Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 La politique américaine comme si vous y étiez...

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rafi
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MessageSujet: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeDim 11 Mar 2012 - 21:39

Rappel du premier message :

Citation :
Ce militant démocrate qui défie Barack Obama

Candidat à la présidence, Darcy Richardson exprime la frustration d’une partie des progressistes états-uniens face au bilan du président sortant. Il participe aux primaires démocrates afin de «r amener,dit-il, Obama à gauche ».

Il n’a eu droit qu’à quelques entrefilets 
dans deux, trois journaux mais le New York Times ne l’a pas cité une seule fois dans 
l’un de ses articles. Il ne collecte que quelques milliers de dollars de-ci, de-là. Il ne bénéficie donc ni de la puissance financière ni de la couverture médiatique, éléments indispensables à toute campagne électorale 
aux États-Unis. Pourtant Darcy Richardson 
est bel et bien candidat à la présidence des 
États-Unis (www.darcy2012.com). Mieux 
même, il est le seul à défier Barack Obama 
dans plusieurs États. Même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, 
il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation 
de son candidat.

« Je suis le premier à admettre que je n’ai aucune chance de battre, voire d’inquiéter le président sortant », répète Darcy Richardson en 
préambule des rares interviews que des chaînes locales lui accordent. Même si Eugene 
McCarthy constitue sa référence politique 
(les deux hommes ont notamment milité ensemble au début des années quatre-vingt-dix dans l’aile gauche du Parti démocrate), ce féru d’histoire sait que 2012 n’est pas 1968. Cette année-là, le sénateur progressiste du Minnesota, Eugene McCarthy, avait défié, au nom 
du mouvement antiguerre, Lyndon Johnson, président depuis 1963, embourbé dans 
son escalade militaire au Vietnam. Après 
des premières primaires très serrées, 
Johnson renonça finalement à se représenter.

Pourquoi dès lors se lancer dans une telle 
bataille à cinquante-six ans ? Parce qu’Obama 
doit répondre de son bilan, rétorque en substance cet ancien assureur devenu auteur et bloggeur (www.battleground.com). « Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat. » L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous 
George Bush. « Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que 
le premier mandat d’Obama est en fait un 
troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush. »

Darcy Richardson a reçu le soutien 
de la Nouvelle Alliance progressiste (www.newprogs.org), organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte 
de la Maison-Blanche et qui avait appelé 
à une candidature unifiée pour défier 
Obama. Aucune des personnalités évoquées 
depuis plusieurs mois (Jeffrey Sacks, Robert Reich, Bernie Sanders, Dennis Kucinich…) 
n’a relevé le gant. Darcy Richardson, si. 
Son slogan de campagne : « Un démocrate progressiste pour président. » Et son espoir : « Ramener Obama à gauche. »

http://www.humanite.fr/monde/ce-militant-democrate-qui-defie-barack-obama-491746
Citation :

Aux États-Unis, il n’y a pas que Lyndon LaRouche pour accuser Obama d’avoir trahi ses promesses. Bien que boudé par la grande presse, le démocrate progressiste Darcy Richardson défie le président Barack Obama dans plusieurs États dans la course à la présidentielle. Car, même si le barnum ultradroitier des républicains l’a occulté, il n’en reste pas moins que le Parti démocrate organise lui aussi un processus de désignation de son candidat.

Pour Darcy Richardson, qui mène lui aussi campagne pour rétablir la séparation des banques d’affaires des banques de dépôt (retour au Glass-Steagall Act), le bilan du mandat d’Obama est plus que calamiteux : «  Il n’a accompli aucune des choses dont il a parlé en 2008. L’administration Obama est un cas d’école de l’influence corruptrice de l’argent de Wall Street dans la politique américaine. Le président a abandonné sans mener le combat.  »

Et comme le précise un article paru dans l’Humanité du 8 mars : « L’accusation est rude mais le ton toujours posé. Il cite  : renoncement de la réforme du système bancaire et de Wall Street et de la création d’un véritable système public de santé, poursuite de la guerre en Afghanistan, reconduction des réductions d’impôts pour les plus riches votés sous George Bush. "Les frustrations et les déceptions de l’électorat démocrate sont immenses, ajoute-il. De plus en plus de gens se rendent compte que le premier mandat d’Obama est en fait un troisième mandat de Bush. Nous ne voulons pas d’un quatrième mandat de Bush." »

La référence politique de Darcy Richardson reste Eugene McCarthy (rien à voir avec l’anti-communiste Joseph McCarthy). Ce sénateur progressiste du Minnesota avait défié en 1968, au nom du mouvement contre la guerre du Vietnam, Lyndon Johnson, président depuis 1963. Eugene McCarthy était aussi en très bonnes termes avec Lyndon LaRouche et s’était fait remarquer en 1988 en faisant campagne en faveur de l’Initiative de défense stratégique (IDS), initiative anti-guerre initié par LaRouche et caricaturé par la presse comme « la guerre des étoiles ». Il avait également signé l’appel pour un Nouveau Bretton Woods de LaRouche.

Aujourd’hui, Darcy Richardson dispose du soutien de la Nouvelle Alliance progressiste, organisation créée par le philosophe noir Cornel West, très critique envers l’hôte de la Maison-Blanche et qui avait appelé à une candidature unifiée pour défier Obama. Le slogan de campagne de Richardson  : «  Un démocrate progressiste pour président.  » Son espoir  : «  Ramener Obama à gauche.  »

http://www.solidariteetprogres.org/Le-candidat-democrate-progressiste-Darcy-Richardson-Obama-c-est-Bush-III_08678
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jf16
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeLun 22 Mai 2017 - 17:53

Citation :
Plantu

TRUMP A JERUSALEM: Les murs de séparations.... Le dessin du Monde de ce lundi 22 mai.
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pyromane
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 23 Mai 2017 - 12:01

Citation :

Killing C.I.A. Informants, China Crippled U.S. Spying Operations
By MARK MAZZETTI, ADAM GOLDMAN, MICHAEL S. SCHMIDT and MATT APUZZOMAY 20, 2017

WASHINGTON — The Chinese government systematically dismantled C.I.A. spying operations in the country starting in 2010, killing or imprisoning more than a dozen sources over two years and crippling intelligence gathering there for years afterward.

Current and former American officials described the intelligence breach as one of the worst in decades. It set off a scramble in Washington’s intelligence and law enforcement agencies to contain the fallout, but investigators were bitterly divided over the cause. Some were convinced that a mole within the C.I.A. had betrayed the United States. Others believed that the Chinese had hacked the covert system the C.I.A. used to communicate with its foreign sources. Years later, that debate remains unresolved.

But there was no disagreement about the damage. From the final weeks of 2010 through the end of 2012, according to former American officials, the Chinese killed at least a dozen of the C.I.A.’s sources. According to three of the officials, one was shot in front of his colleagues in the courtyard of a government building — a message to others who might have been working for the C.I.A.

Still others were put in jail. All told, the Chinese killed or imprisoned 18 to 20 of the C.I.A.’s sources in China, according to two former senior American officials, effectively unraveling a network that had taken years to build.

Assessing the fallout from an exposed spy operation can be difficult, but the episode was considered particularly damaging. The number of American assets lost in China, officials said, rivaled those lost in the Soviet Union and Russia during the betrayals of both Aldrich Ames and Robert Hanssen, formerly of the C.I.A. and the F.B.I., who divulged intelligence operations to Moscow for years.

The previously unreported episode shows how successful the Chinese were in disrupting American spying efforts and stealing secrets years before a well-publicized breach in 2015 gave Beijing access to thousands of government personnel records, including intelligence contractors. The C.I.A. considers spying in China one of its top priorities, but the country’s extensive security apparatus makes it exceptionally hard for Western spy services to develop sources there.

At a time when the C.I.A. is trying to figure out how some of its most sensitive documents were leaked onto the internet two months ago by WikiLeaks, and the F.B.I. investigates possible ties between President Trump’s campaign and Russia, the unsettled nature of the China investigation demonstrates the difficulty of conducting counterespionage investigations into sophisticated spy services like those in Russia and China.

The C.I.A. and the F.B.I. both declined to comment.

Details about the investigation have been tightly held. Ten current and former American officials described the investigation on the condition of anonymity because they did not want to be identified discussing the information.


Investigators still disagree how it happened, but the unsettled nature of the China investigation demonstrates the difficulty of conducting counterespionage investigations into sophisticated spy services. Credit Carolyn Kaster/Associated Press..
The first signs of trouble emerged in 2010. At the time, the quality of the C.I.A.’s information about the inner workings of the Chinese government was the best it had been for years, the result of recruiting sources deep inside the bureaucracy in Beijing, four former officials said. Some were Chinese nationals who the C.I.A. believed had become disillusioned with the Chinese government’s corruption.

But by the end of the year, the flow of information began to dry up. By early 2011, senior agency officers realized they had a problem: Assets in China, one of their most precious resources, were disappearing.

The F.B.I. and the C.I.A. opened a joint investigation run by top counterintelligence officials at both agencies. Working out of a secret office in Northern Virginia, they began analyzing every operation being run in Beijing. One former senior American official said the investigation had been code-named Honey Badger.

As more and more sources vanished, the operation took on increased urgency. Nearly every employee at the American Embassy was scrutinized, no matter how high ranking. Some investigators believed the Chinese had cracked the encrypted method that the C.I.A. used to communicate with its assets. Others suspected a traitor in the C.I.A., a theory that agency officials were at first reluctant to embrace — and that some in both agencies still do not believe.

Their debates were punctuated with macabre phone calls — “We lost another one” — and urgent questions from the Obama administration wondering why intelligence about the Chinese had slowed.

The mole hunt eventually zeroed in on a former agency operative who had worked in the C.I.A.’s division overseeing China, believing he was most likely responsible for the crippling disclosures. But efforts to gather enough evidence to arrest him failed, and he is now living in another Asian country, current and former officials said.

There was good reason to suspect an insider, some former officials say. Around that time, Chinese spies compromised National Security Agency surveillance in Taiwan — an island Beijing claims is part of China — by infiltrating Taiwanese intelligence, an American partner, according to two former officials. And the C.I.A. had discovered Chinese operatives in the agency’s hiring pipeline, according to officials and court documents.

But the C.I.A.’s top spy hunter, Mark Kelton, resisted the mole theory, at least initially, former officials say. Mr. Kelton had been close friends with Brian J. Kelley, a C.I.A. officer who in the 1990s was wrongly suspected by the F.B.I. of being a Russian spy. The real traitor, it turned out, was Mr. Hanssen. Mr. Kelton often mentioned Mr. Kelley’s mistreatment in meetings during the China episode, former colleagues say, and said he would not accuse someone without ironclad evidence.

Those who rejected the mole theory attributed the losses to sloppy American tradecraft at a time when the Chinese were becoming better at monitoring American espionage activities in the country. Some F.B.I. agents became convinced that C.I.A. handlers in Beijing too often traveled the same routes to the same meeting points, which would have helped China’s vast surveillance network identify the spies in its midst.



Some officers met their sources at a restaurant where Chinese agents had planted listening devices, former officials said, and even the waiters worked for Chinese intelligence.

This carelessness, coupled with the possibility that the Chinese had hacked the covert communications channel, would explain many, if not all, of the disappearances and deaths, some former officials said. Some in the agency, particularly those who had helped build the spy network, resisted this theory and believed they had been caught in the middle of a turf war within the C.I.A.

Still, the Chinese picked off more and more of the agency’s spies, continuing through 2011 and into 2012. As investigators narrowed the list of suspects with access to the information, they started focusing on a Chinese-American who had left the C.I.A. shortly before the intelligence losses began. Some investigators believed he had become disgruntled and had begun spying for China. One official said the man had access to the identities of C.I.A. informants and fit all the indicators on a matrix used to identify espionage threats.

After leaving the C.I.A., the man decided to remain in Asia with his family and pursue a business opportunity, which some officials suspect that Chinese intelligence agents had arranged.

Officials said the F.B.I. and the C.I.A. lured the man back to the United States around 2012 with a ruse about a possible contract with the agency, an arrangement common among former officers. Agents questioned the man, asking why he had decided to stay in Asia, concerned that he possessed a number of secrets that would be valuable to the Chinese. It’s not clear whether agents confronted the man about whether he had spied for China.

The man defended his reasons for living in Asia and did not admit any wrongdoing, an official said. He then returned to Asia.

By 2013, the F.B.I. and the C.I.A. concluded that China’s success in identifying C.I.A. agents had been blunted — it is not clear how — but the damage had been done.

The C.I.A. has tried to rebuild its network of spies in China, officials said, an expensive and time-consuming effort led at one time by the former chief of the East Asia Division. A former intelligence official said the former chief was particularly bitter because he had worked with the suspected mole and recruited some of the spies in China who were ultimately executed.

China has been particularly aggressive in its espionage in recent years, beyond the breach of the Office of Personnel Management records in 2015, American officials said. Last year, an F.B.I. employee pleaded guilty to acting as a Chinese agent for years, passing sensitive technology information to Beijing in exchange for cash, lavish hotel rooms during foreign travel and prostitutes.

In March, prosecutors announced the arrest of a longtime State Department employee, Candace Marie Claiborne, accused of lying to investigators about her contacts with Chinese officials. According to the criminal complaint against Ms. Claiborne, who pleaded not guilty, Chinese agents wired cash into her bank account and showered her with gifts that included an iPhone, a laptop and tuition at a Chinese fashion school. In addition, according to the complaint, she received a fully furnished apartment and a stipend.




SOURCE

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeJeu 1 Juin 2017 - 23:57

Citation :
Ambassade américaine maintenue à Tel Aviv : "sage décision", selon l'ONU


AFP 01/06/2017


La décision du président américain Donald Trump de ne pas déménager pour le moment l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem est "une sage décision", a estimé jeudi le porte-parole de l'ONU Stephane Dujarric.

Il a rappelé que pour l'ONU "le statut de Jérusalem est un problème essentiel qui ne peut être résolu que par un règlement politique négocié" du conflit israélo-palestinien. "Le secrétaire général (Antonio Guterres) espère que cette décision peut contribuer à faciliter la reprise d'un véritable processus de paix", a-t-il ajouté.

Jeudi, Donald Trump a signé une clause dérogatoire ordonnant de conserver la chancellerie américaine à Tel-Aviv pour six mois supplémentaires, conformément à la pratique de tous les présidents américains successifs qui ont depuis la fin des années 1990 signé tous les six mois cette dérogation.

Israël s'est dit jeudi "déçu" par la décision du président américain, alors que des responsables palestiniens ont salué un "pas positif et important".

https://www.lorientlejour.com/article/1054885/ambassade-americaine-maintenue-a-tel-aviv-sage-decision-selon-lonu.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMer 7 Juin 2017 - 15:29

Citation :

Hillary Clinton soupçonnée de corruption



L'enquête porte sur un épisode qui a eu lieu entre 2009 et 2013 quand Clinton occupait le poste de secrétaire d'Etat. Grassley affirme: il existe des raisons de croire qu'elle essayait de mettre un terme à l'enquête au Bangladesh sur une affaire de l'entrepreneur Muhammad Yunus, ami de la famille et donateur de la fondation Clinton.

En pleine campagne présidentielle le candidat républicain Donald Trump avait promis de mettre en prison sa rivale démocrate Hillary Clinton.

"Parce que tu serais en prison", lui avait-il déclaré pendant le débat du 9 octobre à Saint-Louis, dans le Missouri.

Et six mois après l'arrivée de Trump au pouvoir Clinton fait l'objet d'une enquête — d'une première sous l'administration actuelle, mais loin d'être la première de ces dernières années.

La fondation à scandale


D'après The Daily Caller se référant aux sources du Capitole, l'ex-secrétaire d'Etat Clinton avait tenté d'éviter à Yunus une enquête des autorités du Bangladesh le soupçonnant de corruption. Elle avait ordonné aux diplomates américains de haut rang de faire pression sur la première ministre du pays Sheikh Hasina et sur son fils Sajeeb afin de forcer le chef du gouvernement à cesser les poursuites contre Yunus. Par exemple, Clinton aurait menacé Sajeeb par un audit fiscal intégral sur son activité commerciale aux Etats-Unis.

Chuck Grassley a déjà demandé au secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson de fournir à sa commission tous les documents et correspondances relatifs à cet épisode avant le 15 juin.

Il s'agit de la première enquête parlementaire ouverte contre Clinton après sa défaite à la présidentielle. Pendant ce temps, la commission de surveillance et de réforme de l'action gouvernementale de la chambre des représentants du congrès poursuit une autre enquête, qui a été ouverte sous l'administration précédente. Elle concerne l'usage par l'ex-secrétaire d'Etat d'un serveur personnel pour la correspondance de service.

La fondation familiale des Clinton (Hillary et son mari, ex-président des USA Bill Clinton) fait également l'objet d'une enquête menée par le FBI depuis plus de deux ans. Cette investigation porte sur les lettres relatives à la campagne de Clinton volées dur les serveurs du parti démocrate et publiées par WikiLeaks. Les agents fédéraux tentent de découvrir si l'ex-secrétaire d'Etat recevait de l'argent de la part des donateurs en échange des "services politiques".

Les jeux politiques


En novembre 2016 le FBI a attribué à l'enquête sur la fondation une "très haute priorité". Les analystes y ont perçu un aspect de "jeux politiques" impliquant les institutions policières américaines et notamment le FBI.

Le fait est que jusqu'à l'été 2015 le FBI enquêtait également sur l'usage d'un serveur privé par Hillary Clinton pour sa correspondance de service, ce qui aurait éventuellement entraîné une fuite de secrets d'Etat. Cependant, elle a été close en été — l'agence a conclu que ces actes ne constituaient pas une infraction, même si elle avait agi de manière "extrêmement imprudente".

Les républicains se sont indignés et un scandale a éclaté, d'autant que par la suite le FBI a découvert presque 15 000 lettres électroniques passées inaperçues. La situation était d'autant plus piquante qu'une partie de ces nouvelles lettres a été retrouvées par les agents sur les appareils électroniques appartenant à Anthony Weiner, mari de l'ancienne assistante de l'ex-secrétaire d'Etat Huma Abedin, qui travaillait au moment des faits dans le QG de campagne de Clinton. Et l'ex-congressiste Weiner avait dû démissionner encore en 2011 accusé d'harcèlement sexuel sur mineure.

Or même en dépit des nouvelles circonstances le FBI n'a pas rouvert l'enquête, et la bombe médiatique a explosé avec une telle force qu'elle a semé la confusion totale dans le camp des démocrates, à tel point que ces derniers sont allés jusqu'à accuser le directeur du FBI James Comey de liens avec Moscou. C'est probablement pour lui éviter de telles accusations que le FBI a annoncé une priorité plus élevée dans l'affaire de la fondation Clinton.

De plus, le bureau fédéral a publié les dossiers de l'enquête de corruption datant de 15 ans visant l'ex-président Bill Clinton. Il était soupçonné à l'époque de violation de la loi en graciant l'entrepreneur Marc Rich, accusé de fraude fiscale et de transactions illégales avec l'Iran pendant la crise des otages américains en Iran en 1979-1981. Bill Clinton a signé la directive de gracier Marc Rich à quelques heures de l'écoulement de son mandat présidentiel.

Le ministère de la Justice a rejoint le scandale en accusant Comey de délits et d'abus de ses fonctions. La presse a eu écho de rumeurs que le président à l'époque Barack Obama avait l'intention de renvoyer le directeur du FBI à cause de son implication dans la politique. Et bien qu'Obama ne l'ait pas fait, cela n'a pas sauvé James Comey — il a été limogé six mois plus tard par le nouveau président Donald Trump.

Trump mettra-t-il ses menaces à exécution?


La fondation caritative Clinton est exonérée d'impôts, car formellement elle n'apporte pas de revenus. Cependant, la presse américaine a publié plusieurs fois des documents montrant qu'une partie mineure des fonds de la fondation est dépensée à des fins caritatives. Mais de telles publications ne constituent qu'une part infime de tous les scandales autour de cette fondation depuis sa fondation en 2001.

En règle générale, il est question d'importants versements dans cette fondation effectués, par une étrange coïncidence, après un service rendu par les fondateurs au sponsor. Par exemple, après la visite au Kazakhstan de Bill Clinton en 2005, l'homme d'affaires canadien Frank Giustra a obtenu le droit d'exploiter les gisements d'uranium dans ce pays, alors que la fondation a reçu de sa part un don de 30 millions de dollars. Autre exemple. Quand Hillary Clinton était sénatrice, elle a fait adopter un projet de loi avantageux pour l'entrepreneur Robert Congel, qui a versé 100 000 dollars à la fondation.

Ce n'est pas les exemples qui manquent. Et souvent les figurants sont loin d'avoir une réputation irréprochable. Par exemple — l'ami de Bill Clinton, le Libanais Gilbert Chagoury, reconnu coupable en Suisse de blanchiment d'argent et accusé de financer des politiciens libanais affiliés au Hezbollah. Ou encore l'oligarque ukrainien Viktor Pintchouk qui a payé la fondation pour un accès personnel au couple Clinton et pour le soutien du département d'Etat.

Parmi les pays donateurs de la fondation on retrouve l'Algérie, Oman, l'Arabie saoudite, le Maroc et les Emirats arabes unis. Selon certaines informations, y figurent également le Congo et la Corée du Nord affraid . En novembre 2016 un scandale a éclaté concernant le versement d'un million de dollars par le Qatar, et la fondation a reconnu qu'un tel "cadeau" a effectivement eu lieu.

D'ailleurs, sur fond de scandale diplomatique au Moyen-Orient, où plusieurs pays ont rompu leurs relations avec le Qatar, les médias ont rapporté que l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton était au courant à l'époque que les autorités de ce pays financent l'Etat islamique.

De nombreux autres faits scandaleux font actuellement l'objet d'une enquête du FBI. Cependant, les analystes ne s'empressent pas d'affirmer que Trump mettra forcément sa menace à exécution et jettera Clinton derrière les barreaux. Non seulement parce qu'immédiatement après la prise de ses fonction il a changé de ton vis-à-vis d'elle et a fait plusieurs éloges à son sujet, mais aussi car une telle agitation pourrait provoquer un véritable tsunami politique aux Etats-Unis. Sans parler des enquêtes du FBI et du parlement qui dureront certainement encore très longtemps.

Sputnik

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeJeu 8 Juin 2017 - 11:19

entre temps:

Liberation.fr a écrit:
Après le témoignage de James Comey, direction la destitution pour Trump ?

L'ex-directeur du FBI, limogé par le milliardaire, en mai, s'apprête à témoigner devant le Sénat de faits accablants pour le président américain.


Après le témoignage de James Comey, direction la destitution pour Trump ?


Telle une épée de Damoclès pendue au-dessus de la tête de Donald Trump avec le mot «destitution» gravé dessus, l’audition de l’ex-directeur du FBI devant le comité du renseignement du Sénat, jeudi (16h00 heure de Paris), risque de coûter cher au président. Mardi, il a fait savoir qu’il n’essayerait pas de l’empêcher. Au lieu de cela, le milliardaire a tenté de détourner l’attention du public et des médias en multipliant les annonces spectaculaires. Mais les tentatives de diversion n'ont pas été efficaces longtemps. Mercredi, le comité sénatorial a publié le témoignage que James Comey s'apprête à rendre lors de l'audience publique du lendemain. Le texte a eu l'effet d'une déflagration.

L'ex-directeur du FBI, que Trump a renvoyé début mai avec «cette histoire russe en tête» (selon ses propres mots), a consigné méticuleusement toutes les conversations qu'il a eues avec le président depuis son élection en novembre, dans des mémos non-classifiés. La réponse à la question que tout le monde se posait s'y trouve en détails : Donald Trump a-t-il demandé à Comey d’étouffer l’enquête sur l’ancien conseiller en sécurité nationale du président, Michael Flynn, se rendant ainsi coupable d'obstruction à la justice? Oui, lit-on entre les lignes du témoignage de l'ex-agent des renseignements.

«J’espère que vous pourrez trouver une façon d’abandonner cela, de lâcher Flynn. C’est un homme bien», lui aurait demandé Trump lors d'une rencontre en tête-à-tête dans le bureau ovale de la Maison blanche, le 14 février dernier. Le président aurait, par la suite, rappelé deux fois Comey au téléphone pour lui demander de statuer publiquement qu'aucune enquête du FBI ne portait directement sur lui. Or, tel que lui a rappelé à plusieurs reprises l'ancien chef du Bureau fédéral, c'est au département de la Justice, dont dépend le FBI, de prendre cette décision. Un département de la Justice, dont le patron Jeff Sessions, s'est par ailleurs récusé pour tout ce qui touche à l'enquête menée sur les liens présumés entre des membres de l'équipe de campagne de Trump et le gouvernement russe.

Destitution ou non?

Si les preuves d'une obstruction de justice par le président des Etats-Unis sont apportées, ce que semble faire Comey avec son témoignage, ces charges pourraient justifier l'ouverture d'une procédure de destitution. «Seulement, comme ce processus est mené entièrement par les deux chambres du Congrès, il dépendra de la volonté politique des élus, explique Bruce Ackerman, professeur de droit à l'université de Yale, qui a notamment témoigné devant la chambre des représentants lors de la procédure de destitution de Bill Clinton en 1998. Pour l'instant, les républicains qui ont la majorité ne semblent pas prêts à saborder leur allié à la Maison blanche."

Trump a maintenant tout intérêt à cesser ses dérapages intempestifs sur les réseaux sociaux, s'il ne veut pas s'aliéner son parti. Cela lui serait fatal, avec les élections législatives de mi-mandat organisées en 2018. L'an prochain, les républicains pourraient avoir à sacrifier la figure présidentielle pour garder leur majorité au Parlement. Paul Ryan, le leader des conservateurs à la Chambre des représentants, a déjà déclaré mercredi à NBC news considérer «évidemment» inapproprié le fait que le président ait demandé au directeur du FBI de garantir sa «loyauté». L'agence fédérale de renseignements est censée rester indépendante du pouvoir exécutif en toutes circonstances.

Donald Trump ne semble pas mesurer les risques qu'il encourt en maintenant sa politique de la terre brûlée, autant à l'intérieur qu'à l'international. Dans un communiqué publié mercredi soir, un conseiller de la Maison blanche assure que «le président est content que M. Comey a enfin confirmé publiquement qu'il n'était pas sous le coup d'une enquête en lien avec la Russie. Le président se sent complètement et totalement innocenté. Il a hâte d'aller de l'avant dans son programme.» Pas si vite, le questionnement de Comey par les sénateurs du comité du renseignement, jeudi, pourrait révéler d'autres informations incriminant le milliardaire. Celui-ci aurait d'ailleurs prévu de tweeter pendant l'audition.
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeVen 14 Juil 2017 - 21:15

Citation :
La Chambre US vote une hausse massive des dépenses militaires


Reuters 14/07/2017


La chambre des Représentants américaine a voté vendredi en faveur d'une hausse massive des dépenses annuelles du Pentagone militaire dès l'an prochain, comme le souhaite le président Donald Trump.

Le National Defense Authorization Act (NDAA), qui définit le budget du département de la Défense pour l'année fiscale 2018, autorise le Pentagone à dépenser 696 milliards de dollars (607 milliards d'euros). Il a été adopté par 344 voix contre 81.

Cent dix-sept démocrates ont voté avec 227 républicains en faveur du texte. Seuls huit républicains et 73 démocrates ont voté contre.

Le texte devra cependant encore passer plusieurs obstacles avant d'être mis en oeuvre.

Le Sénat doit déjà adopter sa propre version dans le courant de l'année et les deux projets doivent être harmonisés avant d'être présentés à Donald Trump, qui peut choisir de promulguer la loi ou d'y opposer son veto.

L'augmentation décidée par les représentants excède en outre les plafonds de dépenses gouvernementales fixés par le Budget Control Act de 2011.

Le NDAA voté vendredi prévoit notamment une hausse de 25% des dépenses liées à la défense antimissile, le recrutement de milliers de soldats dans l'armée de terre, la fourniture de cinq nouveaux bâtiments à la Navy et une hausse de 2,4% de la solde des militaires, la plus forte augmentation depuis huit ans.

Le texte propose également la création d'un Space Corps, nouvelle unité dédiée aux guerres du futur en dehors de l'atmosphère terrestre.

Des parlementaires inquiets des activités spatiales de la Russie ou de la Chine ont plaidé en faveur de cette mesure à laquelle s'oppose le chef du Pentagone, James Mattis.

https://www.lorientlejour.com/article/1062380/la-chambre-us-vote-une-hausse-massive-des-depenses-militaires.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 2:55

Enorme coup de pression US contre le Pakistan  

Citation :
Afghanistan: la pression de Trump sur le Pakistan, une arme à double tranchant
Actualité Monde
Par AFP , publié le 22/08/2017 à 19:42

La nouvelle stratégie de Donald Trump pour gagner en Afghanistan reprend de vieilles recettes militaires, mais le président américain a aussi pris un risque diplomatique à double tranchant en critiquant ouvertement le Pakistan, puissance nucléaire à l'équilibre fragile.

Le territoire pakistanais "est souvent un refuge pour les agents du chaos, de la violence et de la terreur", a-t-il dénoncé sans détours lundi. Le Pakistan a "beaucoup à perdre s'il continue à abriter des criminels et des terroristes", déstabilisant l'Afghanistan voisin, a-t-il martelé. "Cela va changer immédiatement!"

Ce n'est pas la première fois que Washington met la pression sur Islamabad, jugé trop tendre vis-à-vis du réseau Haqqani, allié des talibans afghans et depuis longtemps considéré comme lié aux services secrets pakistanais.

Mais "de la part d'un président, c'était le discours le plus dur jamais entendu", souligne Sadanand Dhume, chercheur au cercle de réflexion conservateur American Enterprise Institute.

Le Pakistan, qui avait pris les devants en assurant dès lundi n'abriter plus "aucune structure organisée d'aucun groupe terroriste", a aussitôt fait valoir mardi son "désir de paix".

La Chine a elle vigoureusement pris la défense de son allié stratégique, estimant que "la communauté internationale devrait entièrement soutenir les efforts du Pakistan", ce qui laisse entrevoir de nouvelles tensions régionales si les Etats-Unis devaient confirmer dans les actes ce durcissement.

"Il faudra voir sur quoi va déboucher cette nouvelle tentative pour faire pression sur le Pakistan au cours des prochaines années", disent les analystes du Soufan Groupe, une agence de consultants en sécurité et renseignement, rappelant que les précédentes administrations américaines ont déjà essayé.

Surtout, les experts attendent de comprendre comment Washington entend mettre en musique cette stratégie, et quelles mesures seront prises si Islamabad rechigne à s'y plier.

Sadanand Dhume énumère une palette d'options, qui vont d'une réduction de l'aide militaire américaine à des sanctions visant des sociétés ou personnes liées à l'armée pakistanaise. Au-delà, les Etats-Unis pourraient "étendre les frappes de drones sur le territoire pakistanais" visant des jihadistes.

- Carte indienne -

Enfin, les Etats-Unis pourraient retirer au Pakistan leur statut d'"allié majeur non-membre de l'Otan", octroyé par George W. Bush en 2004 lorsque Washington pensait "pouvoir vraiment travailler avec Islamabad", voire le placer sur leur liste noire des Etats qui soutiennent le terrorisme, "mais je ne pense pas qu'ils iront jusque-là", ajoute ce chercheur.

Mais James Jeffrey, du Washington Institute of Near East Policy, redoute que la marge de manoeuvre des Etats-Unis soit en réalité très réduite, d'autant que l'armée américaine dépend du Pakistan côté logistique. "Il n'y a pas vraiment de moyens de faire pression sur le Pakistan", qui renoncera difficilement à soutenir le réseau Haqqani et les talibans, prévient cet ex-diplomate.

Donald Trump a certes sorti lundi la carte indienne, en louant les efforts de l'Inde et en l'appelant à intervenir encore davantage en Afghanistan "sans plus prendre trop de précautions pour ne pas froisser le Pakistan", relève Sadanand Dhume.

Cela peut servir de levier sur Islamabad, parce que "le Pakistan ne veut certainement pas que l'Afghanistan s'effondre mais il ne veut pas davantage d'un gouvernement afghan trop proche de New Delhi", selon un ancien haut responsable du Pentagone, Seth Jones, du groupe de réflexion RAND Corporation.

C'est aussi un jeu dangereux. Si les tensions régionales sont attisées, l'Inde et le Pakistan, déjà engagés dans un bras de fer permanent autour notamment du sort du Cachemire, pourraient basculer dans une guerre nucléaire, prévient James Jeffrey.

Cet analyste craint avant tout une déstabilisation du pouvoir pakistanais qui serait catastrophique, avec le risque "que des armes nucléaires tombent entre le mains d'une organisation terroriste" ou qu'un groupe assimilé aux talibans "prenne le contrôle de ce pays" musulman de près de 200 millions d'habitants.

Pour James Jeffrey, le problème de la stratégie de Donald Trump est son objectif affiché de "victoire" en Afghanistan, car "personne ne peut l'atteindre". Selon lui, le statu quo est en revanche possible: les autorités pakistanaises vont continuer de contenir "l'impact stratégique" des groupes jihadistes car elles n'ont pas intérêt à voir les Etats-Unis se retirer totalement et les talibans prendre le pouvoir à Kaboul.

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/afghanistan-la-pression-de-trump-sur-le-pakistan-une-arme-a-double-tranchant_1936978.html

Citation :

Afghanistan: Les USA vont faire pression sur le Pakistan, dit Tillerson


Par Reuters le 22.08.2017 à 21h22

WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis vont faire pression sur le Pakistan pour que ce pays change de politique à l'égard de l'Afghanistan et des groupes extrémistes, a déclaré mardi le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson.

Revenant sur une promesse de campagne, le président Donald Trump a annoncé lundi que les Etats-Unis ne se désengageraient pas d'Afghanistan à court terme et devraient même y envoyer des renforts pour aider l'armée afghane à tenir tête aux taliban.

Commentant ce revirement de Donald Trump, Rex Tillerson a souligné que Washington ferait désormais preuve de pragmatisme sur ce front. Il a notamment évoqué des discussions avec la Russie, la Chine et les pays du Golfe pour voir s'ils pourraient jouer un rôle en Afghanistan.

Mais il a surtout mis la pression sur le Pakistan, dont il a dit attendre un "changement d'attitude à l'égard du terrorisme" et des "résultats concrets" auxquels sera conditionné, selon lui, le maintien de la coopération entre Washington et Islamabad.

"Il y a eu une perte de confiance parce que nous avons constaté que des organisations terroristes profitent de sanctuaires au Pakistan pour préparer et mener des attaques contre les soldats américains, les responsables américains, perturbant les efforts de paix en Afghanistan", a déclaré Rex Tillerson à la presse.

"Le Pakistan doit changer d'attitude, et nous sommes prêts à l'aider à se protéger contre ces organisations terroristes", a poursuivi le secrétaire d'Etat. "Nous allons conditionner notre soutien au Pakistan et nos relations avec ce pays aux résultats qu'il obtiendra dans ce domaine."

Rex Tillerson s'est dit prêt à utiliser le levier de l'aide militaire et civile américaine lors des futures discussions avec le gouvernement pakistanais, tout en prévenant qu'exercer une "trop forte pression" sur Islamabad comporterait des risques pour la stabilité de la région.

Interrogé sur les renforts que Washington entend envoyer en Afghanistan, le chef de la diplomatie américaine a répondu, comme Donald Trump la veille, que le nombre de soldats serait annoncé "lorsqu'une décision aura été prise à ce sujet".

https://www.challenges.fr/monde/afghanistan-les-usa-vont-faire-pression-sur-le-pakistan-dit-tillerson_494465
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeSam 26 Aoû 2017 - 13:36

http://foreignpolicy.com/2017/08/25/gop-senator-blocks-plans-to-fill-africa-post-at-state-department/

Citation :

GOP Senator Blocks Plans to Fill Africa Post at State Department


A lone Republican lawmaker is threatening to hold up the Trump administration’s pick for the next assistant secretary for Africa.
A Republican senator has threatened to block the Trump administration’s choice to lead U.S. diplomacy in Africa, citing a disagreement over the status of the Western Sahara region in Morocco, sources familiar with the matter told Foreign Policy.

The administration had planned to nominate J. Peter Pham, an academic and author, as the next assistant secretary for African affairs at the State Department. But it has yet to announce the decision due to objections from Sen. James Inhofe of Oklahoma, who wants to see the administration take a tougher stance on the status of the disputed territory in Morocco.

More than seven months have passed since Trump was sworn as president, and his administration has failed to fill numerous senior positions at the State Department and across the executive branch due to disorganization, infighting over who should get key posts, and delaying tactics by Democratic lawmakers. But, in this case, a lone Republican lawmaker is delaying a nomination that would otherwise enjoy broad bipartisan support in the Senate.

With no assistant secretary for Africa in place, and key ambassadorships still empty in South Africa and in the Democratic Republic of the Congo, critics say the administration is rudderless when it comes to setting policy on a range of issues that affect the continent. The White House this month finally appointed a senior director for Africa on the National Security Council — Cyril Sartor of the CIA — after several months of vacancy in the post.

The administration in July postponed a decision on whether to permanently lift sanctions on Sudan. Current and former U.S. officials and Africa experts blamed the delay on the White House’s failure to appoint officials to senior positions handling Africa policy. The State Department rejected the criticism, saying more time was needed to fully assess the issue.

With so many Africa positions empty, one congressional staffer said the administration risks being caught off guard by a severe humanitarian or security crisis, particularly in Congo, where tensions are escalating.

“We’re not diplomatically prepared if that place blows,” said the Senate aide, who spoke on condition of anonymity.

Administration officials are holding discussions with Inhofe to try to resolve the dispute, but it’s not clear if the Oklahoma senator is ready to withdraw his objections, congressional aides said.

It’s also unclear precisely what Inhofe is demanding from the administration or whether he is promoting an alternative to the administration’s nominee.

Inhofe’s office declined to comment, saying it does not discuss nominations before they are announced. And the Trump administration did not respond to requests for comment.

Inhofe, best known for his outspoken rejection of climate change science, has long championed the cause of Western Sahara, a former Spanish colony on the northwestern coast of Africa that was annexed by Morocco in 1975. A U.N.-brokered truce in 1991 ended fighting between an insurgency and the Moroccan government, but a promised referendum on independence has never taken place.

“The people of the Western Sahara have languished in desert camps for more than 30 years as the conflict has gone unresolved,” Inhofe said in 2010. “I have visited the camps and have seen with my own eyes that their story is one of determination, persistence, and hope that one day they will enjoy the basic rights all humans deserve — the right to life and to self-determination.”

Inhofe and several other lawmakers have urged Morocco to hold a referendum on independence and want to see the United States push for a vote. Over the years, the United States, which values Morocco’s cooperation on other fronts, has chosen not to press for a plebiscite or to recognize Western Sahara’s government and instead has favored more autonomy for the region.

The Moroccan government has spent millions of dollars over the past decade lobbying in Washington against independence for Western Sahara. Representatives of the region have also sought to present their case to lawmakers, but their lobbying expenditures have paled in comparison, as FP has previously reported.

Despite Inhofe’s focus on the issue, the assistant secretary for African affairs does not oversee policymaking for Morocco, which falls under the State Department’s Bureau of Near Eastern Affairs.

Pham, currently director of the Africa Center at the Atlantic Council, has devoted his career to studying African issues. He served as an advisor on Sen. John McCain’s 2008 presidential campaign and Mitt Romney’s 2012 presidential bid. AllAfrica first reported that Pham, a Republican, was a top choice for the assistant secretary job.

Despite his Republican roots and his hard-nosed views on security questions, Pham has forged contacts and friendships with other Africa experts across the political spectrum, including human rights activist John Prendergast, who worked in the Clinton administration and is a founder of the Enough Project, which works to end genocide in Africa and elsewhere.

Prendergast said he believed Pham was well-equipped for the job and that he would not be hampered by never having served in the State Department.

“Peter has deep Africa experience and would be able to hit the ground running if confirmed,” Prendergast told FP. “He has had good relationships with many of our best diplomats, so the experience factor will be less of an issue than with someone coming out of the blue.”

If confirmed, Pham would be one of the highest-ranking Vietnamese-Americans ever to serve in the federal government.
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 29 Aoû 2017 - 12:43

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و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 29 Aoû 2017 - 13:06

Les compagnies sont couvertes contre ce type de risques ? Parce qu'a vu d'oeil il y a bien un p'tit milliard $ sous l'eau What a Face

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 29 Aoû 2017 - 13:46

c'est une fake https://www.yahoo.com/tech/photo-harvey-flooding-houston-airport-totally-fake-185531446.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 29 Aoû 2017 - 13:49

Ok merci

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 29 Aoû 2017 - 15:43

normalement aeroport et base militaires sont toujours construit dans des zone non inondable mais aussi il serait bete de faire stationner des avions a plusieurs centaines de M$ alors que l'ouragon est deja annoncé donc ils ont largement le temps de deplacer les avions dans un aeroport safe

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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeVen 1 Sep 2017 - 22:29

Citation :
Lance Armstrong demande le report de son procès aux Etats-Unis


AFP 01/09/2017


Poursuivi par les autorités fédérales américaines, Lance Armstrong, déchu de ses sept victoires dans le Tour de France pour dopage, a demandé jeudi le report à 2018 de son procès très attendu, qui est prévu en novembre.

Dans une requête adressée au tribunal de Washington où se tiendra l'audience, l'ancien coureur cycliste met en avant un problème de calendrier qui empêcherait l'un de ses avocats, John Keker, d'assurer sa défense à la date prévue du 7 novembre.

Affirmant avoir un besoin impérieux d'être représenté par Me Keker, l'ex-star du cyclisme demande en conséquence au tribunal de fixer une nouvelle date pour son procès "pas avant la fin du printemps 2018".

Le ministère américain de la Justice réclame à Lance Armstrong près de 100 millions de dollars de dommages et intérêts, l'accusant d'avoir fraudé l'Etat en étant parrainé par l'U.S. Postal Service, le service public de la poste américaine.

Lance Armstrong a tenté, en vain, d'empêcher la tenue de ce procès qui s'annonce retentissant, en affirmant que l'Etat n'avait subi aucun préjudice du fait que l'U.S. Postal serait sorti largement bénéficiaire de son contrat de sponsoring. Mais le juge Christopher Cooper, qui devrait présider l'audience, a balayé cet argument, estimant que la question du préjudice subi par l'Etat américain devait être tranchée par un jury et personne d'autre.

L'U.S. Postal Service a versé plus de 32 millions de dollars à Tailwind Sports Corporation, l'équipe cycliste aujourd'hui dissoute de Lance Armstrong.

L'ancien coéquipier d'Armstrong, Floyd Landis, avait déposé plainte en 2010 pour fraude, rejoint ensuite par le gouvernement, conformément à la Loi sur les fausses déclarations qui autorise un particulier à poursuivre une personne ou une entreprise pour avoir trompé le gouvernement fédéral.

Lance Armstrong a été officiellement déchu en octobre 2012 de ses sept victoires (1999-2005) dans le Tour de France après que l'Agence américaine antidopage (USADA) l'eut accusé d'avoir activement participé au "programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans l'histoire du sport".

Après des années de dénégations et malgré sa suspension à vie, M. Armstrong a attendu janvier 2013 pour reconnaître, devant la papesse de la télévision américaine Oprah Winfrey, qu'il avait effectivement eu recours au dopage.

https://www.lorientlejour.com/article/1070429/lance-armstrong-demande-le-report-de-son-proces-aux-etats-unis.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 19 Sep 2017 - 15:33

Citation :
Trump veut un défilé militaire à Washington le 4 juillet, "mieux" que le 14 juillet en France


AFP 19/09/2017


Après avoir vu le défilé militaire du 14 juillet à Paris, "un des plus formidables" qu'il ait jamais vu, Donald Trump veut en organiser un le 4 juillet à Washington et "faire encore mieux", a-t-il dit lundi en accueillant chaleureusement Emmanuel Macron.

Les deux dirigeants se sont retrouvés lundi dans un hôtel de New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, pour discuter de plusieurs crises mondiales, dont l'avenir de l'accord sur le nucléaire iranien et de l'Accord de Paris sur le climat.

"Les gens ne savent pas quels grand guerriers il y a en France", a lancé le président américain, grand amateur des défilés en uniformes et qui compte plusieurs anciens militaires parmi ses conseillers.
"Il y avait beaucoup d'avions et beaucoup de puissance militaire. A cause de ce que j'ai vu nous pensons vraiment à organiser un grand défilé à Washington sur Pennsylvania Avenue le 4 juillet", jour de la fête nationale américaine, et "essayer de faire mieux" que celui du 14 juillet en France, a-t-il souri.

Il a couvert de compliments son homologue français, qui a noué avec lui des relations chaleureuses depuis son élection en mai.
"Il fait un super boulot en France. Il fait ce qui doit être fait", a dit Donald Trump, avec deux fortes poignées de mains échangées avec son interlocuteur. "C'est un grand honneur" d'être avec Emmanuel Macron, "il a eu l'un des plus grandes victoires électorales de tous les temps. Je vous dis, quelle soirée excitante, j'en ai regardé chaque instant".
"Il est respecté par les Français et les Américains", "nous n'oublierons pas de sitôt notre dîner à la Tour Eiffel". "Nous avons vraiment appris à nous connaître", a insisté le président américain.
Jouant sur sa bonne relation avec Donald Trump qu'il a invité deux jours à Paris les 13 et 14 juillet, Emmanuel Macron comptait lundi se faire le porte-voix d'une bonne partie de la communauté internationale pour demander à Donald Trump de continuer à soutenir l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et six grandes puissances.

Il comptait aussi plaider pour le retour des Etats-Unis dans l'Accord de Paris sur le climat. Donald Trump a décidé en mai de faire retirer son pays de cet Accord.
"Nous avons beaucoup de vues communes", a estimé Emmanuel Macron.
"La force de cette relation c'est que nous nous disons tous. Ca ne veut pas dire que nous sommes d'accord sur tout. Mais nous sommes d'accord sur beaucoup de choses", a-t-il ajouté, espérant "faire avancer les sujets de lutte contre le terrorisme et du maintien de sécurité".
"Tous les Français étaient fiers de vous avoir à Paris avec votre femme le 14 juillet", a assuré le président français à son homologue américain.

https://www.lorientlejour.com/article/1073455/trump-veut-un-defile-militaire-a-washington-le-4-juillet-mieux-que-le-14-juillet-en-france.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeLun 25 Sep 2017 - 23:16

le360 a écrit:
Les sportifs américains, nouvelle cible de Donald Trump

Kiosque360. Dans sa nouvelle diatribe au vitriol, le président américain Donald Trump a insulté les joueurs de NFL qui refusent de se lever pendant l’hymne national. La réponse des sportifs a été à la mesure de la provocation.

Tout a commencé le vendredi 22 septembre, lors d’un meeting politique tenu par Donald Trump dans l’Alabama. Il a considéré le fait de ne pas se lever pendant que retentit l’hymne national comme un manque de respect envers les symboles du pays, rapporte l’Equipe dans son édition du 25 septembre.

Les propos du président américain sont un plaquage violent à l’égard du quarter-back des San Francisco, Colin Kaepernick, qui s’était agenouillé en août 2016, pendant l’hymne américain, pour protester contre l’assassinat de noirs par des policiers blancs. Ils ont eu pour effet de déclencher une vague de colère dans le milieu sportif et une bataille des déclarations qui se joue sur Twitter.

Alors que l’équipe du Golden State Warriors devait répondre à la traditionnelle invitation à la Maison Blanche, après son titre de champion de NBA, Trump décide d’annuler cette cérémonie sous prétexte que les joueurs de basket-ball gagnent une fortune, mais n’ont aucun respect pour l’hymne national.

Le célèbre joueur des Cleveland Cavaliers, LeBron James, répond au tweet de Trump, le traitant d’abord de «clodo», avant de lui lancer: «Aller à la Maison Blanche était un honneur avant que tu y sois.» En solidarité avec les basketteurs, le premier joueur de la ligue professionnelle, Bruce Maxwell, des Oakland Athletics, décide de s’agenouiller durant l’hymne américain.

Mais c’est le dimanche que la vague de contestation atteint son paroxysme. En effet, plus de 100 joueurs de football américain se sont agenouillés au bord du terrain et les images de leur action ont été retransmises par la majorité des chaînes de télévision américaines. Après cette tirade contre les sportifs, personne n’est capable de connaître la prochaine cible d’un président à la rhétorique dévastatrice.

Posté le 25/09/2017 à 20h48 Par Fayçal Ismaili
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeLun 16 Oct 2017 - 17:56

Citation :
16.10.2017

Les Green Cards ne sont plus un sésame pour rejoindre les armées US



La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 2229

Le DoD a annoncé deux changements dans son processus de recrutement des non-citoyens américains. Cette décision fait suite à l'envoi d'un memo adressé à James Mattis en juillet. Motif invoqué: des individus pourraient avoir des liens avec des services de renseignement étrangers.

Depuis le 11 septembre 2001, plus de 109 250 étrangers ont pu devenir citoyens US en rejoignant les rangs des forces armées américaines.

Screening: les détenteurs de Green Cards (les fameuses cartes vertes qui permet de résider aux USA) qui souhaitent s'engager vont être soumis à une enquête (un "background investigation" dit le DoD) et recevoir un avis favorable. Jusqu'à présent, les détenteurs de Grenne cards pouvaient effectuer leur formation initiale en attendant les résultats de l'enquête. Le processus pourrait désormais prendre une année.

Intérêt national. Le second changement concerne le programme MAVNI (Military Accessions Vital to National Interest).

Ce programme lancé en 2008 (10 500 personnes en ont profité) s'applique aux étrangers dont la formation et les compétences sont d'un intérêt vital et peuvent profiter à la sécurité et à la défense nationales. Ce programme a concerné 5200 personnes en 2016.

Désormais, ces étrangers devront obtenir un certificat ("honorable service recommendation" dit le DoD), certificat décerné après au moins 180 jours de service après leur formation initiale (ce qui est le cas pour les citoyens US actuellement). 1400 étrangers en cours de formation initiale pourraient voir leur engagement annulé en attendant le processus de certification.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/10/16/les-green-cards-ne-sont-plus-un-sesame-pour-rejoindre-les-ar-18656.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeSam 21 Oct 2017 - 14:40

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U.S. will expand counterterrorism focus in Africa, Mattis tells senators

By Karoun Demirjian
The military is shifting its counterterrorism strategy to focus more on Africa, put decision-making authority in the hands of commanders in the field, and expand the ability to use lethal force against suspected terrorists, Defense Secretary Jim Mattis told two senior members of the Senate Armed Services Committee on Friday.

Sen. Lindsey O. Graham (R-S.C.) told reporters that Mattis outlined the new rules of engagement during back-to-back briefings for Graham and Sen. John McCain (R-Ariz.), chairman of the panel. Graham added that he supported Mattis’s plans, and that the secretary had pledged to work more closely with lawmakers to keep them informed about expanding operations and newly identified threats for Congress to exercise oversight authority.

“The war is morphing,” Graham said. “You’re going to see more actions in Africa, not less; you’re going to see more aggression by the United States toward our enemies, not less; you’re going to have decisions being made not in the White House but out in the field.”

Graham said that other changes to the Pentagon’s counterterrorism policy would include the adoption of a “status-based targeting” system for suspected terrorists, meaning troops will be able to use lethal force against a suspected member of a terrorist organization even if that person does not pose an immediate threat.

He said Mattis had informed them that the military would also be changing how it decides when to use ground troops and when troops should be deployed in more of an advisory role.

The changes come as lawmakers have pressed the White House and Pentagon for details about what led to the Oct. 4 ambush in Niger in which four U.S. Special Forces soldiers were killed. Graham indicated that lawmakers are determined to learn what led to the soldiers’ deaths and whether they could have been prevented.

The ambush occurred near Niger’s border with Mali, where al-Qaeda’s North Africa branch has been battling both the government and a French-led coalition seeking to flush them from desert hideouts. Of specific concern is whether U.S. intelligence assets in the region failed to detect the existence of a threat to American personnel in the region.

Graham said it’s too early to know for certain.

“In war you fail, you make mistakes and the whole goal is to learn from your mistakes and not repeat them,” he said. “The one thing I don’t want to do is jump to conclusions.”

[McCain threatens to subpoena Trump aides for information on Niger attack that left 4 U.S. troops dead]

McCain threatened Thursday to use a subpoena if necessary to compel information from the Trump administration. Mattis appeared on Capitol Hill a day after McCain’s warning. After meeting with McCain for about 15 minutes, Mattis told reporters that military investigators would provide him with information about the Niger attack “as soon as they can,” but he would not commit to a specific timeline about when more information would be available.

As chairman of the Senate committee with primary oversight over the military, McCain argued, he must be better informed of such operations ahead of time.

Defense Secretary Jim Mattis said on Oct. 19 that the ambush in Niger earlier this month that killed four U.S. soldiers is under investigation. "We do not have all the accurate information yet," he said. Defense Secretary Jim Mattis said on Oct. 19 that the ambush in Niger earlier this month that killed four U.S. soldiers is under investigation. (Reuters)

Defense Secretary Jim Mattis said on Oct. 19 that the ambush in Niger earlier this month that killed four U.S. soldiers is under investigation. "We do not have all the accurate information yet," he said. (Reuters)

But it remained unclear what kind of “operation” the slain soldiers were involved in. “The U.S. military does not have an active, direct combat mission in Niger,” AFRICOM said in a statement Friday. It said about 800 military personnel there provide support to the U.S. Embassy in Niamey, the capital; and to support construction at what it called a “temporary, expeditionary contingency” being built at Agadez, in the middle of the country. The Washington Post reported in 2014 that the United States had received permission from the Niger government to construct a drone base near Agadez.

AFRICOM, the command said in the statement, provides “training and security assistance to the Nigerien Armed Forces, including support for intelligence, surveillance, and reconnaissance to facilitate their efforts to target violent extremist organizations.” Security operations, it said, “are executed almost exclusively” by partnered security forces.

U.S. forces, Mattis said earlier this week, provide refueling, intelligence and surveillance support for more than 4,000 French troops. A permanent French air base is in Niamey. Trump, in a June letter to Congress listing overseas military operations under the War Powers Resolution, described the Niger deployments in similar terms, along with an additional 300 U.S. military personnel in neighboring Cameroon. Both missions were begun, and regularly reported to Congress, by the Obama administration.

The frustrations McCain expressed toward the Pentagon went further than just Niger. After several critical statements earlier in the week, however, he struck a more conciliatory tone after his Friday meeting with Mattis, noting that they were “clearing up a lot” and “continu[ing] to try to improve our lines of communication.”

When asked, McCain said he would base his decision on subpoenaing the administration “on whether we get the witnesses or not.”

Mattis pledged to be forthcoming, saying “when the Senate and the House calls, they always show up, is my policy.”

“And I have the technology to make that happen,” Mattis added.

Part of the Pentagon’s new order, Graham said, is a pledge from Mattis that the military will brief lawmakers more regularly on the status of operations and new designations of threats as they are being made.

“I will insist, as the war expands and as the rules change to be more aggressive, that Congress is informed more often so that Congress can exercise our constitutional authority whether or not we want to authorize this operation through the appropriations process,” Graham said.

But he warned against trying to “rein in” the military’s new strategy through any type of congressional action, guessing that the new rules would only intensify a debate over an authorization for the use of military force (AUMF) against the Islamic State that is expected to begin in coming days.

Graham said that there would be a role for the intelligence community to play in particular in keeping Congress informed about the status of operations, through members of the intelligence committee. The chairman and ranking minority-party member of the Senate Armed Services Committee are ex officio members of the Senate Intelligence Committee.

Mattis and Secretary of State Rex Tillerson are due back on Capitol Hill on Oct. 30 for a hearing before the Senate Foreign Relations Committee about whether the administration believes a new authorization for use of military force is necessary.

According to Sen. Tim Kaine (D-Va.), co-author with Sen. Jeff Flake (R-Ariz.) of the Senate’s most popular AUMF proposal, the Niger attack only accentuates the need for Congress to specifically authorize the military’s operations against the Islamic State.

“The many questions surrounding the death of American service members in Niger show the urgent need to have a public discussion about the current extent of our military operations around the world,” Kaine said in a statement. “A new AUMF is not only legally necessary, it would also send an important message of resolve to the American public and our troops that we stand behind them in their mission.”

When asked, Mattis would not give his opinion on whether the Niger attack changed the debate about a new AUMF.

But Graham was adamant Friday that it should not.

“There’ll be a lot of members of Congress who say, wait a minute, if you can go anywhere you want to go, you can kill anybody you want to kill, then we need to rein you in,” Graham said. “That’s not the way it works.”

“It’s up to Congress to have oversight of these operations and if we don’t like what they’re doing then we can cut off funding,” Graham said.

He said that he expected McCain and Mattis to work out the frequency and conditions under which the Pentagon would brief Congress about ongoing operations under the expanded counterterrorism rules of engagement.

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Des heurs avant
Citation :

A Washington, Parly presse les USA d'appuyer la force du "G5 Sahel"

Rédaction Reuters4 MINUTES DE LECTURE
WASHINGTON (Reuters) - Florence Parly a pressé vendredi les Etats-Unis de s‘investir au côté de la force du “G5 Sahel” dans la lutte antiterroriste en Afrique, soulignant que Paris n‘avait pas l‘intention de devenir “la garde prétorienne” de la bande sahélo-saharienne.


Florence Parly a pressé vendredi les Etats-Unis de s'investir au côté de la force du "G5 Sahel" dans la lutte antiterroriste en Afrique, soulignant que Paris n'avait pas l'intention de devenir "la garde prétorienne" de la bande sahélo-saharienne. /Photo prise le 20 octobre 2017/REUTERS/Yuri Gripas
Déterminé à rompre avec sa surexposition militaire au Sahel, Paris s‘active sur deux fronts avec l‘objectif d‘un désengagement à long terme des 4.000 hommes de l‘opération Barkhane : le front sécuritaire avec la mise sur les rails de la force du “G5 Sahel” (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger, Tchad) et le versant politique avec l‘application des accords de paix et de réconciliation d‘Alger de 2015 au Mali.

En déplacement à Washington, où elle a rencontré le secrétaire d‘Etat à la Défense James Mattis, la ministre française des Armées a plaidé sans détour pour un appui américain, alors que Donald Trump a pris ses distances avec l‘Onu et est confronté à une controverse sur la mort de quatre soldats américains dans une embuscade au Niger le 4 octobre.

Faisant valoir “une amitié du coeur et de l‘esprit” entre les deux pays, elle a assuré que la France resterait “un allié sérieux, capable et engagé”. Non sans réciproque.

En Afrique, a-t-elle expliqué lors d‘une intervention en anglais au Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), “les groupes terroristes armés sont sous pression.”

“Mais il faut faire beaucoup plus. Nous ne pouvons et ne voulons pas être la garde prétorienne de pays africains souverains. Il faut les rendre capables de vaincre le terrorisme par eux-mêmes. C‘est la vocation de la force du G5 Sahel”, a déclaré Florence Parly.

UN BUDGET QUI RESTE À BOUCLER

“Elle va entamer ses premières opérations bientôt. Elle a besoin de soutien. L‘Onu veut apporter son appui. J‘espère que chacun sera convaincu de la nécessité d‘un solide appui de l‘Onu. Je serais heureuse que vous passiez le message dans les bureaux de Washington”, a-t-elle lancé en usant de l‘expression “Beltway”, une métaphore américaine qui désigne le gouvernement fédéral.

La force du G5 Sahel, dont le coût est évalué à 423 millions d’euros, comptera à terme 5.000 hommes. Les premières opérations devraient être lancées fin octobre, selon une source diplomatique française.

La France souhaiterait que la coalition armée, dont les pays participants pourront exercer un droit de suite de 50 kilomètres au-delà de leurs frontières, soit pleinement opérationnelle en mars-avril 2018.

Seul le quart du budget a pour l‘heure été réuni, selon l‘Onu, mais la France estime que la mise en oeuvre sans délai de la “capacité initiale” de la force aura un effet d‘entraînement.

L‘Union européenne s‘est d‘ores et déjà engagée à débloquer 50 millions d‘euros, la France huit millions d‘euros d‘ici à la fin de l‘année. Une conférence des donateurs est prévue en décembre.

La force conjointe n‘est pas sous mandat de l‘Onu en raison notamment des réticences américaines quant aux obligations financières qu‘aurait impliquées un tel cadre juridique.

“L‘essentiel, c‘est que les Etats-Unis soutiennent la force, que ce soit par des canaux bilatéraux ou multilatéraux”, souligne-t-on de source diplomatique française.

Nous ne pouvons pas nous permettre d‘attendre, a insisté Florence Parly, car “si nous ne faisons pas de progrès, ce sont les terroristes qui en feront”.

Sophie Louet avec Bureau de Washington
https://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN1CP2FX-OFRTP
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 31 Oct 2017 - 23:12

l'incident de new york qualifié d'acte terroriste par le FBI
une photo du présumé auteur en train de s'enfuir avant d’être neutralisé.

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMar 31 Oct 2017 - 23:31

Hop hop hop doucement garçon ! Tant que son nom + origine au troisième degré + couleur de peau ne sont pas connu Ça reste un "déséquilibré" voir fou même si celui là n'en avait pas conscience !

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMer 1 Nov 2017 - 0:00

selon les medias americains ce serait un ouzbek d'origine naturalisé americain nomme sayfullo saipov

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeMer 1 Nov 2017 - 0:47

Terroriste donc.... Rip aux victimes au passage !

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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeJeu 2 Nov 2017 - 21:48

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Donald Trump’s agenda in Asia is a mystery



La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 20171104_ASD001_0

FOR those concerned about American neglect of Asia, it is an accomplishment of sorts that Donald Trump is coming to the region at all. A creature of habit, America’s president is uncomfortable spending nights away from his own bed. And now, with the first indictments in Robert Mueller’s investigation into Russian interference in the election that put Mr Trump in office, foreign policy is likely to have fallen even lower down his list of priorities. Yet on November 3rd Mr Trump begins a 12-day trip, his longest foreign excursion as president and his first to Asia. He will take in (via Hawaii) Japan, South Korea, China, Vietnam and the Philippines.

The first rule in Asian politics, where form trumps content, is just showing up. So far, so promising. What is more, although one of Mr Trump’s first moves as president was to pull out of the Trans-Pacific Partnership (TPP), a 12-country free-trade deal—“the greatest self-inflicted wound on American regional influence since the Vietnam war,” as Michael Green of the Centre for Strategic and International Studies in Washington puts it—little has yet come of Mr Trump’s threats to erect barriers to imports from Asian countries running surpluses with America (ie, nearly all of them). Nor has Mr Trump followed through on his vow to stop Japan and South Korea free-riding, as he saw it, on America’s defence guarantees.

America’s relationships in Asia remain vulnerable to Mr Trump’s Twitter feed. But as Aaron Connelly of the Lowy Institute in Sydney points out, Mr Trump and the bomb-throwers who promised a radical shift to an “America First” approach to foreign policy have made little headway. He puts that down to inexperience, the president’s feeble grasp of foreign affairs, the ease with which he is distracted and his failure to fill important foreign-policy positions with fellow travellers (or, often, with anyone at all). As a result, policy on Asia remains largely in the hands of centrists steeped in America’s long-standing alliances. Most notably, they believe in more or less the same approach—deterrence—as the previous administrations towards an increasingly troubling North Korea. American policy in Asia is on autopilot.

Golf and gas

Some Asian leaders think they have the measure of Mr Trump. In Japan the prime minister, Shinzo Abe, intends everything to be sweetness and light. That starts with flattery, something Mr Abe understood from the start of his personal relationship with the American president. Mr Trump will learn that Tokyo’s department stores have stocked (exorbitantly marked-up) bottles from his Virginia winery to honour the visit. There will, of course, be golf. And Mr Abe will give Mr Trump trade goodies to take home, promising not only to buy liquefied natural gas from America but also to promote a network of terminals for its distribution across Asia.

Mr Abe’s aims are twofold. One is to prevent Mr Trump’s hostility to multilateral trade deals from poisoning the region’s trading relationships. Mr Abe is pushing hard to preserve TPP as a regional free-trade grouping without America. Its 11 surviving members gathered outside Tokyo shortly before Mr Trump was due there.

North Korea is the other pressing issue. As Japanese strategists see it, the North’s rapid development of an intercontinental ballistic missile capable of striking American cities has made America as worried about an attack as Japan and South Korea, which have long been vulnerable to one. Mr Abe has just fought and won a general election partly on a platform of standing up to the rogue state. He is likely to push for changes to Japan’s pacifist constitution that legitimise Japan’s armed forces. To Mr Trump, he will present this as evidence that Japan is doing its bit, and as an inducement for America to continue to provide security and to pursue unflinching deterrence against the North.

Mr Trump’s Japan visit will probably go well. But his unpredictability still worries Japanese strategists. At least rhetorically, he has lurched between wildly different approaches to North Korea, at times suggesting that he could resolve all his differences with Kim Jong Un over a hamburger and at others implying he was ready to launch a pre-emptive attack. For now, Mr Abe’s mantra is, hold Mr Trump close.

Moon Jae-in, South Korea’s new president, intends to pursue the same approach, offering Mr Trump a state visit with all the trimmings. Yet, in contrast to Mr Abe, his personal relationship with Mr Trump is not easy-going. That is a concern to Mr Moon’s advisers. Though no sandal-wearing leftie—Mr Moon served in the special forces, and calls for stronger defences against the North—his progressive cast does not endear him to Mr Trump. Many of his countrymen are alarmed at the American president’s loose talk of pre-emptive war against the North, and think diplomacy should be given much more of a chance. Mr Moon’s people are nervous about what Mr Trump might say or tweet while in the country. Meanwhile, Mr Trump’s threats to tear up the five-year-old United States-Korea Free Trade Agreement undermine the assurances of solidarity made by his national-security team.

This equivocation is all the more striking because China seems to be trying to repair relations with South Korea. For months it has bullied the South for installing American anti-missile defences known as THAAD. Rather than accepting that they were needed to counter North Korea, China argued, solipsistically, that they were aimed at it. China punished South Korea with boycotts of its products and a ban on Chinese tour groups visiting South Korea.

But China’s president, Xi Jinping, has emerged from the five-yearly Communist Party congress with his authority cemented. Immediately afterwards, his government moved to restore cordial relations with South Korea. Mr Xi is due to meet Mr Moon on the sidelines of the Asia-Pacific Economic Co-operation (APEC) summit, a pow-wow in Vietnam on November 10th and 11th that Mr Trump is also attending. Mr Moon will affirm that South Korea does not plan more THAAD batteries for now, and will not join any wider security initiative aimed at China. Mr Xi might, in other words, be able to drive a bit of a wedge between America and South Korea.

As for Mr Trump’s stop in Beijing, flattery will prevail there, too. Mr Xi has prepared a reception fit for a monarch (China’s ambassador to Washington calls it a “state-visit-plus”). Mr Trump, who seems to get along well with strongmen, appears in awe of Mr Xi’s power. He referred to him as “the king of China” last month.

In truth, Mr Xi can afford to humour Mr Trump, once a China hawk, in part because Mr Trump has not been very hawkish in his dealings with China. Instead, Mr Trump has cosied up to Mr Xi, apparently in the hope that he would bring Chinese pressure to bear on North Korea. The American president has praised China for enforcing new UN sanctions barring North Korea from exporting textiles and limiting its imports of oil. Yet there is little sign that China is willing to take the one step that might change North Korea’s behaviour: cutting off its oil supply altogether.

As for trade, American business in China is agape at the skimpy agenda the administration has crafted for the trip. China is expected to announce some energy investments in Texas and the Virgin Islands. There might be orders for passenger planes, along with concessions on American credit cards, long in the works. But this would be small stuff. Instead of the American side bringing a list of specific demands, it is asking for a broad attitudinal shift by the Chinese government (ie, stop giving Chinese firms an “unfair advantage”). American bureaucrats, at Mr Trump’s behest, are conducting a formal investigation of predatory Chinese trade practices, but it is not due to report for months. No wonder China’s leaders deem the bilateral relationship to be as good as it has ever been—“a blessing to the world”, as the People’s Daily, a state-run newspaper, puts it.

Mr Trump’s trip is a missed opportunity. As Douglas Paal of the Carnegie Endowment for International Peace argues, the point at which Mr Xi has consolidated his power would have been the right one for an American president to explain how his country wants to preserve its interests in Asia without bringing on a clash. A discussion could have involved contingencies on the Korean peninsula, and avoiding conflict in the South China Sea. An administration more clear-eyed about what is at stake for America might have taken more seriously China’s “belt-and-road” initiative, linking Asia by land and sea to the Middle East and beyond.

Possibly, Mr Trump will offer a competing vision in the coming days along the lines proposed last month by his secretary of state, Rex Tillerson, of a “free and open Indo-Pacific”, in which Australia, India, Japan and even Vietnam will help America counter China’s maritime expansion. But the idea is bankrupt if America is against free and open trade. What is more, Mr Trump has decided to cut his Asia trip short and so will miss the East Asia Summit in Manila, the main annual get-together for the region’s leaders. Mr Xi is attending.

https://www.economist.com/news/asia/21730919-he-gets-little-credit-showing-up-donald-trumps-agenda-asia-mystery
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeVen 3 Nov 2017 - 17:48

Citation :
USA: le soldat ex-otage en Afghanistan échappe à la prison


AFP 03/11/2017


Le soldat américain Bowe Bergdahl, ex-captif des talibans pendant cinq ans en Afghanistan après avoir déserté son poste, va échapper à une peine de prison à l'issue d'un procès très politisé.

Un juge militaire de la base de Fort Bragg, en Caroline du Nord (sud-est), a décidé vendredi de renvoyer le sergent Bergdahl, 31 ans, des rangs de l'armée pour manquement à l'honneur, et l'a condamné à une amende de 10.000 dollars. Le colonel Jeffery Nance a également décidé de le dégrader du rang de caporal à celui de simple soldat.
Pendant la campagne électorale, le président Donald Trump avait traité Bowe Bergdahl de "sale traître pourri" qui méritait d'être exécuté, ce qui avait poussé ses avocats à présenter une demande en annulation qui avait été refusée par le juge.

Bergdahl, qui avait été libéré par les talibans en 2014 au cours d'un échange de prisonniers, avait plaidé coupable de désertion et d'avoir mis en danger la vie de ses camarades de combat.
Il encourait jusqu'à cinq ans de prison pour la désertion, et la perpétuité pour mauvaise conduite face à l'ennemi. Il avait affirmé avoir quitté son poste en pensant sincèrement pouvoir rejoindre une autre unité pour y dénoncer des dysfonctionnements au sein de son poste.

Bowe Bergdahl avait été capturé par les talibans après avoir quitté seul, subrepticement, sa base près de la frontière pakistanaise le 30 juin 2009. Il avait été retenu en captivité pendant cinq ans, jusqu'à ce que les Etats-Unis acceptent en échange de sa libération de remettre en liberté cinq cadres talibans en détention à Guantanamo.

Le juge avait entendu les témoignages de deux soldats blessés au cours des longues et épuisantes opérations de recherche qui avaient suivi sa disparition. L'un d'eux, très lourdement handicapé, n'avait pu venir à la barre et c'est sa femme qui avait témoigné pour lui.

https://www.lorientlejour.com/article/1082011/usa-le-soldat-ex-otage-en-afghanistan-echappe-a-la-prison.html
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MessageSujet: Re: La politique américaine comme si vous y étiez...   La politique américaine comme si vous y étiez... - Page 21 Icon_minitimeSam 4 Nov 2017 - 18:06

Citation :
Hillary Clinton de nouveau accusée d'avoir "triché" aux primaires démocrates

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Le parti démocrate américain était de facto sous la coupe d'Hillary Clinton avant même qu'elle en remporte l'investiture présidentielle en 2016, a
raconté l'ancienne présidente intérimaire du parti, confirmant les accusations de Bernie Sanders et donnant du grain à moudre à Donald Trump.
Photo REUTERS/Joshua Roberts

Etats-Unis
"En échange de lever de l'argent et d'investissements dans le DNC, Hillary contrôlait les finances et la stratégie du parti, et tout l'argent levé", écrit Donna Brazile, selon de bonnes feuilles publiées jeudi par Politico.


OLJ/Ivan COURONNE/AFP  04/11/2017


Le parti démocrate américain était de facto sous la coupe d'Hillary Clinton avant même qu'elle en remporte l'investiture présidentielle en 2016, a raconté l'ancienne présidente intérimaire du parti, confirmant les accusations de Bernie Sanders et donnant du grain à moudre à Donald Trump.

Le pavé a été lancé dans la mare par Donna Brazile, présidente par intérim du comité démocrate national (DNC) de juillet 2016 à février 2017, dans un livre à paraître la semaine prochaine aux Etats-Unis.
Elle y raconte que le parti et l'équipe de campagne d'Hillary Clinton ont signé un accord en août 2015 pour que le camp Clinton aide à renflouer le parti, très endetté - ce volet était connu publiquement. En échange, l'équipe Clinton disposait d'un droit de veto sur le poste de directeur de la communication du parti et d'autres - ce qu'on ignorait.

"En échange de lever de l'argent et d'investissements dans le DNC, Hillary contrôlait les finances et la stratégie du parti, et tout l'argent levé", écrit Donna Brazile, selon de bonnes feuilles publiées jeudi par Politico. "Le DNC était également obligé de consulter l'équipe de campagne sur le reste du personnel, le budget, les données, le travail d'analyse et les mailings".
Elle dit n'avoir compris cet arrangement, secret, que fin juillet 2016, quelques jours après avoir remplacé au pied levé Debbie Wasserman Schultz. La patronne du DNC venait d'être "démissionnée" en pleine convention d'investiture, après la publication par WikiLeaks de messages piratés montrant l'hostilité de responsables contre Bernie Sanders, le rival de Mme Clinton.
Voilà qui explique, écrit Donna Brazile, pourquoi elle ne pouvait écrire un communiqué sans le feu vert de "Brooklyn", le QG de campagne Clinton.
L'accord "n'était pas illégal, mais il n'avait certainement pas l'air éthique", dit-elle encore.

Réforme avant 2020
Pendant toutes les primaires 2016, Bernie Sanders (un sénateur indépendant apparenté au groupe démocrate) a accusé le parti de ne pas être l'arbitre neutre qu'il était censé être, contestant par exemple le calendrier des débats.

Ironie de l'histoire, Donna Brazile, une consultante démocrate qui intervenait comme commentatrice sur CNN, avait été évincée de l'antenne en octobre 2016 pour avoir fourni à l'équipe Clinton des questions qui allaient être posées lors d'un débat des primaires sur CNN. Son coup de pouce avait été révélé par WikiLeaks, grâce à des emails piratés.

Donald Trump a souvent accusé "Hillary la crapule" d'avoir volé l'investiture à "Bernie le fou". Il a consacré à l'affaire cinq tweets vendredi matin.
Juste avant de monter dans son hélicoptère pour une tournée en Asie, il a appelé le FBI à ouvrir une enquête sur ce qu'il considère être le vrai scandale du moment (et non l'éventuelle collusion entre son équipe de campagne et la Russie).
"Elle a acheté le DNC et volé l'élection à Bernie", a-t-il déclaré. "C'est ça qu'il faut regarder".
Puis, depuis l'avion présidentiel, deux autres tweets: "les supporteurs de Bernie Sanders ont tous les droits d'être furieux". "J'ai toujours senti que j'aurais affronté et battu Bernie Sanders et non H la crapule, sans tricherie, j'avais raison."

Les partis démocrate et républicain, aux Etats-Unis, sont contrôlés par le candidat victorieux des primaires pendant la campagne, dans un but de meilleure coordination, puis par le président, si le candidat est élu.
Avec ces révélations, il est difficile pour les démocrates de contester le "trucage" des primaires. La sénatrice Elizabeth Warren, en bons termes avec les deux camps, n'a pu que répondre "oui" à ce sujet, sur CNN.
Hillary Clinton n'avait pas réagi vendredi à ces accusations.
Le parti a lancé sa réforme.

Le nombre de "superdélégués" - des caciques du parti qui disposent d'un droit de vote automatique aux primaires - devrait en théorie être réduit à l'avenir, à la demande de Bernie Sanders.
Le nouveau chef du DNC, Tom Perez, doit concrétiser ces engagements et prouver à tous les futurs prétendants que les primaires présidentielles de 2020 seront neutres et transparentes.
"Nous fixerons le calendrier des débats très en avance, avant qu'on sache qui est candidat", a-t-il promis, sur CNBC.

https://www.lorientlejour.com/article/1082000/hillary-clinton-de-nouveau-accusee-davoir-triche-aux-primaires-democrates.html  
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