messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai - 14:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
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Invité Invité
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mar 6 Jan - 21:07
Les Anglais ne veulent plus de l'Europe, il est drôle que le sujet revienne alors que les Grecs seront surement expulsé de la zone Euro..
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 7 Jan - 17:07
non la grece ne sera pas expulsée...l´allemagne va surement avaler une coupe de 30B€ que de voir l´UE s´effondrer,reste a voir ce qui viendra apres comme consequences..d´autres voudront aussi des facilitations(Fr/Itl..)
mais ce qui se passe en europe me fait un peu rappeler l´europe d´y´a 100 ans,ca veut dire que des gros changements auront lieux en UE d´ici quelques années,sur laquelle je ne miserai pas 1€ quand a une dislocution(grexit/UKIP/Pegida/FNrance..)
allah ister wsafi
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 7 Jan - 17:21
Yakuza a écrit:
non la grece ne sera pas expulsée...l´allemagne va surement avaler une coupe de 30B€ que de voir l´UE s´effondrer,reste a voir ce qui viendra apres comme consequences..d´autres voudront aussi des facilitations(Fr/Itl..)
mais ce qui se passe en europe me fait un peu rappeler l´europe d´y´a 100 ans,ca veut dire que des gros changements auront lieux en UE d´ici quelques années,sur laquelle je ne miserai pas 1€ quand a une dislocution(grexit/UKIP/Pegida/FNrance..)
allah ister wsafi
Yaku, prépare ton plan B vers le Maroc, n'oublie pas ta Mercedes. Je crois aussi a de grand changement mais contre les étrangers et Musulmans.
Ils vont accuser les Musulmans comme ils ont accusé les Juifs dans les années 30.
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 7 Jan - 17:33
Baybars a écrit:
Yakuza a écrit:
non la grece ne sera pas expulsée...l´allemagne va surement avaler une coupe de 30B€ que de voir l´UE s´effondrer,reste a voir ce qui viendra apres comme consequences..d´autres voudront aussi des facilitations(Fr/Itl..)
mais ce qui se passe en europe me fait un peu rappeler l´europe d´y´a 100 ans,ca veut dire que des gros changements auront lieux en UE d´ici quelques années,sur laquelle je ne miserai pas 1€ quand a une dislocution(grexit/UKIP/Pegida/FNrance..)
allah ister wsafi
Yaku, prépare ton plan B vers le Maroc, n'oublie pas ta Mercedes. Je crois aussi a de grand changement mais contre les étrangers et Musulmans.
Ils vont accuser les Musulmans comme ils ont accusé les Juifs dans les années 30.
j'ai plus d'économie
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
ANALYSEMalgré les pressions de Berlin et de la Banque centrale européenne, le nouveau gouvernement grec entend tenir ses promesses et ses mesures sociales. Les règles du backgammon sont formelles : le vainqueur est celui qui réussit à bouger tous ses pions (ses «dames») de leur position initiale. Personne ne peut prétendre que le coup de dés que joue actuellement le gouvernement grec s’inspire de ce jeu très populaire en Grèce sous le nom de «tavli». Mais, depuis le week-end dernier, les nouvelles autorités d’Athènes persistent à faire bouger les lignes, et ce malgré les pressions de Berlin ou de la Banque centrale européenne (BCE). Laquelle avait provoqué un coup de théâtre la semaine dernière en coupant en partie les vivres aux banques grecques le jour même où le nouveau Parlement issu des urnes se réunissait pour la première fois, le 25 janvier. «Château de cartes». Dimanche soir, le premier discours du chef du gouvernement, Aléxis Tsípras, devant la Vouli, le Parlement grec, a fait peu de concessions face à l’intransigeance de certains partenaires européens qui menacent à demi-mot Athènes d’un «Grexit» (une sortie de l’euro) si le nouvel exécutif dominé par Syriza, la Coalition de la gauche radicale, renonçait au plan d’austérité accepté par ses prédécesseurs. Avec une certaine gravité, Aléxis Tsípras a confirmé que son gouvernement mettrait en œuvre ses promesses de campagne «dans leur intégralité», réitérant la plupart des mesures sociales annoncées dès la semaine dernière (relèvement du salaire minimum, du seuil d’imposition à 12 000 euros, réembauche de certaines catégories d’employés abusivement licenciés, etc.).
Aléxis Tsípras a également annoncé des coupes drastiques dans le fonctionnement de l’Etat et du Parlement avec la mise en vente d’au moins 700 voitures de fonction et d’un des trois avions du gouvernement. Surtout, Tsípras exige toujours «un new deal» pour son pays, ce qu’a également confirmé aux médias italiens dimanche son ministre des Finances. Yanis Varoufakis a dans la foulée mis en garde contre les risques sismiques imprévisibles d’un Grexit imposé à Athènes : «L’euro est fragile comme un château de cartes, si vous retirez la carte grecque, les autres vont s’effondrer.» Un risque vite compris à Londres, où le Premier ministre, David Cameron, convoquait lundi une réunion de crise pour évaluer les conséquences d’une sortie de la Grèce de la zone euro ou d’un défaut de paiement. Ailleurs, on a plutôt tenté de calmer les esprits : alors que le G20 se réunissait à Istanbul, Washington a invité lundi toutes les parties à «trouver un accord pragmatique». Même son de cloche côté français alors que le ministre des Finances, Michel Sapin, jouait les équilibristes en demandant à la fois de «respecter le choix démocratique» des Grecs et «les règles européennes». Mais à Athènes, on reste déterminé à bouger d’autres pions.
Pots-de-vin. Tout comme le Premier ministre Aléxis Tsípras, la nouvelle présidente du Parlement, Zoé Konstantopoulou (élue avec un record de 235 voix sur 298, soit la plus grande majorité de l’histoire grecque) a confirmé la réactivation de la commission sur les réparations de guerre dues par l’Allemagne à la Grèce depuis l’occupation et jamais honorées. Berlin n’a jamais voulu entendre parler de cette facture qui s’élèverait à 163 milliards d’euros (soit la moitié de la dette grecque). Mais d’autres contentieux financiers sont également évoqués ces jours-ci à Athènes et pourraient refaire surface.
Ce week-end, Nikos Toskas, le nouveau secrétaire d’Etat à la Défense, a révélé qu’une enquête venait d’être déclenchée après la découverte d’un document laissant soupçonner le versement de pots-de-vin d’un montant de 62 millions d’euros par deux sociétés allemandes d’armement à des fonctionnaires grecs. S’agit-il du scandale déjà évoqué en novembre par le journal allemand Der Tagesspiegel ? Difficile à dire. Mais ce n’est pas la première fois que des entreprises allemandes sont impliquées dans des fraudes en Grèce.
Outre le scandale des pots-de-vin versés par Siemens au tournant des années 2000, une radio grecque a révélé en septembre que le fisc grec réclamait 200 millions d’euros pour fraude fiscale en Grèce aux entreprises allemandes BMW et Mercedes. Soulignant que «le Parlement ne peut pas opérer comme un dispositif de blanchiment de scandales», la présidente de la Chambre a, elle aussi, confirmé la réouverture d’enquêtes sur toutes ces affaires, taclant au passage le ministre allemand des Finances, dont les déclarations la semaine dernière ont été jugées «non pertinentes et non fondées». Wolfgang Schäuble avait en effet balayé ces accusations de corruption en affirmant que «chaque pays veille à ses propres affaires». Mais l’intransigeant grand argentier de Berlin qui déclarait également que les Grecs étaient «seuls responsables» de leurs malheurs méconnaissait visiblement l’autre règle d’or du backgammon : toujours anticiper les réactions de son adversaire.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mar 10 Mar - 21:21
Citation :
Ligue arabe : l'UE veut comprendre les raisons de la censure du discours de la ministre suédoise
L'Union européenne a indiqué mardi qu'elle demanderait des éclaircissements à la Ligue arabe sur l'annulation du discours de la ministre suédoise des Affaires étrangères, que cette dernière a imputée à l'Arabie Saoudite, lundi au Caire.
Le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, va discuter avec la ministre suédoise et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, afin de "mieux comprendre la situation", a souligné une porte-parole de Mme Mogherini, Maja Kocijancic.
"Nous regrettons" que la ministre suédoise "n'ait pas pu s'exprimer", a ajouté la porte-parole.
L'Union européenne "attache une grande importance à la bonne coopération" avec la Ligue arabe, avec laquelle elle a un "dialogue régulier (...) notamment sur les libertés fondamentales et les droits de l'Homme", a ajouté la porte-parole de la Commission européenne.
La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a affirmé avoir dû annuler, sous la pression des Saoudiens, un discours qu'elle devait faire lundi au Caire devant la Ligue arabe, en raison de prises de position sur les droits de l'Homme.
"L'explication que nous avons eue est que la Suède a relevé la situation de la démocratie et des droits de l'Homme, et que c'est pour cette raison qu'ils ne veulent pas que je puisse m'exprimer", a-t-elle déclaré.
Le gouvernement suédois a rendu public le texte de ce discours qui n'a pu être prononcé. La ministre suédoise n'y mentionne ni l'Arabie saoudite, ni la diplomatie "féministe" qu'elle a déjà affirmée vouloir mener.
Elle y évoque la reconnaissance de la Palestine par la Suède, la nécessité de la démocratie et du développement économique, la lutte contre le terrorisme et pour les droits de l'Homme. http://www.atlasinfo.fr/Ligue-arabe-l-UE-veut-comprendre-les-raisons-de-la-censure-du-discours-de-la-ministre-suedoise_a60122.html
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 11 Mar - 16:03
c´est a cause de la rupture de la cooperation militaire par les suedois,Ryad a rappelé son ambassadeur apres.
_________________
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 11 Mar - 16:27
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 20 Mar - 14:57
Citation :
UE : La France est en bonne voie d’obtenir la non prise en compte de l’effort de défense dans le calcul du déficit public
Posté dans Défense européenne, Politique de défense par Laurent Lagneau Le 20-03-2015
Une « réunion franche et directe » qui a été utile… C’est ainsi que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a qualifié l’échange entre le Premier ministre, Manuel Valls, et le collège des commissaires européens, à Bruxelles, le 18 mars.
D’après le Figaro, le chef du gouvernement français a évoqué les questions de défense à cette occasion [le quotidien indique que le discours de M. Valls a été mis en ligne sur le site de Matignon... mais il est introuvable, ndlr].
« L’Europe a désarmé et a affaibli ses défenses. J’ai noté avec intérêt ce que Jean-Claude Juncker a déclaré il y a quelques jours sur une armée européenne. Ma réponse est simple : cette armée, elle existe, en l’état … car c’est la France qui en assume le plus gros de la charge, notamment au Mali et au Sahel, pour lutter contre le terrorisme », a ainsi affirmé le Premier ministre, en écho à une proposition faite par le président de la Commission il y a quelques jours.
Toutefois, M. Vall semble oublier que des forces armées européennes ont poursuivi leur engagement en Afghanistan pendant que l’armée française intervenait au Mali.
« Aujourd’hui la responsabilité de la sécurité européenne n’est pas équitablement répartie. Or mon pays ne peut ni ne veut tout faire seul (…) Nous devons avoir un débat sur la manière de mieux mutualiser les dépenses et de les répartir entre Européens. L’Europe doit prendre ses responsabilités », a encore ajouté M. Valls.
À plusieurs reprises, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a défendu l’idée d’exclure du calcul des déficits publics (qui ne doivent pas dépasser les 3% du PIB, Maastricht oblige) certaines dépenses militaires, notamment celles liées aux opérations extérieures.
Lors de la prochaine rencontre franco-italienne au format 2+2 (Défense et Affaires étrangères), qui se tiendra le 21 mars à Caen, ce sujet sera évoqué, puisqu’il sera question de préparer le Conseil européen des 25 et 26 juin « avec une convergence de vues su l’opportunité de défendre la non comptabilisation de l’effort de défense des États membres dans le calcul de leur déficit ».
Alors que Pierre Moscovici, désormais commissaire européen aux Affaires économiques, a récemment affirmé, à l’Assemblée nationale, que l’idée d’exclure les dépenses militaires du calcul des déficits n’était « pas sur la table », Jean-Claude Juncker l’a évoquée sur les ondes d’Europe1, le 19 mars, en répondant à une question portant non pas sur la création d’une armée européenne mais sur la nécessité d’une « défense européenne ». Ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
« Je crois que nous sommes en face d’un risque de guerre polymorphe et donc la menace terroriste doit être prise en compte quand nous discutons des moyens de défense de l’Europe », a ainsi affirmé le président de la Commission. « L’armée française, qui est une des seules armées européennes à savoir déployer rapidement ses moyens, sauve très souvent l’honneur de l’Europe. Sans l’armée française, l’Europe serait sans défense », a-t-il estimé, en faisant référence, notamment, au Mali.
Aussi, M. Juncker s’est dit favorable à « une prise en charge plus collective de cet effort de défense qui est celui de la France » car « pour sauver l’honneur de l’Europe il faut mettre de l’argent ».
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 20 Mar - 16:19
on intègre pas les dépenses militaires dans le calcul du déficit pour donner et se donner bonne conscience... seulement, dans le cadre européen, ce qui vaudra pour la France le vaudras pour tous les Etats! et ça ne changera rien au fait que la France sera toujours à la traine...
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Allemagne: Enquête après des maltraitances présumées sur des réfugiés AFP 18 mai 2015 à 11:15 (Mis à jour : 18 mai 2015 à 13:43)
marocain torturé et forcé a manger la viande avariée
La justice allemande a annoncé lundi avoir ouvert une enquête pour des maltraitances présumées infligées à des réfugiés par un policier de Hanovre (nord), après des révélations qui ont provoqué l’indignation.
Plusieurs agressions ont été commises l’an dernier sur des réfugiés dans un poste de la police fédérale à Hanovre, a affirmé la radio-télévision publique régionale NDR. Un Afghan aurait notamment été trainé au sol, les pieds attachés, et un Marocain aurait été contraint de manger de la viande de porc avariée.
Le policier mis en cause a pris une photo d’une de ses victimes présumées qu’il a ensuite envoyée à des collègues par un système de messagerie sur téléphone portable, selon NDR.
Deux témoins ont fourni des renseignements et «remis des éléments» aux enquêteurs, a précisé le procureur de Hanovre, Thomas Klinge, en charge du dossier. Des perquisitions ont été effectuées vendredi après-midi au domicile et sur le lieu de travail du policier soupçonné, selon la même source.
Une arme a été retrouvée au domicile et des vérifications sont en cours pour déterminer s’il avait l’autorisation de la posséder, a indiqué M. Klinge.
Aucun élément n’a en revanche été fourni de source judiciaire sur les actes reprochés au policier.
La ministre déléguée aux questions d’intégration, Aydan Özoguz, a jugé ces révélations «bouleversantes» et exigé de la police qu’elle en «tire des conséquences» si les faits sont avérés.
«La police doit dire clairement qu’elle ne tolère pas dans ses rangs de tels agissements inhumains», a-t-elle souligné.
L’organisation allemande de défense des réfugiés et demandeurs d’asile Pro-Asyl a vivement dénoncé ces agressions présumées, affirmant qu’il y avait dans cette affaire «une dimension épouvantable de racisme et d’inhumanité».
Le dirigeant de Pro-Asyl, Günter Burkhardt, a également qualifié de «scandale dans le scandale, la passivité» de ceux qui «dans leur uniforme de police connaissaient les faits».
Le syndicat de la police GdP a estimé de son côté que même s’il ne s’agissait que d’un cas unique, cette affaire risquait de ternir l’image de la police.
L’Allemagne, première destination des réfugiés en Europe, s’apprête à recevoir cette année quelque 400.000 demandeurs d’asile, soit près du double de 2014. Cet afflux suscite des tensions au niveau local et des foyers d’accueil sont régulièrement la cible d’actes xénophobes.
L’an dernier, des employés d’une société de surveillance avaient été accusés de maltraitances sur des demandeurs d’asile dans un centre d’accueil de Rhénanie du Nord-Westphalie.
La justice allemande a d’ailleurs annoncé qu’elle enquêtait sur 50 personnes, dont des employés d’une société de sécurité et des travailleurs sociaux, dans cette affaire.
AFP
Barsdz Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 12/08/2014 Localisation : in the water Nationalité :
Yakuza l'Europe est sur les nerfs,je vis en France et même les français de souches on en marre de payé pour les réfugiés,au point qu'ils souhaitent une guerre
autant que nous dans nos pays ou on maltraite aussi les refugié, faut comprendre aussi que les europeen en on marre des etranger . le racisme des europeen me choque pas, je sais que je suis pas chez moi.
Barsdz Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 12/08/2014 Localisation : in the water Nationalité :
Surtout qu'il n'y a plus trop de travail qui rémunaire décement,sa va partir en vrille tous cela,je me souvient de Attali qui disait que pour un nouvel ordre mondial faut: une crise financère majeur et le KO dans les pays,bon bein je sent que ces bien partie
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
je connais le racisme en europe Barsdz je vis dans le pays heritié d´hitler depuis un certain temps.
ici ca touche pas les europeens lambda sans job et miserables mais la police federale qui doit etre exemplaire et audessus de tout soupcons,ces pratiques sont devenus systematiques mais ne viennent pas de n´importe ou n´importe quand mais trouvent un terrain fertil deja preparé des la petite famille a cette mentalité.
en fin de compte comme disent Kab et Baybars(les 2 daccord pour une fois ) on est invités ici et faut pas combattre contre le courant,on reviendra d´ou on est venu un jour inchallah,qatran bladi wala 3sel lbldan comme on dit.
Barsdz Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 12/08/2014 Localisation : in the water Nationalité :
J en suis conscient yakuza qu on reviendra tôt ou tard at home mais le problème ces que sa risquerait de toucher nos pays respectifs avec ces problèmes
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 19 Juin - 10:38
Double quenelle russo-greque
Citation :
La Russie et la Grèce font bande à part sur le gaz
Après des mois de discussion, Athènes et Moscou officialisent leurs vœux. Le ministre de l’énergie grec, Panagiotis Lafazanis, et son homologue russe, Alexandre Novak, ont signé vendredi 19 juin un accord qui prévoit la construction d’un gazoduc russe en Grèce entre 2016 et 2019. Ce gazoduc « nous permet de continuer nos projets de constructions d’infrastructures dans le cadre du gazoduc passant par la mer Noire, la Turquie et la construction d’un hub [point d’échange] en Turquie », s’est félicité le ministre russe. Le document, encore au stade du protocole d’entente, prévoit aussi la création d’une coentreprise, South European Gas Pipeline, détenue à parts égales grecques et russes et à financement russe. Le coût total de la construction du gazoduc s’élève à 2 milliards d’euros, avec une capacité de livraison de 47 milliards de mètres cubes de gaz à ses clients européens. Le double jeu d’Athènes Ces derniers mois, les relations entre la Russie et la Grèce n’ont cessé de s’intensifier alors qu’Athènes peine à trouver un accord avec ses créanciers et que des sanctions sans précédent de l’Union européenne visent l’économie de Moscou.
Depuis le mois d’avril, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est rendu deux fois à Moscou. Alexeï Miller, directeur de Gazprom, est venu en Grèce en avril dernier. Jeudi 18 juin, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est également entretenu avec le PDG du géant gazier russe en marge du Forum économique international organisé à Saint-Pétersbourg, principal rendez-vous des milieux d’affaires russes. Mais ce projet constitue un double camouflet pour les Occidentaux. Pour Bruxelles d’abord, qui, en pleines inquiétudes sur une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, voit Athènes se rapprocher de Moscou. Pour Washington ensuite qui s’oppose à la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne et qui voit d’un mauvais œil Moscou envisager de renforcer sa capacité de livraison de gaz au marché européen.
Gazprom à l’assaut de l’Europe Au début de l’année, la Russie avait annoncé sa volonté d’étendre son réseau de gazoduc. « Gazprom (…) se prépare à livrer du gaz à la lisière de l’UE, c’est-à-dire à la plateforme gazière de la frontière gréco-turque », avait averti Vladimir Chizhov, ambassadeur russe auprès de l’UE début 2015. Jeudi, le géant russe du gaz avait créé la surprise. Gazprom, l’anglo-néerlandais Shell, l’allemand EON et l’autrichien OMV ont signé une lettre d’intention en vue de construire un deuxième gazoduc entre la Russie et l’Allemagne, qui pourrait transporter autant de volumes que l’actuel gazoduc Nord Stream qui traverse la mer Baltique. Le Vieux Continent va devoir combler le déclin attendu des gisements néerlandais et britanniques. Bruxelles a essayé de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement, mais sur les trois projets rivaux en lice en 2013 pour alimenter l’Europe, seul le Transadriatic Pipeline (TAP) pourrait offrir une alternative au gaz russe. Et ce corridor gazier ne sera mis en service… qu’en 2020.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 26 Juin - 22:29
La Grèce va allée au référendum concernant la proposition de l'EU concernant l'aide.
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 26 Juin - 23:18
Baybars a écrit:
La Grèce va allée au référendum concernant la proposition de l'EU concernant l'aide.
Ce soir Athènes..
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 27 Juin - 0:42
Tranquille le bank run.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 27 Juin - 9:15
Ou la ! les banques grecques vont coulé
Mais c'est juste que politiquement cette idée de référendum est bien jouer Il leur renvoie dans la figure leurs principes qu'ils aiment mettre en avant mais qu'il oublie quand il y a du fric en jeux.
Dernière édition par RED BISHOP le Sam 27 Juin - 9:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 27 Juin - 9:24
Citation :
Grèce : Alexis Tsipras convoque un référendum le 5 juillet
Le premier ministre hellénique a décidé de demander aux Grecs leur opinion sur les dernières propositions des créanciers. Et il s'est engagé pour le "non".