Armée Française / French Armed Forces

Rappel du premier message :

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Citation :

MBDA Aster surface to air missile to be tested against supersonic target

The Marine Nationale (French Navy) will test the naval version of the Aster 30 against a US made GQM 163A Coyote simulating a sea skimming supersonic anti-ship missile. This follows the succesful interception of an Israeli made Black Sparrow missile (simulating a SCUD missile) by Aster SAM.

The GQM-163 Coyote is a supersonic seaskimming target built by Orbital Sciences and used by the United States Navy since 2006 for target practice.

GQM 163A Coyote
(picture: Orbital Science)

The GQM 163A Coyote flies at Mach 2,5 (3000 km/h) with an altitude of less than 5 meters and it can conduct evasive maneuvers. It was designed to simulate the Russian made missiles that Western fleets may face such as the SS-N-22 (P-270 Moskit), SS-N-26 (P-800 Oniks, Yakhont) or the Brahmos.

Aster 15 launched from the French nuclear powered aircraft carrier Charles de Gaulle
(picture: MBDA)

The Aster familly of SAM missiles (15 and 30) made by MBDA has established itself as a technical success. They are the result of cooperation between France and Italy

.navyrecognition.com

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Premier tir d’évaluation du système d’arme C135/Rafale/ASMPA
Mise à jour : 20/06/2012
Mardi 19 juin 2012, les forces aériennes stratégiques ont effectué, avec succès, le premier tir d’évaluation des forces (TEF) du système d’arme C135/Rafale/missile air sol de moyenne portée amélioré (ASMPA), opération représentative d’une mission réelle.
© Armée de l'air

cela me rappel une anecdocte avec l'ASMP sur un bouquin ,les équipages des FAS ont homologués un badge sur leur combi de vol sur ce badge on peut lire " nous vous devont plus que la lumiére..... " issue d'une pub d'EDF assez ancienne.
Ironie ,ironie quand tu nous tiens.............
Humour douteux mais humour quand meme...............

French Navy Rafale 12F
a voir avant que la vidéo ne soit retirée

http://vimeo.com/26681072

[quote="MAATAWI"]

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Exercice commun pour le CPA n°20 et le 2e REP en Corse
Du 21 mai au 1er juin 2012, une équipe d’une trentaine de commandos parachutistes de l’air (CPA n°20) s’est rendue, pour la deuxième fois cette année, à Calvi, en Corse, afin de participer à un entraînement commun avec le 2erégiment étranger de parachutistes (2e REP) de l’armée de terre.
Mise à jour: 18/06/2012

Excusez ma question newbie, mais qu'est ce qu'ils tiennent comme fusils d’assaut ?

Ce sont des HK 416.

rafi a écrit:

Ce sont des HK 416.

merci rafi !

l'armée de terre commence à retirer ses famas ou c'est juste cette division qui a des HK 416 ?

Pour l'instant ce sont les forces spéciales françaises qui utilisent cette arme, mais le remplacement du FAMAS est prévu. Les soldats de la CPA 20 que l'on voit sur la photo appartiennent à l'armée de l'air.

Citation :

Pour ce qui est du remplacement du FAMAS, je regrette comme vous que cette arme ne puisse être française. Les équipements de petit calibre sont des équipements de cohérence. Malheureusement ce sont les premiers à être supprimés lors des arbitrages budgétaires. Nous savons que nous garderons le calibre 5,56 et que nous achèterons sur étagère deux versions ; une version standard à canon long principalement pour les unités d'infanterie, une version à canon court pour les autres. La cible du programme, toutes armées confondues, est de 60 000 pour la version standard. Le coût sera de l'ordre de 400 millions d'euros pour les trois armées. D'ici 2013, sera lancée l'appel d'offres et le matériel retenu devra bien sûr être compatible avec le FELIN.

http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20111024/etr.html#toc9

Citation :

Des KC-135R français chez Boeing en 2013
Par Guillaume Steuer

Trois KC-135R de l'armée de l'Air devraient entamer début 2013 un chantier de mise aux normes OACI qui sera mené dans l'usine Boeing de San Antonio, au Texas. L'avionneur américain y agira en qualité de sous-contractant pour Rockwell Collins, à l'origine de la modification GATM (Global Air Traffic Management) qui a déjà été adoptée pour les appareils de l'USAF. Une poignée d'avions sont en encore en cours de modification chez Boeing, notamment ceux de la force aérienne turque.

"Nous sommes actuellement en discussions et nous attendons à voir arriver les premiers avions français au début de l'année prochaine", a indiqué aujourd'hui à San Antonio Mike Wright, responsable du programme. Ce chantier dure en moyenne 90 jours. Comme nous l'indiquions il y a quelques jours dans "Air&Cosmos", il importe d'envoyer ces appareils rapidement en chantier, avant que la chaîne de modification ne soit définitivement arrêtée.

La modification GATM porte essentiellement sur le remplacement des équipements de communication et de navigation afin de garantir la bonne intégration des appareils dans le trafic aérien général.

http://www.air-cosmos.com/defense/des-kc-135r-francais-chez-boeing-en-2013.html

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L'A400M s'appellera Atlas
Par Guillaume Steuer

C'est désormais acquis : les futurs A400M français, comme leurs homologues britanniques, seront finalement baptisés Atlas. La décision doit être officialisée cette semaine au cours d'une réunion qui mettra notamment en présence les militaires des deux pays.

La Royal Air Force avait tiré la première en annonçant, l'an dernier, que ses appareils porteraient ce nouveau nom de baptême. Un choix qui n'avait pas fait l'unanimité : le chef d'état-major de la RAF lui-même n'avait pas caché son mécontentement vis-à-vis de cette nouvelle dénomination.

De leur côté, les prototypes de l'appareil continueront vraisemblablement d'être appelés Grizzly, premier sobriquet qui fut accolé aux avions d'essais en 2009 avant d'être officialisé par Airbus Military à l'occasion de Farnborough 2010.

http://www.air-cosmos.com/defense/l-a400m-s-appellera-atlas.html

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samedi 23 juin 2012
For FAC only



Les FAC (forwards air controllers) ont désormais, depuis le 1er juin, leur insigne de spécialité. Une belle reconnaissance de leur engagement, ces dix deniers années, en Afghanistan, où l'un des leurs est d'ailleurs mort, en janvier dernier.
L'insigne est homologué sous le numéro A1412

http://lemamouth.blogspot.fr/2012/06/for-fac-only.htm

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Calculateur hors pair
Le BEM « Monge » en escale jusqu'à demain


Les trois radars du « Monge » lui permettraient de suivre la trajectoire d'une pièce de 2 euros tombant du haut de la tour Eiffel. (photo pb)

Les villes marraines tenaient congrès national, hier à La Rochelle. Ce qui explique l'escale au Grand Port maritime du bâtiment d'essais et de mesures (BEM) « Monge » lequel est, après le porte-avions « Charles-de-Gaulle », le second plus grand bâtiment de la Royale. Il a accosté hier à 7 heures au môle d'escale, et appareillera dimanche matin. Arrivant d'Islande, il poursuivra sa mission en direction des Canaries, puis du Maroc. Retour prévu à la base navale de Brest, son port d'attache, le 14 juillet.

La tradition veut que les unités à la mer de la Marine nationale aient une ville marraine. C'est cette permanence dont le « Monge » est ici l'emblème. Dans le cas présent, c'est Beaune, la flamboyante Bourguignonne et non moins ville natale du fameux mathématicien Gaspard Monge, qui est depuis le 7 février 1993 la marraine de ce navire.


http://www.sudouest.fr/2012/06/23/calculateur-hors-pair-751698-1391.php

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Cognac : le nounours bourlingueur s'envole avec l'armée de l'air
Ce drôle de visiteur est lié à un projet humanitaire, initié par l'Adapei d'Ille-et-Vilaine



Les militaires ne l'ont pas laissé piloter.



On connaissait Nounours, qui voyageait sur un nuage dans «Bonne nuit les petits». L'armée française compte dans ses rangs un ours en peluche qui se promène avec tous les moyens de transport possibles, dans les airs, sur terre ou en mer. Jeudi, il a ainsi fait escale à la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard, où il a profité d'une virée avec la patrouille de voltige aérienne Cartouche Dorée, ainsi que d'une inspection en bonne et due forme des installations.

Ce drôle de visiteur est lié à un projet humanitaire, initié par l'Adapei d'Ille-et-Vilaine, l'aéroclub-Rennes-Ille-et-Vilaine et l'association des peintres officiels de l'air et de l'espace, afin de faire connaître et financer les projets des Papillons Blancs, une structure d'accueil des personnes handicapées.

Pendant deux ans, l'ours accumule les rencontres de haut vol, dont il rend compte sur un blog, www.loursbook.com. On le voit poser fièrement, sans broncher, avec le ministre de la Défense, Gérard Longuet, le général d'armée Bertrand Ract-Madoux, chef d'Etat-major de l'armée de terre, ou encore des vedettes de la télé comme Jean-Pierre Pernaut, Evelyne Déliat ou Laurence Ferrari. Laquelle, pour la petite histoire, est rebaptisée dans le dossier de presse Claire Chazal ! Mais au pays des nounours, on ne va pas tout de même se faire la guerre pour ce genre de confusion, non ?

En tous cas, voilà un ours bien gâté, et tant mieux puisque c'est pour la bonne cause. Quand il aura cinq minutes de répit, il faudra qu'il songe à fonder une association avec le fameux nain de jardin d'Amélie Poulain, qui était lui aussi un sacré bourlingueur.

http://www.sudouest.fr/2012/06/22/cognac-le-nounours-bourlingueur-s-envole-avec-l-armee-de-l-air-751064-882.php

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Jean-Yves Le Drian en visite à Toulon


Le ministre avec le VA Prazuck et les hommes du commando Hubert
crédits : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE

Le nouveau ministre de la Défense était hier à Toulon, effectuant sa première visite dans la base navale depuis sa prise de fonction. Accueilli par l'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine nationale, le vice-amiral d'escadre Yann Tainguy, préfet maritime de la Méditerranée et le vice-amiral d'escadre Xavier Magne, commandant la Force d'Action Navale, Jean-Yves Le Drian s'est rendu à bord de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, actuellement en période de maintenance aux bassins Vauban.


Le Chevalier Paul actuellement en arrêt technique (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Une visite emprunte de saveurs morbihannaises que le ministre a sans doute goûtée puisque ce bâtiment, admis au service actif l'an dernier, a été construit par DCNS à Lorient, sa ville natale, dont il fut longtemps le député-maire. C'est d'ailleurs de là que lui vient sa très bonne connaissance de la marine et de l'industrie navale.
A bord du Chevalier Paul, Jean-Yves Le Drian s'est fait présenter la frégate, ses moyens et ses missions par son commandant, le capitaine de vaisseau François Moreau. Il s'est, également fait présenter des hommes du commando Hubert, basé à Saint-Mandrier, venus à bord avec certains camouflages étonnants et avec différents matériels, en compagnie du vice-amiral Christophe Prazuck. Ce dernier commande la force des fusiliers-marins et commandos, basée à Lorient. A l'issue, le ministre de la Défense a poursuivi sa visite à Toulon en se rendant à bord du sous-marin Saphir. Lors de ce déplacement, Jean-Yves Le Drian a confirmé que la Défense allait « participer à l'effort » de rigueur budgétaire, sans toutefois avoir à en faire « plus que les autres », rapportent nos confrères de Var Matin.


Le CV Moreau, commandant du Chevalier Paul (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119963

SNLE Le Téméraire ( S-617 )

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Montauban. "Après ses malheurs, le régiment a relevé la tête"
Interview du colonel Patrick Poitou, chef de corps



Arrivé le 17 juillet 2010 à la tête du 17e RGP, le colonel Patrick Poitou quittera son commandement le 29 juin prochain pour intégrer l'état-major des armées à Paris où il sera en charge de la conduite des opérations sur le théâtre national. « Un déchirement pour ma famille qui aurait bien aimé rester. D'un point de vue familial, Montauban fut certainement la plus agréable de mes affectations », confie cet officier supérieur âgé de 44 ans dont le commandement fut particulièrement dense. Soldats tombés en Afghanistan, attentats du 15 mars 2012, réorganisation de la Défense, marrainat de la princesse de Monaco… Le colonel Poitou revient sur son commandement « à la tête d'un régiment prestigieux ».

Lors de votre arrivée, vous affirmiez que vous feriez en sorte que le régiment garde son rang. L'objectif a -t-il été atteint ?

D'un point de vue professionnel, notre expertise dans le domaine du déminage en général est reconnue. On projette toujours beaucoup de personnel. De ce point de vue le 17 a gardé son rang. Mais cette notion sous-entend aussi l'aura du régiment. On a perdu des hommes au combat. Le 17e RGP est un des régiments qui a eu le plus de morts en opération, mais cela fait partie de notre métier. Rien à voir avec les tueries du 15 mars. Là on a connu un vrai malheur. Se faire tuer sans arme à 150 mètres du quartier, ce n'est plus notre métier. Ces drames ont refait parler du « 17 ». J'ai eu des camarades chefs de corps américains ou anglais qui m'ont témoigné leur compassion. Oui le 17 a gardé son rang. Et même si professionnellement on n'a plus rien à prouver, même en héritant d'une situation prestigieuse, il faut toujours démontrer l'excellence, ne pas vivre sur ses acquis. Pour toutes ces raisons-là on peut dire que le 17e RGP a gardé son aura.

En juillet 2010, vous aviez perçu la connivence et l'affectif qui lient le régiment à la cité. Confirmez-vous ?

je confirme… J'ai eu la chance de servir dans beaucoup d'unités. J'ai donc une vue assez exhaustive. Je me souviens vous avoir dit qu'à Strasbourg aussi la population entretenait une certaine connivence avec ses militaires mais je constate qu'elle n'est pas du même ordre. On n'avait pas la même proximité avec les habitants qu'à Montauban. Question d'échelle sans doute. Cette proximité, les événements du 15 mars l'ont démontrée. Plus de 4 000 personnes sont rentrées au quartier. Ici, j'allais chercher mes enfants à l'école en tenue. je n'ai jamais eu de remarques. Les commerçants nous apportaient spontanément des petits cadeaux. J'ai reçu de nombreux courriers de gens que je ne connaissais pas… Ces liens d'affection sont uniques. C'est assez bizarre mais très agréable.

Votre nomination à la tête du 17 a coïncidé avec la restructuration des armées. Vous nous aviez confiés on va un peu tirer la langue. Est-ce que ce fut le cas ?

Oui, on a un peu tiré la langue. Quand je suis arrivé on créait les bases de défense (BDD). Il n'y avait pas que ça. Il a aussi fallu créer de toutes pièces le centre de formation initial parachutiste. Second chantier, il a fallu préparer l'embasement… Deux chantiers typiquement organiques qui nous ont pris beaucoup de temps alors que nous étions aussi en pleine phase de projections vers l'Afghanistan, la Nouvelle-Calédonie et le Sénégal. ça n'a pas toujours été agréable. ça va un peu mieux. Mais ca a quand même révolutionné notre mode de fonctionnement. Avant, le chef de corps avait son propre service médical, son ordinaire, son service financier, cela au nom de procédures séculaires et du principe selon lequel le chef de corps devait être autonome pour partir à la guerre. L'embasement a fait exploser tout cela. je suis devenu client et la BDD fournisseur. Intellectuellement, un chef de corps arrive à gérer cela. Mais pour le militaire du rang ça n'a pas été facile. Alors oui, on a tiré la langue. ça n'a pas été fait pour que ca fonctionne mieux donc ça ne fonctionne pas mieux, mais en revanche ça fait des économies. C'était l'objectif.

Il y a deux ans, vous mettiez également en garde le régiment contre le risque d'usure. A-t-il su éviter cet écueil ?

On a eu de la chance par rapport à d'autres régiments qui ont projeté 300 hommes en même temps et en a vu 50 partir deux mois plus tard. Je ne sais pas combien de temps ça va durer mais on n'a pas connu ce phénomène. Le 17 a résisté en dépit du fait que certains ont fait 3 ou 4 Afghanistan. La plupart en on fait deux. Donc je surveille particulièrement les eod (2). Mais il n'y a pas d'usure. Pour l'instant le régiment fidélise plutôt bien mais demain ça peut changer. C'est conjoncturel… Le planning des projections sera probablement revu cet été après les décisions du président de la République. Mais à l'automne, un détachement devra rejoindre le Liban, la Côte d'Ivoire, la Polynésie… D'ici la fin de l'année, comme d'habitude, plus de la moitié du régiment sera dehors.

Le 15 mars dernier, deux de vos hommes ont été abattus et un troisième a été grièvement blessé ? Quels souvenirs gardez-vous de cette triste journée ?

Début d'après midi, l'adjoint du BOI a entendu les coups de feu. On est parti sur place…. Quand on voit trois de ses sapeurs (1) à terre dégoulinant de sang, on se dit que c'est un mauvais cauchemar. Ensuite on fait comme si on était en opération. On ceinture la zone, on fait venir nos médecins et on alerte les secours. Sur le coup on se lance dans l'action. On essaie de les sauver. J'ai eu à gérer une crise dramatique car on n'est pas habitué à mourir à 150 mètres de son quartier dans une ville a priori non hostile. C'est après qu'on se dit que l'aura du 17 a favorisé cet acte.

Vous avez le sentiment que le tueur a instrumentalisé la renommée du régiment pour commettre son acte ?

Ce n'est pas un sentiment. C'est ce que m'a dit la police judiciaire. Le tueur était à Toulouse. En terme de militaires il y avait ce qu'il fallait sur place. Or, il a pris la peine de prendre son scooter et de repérer le quartier. Le fait de savoir que l'un s'appelait Mohamed, Abel ou Loïc ne m'intéresse pas.

Aujourd'hui, une certaine normalité est revenue. Mais sur l'instant vous avez pris un certain nombre de décisions.

Vers 16 heures j'ai réuni le régiment et j'ai donné les premières directives : un, on ne sort plus en tenue. Deux, on ne nourrit aucune animosité. Ce fut une de mes premières préoccupations. Les jeunes engagés étaient très remontés. Ensuite on a reçu les ordres de passer en vigipirate écarlate. ça a duré jusqu'à la cérémonie en présence du président de la République et de tous les candidats à l'élection présidentielle. Donc ça a rajouté de l'atrophie à cette situation qui était assez tendue. notamment d'un point de vue sécuritaire. J'avais demandé que la population montalbanaise puisse s'associer à la cérémonie. Tout le monde n'était pas persuadé de la pertinence de cette position. Il fut même question de mettre des grands écrans hors du quartier. Cette proposition n'a pas été retenue et c'est tant mieux.

Même si votre action n'est pas mise en cause dans les drames vécus par le régiment, comment le chef de corps que vous êtes a-t-il géré cela ?

Une de nos spécificités, et c'est historique, on se sent responsable de la mort d'un subordonné. Car par construction l'une de nos missions est d'utiliser des armes. Donc il y a un risque. Ce qui est un peu frustrant en ce qui me concerne c'est que je n'ai pas été projeté avec mes sapeurs. Mes 4 morts au combat, j'ai dû les gérer à distance et ensuite gérer le drame. Là, vous perdez un peu de légitimité car les familles vous posent des questions. C'est difficile à gérer.

Le 29 juin, votre commandement prendra fin avec l'intronisation de Caroline de Monaco comme marraine du régiment. Comment s'est fait ce rapprochement avec la princesse ?

Ce rapprochement s'est fait par l'intermédiaire du Padre. Il s'est avéré que Caroline de Monaco accepterait volontiers cette charge si j'en lui en faisais la demande, compte tenu de nos morts au combat. Mais le déclic a été un peu plus rapide suite aux tueries de Montauban. Certains régiments ont des marraines plus exotiques (3). J'ai estimé que Caroline de Monaco, c'était le bon niveau pour le 17. Elle aussi est connue internationalement. Elle a été veuve et s'intéresse au déminage humanitaire. J'ai consulté les anciens chefs de corps du régiment. L'immense majorité a approuvé.

Comment voyez-vous son rôle ?

Pour l'instant elle est dans l'épure. Il n'y a pas de protocole qui régit le rôle de marraine. En règle générale les marraines assistent aux passations de commandement, aux fêtes régimentaires… J'imagine qu'elle viendra une fois par an, ou une fois tous les deux ans. Mais je pense qu'elle va se focaliser sur les familles. Dans un premier temps, elle assurera une aide morale.

Votre commandement s'achève. L'imaginiez-vous de cette manière ?

Je n'imaginais rien de tout ce que j'ai vécu d'autant plus que je ne devais pas commander le 17e. Au dernier moment le chef d'état-major m'a désigné pour prendre le régiment alors que je n'avais pas vocation à prendre ce commandement. Je ne pensais donc pas avoir un temps de commandement aussi dense et diversifié. Je me rends compte que dans tous les malheurs qui nous ont touchés, heureusement que c'est arrivé au « 17 ». Je ne sais pas si d'autres régiments auraient eu la capacité pour accepter tout ça. J'ai eu une équipe bien intégrée dans son environnement local. Le 17 est un régiment aguerri qui a déjà vécu des drames. Dans la tempête on a baissé la tête. Maintenant on la relève. Ce régiment a une résilience supérieure à la moyenne…

(1) EOD : Explosive Ordnance Disposal, autrement nommés, démineurs.
(2) Les deux soldats tués par Mohamed Merah sont le caporal Abel Chenouf, 24 ans et le 1er classe Mohamed Lagouad, 26 ans. Le blessé est le caporal Loïc Liber 28 ans. Tétraplégique, il est actuellement en rééducation à Cerbère.
(3) Comme Claire Chazal, Patricia Kass, Serge Gainsbourg…

Propos recueillis par Pierre Mazille

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/24/1386078-montauban-apres-ses-malheurs-le-regiment-a-releve-la-tete.html

Citation :

Meyenheim/Mont-de-marsan
Armée de l’air La renaissance du «Neu-Neu»


L’illustre escadron de chasse “Normandie-Niemen”, qui avait été plongé dans un profond sommeil en juillet 2009 à Meyenheim, sera réactivé lundi à Mont-de-Marsan. Il fête cette année ses 70 ans

http://www.dna.fr/defense/2012/06/24/la-renaissance-du-neu-neu

Pour remplacer les VTL des régiments de train, l'Armée de Terre a retenu l'Iveco M320.45WM 8x8 équipé par Soframe, du groupe Lohr.

Citation :

Le 13e RG rend hommage à ses soldats tombés au combat


Les soldats du 13e RG rendent hommage à leurs frères d'armes tombés au combat en baptisant un VBPH au nom du caporal-chef Loïc Roperh, décédé le 10 mai 2011 en Afghanistan - Crédits : 13e RG


Le 13e régiment du génie a commémoré lundi 18 juin la bataille de Bir Hakeim. Un rendez-vous annuel qui permet aussi de rendre hommage aux soldats tombés au combat.

Chaque année, le 13e régiment du génie (13e RG) organise une cérémonie de commémoration de la bataille de Bir Hakeim. C’est également l’occasion de rendre hommage à ses soldats tombés au combat en invitant leurs familles.

Au musée des sapeurs de Leclerc (le musée du 13e RG), dans le quartier Gallieni du 13e RG, une plaque commémorative sera inaugurée en mémoire du caporal-chef Loïc Roperh, mort en Afghanistan le 10 mai 2011. Elle sera placée à côté de celle de l’adjudant Laurent Mosic, décédé le 6 juin 2010.

Deux véhicules ont été baptisés pour l’occasion au nom des deux victimes. Un buffalo au nom de l’adjudant Mosic et un véhicule blindé hautement protégé (VBHP) au nom du caporal-chef Roperh.

Les compagnies respectives des deux soldats à l’honneur étaient présentes lors de cette cérémonie.


Les soldats du 13e RG baptise un véhicule Buffalo au nom de leur camarade l'adjudant Laurent Mosic, mort en Afghanistan le 6 juin 2010 - Crédits : 13e RG

http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/le-13e-rg-rend-hommage-a-ses-soldats-tombes-au-combat

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L'impossible débat sur la dissuasion nucléaire

Aussitôt ouvert, aussitôt refermé. A peine Michel Rocard a-t-il suggéré mardi dernier de renoncer à la dissuasion nucléaire pour faire des économies que François Hollande a clos tout débat sur la question. « Renoncer à la dissuasion nucléaire pour des raisons d'économie budgétaire n'est pas aujourd'hui la position de la France », a répondu le président. Jean-Yves Le Drian a porté l'estocade : « La dissuasion est un élément déterminant de notre sécurité. C'est le cas depuis qu'elle a été créée par le général de Gaulle », a rappelé le ministre de la Défense. Michel Rocard a bien trouvé une oreille attentive chez les Verts et les communistes, mais rien n'y a fait. Dans une belle unanimité, ténors du PS et de l'UMP ont rejeté la proposition de l'ancien Premier ministre socialiste, qui n'en était d'ailleurs pas à son premier essai sur le sujet. La conclusion s'impose d'elle-même : en France, la dissuasion reste taboue, et circonscrite à un cercle très fermé de décideurs politiques et militaires pour qui toute remise en cause confine à l'hérésie. S'attaquer au symbole suprême de la souveraineté nationale, c'est courir aussitôt le risque d'un procès en « irresponsabilité »... L'ancien ministre socialiste de la Défense Paul Quilès parle même d'une « véritable omerta ».

Il est vrai que la dissuasion nucléaire est un sujet d'une rare complexité. Sensible par nature -une arme de destruction massive d'ultime recours -et régi par une doctrine d'emploi ultrasecrète. Ou plutôt de non-emploi, car -comme son nom l'indique -elle est faite pour empêcher un ennemi de s'en prendre aux intérêts vitaux français. Le ferait-il que les conséquences encourues seraient pires que le mal qu'il aurait provoqué. La dissuasion, c'est donc bien l'assurance-vie de la nation, et « on ne fait pas d'économies sur son assurance-vie », affirme Jean-Yves Le Drian.

Pas d'économie ? Pas si sûr, mais pour s'en convaincre, encore faut-il accepter d'ouvrir un débat contradictoire, en évitant bien sûr de déballer sur la place publique des éléments qui n'ont pas à y être, tout en arrêtant d'asséner des contrevérités qui ont cours depuis trop longtemps. Après tout, débattre, ce n'est pas forcément être contre. Il suffit pour s'en convaincre de regarder ce qui se passe au Royaume-Uni entre conservateurs et libéraux-démocrates.

En France, la dissuasion repose sur deux composantes : océanique avec quatre sous-marins lanceurs d'engins (SNLE, dotés des missiles M51, dont un en permanence en mer), et aéroportée avec deux escadrons de Rafale (missiles ASMP-A). A chacun son rôle. Les avions peuvent envoyer un ultime avertissement avant de délivrer le feu nucléaire puisqu'ils sont « visibles » de l'ennemi. Les sous-marins, eux, sont indétectables et peuvent frapper n'importe quel point de la planète. Il n'y a pas de chiffre officiel de la facture, mais on estime que, tout compris, la dissuasion absorbe environ un quart des dépenses d'équipements chaque année, soit entre 3 et 3,5 milliards d'euros. Rapporté à l'échelle du budget de l'Etat, c'est peu. A celle du ministère de la Défense, c'est beaucoup.

Comme ni la gauche ni la droite n'ont jamais remis en cause son principe, la dissuasion bénéficie d'un privilège rare : ses crédits sont « sanctuarisés », selon l'expression consacrée. En clair, la Direction générale de l'armement (DGA) est priée de régler, quasiment sans sourciller, les factures que lui présentent le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et tous les industriels impliqués. De source industrielle, « impliquée » justement, on reconnaît que les marges pratiquées sont rondelettes. Autrement dit, sans aller jusqu'à tout supprimer comme le propose Michel Rocard, on peut déjà faire des économies, quitte pour cela à lancer une opération vérité sur les prix fournisseurs.

En attendant, le candidat Hollande n'a pas dérogé à la règle : rappelant que la dissuasion était « indissociable » du statut de « grande puissance » de la France (en clair, de sa place à l'ONU), il s'est prononcé pour le maintien des deux composantes. La dissuasion restera donc sanctuarisée. De toute façon, affirment les défenseurs de l'arme atomique, ne conserver que la composante océanique, par exemple, n'induit pas d'économies. Pourquoi ? Parce que les Rafale et les missiles ASMP-A ont été développés, livrés, et donc payés. C'est évidemment faux. Supprimer la composante aéroportée reviendrait à passer par pertes et profits des milliards investis. Mais ce serait aussi économiser les milliards nécessaires à l'entretien d'une flotte d'avions sur au moins deux décennies.

Le statu quo prôné par François Hollande aura, lui, des conséquences financières bien concrètes : car, réduction des déficits oblige, les crédits militaires vont nécessairement baisser. Comme la dissuasion est sanctuarisée, cela signifie qu'il y aura moins d'argent pour le reste - blindés, drones ou encore navires -, ce dont les soldats ont besoin quand le politique les envoie au feu. Autre point qui mériterait débat : la dissuasion nécessite d'anticiper très longtemps à l'avance son renouvellement. La DGA a d'ailleurs commencé à financer des études sur ce thème auprès d'EADS et de DCNS. Ces dernières vont absorber dans les prochaines années une très grosse part des crédits, déjà bien maigres, de recherche militaires. Là encore, au détriment du reste, même si les retombées de la recherche nucléaire irriguent au-delà de la dissuasion.

Il y a un autre engagement qui risque de coûter cher. Toujours dans la continuité de Nicolas Sarkozy, François Hollande a confirmé lors du sommet de l'Otan de Chicago la participation de la France au projet de défense antimissile poussé par les Américains. Le président assure que son feu vert est assorti de conditions, notamment que la facture ne dérape pas. Qui peut croire que ce ne sera pas le cas vu la complexité du sujet ? Le problème, c'est que la France s'est mise dans une seringue dont elle n'aura sans doute pas la force politique de se sortir. Il faudra donc payer. Tout comme la dissuasion, un débat contradictoire eut été utile, sans préjuger de ses conclusions. A quoi bon refaire un nouveau Livre blanc de la défense si une partie est déjà écrite...

http://www.lesechos.fr/opinions/analyses/0202121506389-l-impossible-debat-sur-la-dissuasion-nucleaire-337107.php?xtor=RSS-2001

Citation :

. Le SNA Perle s'entraine avec un destroyer britannique



Le SNA Perle, ici en rade de Toulon, où il est basé
crédits : JEAN-LOUIS VENNE

25/06/2012

Ayant appareillé de Portsmouth pour rejoindre le golfe Persique via la Méditerranée et la mer Rouge, le HMS Diamond, l'un des nouveaux destroyers lance-missiles britanniques du type 45, s'est mesuré au sous-marin nucléaire d'attaque français Perle durant son transit. Les deux bâtiments ont mené un exercice le 14 juin, bénéficiant du concours d'un avion de patrouille maritime Atlantique 2.
Le HMS Diamond va rejoindre le Moyen-Orient afin de remplacer son aîné, le HMS Daring, actuellement déployé sur zone.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119992

Il faut savoir que quand anglais et français s entraîne ensemble, ce n est jamais un entraînement "amicale"

Que j aimerai connaître les résultats de cet exercice !

Cette classe de SM Français est "bruyant" d'aprés ce que j'ai pu glaner sur quelques bouquins, les T45 doivent etre équipé des dernieres réalisations ASM ,mais les "pachas" Français connaissent bien le job et leur soum .........
La classe Barracuda apportera une amelioration trés net par rapport aux anciens SNA.

Moins de 100 chars dans la cavalerie Française
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Vers-une-cavalerie-a-moins-de-100-chars-Leclerc_a661.html
L'histoire se répéte inlassablement .......................

Citation :

French Air Force Demos ASMPA Raid
Ares, June 20

The French air force has, for the first time, conducted an end-to-end test of its strategic strike capability using the ASMPA cruise missile (but, obviously, not the nuclear warhead).

The June 19 test involved a Rafale strike fighter belonging to 1/91 squadron home based at air base 113 [Saint-Dizier], where the mission began.

The five hour mission involved air-to-air refuelling with a French C-135 refueler. The French air force says the mission involved both high-altitude cruise, and a low-altitude, terrain hugging phase to simulate penetration of enemy air space.

aviationweek.com

Citation :

Castres. Une première nationale pour le "8" sur le Causse


La phase équipement se fait avec minutie ; le poids total peut aller jusqu'à 60 kg, mais heureusement avec l'EPC une partie peut attendre au sol.

Pour la 1re fois, un régiment a testé « grandeur nature » l'ensemble des équipements du « para » du XXIe siècle. L'exercice Panthère a validé les matériels et savoir-faire.

La 2e compagnie du 8e RPIMa a réalisé hier matin un exercice aéroporté nommé Panthère sur les installations de l'aéroport du Causse. D'un point de vue tactique, il s'agissait de mettre à terre une centaine de parachutistes afin de permettre la saisie de l'aéroport. Mais, l'essentiel n'était pas là : au-delà d'un entraînement tactique, l'objectif de cet exercice était de tester, pour la première en France dans les conditions réelles (!), l'utilisation du nouveau parachute EPC (Ensemble de parachutage du combattant) avec les équipements FELIN (ceux du nouveau combattant). EPC est en effet le nouveau parachute qui va remplacer l'actuel EPI (Ensemble de parachutage individuel) utiliséau « 8 » depuis 1985.

48 puis 44 paras largués

Pour réaliser cet exercice, fait rare, deux Transall C-160 avaient été mobilisés. L'un a embarqué puis largué 48 « paras », et l'autre 44… tout cela sous le regard vigilant et intransigeant du chef de corps, bien entendu, mais aussi du capitaine Étienne Curie, directeur de séance. « Je suis effectivement chargé de la sécurité des sauts, précise-t-il. D'autant que c'est la toute première fois en France qu'une compagnie entière saute toute équipée, nouvelle voile et nouvel équipement du soldat. Comme dans la réalité. » Et d'ajouter : « Cet EPC, de 74 m2, permet de prendre plus de vent sous la voile, jusqu'à 11 m seconde en opération. 8 m/s pour les entraînements. Orientable, le poser se fait vent dans le dos sans augmenter la vitesse d'arrivée au sol. Cette voile a la particularité d'être très efficace à pleine charge. »

Guépard en 2013

« D'un point de vue tactique, nous pouvoir en tirer plein d'enseignements, souligne le colonel Eric Chasboeuf. Nous travaillons sur un point clé militaire : saisir et maintenir une plateforme aéroportuaire n'importe où dans le monde. En résumé : ouvrir une porte et la maintenir ouverte. Nous serons donc aussi le premier régiment à prendre l'alerte Guépard avec le nouvel équipement, en mars 2013. Entre-temps, nous allons continuer à travailler et valider les concepts. Aujourd'hui, je vais donc regarder quatre choses : - avant le saut, notamment les délais d'équipement et d'embarquement. - Le déroulement du saut, dont le cadencement des sorties. - L'arrivée au sol : dois-je repenser le mode d'action ? - La mise en action effective. »

10'plus tard, le patron du « 8 » avait les yeux plantés dans les cieux : à 300 m du sol, le Transall larguait ses premiers hommes avec leur 35 à 40 kg de matériels sur le devant. « On pourrait descendre à 165 m en opération. L'hôpital des armées de Bordeaux nous a délégué des experts pour nous conseiller sur la préparation physique, qui devait évoluer elle aussi », signale le colonel.

Panthère fut visiblement une parfaite réussite. Mais, avant que de sortir les griffes, le « 8 » a encore quelques FELIN à transporter !

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Le chiffre : 165

kg > sous la voile. La masse totale maximale emportée par l'EPC est supérieure de 35 kg par rapport à l'EPI.

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À 400M : le dossier avance bien

L'A400M est appelé à remplacer les flottes de C-160 Transall, C-130 Hercules et C-17. Il pourra larguer jusqu'à 112 parachutistes en même temps. S'appuyant sur les savoir-faire du « 8 », collectivités, institution (la CCI) et régiment, espèrent pouvoir l'accueillir sur le Causse. « Le dossier avance bien, a confirmé le chef de corps. Un groupe de travail a été constitué à l'initiative de la préfecture ; ce qui est un signe. D'un point de vue technique, il faudrait juste élargir les raquettes pour permettre à l'avion de tourner plus facilement. Pas de soucis pour la longueur de la piste et sa résistance. Il faudra surtout porter la sécurité de niveau IV à V. »


http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/26/1387404-castres-une-premiere-nationale-pour-le-8-sur-le-causse.html#xtor=RSS-6

Le blues de l'armée de terre
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-betteravisation--le-nouveau-concept-de-l-armee-de-terre-pour-l-apres-Afghanistan_a666.html

Citation :

Avant l'arrivée de tous les vacanciers dans le sud-ouest, l'armée de l'air envisage de terminer dans les jours à venir l'expérimentation de la bombe GBU-24 de 1.000 kg sous Rafale. Il s'agit notamment de déterminer les procédures en monopilote. La DGA s'était déjà chargée des essais de cette bombe, avant Harmattan. Actuellement, seuls les Mirage (F1, 2000N et 2000D) ont cette capacité, qui avait servi lors d'une quarantaine de tirs, pendant Harmattan.

http://lemamouth.blogspot.fr/2012/06/les-boums-de-lete.html

Citation :

La Réunion : exercice interarmées franco-malgache La Buse 2012

Mise à jour : 26/06/2012 19:39
Du 3 au 9 juin 2012, au Nord de Madagascar, les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FASZOI) et les forces armées malgaches ont conduit l’exercice La Buse 2012, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la piraterie au large des côtes malgaches. En effet, pour les autorités malgaches, le site d’Antsiranana (Diégo-Suarez) constitue un intérêt majeur dans le développement d’un dispositif régional de lutte contre la piraterie.


Crédits : EMALe 5 juin 2012, le GTIA et les forces malgaches prennent pied à l’aube via une embarcation rapide semi-rigide - Ministère de la Défense

Cette manœuvre a impliqué 450 militaires des armées françaises et malgaches. Les FAZSOI ont projeté un groupement tactique interarmes (GTIA) composé d’éléments du 2ème régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2ème RPIMa) de Pierrefonds, du détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM). Les forces armées malgaches ont engagés des militaires appartenant au 1er et 2ème régiment des forces d’intervention (1er et 2ème RFI).

Entre le 3 et 4 juin, des projections par Transall de l’ETOM 00.050 « Réunion » ont permis la mise en place des unités du 2ème RPIMa, de l’hélicoptère AS 555 Fennec, ainsi que du poste de commandement interarmées, alors que le bâtiment de transport léger (Batral) La Grandière faisait route vers Diego Suarez via Mayotte pour y débarquer du matériel et le DLEM.

Les manœuvres tactiques des unités terrestres ont débuté le 4 juin en fin de journée : largement renseigné dans la profondeur par le groupement commando parachutiste, après saisie d’une tête de pont successivement sur deux sites et leur sécurisation par le groupe d’assaut par mer, les unités du GTIA ont pris pied sur les deux sites de débarquement à l’aube du 5 juin, après une phase embarquée à bord du Batral La Grandière et du patrouilleur malgache Trozona.

S’infiltrant sur deux fuseaux, les unités ont atteint les objectifs à l’aube du 6 juin. Après avoir, en coordination avec les forces malgaches, investi simultanément les deux camps occupés par des pirates débarqués et interpellé les pirates, les militaires ont investi un 3ème camp en fin de journée avant d’être désengagés le 7 juin matin par voie maritime et voie terrestre.

Le général Jean-François Hogard, commandant supérieur des FAZSOI, s’est déclaré satisfait de cette manœuvre. Outre la vertu de fédérer l’ensemble des composantes françaises terre-air-mer et les militaires malgaches, elle a illustré la coopération entre les FAZSOI et les forces armées malgaches. Elle a également été l’occasion de signer un premier protocole d’accord de protection juridique franco-malgache, en présence du chef d'état-major général des armées malgaches (CEMGAM), visant toutes les activités militaires communes réalisées à Madagascar et à La Réunion. Il prévoit notamment la mise en place de plusieurs détachements d’instruction technique (DIT) dans le domaine des communications et des détachements d’instruction opérationnel (DIO) portant sur la lutte contre la piraterie.


Crédits : EMALe 4 juin 2012, les parachutistes du 2ème RPIMa sont largués dans la baie de Diego Suarez - Ministère de la Défense


Crédits : EMA
Le 7 juin 2012, le général Jean-François Hogard et les autorités militaires malgaches procèdent à la revue des unités françaises et malgaches ayant été projetées pour l’exercice La Buse 2012


Crédits : EMA
Le 5 juin 2012, les forces malgaches à bord du Batral La Grandière


Crédits : EMA
Le 4 juin 2012, le groupement commando de parachutistes (GCP) du 2ème RPIMa embarquent à bord d’un avion de transport tactique Transall, de l’escadron de transport outre-mer Réunion.


Crédits : EMA
Le 4 juin 2012, préparation des parachutistes à bord du Transall, de l’escadron de transport outre-mer Réunion


Crédits : EMA
Le 5 juin 2012, le GTIA et les forces malgaches gagnent la terre à l’aube via une embarcation rapide semi-rigide.

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/actualites/la-reunion-exercice-interarmees-franco-malgache-la-buse-2012

Citation :

Guyane : présentation du système Felin à l’état-major brésilien

Le 16 juin 2012, le 9e RIMa (régiment d’infanterie de marine) des forces armées en Guyane (FAG) a présenté le système Felin à une délégation de l’état-major de l’armée de Terre brésilienne (estado-maior del exercito – EME), avec à sa tête le général de division Mário Lúcio Alves de Araújo, chef du 3e bureau de l’EME à Brasilia (Brésil).


Crédits : EMA / armée de Terre
Un militaire brésilien s’entretient avec les soldats du 13e BCA à propos du fonctionnement du système Félin.

Le système Felin a été présenté par une section du 13e BCA (bataillon de chasseurs alpins) qui en est équipé afin de le tester en environnement équatorial.

Une section de combat d’infanterie s’est infiltrée dans la jungle guyanaise avant de simuler la destruction d’un campement de guérilleros ennemis. Equipés du Felin, les soldats de la section, après une approche en toute discrétion, ont pu renseigner en temps réel le commandant de l’opération et coordonner les appuis et l’assaut éclair sur la position adverse.

Effectuée sur le site de Tuff (base jungle du 9e RIMa), cette démonstration a permis de présenter le système Félin dans un environnement équatorial avec une phase dynamique (scénario de combat contre-insurrectionnel) et une phase de présentation et de manipulation des matériels.

Cette présentation s’est effectuée dans le cadre de la coopération régionale. Le Brésil, actuellement engagé dans l’élaboration de son propre système de combattant du futur baptisé Cobra, a ainsi pu vérifier que le Felin est aujourd’hui un système « fantassin à équipement et liaisons intégrés » opérationnel. Il s’agit d’un ensemble d’équipements de haute technologie d’armement, d’observation, de communication et de protection, intégrés dans un seul ensemble porté par le fantassin. Déjà déployé en Afghanistan par le 1er régiment d’infanterie et le 16e bataillon de chasseurs, il montre ainsi, dans la jungle guyanaise, qu’il est adapté à tous les types de milieu. Les brésiliens ont été impressionnés par les capacités de ce nouveau système d’armes mis en service dans l’armée de Terre française en octobre 2010. Les échanges ont été fructueux, tant autour des possibilités techniques que sur les plus-values tactiques de ce système.


Crédits : EMA / armée de TerreUn militaire du 13e BCA (bataillon de chasseurs alpins) équipé du Félin lors de la démonstration à des militaires brésiliennes, sur le site de Tuff - Ministère de la Défense


Crédits : EMA / armée de Terre
Les militaires du 13e BCA lors de la simulation de la destruction d’un campement de guérilleros ennemis.


Crédits : EMA / armée de Terre
Un militaire brésilien s’entretient avec les soldats du 13e BCA à propos du fonctionnement du système Félin.

http://www.defense.gouv.fr/ema/forces-prepositionnees/guyane/actualites/guyane-presentation-du-systeme-felin-a-l-etat-major-bresilien

Citation :

Entraînement Frukus 2012 pour la frégate De Grasse
Mise à jour : 27/06/2012

La frégate anti-sous-marine De Grasse est présente à Baltiysk dans le cadre de sa participation à l’exercice « Frukus ».

Cet exercice majeur doit son nom à ses quatre participants : « F » pour la France, « r » pour la Russie, « uk » pour le Royaume-Uni, et « us » pour les Etats-Unis. Initié dans les années 90 et réalisé chaque année, « Frukus » est un exercice de grande ampleur en termes de coopération navale en réunissant des grandes marines. L’édition 2012 réunit en plus du De Grasse, le destroyer britannique York, le croiseur américain Normandy, et la frégate russe Yaroslav Mudryy.

Du 27 juin au 1erjuillet 2012, les bâtiments alliés vont réaliser une succession d’entraînements variés : évolution tactique, lutte au dessus de la surface, visite d’un bâtiment suspect, lutte contre menace asymétrique, assistance d’un bâtiment en détresse.

L’objectif de « Frukus » est de travailler l’interopérabilité entre les quatre nations présentes, en mer, mais aussi à terre. En effet, en parallèle du déploiement naval, les forces françaises, britanniques, américaines et russes travaillent au sein d’un état-major spécialement constitué pour l’exercice et basé à Saint-Pétersbourg.

La grande force et le caractère exceptionnel de « Frukus » résident dans la mise en place d’une étroite collaboration entre quatre forces maritimes majeures qui ont chacune des techniques, des procédures, et des organisations différentes.

http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/entrainement-frukus-2012-pour-la-fregate-de-grasse