Guerre Civile en Syrie

Rappel du premier message :

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La Russie et les pays arabes sont prêts à apporter tout le concours nécessaire à la réalisation de la mission de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lahdar Brahimi, lit-on mardi dans un communiqué de la diplomatie russe.

"La Russie et les pays arabes ont confirmé qu'ils étaient fermement disposés à accorder tout le concours nécessaire à la mission Brahimi", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères commentant une rencontre du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avec les chefs des missions diplomatiques des pays arabes et de la représentation de la Ligue arabe à Moscou.

Les interlocuteurs ont insisté sur la nécessité de consolider les efforts de la communauté internationale pour faire cesser les violences en Syrie et réunir les conditions nécessaires pour lancer le processus de règlement de la crise sur la base des résolutions 2042 et 2043 du Conseil de sécurité de l'Onu, ainsi que du communiqué de Genève du Groupe d'action sur la Syrie.

"Le ministre russe a réaffirmé la position ferme de Moscou en faveur d'une résolution des problèmes et des conflits politiques intérieurs par des moyens pacifiques, à travers un dialogue national et sans ingérence extérieure", dit le communiqué publié à l'issue de la rencontre...

http://fr.rian.ru/world/20120918/196076733.html

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Syrie : l’aéroport de Damas n’accepterait aucun vol

vendredi 30 novembre 2012 - 10h58

L’aéroport de Damas n’accepte aucun vol ce vendredi, a déclaré un responsable d’une compagnie aérienne en poste à Dubaï, au lendemain de combats entre insurgés et forces de Bachar Al-Assad non loin de cet aéroport. « Les compagnies aériennes n’opèrent pas aujourd’hui à Damas car l’aéroport n’accepte aucun vol », a dit ce responsable, qui a requis l’anonymat. D’après les vols recensés sur les sites internet, deux compagnies du Golfe (Air Arabia et flydubai) devaient normalement assurer des liaisons avec Damas ce vendredi. (Europe1).

Prise d'une base AA..



Capture de véhicule militaire à Damas..



La situation à Damas, Kafar Souseh:

Les rebelles envoient des enfants au combat, l utilisation d enfant soldat est un crime de guerre.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/30/01003-20121130ARTFIG00585-des-enfants-seraient-enroles-par-les-rebelles-syriens.php

Ca fera un de plus, la pauvre Del ponte va en avoir du boulot....

Citation :

Maroc - Aide supplémentaire aux réfugiés syriens en Jordanie et en Turquie


En application des dautes instructions royales portant sur le soutien humanitaire apporté aux réfugiés syriens se trouvant en Jordanie et en Turquie, respectivement dans les camps de Zaâtari et de Gazi Antep, une aide supplémentaire a été acheminée en faveur de ces populations déplacées, consistant en 2000 tentes traitées contre le froid hivernal qui sévit dans la région.

Ces tentes seront réparties par moitié entre les deux camps, a rapporté mardi l'agence presse MAP.
Cette aide a été mobilisée par l'Agence marocaine de coopération internationale et la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Il y a lieu de rappeler que, sur hautes instructions royales, un hôpital médico-chirurgical de campagne a été installé le mois d'août dernier dans le camp de Zaâtari. Des dons en produits alimentaires, médicaments ainsi que des couvertures ont été également acheminés vers ce camp, au profit des réfugiés syriens et tout particulièrement les personnes âgées et les enfants, a ajouté la même source.

Xinhua

Carla Del Ponte ne bosse plus au TPI. Elle est retournée à ses 1éres amours...
Elle est juge d'instruction en Suisse aujourd'hui

pierrot1771 a écrit:

Carla Del Ponte ne bosse plus au TPI. Elle est retournée à ses 1éres amours...
Elle est juge d'instruction en Suisse aujourd'hui

Citation :

Carla Del Ponte nommée commissaire de l'ONU sur les crimes en Syrie


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/carla-del-ponte-nommee-commissaire-de-l-onu-sur-les-crimes-en-syrie_1167821.html

secret de polichinelle...

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Iraq major weapons route to Syria, report says

The air corridor over Iraq has emerged as a supply route for weapons for the beleaguered government of Syrian President Bashar al-Assad, including rockets, antitank missiles, rocket-propelled grenade and mortars, The New York Times reported late Saturday.

Citing unnamed US officials, the newspaper said that to the disappointment of the administration of President Barack Obama, US efforts to persuade the Iraqis to randomly inspect the flights have been largely unsuccessful.

Iran has an enormous stake in Syria, which is its staunchest Arab ally and has also provided a channel for Iran's support to the Lebanese Islamist movement Hezbollah, the report said.

According to the paper, Iran appears to have been tipped off by Iraqi officials as to when plane inspections would be conducted, thus helping Tehran avoid detection.

Iran's continued efforts to aid the Syrian government were described in interviews with a dozen US administration, military and Congressional officials, The Times said.

"The abuse of Iraqi airspace by Iran continues to be a concern," the paper quoted one of the officials as saying. "We urge Iraq to be diligent and consistent in fulfilling its international obligations and commitments, either by continuing to require flights over Iraqi territory en route to Syria from Iran to land for inspection or by denying overflight requests for Iranian aircraft

www.nowlebanon.com

Attaque d'un point de contrôle de l'armée..



25 soldats syriens capturés à Damas, pendant l'attaque de la route de l'aéroport.



Destruction d'un T-62 à Maarat An-numan..

Les islamistes annoncent la mort de Bashar hier

Y'avait 2 nouvelles l'un sur la mort de bashar la seconde portait sur sa fuite, le commentateur a préciser qu'il en était pas sure.

Ryad a écrit:

Y'avait 2 nouvelles l'un sur la mort de bashar la seconde portait sur sa fuite, le commentateur a préciser qu'il en était pas sure.

Véhiculer des rumeurs c'est pas haram

Biensur j'ai compris, je comprends très bien l'arabe et le dialecte égyptien. Je voulais juste montrer l'état psychique dans laquelle se trouvaient ces gens.

atlasonline a écrit:

Ryad a écrit:

Y'avait 2 nouvelles l'un sur la mort de bashar la seconde portait sur sa fuite, le commentateur a préciser qu'il en était pas sure.

Véhiculer des rumeurs c'est pas haram

Biensur j'ai compris, je comprends très bien l'arabe et le dialecte égyptien. Je voulais juste montrer l'état psychique dans laquelle se trouvaient ces gens.

J'avoue, ils se sont exciter un peu trop vite .

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Syrie : Clinton avertit Assad
lundi 3 décembre 2012 - 11h06

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a lancé à Prague un « avertissement sévère » au régime du président syrien Bachar Al-Assad concernant l’éventuelle utilisation d’armes chimiques contre son peuple. « C’est une ligne rouge pour les Etats-Unis », a-t-elle déclaré devant la presse. « Une fois de plus, nous lançons un avertissement très sévère au régime d’Assad, son comportement est condamnable. Ses actions envers son propre peuple sont tragiques ». (AFP).

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Syrie : Damas « n’utilisera pas d’arme chimique »
lundi 3 décembre 2012 - 13h34

La Syrie réaffirme qu’elle n’utilisera jamais d’arme chimique contre son peuple, a assuré lundi une source au ministère des Affaires Etrangères, citée par l’agence officielle Sana.

« La Syrie réaffirme qu’elle n’utilisera pas ce genre d’armes, si elle en possède, contre son peuple quelles que soient les circonstances, car elle est en train de défendre son peuple », a indiqué cette source. (Europe1).

Explosion d'un char par un IED..



Attaque d'une position de l'armée syrienne par le Front Al-Nosra



Un avion abattu à Alep..

L'ONU a décidé de quitter la Syrie..

Autre nouvelle:

Le porte parole du régime, Jihad Maqdisi aurait quitter la Syrie avec sa famille, et serait en route vers Londres..

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EXCLUSIF AFP - Syrie: le régime peut tomber n'importe quand, selon al-Arabi

LE CAIRE (AFP)
Le chef de la Ligue arabe a estimé lundi que le régime syrien pouvait tomber "à n'importe quel moment" face une opposition qui progresse, et a appelé la communauté internationale à ne plus se contenter de prôner un "processus" sans paix réelle dans le conflit israélo-palestinien.

"Cela peut arriver à n'importe quel moment", a déclaré Nabil al-Arabi dans un entretien à l'AFP, interrogé pour savoir quand le régime de Damas pourrait être amené à disparaître.

"Aujourd'hui il y a des combats dans Damas", et après vingt mois de violences dans ce pays "je pense qu'il va se passer quelque chose bientôt", a-t-il poursuivi.

"Les faits sur le terrain montrent très clairement que l'opposition syrienne progresse politiquement et militairement. Elle progresse chaque jour", a-t-il ajouté, interrogé au siège de la Ligue au Caire.

Il a également estimé que la nouvelle Coalition de l'opposition syrienne, qui s'est créée en novembre à Doha et a décidé de s'intaller dans la capitale égyptienne, "allait de l'avant".

"Nous sommes en contact avec eux et nous les rencontrons tout le temps", a-t-il ajouté, alors que la Syrie de Bachar al-Assad est suspendue de l'organisation panarabe.

Interrogé sur une contagion du conflit syrien à des pays voisins, il a estimé que "la possibilité est là, on ne peut pas l'exclure".

M. Arabi a également déploré que le soutien de la Russie à Damas empêche l'ONU d'avancer sur ce dossier, mais a estimé que la Chine, qui soutient elle aussi le régime syrien au Conseil de sécurité, pourrait évoluer. "Les déclarations que font les Chinois (...) montrent qu'ils sont plus souples", a-t-il déclaré.

Interrogé sur le rôle de l'Iran, considéré comme le plus ferme soutien de Bachar al-Assad dans la communauté internationale, il a estimé que Téhéran n'était en réalité "pas si influent que cela".

Sur le dossier israélo-palestinien, M. Arabi se montre très critique envers le Quartette international (ONU, UE, USA, Russie) sur le Proche-Orient, appelant à tourner la page d'une formule qui selon lui privilégie un "processus" sans résultats.

"Ce que je veux c'est parvenir à la paix, une paix qui soit juste, pas un processus".

A titre personnel, il a assuré ne pas utiliser l'expression "processus de paix", qui dans le cas israélo-palestinien revient selon lui à un "processus et pas de paix".

Le Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-il ajouté, se borne à dire "qu'il faut davantage de commissions pour suivre tout ça, derrière des portes fermées, sans que l'on sache ce qui se passe, et dans les faits il ne se passe rien. C'est ça le Quartette", a-t-il dit.

Le Quartette international pour le Proche-Orient, qui a pour émissaire l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, a été lancé en 2002 mais les discussions de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne sont aujourd'hui au point mort.

M. Arabi a indiqué qu'il allait proposer que les Arabes "disent qu'ils ne veulent plus de tout cela".

"Tout cela va être examiné, et j'espère que les choses vont changer", a-t-il dit, en souhaitant que les pays arabes exigent du Conseil de sécurité l'application de la résolution 242 sur le retrait israélien des territoires occupés, au moment où Israël annonce des projets de nouveaux logements dans des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est

"Si le Conseil de sécurité ne prend pas ses responsabilités, nous pourrions demander une conférence internationale" pour régler ce conflit, a-t-il dit.

Diplomate et juriste international, Nabil al-Arabi, 76 ans, a notamment fait partie de l'équipe égyptienne qui a négocié la paix avec Israël en 1978-79.

Il a été ministre des Affaires étrangères après la chute de Hosni Moubarak en février 2011, puis a été nommé à la tête de la Ligue arabe en mai de la même année.

http://www.corsematin.com/article/monde/exclusif-afp-syrie-le-regime-peut-tomber-nimporte-quand-selon-al-arabi.834653.html

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La Russie n'est pas l'avocate de Damas

Le président russe Vladimir Poutine a assuré aujourd'hui que son pays n'était pas l'avocat du régime du président syrien Bachar el-Assad, lors d'une visite en Turquie.

"Nous ne sommes pas des défenseurs invétérés de l'actuel régime syrien (...) Je l'ai dit plusieurs fois, nous ne sommes pas les avocats du régime syrien. D'autres choses nous préoccupent, par exemple ce qui va se passer à l'avenir" dans ce pays, a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00615-la-russie-n-est-pas-l-avocate-de-damas.php

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Syrie: pas d'accord Turquie-Russie

La Turquie et la Russie ne sont pas parvenues à s'entendre sur la Syrie, a déclaré aujourd'hui le président russe Vladimir Poutine lors d'une visite de travail à Istanbul. "La Russie et la Turquie ne peuvent trouver pour le moment une approche mutuelle sur les moyens de règler la situation en Syrie", a constaté M. Poutine, cité par l'agence russe Itar-Tass, lors d'un point de presse avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan.

La volonté de la Turquie de déployer des missiles sol-air Patriot de l'Otan à sa frontière va "exacerber" les tensions en Syrie, a par ailleurs déclaré Vladimir Poutine. "Mettre en place des capacités additionnelles sur la frontière ne calme pas la situation mais au contraire l'exacerbe", a dit M. Poutine.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00608-syrie-pas-d-accord-turquie-russie.php

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Syrie/armes chimiques : les USA inquiets

La Maison Blanche s'est dit "inquiète" d'un recours du régime syrien aux armes chimiques.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00655-syriearmes-chimiques-les-usa-inquiets.php

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Un avion égyptien vers Damas dérouté

Un vol commercial en provenance du Caire et à destination de la capitale syrienne a été dérouté cet après-midi en raison de violences près de l'aéroport de Damas, ont annoncé des responsables de l'aéroport du Caire. Le vol de la compagnie Egyptair a été dérouté trente minutes après le décollage, ont-ils précisé. Lundi, l'aviation syrienne a bombardé la banlieue sud de Damas, dans le cadre d'une offensive lancée pour reprendre du terrain face à l'insurrection, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui a fait état de victimes sans fournir de bilan.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00636-un-avion-egyptien-vers-damas-deroute.php

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Syrie: les rebelles attaquent un avion

Des combattants rebelles ont abattu ce soir un avion de combat dans la province de Damas, ont indiqué des militants. "L'Armée syrienne libre (ASL) a abattu un avion de combat entre Doumeir et Rahiybeh, qui bombardait des villes et localités de la Ghouta orientale", ont indiqué les Comités locaux de coordination (LCC), un réseau de militants sur le terrain. L'information a été confirmée par un militant, Omar Chaker, joint au téléphone par l'AFP. "Les rebelles ont abattu un MiG près de Doumeir et sont à la recherche du pilote", a-t-il affirmé.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un réseau de militants et médecins à travers la Syrie, a fait état d'informations selon lesquelles un appareil de l'armée du régime avait été abattu près de Doumeir, à quelque 40 km au nord-ouest de Damas. Depuis la fin juillet, le régime syrien compte sur sa force aérienne pour tenter de réprimer les rebelles. Des raids aériens ont été menés contre la Ghouta orientale, pour tenter de déloger les rebelles de leurs bases arrière dans les vergers de la périphérie de Damas.

Mais les rebelles ont utilisé deux missiles sol-air pour abattre la semaine dernière deux appareils en 24 heures dans le nord du pays. La banlieue de Damas est désormais au coeur des combats, le régime ayant lancé jeudi une opération militaire pour reconquérir un rayon de huit kilomètres autour la capitale, qu'il veut à tout prix conserver pour être en position de négocier une issue au conflit, selon les experts.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/03/97001-20121203FILWWW00756-syrie-les-rebelles-attaquent-un-avion.php

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Les « grandes oreilles » à l’écoute en Syrie. Awacs et navires se relaient…


Le navire "espion" français Dupuy de Lôme a "été plusieurs fois au large de la Syrie

La Syrie est sous une observation attentive des alliés de l’OTAN.

Echanges de mails, téléphone fixe, lignes GSM … l’ensemble des communications peut servir à se faire une image de la situation dans le pays, des mouvements de troupes ou de l’humeur possible. La force – ou la faiblesse du pouvoir – comme les relations entre les insurgés sont ainsi scrutées à la loupe. La proximité du pays avec l’Europe facilite il est vrai l’observation.

De terre…

On sait déjà que les bases souveraines britanniques à Chypre permettent au Royaume-Uni de collecter des informations, renseignements qu’ils partagent avec les Etats-Unis. Il en est de même des bases militaires turques mises à la disposition des alliés de l’OTAN. Mais d’autres moyens aériens et maritimes sont également engagés.

En l’air…

Tout d’abord, les avions Awacs de l’OTAN – ou d’autres pays – survolent la zone. Ils ne sont pas directement déployés sur la Syrie mais le sont en permanence dans le cadre de l’opération Active Endeavour (anti-terroriste) dans l’est de la Méditerranée, comme l’a confirmé à B2 un diplomate au QG de l’Alliance.

… et en mer

Enfin, chacun des pays peut envoyer dans la zone plusieurs moyens de collecte d’informations qui se relaient sur place. La présence du navire allemand « Loker avait fait des vagues il y a quelques semaines outre-Rhin. La présence du « bâtiment collecteur de renseignements » Dupuy de Lome (A-759), a été plus discrète mais bien réelle. Depuis le début du conflit syrien, le navire « espion » de la Marine nationale – qui comprend environ 80 à 90 « techniciens » de la DRM (direction du renseignement militaire) et d’autres services – a été déployé « à plusieurs reprises le long des côtes syriennes » comme libanaises, ainsi que B2 en a eu confirmation auprès de militaires. Sa capacité d’écoute de ce navire mis en service à l’été 2006 est multiple (radio, téléphone et GSM, satellites…). Il a été utilisé notamment lors de la dernière opération en Libye

bruxelles2.eu

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Les Français se préparent à intervenir en Syrie



Selon nos informations, tout est prêt pour que les forces spéciales mènent des opérations ciblées afin de se saisir des stocks chimiques.

Discrètement, les Français se préparent à intervenir militairement en Syrie. Selon nos informations, seules les forces spéciales sont concernées à ce stade. Le schéma qui prévaut actuellement consisterait en une intervention française relativement modeste intégrée à celle d'une coalition multinationale. Cette organisation se prépare sur le modèle de celle qui s'était mise en place lors de la guerre contre la Libye de Kadhafi.

Celle-ci compterait donc au moins les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, entre autres membres de l'Otan, dont la Turquie sans doute, auxquels seraient associés la Jordanie et peut-être d'autres pays arabes. Il n'est pas question d'une intervention terrestre ou aérienne massive et/ou durable, mais plutôt d'une série de coups de main solidement appuyés par des avions et des hélicoptères, destinés à mettre la main sur le stock d'armes chimiques.

Hantise des dirigeants occidentaux

Les propos du ministère français des Affaires étrangères sont explicites. Selon son porte-parole adjoint Vincent Floreani, "tout emploi de ces armes chimiques par Bachar el-Assad serait inacceptable". Et d'ajouter : "Les dirigeants de Damas doivent savoir que la communauté internationale les observe et ne restera pas sans réaction s'il venait à utiliser ses armes." C'est aussi ce qu'a dit lundi le président américain Barack Obama en déclarant : "Le recours à des armes chimiques est et serait totalement inacceptable." Ces propos millimétrés illustrent les conditions qui déclencheraient une intervention militaire, au cas où le régime se servirait de son arsenal toxique.

Cette réaction prendrait la forme de frappes sur des cibles "L" (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert. Car la hantise des dirigeants occidentaux ne porte pas seulement sur l'utilisation des armes toxiques par le régime. Ils ne veulent pas non plus que des opposants, notamment djihadistes, puissent mettre la main dessus et s'en servir. D'où la petite phrase du porte-parole, qui ne doit pas être prise à la légère, quand il évoque la volonté internationale de "prévenir toute utilisation de ces armes si la tentation en venait soit au régime soit à d'autres". On note que le Quai d'Orsay ne parle plus là d'utilisation, mais bien de "tentation". Ce qui change beaucoup de choses.

Une intervention préventive se profile

En réalité, c'est une intervention préventive qui se profile. Est-il réaliste d'imaginer que les grandes capitales laissent Bachar el-Assad agir en utilisant de telles armes, alors qu'elles ont la conviction que le despote s'apprête à le faire ? Non bien sûr... Dans cette hypothèse qui paraît aujourd'hui prendre de l'épaisseur, les forces spéciales des pays constituant une coalition "ad hoc", c'est-à-dire non soumise à l'Otan, lanceraient des raids à partir de la Jordanie et de la Turquie pour se saisir des armes là où elles se trouvent, avant que toute "tentation" de s'en servir ait connu un début de réalisation.

Les propos publics de Washington indiquent que les dirigeants américains ont pris connaissance par leurs moyens de renseignement - ou ceux de leurs alliés - de la mise en oeuvre de mesures préparatoires à l'utilisation de ces armes. Bientôt suivis par Paris qui n'est pas en retard dans cette affaire, les Américains ont en quelque sorte lancé un ultime avertissement à Bachar el-Assad. Ils ont le doigt sur la gâchette. La préparation d'une opération préventive n'est pas un mystère et, pour ne citer qu'elles, les forces spéciales françaises ont été mises en place discrètement en Jordanie à cette fin. Aussi bien pour participer elles-mêmes à une telle intervention que pour aider leurs homologues jordaniennes. Nous nous en faisions l'écho ici en septembre dernier.

Conditions politiques

Quant aux conditions politiques d'une intervention, elles sont à l'appréciation de François Hollande, chef des armées. Lors de la conférence des ambassadeurs, le 27 août dernier, il avait clairement indiqué que la France réagirait militairement si le régime de Bachar el-Assad utilisait les armes chimiques : "Je le dis avec la solennité qui convient : nous restons très vigilants avec nos alliés pour prévenir l'emploi d'armes chimiques par le régime, qui serait pour la communauté internationale une cause légitime d'intervention directe."

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius enfonçait le clou quelques jours plus tard. Depuis la fin de l'été, les choses ont changé et la constitution d'une coalition représentative dirigée par Ahmad Moaz al-Khatib permettra de déclencher une intervention à sa demande. Bachar el-Assad est prévenu.

Le Point

150 millions...

Citation :

Que l'on ne puisse agir sur le conflit en tant que tel (ingérance, rapport de force etc...) je peux l'entendre, mais que l'on ne puisse prendre en charge efficacement la population civile, me laisse pantois. Il couterait moins cher de secourir ces gens que se payer des club de foot...
Ca restera comme une tâche indélibile pour tous les gouvernants de cette région (exception faite de Turquie/jordanie).

une question : que deviennent ces milliers de tentes que les saoud installent au pied du mont Arafa lors du pelerinage ? elles sont remisées en dépôt?
compte tenu des multiples déplacements de population qui frappent cette région depuis longtemps déjà, et pour différentes raisons (guerre, tremblement de terre (turquie/paki/algerie..), il est dommageable que l'ensemble de ces pays n'aient pas mis sur pied une organisation à même de prendre en charge ces réfugiés. On a la place, le fric, les ressources energétiques et les compétences pour cela. Reste juste a accepter la supranationalité de cette organisation et son absence d'imixion politique.
Je dis cela car la gestion faite par le(s) croissants rouges, manquent singulièrement d'efficacité (sans compter la politisation de certains actes).

PGM

Les tentes près du mont Arafa dont toujours sur place, même hors saison.

des libyens en syrie

Les rebelles auraient capturés deux bases aérienne a Damas près de l'aéroport international de Damas. Sa serait celles de Aqraba et Maliha.

Ils auraient aussi assiégée la base d'Hanano a Alep.

Ta fin est proche Bachar.