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| Industrie de defense Française | |
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jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil 2012 - 20:22 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français. La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet. Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes. Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation. Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria. La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe. RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export. La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés. Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter. Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes. La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde. (avec Reuters, par Cyril Altmeyer)
http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482 | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 10 Oct 2013 - 20:00 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 10 Oct 2013 - 23:59 | |
| Vidéo ou l'on apprend que le VBL va être produit en Russie http://fr.ria.ru/video/20131001/199442358.html | |
| | | Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 11 Oct 2013 - 1:04 | |
| J'ai toujours trouver le VBL magnifique.
Dommage que le Maroc n'en n'est pas commandé..peut etre un jour.
En tous cas il est impressionnant dans ses differentes version ( AC,MG 20mm ou 12,7..) et efficasse. _________________ الله الوطن الملك | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 12 Oct 2013 - 19:18 | |
| - Citation :
- Caesar: 97 (millions d'euros pour le soutien) et 64 (exemplaires non commandés)
Nexter Systems va assurer le soutien en service du "Camion Equipé d'un Système d'Artillerie" (Caesar) dans le cadre d'un contrat de 97,826 millions d'euros attribué par la SIMMT fin août. Sont concernés les 77 Caesar en parc dans l'armée française. On notera que la seconde tranche de 64 Caesar inscrite dans l’actuelle LPM (2009-2014) pour la période 2014-2019 n’apparaît effectivement plus dans le projet de loi). Signe que l'artillerie va faire les frais de la LPM à venir?
Exportations. Lors de son audition, fin septembre, devant la commission de la Défense, le PDG de Nexter Philippe Burtin, a déclaré que "le Danemark est sur le point de formaliser sa consultation pour 21 systèmes Caesar ; nous attendons le versement de l’acompte pour la confirmation de 37 systèmes par l’Indonésie, sans parler de l’Inde pour laquelle un projet est lancé pour 814 machines. Nos discussions se poursuivent avec d’autres pays. Ce système d’artillerie est efficace et son emploi par l’armée française dans le cadre de l’opération Serval est pour nous un argument majeur." http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/10/11/caesar-10424.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 14 Oct 2013 - 21:01 | |
| - Citation :
- Sagem présente son Patroller à l’armée de terre
L’industriel français Sagem (groupe Safran), a présenté pour la première fois officiellement son drone Patroller à l’armée de terre la semaine dernière. Le Patroller a notamment été présenté aux spécialistes de la guerre électronique, à l’occasion du 9ème Forum du renseignement de l’armée de terre, organisé cette année à Saumur.
Le drone que Sagem souhaite proposer face au Watchkeeper pour succéder au SDTI (Système de drone tactique intérimaire) a réalisé cet été (juillet/août) 16 vols complémentaires d’essais, en configuration multi-capteurs. Cette campagne de vols fait suite à celle menée en juin dernier (relire l’article de FOB ici). Sagem se félicite des résultats obtenus lors de cette dernière campagne. Ces vols, qui ont été organisés en région parisienne, visaient à valider les performances de l’aéronef muni de son pod de guerre électronique. La charge utile COMINT (COMmunications INTelligence) de Thales et la boule optronique Euroflir 410 (Sagem) combinées, en temps réel depuis la station sol, ont montré de « très bons résultats », notamment pour l’aspect guerre électronique. Les relevés de radio-goniométrie ont révélé une précision élevée sur les émetteurs militaires et civils en plastron, selon l’industriel français. Ainsi qu’une « sensibilité nominale » à propos de la comptabilité radio-goniométrie avec l’ensemble des équipements radios et électroniques de bords. C’est donc une configuration multi-capteurs dérisquée que propose aujourd’hui Sagem à l’armée de terre, avec un pod guerre électronique calibré pour offrir la précision compatible avec les missions militaires.
Photo : Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)
http://forcesoperations.com/2013/10/14/sagem-presente-son-patroller-a-de-larmee-de-terre/ | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 15 Oct 2013 - 2:15 | |
| - Citation :
- DCNS cherche à vendre L’Adroit
Les discussions ont commencé avec différentes marines étrangères en vue de vendre L’Adroit, premier patrouilleur hauturier du type Gowind OPV. Réalisé dans le cadre du projet Hermes, L’Adroit a été construit sur fonds propres par DCNS, qui souhaitait ainsi disposer d’un modèle éprouvé à la mer afin de faciliter les ventes de sa nouvelle gamme Gowind. A titre d’expérimentation, il a été mis à disposition de la Marine nationale suivant un accord de partenariat de trois ans (2012 – 2015) au travers duquel les marins l’utilisent pour leurs besoins opérationnels et y testent de nouveaux équipements (comme le drone aérien Camcopter S-100 de Schiebel). Ces essais servent notamment dans le cadre des travaux de définition du futur programme BATSIMAR (bâtiments de surveillance et d’intervention hauturiers). DCNS, de son côté, s’en sert de vitrine commerciale et profite du retour d’expérience des militaires français pour améliorer son produit. Un partenariat « gagnant – gagnant » qui va, néanmoins, rapidement arriver à échéance. Remis à la Marine nationale en novembre 2011, L’Adroit, qui a été admis au service actif en mars 2012, quittera en effet la flotte française dans un peu plus d’un an. Il n’a, en effet, pas vocation à être acheté par la marine, qui en est certes satisfaite, mais doit atteindre la prochaine loi de programmation militaire (2020 – 2024) pour espérer voir la commande de ses patrouilleurs de nouvelle génération, les BATSIMAR. Des prospects en Amérique latine et en Afrique DCNS doit donc trouver un client export pour reprendre son bateau. En l’espèce, plusieurs prospects seraient intéressés, notamment en Amérique latine (on parle de l’Uruguay), mais aussi en Afrique. Dans ces deux régions, les besoins en moyens de surveillance et de contrôle des zones maritimes sont en effet très importants, notamment dans le cadre de la protection des installations offshore et des réserves halieutiques, ainsi que la lutte contre les trafics illicites. Pour remplir ces missions, les forces navales sont à la recherche de bâtiments simples, endurants et économiques. Construit aux normes civiles, L’Adroit peut donc, à ce titre, constituer une opportunité intéressante sur le marché de l’occasion. Et être aussi un tremplin pour DCNS, qui propose à ses prospects de prolonger cette acquisition par la réalisation de nouveaux patrouilleurs. Le premier Gowind OPV pourrait, ainsi, constituer une tête de série à moindre coût et présenterait l’avantage d’être disponible très rapidement. Une solution que l’on peut par exemple imaginer pour l’Afrique du sud, à laquelle DCNS, allié au chantier local Kobus Naval Design (KNB), propose ce type de bâtiment. Un bâtiment de 87 mètres et 1400 tonnes Long de 87 mètres et affichant un déplacement d'environ 1400 tonnes en charge, L'Adroit peut accueillir sur sa plateforme un hélicoptère de 10 tonnes (comme le NH90 ou l’EC225) et embarquer en déploiement une machine de 5 tonnes (de type Dauphin/Panther par exemple) logée dans un abri. Sur l’arrière, deux rampes permettent la mise à l’eau d'embarcations rapides de 9 mètres. Pouvant atteindre la vitesse de 21 noeuds, le patrouilleur présente une autonomie de 8000 milles à vitesse économique et peut rester trois semaines en opération, sa disponibilité étant prévue pour atteindre 220 jours de mer par an. Conçu pour la surveillance de grands espaces maritimes, L’Adroit dispose d’une passerelle panoramique, avec vision à 360 degrés, et de radars de veille surface et aérienne Scanter 4100 et Scanter 6000 placés sous un radôme. En dehors de ses deux canons à eau, qui servent de moyens d’action non létaux, l’armement du bâtiment comprend, pour le moment, un canon de 20mm et deux mitrailleuses de 12.7mm, tous manuels. Il est néanmoins possible d’installer des affûts télé-opérés et une artillerie plus puissante, le bateau étant conçu pour pouvoir embarquer une tourelle de 76mm.
http://www.meretmarine.com/fr/content/dcns-cherche-vendre-ladroit - Citation :
- Embraer choisit Thales pour ses systèmes IFF
Le système IFF TSC 2050 équipera les cinq E-99 de la force aérienne brésilienne.
Nouveau succès pour Thales dans le domaine des systèmes d'identification ami-ennemi (IFF). La division Communications & Security a été retenue par l'avionneur brésilien Embraer pour fournir les IFF qui équiperont les avions de combat A-1M (AMX) modernisés ainsi que les avions de guet aérien E-99, qui vont eux aussi faire l'objet d'un chantier de rénovation. Il s'agit là du premier contrat signé par Thales pour équiper la force aérienne brésilienne avec des systèmes IFF. L'électroncien français avait en revanche déjà travaillé avec Embraer dans le cadre du programme EMB 145 AEW&C, destiné à l'Inde. Au total, ces deux nouveaux contrats prévoient d'équiper 48 platefomes. Thales n'a pas souhaité dévoiler le montant de l'accord. Pour l'AMX, Thales fournira son transpondeur IFF TSC 2030 de cockpit, tandis que c'est le TSC 2050 qui viendra prendre place dans la soute des E-99. Ces systèmes sont produits à Laval, sur le nouveau site "Saphir" inauguré par Thales le mois dernier (cf. A&C n°2376). Les livraisons doivent commencer avant la fin de cette année.
http://www.air-cosmos.com/defense/embraer-choisit-thales-pour-ses-systemes-iff.html
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| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 19 Oct 2013 - 20:13 | |
| - Citation :
- Pour vendre ses drones à l'armée française, Safran joue la fibre patriotique
Jusqu'alors favori avec son Watchkeeper, Thales pourrait se faire griller la politesse par Sagem, filiale de Safran qui met en avant son modèle presque 100% français.
On pensait la guerre des drones dans le rétroviseur. Erreur: elle est repartie de plus belle, glissant d’un duel EADS-Dassault à une lutte entre Thales et Safran. Certes, sur le segment des MALE (drones Moyenne Altitude, Longue Endurance), la France a finalement fait le choix du drone américain Reaper, développé par General Atomics, au détriment du Heron TP de l’israélien IAI. Les deux premiers des douze exemplaires prévus seront déployés d’ici la fin de l’année au Sahel, les premiers pilotes français s’entraînant actuellement sur la base de l’US Air Force de Holloman, au Nouveau-Mexique. Mais cet épilogue ne concerne que les drones MALE. Un nouveau front est désormais ouvert entre Thales et Safran sur le segment inférieur, les drones dits "tactiques", pour le remplacement des Sperwer actuellement en service dans les forces françaises. Ces engins n’ont pas les capacités ni le rayon d’action d’un MALE, mais ils permettent des missions d'observation, de surveillance du champ de bataille ou de réglage de tir d'artillerie. Un rôle essentiel sur les théâtres d’opérations extérieures, où la flotte de Sperwer a été mise à rude épreuve.
Acheter le même drône que les britanniques ?
Le marché, sans être gigantesque, a de quoi aiguiser les appétits: le Livre blanc prévoit une cible d’ "une trentaine de drones tactiques", et la loi de programmation militaire 2014-2019 envisage deux systèmes à l’horizon 2020, soit 14 drones. Deux drones s’affrontent : Thales apparaît depuis trois ans comme le favori, avec son Watchkeeper. Sagem, filiale de Safran, mène une implacable guérilla, encore plus intense depuis le salon du Bourget, pour placer son Patroller. Comme un remake de la guerre EADS-Dassault sur le projet mort-né de drone MALE 100% européen il y a quelques années. Jusqu’à très récemment, l’affaire semblait entendue : l’armée de terre française porterait son choix sur le Watchkeeper, une variante du drone israélien Hermes 450 (Elbit Systems). Ce drone, "européanisé" par la filiale britannique de Thales, a déjà été commandé à 54 exemplaires par les forces britanniques. Dans le cadre de la coopération lancée par le traité de Lancaster House le 2 novembre 2010, l’idée est d’aligner les deux armées sur le même matériel. L’armée de terre française a testé la machine à Istres cet été, la France devait logiquement embrayer sur une commande de Watchkeeper à Thales.
Le rival du Watchkeeper s'appelle Patroller
Le schéma n’apparaît désormais plus si évident. Pour une raison simple : la campagne d’essais du Watchkeeper en France s’est très moyennement passée. "Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions", reconnaissait le chef d’état-major des armées Edouard Guillaud le 12 septembre dernier devant les sénateurs de la commission de la défense. Le délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon était encore plus clair le 2 octobre, devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale: "S’agissant des drones tactiques, nous avons évalué le Watchkeeper de Thales Royaume-Uni, et nous estimons que cet appareil manque à ce stade de maturité", assurait-il sans fard. Les propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd : Safran s’agite de plus belle en coulisses pour pousser une solution alternative, le drone Patroller. Cet engin, un dérivé d’un motoplaneur développé par le groupe allemand Stemme, est beaucoup plus gros que son concurrent israélo-britannique, ce qui en fait une sorte de « mini drone MALE » : 680 kg de masse à vide contre 327 kg au Watchkeeper, et une charge utile de 250 kilos contre seulement 80 kg au concurrent israélo-britannique. Il vole plus haut (25.000 pieds contre 16.000), plus vite (220 km/h contre 157) et tient mieux face au vent de travers, comme l’avait souligné le Sénat en novembre 2012.
Un drône quasiment 100% français
Mais c’est avant tout l’argument du Made in France que Sagem s’emploie à brandir : la cellule est allemande, mais une bonne partie des équipements est conçue par Sagem lui-même (boule optronique, station-sol…). La R&D est faite à Eragny, en région parisienne, la fabrication le serait à Montluçon, comme pour le Sperwer. Les boules optroniques sont fabriquées à Dijon, et les cartes électroniques en Bretagne, à Fougères, dans l’ancienne usine de téléphones mobiles reconvertie dans les équipements militaires. Même Thales pourrait être embarqué sur le drone. Sagem assure en outre, comme l’avait dévoilé Air et Cosmos en juin, que des armements pourraient être embarqués sur le Patroller, comme le petit missile antichar Brimstone de MBDA, ou des roquettes guidées par laser.
A l’inverse, souligne-t-on chez Safran, le Watchkeeper est conçu sur une cellule israélienne de l’industriel Elbit Systems (le Hermes 450), et l’essentiel du travail sur la charge utile serait faite au Royaume-Uni, la boule optronique étant même faite par Elbit en Israël. Autre point faible de l’offre Watchkeeper, Thales se débat avec des problèmes techniques qui ont engendré un retard de trois ans sur le calendrier initial de livraisons aux forces britanniques. De quoi faire réfléchir dans l’aréopage de la défense. La commission de la défense du Sénat milite même ouvertement pour l’ouverture d’un appel d’offres, ce qui, assure-t-on à Challenges, agace beaucoup la DGA. Les sénateurs avaient déjà montré leur pouvoir d’influence ces dernières années sur le sujet des drones, en dézinguant le Heron-TP du tandem Dassault-IAI au profit du Reaper américain. Une nouvelle guerre des drones risque bien d’avoir lieu.
http://www.challenges.fr/entreprise/20131018.CHA5842/pour-vendre-ses-drones-a-l-armee-francaise-safran-joue-la-fibre-patriotique.html
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| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 21 Oct 2013 - 17:35 | |
| - Citation :
- Une nouvelle mine sous-marine à l’étude en France
21/10/2013
La France a semble-t-il entrepris, discrètement, de lancer des études pour le développement de nouvelles mines pouvant être lancées depuis des sous-marins. L’idée est de remplacer les FG 29, qui ont une bonne trentaine d’années. D’un poids d’une tonne, avec une charge militaire de 600 kilos, ces mines de fond peuvent être mouillées par les sous-marins nucléaires d’attaque du type Rubis au moyen de leurs quatre tubes lance-torpilles. En tout, chaque SNA pourrait déployer une trentaine de ces engins afin, par exemple, d’interdire les accès à un port, un chenal ou une zone côtière.
Le développement d’une nouvelle mine est logique dans le cadre du programme des nouveaux sous-marins d’attaque du type Barracuda, dont la tête de série doit être livrée en 2017 à la Marine nationale. La sécurité à bord de ces bateaux, qui seront dotés notamment de la nouvelle torpille lourde F21, a été significativement renforcée afin de tenir compte du durcissement de la règlementation en termes de sûreté nucléaire. Il y a, de plus, des impératifs technologiques et opérationnels, les moyens de guerre des mines ayant évolué ces dernières années, avec des systèmes de détection et de neutralisation bien plus performants. Il convient donc, pour conserver une capacité de mouillage de mines efficace, que la marine française se dote de nouvelles armes.
On notera que les bâtiments de surface français peuvent également embarquer des mines. Celles-ci sont du type FG 26.
http://www.meretmarine.com/fr/content/une-nouvelle-mine-sous-marine-letude-en-france | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 21 Oct 2013 - 17:48 | |
| - Citation :
- L'ECUME au banc d’essai chez les commandos marine (actualisé)
21/10/2013
Les ECUME doivent remplacer les ETRACO crédits : MARINE NATIONALE
Le programme des Embarcations Commando à Usage Multiple Embarquables de Nouvelle Génération (ECUME NG) des commandos marine français suit son cours. La tête de série du programme, qui a été livrée à la fin de l’hiver dernier par Zodiac Milpro, a réalisé avec succès quatre mois d’essais industriels. A l’issue, elle a été acceptée par la Direction Générale de l’Armement (DGA) et a débuté une nouvelle phase d’essais opérationnels avec les commandos. Cette étape doit permettre de valider la commande des 9 embarcations suivantes, qui doit si tout va bien être notifiée en décembre, avec un début des livraisons à l’été 2014. Une tranche optionnelle, portant sur 10 ECUME supplémentaires, devrait être affermie l’an prochain.
Zodiac Milpro, qui a réalisé au préalable un prototype, a été choisi par la DGA en 2011 suite à l’échec d’un premier appel d’offres, remporté en 2006 par le Britannique Halmatic, dont le prototype, livré en 2008, n’a pas donné satisfaction. Alors que l’usine Hurricane du groupe au Canada fabrique les coques, 40% des heures de travail nécessaires au programme doivent être réalisées en France. Zodiac y réalise notamment les études, ainsi que l’intégration des équipements, notamment électroniques, ou encore l’interface entre les ECUME et leurs porteurs, comme les frégates.
ECUME (© : ZODIAC MILPRO)
Destinées à remplacer les Embarcations de Transport Rapide pour Commandos (ETRACO), déjà réalisées par Zodiac, les ECUME NG sont connues chez leur fabricant sous le nom de ZH930. Il s’agit d’un bateau dérivé du ZH935, qui a notamment été adopté par les commandos italiens et dont un exemplaire a été mis à disposition pour le patrouilleur hauturier d’expérimentation L’Adroit. Cet engin de 7 tonnes, long de 9.3 mètres pour une largeur de 3 mètres, peut atteindre 50 nœuds et franchir 250 milles. Le ZH930 est, pour sa part, spécialement conçu pour les commandos français, avec des caractéristiques spécifiques, par exemple au niveau de la propulsion (moteurs diesels inboard fonctionnant avec le même combustible que les frégates) et de la structure. La coque est, ainsi, en composite et non en aluminium comme sur le ZH935. L’ECUME dispose également de ses propres équipements (moyens de détection et de communication, armement…) et peut être aérolarguée, c'est-à-dire déployée par des avions de transport, comme le C-130 Hercules ou à l’avenir l’A400M, via un système de largage conçu à cet effet. On notera que le lancement de la production en série des ECUME ne dépend pas des essais d'aérolargage, qui seront réalisés ultérieurement.
ZH935 (© : ZODIAC MILPRO)
http://www.meretmarine.com/fr/content/lecume-au-banc-dessai-chez-les-commandos-marine-actualise | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 22 Oct 2013 - 17:21 | |
| - Citation :
- Le sonar Flash de Thales embarque sur l'AW159 d'AgustaWestland
Le 22/10/2013 à 09:45 | Par Guillaume Steuer
AgustaWestland a retenu Thales pour équiper son AW159 Wildcat.
C'est l'un des best-sellers de Thales dans le domaine du combat naval : le sonar héliporté Flash, qui équipe notamment les NH90-NFH de la Marine nationale, a été retenu par AgustaWestland pour armer les huit AW159 Wildcat qui ont été commandés par la marine sud-coréenne.
Pour équiper le Wildcat, plus petit que les autres hélicoptères qui étaient jusuq'alors dotés du Flash, la division Thales Underwater Systems (TUS) a mis au point une version adaptée, baptisée Compact Flash. Elle sera notamment équipée d'un moteur électrique pour assurer la descente et la remontée rapides du sonar.
Même si le communiqué publié aujourd'hui n'en fait pas état, Thales devrait également fournir des systèmes Compact Flash afin d'équiper des AW159 commandés par la marine algérienne. Une planche présentée par l'électronicien à l'occasion d'une récente visite sur son site de Brest, où sont fabriqués ces sonars, révélait ainsi qu'Alger aurait commandé trois hélicoptères de ce type.
Le Flash sur NH90-NFH (photo Marine nationale)
Thales aurait été préféré par AgustaWestland à son concurrent américain L-3, grâce à une offre apparemment plus compétitive. L'industriel français avait déjà réussi une belle percée outre-Atlantique en sécurisant le contrat d'équipement des MH-60R Seahawk de l'US Navy. Un accord qui porte sur 242 machines, dont 70 en option, et qui a déjà vu la livraison de plus de 100 systèmes. En Europe, Thales équipe notamment les EH101 britanniques et les Caïman Marine français (14 systèmes sonar dont les livraisons sont quasiment achevées, malgré les retards du programme côté NHIndustries).
Sur le marché international, Thales avait également embarqué sur les Cougar des Emirats Arabes Unis et les MH-60R australiens.
Afin de maintenir l'activité de ses bureaux d'études dans ce domaine du sonar héliporté, Thales Underwater Systems réfléchit désormais à de nouvelles évolutions de son système. Le marché des drones à voilure tournante est actuellement étudié de près par les ingénieurs de TUS, qui envisagent 'intégration d'un sonar trempé sur les systèmes de classe 3 tonnes type MQ-8C Fire Scout.
http://www.air-cosmos.com/defense/le-sonar-flash-de-thales-embarque-sur-l-aw159-d-agustawestland.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 23 Oct 2013 - 18:19 | |
| - Citation :
- Pour Éric Trappier, "l'Inde a besoin du Rafale"
Publié le 22 octobre 2013
Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, précise les priorités du groupe en matière militaire, notamment la vente du Rafale à l’Inde qu’il espère conclure au cours des prochains mois.
L'Usine Nouvelle - Lancement du Falcon 5X, le Rafale presque vendu à l’export... Le groupe Dassault est-il à un moment charnière de son existence ?
Éric Trappier - Le groupe vit un moment très important. Le lancement d’un avion représente toujours un événement exceptionnel pour un avionneur. Ceci traduit notre forte implication dans le secteur civil où nous réalisons, depuis quatorze ans, en moyenne 70 % de notre chiffre d’affaires. L’arrivée du Falcon 5X n’a pas vocation à modifier cet équilibre, mais à mieux adresser le marché civil. Outre fidéliser les clients, on espère profiter de la reprise du marché et en gagner de nouveaux grâce aux atouts du 5X en termes de consommation, d’autonomie, de taille, de confort et de design cabine, de sécurité...
Et dans le domaine militaire, quelles sont vos priorités ?
Gagner un premier contrat à l’export pour le Rafale. Le contrat indien, qui porte sur la vente de 126 avions, est dimensionnant pour l’entreprise, mais aussi nos partenaires et les 500 PME sous-traitantes du Rafale. Il y aura probablement d’autres tranches de livraison. L’avion répond parfaitement aux besoins opérationnels de l’armée indienne.
Le numéro deux de l’armée de l’air indienne a annoncé la possible signature du contrat Rafale avant mars 2014. Quelle est votre réaction ?
L’armée de l’air indienne a toujours confirmé son choix et son besoin du Rafale. Nous nous en réjouissons. Il nous reste encore du travail pour conclure le contrat. Nous restons optimistes pour une signature dans les prochains mois.
Où en sont les négociations ?
Les discussions de définition technique sont acquises, les discussions de partage industriel battent leur plein, que ce soit entre les parties française et indienne ou entre les sociétés indiennes elles-mêmes. On a un partenaire imposé par l’appel d’offres, Hindustan Aeronatics Ltd [HAL], chargé de l’assemblage. On entre dans tous les détails. Cela prend du temps. Cela va jusqu’à la vis de 5, qui est fabriquée localement ! La gestation d’un programme de ce type prend plusieurs années et, vu mon expérience de l’Inde, je peux vous dire que c’est un programme qui se déroule rapidement. Les négociations sont intenses. Les équipes mobilisées des deux côtés ont des journées de travail très chargées et intenses.
Quelles conséquences aura la signature du contrat sur les usines françaises de Dassault et ses partenaires ?
Alors que les contraintes budgétaires pèsent sur la loi de programmation militaire, l’arrivée du premier contrat export sera une bonne nouvelle pour tous, pour la France ainsi que pour Dassault Aviation et ses partenaires.
Quel sera l’agenda des livraisons ?
Les Rafale seront livrés environ trois ans après la signature du contrat. Les 18 premiers seront produits en France. Les suivants seront assemblés en Inde avec une montée en puissance progressive du pourcentage d’éléments fabriqués sur place.
Votre contrat pour la modernisation des avions Atlantique 2 avec Thales et DNCS préfigure-t-il un rapprochement plus important entre vos sociétés ?
Il n’y a pas de réalité de ce genre. C’est trop tôt. Cette alliance traduit simplement qu’il y a une logique industrielle à travailler ensemble dans le domaine de la maîtrise des systèmes complexes, à développer des méthodes communes. Il n’est pas nécessaire de fusionner pour être efficace.
Vous détenez 26 % de Thales, qui a des parts dans DCNS...
Pour l’instant nous ne discutons pas d’augmentation de notre participation dans Thales et nous sommes très satisfaits de notre partenariat avec l’État, avec lequel nous sommes liés par un pacte d’actionnaires.
Sur les drones, quelle est la stratégie de Dassault Aviation ?
C’est un enjeu majeur pour notre société. Nous voyons un avenir certain pour les drones en Europe. Cela répond à un besoin opérationnel. Dans le domaine des drones de combat, nous ne sommes pas en retard. Nous avons réalisé le démonstrateur nEUROn dans un partenariat entre six pays européens. C’est une réussite. La France et le Royaume-Uni ont confié une étude à Dassault et BAE Systems dans le cadre des accords de Lancaster House pour travailler sur ce sujet. Nous préparons la phase de définition pour ensuite permettre aux États de lancer un programme.
Dans le domaine des drones de surveillance, le retard est criant...
Pourtant, il y a eu des projets européens. Et beaucoup : Drone proposition Euromale, Héron TP de Dassault, Telemos avec Dassault et BAE, Talarion d’EADS... Mais il n’y a pas eu d’adéquation entre l’offre des industriels, la demande des armées et les décisions des États. C’est un fait ! Il y a quelques mois, le ministre de la Défense a décidé d’acheter le Reaper américain pour répondre à un besoin immédiat. Cela ne me fait pas plaisir, mais j’en prends acte. Les industriels ne s’avouent pas vaincus. Avec EADS et Finmeccanica, nous avons décidé de faire une proposition commune aux États.
Avec quelle approche ?
Nous comptons proposer un drone de moyenne altitude-longue endurance (Male) opérationnel après 2020. Aucun budget n’existe pour le moment, mais le projet est très tangible. Avec le démonstrateur nEUROn, les industriels prouvent qu’ils disposent de l’ensemble des technologies. Il ne manque que la volonté des États pour que ce programme se concrétise.
Le prochain avion de combat français naîtra d’une coopération européenne. Qu’est ce que Dassault est prêt à partager ?
Tout ! Sur le nEUROn, nous étions maîtres d’œuvre mais quasiment tout a été fabriqué chez nos partenaires. Certes, le bureau d’études était principalement ici à Saint-Cloud [Hauts-de-Seine], mais des ingénieurs suédois, français, italiens, espagnols, suisses et grecs travaillaient sur ce projet. Notre souci est de conserver notre cohérence de bureau d’études et notre savoir-faire, mais nous sommes prêts à coopérer.
Propos recueillis par Thibaut de Jaegher, Olivier James et Hassan Meddah
http://www.usinenouvelle.com/article/pour-eric-trappier-l-inde-a-besoin-du-rafale.N210687 | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 23 Oct 2013 - 19:45 | |
| - Citation :
- Défense : le missile tactique de MBDA est enfin sur orbite
Michel Cabirol | 23/10/2013, 17:08
Sans un programme de missile tactique dans sa gamme, MBDA aurait perdu son statut de missilier global. Avec le lancement du MMP, l'industriel peut aussi reconquérir un segment représentant 15 % à 20 % du marché mondial des missiles où il était absent depuis la fin de carrière du Milan, l'un de ses best-sellers à l'exportation.
Selon nos informations, un récent comité ministériel d'investissement (CMI) a donné son feu vert pour le lancement du missile moyenne portée (MMP), qui équipera l'armée de terre (3.000 unités). Une tranche ferme de 1.500 missiles était en cours de discussion à la fin de l'été entre MBDA et la direction générale de l'armement (DGA), les 1.500 missiles autres devant être confirmés dans les années suivantes.
Et comme l'avait dit mi-septembre à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier, le MMP, successeur du best-seller du missile léger antichar Milan, "revient de très loin" (...)"un premier choix avait été fait en juillet 2009 d'acquérir un nombre heureusement limité de Javelin (missile américain, ndlr) dans une approche d'urgence opérationnelle".
Et il avait indiqué à cette occasion que "l'objectif est d'avoir une signature puis une notification avant la fin de l'année, ce qui est nécessaire pour une mise en service en 2017 dans le cadre du retrait du Milan". Pour autant, au sein de MBDA, on reste très prudent tant que le contrat n'est pas signé et n'a pas terminé son circuit administratif dans les méandres de Bercy. Et pour cause. Car déjà au cœur de l'été 2011, MBDA avait crû avoir décroché le jackpot...
Un accord de principe en 2011
Avant la trêve estivale, le dernier CMI avait approuvé en juillet 2011 toute une série d'investissements dans de nouveaux programmes de missiles (ANL et MMP) et la modernisation de certains grands programmes (Exocet et Aster) de MBDA. Soit un chiffre d'affaires estimé à l'époque entre 600 et 650 millions par an pendant une dizaine d'années. Mais la signature de ces contrats n'est jamais venue, la faute à l'alternance politique et à la rédaction d'un nouveau Livre blanc.
"Sur la base de ces décisions de principe, a expliqué Antoine Bouvier, les industriels que nous sommes avions alors travaillé en autofinancement, pris des risques sur ces trois programmes (MMP, ANL - Antinavire Léger, Aster Block 1 NT, ndlr) et défini le cadrage de l'activité et des effectifs de MBDA en jouant gagnant sur l'ensemble de ces nouveaux programmes, ce qui était une hypothèse audacieuse".
Mais, pour MBDA, l'exercice de l'année 2011 s'est toutefois traduit par une réduction des budgets de la filière missiles.
Autofinancement de MBDA
En dépit de toutes les incertitudes autour de ce programme, MBDA a toujours continué de travailler avec les mêmes équipes sur le programme MMP "sans contrat depuis le début de l'année 2010", a rappelé Antoine Bouvier. Pourquoi ? Parce que MBDA était "confiant" à la fois "dans la qualité du produit, le travail que nous avions fourni pour l'adapter aux besoins de l'armée de terre et l'attractivité de notre proposition commerciale", a-t-il précisé. À Bourges, cet été, le ministre a salué la prise de risque de MBDA.
Effectivement MBDA revient de loin. En 2009, la DGA avait retoqué le projet Milan ER, pas assez performant, et à choisir en 2010 le missile américain Javelin pour un achat limité (un lot de 300) destiné à équiper les troupes françaises en Afghanistan. Cette décision a été un électrochoc pour MBDA, qui a réagi dès septembre 2009 en décidant "de mettre des équipes de très haut niveau et les ressources financières nécessaires à la poursuite du développement d'un produit maison, sans recevoir alors le moindre encouragement de l'administration française".
MBDA a pris 75 % des coûts de développement
"Notre investissement et notre prise de risques ont été récompensés puisque ce produit correspond à celui dont l'armée de terre a besoin en termes de performances et de calendrier et que la DGA trouve attractive la proposition commerciale que MBDA lui a faite", a estimé Antoine Bouvier. MBDA a proposé, sur la base d'une commande française de 3.000 missiles, de prendre à sa charge 75 % des coûts de développement estimés entre 200 et 250 millions d'euros, "une proposition exceptionnelle compte tenu des contraintes auxquelles nous devons faire face", selon le PDG de MBDA.
Et de rappeler que les coûts de développement des missiles américain Javelin et israélien Spike ont été supportés à 100 % par le contribuable américain et le contribuable israélien. Ce qui n'est pas le cas du MMP.
Pourquoi un tel acharnement à sauver ce programme ? Le missilier ne pouvait pas se résoudre à ce que ce secteur du combat terrestre devienne un marché exclusivement américain (Javelin) ou israélien (Spike). D'autant plus que le Milan a longtemps été le leader mondial (plus de 20 % de parts de marché) de ce segment qui représente entre 15 % et 20 % du marché des missiles. Enfin, si MBDA a pris la décision d'autofinancer significativement ce programme, c'est aussi pour rester l'un des rares missiliers globaux.
Une coopération franco-britannique ?
Selon Antoine Bouvier, l'actuateur (dispositif permettant de réguler le débit et la pression d'un fluide) du MMP devrait être britannique et le calculateur embarqué du Spear Capability 3 devrait être français.
"Nous attendons encore le feu vert de l'administration française pour transférer à Stevenage les actuateurs qui sont actuellement produits à Bourges", avait-il expliqué à l'Assemblée nationale. Et de préciser que "les activités ne seront évidemment transférées qu'au fur et à mesure du financement des programmes".
Pour Antoine, Bouvier, l'objectif est bien de revenir à une perspective européenne et le MMP est, à cet égard, un bon véhicule non seulement pour la France et l'exportation mais également pour nos partenaires européens.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20131022trib000791859/defense-le-missile-tactique-de-mbda-est-enfin-sur-orbite.html | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 24 Oct 2013 - 22:21 | |
| - Citation :
- Bâtiments multimissions: DCNS et Piriou remportent le marché... sauf recours
Le jeune couple DCNS/Piriou a de quoi sourire. La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié à Kership, la co-entreprise créée en avril dernier par Piriou et DCNS, que la construction de trois Bâtiments multimissions (les B2M) allait lui être confiée.
Kership était en concurrence avec deux autres groupements: d’une part, STX et les CMN (Constructions mécaniques de Normandie), d’autre part la Socarenam de Boulogne alliée à la Compagnie maritime nantaise. Les deux concurrents arrivés en seconde et troisième position disposent de 20 jours pour contester la décision de la DGA et déposer un recours. La commande, d’une valeur d’une centaine de millions d’euros, porte sur quatre bâtiments, dont trois commandes fermes qui pourraient être destinées à la Polynésie, aux Antilles-Guyane et à la Nouvelle-Calédonie, et une option pour l’océan Indien. Le contrat devrait également porter sur le maintien en condition opérationnel (MCO) des navires. Ces navires hauturiers d’un peu plus de 60 de long et d’un déplacement supérieur à un millier de tonnes, sont destinés à remplacer les navires de type Batral (pour « Bâtiment de Transport Léger ») dont deux restent en service: les Dumont d’Urville et La Grandière. Ces Batral sont conçus pour le transport et le débarquement de troupes et de matériels. Leur structure à fond plat leur permet de se poser sur une plage, pour débarquer véhicules et passagers par une porte d'étrave. Les B2M, dont la mise en service interviendra vers 2015, pourraient faire l’objet d'un financement interministériel. Effectivement, la Défense, l’Intérieur, les Transports sont susceptibles de contribuer au financement, puisque les B2M effectueront également des missions dévolues à d’autres ministères dans le cadre de la fonction garde-côtes.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/10/23/batiments-multimissions-dcns-et-piriou-remportent-le-marche.html
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| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 25 Oct 2013 - 17:00 | |
| - Citation :
- Goddam, des Français pour diriger les PA britanniques !
C'est une société française, Ixsea, qui fournira les moyens de navigation inertielle des futurs deux porte-avions britanniques. Cette solution à base de gyroscopes à fibre optique permet à un navire de connaître à tout moment où il se trouve, sans recourrir au GPS, qui peut être brouillé, ce qui n'est pas le cas avec une centrale de navigation à inertie. Chaque porte-avions en aura deux. Ixsea avait déjà gagné, avec la même solution, baptisée Marins, l'équipement des sous-marins nucléaires Astute de la Royal Navy, et le rétrofit des frégates anti-aériennes françaises Jean Bart et Cassard.
http://lemamouth.blogspot.fr/2013/10/goddam-des-francais-pour-diriger-les-pa.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 25 Oct 2013 - 17:31 | |
| - Citation :
- Nexter prend le contrôle de la SNPE
Le 25/10/2013 à 12:07 | Par Caroline Bruneau
La vente de la SNPE a enfin été officialisée. Le fabricant de poudres et explosifs, constitué de sa filiale Eurenco, passe totalement dans les mains de Giat-Industries. La maison-mère de Nexter a annoncé la cession vendredi matin, six mois après le début du processus de rapprochement.
La SNPE a vendu en 2011 au groupe Safran son activité dédiée aux matériaux énergétiques et a pour seule filiale Eurenco.
La nouvelle entité, entièrement détenue par l’Etat, représente 3800 personnes (2700 pour Nexter et 1000 pour la SNPE). Le chiffre d’affaires cumulés pour 2012 est de 986 millions d’euros, Nexter ayant réalisé un CA de 736 M€ et la SNPE des ventes de l’ordre de 250 M€.
Giat Industries précise néanmoins que le processus d’intégration n’est pas encore totalement finalisé : «Il reste à mener à son terme les démarches entreprises auprès des autorités de la concurrence ainsi que les procédures réglementaires d’informations des instances représentatives du personnel», selon le communiqué http://www.air-cosmos.com/industrie/nexter-prend-le-controle-de-la-snpe.html - Citation :
- Thales confirme ses prévisions pour 2013
Le 25/10/2013 à 15:46 | Par Guillaume Lecompte-Boinet
L’électronicien de défense, qui vient de dévoiler ses résultats partiels pour les neuf premiers mois de 2013, confirme sa cible d’une hausse de 5 à 8 % de son résultat opérationnel courant sur l’année entière. Il s’établirait ainsi entre 974 M€ et un peu plus d’un milliard d’euros. Par ailleurs, Thales vise une légère croissance des prises de commandes en 2013 et un chiffre d’affaires stable (14,15 Md€).
Sur les neuf premiers mois de 2013, les ventes consolidées ont progressé de 2 % à 9,48Md€ (+ 6 % en organique), poussées principalement par la division Aérospatial (avionique, multimédia de cabine notamment). La branche Défense & sécurité (49 % du total) affiche une petite croissance de 1 % (+ 3 % en organique). La hausse provient surtout des systèmes de mission de défense, tirés par le Rafale, la modernisation des Mirage 2000 indiens et les sonars. En revanche, les Systèmes terrestres et aériens sont en retrait sur la période.
L’effet DCNS
Le groupe français peut dire merci au constructeur de navires et sous-marins DCNS, dont il contrôle 35 % du capital : le chiffre d’affaires du constructeur national a bondi de 19 % sur les neuf premiers mois de 2013, à 823 M€, résultat de l’exécution des programmes Fremm et Barracuda. On peut supposer que l’effet DCNS jouera aussi sur les résultats financiers de l’électronicien.
Il y a quand même une ombre au tableau, celle des prises de commandes qui feront le chiffre d’affaires de demain. Sur les neuf premiers mois, elles sont en recul de 10 % (-6 % en organique) à 8,18 Md€, soit un book-to-bill inférieur à 1. Cette diminution est notamment due à une chute –un peu surprenante- de 20 % (-15 % en organique) des commandes de la division Aérospatial : le groupe note un « retrait » dans l’avionique, dans le multimédia de bord, et un « repli marqué » l’espace.
Par contre, et contre toute attente, les commandes Défense & sécurité sont en hausse organique de 3 %, grâce « à la forte progression des prises de commandes des systèmes de mission de défense », portées par un contrat de soutien des systèmes de capteurs de la marine britannique. En revanche, les Systèmes d’informations et de communication sécurisées, comme les Systèmes terrestres et aériens sont en repli.
http://www.air-cosmos.com/industrie/thales-confirme-ses-previsions-pour-2013.html | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 26 Oct 2013 - 12:37 | |
| - Citation :
- Eurocopter enclenche une coopération avec le leader mondial des drones
Eurocopter a signé avec le spécialiste américain des drones AeroVironment un accord de coopération afin d'explorer les possibilités d'étendre leurs portefeuilles respectifs. Après l'hélicoptère sans pilote, Eurocopter lorgne les drones. Le fabricant européen d'hélicoptères a annoncé le 23 octobre avoir signé un accord de coopération avec l'américain AeroVironment, le plus gros fabricant de drones au monde. Pour les deux entreprises, cet accord va dans le sens d'"explorer les possibilités d'étendre leurs portefeuilles respectifs civils, et militaires", indique le communiqué d'EADS.
AeroVironment aurait livré plus de 20 000 drones aux Etats-Unis et à l'étranger depuis le lancement de son premier drone de surveillance en 1987, relate le document. C'est l'unique fournisseur du département américain de la Défense pour les petits appareils sans pilote. L'entreprise est à l'origine d'un système de liaison de données destiné à faire communiquer ses drones avec d'autres équipements militaires, avions, navires ou blindés. Une technologie qui pourrait intéresser Eurocopter après la réussite du premier vol de son démonstrateur sans pilote EC145 en avril dernier.
http://www.usinenouvelle.com/article/eurocopter-enclenche-une-cooperation-avec-le-leader-mondial-des-drones.N211968
- Citation :
- LH Aviation lève 2 millions d'euros
La PME française LH Aviation a annoncé le 21 octobre avoir procédé à une levée de fonds de 2 millions d'euros pour lui permettre de poursuivre sa croissance sur les marchés de la surveillance aérienne à l’échelle internationale. Dans un communiqué, la PME francilienne LH Aviation annonce avoir réalisé fin septembre une augmentation de capital de 2 millions d’euros. L'objectif pour le constructeur aérien est de poursuivre sa croissance sur les marchés de la surveillance aérienne à l’échelle internationale, comme le détaille le communiqué.
"Ce soutien financier va nous permettre d’intensifier notre développement industriel au profit d’une plus grande réactivité et d’une meilleure performance", souligne dans le communiqué Sébastien Lefebvre, le fondateur de LH Aviation. La société produit l'avion biplace LH-10 Ellipse, dont elle a livré les premiers exemplaires en début d’année. LH Aviation prévoit d'en livrer sur 2014 au moins 14. Début septembre, elle a signé un protocole d’accord pour le rachat de 100% d’Infotron, un spécialiste français du drone professionnel. Sa gamme va ainsi s'élargir, du mini-drone à voilure tournante au drone tactique à aile fixe. Créé en 2004 par ce jeune ingénieur, LH Aviation est basée en Seine-et-Marne.
http://www.usinenouvelle.com/article/lh-aviation-leve-2-millions-d-euros.N211284
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| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 6 Nov 2013 - 0:05 | |
| - Citation :
- Drone : Dassault, EADS et Finmeccanica lèvent le voile sur leur projet
EXCLUSIF Responsable de la plate-forme de drone, EADS assurerait le leadership d’ensemble, tandis que Dassault s’occuperait du système et Finmeccanica des équipements.
Quatre mois après leur communiqué du Bourget, Cassidian (EADS), Dassault et Alenia (Finmeccanica) ont dévoilé leur projet de drone de renseignement européen du futur à la DGA, a-t-on appris de sources concordantes. La réunion, qui a eu lieu le 18 octobre dernier, s’est tenue en haut lieu puisque Bernhard Gerwert, Eric Trappier et Giuseppe Giordo - les PDG respectifs des trois industriels - se sont déplacés pour tenter de convaincre Laurent Collet-Billon, le délégué général pour l’armement du bien-fondé de leur démarche. Et quelle démarche, puisqu’il s’agit de ressusciter feu le projet franco-allemand Talarion, celui-là même que l’avionneur français n’avait eu de cesse de torpiller avant que Paris puis Berlin ne l’enterrent il y a deux ans. Humiliés par la décision de Jean-Yves Le Drian d’acheter des Reaper de l’Américain General Atomics, EADS, Dassault et Finmeccanica ont, dans une sorte de baroud d’honneur, profité du Salon du Bourget pour annoncer une sainte alliance dans les drones MALE (moyenne altitude longue endurance). Pourtant, si le ministre de la Défense français a été contraint de choisir américain, c’est parce que les industriels concernés et leurs Etats respectifs ont été incapables - après 20 ans d’atermoiements et beaucoup d’argent dépensé - de faire naître une filière industrielle européenne autonome. «Chiche. Venez nous démonter que ce que vous proposez n’est pas qu’un simple communiqué de presse», leur ont répondu la DGA et le cabinet de Jean-Yves Le Drian. EADS, leader industriel Rendez-vous a donc été pris pour le 18 octobre. Qu’en est-il ressorti ? Dans les grandes lignes, les trois industriels se seraient mis d’accord pour repartir de Talarion, toiletté de ses défauts de jeunesse, avec la possibilité de mettre de l’armement à bord. Que tout cela coûterait 1 milliard d’euros à développer, mais que le prix de production d’un système (un système correspond à un nombre de drones, trois par exemple, avec tout ce qu’il faut de stations aux sols pour les opérer) dépendra du nombre de... systèmes achetés. La répartition des tâches serait la suivante : la plate-forme pour EADS, tout le système pour Dassault, et les équipements pour Alenia. L’identité du leader industriel n’a pas été dévoilée, mais il se murmure que ce serait EADS, et que Dassault aurait accepté. Point important enfin : messieurs Gerwert, Trappier et Giordo ont lié leur engagement à la condition non négociable qu’un des trois pays potentiellement intéressés - Allemagne, France et Italie - assume le rôle de contractant unique au profit des deux autres, histoire d’éviter les foires d’empoigne de la plupart des projets européens d’armement précédents. «Le leader industriel sera choisi par les industriels. Mais on veut qu’il n’y ait qu’un seul donneur d’ordre», confirme-t-on dans leur entourage. Projet «FeMALE» Pour la petite histoire, les trois impétrants ont un temps imaginé de baptiser leur bébé «FeMALE» pour «Future european Male», mais se sont vites ravisés, craignant que l’acronyme ne leur vaille quelques railleries de mauvais aloi... Prudents, ils se sont rabattus sur un plus classique «MALE 2020», histoire de fixer un cap. Précisément, si une étude de faisabilité démarrait en 2014, EADS, Dassault et Alenia s’engagent à livrer l’appareil en 2022. Et c’est là tout le problème. Faute d’argent pour le moment, faute - pour l’instant du moins - de volonté politique réellement affirmée à Paris, Berlin et Rome, rien n’est prévu pour démarrer ces études, absolument nécessaires pour vérifier que «MALE 2020» tient la route. Un document plus précis va être remis de part et d’autre du Rhin d’ici à la fin novembre. Il permettra au moins d’instruire la liste des projets potentiels discutés lors du volet défense du Conseil des chefs d’Etat et de gouvernement européens de décembre. D’ici là, la France aura pris possession des deux premiers des 12 Reaper qu’elle entend acheter. Lesquels Repear voleront jusqu’en 2025 au moins. Si «MALE 2020» voit le jour, ce ne sera donc pas tout de suite. Pour appuyer sur le bouton de départ, il faudra aussi que les armées de l’air française et allemande au moins se mettent d’accord sur un besoin commun qui ne soit pas, c’est ce qui a tué Talarion, la somme de leurs besoins. Il faudra aussi démontrer par A plus B que l’heure de vol de ce drone européen ne soit pas beaucoup plus élevée que celle des Reaper. L’autonomie industrielle européenne pourquoi pas, mais pas à n’importe quel prix. La DGA n’a pas oublié de le rappeler à EADS, Dassault et Alenia le 18 octobre.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0203104660016-drone-dassault-eads-et-finmeccanica-levent-le-voile-sur-leur-projet-625274.php
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| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 6 Nov 2013 - 16:06 | |
| - Citation :
- Faute de Rafale à l'export, Thales dégraisse
Le groupe électronique anticipe une vente du Rafale en Inde seulement après 2014. Sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA) prépare un plan de départs volontaires via le dispositif de Gestion active de l'emploi (GAE).
L'absence d'une vente du Rafale à l'export pèse de plus en plus sur les industriels de la filière aéronautique militaire. Notamment sur Thales et particulièrement sur sa filiale Thales Systèmes Aéroportés (TSA), qui s'achemine à nouveau vers un dispositif social de Gestion active de l'emploi (GAE). Un dispositif qui n'est pas à proprement parler un plan social mais qui facilite les départs volontaires, la mobilité interne, la formation et les mises à disposition permanente (en clair, des préretraites). Le quatrième plan en quatre ans !
Ce plan concernerait plus de 200 personnes qui pourraient ainsi quitter TSA sur une période de 12 à 18 mois, selon nos informations. Certains estiment qu'il pourrait même aller au-delà de 400 personnes au sein de la filiale de Thales, régulièrement en sous-charge d'activité en raison de la mévente du Rafale à l'export. En tout cas, l'intersyndicale rencontre ce mercredi matin la direction de TSA pour faire un point complet sur le GAE sur les plans qualitatif et quantitatif.
Elancourt, le site le plus touché
Le dispositif, qui reste donc encore à affiner entre la direction de TSA et les organisations syndicales, concernera essentiellement le site d'Elancourt dans les Yvelines ainsi que dans une moindre mesure les deux autres sites de TSA, Brest et Pessac (Gironde). Pour autant, ce plan pourrait être arrêté ou suspendu si un contrat export du Rafale se débloquait rapidement.
Il n'empêche. La tendance est à la réduction des effectifs. Depuis six ans, TSA a régulièrement perdu des salariés, qui étaient entre 3.700 et 3.800 fin août 2007. La direction prévoit que les effectifs s'élèveront en août 2014 à 2.800. Soit une réduction de 27 %.
Thales ne croit pas à une signature rapide d'un contrat Rafale en Inde
Comment interpréter ce nouveau GAE chez TSA ? Très clairement, Thales ne croit plus à la signature rapide d'un contrat en Inde. "Nous n'y croyons pas même, si nous pensons que le Rafale finira par se vendre en Inde", expliquent plusieurs sources contactées en interne. D'où le GAE de TSA. Même si le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier - et il est parfaitement dans son rôle - fait tout pour parvenir à signer un contrat avant les élections législatives en Inde.
"Avec nos partenaires indiens, qu'ils soient le ministère de la Défense ou industriels, nous faisons tout pour que le contrat soit prêt avant les élections, a indiqué lundi Eric Trappier sur BFM. Ensuite, il reviendra au gouvernement indien de décider s'il souhaite signer avant les élections ou ne pas en faire un problème électoral et le signer après".
Pour sa part, le ministre indien de la Défense, A.K. Antony, a récemment reconnu que la signature du contrat prendrait encore du temps.
Et le Qatar ?
L'Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 et poursuit les négociations pour l'achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels. Dassault espérait récemment encore signer avant la fin de l'année. Le patron de l'avionneur a dit rester "tout à fait optimiste sur une finalisation rapide", estimant possible de boucler ce document complexe, qui comprend des licences de fabrication pour tous les équipements de l'avion, pendant l'année budgétaire 2013 qui court en Inde jusqu'à fin mars prochain.
En revanche, une signature rapide pourrait intervenir à Doha. C'est dans le domaine du possible. Et le GAE de TSA pourrait tomber à l'eau. Ce qui ferait le bonheur des salariés de TSA et bien au-delà, de toute la filière aéronautique militaire
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20131105trib000794168/faute-de-rafale-a-l-export-thales-degraisse.html | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 7 Nov 2013 - 0:13 | |
| - Citation :
- DCNS se positionne sur le futur marché des navires de combat canadiens
Le groupe français DCNS, un leader mondial dans le secteur de la défense navale, rencontre des partenaires potentiels au Canada en prévision de la construction de jusqu'à 15 nouveaux navires de combat canadiens et ce, avant même qu'Ottawa ait choisi un design. Des responsables au sein de DCNS ont visité plusieurs compagnies québécoises cette semaine lors d'une opération de réseautage organisée par des fonctionnaires de Développement économique Canada pour les régions du Québec. Patrick Boissier, président et chef de la direction de DCNS, tente de positionner la compagnie pour qu'elle propose le design pour les nouveaux vaisseaux qui doivent être construits dans l'est du Canada dans le cadre de la stratégie fédérale de 36,6 milliards $ en matière de construction navale. «DCNS souhaite devenir un des plus importants partenaires maritimes au pays, a indiqué M. Boissier dans une déclaration. Nous avons ouvert un bureau à Ottawa l'année dernière pour mieux satisfaire les besoins de l'industrie canadienne». DCNS conçoit les nouvelles frégates polyvalentes FREMM, un navire de combat plus gros que ceux du Canada, mais qui nécessite un équipage plus petit. Les nouveaux navires des Forces canadiennes doivent éventuellement remplacer les contre-torpilleurs et les frégates.
http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/archives/2013/11/20131101-194541.html | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
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| | | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
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| Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 9 Nov 2013 - 16:01 | |
| - Citation :
- Thales Airborne Systems adapte ses effectifs à la baisse de ses activités liées au Rafale
Anticipant une baisse prévisible de ses activités liées aux marchés de la défense, Thales Airborne Systems souhaite adapter ses effectifs. Une rencontre entre les syndicats et la direction des ressources humaines de la société Thales Airbone Systems a eu lieu mercredi 6 novembre pour discuter des procédures d’adaptation de l’emploi que l’entreprise souhaite mettre en place pour palier la baisse d’activité attendue notamment sur les marchés de la défense. "Il n’est pas question de plan social, ni de plan de départ volontaire mais d’adapter nos effectifs de manière contrôlée et limitée en raison d’une baisse prévisible de notre charge de travail", indique un porte-parole du groupe.
http://www.usinenouvelle.com/article/thales-airborne-systems-adapte-ses-effectifs-a-la-baisse-de-ses-activites-liees-au-rafale.N215738#xtor=RSS-300
- Citation :
- Le Président des Constructions Mécaniques de Normandie justifie l’emploi de main d’œuvre étrangère
Pierre Balmer, président des CMN (Constructions Mécaniques de Normandie), explique que l’équation économique du contrat signé en septembre avec le Mozambique pour la fourniture de 30 navires l’oblige à faire appel à de la main d’œuvre moins chère que la main d’œuvre française. "L’arrivée aux CMN (Constructions Mécaniques de Normandie), dans le cadre de contrats de sous-traitance ou d’intérim, de main d’œuvre étrangère, provoque une émotion certaine." Ce sont les premières lignes du communiqué que Pierre Balmer, le président des CMN à Cherbourg (Manche), qui emploie 330 salariés, vient d’adresser à la presse mais aussi à la préfecture de la Manche et au cabinet d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Dans ce communiqué dans lequel chaque mot a été pesé, Pierre Balmer entend répondre aux "différents articles parus dans la presse ces dernières semaines". Il s’en prend aussi à l’utilisation "politicienne" du sujet. Selon nos informations, il fait allusion à un communiqué du Front National, aux prises de position de la CGT des CMN et à un communiqué de la CFDT locale.
Sans doute alertés par la CGT des CMN qui estime qu’il faut donner "la priorité à l’emploi local", plusieurs titres de la presse locale ont évoqué le recours à des ouvriers de Lituanie et de Roumanie pour le contrat avec le Mozambique signé en septembre 2013. Dans le cadre de ce contrat, 24 navires de pêche et six navires d’assistance sont à construire, explique Pierre Balmer, "dans une enveloppe financière et des délais très serrés".
http://www.usinenouvelle.com/article/le-president-des-constructions-mecaniques-de-normandie-justifie-l-emploi-de-main-d-uvre-etrangere.N216497
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| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 13 Nov 2013 - 18:25 | |
| - Citation :
- Commande record aux CMN: 16 des 30 bateaux sous-traités en Roumanie
CHERBOURG, 13 nov 2013 (AFP) -
Les Constructions mécaniques de Normandie (CMN), basées à Cherbourg (Manche), vont sous-traiter en Roumanie la construction de 16 des 30 bateaux de la commande historique annoncée en septembre, a-t-on appris mercredi auprès de la direction.
Ce choix "est loin d'être une première" dans l'industrie navale en France, a commenté la direction.
"Leur coût de revient est moitié moins élevé qu'en France (...) Le recours à cette sous-traitance en Roumanie nous a permis de proposer un prix global compétitif et d'assurer ainsi l'emploi de nos 350 salariés", a déclaré le PDG des CMN, Pierre Balmer, dans un entretien à La Presse de la Manche paru samedi. M. Balmer a indiqué mercredi par SMS à l'AFP qu'il confirmait "tout ce qui était" dans cet article.
"Si les syndicats, les ministres ou le Front national trouvent d'autres solutions, je suis preneur", a-t-il ajouté.
La CGT des CMN dénonce depuis des semaines la volonté des chantiers de sous-traiter à l'étranger une partie de cette commande que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait présentée début septembre comme "le triomphe du made in Cherbourg et donc du made in France".
Quant aux 14 autres bateaux de la commande de 200 millions d'euros, destinée au Mozambique, huit chalutiers et palangriers seront construits à Cherbourg et six patrouilleurs seront assemblés à Cherbourg mais construits ailleurs. Le lieu de construction de ces patrouilleurs n'est pas encore décidé. Selon la CGT, trois d'entre eux seront "sûrement construits en France".
Outre les 350 salariés des CMN, une quinzaine d'intérimaires locaux, une quinzaine de Roumains et une quarantaine de Lituaniens arrivés récemment à Cherbourg, travaillent sur cette commande aux CMN qui ont connu de longs mois de chômage partiel auparavant, selon la Presse de la Manche.
Le fait de sous-traiter à l'étranger une commande est "loin d'être une première" dans l'industrie navale française, a assuré M. Balmer. Et "depuis plusieurs années, certains sites de DCNS accueillent des personnels polonais, roumains ou lituaniens" de même que STX à Saint-Nazaire, a-t-il ajouté, à propos du recours à Cherbourg de travailleurs roumains et lituaniens.
"Cette liste n'est pas exhaustive. D'ailleurs le contrat forfaitaire confié par CMN à la société (de construction NDLR) lituanienne Litana ne représente que 6% de son chiffre d'affaires en France pour 2013", a argumenté le PDG.
La commande, qui remplit le plan de charge des CMN pour plus de deux ans et pour l'annonce de laquelle trois ministres français avaient fait le déplacement "a été obtenue par les seuls efforts d'Iskandar Safa, actionnaire des CMN et de l'entreprise", a aussi déclaré M. Balmer.
Le président de la République François Hollande était venu le 30 septembre assister à la première découpe.
http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/6521-commande-record-aux-cmn-16-des-30-bateaux-sous-traites-en-roumanie | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 17 Nov 2013 - 20:29 | |
| - Citation :
- dimanche 17 novembre 2013
MBDA va livrer les premiers MPCV
Ce n'est plus qu'une question de jours. MBDA va livrer les premiers MPCV (photo MBDA) à un client étranger, vraisemblablement l'Arabie Saoudite qui n'est pas nommée, client de lancement de ce nouveau concept ultra-mobile et bien équipé. Le châssis est un Soframe, et la tourelle héberge quatre missiles Mistral prêts au tir (portée : plus de 6000 mètres) avec quatre autres en réserve, un canon de petit calibre et des systèmes optroniques. Plus de 17.000 Mistral ont été produits, pour 40 armées dans 28 pays. Sans toujours le nommer, MBDA explique qu'une chaîne d'assemblage de MPCV a été mise en place dans ce pays-client, ce qui constitue, sous cette forme, une petite première. Cela traduit à la fois la capacité de l'industrie française à se plier aux besoins du client. Et la volonté de ces derniers, particulièrement au Moyen-Orient, d'être reconnus comme ayant la capacité à assurer sur place un volume significatif d'activité, ce qui n'est pas la non plus très courant. Ce win-win est vraisemblablement une des raisons qui explique la victoire du missilier dans ce pays, qui a également acquis de beaux volumes de missiles Storm Shadow.
http://lemamouth.blogspot.fr/2013/11/mbda-va-livrer-les-premiers-mpcv.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 18 Nov 2013 - 21:24 | |
| - Citation :
- Sagem signe avec DSME en Corée le contrat de maîtrise d’œuvre du système de navigation des futurs sous-marins de l’Indonésie
Paris, le 18 novembre 2013
A l’issue d’une compétition internationale, Sagem (Safran) vient de signer avec le chantier naval sud-coréen Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering Co. Ltd un contrat portant sur la maîtrise d’œuvre du système de navigation intégré des trois futurs sous-marins océaniques de 1400 tonnes destinés à la marine indonésienne.
Commandée en 2012 par l’Indonésie, ces trois bâtiments constituent les premiers sous-marins océaniques de conception sud-coréenne vendus à l’international.
Fiable et précis, le système de navigation de Sagem (NAVS) se présente comme le mieux adapté aux missions sous-marines les plus exigeantes, en haute mer comme en opérations littorales. Essentiel à la discrétion et à la sécurité de la navigation du bâtiment en plongée, le NAVS se compose de deux centrales inertielles à gyrolaser SIGMA 40XP à haute performance, d’un calculateur et de logiciels critiques de navigation.
Le savoir-faire de Sagem en matière d’intégration de systèmes de navigation, sa maîtrise des fonctions de fusion et de distribution de données pour le système de combat, ainsi que son expérience dans la conduite de grands programmes de défense ont été déterminants dans le choix de DSME.
Ce nouveau contrat souligne la qualité de la coopération entre l’industrie coréenne et Sagem et la prédominance de la technologie laser dans le domaine de la navigation sous marine. A ce titre, la DAPA (1) a confié à Sagem la modernisation du système de navigation des sous-marins KSS-1 Chang Bogo, plusieurs unités ainsi modernisées étant déjà en opérations.
A travers ce contrat, Sagem consolide sa position de leader auprès des forces sous-marines dans le secteur de la navigation. Les systèmes de navigation de Sagem équipent plus de 400 bâtiments de surface et 60 sous-marins de quatorze classes différentes, à propulsion nucléaire (SNLE-NG, Barracuda, SNA Améthyste), anaérobie (AIP) ou diesel-électrique, notamment la famille Scorpène.
http://www.sagem-ds.com/spip.php?article1154#sthash.msvOPlWP.dpuf | |
| | | annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
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