LE FISC,CA RAPPORTE: 170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes. Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 2 Fév - 11:39
deja posté ailleurs,topic phosphate
_________________
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 2 Fév - 13:50
AMEDEUS a écrit:
LE FISC,CA RAPPORTE: 170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes. Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.
Et croit moi, que c'est 170MM MAD ne représente que 30 à 40% de ce que l'Etat peut collecter ...
_________________
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 3 Fév - 13:13
Citation :
Tanger Med est compétitif face à ses concurrents
Entretien avec Hartmut Goeritz, le DG d'APM Terminals Tangier.
A fin 2011, quel bilan chiffré dressez-vous de l’activité du site de Tanger Med ? Le port de Tanger Med a traité au titre du 1er semestre 2011 un trafic global de 16,3 millions de tonnes, soit une progression de 82% par rapport à la même période de 2010. Près de 95% du trafic maritime est assuré par cinq armateurs : Maersk Line, CMA-CGM, Delmas, Mitsui O.S.K Lines (MOL) et enfin Hamburg Sud. De la sorte, le port de Tanger Med se trouve relié à 125 ports. Selon l’autorité portuaire de Tanger Med, le chiffre d’affaires a avoisiné 493 MDH au 30 juin 2011, soit une progression de 96% par rapport à la même période de 2010. Malheureusement, le port a été affecté durant le 2e semestre 2011 par des mouvements sociaux qui ont provoqué un ralentissement sensible de son activité. A fin 2011, APM Terminals Tangier a réalisé un volume de 1,17 million d’EVP contre 1,37 million en 2010.
Toutes les infrastructures et prestations intégrées annexes sont-elles opérationnelles ? Les deux terminaux à conteneurs, d’une capacité totale de 3 millions d’EVP, sont totalement opérationnels. APM Terminals Tangier, qui a consenti un investissement de 140 millions d’euros, dispose, pour sa part, de 800 mètres de linéaire de quai, 40 hectares de terre-plein, 8 portiques à quai Super Post-Panamax, 23 éco-portiques sur roue, 1 845 prises pour conteneurs réfrigérés, 42 tracteurs,… A l’horizon 2016, la capacité de transbordement du port sera portée à 8 millions de conteneurs avec la construction de Tanger Med 2. D’autres activités sont développées à Tanger Med grâce aux terminaux roulier, passagers, ferroviaire et pétrolier, sans oublier les zones franches logistiques, commerciales et industrielles organisées autour de cette plate-forme.
Quels sont les principaux freins au parfait et constant développement du port ? Le développement de l’activité de transbordement reste tributaire de la garantie d’une compétitivité élevée et d’une productivité durable. Cela passe par la poursuite des réformes économiques et sociales engagées par le Maroc pour assurer la sauvegarde d’un environnement favorable et des dispositions incitatives susceptibles de continuer à attirer les compagnies maritimes internationales. Des mesures d’accompagnement sont aussi nécessaires en termes de garantie de stabilité des conditions liées à l’emploi et de développement des infrastructures sociales de base autour de la zone portuaire pour pouvoir accueillir et retenir les ressources humaines appropriées.
Quels sont vos profils clientèle et comment vous situez-vous face aux pays concurrents ? Les services maritimes touchant APM Terminals Tangier incluent essentiellement des lignes Europe-Asie et Afrique de l’Ouest ainsi que les services maritimes vers l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient, en plus des navires feeders couvrant l’ouest de la Méditerranée. Nous opérons dans un environnement extrêmement concurrentiel. Le port d’Algésiras, de même que d’autres ports en Méditerranée de l’Ouest tels que celui de Malaga ou de Gioia Tauro en Italie, figurent parmi nos principaux concurrents. Mais nous bénéficions d’atouts certains qui sous-tendent notre compétitivité. A commencer par notre position géographique stratégique sur le détroit de Gibraltar, et par notre statut de port de haute mer pouvant accueillir les plus grands navires introduits dans la flotte mondiale. En outre, notre infrastructure répond aux exigences d’une plateforme world-class. Nous disposons en effet de moyens opérationnels répondant aux meilleurs standards internationaux qui nous permettent d’assurer un traitement rapide des escales de navires. Dans un contexte de concurrence accrue, notre engagement en tant qu’acteur portuaire leader et acteur du développement de l’économie marocaine est celui de renforcer les atouts du Port Tanger Med à travers l’amélioration continue de notre «business model», et notamment pour ce qui est des aspects touchant à l’excellence opérationnelle, à la qualité et à la fiabilité des services offerts, ainsi qu’aux aspects liés à la sécurité et à l’environnement.
Des conflits sociaux ont éclaté récemment sur votre site. Sont-ils résolus ? Quelle conclusion en tirez-vous ? Nous avons connu, en effet, un mouvement social qui a fini par être résolu suite à plusieurs réunions avec les représentants syndicaux et avec l’appui des autorités locales et celles de l’autorité portuaire. Nous estimons être sur la bonne voie pour mettre fin aux difficultés pouvant subsister à ce niveau. Aujourd’hui, nous espérons que les enseignements tirés de cette période seront mis à profit pour bâtir, dans un climat de confiance et de sérénité, des relations stables et durables avec les syndicats dans le but de garantir la pérennité de nos activités au Maroc et de consolider notre compétitivité face aux ports concurrents.
En matière de ressources humaines, les divers profils réclamés sont-ils facilement recrutables ? Nous rencontrons parfois des difficultés à trouver les profils requis, lesquels préfèrent souvent intégrer les sociétés basées dans l’axe Casablanca-Rabat. C’est pourquoi nous visons aussi les MRE dont les profils et potentiels sont intéressants et diversifiés. Nous participons donc à plusieurs forums aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Le dernier en date a été celui des compétences marocaines à Montréal.
Tanger Med envisage-t-il de se positionner sur des créneaux porteurs à plus forte valeur ajoutée ou se contente-t-il d’une offre classique ? Le développement du trafic de conteneurs est devenu un enjeu stratégique majeur compte tenu de la valeur ajoutée que génère ce trafic : valeur ajoutée liée au passage portuaire mais surtout valeur ajoutée logistique ; les plates-formes de distribution des grands importateurs s’implantant de manière privilégiée à proximité des ports les plus performants. Tanger Med répond à cet enjeu en garantissant des infrastructures et un environnement adéquats : offre immobilière compétitive et flexible adaptée aux investisseurs, renforcement des activités d’import-export, mise en place du terminal ferroviaire…
Au regard du contrat-programme de compétitivité logistique 2010-2015, Tanger Med répond-t il aux attentes stratégiques ? Tanger Med s’inscrit dans la vision du contrat-programme en améliorant la compétitivité du Maroc à l’international, en offrant un environnement propice à l’encouragement des investissements directs étrangers, et en assurant la promotion de ces opportunités d’investissement en vue d’attirer les acteurs internationaux de référence.
Comment envisagez-vous l’année 2012 ? APM Terminals Tangier maintiendra le cap pour consolider le «capital confiance» développé grâce à une véritable approche de partenariat public-privé, afin de s’inscrire parmi les champions de l’industrie marocaine. Pour cela, nous comptons déployer tous nos efforts afin de permettre l’amélioration de notre compétitivité et de la qualité de nos services, le développement simultané de notre activité de transbordement sans oublier celle liée à l’import-export, ainsi que la formation et le développement des compétences de nos équipes. Par ailleurs, nous escomptons atteindre un volume de 1,4 million d’EVP en 2012.
La Vie éco www.lavieeco.com
2012-02-03
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 5 Fév - 10:45
Citation :
Téléphonie mobile: Plus de 36,5 millions d'abonnés en 2011 au Maroc
GSM en 2011 : 23 milliards de minutes et 5 milliards de SMS
La baisse des prix a entraîné une hausse du parc des mobiles et une explosion du trafic. 3.5 millions de branchés à Internet et une facture de 55 DH par mois en 3G. Globalement, le chiffre d'affaires du marché affiche une progression positive.
On croyait que les records de progression, dans le marché des télécoms arrivé à maturité, étaient derrière nous. L’année 2011 vient de prouver le contraire. Le nombre de clients a considérablement augmenté, précisément pour le mobile et l’internet et les prix ont reculé de manière significative. Ainsi, d’après le tableau de bord annuel de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), le parc d’abonnés au mobile a progressé de 14,29 % en 2011, passant de 31,98 millions à 36,55 millions d’une année à l’autre. Le taux de pénétration est ainsi monté à 113,57% contre 101,49%. Ce qui signifie qu’en moyenne, chaque Marocain dispose d’au moins une ligne de mobile et téléphone un peu plus que d’habitude. Ces chiffres sont calculés sur la base des puces totales vendues ou offertes et dont les possesseurs ont au moins composé ou reçu un appel au cours des trois derniers mois. Tout compte fait, 23,31 milliards de minutes ont été consommées en appels sortants, en hausse de 65,6%. Conclusion logique, plus de téléphones mais encore plus d’appels veut tout simplement dire que le temps de communication par client et par mois, a atteint 57 mn contre 41 en 2010, en hausse de 39% ! Rien que ça. Quand on pense qu’en 2005 le trafic était de 4,27 milliards de minutes…. Cette évolution de la consommation est favorisée par la compression des prix résultant de la concurrence que se livrent les trois opérateurs, Maroc Telecom, Méditel et Wana (Inwi) et de la baisse des prix de l’interconnexion. Ceux-ci, pression du régulateur faisant, ont baissé de 82% en deux ans et demi. Rien qu’en 2011, le coût payé par minute (voix) est tombé de 1,12 DH HT à 0,74 DH HT, soit 34 % de moins.
Encore 126 min par mois sur le fixe : l’effet Phony
Autre record, celui des SMS qui ont connu une véritable explosion. Les clients en ont envoyé 2,16 milliards, en amélioration de 31,38% par rapport à l’année précédente. Sur ce segment du mobile, c’est toujours l’opérateur historique qui mène la course, même s’il a cédé du terrain. Il contrôle encore 46,85% du parc, contre 32,92% pour Méditel et 20,23% pour le dernier venu. Cette évolution est classique parce que les nouveaux entrants bénéficient toujours, indépendamment de tout autre critère technique, de l’effet curiosité.
Enfin, toujours dans le registre des hausses, l’internet affiche une forte croissance. A fin 2011, on comptait 3,18 millions d’abonnés, soit 70,44% de plus. Maroc Telecom s’accroche en tête avec 53,19% du parc, suivi de Méditel (28,48%) et Wana (18,33%). L’évolution du marché a davantage profité au deuxième opérateur qui a grignoté 14,48% de parts de marché supplémentaires en une année aux dépens du premier et du troisième qui en étaient à 56% et 29,86% en 2010. Ce segment est principal ment tiré par la 3G qui compte 2,59 millions d’abonnés, soit presque le double de l’année précédente. Elle représente 81,41% du parc internet contre 18,53% pour l’ADSL qui séduit 589 678 de clients contre 497 640, soit une hausse de 18,49%. Le bas débit n’attire plus que 864, marquant un recul de 47,06%. A la faveur de la diversification des offres et de la concurrence, les utilisateurs ont bénéficié d’un net recul des prix sur tous les types de technologie. La facture moyenne pour la 3G a chuté de 55 DH HT à 37 DH HT et celle de l’ADSL de 139 DH/HT à 116 DH HT. Quant aux noms de domaine, ils sont en hausse de 11,11%, à 42 187. Et c’est le domaine .ma qui domine largement le segment, avec 87,1%. Les autres extensions sont co.ma, net.ma, org.ma, press.ma et gov.ma. En revanche, le fixe a véritablement pâti de la montée en régime du mobile. Le nombre d’abonnés et le volume des communications sont en déclin. Les trois opérateurs se partagent 3,57 millions d’abonnés contre 3,75 millions, une année plus tôt, soit un taux de pénétration qui décroît de 11,9% à 11,08%. Le trafic voix sortant a fléchi de 9,42%, à 5,5 milliards de minutes. Le temps de consommation s’est aussi déprécié : 126 mn par mois et par client contre 136 mn en 2010. Le revenu moyen d’une minute de communication est pourtant tombé de 1,01 DH HT/ mn à 0,95 DH HT/mn. Avec 0,62% du parc, Méditel est quasi absent de ce segment dominé par Wana corporate qui s’adjuge 64,59% des parts contre 34,79% IAM. Au final, le marché des télécoms connaît une recomposition avec une meilleure répartition des parts, une baisse conséquente des prix pour le consommateur, mais également une croissance positive en termes de revenus cumulé des trois opérateurs. Qui dit mieux ?
La Vie Eco
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 6 Fév - 16:56
Citation :
La société Marocaine ASI cédée à une filiale du groupe Dassault
Première entreprise dans le secteur de l’aéronautique à capitaux 100 % marocains, Aéronautique Services Industries (ASI) qui appartient à la famille Bencherki, vient d’être cédée à la SABCA (Société Anonyme Belge de Constructions Aéronautiques), filiale du groupe Dassault.
Ces dernières années, le secteur de l’aéronautique au Maroc a connu une évolution notable, avec des perspectives de croissance annuelle de 20%. Une dynamique appelée à être confortée après l’implantation de nouveaux arrivants en 2012. A l’instar de la SABCA . Cette filiale du groupe Dassault est un acteur majeur dans le secteur aéronautique. C’est l’une des premières entreprises européennes de «conception et de fabrication de matériel aéronautique et spatial supporté par des équipements les plus modernes».
Aussi, ses ateliers de maintenance lui permettent-elle d’assurer l’entretien et la modernisation d’avions et d’hélicoptères militaires pour des clients de renom. La SABCA s’installera dans l’aéropôle de Casablanca, précisément dans les locaux de «Aéronautique Services Industries». Cette société, dont l’activité tournait autour de l’assemblage de structures d’avions «type Falcon» était la première entreprise du secteur à capitaux 100% marocains, détenus en grande partie par la famille Bencherki.
Aujourd’hui, elle se voit «récupérée» par la filiale belge de Dassault. ASI, pour rappel, maitrisait le métier aéronautique et assurait l’assemblage d’une bonne partie d’éléments d’avions tels que des panneaux de tronçons, des soutes de train, des bords d’attaque et des planchers pilote. Elle travaillait exclusivement pour Dassault Aviation, leader européen de fabrication d’avions d’affaires et d’avions de guerre, et maison-mère de SABCA.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
butters Caporal chef
messages : 177 Inscrit le : 16/01/2010 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 8 Fév - 17:59
Citation :
LES CAISSES DE L’ETAT SONT PLEINES LES RECETTES FISCALES EN HAUSSE DE 5,7% EN 2011 L’I.S BAT SON RECORD HISTORIQUE, À 40,3 MILLIARDS DE DH
En 2011, l’Etat-actionnaire a perçu 10,5 milliards de dirhams au titre de dividendes versés par les grandes entreprises publiques. C’est 1,4 milliard de plus que l’exercice précédent. Les traditionnelles «machines à cash» du budget- IAM, OCP, Bank Al-Maghrib, l’Agence nationale de la Conservation foncière-étaient au rendez-vous
En dépit d’une situation économique que l’on disait difficile, les recettes ordinaires de l’Etat, c’est-à-dire les rentrées récurrentes, ont marqué une forte augmentation en 2011: 191 milliards de dirhams contre 174 milliards en 2010, en hausse de 9,7%. Alors que le PIB ne devrait croître au mieux que de 4,5 à 5% selon les différentes prévisions. Pivot du budget, les recettes fiscales ont progressé de 5,7%, à 162,8 milliards de dirhams. On comprend dès lors, la propension à dépenser toujours plus (voir article en page 15). Le tableau de bord que vient de publier la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) contraste donc avec le discours récurrent sur la crise chez les opérateurs économiques. Ce qui est sûr, c’est que les grandes entreprises du secteur public sont en forme. C’est une bonne nouvelle pour le gouvernement qui est confronté à la pression des demandes sociales. La bonne tenue des recettes du Trésor s’explique par plusieurs facteurs: La hausse des rentrées fiscales, + 5,7%, qui traduit une dynamique des piliers du système fiscal, à l’exception des droits d’importation qui accusent le coup du démantèlement tarifaire au frontières. L’impôt sur les sociétés (IS) dont les rentrées progressent de 14,6%, bat son record historique en rapportant 40,3 milliards de dirhams. Son rendement en 2011 est à lier avec la santé insolente de grands comptes publics ou à participations publiques, notamment l’OCP, Bank Al-Maghrib, Maroc Télécom ainsi qu’à l’envolée des résultats de grands opérateurs du secteur bancaire, Attijariwafabank et Banque Populaire. Avec 3 milliards de dirhams payés en 2011, le groupe OCP devient ex-aequo avec Maroc Télécom, le premier contributeur aux recettes de l’impôt sur les sociétés. C’est une sorte de rattrapage car le numéro un mondial du phosphate avait exceptionnellement connu une année blanche en 2010 et n’avait pas payé d’IS. Les recettes fiscales sont par ailleurs entretenues par le lubrifiant du moteur de l’import qui fait «exploser» les performances de la TVA. La taxe sur la valeur ajoutée a rapporté 50,3 milliards de dirhams au Trésor en 2011, en hausse de 14,6%. Cet impôt pèse désormais l’équivalent de 5% du PIB avec une évolution structurelle opposée entre la TVA intérieure et celle perçue aux frontières. La TVA intérieure dont l’assiette est censée être plus large que celle de la TVA à l’import, a progressé quatre fois moins vite (3,6%) que celle prélevée sur les importations qui enregistre une croissance de près de 15%. La hausse des cours internationaux des matières premières (dont le pétrole) n’explique pas tout. Le rendement de la TVA pâtit aussi de son statut de premier foyer des niches fiscales et d’exonérations. La réalisation de la plus value sur la cession d’une partie des participations de Financecom et de la CDG dans Méditel au groupe France Télécom et la cession de 20% du capital de la Banque Centrale Populaire (5,3 milliards de DH). Dans le détail, au terme de l’année 2011, les recettes fiscales ont atteint 162,8 milliards de DH contre 154 milliards de DH en 2010. Soit une hausse de 5,7% par rapport à 2010. A noter toutefois que la TGR fait état de l’existence d’écarts entre les données comptables et les données statistiques de 2010 pour l’IS, l’IR, la TVA intérieure et les majorations de retard. Le rendement de l’IR n’aura évolué que timidement: 27,5 milliards de DH contre 26,9 milliards en 2010, soit une augmentation de 2,2%. Cette petite croissance tient à la revalorisation des traitements de fonctionnaires qui a généré 583 millions de dirhams en recettes d’impôt sur le revenu. La baisse du taux de chômage ne se lit pas dans les recettes de l’IR, ce qui confirme les conclusions du HCP selon lesquelles, c’est essentiellement les emplois informels et précaires qui inversent la courbe du chômage. Les droits de douane (en réalité les droits d’importation), démantèlement et réforme tarifaire obligent, ont atteint 10,3 milliards de DH contre 12,2 milliards en 2010. Soit une baisse de 16%. Les recettes non fiscales se tiennent tout aussi bien : 25,3 milliards de DH, en hausse de 55,6%. Une augmentation qui s’explique, par le produit de la cession de 20% du capital de la BCP (5,3 milliards de DH) et de la hausse des dividendes versés par les entreprises et établissements publics (voir détails dans le tableau).
H. E.
source:leconomiste
butters Caporal chef
messages : 177 Inscrit le : 16/01/2010 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 8 Fév - 18:01
Fremo a écrit:
AMEDEUS a écrit:
LE FISC,CA RAPPORTE: 170 milliards de DH de recettes fiscales en 2011,jamais l etat n a engrangé autant,cela permettera d atténuer grandement le déficit budgetaire,ces recettes ont été realisées malgré le maintien des taux d imposition réstés les memes. Maintenant ,si l actuel gouvernement combat efficacement la fraude fiscale dans ses divers aspects et qu il réussisse a élargir l assiette fiscale aux unités productives de l informel (dont le nombre avoisine UN MILLION selon le DEPF:département des etudes et previsions financieres)le budget de l etat encaissera une somme encore plus substantielle.
Et croit moi, que c'est 170MM MAD ne représente que 30 à 40% de ce que l'Etat peut collecter ...
Tu veux dire que l'Etat pourrait percevoir des recettes supérieures à 400 MM MAD ?
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 8 Fév - 18:16
en comptannt les impots et taxes qui relévent des collectivités locales ... ben oui ca peut arriver à ce chiffre. Aujourd'hui les collectivités locales n'arrivent pas à trouver de 'argent pour leur propre gestion, leur caisses sont alimentés par le BGE ( Budget Général de l'Etat ).
Juste pour le BGE qui alimenter surtout par la TVA, l'IR et puis l'IS, l'Etat estime qu'il y a une 30aine de MM Mad qu'il arrivent pas à percevoir à cause du l'évasion fiscale, quoi dire de la fraude donc ?!
_________________
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 9 Fév - 5:57
Citation :
Le Maroc fragilisé par la crise de la zone euro
MAROC. Alors que l’Europe s’enfonce dans le marasme, avec une croissance estimée de 0,3% en 2012 dans la Zone Euro, Euler Hermes Acmar, premier assureur crédit au Maroc, met en garde contre la contagion inévitable de l’autre côté de la Méditerranée.
Le risque de défaillance des entreprises est en hausse : +19% en 2012 pour les pays méditerranéens et +12% pour la Zone Euro, bien supérieur à la moyenne mondiale (+3%).
Selon Euler Hermes, le Maroc qui destine 50% de ses exportations à l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne, sera nécessairement touché. Plus prudent que les organismes officiels, le groupe table sur une croissance de 3,5% au Maroc en 2012.
« Un niveau de croissance supportable quelque temps mais insuffisant pour créer de l’emploi et absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail », prévient Jean-Christophe Battle, directeur général d’Euler Hermes Acmar au Maroc.
Les difficultés budgétaires de l’Espagne et l’envolée du chômage, induisant un resserrement de la demande intérieure, vont peser sur la demande de biens de consommation courante, et notamment sur les biens textile importés du Maroc.
Le secteur du BTP au Maroc avec une sinistralité en forte hausse, +160% à fin 2011, est également à surveiller. Le secteur reste tiré par les gros chantiers de l’Etat, notamment la construction de logements économiques, tandis que le moyen et haut standing sont à l’arrêt.
Le problème du financement de la Caisse de compensation reste entier, tandis qu’une détérioration de la situation en Iran et en Syrie fait craindre une envolée des cours du pétrole. Le Maroc importe la quasi-totalité de ses besoins pétroliers.
Reste que la situation du Maroc, avec un niveau de risque « faible », demeure préférable aux autres pays de la région. Égypte et la Libye présentent un niveau de risque « élevé ». L’Algérie, la Tunisie et la Turquie ont, elles, un risque de niveau « significatif ».
Euler classe en quatre catégories : faible, modéré, significatif et élevé.
http://www.econostrum.info
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 9 Fév - 11:51
Citation :
Fruit Logistica Le Maroc en force à Berlin Une quarantaine d’opérateurs du 8 au 10 février La
Agrumes et primeurs à l’honneur
Les opérateurs marocains ont réservé un pavillon de 1.200 m2 pour présenter le potentiel du Maroc en matière de production de fruits et légumes au salon Fruit Logistica. L’augmentation des expéditions vers l’Allemagne permettrait de donner un coup d’accélérateur à l’export national
LE salon international Fruit Logistica ouvre ses portes aujourd’hui, mercredi 8 février. Jusqu’au 10 février, la manifestation rassemble quelque 2.400 exposants représentant plus d’une centaine de pays: importateurs, exportateurs, producteurs, distributeurs de gros et détaillants, entreprises du transport et de l’emballage. Le Maroc est au rendez-vous, représenté par une quarantaine d’opérateurs qui ont pour objectif de rechercher de nouveaux marchés et de conclure des contrats fructueux, notamment avec l’Allemagne, pays grand consommateur de fruits et légumes. Là, les opérateurs misent sur la niche «bio». Dans ce sens, une filière dédiée est en train de se développer dans la région du Souss pour répondre à la demande de ce marché. Maroc Export, organisateur du déplacement de la délégation marocaine, considère «l’Allemagne comme un marché stratégique». Ce pays est d’ailleurs le 5e client du Royaume en matière de fruits frais. Ses habitants en consomment en moyenne 207 kg/an. Le Maroc a l’ambition de booster ses exportations vers l’Allemagne. Des exportations qui connaissent, depuis 2004, une croissance annuelle de 9,5%. Agrumes et primeurs sont à l’honneur cette année à Berlin. Le Maroc mise sur «Nadorcott», la mandarine sans pépins. Les opérateurs ont l’ambition d’augmenter les expéditions vers les principaux marchés actuels (France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Norvège, Suède, Finlande, Russie, Canada, Etats-Unis et Moyen-Orient) et à fort potentiel de développement. Sa commercialisation se déroule de mi-janvier à mi-mai. Fruit Logistica tombe donc à point nommé. Malgré une conjoncture internationale difficile, le Maroc a bien tiré son épingle du jeu en exportant, en 2010, près de 1,5 million de tonnes de fruits et légumes, dont 487.176 tonnes d’agrumes. L’essentiel de ces exportations (95%) est destiné à l’Union européenne et 2,5% à la Russie. Le succès du Made in Morocco s’explique par les qualités gustatives et organoleptiques des produits. Enfin, comme à l’accoutumée, le salon de Berlin récompense la nouveauté. Ainsi, le «Fruit logistica innovation awards» a pour objectif de mettre en exergue les «meilleurs produits ou services ayant un impact sur le marché». Le vainqueur sera choisi, le 10 février, parmi les 10 nominés sélectionnés par un panel d’experts représentant toutes les professions du secteur. Les visiteurs sont invités à donner leur avis. L’évènement bénéficie d’une couverture médiatique internationale.
Fatima EL OUAFI
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Fév - 13:28
LaikTurkiye a écrit:
Royal Air Maroc se renforce sur Istanbul
La compagnie aérienne marocaine renforce sa ligne entre Casablanca et Istanbul en passant de quatre à cinq vols hebdomadaires à partir d’avril prochain.
Huit mois après le conflit entre Royal Air Maroc (RAM) et les autorités aéroportuaires turques, qui voulaient faire passer l’un des vols de la compagnie marocaine pour Istanbul en horaire de nuit, la discorde semble totalement réglée. En effet, la RAM ajoutera à partir d’avril une rotation supplémentaire, le lundi, sur sa ligne Casablanca – Istanbul.
Selon le bureau de la RAM dans la capitale turque, les horaires devraient aussi être harmonisés avec un départ de Casablanca à 11h00 les lundi, jeudi et dimanche ; à 08h00 les mercredi et samedi. Rappelons que sur cette route la RAM fait face à la concurrence de Turkish Airlines qui opère un vol quotidien.
Par ailleurs, la compagnie marocaine continue de mettre en place son plan de restructuration. Elle a ainsi annoncé la réduction de moitié du nombre de ses directions, en passant de 23 à 11 directions. Il s’agit là d’un des engagements du Contrat Programme signé en septembre dernier entre la compagnie marocaine et l’Etat, devant lui permettre un retour à l’équilibre financier. Face à de grandes difficultés financières, dues notamment à ces difficultés à faire face à la concurrence des low cost (Jet4you, Air Arabia Maroc, easyJet), la RAM a du mettre en place plusieurs mesures de restructuration, dont la rationalisation de sa flotte, la suppression de lignes non-rentables et un plan social.
TangerMed: Inauguration du terminal à hydrocarbures
ENTRÉE en scène remarquée pour le terminal pétrolier de Tanger Med. Géré par HTT SA, il devra assurer trois activités principales, le ‘bunkering’ (soutage) en on-shore et en off-shore, le ravitaillement en carburant et en lubrifiants des bateaux au sein du port Tanger Med et le ‘trading’ à l’international, à l’image de ce qui se fait en matière de conteneurs. Il s’agira d’import et d’export de combustibles en fonction des besoins dans la région méditerranéenne.
En dernier, le terminal devra aussi servir pour alimenter le marché national en produits hydrocarbures. Il s’agira de satisfaire une partie des besoins de la région Nord en produits raffinés, essence et gasoil (53% de la capacité totale) mais aussi fuel (43%). En effet, si le volume annuel stocké compte se situer à 4,4 millions de m3, le marché local en absorbera un peu plus du quart. Déjà, il permettra de porter le stock national en hydrocarbures de 15 jours à 60 jours au total, renforçant d’autant l’autonomie du pays. L’investissement a été de 1,5 milliard de DH, dont le tiers pour le seul dépôt de stockage. Le terminal s’étendra sur une surface de 12 hectares, le chantier ayant nécessité environ quatre années de travaux, soit l’équivalent d’environ 3 millions d’heures de travail. Il est doté de 19 réservoirs totalisant une capacité de stockage d’un peu plus de 500.000 mètres cubes. Il est équipé de 35 km de pipelines et de différents moyens de manutention. Il dispose aussi de 2 quais à trois kilomètres du terminal recevant des navires allant jusqu’à 120.000 m3
Il devra générer 70 emplois directs dont une dizaine de cadres ainsi que 50 postes indirects. A noter enfin que le terminal à hydrocarbures est géré par la société Horizon Terminals Tangier SA (HTTSA). Elle a pour actionnaires Horizon Terminal Ltd, filiale d’ENOC (Dubaï), Akwa Group (Maroc) via Afriquia SMDC et Independent Petroleum Group (Koweït). L’Agence spéciale Tanger
Med avait accordé à HTT en mai 2006 un contrat de concession pour la construction puis l’exploitation du terminal pendant 25 ans. La concession porte sur la conception, le financement, la réalisation, l’exploitation et l’entretien du terminal à hydrocarbures, comprenant l’équipement d’un poste pétrolier en eaux profondes et l’aménagement d’une zone de stockage d’une superficie de 12 ha. HTTSA avait attribué en 2008 la construction et l’équipement de ce terminal à Bateman Litewin, un spécialiste du stockage des hydrocarbures pour 120 millions de dollars US (environ un milliard de DH).
Un 2e terminal en gestation
L’AUTORITÉ portuaire de Tanger Med, TMPA, vient de lancer un appel d’offres ouvert pour l’étude et la réalisation d’un 2e poste pétrolier au sein de Tanger Med I. Ce poste devra avoir des caractéristiques similaires au premier, entré en service dès cette année. L’appel d’offres porte sur les études et la réalisation sur une longueur linéaire de 60 m avec une zone de quai à 17m de profondeur. Ce qui devrait permettre d’accueillir des bateaux de gros tonnage. L’appel d’offres intègre aussi les études et les travaux des accès, ainsi que celles relatives aux équipements du quai en défenses et crocs largables. Une visite des lieux sous le contrôle de la TMPA a déjà eu lieu le 21 novembre 2011, le dernier délai pour le dépôt des dossiers de réponse est fixé au 14 décembre prochain. Selon des sources proches du dossier, ce 2e poste pétrolier était déjà prévu dans le schéma initial. D’ailleurs, le timing est propice à son lancement, vu la montée en charge des différents terminaux du port. Il permettra d’augmenter les capacités dans le domaine du complexe portuaire Tanger Med.
Citation :
WindVision investit 2 milliards DH dans un parc éolien à Tétouan
Le groupe belgo-néerlandais WindVision, spécialisé dans les métiers liés à l’énergie éolienne, jette son dévolu sur le Maroc. Selon une information relayée par La Vie Eco, cette société vient de créer une filiale marocaine, la Compagnie marocaine des énergies (CME) basée à Rabat, considérée comme la 1ère filiale du groupe en dehors de l’Europe, qui sera chargée de construire une ferme éolienne au Royaume à partir de 2014. L’entité, qui a déjà démarré le recrutement et la formation d’ingénieurs marocains, a d’ores et déjà identifié des sites potentiels, notamment dans les régions d’Essaouira et Tétouan. Les études devraient durer plusieurs mois, ce qui augure d’un lancement de travaux en 2013 pour un 1er site de 250 mégawatts. toujours selon la même source, l’investissement devrait tourner autour de 2 milliards DH.
Citation :
Héli-Challenge s’installe au Maroc
À travers cette implantation à Marrakech, la société de Claude Evangelisti (à droite) souhaite créer un point d’ancrage stratégique avant de se tourner vers l’Algérie, le Mali et la Mauritanie. La société Héli-Challenge, basée à Tallard, ouvrira en mars 2012 un atelier de maintenance d’hélicoptères à Marrakech. Elle souhaite à terme rayonner sur le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest.
Fin mars 2012, la société Héli-Challenge, une des dix entreprises françaises de plus de cinq hélicoptères, devrait ouvrir un atelier de maintenance aux normes européennes PART 145 à Marrakech, au Maroc. L’instruction du dossier est en cours auprès des inspecteurs de l’Aviation civile française représentant l’Europe.
“On a eu la demande d’un gros client sur place”, commente Claude Evangelisti, le président d’Héli-Challenge. Dans un premier temps, la société haut-alpine assurera de façon permanente la maintenance de six hélicoptères d’une compagnie marocaine. Le contrat est en cours de finalisation. L’atelier sera d’ailleurs installé dans des locaux annexes de cette compagnie.
Mais Héli-Challenge ne compte pas en rester là. Elle compte se développer en Afrique de l’Ouest et au Maghreb. “Notre but est d’assurer la maintenance pour d’autres clients puis de nous étendre, peut-être à l’Algérie, sûrement à la Mauritanie et au Mali. La société effectue déjà des missions de support dans ces pays mais n’y est pas implantée. Notre but est de nous y installer”, précise le dirigeant.
Au Maroc, Héli-Challenge fera uniquement de la maintenance, pas de transport. “Il existe maintenant une compagnie locale. Et comme la France, le Maroc pratique la préférence nationale en termes de transport aérien. On ne pourra en faire qu’à leur demande”. Héli-Challenge prévoit d’embaucher deux ou trois personnes qualifiées – des techniciens français expatriés -, et du personnel local. “C’est le but, ajoute Claude Evangelisti. C’est nécessaire, entre autres, pour obtenir les autorisations marocaines”. Le site devrait démarrer avec quatre ou cinq personnes. Selon l’activité générée, la base pourrait atteindre rapidement les dix ou douze employés
ledauphine.com
Citation :
Matériel de manutention : le groupe américain Terex Corporation s'installe au Maroc
Dénommée Terex Port Equipement Maghreb, la filiale distribue des équipements de manutention de conteneurs dits chariots-cavaliers. Elle servira de plateforme de distribution et de gestion de projets pour l'ensemble du Maghreb. L’américain Terex Corporation crée au Maroc une filiale commerciale. Ce constructeur de renommée mondiale de biens d’équipements destinés à l’industrie et aux métiers du transport vient de planter son étendard à Casablanca en créant Terex Port Equipement Maghreb (TPEM), et ce, à travers la filiale allemande Noell Mobile Systems GmbH, entrée dans le giron de Terex en 2009. Dotée d’un capital de démarrage de 550 000 DH, cette deuxième filiale de Terex Corporation en Afrique, après l’Afrique du Sud, sera chargée de la commercialisation de la gamme de produits de sa maison mère directe, à savoir les équipements de manutention de conteneurs dits chariots-cavaliers et notamment le produit phare NSCE d’une capacité de levage de 60 tonnes et d’une puissance de 350 KW.
16 000 employés dans le monde et un chiffre d’affaires annuel de 4,42 milliards de dollars
Il faut dire qu’avec le développement des activités portuaires, le marché marocain attise de plus en plus les convoitises. Rien que Marsa Maroc, opérateur étatique de logistique portuaire, implanté dans la majorité des quais et terminaux des ports marocains (à l’exception de Tanger Med), a investi entre 2007 et 2009 plus de 230 MDH pour la modernisation de son parc de chariots-cavaliers. En comptant les concessionnaires des trois terminaux actuellement en service au Port de Tanger Med, l’investissement, tous opérateurs confondus dans les équipements équivalents, au titre des cinq dernières années frôlerait le milliard de DH. Ce qui a certainement motivé le groupe Terex pour s’implanter directement dans le Royaume et d’envisager de faire de TPEM une plateforme de distribution et de gestion de projets pour l’ensemble du Maghreb. Rappelons que le conglomérat américain, qui emploie près de 16 000 salariés à travers le monde, revendique en 2010 un chiffre d’affaires de 4,42 milliards de dollars (soit près de 36 milliards de DH) dont 40% provenant de sa gamme de grues, chariots élévateurs et assimilés. Sa capitalisation boursière totalise 2,3 milliards de dollars (près de 19 milliards de DH).
C.O. La Vie éco
Citation :
Tanger Med: Inauguration le terminal à véhicules
Le terminal à véhicules du port de Tanger Med, destiné aux opérations d'import-export des voitures notamment au service des constructeurs installés au Maroc, a également été inauguré. La cérémonie d'inauguration de cette importante infrastructure portuaire, réalisée sur 18,5 ha de terre-plein pour un investissement de 600 millions de DH, a été marquée par la présence de MM. Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et du transport, Fouad Douiri, ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Aâmara, ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies et Mohamed Najib Boulif, ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance.
Ce terminal, d'une capacité de traitement de 1 million d'unités par an, dispose d'un môle avec 2 postes à quai, d'une longueur de 220 m, équipé d'un duc d'albe pouvant recevoir les plus grands navires par carriers (240 m de long), ainsi que d'un 3ème poste roulier (RoRo) en réserve. L'usine Renault-Nissan de Melloussa, inaugurée jeudi, est le principal opérateur du terminal. Le constructeur français bénéficie d'un contrat de concession d'une durée de 30 ans, portant sur l'utilisation de 13 ha de terre-pleins d'une capacité de stockage de 5.600 véhicules, afin de permettre l'exportation, à terme, de 400.000 véhicules par an.
En plus de la partie réservée à Renault, le terminal compte une zone Common User de 5,5 ha de terre-pleins avec la possibilité d'agrandissement par la construction en hauteur.
Sur les 600 millions de l'investissement, 460 millions ont été consacrés à la construction du quai, 108 millions à l'aménagement du terre-plein et 27 millions à la construction d'un terminal ferroviaire desservant directement l'usine de Renault-Nissan. Dans une déclaration à la presse, M. Aâmara a affirmé que le nouveau terminal renforcera l'offre du Maroc en matière de logistique dédiée au secteur de l'industrie automobile, ouvrant ainsi la porte à d'autres investissements dans ce domaine. Cette infrastructure offre également une plateforme de premier plan pour les activités de transbordement et d'import-export des véhicules, a-t-il ajouté, notant qu'elle permettra de répondre aux besoins de l'usine Renault-Nissan en matière d'exportation.
Pour sa part, M. Rebbah a relevé que le terminal d'import-export des véhicules constitue un jalon supplémentaire dans l'infrastructure industrielle de la région du Nord, au service des opérateurs de l'industrie automobile installés au Maroc. Le groupe Renault a commencé début février à utiliser ce terminal pour exporter les véhicules assemblés dans l'usine de la Somaca à Casablanca vers les marchés européens.
MAP 10/02/2012 à 19:49
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 11 Fév - 14:38
Citation :
Hausse de 7,8% des transferts des Marocains résidant à l'étranger en 2011
RABAT (Xinhua) - Les Marocains résidant à l' étranger (MRE) ont transféré, à fin 2011, 58,3 milliards de dirhams (6,9 milliards USD) vers le Maroc, contre 54,3 milliards de dirhams en 2010, soit une augmentation de 7,8%, selon les chiffres fournis par l'Office des changes marocain.
La majorité de ces transferts proviennent de France, d'Espagne, d'Italie, des États-Unis et des pays arabes.
Les MRE de France arrivent en tête en matière de transferts d' argent avec 40,9%, soit 22,13 milliards de dirhams en 2010, suivis par l'Espagne avec 5,43 milliards de dirhams, l'Italie 5,4 milliards et les États-Unis avec 2,95 milliards de dirhams.
Les transferts de Marocains résidant en Arabie Saoudite sont estimés à 1,77 milliards de dirhams, à 441,7 millions de dirhams au Koweït et 299 millions de dirhams au Qatar, conclut la même source.
Ces performances ont été réalisées grâce à une politique d' incitation à l'investissement et au renforcement des mesures prises par le gouvernement marocain en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur les citoyens marocains à l'étranger.
De ces mesures, l'on retient que les véhicules usagés, importés par les MRE à titre isolé feront l'objet d'une dérogation spécifique jusqu'au 31 décembre 2012.
De même, les jeunes marocains résidant à l'étranger âgés de moins de 18 ans ont été exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport.
Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement marocain avait introduit une modification du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire.
Les investissements de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) prévus en 2011-2015 se chiffrent à 65 milliards de dirhams (MMDH), à raison de 10 MMDH par an, rapporte samedi l'hebdomadaire "actuel".
Ces investissements s'insèrent dans le cadre de l'accompagnement par la CDG, de la "politique du gouvernement en matière d?investissement, tout en veillant à la rentabilité des projets", a affirmé Anass Alami, directeur général de la CDG.
Au sujet de la participation en 2011 de la Caisse dans la station Azur de Saïdia, M. Alami a précisé que la CDG dispose d'une "expertise et des compétences humaines" dans le tourisme, tout en mettant en valeur le potentiel "énorme" dont dispose ladite station. "Donc, d?un côté, nous avons un bon produit, de l?autre, un actionnaire doté d?un savoir-faire", conclut-il.
"Au niveau du concept, la station gagnerait à être plus proche d'une station touristique que d'une station immobilière", a-t-il ajouté dans une interview avec l'hebdomadaire "actuel", en attirant l'attention sur le fait que le réseau d'assainissement à Saïdia doit être revu de manière "très approfondie".
Quant à la prise de contrôle par la CDG du Crédit immobilier et hôtelier (CIH), M. Alami a affirmé que ce dernier recèle "beaucoup de potentiel, une expertise dans le financement de l'immobilier", tout en soulignant que le CIH est en mesure de développer une "panoplie de segments et de produits nouveaux comme la banque de l'Entreprise ou le crédit à la consommation et les produits d'épargne".
Par ailleurs, le Directeur général a évoqué des "recherches de synergies et des discussions régulières entre le CIH et la Banque postale", dont un siège de sa maison mère (Barid Al-Maghrib) est détenu par la CDG. "La relation entre la Banque postale et la CDG est stratégique, tout comme celle qui lie la CDG au CIH", a-t-il souligné, précisant toutefois, qu'il s'agirait d'une logique de "synergie opérationnelle entre les deux structures, sans plus".
Au titre de l'exercice 2011, la CDG a contribué de 1,9 MMDH au Produit national brut (PNB). Elle a enregistré des dépôts de 59,3 MMDH, soit en hausse de 17 pc, et effectué des emplois de 78,2 MMDH (+ 11 pc). Pour leur part, les investissements bruts se sont chiffrés à 12,9 MMDH en 2010 et 2011.
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Fév - 3:53
Citation :
Morocco may go for international bond
Morocco may tap the international bond market in 2012 after its current account deficit surged last year to the highest since the 1980s, although the country is not under pressure to borrow, government ministers said on Monday.
Higher energy and food import bills coupled with weaker growth in tourism receipts and some exports pushed the current account deficit to 6.5 percent of gross domestic product in 2011 versus 4.3 percent in 2010, Finance and Economy Minister Nizar Baraka said at a news conference.
Based on Reuters' calculations, the balance of payments shortfall rose 59 percent to 53.2 billion dirhams in 2011 from its level in 2010.
Asked if the widening current account deficit gap would force Rabat to tap international bond markets, Baraka told Reuters: “There is no pressing need ... but we remain eligible for a potential issue”.
Idriss Azami al-Idrissi, minister in charge of the budget, told Reuters: “A bond issue in 2012 is not on the agenda as we speak but it's not to be excluded.
“We enjoy a better sovereign risk assessment than many countries that have higher ratings,” Idrissi said.
Morocco, the biggest recipient of European Union financial aid outside Europe, raised about 1 billion euros via its most recent international bond issue in 2010.
It carries low investment-grade BBB- ratings from Standard & Poor's and Fitch, and is rated Ba1 by Moody's, just one notch lower but into “junk” territory.
A finance ministry official familiar with debt management issues said Rabat may “opt for a dollar-denominated issue the next time it taps international bond (markets), to diversify its debt portfolio”.
Morocco's sovereign foreign debt as a percentage of GDP stood at 12.1 percent by the end of 2011, unchanged from 2010. Euro-denominated debt accounted for 77 percent of total foreign debt, while foreign debt denominated in dollars and currencies pegged to the greenback accounted for 18 percent.
Including domestic debt, the debt/GDP ratio rose to 52.9 percent in 2011 from 50.3 percent in the previous year.
The average coupon paid by the treasury for all sovereign debt fell to 4.4 percent in 2011 against 4.7 percent in 2010 and 6.8 percent in 2000, Idrissi told reporters.
CORRELATION TO EU
The North African country's economy is likely to have posted real growth of 5 percent in 2011, against 4 percent in 2010 when GDP stood at 779.13 billion dirhams ($92.2 billion). Inflation stood at 0.9 percent, unchanged from 2010.
Baraka attributed the rise in the current account deficit to a 25 percent surge in the 2011 trade deficit, with higher crude oil and grain prices accounting for 70 percent of the net increase in the trade shortfall.
Slackening economic growth in the European Union hit demand for Moroccan exports. EU imports of Moroccan goods grew 7.8 percent in 2011, slowing from 19.8 percent in 2010.
“There is a strong correlation between EU growth and demands on our exports,” Baraka said.
Tourism receipts also recorded a significant slowdown, especially in the fourth quarter, which coincides with Christmas and new year celebrations, usually a boon for tourism. They rose an annual 0.3 percent in the fourth quarter, compared with 11 percent in the second quarter.
“The event in Marrakesh (April 26 bomb attack) and the slowdown in Europe are to blame for this decline in tourism receipts growth,” Baraka said. Tourism receipts closed 2011 with a 4 percent increase at 58.7 billion dirhams.
Morocco relies on tourism, remittances and investment to mitigate any destabilising impact from a net outflow of foreign exchange caused by a surge in the trade deficit.
The dirham currency is not fully convertible, which means the authorities have to keep a check on the trade deficit to avoid straining the country's foreign currency reserves. - Reuters
La phrase en rouge est le genre de propos qui fait peur !!
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Fév - 11:35
Citation :
Marjane: 4,8 milliards d’investissement sur deux ans au Maroc
MARJANE: 4,8 MILLIARDS D’INVESTISSEMENT SUR DEUX ANS!
LE GROUPE COMPTE OUVRIR 40 MAGASINS D’ICI FIN 2014
NOUVEAU CONCEPT DE PARC D’ACTIVITÉS COMMERCIALES AVEC IMMOBILIER ET BUREAU
HORMIS les ouvertures ou la promotion de quelques produits, le groupe Marjane parle peu, voire jamais.
Pourtant, il compte aujourd’hui pas moins de 27 hypermarchés, 30 supermarchés (marque Acima) et 7 magasins d’électroménager (Electroplanet).
Le chiffre d’affaires consolidé en 2011 atteint 12 milliards de DH pour un résultat net de 350 millions de DH. C’est peu, d’abord parce que « la marge dans la grande distribution est étroite» confie à L’Economiste, Mohamed Lamrani, PDG de Marjane group. Et surtout, il y a les investissements, dont la masse explique d’ailleurs que Marjane ne soit pas programmée tout de suite pour une mise en Bourse, conformément à la stratégie de sa compagnie mère, la SNI (voir en pages 23 et 24, le processus de session de Lesieur). Le groupe Marjane est encore en phase d’investissement. Or la stratégie de cession de la SNI ne porte que sur les filiales mûres, dont l’activité est en vitesse de croisière.
Doublement des investissements
Il est un fait qu’aujourd’hui «les investissements annuels dépassent le milliard de DH», ajoute-t-il. Ils vont dans l’entretien des points de vente existants mais surtout dans le développement de nouveaux projets. Et les projets, ils sont nombreux pour le groupe. D’ailleurs, sa stratégie d’expansion triennale (2012-2014), lui impose un rythme d’ouverture de 5 Marjane, 4 Acima et 4 Electroplanet par an. Fin 2014, Marjane group aura créé 40 nouveaux points. Et ce, pour 4,8 milliards de DH d’investissement, soit plus du double que le montant investi annuellement jusqu’ici. Le total des points de vente aujourd’hui est de 64, toutes enseignes comprises. Le changement de taille va donc être très important.
Rappelons que le principal challenger du groupe, Label Vie est aussi en phase d’investissements autour de la marque d’hypermarchés Carrefour : il est en avance de cinq ans sur son programme. Parallèlement, une note de recherche sortie la semaine dernière chez CFG indique que la surface moyenne de vente au Maroc est de 11m2 pour 1.000 habitants au Maroc contre 40m2 en Turquie. Plus important, la part des ventes de produits frais chez les grandes surfaces n’a pratiquement pas changé en dix ans au Maroc, avec un petit 13% du commerce global des produits frais ; tout le reste passe par les souks, épiceries… et de manière générale par les réseaux traditionnels. Pour la filiale de la SNI, cela va commencer, en 2012 déjà avec les ouvertures de 5 autres Marjane où il y aura aussi des «Marjane nouveaux» puisque 3 d’entre elles seront accompagnées de parcs d’activité commerciale. Quant à «Acima et Electroplanet elles devront elles aussi faire au moins 4 ouvertures chaque année», indique Lamrani.
Autour de ces investissements le groupe compte développer de nouveaux concepts de distribution non alimentaire spécialisés dans l’équipement de la personne et éventuellement dans les loisirs et divertissement. A travers, ces nouvelles enseignes, le groupe ambitionne «d’atteindre dans chaque nouveau concept une taille critique de 1 milliard de DH en moins de 7 ans».
Nouveaux concepts
La nouveauté de la stratégie de Marjane est l’opportunité de «développer des projets d’immobilier commercial attenants à nos hypermarchés ou sur de nouvelles localisations». Il s’agit de «projets de complexes urbains mixte d’immobilier commercial et de bureau de nouvelle génération», soutient Lamrani. Trois projets sont en cours de réalisation: ceux de Casablanca (Marina Casablanca en joint venture avec Foncière Chellah et Ibn Tachfine) et Hassan II à Rabat. «Les travaux du projet mixte d’immobilier de bureau et commercial Ibn Tachfine ont déjà été entamés et nous comptons y construire plus de 90.000 m2 de surface plancher pour un montant d’investissement, hors foncier de plus de 350 millions de DH», affirme le PDG. «Pour le projet de Marina (ndlr: 40.000 m² de surface de vente et 20.000 de bureau), nous sommes dans la phase d’autorisation du projet, les études sont déjà réalisées et les consultations des entreprises ont été entamées», souligne-t-il.
Le projet Hassan II à Rabat prévoit la construction d’un complexe mixte immobilier bureau et commercial de plus de 100.000 m² de surface plancher et près de 2.000 places de parking pour un montant d’investissement de près d’un milliard de DH et avec pour vocation de générer 1.000 emplois stables. Mais pour l’instant c’est le statu quo. Un terrain de 7 hectares, propriété des Domaines et son prix de vente (191 millions de DH) ont bien été identifiés, il y a quelques années. Mais Marjane devrait faire face à un ensemble de contraintes qui ont justement provoqué la mise en stand by. Ce terrain est en effet utilisé dans des conditions de légalité assez floues: présence d’un bidonville (dont l’acquéreur devra assurer le relogement), plus une dizaine de logements d’anciens fonctionnaires des PTT et un club sportif !) . Cette configuration devrait coûter une rallonge de 100 millions de DH en plus du montant initial de l’investissement ; ce qui explique pourquoi ce projet a été stoppé.
Hormis le blocage de ce projet, les autres avancent normalement. Ce qui engendre un gros effort de recrutement et formation. Employant déjà pas moins de 8.000 salariés en direct et 16.000 indirects, le groupe compte pour accompagner son développement, créer quelque 20.000 emplois nouveaux (directs et indirects).
Priorité aux promotions internes
POUR son encadrement, et au lieu de recourir à un recrutement externe, Marjane pivilégie les promotions internes. «Chaque année, explique Lamrani, quelque 200 employés changent de statut et deviennent des agents de maîtrise», souligne Lamrani.
La plupart des directeurs de magasin sont issus de la promotion interne. Certains ont même commencé comme simple employé ou vendeur. Ces promotions sont développées en partie grâce aux formations dispensées. «Nous avons accentué la formation de nos équipes à travers notre Institut du Commerce et de la Distribution», note le PDG. En 2011, plus de 9.000 jours-homme de formation à l’adresse de près de 4.000 collaborateurs ont été dispensés.
Moulay Ahmed BELGHITI
L'Economiste
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Fév - 12:42
Citation :
Nizar Baraka : «Le gouvernement n'a pas l'intention de dévaluer le dirham».
Le gouvernement n'a pas l'intention de dévaluer le dirham, a assuré, lundi à Rabat, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka.
«Contrairement aux informations véhiculées par certains médias, le gouvernement n'a pas l'intention de dévaluer le dirham», a souligné Baraka lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre délégué chargé du Budget, Driss Azami Idrissi, sur l'exécution de la loi de Finances 2011.
Le taux de change de référence du dirham est lié à un panier de devises (80% pour l'euro et 20% pour le dollar), a-t-il rappelé, précisant que le taux de change effectif réel de la monnaie nationale est resté au même niveau.
En raison de la conjoncture internationale actuelle marquée par la crise dans l'Union européenne, principal partenaire économique du Maroc, une éventuelle dévaluation du dirham n'engendrera pas une hausse des exportations marocaines, a-t-il expliqué.
Baraka a, également, relevé que cette dévaluation n’aurait aucun impact sur la baisse des importations, composées essentiellement des produits pétroliers et du blé, qui sont constantes. Publié le : 14 Février 2012 - MAP
Le Parlement européen a validé jeudi un accord controversé visant à libéraliser davantage le commerce agricole entre l'UE et le Maroc, un projet très décrié en Espagne notamment où les agriculteurs craignent la concurrence des produits marocains. Le projet d'accord a obtenu le feu vert de 369 eurodéputés, contre 225 qui ont voté contre, lors d'un vote en séance plénière à Strasbourg dont l'issue avait longtemps paru incertaine.
Les parlementaires ont ainsi majoritairement refusé de suivre leur rapporteur sur ce dossier, l'écologiste français José Bové, qui s'était battu contre le texte. José Bové avait argué pendant le débat que l'accord allait "placer les producteurs européens dans une situation de concurrence insoutenable sans pour autant conforter un développement équilibré au Maroc".
messages : 936 Inscrit le : 02/11/2010 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 16 Fév - 5:45
linust a écrit:
Citation :
Accord UE-Maroc sur l'agriculture adopté
Le Parlement européen a validé jeudi un accord controversé visant à libéraliser davantage le commerce agricole entre l'UE et le Maroc, un projet très décrié en Espagne notamment où les agriculteurs craignent la concurrence des produits marocains. Le projet d'accord a obtenu le feu vert de 369 eurodéputés, contre 225 qui ont voté contre, lors d'un vote en séance plénière à Strasbourg dont l'issue avait longtemps paru incertaine.
Les parlementaires ont ainsi majoritairement refusé de suivre leur rapporteur sur ce dossier, l'écologiste français José Bové, qui s'était battu contre le texte. José Bové avait argué pendant le débat que l'accord allait "placer les producteurs européens dans une situation de concurrence insoutenable sans pour autant conforter un développement équilibré au Maroc".