messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Guerre Civile en Syrie Ven 27 Juil - 11:36
Rappel du premier message :
Que va t-il arriver à l'ALS et a ceux qui y ont cru? Nous savons que les assassins s'en tirent toujours, mai ceux qui n'ont pas de sang sur les mains ne doivent pas en pâtir.
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Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 10:38
L'armée d'Assad perd du terrain tous les jours. même si Bachar affirme le contraire. Les désertions se multiplient. L'armée d'Assad n'arrive même plus a défendre les base aérienne dans la région de Damas..
Capture d'important stock d'armes à Deraa..
Capture dun point de contrôle dans la région de Rif Dimashq.
Capture d'un BMP à Damas (Arbeen).
rafi General de Division
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 10:52
Le type de guerre qui se passe là-bas, à part à Alep, ne consiste pas à tenir le terrain, mais à harceler l'adversaire. Un jour ici, demain ailleurs, puis retour à la case départ. Cela permet à une troupe mobile, motivée, et légèrement équipée de se déplacer vite attaquant là où on ne l'attend pas.
Citation :
Syrie: turbulences au sein de l'opposition à Bachar el-Assad
Tandis que les combats se poursuivent en Syrie, entre l’armée et les forces d’opposition, notamment à Alep et Damas, l’après-Assad se discute âprement et l'opposition au régime syrien peine à s'organiser. On a ainsi appris mardi 28 août la démission de Bassma Kodmani, responsable des relations extérieures du Conseil national syrien (CNS). Sur le terrain, 27 personnes ont été tuées mardi dans un attentat à la voiture piégée à Jaramana, une localité peuplée majoritairement de chrétiens et de druzes dans la banlieue de Damas.
Alors que la priorité devrait être l'organisation de la transition politique, l'opposition syrienne est divisée, composée de plusieurs courants.
Il y a les Syriens de l’étranger auxquel il est reproché leur manque de légitimité. Il y a les militaires de l'Armée syrienne libre auxquels il est expliqué que leur rôle doit se restreindre à la lutte armée. Il y a aussi le CNS, le Conseil national syrien, fondé en Turquie et soutenu par la France et les pays du Golfe.
La démission de Basma Kodmani
Bassma Kodmani, responsable des relations extérieures du CNS a annoncé sa démission du mouvement ce mardi 28 août. Dans un entretien à l'AFP, elle déclare regretter le manque de crédibilité du conseil qui «n'a pas su conserver la confiance que le peuple avait mis en lui lors de sa création.»
Principale force de l'opposition, le CNS a des tendances hégémoniques au sein de l'opposition à Bachar el-Assad. Il est contesté par les autres mouvements comme le CNCD, Comité national de coordination pour le changement démocratique. Son responsable à l’étranger, Haythem Al Manaa dit s’être battu toute sa vie contre de telles pratiques et refuse qu’un seul groupe s’autoproclame à la tête du pays et décide pour les autres. Une critique que Bassma Kodmani reprend également à son compte quand elle déclare que «le CNS ne travaille pas bien avec les autres groupes d'opposition.» Une critique que le CNS admet quand l'un de ses membres, Monzer Makhous, reconnaît au micro de RFI «qu'aucun gouvernement de transition ne verra le jour ou ne pourra perdurer s'il n'est pas le fruit d'un dialogue et d'une coordination.»
Comment fédérer l'opposition
Plusieurs initiatives tentent de faire échec à ces dissenssions et à la propagande du régime qui souligne l'amateurisme de l'opposition.
Ainsi la réunion de Berlin qui a rassemblé ce mardi 28 août des experts issus de différents mouvances de l'opposition à Bachar el-Assad. Ils ont présenté leurs pistes pour un nouveau cadre institutionnel, juridique et social pour la Syrie, un cadre qui fasse consensus.
Autre initiative, une vingtaine de formations politiques, qui se disent opposées à la fois au régime et à l'opposition armée, ont fait savoirce mardi 28 août qu'elles souhaitaient organiser le 12 septembre prochain une conférence à Damas pour mettre en place un régime démocratique sans recourir aux armes.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 11:16
Citation :
Déraya - comment un échange de prisonniers raté s'est transformé en massacre
Reportage exclusif : Robert Fisk entre dans la ville qui a ressenti la fureur d'Assad et entend les comptes-rendus des témoins de l'épisode syrien le plus sanglant
La ville massacrée de Déraya est un lieu habité par les fantômes et les questions. Elle rappelle le grondement des explosions de mortiers et le claquement des armes à feu d'hier ; ses quelques habitants qui y retournent parlent de mort, d'assaut, de « terroristes » étrangers et de son cimetière hanté par les snipers.
Les hommes et les femmes auxquels nous avons pu parler, dont deux ont perdu des êtres chers dans l'infamie de Déraya qui s'est déroulé il y a quatre jours, ont relaté une histoire bien différente de la version qui a été répétée dans le monde entier : la leur est un récit de prise d'otages par l'Armée Syrienne Libre et de négociations désespérées d'échange de prisonniers entre les opposants au régime armés et l'armée syrienne, avant que les forces gouvernementales de Bachar el-Assad ne prennent la ville d'assaut pour la reprendre aux rebelles.
Officiellement, il n'a été fait aucune mention de tels pourparlers entre les ennemis. Mais de hauts gradés syriens ont raconté à The Independent comment ils avaient « épuisé toutes les possibilités de conciliation » avec ceux qui tenaient la ville, tandis que les habitants de Déraya ont dit qu'il y avait eu une tentative des deux côtés d'organiser un échange de civils et d'officiers en permission - apparemment kidnappés par les rebelles à cause des liens de leurs familles avec l'armée gouvernementale - contre des prisonniers détenus par l'armée. Lorsque ces pourparlers ont échoué, l'armée a avancé dans Déraya, située à 10 kilomètres du centre de Damas.
Le fait d'être le premier témoin oculaire occidental dans cette ville, hier, était aussi frustrant que dangereux. Les corps d'hommes, de femmes et d'enfants avaient été déplacés vers le cimetière où beaucoup d'entre eux ont été découverts ; et lorsque nos sommes arrivés en compagnie des troupes syriennes au cimetière sunnite - coupé en deux par la route principale qui traverse Déraya - des snipers ont ouvert le feu contre les soldats, touchant l'arrière de l'antique véhicule blindé dans lequel nous nous sommes enfuis. Pourtant, nous avons pu parler à des civils, loin des oreilles des officiels syriens - par deux fois dans la sécurité de leur domicile -, et leur récit du massacre de samedi dernier, d'au moins 245 hommes, femmes et enfants, suggère que les atrocités fussent beaucoup plus généralisées que l'on supposait.
Une femme, disant s'appeler Lina, a dit qu'elle traversait la ville en voiture et qu'elle a vu au moins dix corps d'hommes sur la route près de chez elle. « Nous avons continué de rouler, nous n'avons pas osé nous arrêter, nous avons juste vu ces corps dans la rue », a-t-elle dit, ajoutant que les troupes syriennes n'étaient pas encore entrées dans Déraya.
Un autre homme a dit que, bien qu'il n'ait pas vu les morts dans le cimetière, il pensait que la plupart étaient liés à l'armée gouvernementale et, parmi eux, plusieurs appelés en permission. « L'un des morts était un facteur - ils l'ont inclus avec les autres parce qu'il travaillait pour le gouvernement », a dit l'homme. Si ces récits sont vrais, alors les hommes armés - portant des cagoules, selon une autre femme qui a décrit comment ils ont investi sa maison et comment elle les a embrassés dans une tentative effrayante de les empêcher de tirer sur sa propre famille - étaient des insurgés armés plutôt que des soldats syriens.
La maison d'Amer Cheikh Rajab, un cariste, a été prise par des hommes en armes pour servir de base aux forces de l' « Armée libre », la phrase que les civils utilisent pour désigner les rebelles. Ils avaient brisé la vaisselle de la famille et brûlé les tapis et les lits - la famille nous a montrés cette destruction - mais ils avaient également arraché les puces des ordinateurs portables et des postes de télé qui se trouvaient dans la maison. Pour servir de pièces pour des bombes, peut-être ?
Sur une route au bord de Déraya, Khaled Yahya Zukari, un conducteur de camion, avait quitté la ville, samedi, dans un minibus avec sa femme de 34 ans, Musreen, et leur fille âgée de sept mois.
« Nous étions en chemin vers [la ville voisine de] Senaya, lorsque soudain nous avons essuyé beaucoup de tirs », a-t-il dit. « J'ai dit à ma femme de se coucher sur le plancher, mais une balle est entrée dans le bus et a traversé notre bébé et touché mon épouse. C'était la même balle. Elles sont mortes toutes les deux. Les tirs provenaient des arbres, d'une zone de verdure. Peut-être étaient-ce des partisans de la lutte armée qui se cachaient derrière le sol et les arbres et qui nous ont pris pour un bus militaire transportant des soldats ».
Toute enquête d'envergure sur une tragédie de cette dimension et dans ces circonstances était apparemment impossible hier. Par moment, en compagnie des forces armées syriennes, nous avons dû courir le long de rues vides avec des snipers antigouvernementaux aux intersections ; de nombreuses familles s'étaient barricadées chez elles.
Avant même de nous mettre en route pour Déraya depuis la grande base aérienne à Damas - qui contient des hélicoptères d'attaque Hind et des chars T-72 de fabrication russe - une salve de mortier, peut-être tirée depuis Déraya elle-même, s'est écrasée sur la piste à 300 mètres de nous à peine, envoyant une colonne de fumée noire dans le ciel en tourbillonnant. Bien que les soldats syriens aient nonchalamment continué de prendre leur douche à l'air libre, j'ai commencé à ressentir de la sympathie pour les observateurs onusiens du cessez-le-feu qui ont quitté la Syrie la semaine dernière.
Le compte-rendu le plus triste de toute la journée d'hier fut peut-être celui de Hamdi Hhreitem, 27 ans, qui était assis chez lui en compagnie de son frère et de sa sour, et qui nous a relatés comment ses parents, Selim et Aicha, étaient sortis pour acheter du pain samedi. « Nous avions déjà vu les images du massacre à la télévision - les chaînes occidentales disaient qu'il s'agissait de l'armée syrienne, la télévision d'Etat disait que c'était l'« armée libre » - mais nous étions à court de nourriture et mon père et ma mère sont partis en ville en voiture. Ensuite, nous avons reçu un appel de leur mobile et c'était ma mère qui a juste dit : « Nous sommes morts ». Elle ne l'était pas.
« Elle a été blessée à la poitrine et au bras. Mon père est mort mais je ne sais pas où il a été touché ou qui l'a tué. Nous sommes allés le chercher à l'hôpital, nous l'avons couvert d'un linceul et enterré hier ».
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 12:49
(Je crois que le barbu est fan de Bassaiev )
Capture de militaires :
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 13:04
J'hallucine , regardez la partie "Contact us"
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 14:03
Cela est connu depuis longtemps lol. Les gens dorment debout comme on dit en Turc. ^^
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Mer 29 Aoû - 15:26
Baybars a écrit:
Cela est connu depuis longtemps lol. Les gens dorment debout comme on dit en Turc. ^^
Tu le savais qu'on joignait l'ASL en appelant un portable
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Jeu 30 Aoû - 1:15
inanc a écrit:
Baybars a écrit:
Cela est connu depuis longtemps lol. Les gens dorment debout comme on dit en Turc. ^^
Tu le savais qu'on joignait l'ASL en appelant un portable
Oui, Depuis déjà un an.
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Jeu 30 Aoû - 4:54
Un avion syrien a été abbatu a la frontière turque. Sans doute par l'ASL.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Jeu 30 Aoû - 8:09
Citation :
Que faire en Syrie ?
mercredi 29 août 2012, par Alain Gresh
La crise syrienne s’éternise. Pour l’instant, en tout cas, ni les discours du pouvoir annonçant qu’il va écraser l’opposition, ni les espoirs des Occidentaux que le régime s’effondre ne se sont réalisés. Et le pays paie un prix élevé pour cette impasse, coût qu’il est difficile de chiffrer – des dizaines de milliers de morts, un nombre incalculable de blessés, bientôt 200 000 réfugiés à l’étranger. Cette descente dans l’abîme érode la fabrique même de la société, dressant les communautés les unes contre les autres, les villageois contre leurs voisins.
On l’a dit à plusieurs reprises ici : le pouvoir porte la responsabilité majeure du bain de sang et de la spirale de violence qu’il a largement alimentée. Mais la crise syrienne se réduit-elle à un pouvoir dictatorial affrontant l’ensemble de son peuple ? Si tel était le cas, le régime serait tombé depuis longtemps. D’autre part, peut-on comprendre la crise en dehors de sa dimension géopolitique, en dehors de l’action d’acteurs aux motivations diverses ?
C’est qu’il se déroule, sur la scène syrienne, plusieurs guerres parallèles. D’abord, comme ailleurs dans le monde arabe, s’est exprimée une aspiration à la liberté, à la fin de la dictature. Mais la militarisation de l’opposition – favorisée par les ingérences extérieures et par la brutalité du régime –, son incapacité à présenter un programme rassembleur, ses profondes divisions ont ouvert de larges fractures dans le peuple syrien. Le régime a pu s’assurer le soutien d’une partie de la bourgeoisie sunnite avec laquelle il était allié depuis des décennies, celui de représentants de minorités qui pouvaient se sentir menacées (alaouites, chrétiens, etc.). Il a pu aussi compter sur le désarroi grandissant d’une partie de la population, qui, notamment à Damas et à Alep, avait l’impression que les combattants de l’opposition la prenaient en otage. Des journalistes de Libération, de The Independent (« Aleppo’s poor get caught in the crossfire of Syria’s civil war », 24 août), de The Economist (« Part of the problem is that the rebels are failing to win hearts and minds among the urban middle class in Aleppo »), ont rendu compte de ce désarroi d’une partie de la population sans que le discours dominant dans les médias sur la Syrie ne change : un peuple uni face à une dictature sanglante.
La question des combattants étrangers a souvent été soulevée. Pourquoi s’étonner que des jeunes Libyens ou Tunisiens veuillent partir se battre en Syrie contre une dictature ? Est-ce le fait qu’ils soient islamistes qui disqualifie leur combat ? Non, le problème – au-delà de la présence de groupes comme Al-Qaida – tient aux ingérences étrangères et à la manière dont l’Arabie saoudite et le Qatar notamment, mais aussi la Turquie, arment, financent et mobilisent ces groupes. Et on peut douter que le moteur de l’action des monarchies du Golfe soit l’instauration de la démocratie en Syrie. Bien sûr, l’affirmation du ministre des affaires étrangères syrien Mouallem à Robert Fisk, selon laquelle les Etats-Unis sont responsables pour l’essentiel de ce qui se passe en Syrie (« We believe that the USA is the major player against Syria and the rest are its instruments »), est outrancière, mais qu’il y ait des ingérences étrangères, qui peut en douter ?
C’est Kofi Annan, l’envoyé de l’ONU pour la Syrie (« Sur la Syrie, à l’évidence, nous n’avons pas réussi », LeMonde.fr, 7 juillet 2012), qui le déclarait : aucune des deux parties n’a vraiment essayé, en avril 2012, lors de l’envoi d’observateurs internationaux, de mettre fin aux combats. Et si l’appui de l’Iran, de la Russie et de la Chine à Damas a durci la position du président Bachar Al-Assad, le refus des Occidentaux, Français compris, d’appeler l’opposition à respecter un cessez-le-feu a aussi mis de l’huile sur le feu. A aucun moment ni les Occidentaux, ni Paris n’ont cru en la mission Annan et n’ont fait le moindre effort pour qu’elle réussisse.
Pourquoi ? Parce que l’objectif prioritaire de nombreux protagonistes (Occidentaux, pays du Golfe) est de faire tomber le régime dans le but d’atteindre l’Iran. Leur stratégie s’inscrit dans une jeu géopolitique dangereux, dont les droits humains ne sont qu’une dimension. La Russie et la Chine, favorables à des pressions sur Téhéran mais hostiles à une aventure militaire, s’opposent, bien évidemment, à cette stratégie. « Tout cela est un jeu géopolitique joué avec le sang syrien, m’expliquait, ulcéré, un intellectuel de Damas. Poutine et Obama devraient rendre des comptes devant la justice internationale. »
Aujourd’hui encore, les Occidentaux sont dans l’incapacité de regrouper l’opposition, et la demande du président François Hollande de voir se créer « un gouvernement provisoire inclusif et représentatif » pour « devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie » (lire « Hollande cherche à se placer en pointe sur la Syrie », LeMonde.fr, 28 août) relève de l’utopie – comme l’ont confirmé les Etats-Unis – et montre la difficulté du gouvernement français à reconnaître que le Conseil national syrien a perdu une grande part de sa légitimité.
En attendant, combats et massacres se poursuivent. La seule initiative un peu sérieuse est celle qu’a esquissée le président égyptien Mohammed Morsi, qui veut créer un groupe de quatre pays, le sien, l’Iran, l’Arabie saoudite et la Turquie (« Egyptian Leader Adds Rivals of West to Syria Plan », The New York Times, 26 août). Ce groupe aurait l’avantage de tenir à l’écart, au moins dans un premier temps, les parties étrangères à la région. Mais il s’appuie sur une idée, celle de la négociation entre le pouvoir et l’opposition. On ne négocie pas avec ceux qui ont du sang sur les mains ? Rappelons que dans les années 1980, la transition vers la démocratie en Amérique latine s’est faite en assurant l’impunité aux généraux coupables des pires exactions (il a fallu vingt ans supplémentaires pour les faire comparaître devant la justice ; c’était le prix à payer pour une transition pacifique).
Un dernier mot sur les médias. Le Monde diplomatique de septembre publie un article sur la manière pour le moins biaisée dont un certain nombre de médias ont rendu compte de cette crise (« Syrie, champ de bataille médiatique »). Au-delà de la discussion sur la déontologie, cette manière de rendre compte de la crise contribue à paralyser les autorités politiques et à les priver de toute capacité d’action réelle : qui oserait aujourd’hui encore appeler à la négociation, à une sortie de la violence, sans se faire taxer d’agent de la dictature syrienne (voire de Moscou, de Pékin ou de Téhéran) ?
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Jeu 30 Aoû - 8:54
Citation :
La délégation syrienne a quitté la salle pour protester contre l'intervention du président égyptien Mohamed Morsi critiquant Damas, lors du sommet des pays non-alignés qui se déroule actuellement à Téhéran, a affirmé jeudi la télévision d'Etat syrienne citant le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem.
"La délégation syrienne a quitté la salle pour protester contre le discours de Morsi qui (...) est une ingérence dans les affaires syriennes et (...) une incitation à la poursuite du bain de sang en Syrie", a déclaré le chef de la diplomatie syrienne.
Auparavant, la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, se référant à ses propres sources, a annoncé que le départ de la délégation syrienne était lié à une interview que le ministre syrien des Affaires étrangères devait accorder aux journalistes.
Lors de son intervention, le président égyptien a déclaré que les actions du gouvernement d'el-Assad étaient "despotiques" et a appelé à transférer de manière pacifique le pouvoir à un gouvernement démocratique. Il a aussi qualifié les événements en Syrie de "révolution contre le régime répressif" et de "poursuite du Printemps arabe".
Les autorités syriennes ne partagent pas ce point de vue, estimant qu'il s'agit tout simplement d'un complot organisé par des forces internationales et régionales.
"Ce qui se passe actuellement en Syrie, n'est ni une révolution, ni un printemps. C'est un complot", a déclaré mercredi le président syrien Bachar el-Assad dans une interview accordée à la chaîne de télévision privée Ad-Dounia.
http://fr.rian.ru/world/20120830/195830061.html
Citation :
Des dizaines de réfugiés syriens en Jordanie ont observé jeudi une grève de la faim, appelant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie.
Au cours d'un rassemblement jeudi près du siège de l'ONU à Amman, capitale jordanienne, les manifestants ont appelé la communauté internationale à faire tout son possible pour arrêter la tuerie de civils en Syrie et à condamner les massacres contre le peuple syrien.
Les manifestants ont critiqué le silence du monde arabe sur la tuerie de civils en Syrie pendant les troubles, qui ont forcé des centaines de milliers de Syriens à fuir leur pays.
Le Premier ministre jordanien Fayez Tarawneh a annoncé mercredi que la Jordanie expulserait bon nombre de réfugiés syriens après des confrontations avec la police anti-émeute dans le seul camp de réfugiés syriens en Jordanie.
Le Premier ministre a confirmé l'affrontement entre les forces de police jordaniennes et certains réfugiés syriens survenu mardi dans le camp de Zaatari, provoqué par une manifestation de réfugiés à l'intérieur du camp, d'après un rapport de Petra, l'agence de presse d'Etat .
"Le gouvernement ne sera pas indulgent pour n'importe qui ayant violé la loi, car il s'agit d'un pays législatif", a-poursuivi Tarawneh, "Tous les résidents doivent respecter la loi, quelle que soit leur nationalité".
Au cours de l'émeute survenue mardi, une vingtaine de membres du corps policier et plusieurs Syriens ont été blessés.
Selon les statistiques officielles, le nombre de Syriens qui ont fui leur pays en pleine crise a atteint les 180 000.
Des armes chimiques en provenance de Libye aux mains des « opposants » syriens ? Début août, l’agence Reuters annonçait : « Les rebelles d’Alep sont, désormais, dotés d’armes chimiques, armes qui se trouvent, à foison, en Libye ».
Cette nouvelle a été ensuite retirée de son site. Comme ont également été retirées les images montrant des combattants salafistes en train de manier des masques à gaz fabriqués aux États-Unis.
Un autre journaliste de Reuters basé à Amman a lui aussi évoqué peu après l’existence à Alep d’armes chimiques en provenance de Libye : « On croyait ces armes détruites, après la chute de Kadhafi, or, il n’en est rien. Ce sont des armes au gaz moutarde et sarin ».
La crainte d’un usage d’armes chimiques par les groupes armés, soutenus par les pays occidentaux et les monarchies du Golfe, grandit parmi les Syriens qui envers et contre tout font front uni avec le gouvernement de Bachar el-Assad ; ils sont conscients que ces pays hostiles à Damas sont déterminés à tout pour contourner les vétos russes et chinois, peu importe les moyens et les crimes pour y arriver.
L’usage d’armes chimiques par les groupes armés - crime qui sera tout de suite imputé à Damas - pourrait servir de prétexte pour intervenir militairement en Syrie.
Israël, qui est formellement en guerre avec la Syrie - depuis la guerre des six jours et l’occupation du plateau du Golan syrien en 1967 et son annexion illégale en 1981 par l’Etat hébreu - n’attend que cela...
http://www.silviacattori.net/article3610.html
Citation :
Over 8,000 government forces killed in Syria – reports
More than 8,000 members of Syrian security forces have been killed since an uprising began in the country in March 2011, the director of the Tishrin military hospital in Damascus said on Thursday. The director, a doctor who also holds the rank of general, revealed the number to AFP on the condition of anonymity. “Every day, we receive an average of 15 to 20 bodies of soldiers and members of security forces, with the numbers increasing since the beginning of the year,” the official said. Approximately 70 percent of military casualties are transported to Tishrin, with the rest sent to hospitals in other provinces. About 60 percent of the victims were killed by gunfire, while 35 percent died in explosions, the general said.
http://rt.com/news/line/2012-08-30/#id36666
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Jeu 30 Aoû - 13:13
Le Président Abdullah Gül est malade et reste hospitalisé, il attend absent de la cérémonie du 30 août. Tous ces voyages sont annulés pendant 2 mois. Mais dans son lit d'hôpital, il s'occupe de la Syrie.. Un rapport émit par le MIT (service secret turc) sur la situation et les affrontements en Syrie sur la semaine. Il lit le livre de Bush.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 6:30
Citation :
Le gouvernement syrien ne doit plus utiliser d'armes lourdes, a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une rencontre avec le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi vendredi à Téhéran.
J'ai rappelé que toutes les parties devaient cesser toute forme de violence, la responsabilité principale incombant au gouvernement syrien, qui doit cesser d'utiliser des armes lourdes, a déclaré M. Ban lors d'un point de presse retransmis par la télévision iranienne en anglais Press-TV.
Le Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, a attiré jeudi l’attention du Conseil de sécurité sur la détérioration de la situation humanitaire en Syrie et dans la région, où plus de 2,5 millions de personnes sont en détresse.
M. Eliasson a indiqué au Conseil — réuni au niveau ministériel à l’initiative de la France, qui préside ses travaux pour le mois d’août — que les besoins les plus pressants concernent l’eau et l’assainissement, la nourriture et les abris, les couvertures et les soins de santé.
En outre, a-t-il précisé, l’ ;accès aux dispensaires et hôpitaux est difficile, voire impossible, dans certaines zones, compte tenu de la violence, des points de contrôle et de la pénurie de carburant.
« À ce stade, nous devons traiter de deux questions principales, à savoir l’accès humanitaire et le financement de l’action humanitaire. Hier encore, l’appel de fonds de 180 millions de dollars lancé en faveur de la Syrie n’était financé qu’ ;à hauteur de 50% », a déploré le Vice-Secrétaire général.
Pour le numéro 2 de l’ONU, les États qui ont de l’influence sur la Syrie ou l’opposition armée ont l’obligation de faire cesser les tueries et de promouvoir un règlement pacifique du conflit. M. Eliasson a toutefois estimé que l’idée de créer des couloirs humanitaires et des zones tampons dans le pays soulevait des préoccupations légitimes dignes d’ ;êtres prises en compte.
Le peuple syrien a besoin de secours, a-t-il insisté. Mais, à terme, la crise actuelle ne pourra être résolue que par un processus politique crédible soutenu par une communauté internationale unie pour mettre fin à la violence et favoriser la mise en œuvre d’une transition politique menée par les Syriens eux-mêmes, a conclu le Vice-Secrétaire général.
De son côté, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, a dressé le tableau d’une situation humanitaire « dramatique » amplifiée par l’ ;escalade du conflit armé. À ce jour, 229.000 personnes ont fui la Syrie ou cherchent à s’enregistrer comme réfugiées dans les pays voisins.
« Le nombre d’ ;arrivants en Turquie continue de croître de façon alarmante, tandis que plus de 80.000 Syriens, grâce aux autorités turques, sont à présent hébergés dans des camps et des bâtiments publics dans le sud-est du pays », a-t-il relevé.
En Jordanie, l’afflux quotidien de réfugiés est constant. Cette semaine, plus de 5.000 personnes sont arrivées en l’espace d’à peine 30 heures. Près de 72.000 Syriens sont, à présent, enregistrés en Jordanie, mais le Gouvernement estime que le pays en a accueilli 150.000 depuis le début de la crise », a poursuivi le Haut Commissaire.
Au Liban, le nombre de Syriens réfugiés ou en attente d’ ;être enregistrés dépasse les 57.000 personnes, tandis que l’Iraq — qui s’ ;efforce de mettre en place sa propre transition post-conflit — en accueille à présent 18.000.
Face à cette situation, le Haut Commissaire a salué la « coopération exemplaire » entre les gouvernements de ces pays, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les agences de l’ONU, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge et les ONG actives sur le terrain. Il a également souligné « le travail exceptionnel » effectué par le Croissant-Rouge syrien.
M. Guterres a appelé toutes les parties au conflit à garantir un accès sans restriction aux agences humanitaires afin que celles-ci puissent apporter leur aide sans discrimination et conformément aux principes qui guident l’action humanitaire. Le Haut Commissaire a également appelé toutes les parties à respecter et à fournir une protection à tous les réfugiés en Syrie, dont les Iraquiens et les Palestiniens.
http://www.radinrue.com/breve6346.html
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 10:38
Celui qui est tué à la fin de la vidéo est Tunisien ou Libyen? Attaque de la base de Taftanaz:
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 10:50
L'ASL mène des assauts avec des chars et blindés contre les bases aériennes d'Abu Zouhair et Taftanaz, les deux plus grandes bases aériennes du nord du pays.
Citation :
AFP 31/08/2012 à 13h56 De violents combats entre rebelles et soldats syriens ont éclaté vendredi dans l'aéroport militaire d'Abou el-Zouhour dans la province rebelle d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté une ONG syrienne.
"Les forces régulières utilisent les avions dans les combats tandis que les rebelles ont pris d'assaut le bâtiment où résident les officiers et des informations préliminaires font état de pertes humaines", affirme l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Jeudi, les rebelles avaient revendiqué le contrôle de cette base aérienne, l'une des plus importantes dans la région d'Idleb, tandis que l'OSDH affirme que l'aéroport militaire était tenu "en partie" par les insurgés. Ces derniers ont également affirmé avoir abattu jeudi un avion de combat MiG peu après son décollage, fait rare depuis le début de la rébellion.
A la suite de la première attaque rebelle jeudi, les forces régulières avaient bombardé la région d'Abou el-Zouhour, tuant 20 civils, dont huit enfants et neuf femmes, selon l'OSDH.
Les insurgés semblent avoir concentré nombre de leurs attaques ces derniers jours contre des bases aériennes et des appareils de l'armée, affirmant avoir détruit plusieurs hélicoptères, afin de contrer la maîtrise du ciel de l'aviation syrienne dont les bombardements font des dizaines de victimes chaque jour.
"Taftanaz et Abou el-Zouhour sont les deux principaux aéroports à Idleb à travers lesquels le régime envoie ces avions pour bombarder les maisons des civils et commettre des crimes que nous ne pouvons plus supporter. Nous avons donc décidé de les attaquer", avait affirmé à l'AFP le colonel Afif Mahmoud Sleimane, chef du conseil militaire rebelle pour la province d'Idleb.
A Alep, deuxième ville et enjeu crucial du conflit, les rebelles ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi un bâtiment des services de sécurité, selon l'OSDH.
Les insurgés ont attaqué cet édifice situé dans l'ouest d'Alep (355 km au nord de Damas), provoquant une riposte des membres des services de sécurité, selon cette organisation basée en Grande-Bretagne qui se base sur large réseau de témoins et de militants.
D'autres quartiers de la métropole du Nord étaient bombardés vendredi par l'armée qui a aussi engagé des combats au sol dans les bastions rebelles de Salaheddine et Saïf el-Dawla (sud-ouest), selon l'OSDH.
Sur l'autre grand front de ce conflit, Damas et sa province, les troupes régulières ont bombardé la localité de Rankous alors qu'à Sayidé Zeinab, les rebelles ont capturé neuf membres des troupes gouvernementales, selon la même source.
Dans l'est du pays, de violents combats ont éclaté près d'un bâtiment de la défense aérienne dans la ville de Boukamal que les insurgés ont tenté de prendre, toujours d'après l'OSDH.
Au moins 10 personnes, dont six civils et quatre rebelles, ont péri dans les violences de vendredi selon un bilan provisoire de l'ONG. La répression et les combats avaient fait 119 morts jeudi à travers le pays, dont 79 civils.
AFP
Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 10:55
Capture de la base de défense aérienne de Ghouta, Rif Dimashq.
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 11:00
Veulent ouvrir le terrain pour la no-fly zone ...
rafi General de Division
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 11:04
Citation :
On Sunday 26 August, The Daily Star reported that “nearly 200 elite SAS (Special Air Service) and SBS (Special Boat Service) British troops are in or around Syria” looking for weapons of mass destruction in the country. British special forces, along with troops from France and the United States, are poised along the borders of Syria to secure and destroy the country’s arsenal of chemical weapons if the regime in Damascus collapses...
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 11:06
inanc a écrit:
Veulent ouvrir le terrain pour la no-fly zone ...
S'ils capturent ces deux bases, sa sera un coup dure pour le régime. Selon l'OSDH, ils auraient déjà capturés une partie de la base Abu Zouhair.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 11:07
Citation :
Nous présentons ci-dessous cette proposition d’Esquisse de déclaration de Paris en solidarité avec le peuple syrien que Bassam Tahhan propose au Collectif pour la Syrie.
Bassam Tahhan, est l’une des rares voix en France à dénoncer l’offensive menée contre la Syrie, comme faisant partie d’une nouvelle confrontation Est-Ouest dans la région, menée par un Occident en déclin, contre les nouveaux centres de pouvoir émergent en Asie, la Russie et la Chine. Il n’hésite pas a reconnaître que l’éclatement de cette guerre pourrait être le première épisode d’une troisième guerre mondiale. Il souhaite cependant, comme nous le voyons dans cette esquisse, une évolution démocratique de la Syrie.
Bassan Tahhan est professeur de civilisation arabe au Lycée Henri IV ainsi qu’à l’ENSTA, l’Ecole nationale supérieur des techniques avancées. Il est aussi porte-parole du Collectif pour la Syrie.
Voici l’esquisse :
Nous, signataires de cette déclaration :
1) Affirmons que c’est au peuple syrien, et à lui seul, que revient le droit de disposer de lui-même, sans aucune ingérence étrangère sous quelque forme que ce soit.
2) Demandons qu’un cessez-le-feu soit accepté par tous les partis, afin de mettre fin au processus de destruction de la Syrie et soutenons la prolongation de la mission des observateurs de l’ONU pour veiller au respect de ce cessez-le-feu.
3) Récusons la reconnaissance du Conseil National Syrien comme principal représentant légitime du peuple syrien et invitons les instances qui l’ont reconnu comme tel à se rétracter.
4) Dénonçons le rôle infâme de l’Arabie saoudite et du Qatar, au service de la CIA, qui cherchent à désarticuler l’axe anti-américain au Proche-Orient, en alimentant une guerre confessionnelle en Syrie.
5) Réclamons que soit reconnu l’ensemble de tous les partis, organismes et associations qui luttent pour la démocratie en Syrie, comme représentants légitimes du Printemps Arabe Syrien.
6) Dénonçons les campagnes médiatiques mensongères en France et dans le monde, et notamment, celle d’Aljazira, qui visent à déstabiliser la Syrie et à détourner les mouvements d’opposition de leur objectif initial.
7) Récusons la reconnaissance des OSDH de Londres comme organismes principaux d’information sur les évènements en Syrie, et comme seules instances défendant les Droits de l’Homme en Syrie.
Condamnons la politique française qui s’aligne sur des positions américaines, qui ne servent en rien les intérêts nationaux de la France et de sa politique arabe.
9) Considérons que toute aide logistique ou militaire aux opposants est un crime passible de poursuites de la part des instances de droit international.
10) Déclarons en conséquence que les pays concernés (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Turquie) sont des ennemis de la Syrie et devront répondre de leur politique.
12) Soutenons fermement tout effort pour une solution pacifique à la crise syrienne.
12/Affirmons que c’est au peuple syrien, par référendum sous surveillance d’observateurs internationaux de l’ONU, de décider du départ du président Al Assad ou de son maintien à la tête du pays.
13) Mettons en garde contre le danger d’une dérive djihadiste de cette révolte syrienne qui risque de transformer ce pays laïc en un nouveau sanctuaire d’islamisme terroriste destructeur.
14) Appelons à lever toutes les sanctions dans tous les domaines car elles affectent le peuple syrien et non pas le gouvernement.
15) Appelons à revoir la nouvelle constitution syrienne de manière à ce qu’elle autorise tout citoyen syrien, quel que soit son appartenance ethnique ou confessionnelle, à se porter candidat à la présidence de la république.
16) Demandons, de même, afin de ne pas priver le pays des compétences syriennes de l’étranger, à ce que soit octroyé aux syriens de l’étranger, le droit d’assumer des fonctions politiques de parlementaire, de ministre ou autre fonction administrative .
17) Estimons que tous les juifs originaires de Syrie, ont le droit de recouvrir leur nationalité syrienne et invitons les autres Etats arabes à faire de même et que tous les palestiniens également ont le droit au retour à leur terre d’origine.
18) Réclamons une réforme constitutionnelle qui abolirait le droit du sang pour adopter le droit du sol. La Syrie, terre d’asile à travers sa longue histoire, le restera toujours. Et nous invitons les autres états arabes à faire de même.
19) Appelons l’état syrien à se différencier du parti BAAS, et à restituer les biens confisqués ou mal-acquis au profit du parti ou de certains de ses membres et souhaitons une lutte acharnée contre la corruption à tous les niveaux de l’Etat, et également parmi les responsables qui ont fait défection ou qui ont quitté la Syrie avant le Printemps arabe.
20) Souhaitons que les états qui ont témoigné au peuple syrien une amitié véritable pendant cette crise à savoir, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine ,l’Irak, l’Iran, ,la Russie et le Venezuela(liste non exhaustive), bénéficient de relations de coopération privilégiées dans les domaines économiques et culturels.
21) Appelons à créer une Ligue des Peuples arabes face à la faillite de la Ligue des Etats arabes et proposons comme siège symbolique de cette Ligue la ville tunisienne de Sidi Bouzid.
22) Proposons la création d’une nouvelle instance qui regrouperait toutes les confessions du monde arabo musulman et dont le siège serait Alep, et qui s’opposerait de manière radicale aux appels de haine confessionnelle lancés par des dignitaires religieux extrémistes.
23) Déclarons ne pas renoncer au droit historique de la Syrie sur la province d’Antioche et appelons à un référendum des habitants de cette province pour décider de leurs droits à disposer d’un état indépendant ou à se rattacher à la Syrie redonnant aux chrétiens d’Orient leur siège patriarchal.
24) Appelons à rétablir les relations diplomatiques de la France avec la Syrie, le dialogue étant plus que jamais nécessaire pour rétablir la confiance réciproque entre le peuple français et le peuple syrien.
25) Rappelons que Le Collectif pour la Syrie soucieux du respect des droits de l’homme, et inquiet de l’instrumentalisation des organismes politiques dans ce domaine, œuvrera pour créer une OSDH à Paris et appelons tous les partis de cette guerre civile à respecter les droits de l’homme et les conventions internationale.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 12:31
Citation :
L'Armée syrienne libre (ASL, opposition) a menacé d'attaquer les aéroports civils de Damas et d'Alep à partir de mardi, a annoncé vendredi le quotidien saoudien Al-Sharq al-Awsat se référant à une déclaration du commandement d'ASL.
"Les aéroports civils de Damas et d'Alep peuvent être les cibles d'attaques de l'Armée syrienne libre dès mardi prochain, parce que l'aviation militaire du régime criminel (de Bachar el-Assad-ndlr.) les utilise pour effectuer des frappes sur les rebelles syriens", selon le document cité par le quotidien.
L'opposition a recommandé aux compagnies aériennes d'annuler leurs vols vers ces deux villes syriennes à partir du 4 septembre.
D'après la déclaration, les avions de combat syriens utilisent les aéroports civils du pays après que plusieurs attaques réussies de rebelles ont porté un préjudice grave à des aérodromes militaires. Dix avions syriens ont notamment été détruits sur le sol lors de la récente attaque contre l'aérodrome militaire d'Abou al-Zahour, près d'Idlib, affirme l'opposition.
Selon les experts militaires, la déclaration de l'Armée syrienne libre sur les éventuelles attaques contre les aéroports civils de Damas et d'Alep est appelée à attirer l'attention de la communauté internationale à leur utilisation à des fins militaires. Les normes internationales interdisent une telle exploitation des aéroports civils, ajouté Al-Sharq al-Awsat.
http://fr.rian.ru/world/20120831/195843541.html
FAMAS Modérateur
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie Ven 31 Aoû - 14:32