoptée vis-à-vis de Tripoli: celle des intérêts bien compris.
Lors d’une de ses plus fameuses conférences de presse donnée après le putsch militaire avorté de 1972, Hassan II avait raconté pour décrédibiliser Mohamed Oufkir, son général félon qui avait fomenté l’attaque du Boeing royal que ce dernier avait eu quelques temps auparavant pour projet d’abattre l’avion de Kadhafi, lorsqu’il apprit que ce dernier se dirigeait vers la Mauritanie.
A l’époque, le Guide de la révolution libyenne, tombeur du roi Idriss 1er en 1969, était l’ennemi juré du trône alaouite. D’ailleurs, Kadhafi a cru que le glas avait sonné pour la monarchie marocaine. Il s'était enflammé et même pensé, un moment, envoyer un appui aérien aux officiers marocains régicides.
Dans les années 70, révolutions arabes rimaient davantage avec panarabisme —forcément socialiste et antimonarchique. Les officiers libres d’Égypte (Nasser en tête), dont s’est inspiré le jeune capitaine Kadhafi, promettaient la délivrance des peuples arabes du colonialisme et du joug d’un Occident prédateur et allié d’Israël.
Cette époque est bien révolue, tant les républiques populaires devenues dynastiques et les monarchies au pouvoir féodal se sont, au fil du temps, retrouvées dans le même viseur des révoltés d’aujourd’hui.
Entre le royaume du Maroc et la Jamahiriya («État des masses») libyenne, les relations ont été depuis plus de 40 ans aussi chaotiques que contre-nature, lorsque durant certains intermèdes d’accalmie les embrassades et les promesses d’alliances étaient à l’ordre du jour.
Des relations tumultueuses
La première rencontre entre Hassan II et Mouammar Kadhafi a eu lieu à Rabat en 1969, comme le raconte avec force détails le dossier consacré aux relations tumultueuses des deux hommes par le magazine marocain TelQuel:
«Hassan II, 40 ans, est un roi sûr de lui. Kadhafi, 27 ans à peine, est encore auréolé du coup d’État qui lui a permis de renverser la monarchie libyenne en septembre 1969. Le roi et le colonel, qui s’évitent soigneusement, jouent au chat et à la souris. Dans un contexte de guerre froide divisant le monde en deux blocs (l’Est, voué à l’URSS, l’Ouest tourné vers l’Amérique), Hassan II incarne une monarchie à la solde de l’Oncle Sam, alors que Kadhafi et sa Jamahiriya arborent fièrement le label révolutionnaire. Un véritable choc des cultures.
"Nous nous sommes juste serré la main, mais dès le premier jour les choses ont grincé et j’ai pu observer à quel point Kadhafi était incontrôlable et inexpérimenté. Lors de la lecture des résolutions par exemple, il suffisait que je propose de remplacer un mot par un autre, qui me paraissait plus approprié pour qu’immédiatement il s’y oppose. Ce fut une véritable guerre ouverte pendant les trois jours de la conférence", raconte Hassan II dans le livre d’entretiens réalisé avec Éric Laurent (Mémoire d’un Roi, édition Plon, 1993).
Le sommet arabe de ce décembre 1969, qui a pour théâtre l’hôtel Hilton de Rabat, se déroule dans une atmosphère irréelle, proche du western, avec menaces, injures… et usage de pistolets.»
Le colonel révolutionnaire soutiendra politiquement les opposants de Hassan II (gauchistes et islamistes confondus) et armera le front Polisario, qui conteste au Maroc sa souveraineté sur le Sahara Occidental. Hassan II a, lui aussi, accueilli à bras ouverts les bannis de Kadhafi.
Un point de rupture irréversible entre Rabat et Tripoli, jusqu’à la signature à Oujda en 1984 de l’éphémère traité d’Union arabo-africaine (UAA) entre le Maroc et la Libye dont Rabat ne fait plus référence depuis longtemps, un pacte contre-nature voulu par Hassan II et dont Mohammed VI en fera son sujet de mémoire de licence de droit en 1985.
A l’époque, Kadhafi cherchait à tout prix à sortir de son isolationnisme à l’international, et Hassan II a trouvé par cette alliance de pure forme le moyen de fermer le corridor saharien qui acheminait du désert libyen via l’Algérie les armes aux séparatistes du Sahara Occidental. La même année, prenant prétexte d'une visite de Shimon Peres (le président israélien) au Maroc, Kadhafi rompt l'accord d'Oujda.
Les relations entre les deux pays entament une nouvelle phase de turbulence. Le répit aura été trop court, plus longue sera l'attente d'une amorce de normalisation. L’UAA sera tout de même le prélude de la fameuse Union du Maghreb arabe (UMA) en 1989, dont le projet de construction d’un ensemble maghrébin intégré demeurera toujours un serpent de mer.
Des intérêts économiques bien compris
Depuis, visites officielles et accords bilatéraux se sont multipliés, favorisant des échanges économiques substantiels et surtout l’installation de plus de 120.000 ressortissants marocains en Libye à la recherche d’un emploi, concentrés principalement à Tripoli et à Benghazi. Le Maroc a alors adopté une ligne diplomatique bienveillante envers le régime de Kadhafi et Tripoli a pour sa part tempéré ses ardeurs antimarocaines dans les forums internationaux.
Dans le sillage de cette vraie-fausse normalisation, Mohammed VI continuera d’entretenir des relations ambiguës avec le clan Kadhafi. Au palais, on sait que Kadhafi n'a pas complètement rompu avec le Polisario, mais on fait comme si. Les liens se tissent d’abord dans les affaires. Les investissements libyens au Maroc ne sont pas négligeables, notamment dans l’immobilier, l’énergie et le tourisme.
Le fonds d’investissement libyen Libyan Arab Foreign Investment Corp (Lafico) sera le partenaire de la holding royale Ominium Nord Africain (ONA), notamment dans la réalisation emblématique du Twin Center de Casablanca, modèle réduit des tours jumelles new-yorkaises, mais aussi dans les phosphates avec un gigantesque projet chimique à Jorf Lasfar unissant l’Office chérifien des phosphates (OCP) et le Libya Africa Investment Portfolio, l’un des plus importants fonds d’investissement en Afrique.
Pour cette coopération économique tous azimuts, Seif al Islam Kadhafi sera à la manœuvre pour prendre langue avec Mohammed VI, qui le recevra en grande pompe en 2006.
Malgré un couac diplomatique dont seul Kadhafi peut en être capable —il avait invité en 2009 pour le 40e anniversaire de sa révolution Mohamed Abdelaziz, le chef du Polisario, aux côtés de la délégation officielle marocaine — les liens ne seront jamais plus interrompus entre Rabat et Tripoli —bien au contraire.
Devenu fréquentable et adoubé par une communauté internationale qui lui déroulait le tapis rouge après sa rédemption dans l’affaire Lockerbie, Kadhafi avec ses pétrodollars était plus que jamais courtisé de tous. Mohammed VI avait même donné l’exemple aux hommes d’affaires marocains en autorisant l’Attijariwafa Bank, première institution financière du Maghreb qu’il contrôle à travers ses holdings, à ouvrir une antenne à Tripoli.
Au même moment, hasard de calendrier ou signe de convergence, la justice marocaine châtiait lourdement une brochette de journaux indépendants marocains qui avaient eu l’outrecuidance de critiquer le Guide de la Jamahiriya. Ils étaient poursuivis pour «atteinte à la personne et à la dignité» du dirigeant libyen…
Avec le déclenchement des révolutions arabes, la diplomatie marocaine a joué une drôle de partition, recevant tour à tour les représentants du gouvernement de Tripoli et ceux de l'insurrection libyenne. Les diplomates libyens accrédités à Rabat ont été sanctuarisés à l’hôtel Sofitel de la capitale sous haute protection policière et les manifestations en face de l’ambassade libyenne, réprimées (comme l’ont été d’ailleurs celles soutenant la révolution tunisienne).
Pour l’anecdote, des Libyens anti-Kadhafi soutenus par le Mouvement du 20 février ont été empêchés de hisser les couleurs du Conseil national de transition (CNT) sur l’ambassade de Libye, pourtant désertée… Il faut dire que le Maroc organisait au même moment le difficile rapatriement de ses milliers de ressortissants et craignait plus que tout des actes de représailles de la part des affidés au Colonel.
Une diplomatie louvoyante
Alors que la médiation de l'Union africaine en vue de trouver une solution négociée au conflit avait échoué, le Maroc a été l'un des rares pays arabes et le seul d'Afrique du Nord engagé dans des discussions avec les puissances occidentales sur la crise en Libye.
Rabat justifiait son implication par la recherche d’une solution négociée à la crise, mais en coulisses se réjouissait de la chute programmée du dictateur libyen. D’ailleurs, le Maroc n’a pas hésité à accuser Alger d'envoyer des mercenaires du Polisario ainsi que des armes en Libye, pour aider le colonel Kadhafi. C’est une tribune publiée dans une très influente gazette spécialisée dans les affaires liées au Capitole par Edward M. Gabriel, ancien ambassadeur américain au Maroc devenu lobbyiste du royaume aux États-Unis, qui avait mis le feu aux poudres.
Avec l’entrée des rebelles dans Tripoli, Rabat s’est immédiatement rangé du côté du CNT. Sans Kadhafi, la coopération économique avec la «nouvelle Libye» pourra se déployer sans gêne et l’isolement diplomatique du Polisario sera renforcé. Une aubaine pour le Maroc. Pourtant, des inquiétudes persistent: la chute de celui qui se plaisait à se nommer «roi des rois d’Afrique» donne aussi du tonus aux révolutions arabes.
Et malgré la sérénité affichée par la monarchie marocaine, qui affirme avoir bien négocié ce tournant avec sa réforme constitutionnelle, ses détracteurs au sein du Mouvement du 20 février ont fêté à leur manière la fin du régime dictatorial libyen (et, ce faisant, la culbute de la troisième pièce du domino révolutionnaire maghrébin) en organisant des manifestations massives dans les principales villes du royaume le 20 août, au moment où Mohammed VI donnait un discours à l’occasion du 58e anniversaire de la révolution du roi et du peuple…
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
marques General de Brigade
messages : 3962 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 15:20
Citation :
«L'accueil de la famille Kadhafi, pas compatible» Publié le : 30.08.2011 | 22h48
Victoria Nulland : «L'arrivée en Algérie de membres de la famille Kadhafi, «pas compatible avec la résolution 1970 du CS de l'Onu».
La porte-parole du Département d'Etat, Victoria Nulland, a déclaré mardi que l'arrivée en Algérie de membres de la famille Kadhafi «n'est pas compatible avec les dispositions de la résolution 1970 du Conseil de sécurité imposant une interdiction de voyager».
«Il y a des préoccupations à ce sujet sachant que l'entrée en Algérie de membres de la famille Kadhafi ne s'inscrit pas en droite ligne de ladite résolution», a souligné Nulland lors de son point de presse quotidien, ajoutant que la lettre adressée à ce sujet par Alger au Conseil de sécurité des Nations unies est actuellement «à l'étude». Il est clair, a poursuivi la responsable américaine, qu'«il doit y avoir une réponse de la communauté internationale au sujet de cette interdiction de voyager» qui frappent les membres de la famille Kadhafi.
Le Conseil national de transition (CNT) avait jugé «très imprudent» le comportement de l'Algérie, qui agit selon lui contre «les intérêts du peuple libyen».
«Le gouvernement algérien est très imprudent de travailler contre les intérêts du peuple libyen. Il devrait penser à l'avenir», avait déclaré le porte-parole du CNT à Londres, Guma Al-Gamaty.
Deux fils du colonel Kadhafi, Hannibal et Mohamed, sa fille Aïcha et sa seconde épouse Safia sont entrés lundi en Algérie, rappelle-t-on.
par MAP
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 16:11
marques a écrit:
Citation :
«L'accueil de la famille Kadhafi, pas compatible» Publié le : 30.08.2011 | 22h48
Victoria Nulland : «L'arrivée en Algérie de membres de la famille Kadhafi, «pas compatible avec la résolution 1970 du CS de l'Onu».
La porte-parole du Département d'Etat, Victoria Nulland, a déclaré mardi que l'arrivée en Algérie de membres de la famille Kadhafi «n'est pas compatible avec les dispositions de la résolution 1970 du Conseil de sécurité imposant une interdiction de voyager».
«Il y a des préoccupations à ce sujet sachant que l'entrée en Algérie de membres de la famille Kadhafi ne s'inscrit pas en droite ligne de ladite résolution», a souligné Nulland lors de son point de presse quotidien, ajoutant que la lettre adressée à ce sujet par Alger au Conseil de sécurité des Nations unies est actuellement «à l'étude». Il est clair, a poursuivi la responsable américaine, qu'«il doit y avoir une réponse de la communauté internationale au sujet de cette interdiction de voyager» qui frappent les membres de la famille Kadhafi.
Le Conseil national de transition (CNT) avait jugé «très imprudent» le comportement de l'Algérie, qui agit selon lui contre «les intérêts du peuple libyen».
«Le gouvernement algérien est très imprudent de travailler contre les intérêts du peuple libyen. Il devrait penser à l'avenir», avait déclaré le porte-parole du CNT à Londres, Guma Al-Gamaty.
Deux fils du colonel Kadhafi, Hannibal et Mohamed, sa fille Aïcha et sa seconde épouse Safia sont entrés lundi en Algérie, rappelle-t-on.
par MAP
ce qu'elle ne dit pas c'est que ce cadre juridique du cs de l'onu ne s'applique pas lorsque la raison d'aide humanitaire est invoqué comme c'est le cas pour l'algerie
cordialement
_________________
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 17:28
un article parfaitement en phase avec notre topic :
Citation :
L’Union du Maghreb : « l’Australie de l’Afrique Septentrionale » !
Disons qu’à l’heure actuelle, le peuple maghrébin n’est pas encore sorti de «l’auberge espagnole » dans laquelle il est « coincé » depuis – si on pousse bien loin – la chute de Grenade en Oct. 1492. Et, avec ce qui s’y passe actuellement, vu le crescendo des évènements qui animent la région depuis fin 2010, rien n’augure à un tel « jumelage » de ces Nations Maghrébines.
En tous cas, assurément pas avant l’avènement irrévocable d’une véritable démocratie et de l’établissement d’un État de Droit dans chaque pays qui composera ce grand Maghreb.
Pourtant, une « Union Confédérale » de ce dernier, serait certainement l’entité rassembleuse et salvatrice du futur politique de l’Afrique du Nord dans cette « mondialisation » hautement économique, injuste et sans merci.
Tant voulue et désirée par les peuples, ce serait aussi cette union naturelle qui donnerait, sans aucun doute la force et le salut final pour une réelle souveraineté dans le concert des nations, en plus d’un ultime respect historique – pour la reconnaissance méritée à une citoyenneté du monde longtemps bafouée depuis des siècles – à un peuple authentiquement riche et réuni dans sa diversité, et tant bien que mal pareillement demeurant homogène, malgré tout les aléas de son histoire tumultueuse qui continue de s’écrire « obliquement » jusqu’à aujourd’hui avec une cadence auparavant, jamais inégalée !
Certes, une histoire du Maghreb qui continue de s’écrire en direct avec des racines anciennement malmenées, mais « structurées » par nombres d’évènements et de tractations supranationales , crées et gérés par des « doctrines » et des « hasards » d’un hémisphère nord faussement mercantile et égoïste, lequel avait indéfiniment escamoté l’idée et même une possible réflexion politique d’une quelconque union maghrébine ou moyen-orientale depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Et aussi à partir des divisions suscitées et des dommages collatéraux, certains indélébiles, causés par la décolonisation française, essentiellement pendant la guerre d’Algérie. Et également par la suite, sans nul doute, par l’instauration sournoise de la politique gagnante gaullienne plus « génocidaire » et plus « subversive » avec le temps, laquelle se nomma « FrançAfrique ». Cette politique de gestion des autodéterminations naissantes au début des années 60 des ex- territoires colonisés avec des « baux de chasse gardée », malencontreusement, pouvant apparaître en vigueur – sous d’autres facettes – jusqu’à aujourd’hui.
Pour aller droit au but, pourquoi le nouvel ordre mondial continue encore de craindre une innovation politique majeure du monde musulman, spécialement de celui du plus « occidentalisé », le Maghreb ?
Parce qu’une réelle unification démocratique du Maghreb ferait naitre le plus grand pays fédéral d’Afrique avec un territoire de plus de six millions de km carré (7ème mondial), dominant la moitié du bassin méditerranéen ainsi que le côté nord atlantique africain sur plusieurs milliers de kilomètres, sans compter la nouvelle immensité incommensurable de son Sahara riche en tous minerais et énergies.
Une telle unification ferait naitre notamment la plus grande armée et force militaire d’Afrique.
Ce qui rajouterait naturellement au leadership de prestige de cette union maghrébine pour guider un continent convoité depuis toujours et qui le sera d’avantage à l’avenir. Le Maghreb uni deviendrait ordinairement le « gendarme » du continent africain avec l’Afrique du Sud, son « extrême homologue » sur tous les plans.
Car aussi un grand « monstre » émergeant naitra forcément de cette union sacrée à moyen terme. Un nouvel « espace » politique et économique qui aurait toute sa place aisément dans le G20, si bien sûr le management politique maghrébin serait indiscutablement à la hauteur des défis et des richesses en toute nature pour lequel, il remodèlerait une nouvelle « cosmogonie » de cette intégration socio- historique. Principalement le rassemblement des ressources humaines, cette nouvelle population réunie de plus de 90 millions d’habitants (actuellement) et dont la majorité (70%) de cette population est jeune et a un âge moyen de moins de 30 ans.
Une richesse inouïe pour une croissance économique diversifiée pouvant être créatrice d’emplois et aidant à assainir les mentalités en général et les pratiques en particulier de toutes gabegies et corruptions qui ont entaché cette partie du monde depuis longtemps.
Pour être prolixe en politique de projection économique, le Maghreb serait l’avenir propre énergétique de l’Europe, et son usine centrale de manufacture, post-Asie, pour les futures 750 millions d’européens de demain. Juste un exemple concret et mesurable :
200 km carré de surface photovoltaïque en plein désert ensoleillé à l’année, générerait une énergie propre et condensé pouvant alimenter un pays comme la France pendant une année entière, en supprimant définitivement ses centrales nucléaires à jamais.
Ce n’est guère pour rien que l’intelligence européenne – en l’occurrence allemande – a créée le projet « Desertec » par exemple pour cette région « mitoyenne » du monde qui est aussi « la banane théorique américaine ». L’enjeu capital américain dans le Sahel.
Encore aujourd’hui, avec une économie de marché non efficiente, de bazar et d’importation à outrance avec toutes les « tares » imaginables, centralisée singulièrement sur la rente des hydrocarbures (pour le cas algérien et lybien) et de l’industrie du tourisme à rabais et de quelques PME d’industries légères et de services standards (pour le cas marocain & tunisien), le Maghreb affichait quand même un PIB compilé et confondu de plus de 400 milliards de dollars US en 2008/09.
L’Algérie à elle seule détient presque la moitié de ce produit intérieur brut, en étant présentement à titre indicatif, la deuxième fortune du monde arabe (après l’Arabie Saoudite) en réserves de change à l’étranger, et la deuxième fortune du monde arabe (après le Liban) en réserves d’or, tout en gardant sa 21ème place mondial dans le classement de 2009, et sans investir (par manque de compétence) dans le métal jaune depuis belle lurette.
D’ailleurs, c’est pour cela que l’Algérie serait le dernier pays musulman en occident à connaître « son » printemps arabe. Sa démocratisation déclencherait à coup sûre une métamorphose, sans retour, de la région. Et ça fait peur pardi aux plus sérieux des analystes de l’intelligence occidentale et sioniste.
Pour finir en humour caustique propre de chez nous, l’union accoucherait en même temps de l’appellation – « in fashion » – à la mode du nouveau territoire. Comme à l’accoutumée, nos oreilles se sont habituées aux abréviations anglaises de noms de certains pays occidentaux, tel que U.K pour le Royaume Uni, USA pour les États-Unis, E.U pour l’Union Européenne etc.
Là, il va y avoir un nouveau joueur, un « new state idiom » : M.U pour Maghreb United !
On va entendre partout dans le monde et lire dans les futures presses écrites et ouvrages scolaires maghrébins, première année en langue anglaise par exemple, ce genre de première leçon d’introduction et d’amabilité : « where are you come from please ? »…« Me ? From M.U ! » .
Ça fuserait à merveille dans l’imaginaire rehaussé de la future jeunesse libre maghrébine, connectée sur le virtuel et le réel, même jusqu’au spirituel en écoutant le muezzin en live sous écouteurs privés avec en prime des mosquées reliées en wifi et ouvertes sur le monde.
Fini le temps de la cacophonie des hauts parleurs avec leurs millions de décibels…
Mais là nous parlons de quelle année ? Aux environs de 2032 peut-être…Excusez mon égarement dans ma projection amoureuse et tangible du Maghreb de demain, c’est la fin du Ramadhan, je suis fatigué et je manque de glucose après un mois de jeûne, malgré ma ration quotidienne de Kelb-Elouz.
messages : 2468 Inscrit le : 13/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 18:57
oui ce serait l'idéal mais à l'evidence ce n'est pas pour demain malheureusement et cette article esquisse une structure supra national des ensemble d'afrique du nord qui nous serait benefique a tous sans exception. merci PGM pour cet article qui pousse notre reflexion et nous transcende...
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 19:30
Merci PGM pour l'article, les commentaires des lecteurs algériens montrent un bon niveau et un style raffiné loin des types que nous croisons sur certains forums. Si seulement la majorité des algériens pensait de la sorte ...
Invité Invité
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 19:35
Citation :
A la Une : à quel jeu joue l’Algérie dans le conflit libyen ?
Par Frédéric Couteau
Officiellement, l’Algérie affiche sa neutralité vis-à-vis des événements en Libye. Mais dans le même temps, elle accueille une partie de la famille de Kadhafi. Et ses relations avec le CNT, le Conseil national de transition libyen, sont pour le moins tendues…
Pour le quotidien algérien La Tribune , les autorités d’Alger ne sont guidées que par un seul but : la lutte contre le terrorisme. Et c’est cette lutte permanente qui explique la situation actuelle : « la démarche des différents gouvernements algériens est constante et n’a pas dévié d’un iota, affirme le quotidien algérien. L’Algérie n’est pas un modèle de démocratie certes ! Mais le droit à la vie est le premier des droits. Tous les autres en découlent.
Beaucoup nous expliqueront qu’il s’agit d’un discours éculé que nous ne comprenons rien à 'l’accélération de l’histoire', etc… Peut-être, mais, relève La Tribune, la France n’a pas 943 kilomètres de frontières avec un pays qui vient d’être offert à une branche d’Al Qaida et dont les nouveaux maîtres nous expliquent que nous payerons tôt ou tard' la stricte application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. »
Pour Le Temps, donc, le nouveau pouvoir qui prend forme en Libye est dominé par les islamistes, voire même par les terroristes d’Al Qaida…
La peur de la révolution ?
Analyse bien différente pour Le Matin, toujours en Algérie, pour qui la lutte contre le terrorisme n’est qu’un prétexte. Le Matin qui dénonce l’aveuglement du régime : « qu’on ne nous dise pas que l’accueil des enfants Kadhafi relève de l’intérêt de l’Algérie ! », s’exclame-t-il. « L’intérêt de l’Algérie se trouve parmi ce peuple qui vient de briser les chaînes de 42 ans de règne absolutiste. Contrairement aux règles de bon voisinage, le régime (algérien) n’a, à aucun moment de la guerre civile, montré un quelconque signe de solidarité avec le peuple voisin.
Pire, poursuit Le Matin, le comportement de l’Algérie, son silence devant la guerre civile libyenne, et maintenant l’accueil d’une partie de la famille du tyran déchu, vont sans aucun doute à l’encontre de ce qu’attend la rue algérienne de nos décideurs. (…) En un mot comme en dix, le conflit libyen est le signe le plus éclatant que le président (Bouteflika) et son équipe ne sont pas près de faire leur aggiornamento, s’exclame Le Matin. La formidable dynamique de changement opérée en Tunisie, en Egypte, en Libye (voire même au Maroc) les indispose, les gêne aux entournures. La raison ? », s’interroge le journal algérien. « C’est simple, on est le seul pays dans la région à être dirigé par un personnel politique des années 1960. C’est dire qu’on est résolument encalminé dans le passé. La contagion révolutionnaire fait peur donc, car quand on observe les voisins c’est à soi que l’on pense. »
Ambiance de fin de règne ?
Comment expliquer la position algérienne face à la guerre en Libye ? Question posée également par le site d’information Slate Afrique . Alors en effet, relève-t-il, « l’Algérie se méfie du CNT », considéré par « nombre de décideurs algériens, comme un 'fourre-tout' où figurent des islamistes. »
Mais, pour Slate Afrique, il y aussi le climat politique interne. « Officiellement engagée dans une phase de préparation de réformes politiques, l’Algérie vit en réalité dans une ambiance de fin de règne tant sont nombreuses les incertitudes quant à l’après-Bouteflika (élu jusqu’à 2014). Rivalités de sérail, opacité quant aux prises de décision, incertitudes quant à la position de l’armée vis-à-vis des réformes politiques, précise Slate Afrique : tout cela encourage l’immobilisme et l’absence d’initiatives dans tous les domaines, à commencer par la diplomatie.
Cela expliquerait pourquoi les autorités algériennes n’ont jamais semblé prendre la mesure de la crise libyenne et des ses conséquences. Il est fort possible, relève le site d’information, que l’intervention de l’Otan ainsi que la chute de Tripoli aient pris de court le gouvernement algérien. Ce dernier fait d’ailleurs l’objet d’âpres critiques en Algérie, remarque Slate Afrique, et des voix se font entendre dans la presse pour demander des comptes à une diplomatie jugée bien timide. »
Pour le site d’information Guinée Conakry Infos , « les brouilles diplomatiques entre Alger et Tripoli, autour de la famille de l’ex-guide libyen qui se trouve de l’autre côté de la frontière, sont un sujet très sérieux. Surtout, relève-t-il, que les autorités algériennes insinuent que les membres de la famille de Kadhafi pourraient passer dans un autre pays, au lieu de se voir extrader dans leur pays d’origine tel que voulu par le CNT. »
Et pour l’Algérie, le retour de bâton pourrait être cinglant, prévient Guinée Conakry Infos : « d’autres acteurs ayant notamment accompagné les rebelles libyens dans la bataille contre Kadhafi pourraient également se mêler à la danse. Une situation de fragilité diplomatique du pays d’Abdelaziz Bouteflika, que l’opposition (algérienne) pourrait bien mettre à profit, estime le site d’information, pour espérer se faire entendre. Alors que jusqu’à maintenant, ses appels à la révolution algérienne étaient demeurés lettres mortes. »
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 19:48
ibnbattuta a écrit:
L'avenir nous révélera des surprises!!! Avec un gouvernement démocratique et une certaine stabilité, la Libye pourrait vraiment devenir un leader au Maghreb, il lui manque juste une grande démographie, mais la richesse elle l'a! Et tout est a construire. Avec le fou, la Libye n'avait aucune influence car pas crédible, maintenant ça va changer inchallah.
Citation :
La chute de Kadhafi, "une bonne nouvelle pour la cause de l'unité du Maghreb (Géo-politologue français)
"Trop longtemps l'agitateur de Tripoli a été un élément perturbateur nuisant à la nécessaire intégration maghrébine et la construction d'un ensemble de coopération de plus de 100 millions de personnes", écrit M. Saint-Prot, dans l'éditorial du dernier numéro du bulletin d'information de l'OEG.
L'expert français rappelle que Kadhafi "a été, avec le régime algérien (son ultime soutien avec des mercenaires du Polisario !) l'un des pères fondateurs du groupe séparatiste Polisario au Sahara marocain, et plus généralement un fauteur de troubles permanent sabotant tous les projets d'intégration régionale".
Sur le plan interne, "les foucades du prétendu +guide+ de la très surréaliste Jamahiriya ont non seulement empêché le développement de ce pays riche en pétrole (près de 45 milliards de barils de réserve, soit 4 fois plus que l'Algérie) et en gaz (encore peu exploité), mais encore provoqué une marginalisation empêchant la Libye d'avoir le rôle qui devrait être le sien dans l'espace maghrébin, arabo-musulman et méditerranéen", ajoute-t-il.
Désormais "de belles perspectives s'offrent à ceux qui seront appelés à diriger la Libye nouvelle", estime l'éditorialiste, notant que leur mission est "historique", car "il s'agit non seulement de consolider l'unité nationale, d'assurer une transition dans le calme et la dignité, de mieux utiliser les ressources en faveur d'un développement durable, mais encore de donner à la Libye une bonne place dans une géopolitique régionale en pleine recomposition et dans laquelle le régime algérien se retrouve désormais bien isolé".
Du coup, le "nouveau régime à Tripoli devrait permettre à la Libye de rejoindre le groupe des pays qui cherchent à développer la coopération au sein de l'espace méditerranéen, indique-t-il. "Avec le Maroc stable et consolidé par sa réforme constitutionnelle, une Tunisie et une Egypte régénérées, la Libye pourrait constituer un premier cercle dynamique de pays du sud pionniers des relations entre les deux rives de notre mer commune", relève le directeur de l'OEG.
Avec la nouvelle donne, "le grand projet d'Union pour la Méditerranée que certains voulaient enterrer, pourrait retrouver un nouveau souffle", conclut M. Saint- Prot.
MAP
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 19:56
farewell a écrit:
oui ce serait l'idéal mais à l'evidence ce n'est pas pour demain malheureusement et cette article esquisse une structure supra national des ensemble d'afrique du nord qui nous serait benefique a tous sans exception. merci PGM pour cet article qui pousse notre reflexion et nous transcende...
Jean Daniel entame son article intelligment: l'Orient est beaucoup plus compliiuqe qu'il n'y parait...
avant de somber dans l'analyse superficielle sur le risque islamist
Tout d'abord, nous avons une population majoritairement musulmance toutes mouvances confondues. a partir de la nous avons des elements progressistes, des fascistes (les deux ayants 2 visions politiques differents et parfois totalement a l'opposee) et l'habituelle clique de criminels, l'incompressable pourcentage de serial-killers dans chaque population dont les apparences et le comportement mimiquent celles de la population hote (portent des barbent, se declarent musulman, etc...).
Confondre deja des militants ayant foi en une ideologie (quelle que soit la valeur humaine, islamique, nationale, rationelle de celle -ci) avec de banals serial-killers (qui sont la continuation des experimentaiton talebanesques de ce meme occident) est une grave simplification.
Confondre les intention (ce qui joue sur le long terme) de ceux qui se sevent de l'islam pouir avoir un cadre civilizationnel (stabilite. legalite. coherence...) vs. les intentions de ceux qui s'en servent pour avoir un cadre restrictif ou totalitaire est une autre simplification ridicule.
Oublier que les regimes totalitaires n'ont pas ete "solidaires contre l'islamisme", mais plus simplement "solidaires" en dansant sur la meme musique dirigee par leur big brothers de l'Occident est une tentative desepreree d'essayer de donner de la SUBSTANCE a cette coquille vide appelee regimes totalitaires, qui ne servent aucune interet digne de porter ce nom, ne serait-ce que la securite/stabilite interieure (leminimum syndical pour parler de Civilisation)!
Un texte qui laisse a desirer de par ses incoherences et sa superficilalite, jouant surtut sur la phobie. Indigne d'un magazine "progressite" (le Nouvel Obs est depuuis longtemps dans cette categori avec "" ...)
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Mer 31 Aoû 2011 - 19:58
Citation :
The Independant "dénonce" les liens "obscurs" entre les services de sécurité algériens et libyens
"Il existe des contacts plus obscurs (...) entre les services de sécurité des deux pays", qui adoptaient, entre autres, "la torture pour imposer leur autorité à leurs peuples", indique The Independent dans un article de son expert des questions moyen-orientales, Robert Fisk.
Dans cet article, qui analyse le message que les autorités algériennes entendent envoyer à l'adresse des pays occidentaux en accordant l'asile à des membres de la famille du colonel Kadhafi, Robert Fisk souligne que les services algériens ont, à plusieurs reprises, offert leur expérience "antiterroriste" aux services secrets de Kadhafi.
"Les deux régimes, celui d'Alger et celui de Kadhafi, savent qu'ils ne peuvent pas survivre sans détenir des pouvoirs terribles", a-t-il relevé.
"En plus, l'Algérie ne veut pas devenir une deuxième Libye", ajoute l'auteur de l'article, affirmant que la décision des autorités algériennes d'accueillir des membres de la famille Kadhafi "n'a surpris personne".
"Depuis plusieurs années, les Algériens ont soutenu les politiques +folles+ de Kadhafi", a-t-il rappelé, faisant état de l'alliance qui s'est tissée au fil des ans entre "la dictature de Kadhafi et les régimes militaires qui se sont succédés en Algérie".
31/08/2011 12:55. (MAP) Maghreb Arabe Presse
Citation :
Robert Fisk: Algeria sends the West a message by taking in Gaddafi's brood
Neighbour thinks the Libyan revolution gathered Western support because the land is so rich in oil
Wednesday, 31 August 2011
When the Emir of Qatar flew to see President Abdelaziz Bouteflika of Algeria early this summer, he had one message to convey: don't help the Gaddafi regime. In other words, don't replace the dictator's Nato-destroyed armour with identical tanks and personnel carriers from the Algerian army. Word has it – meaning very good Arab military sources say – that Mr Bouteflika, almost as much a façade for the military authorities in Algeria as Mr Assad is for the Baath party in Damascus, gave all the necessary promises and then broke them. An awful lot of Gaddafi's Russian-made desert armour appears to be new; it didn't get its spotless shine after rotting in the desert for the past five years.
Qatar's role in the Libyan conflict remains one of the untold stories of the war – there were Qatari flags waved in Martyrs' Square in Tripoli last week – but so does Algeria's. Arabs were not surprised that so many of Gaddafi's family turned up in Algeria this week. For years, the Algerians have supported Gaddafi's independent – albeit crazed – policies because their own history has taught them to never accept orders from abroad. The moment the French – occupiers, colonisers and persecutors of Algeria for 132 years – bombed Libya, the Gaddafi regime's struggle to survive became a re-enactment of the Algerian FLN's 1954-62 battle for freedom against French rule. If the Libyans have been deprived of serious school history books for more than four decades, they know their country's travails all too well. For the Fezzan, the stony deserts and mountains south of the coastal cities, was occupied by French troops long after the Second World War to protect the frontier of Algeria – then still part of the French empire. The arid frontier between Libya and Algeria has been a smugglers' trail for centuries. Carrying the Gaddafi family into exile was not a major military operation.
Indeed, it was typical of the Algerian foreign ministry to announce the presence of the Gaddafi family on Algerian soil. Algerians like to show the West – especially the French – their freedom, the sacred trust of Algerian nationhood, damaged in the Islamist 1990-98 uprising, is not going to be traded for Western favours.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 11:45
au sujet de l'article de Jean Daniel :
ce vieux fossile croit toujours que pour les pays arabo-musulmans, 'il vaut mieux une dictature qui pille et tue ces peuples qu'une représentation politique du courant traditionnel (musulman) dans ces pays ..
ce vieux fossile est à l'image des ben ali, moubarak, kadhafi et les généraux algériens, ils ne voient pas le monde (arabo-musulman) bouger et c'est normal , ce monde bouge beaucoup trop vite pour eux ...
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 13:10
le hadit tawra qui a ete jammé avec le tres remarquable Laarbi zitout
dans la presse internationale,l´Algerie est de plus en plus critiquée et isolée,meme dans les presse allemande,j´ai jamais lu autant de critiques et articles negatifs comme ces derniers jours(et mentionnent aussi tres souvent le polisario avec )
le state departement n´est pas very amused aussi..bref ca ne se convainc pas les fables humanitaires
Algeria Confirms Gadhafi Family’s Entry, Sidesteps UN Sanction Question http://abcnews.go.com/blogs/headlines/2011/08/algeria-confirms-gadhafi-familys-entry-sidesteps-un-sanction-question/
cette pression va pousser le régime a prendre des décisions "surprises" attendues deuis longtemps..
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 13:35
Yakuza,
donc selon ABC , toute la famille de Kafhafi était concerné par la resolution 1970 du CS ..et toute action doit au prealable recevoir l'aval de l'ONU ...
par ailleurs, l'alibi humanitaire qu'essaye de vendre la diplomatie algérienne, ne tient pas la route .. cet humanisme n'ayant pas fonctionné vis à vis d'autres lybiens qui fuyaient Kadhfai ... , par contre il est là pour Hannibal
Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:01
reconnaissance ou pas,le CNT ne lachera pas alger
Citation :
Le CNT demande l'extradition des membres de la famille Kadhafi d'Algérie Le Conseil national de transition (CNT) libyen a annoncé son intention de saisir "Interpol" en cas de refus de l'Algérie d'extrader vers la Libye l'épouse et trois enfants du colonel Mouammar Kadhafi.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:06
l'Algérie va envoyé la "patate chaude" ailleur, tu verras.
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:07
Viper a écrit:
l'Algérie va envoyé la "patate chaude" ailleur, tu verras.
Tindouf ou Hararé
Viper Modérateur
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:11
je pensais plus à Managua ou Caracas
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:11
yaku, y a ça aussi :
Citation :
Le soutien trouble de l’Algérie à la Libye de Kadhafi
AnalyseL’arrivée de la famille du Guide a mis au jour l’appui d’Alger à Tripoli. La peur d’une contagion a renforcé la solidarité entre régimes sécuritaires.
Il est des silences ou des non-dits qui relèvent, au choix, d’un déni de réalité, d’un aveuglement politico-idéologique ou de la complicité pure. Véritable secret de polichinelle, le soutien sans faille de l’Algérie au colonel Kadhafi tient des trois à la fois. Point n’était besoin d’attendre qu’Alger se résigne à annoncer le 29 août l’arrivée dans le pays de«Safia son épouse, sa fille Aïcha et ses fils Hannibal et Mohamed» pour découvrir que ni les alliés russes du dictateur libyen ni ses soutiens chinois n’avaient osé aller aussi loin. Comme Aïcha était installée depuis plusieurs jours dans une résidence d’Etat algérienne, on peut se demander si «l’aveu» des autorités d’Alger ne vise pas surtout à dissimuler un transit plus compromettant : celui du colonel Kadhafi et/ou de son fils Saïf al-Islam introuvables jusqu’ici et passibles de la Cour pénale internationale.
Antipodes. Depuis le début de la crise libyenne, et plus généralement des révoltes arabes, l’Algérie affiche une seule position : celle de la «non-ingérence» et de la plus stricte «neutralité». La réalité est aux antipodes de cette langue de bois mise à mal par une cascade d’informations. Mi-mai, Sadek Bouguetaya, député et membre du comité central du FLN, l’ancien parti unique algérien, est dépêché à Tripoli pour «représenter l’Algérie» à une «réunion de soutien des chefs de tribu à Kadhafi». Il s’y livre à un vibrant éloge du guide libyen et à une diatribe enflammée contre son opposition traitée de «pion des Occidentaux», le tout s’achevant par un retentissant «Que Dieu maudisse la démocratie !»
Il est d’autres situations qui sont plus éloquentes encore que le refus d’Alger de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme «seul représentant légitime du peuple libyen» contrairement à la Ligue arabe elle-même et à plus d’une cinquantaine de pays. Pendant que Nicolas Sarkozy était acclamé à Benghazi où flottent des drapeaux français, les manifestations pro-Kadhafi laborieusement organisées à Tripoli arboraient toutes le drapeau algérien et des pancartes «remerciant l’Algérie de son soutien». Alger n’a jamais jugé utile de protester contre cette utilisation de son emblème national…
Unanimité. Et que dire des hommes de Kadhafi qui, pour compenser en partie le gel des avoirs libyens à l’étranger, ont sillonné sans trêve le territoire algérien, raflant toutes les liquidités en euros existant dans un pays où l’économie informelle est reine ? Ils ont ainsi fait exploser le cours de cette devise sur le marché parallèle, rendant celui-ci inaccessible aux acteurs algériens du secteur informel. La presse privée algérienne n’est pas en reste, elle qui peut à la fois faire preuve d’une réelle liberté et d’une unanimité confondante quand il s’agit de défendre les «lignes rouges» du pouvoir : aujourd’hui la détestation de l’insurrection libyenne ; hier, le questionnement sur les responsabilités des exactions pendant la guerre civile de la décennie 1990… Ces titres prédisent ainsi un «après-Kadhafi dans la douleur et le sang […] plus monstrueux que celui que la révolte a combattu» (le Quotidien d’Oran du 24 août). Ils tirent à boulets rouges sur les rebelles du CNT traités «d’Al-Qaedistes», dénoncent les «relents néocolonialistes de l’intervention illégale de l’Otan» et «l’attitude belliqueuse du Qatar» qui «menace les intérêts» de l’Algérie. L’émirat est accusé de «dépasser les bornes en finançant par centaines de millions de dollars le CNT et ses différentes branches armées, dont celle d’Al-Qaeda» […] et en prêtant ses avions «pour larguer des armes aux rebelles berbères du djebel Nefoussa» (Liberté du 22 août). Et ce quotidien de conclure : «Pour moins que cela, l’Algérie avait fait la guerre au Maroc.»
Comment expliquer qu’un tel soutien n’ait pas fait scandale plus tôt ? L’impunité habituelle dont jouit le régime algérien en se présentant comme le champion de la lutte antiterroriste y est pour beaucoup. Mais Alger a su capitaliser la méfiance initiale à l’égard des rebelles libyens qui, dès le début de leur insurrection, dénonçaient pourtant l’envoi par l’Algérie de munitions et de mercenaires, y compris algériens pour prêter main-forte à Kadhafi - trois d’entre eux ont d’ailleurs été tués et quinze autres capturés en avril dans les combats d’Ajdabiya. Les démentis «catégoriques» mais laborieux du ministre algérien des Affaires étrangères ont visiblement pesé plus lourd que d’autres paroles dont la circonspection résonnait comme une quasi-confirmation.
Le 19 avril, son homologue français affirmait lui avoir demandé, au cours d’un «entretien téléphonique cordial», ce qu’il en était des «informations selon lesquelles Kadhafi aurait reçu plusieurs centaines de véhicules armés transportant des munitions en provenance d’Algérie».«Il m’a assuré que ce n’était pas vrai», concluait sobrement Alain Juppé, tandis que l’agence de presse algérienne se gardait de mentionner cet aspect de la discussion. Le 22 juillet, le département d’Etat américain était plus explicite, annonçant qu’il «enquêtait sur une livraison d’armes à Kadhafi déchargée dans le port de Djen-Djen et acheminée par voie terrestre vers la Libye». Washington «demandait au gouvernement algérien, s’il était au courant, d’empêcher cette livraison qui constituerait une violation des résolutions de l’ONU».
La «stratégie d’évitement dès qu’il s’agit de l’Algérie», pour reprendre le terme d’un diplomate occidental, sera toutefois plus forte. Deux notes des services secrets français en sont un bon exemple : la première fait état d’un appui d’Alger à Kadhafi, la seconde note le peu d’éléments en attestant ! Il faudra attendre la mise à sac de la représentation algérienne en Libye, la multiplication des passages de Mercedes libyennes en Algérie et les demandes d’extradition formulées par le CNT pour que le scandale éclate.
Ultime verrou. Pourquoi ce soutien à un Kadhafi avec lequel Alger a entretenu des relations plutôt orageuses et qui révèle l’isolement d’un pouvoir algérien faisant figure de dinosaure dans une Afrique du Nord en marche vers les libertés ? Les révoltes arabes et les jugements de présidents déchus ont ressuscité la grande peur des dirigeants algériens : celle des mouvements de rue. Ils perçoivent les précédents tunisien, égyptien, mais surtout libyen et syrien - dont les régimes sont basés, comme à Alger, sur la toute-puissance des appareils sécuritaires -, comme aussi menaçants que… les réformes annoncées par le roi du Maroc. Dès lors, Alger se comporte comme si la survie des régimes de Kadhafi et de Bachar al-Assad constituait l’ultime verrou stratégique à défendre pour se préserver soi-même. Son intérêt était donc que la guerre se prolonge en Libye pour pouvoir surfer sur le sentiment nationaliste algérien en dénonçant l’intervention occidentale et faire peur aux Algériens en assimilant tout changement au chaos et à Al-Qaeda.
Mais avec la chute du régime de Kadhafi, toute la question est de savoir jusqu’où peut aller Alger pour contrer la démocratisation du Maghreb. Si tout indique que le pouvoir algérien saura faire preuve de pragmatisme à l’égard d’un CNT victorieux, nul ne peut exclure dans le même temps des opérations de déstabilisation de ses services de sécurité à la frontière libyenne. Comme cela a déjà été le cas avec la Tunisie.
messages : 3962 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:21
Viper a écrit:
l'Algérie va envoyé la "patate chaude" ailleur, tu verras.
mon petit doigt me dit que Kadhafi et ses fils sont déjà en algérie et depuis plusieurs jours
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 16:45
marques a écrit:
Viper a écrit:
l'Algérie va envoyé la "patate chaude" ailleur, tu verras.
mon petit doigt me dit que Kadhafi et ses fils sont déjà en algérie et depuis plusieurs jours
peut etre les 6 mercedes blindées évoquées par l'agence Mena. Cela dit quand j'ai vu que c'etait l'agence egyptienne qui en faisait état, je me suis dit qu'il y a des match de foot qu'il vaut mieux perdre
PGM
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ? Jeu 1 Sep 2011 - 18:18
Citation :
L'avenir du Sahara ne peut être que sous souveraineté marocaine (Un porte-parole du CNT)
M. Al-Gamaty a indiqué, dans une déclaration par téléphone à partir de Londres, diffusée par la télévision régionale de Lâayoune dans son journal de mercredi soir, que "l'avenir du Sahara ne peut être que sous souveraineté du Royaume du Maroc".
Il a, en outre, exprimé le refus de son pays de morcellement et de division, soulignant la nécessité que requiert l'édification du grand Maghreb.
M. Al-Gamaty a, par ailleurs, loué la position "exemplaire et de sympathie" adoptée par le Maroc vis-à-vis de la révolution libyenne.
Cependant, il a critiqué la position de l'Algérie de la révolution libyenne, exprimant son regret de voir ce pays opter pour le soutien du régime de Mouammar Kadhafi.
Il a également déploré l'accueil par les autorités algériennes de membres de la famille de Kadhafi, qualifiant d'"inadmissibles" les justifications "humanitaires" arguées par Alger.
01/09/2011 15:06. (MAP) Maghreb Arabe Presse
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Sujet: Re: Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ?
Quelles relations intermaghrébines dans le nouveau contexte géopolitique régional ?