messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai 2012 - 16:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
lalibre.be
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Ven 27 Oct 2023 - 20:21
En Slovaquie. Robert Fico est bien devenu Président du Gouvernement Slovaque. Pellegrini, Président du Parlement comme je le voulais. Le 1er acte de Fico est de stopper l'aide militaire a l'Ukraine.
_________________
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 2 Nov 2023 - 22:31
Citation :
LSI AFRICA @lsiafrica
La présidente de la Moldavie, Maia Sandu a accusé la Russie de "corrompre" les électeurs lors des élections locales. Elle a déclaré que Moscou avait dépensé l'équivalent de près de 5 millions de dollars en deux mois pour financer des "groupes criminels". «La Russie achetait auparavant les personnes qui dirigeaient la Moldavie. Elle n'a plus cette possibilité. Maintenant, elle achète des citoyens moldaves. Le Kremlin utilise différentes catégories de personnes [...] Il y a des gens qui travaillent pour le Kremlin et qui vont à Moscou pour chercher de l'argent", a-t-elle déclaré. (Source : Reuters)
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mar 21 Nov 2023 - 21:48
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 22 Nov 2023 - 22:18
[ PAYS-BAS ]
Tremblement de terre aux Pays-Bas. L’extrême-droite arrive en tête aux élections législatives et obtient 35 sièges. Le leader du parti anti-immigration PVV, Geert Wilders, n’en croit pas ses yeux.pic.twitter.com/avDZHoLmRY
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 22 Nov 2023 - 23:50
Netherlands… Geert Wilders has won the election in an absolute landslide victory… this is a message to the globalists who want to steal land of the farmers. The people have spoken…
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 23 Nov 2023 - 12:08
Socket-error a écrit:
Retour de l'Europe xénophobe d'une façon plus massive que dans les années 30 !!
peut etre c'est le resultat d'ideologie gauche ; qui veulent détruire la famille comme noyau du societé , et qui veulent aussi détruire l'economie et l'industrie au nom de l'environment
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Socket-error General de Division
messages : 6763 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 23 Nov 2023 - 13:18
Pour ma part, je liste 6 facteurs similaires entre les années 30 et aujourd'hui :
1- La crises économiques et les inégalités sociales
2- Sentiment anti-établissement et méfiance envers les institutions traditionnelles
3- Problèmes d'identité nationale et de souveraineté
4- Exploitation des peurs et des incertitudes
5- Propagande et utilisation des médias
6- Instabilité politique et crises internationales
_________________ لك الله ياوطني
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 23 Nov 2023 - 22:42
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Jeu 11 Jan 2024 - 22:25
[ NORVÈGE ]
Le terroriste Anders Breivik, qui a tué 77 personnes, a intenté un procès à l’Etat norvégien. Il se plaint notamment de ses conditions de détention et dit souffrir de l’isolement.pic.twitter.com/tB03Ynv7hc
qu'est ce qui passe en europe avec les agriculturs ?
Des blindés pour protéger Paris, la police débordée au pied du Parlement européen à Bruxelles : l’UE préfère matraquer que négocier. Ce système est à bout de souffle. L’UE tue notre agriculture, libérons-nous ! pic.twitter.com/jOzgpRf9oO
Un demandeur d’asile iranien qui avait pris en otage 15 personnes dans un train a été mortellement touché lors de l’assaut de la police. L’homme était armé d’un marteau et d’une hache.pic.twitter.com/yzUDW83VXA
Finlande: Stubb, le nouveau président, est un otano-réaliste
L'ancien Premier ministre finlandais Alexander Stubb a remporté dimanche l'élection présidentielle avec une courte avance sur son rival Pekka Haavisto qui a reconnu sa défaite. Stubb est élu pour six ans.
Le chef de l'Etat finlandais a traditionnellement des pouvoirs assez limités, sauf en matière de sécurité et de politique étrangère; Et ce sont des domaines qui ont pris davantage d'importance depuis que la Finlande a intégré l'Otan en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, après des décennies de non-alignement.
Pour sa part, Stubb (caporal de réserve depuis qu'il a effectué deux ans de service militaire à partir de 1988) est partisan d'un renforcement des sanctions face à la Russie. Il reste par ailleurs ouvert sur la question du stockage et du transport des armes nucléaires en Finlande, la Finlande, à son avis, ne devant exclure "aucune partie" de la politique de dissuasion nucléaire de l'Otan.
Sur l'Otan, d'ailleurs, Stubb est très lucide. Lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères, il l'a prouvé à plusieurs reprises? En 2010, il a déclaré au Financial Times: "Je ne crois pas que la présence américaine (en Europe) soit permanente. Il faut donc se préparer à un retrait américain d'Europe. Nous avons besoin de nous développer. C'est la réalité (...). Nous ne pouvons plus opérer dans le domaine de la sécurité comme 27 entités différentes. Si les Américains regardent ailleurs, nous devons commencer à avoir des solutions européennes ».
Scènes de violences urbaines à La Haye, aux Pays-Bas, après des incidents entre érythréens faisant partie de groupes rivaux. pic.twitter.com/SuFvBXO62g
L'Estonie a arrêté 10 personnes suspectées d'avoir commis des actes de sabotage sur ordre du Kremlin. L'Estonie dispose d'une forte population d'origine russe et craint des opérations de déstabilisation sur son sol.https://t.co/nK4fqoEE0a
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 27 Mar 2024 - 22:14
La guerre en Ukraine a fait changer d'avis les Suisses. La neutralité n'est plus le principe sacro-saint qu'il était et un rapprochement avec l'OTAN est devenu envisageable. C'est, entre autres, ce que montre la dernière étude de l'EPFZ sur la sécurité. https://t.co/KhxRmG1r12
#Poutine teste de nouveau la #Pologne: Aujourd'hui +200 hommes particulièrement vindicatifs venant de Biélorussie ont essayé de prendre d'assault la frontière polonaise avec notamment des échelles. Ils ont été repoussés par les forces en Biélorussie. pic.twitter.com/oBqTy7ksO1
L'Union européenne a décidé de restreindre ses dispositions en matière de visas pour les ressortissants éthiopiens en raison du manque de coopération du gouvernement éthiopien en ce qui concerne le rapatriement des personnes en séjour irrégulier, a déclaré le Conseil de l'UE… pic.twitter.com/p1AZEjOhB2
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 8 Mai 2024 - 17:24
La tournée de Xi en Europe continue. Le faux-cul est aujourd’hui à Belgrade, en terrain conquis. pic.twitter.com/5epWK5zTI3
— Hic Etnunc рускій кремль, іди нахуй! (@HEtnunc) May 8, 2024
Citation :
Tournée européenne de Xi Jinping : "Le choix des pays visités traduit un subtil jeu d’équilibre de la part de la Chine"
Le président français Emmanuel Macron salue le président chinois Xi Jinping au palais présidentiel de l’Élysée lors de sa visite d’État officielle à Paris, le 6 mai 2024. AFP – LUDOVIC MARIN
Le président chinois Xi Jinping a atterri ce dimanche en France pour deux jours, première étape de sa visite en Europe, qui doit ensuite le conduire en Serbie et en Hongrie.
Un retour en Europe, une première depuis 2019 (la précédente visite avait eu lieu juste avant la pandémie de Covid-19), mais qui se déroule sur fond de crispations autour de la guerre en Ukraine, de soupçons d’ingérence chinoise – y compris en Belgique – et de différends commerciaux.
Si le président chinois a plaidé, en marge de cette visite diplomatique, pour une "coordination stratégique" avec l’Europe et rappelé sa volonté de "demeurer des partenaires", le choix des destinations lors de ce déplacement peut surprendre. Pas de passage à Bruxelles… mais bien en Serbie et en Hongrie, deux pays restés proches de Moscou.
Pas de passage à Bruxelles
Bruxelles, où se décident précisément la plupart des politiques économiques de l’Union européenne avec la Chine, semblait un arrêt évident, mais il n’en sera rien. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dû se rendre à Paris ce lundi pour discuter des nombreux différends commerciaux avec Pékin.
"Ne pas venir à Bruxelles, c’est une façon pour Xi Jinping de faire comprendre qu’il n’aime pas trop les politiques qui sont menées aujourd’hui par l’Union européenne", estime Tanguy Struye, professeur à l’École des sciences politiques et sociales de l’UCLouvain, spécialisé dans les relations internationales avec la Chine. "Je pense en particulier à la Commission européenne ainsi qu’à Josep Borrell et Ursula von der Leyen, qui sont assez critiques à l’égard de la Chine, notamment en ce qui concerne la dépendance économique de l’Union européenne."
Il y a toujours le côté rival systémique de la Chine, dont la coopération avec la Russie s’est encore renforcée avec la guerre en Ukraine.
"Le choix des pays visités lors de cette tournée européenne traduit un subtil jeu d’équilibre de la part de la Chine", analyse de son côté Éric Florence, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur et chargé de cours à l’ULiège.
"D’un côté, il y a clairement dans les déclarations du président chinois une volonté de mettre l’accent sur les éléments de coordination stratégique, de dialogue sur les grandes questions internationales, etc. De l’autre, il y a toujours le côté rival systémique de la Chine, dont la coopération avec la Russie s’est encore renforcée avec la guerre en Ukraine. Se rendre en Hongrie, dont le régime est apparenté à l’illibéralisme et dont le gouvernement s’est systématiquement opposé aux sanctions économiques européennes contre Moscou, il y a là aussi une portée symbolique."
Diviser l’Europe
Au-delà des enjeux économiques et politiques, cette visite revêt donc aussi "un enjeu d’image".
"La Hongrie et la Serbie sont deux régimes plutôt prochinois ou, en tout cas, très ouverts à la Chine sur les intérêts économiques, par rapport aux nouvelles routes de la soie, etc. Cette visite-là n’est donc pas étonnante : elle permet de diviser l’Europe et de montrer que des pays européens sont très à l’aise avec la Chine", analyse Tanguy Struye.
La Chine tire profit des divergences au sein de l’Union européenne.
En novembre 2022, le chancelier allemand Olaf Scholz décidait de se rendre seul en Chine, au grand dam d’Emmanuel Macron et de plusieurs partenaires de Berlin. Cette visite – la première d’un dirigeant occidental depuis la pandémie de Covid-19 – s’inscrivait dans le contexte du partenaire commercial important qui existe entre les grandes entreprises allemandes et la Chine, alors que certains dirigeants européens – dont Josep Borrel et Ursula Von der Leyen – mettent en garde contre les risques d’une trop grande dépendance économique vis-à-vis de ce pays.
"C’est précisément de ces divergences au niveau des différents pays au sein de l’Union européenne que le gouvernement chinois tire profit, en négociant sur le plan commercial avec les gouvernements nationaux", explique Éric Florence.
Le choix du passage de Xi Jinping en France, au-delà de la célébration des 60 ans de la reconnaissance de la Chine de Mao Zedong par le président français Charles de Gaulle, s’inscrit également dans cette importance de l’image, estime Tanguy Struye. "Il ne faut pas oublier qu’Emmanuel Macron a toujours cette volonté d’avoir une politique européenne indépendante, autonome. Il est dans la logique d’une puissance d’équilibre, à équidistance entre la Chine et les États-Unis. Une position qui n’est pas nécessairement partagée par, entre autres, certains pays de l’Europe de l’Est qui sont dans une logique beaucoup plus transatlantique. On voit qu’il y a une vraie volonté de la part des Chinois d’aller là où ils peuvent essayer de nous diviser."
Manque de dialogue
Une telle divergence entre les États rend donc compliquée la mise en place de sanctions ou de moyens de pression concrets sur la Chine.
"Dans ce type de rencontres, on va plutôt mettre l’accent sur les éléments de dialogue, en dépit des dossiers qui fâchent", estime Éric Florence. Selon le chercheur, ces rencontres très consensuelles sont le résultat de manque d’espace de dialogue. "L’axe de la rivalité sino-américaine est extrêmement structurant. Or, le peu d’espace politique, de véritable collaboration au-delà des questions commerciales, explique aussi ce côté fortement consensuel des déclarations par rapport aux questions géopolitiques ou de droits de l’homme."
Et Tanguy Struye de pointer un autre obstacle à la mise en place de moyens de pression concrets pour rééquilibrer la relation sino-européenne. "L’éternel problème des États membres de l’Union européenne, c’est que l’intérêt national passe avant l’intérêt européen. Chaque fois que la Commission arrive avec des grosses initiatives sur l’industrie de la défense, sur la protection de l’économie européenne, ou sur les énergies vertes par exemple, elles sont affaiblies par la suite par les États, qui ont des intérêts divergents. On tourne en rond depuis près de 20 ans dans cette logique."
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Mai 2024 - 15:44
Fusillade en Slovaquie....( mon 3eme pays)
Le 1er ministre Fico a été gravement blessé, il est a l'hopital Je ne porte pas Fico personnellement dans mon coeur meme si j"était pour le retour au pouvoir des socio-democrate dans ce pays