messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités internationales Sam 9 Mar - 16:43
Rappel du premier message :
On appelle ça de la dissuasion Gémini et jusqu'à présent, ça a plutôt bien marché comme ça pour Pyong Yang Une légende vietnamienne parle de tambours qu'on plaçait sous la chute d'une cascade pas très loin des frontières avec la Chine, quand les troupes de l'empereur marchait sur le pays. Les éclaireurs chinois croyaient alors entendre le bruit d'une importante troupe en marche venant à leur rencontre, ce qui faisait rebrousser chemin aux soldats de l'empereur. Bien des vies humaines auraient été ainsi conservées pendant de longues années Dans une guerre déclarée, le sud subirait indéniablement de lourdes pertes, mais le nord n'a pas les moyens de remporter une victoire décisive. Il risque au contraire d'entraîner ainsi sa fin
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annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Dim 21 Juil - 23:30
Citation :
Arabie Saoudite. La Mecque du totalitarisme
Depuis son fief des sables et grâce à ses pétrodollars, l'Arabie saoudite a financé dans le monde entier une propagande obscurantiste. Elle a formé les imams et déformé les cerveaux en diffusant une version sectaire de l'islam. Mécène des salafistes engagés dans les révolutions arabes de la Syrie à l'Egypte, le royaume reste une forteresse totalitaire. Et pauvre.
Le Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le roi Abdallah ben Abdelaziz, est contrarié. Certains pays bafouent les droits de l'homme, et leurs régimes se maintiennent illégitimement au pouvoir. Sa Majesté en est fortement affectée, comme l'a fait savoir ce 18 juin le ministre saoudien de l'Information au terme du conseil tenu par Leurs Excellences les ministres et consacré à la Syrie de Bachar al-Assad. Sa Majesté dénonce avec véhémence ceux qui livrent des armes au despote.
Un communiqué en apparence exemplaire, à un bémol près... Il nous provient de Riyad, capitale des non-droits de l'homme et surtout de la femme. Il émane d'un royaume qui expose sur ses places publiques les pendus de la veille. Le monarque règne seul sur le Majlis al-Choura, l'Assemblée consultative. Pas d'opposition, même au tapis. Le seul scrutin autorisé est celui des municipales. Pas de syndicats. Pas de société civile. Si des tweets commencent à gazouiller sur les réseaux sociaux, leurs auteurs se retrouvent illico au cachot. Le Coran est la seule constitution, flanqué de cette compilation catastrophique d'interdits séculaires : la sunna. Réécrite à la sauce wahhabite.
Le wahhabisme, c'est l'exception saoudienne anticulturelle. Une doctrine prêchée au XVIIIe siècle, près de l'oasis Wadi Hanifa, au nord-ouest de Riyad, par le cheikh Ibn Abdelwahhab. Cet homme-là était un antitout : antifemmes, antibijoux, antisaints, antichansons, antichiites, antimausolées, anti-Européens, anti-non-Européens. Il se disait uniquement pro-Mahomet et professait que la majorité des musulmans trahissaient le Prophète. En conséquence, ils devaient se convertir à ses prêches ou être passés au fil de l'épée. Tout le monde prenait Abdelwahhab pour un farfelu. De plus, il n'avait pas d'épée. Malheureusement pour le destin de l'islam, il croisa en 1745 la piste de l'émir Mohammed al-Saoud, petit chef de guerre assoiffé de rapines. Le pirate des sables flaira l'aubaine. Coaché par ce cagot, l'émir allait galoper, plus loin que le Nadjd, l'Arabie centrale, vers le reste de la péninsule. La dynastie Saoud était née.
POUR LE MALHEUR DE L'ISLAM Moins de trois siècles plus tard, sa religion d'Etat, celle du sinistre Abdelwahhab, a essaimé dans tout le monde musulman. C'est à la propagande saoudienne, financée par la découverte des puits de pétrole en 1938, qu'on doit la défaite de la pensée islamique, le voile collé-serré sur le front des jeunes filles, d'Orient en Occident, persuadées d'être «nues» sans ce bout de chiffon. C'est l'Arabie saoudite qui a enfanté le jihadisme (Ben Laden), avant de le dénoncer au lendemain du 11 septembre 2001. C'est l'Arabie qui traque le terrorisme chez elle - le jihad est rentré au bercail - tout en le finançant à nouveau dans sa dernière édition salafisto-révolutionnaire. Raciste, analphabète, obsédé, tache de boue sur la brillante civilisation islamique qui aima et philosopha de Bagdad au Caire et de Cordoue à Constantinople, le wahhabisme a fondu sur les musulmans comme une malédiction.
Aujourd'hui cette Mecque du totalitarisme se proclame le défenseur et le mécène des révolutionnaires arabes. Même si Ben Ali, l'ex-dictateur tunisien qui y a atterri dans la nuit du 14 janvier 2011, coule à Djedda une retraite paisible ! Talonnée par le Qatar, son rival, opulent moustique, l'Arabie livre des missiles sol-air aux groupes salafistes de l'insurrection syrienne. Le mot «démocratie», dont l'usage local est prohibé, est autorisé pour la question syrienne sur les ternes plateaux d'une télévision servile.
«Ce deux poids, deux mesures fait rigoler, raconte Farida, une Algérienne expatriée à Djedda. Mais c'est l'actualité en Iran qui porte un coup au régime : le 7 juin, beaucoup de Saoudiens étaient scotchés devant la chaîne iranienne d'information continue en langue arabe Al-Alam. Fascinés par le débat télévisé entre les candidats à l'élection présidentielle ! Un débat inimaginable en Arabie !» Le grand ennemi chiite iranien donnait ce soir-là la preuve qu'on pouvait débattre plus librement à 250 km des côtes saoudiennes. Le 15 juin, la victoire de Hassan Rohani, élu président avec 50,9 % de suffrages transparents, laissait les commentateurs saoudiens encore plus muets que d'habitude.
Pourtant, la dictature wahhabite a été constamment protégée par l'Amérique, qui négocia en février 1945 avec le roi Ibn Saoud l'exploitation des champs pétrolifères. Cajolée par la France aussi : on se souvient du discours obséquieux, prowahhabite et antilaïque de Nicolas Sarkozy, le 14 janvier 2008 à Riyad. Actuellement, c'est encore la bienveillance générale. Le vieux roi Abdallah - 88 ans - serait un grand réformateur. D'ailleurs, fait-on observer, les femmes ont obtenu le droit de vote pour 2015.
Il y a sans doute du vent dans les voiles et de la contestation sous l'abaya. Quelques téméraires, comme la féministe Manal al-Sharif, osent revendiquer le droit de conduire et de se débarrasser du «gardien» sans lequel aucune Saoudienne ne peut sortir de chez elle. Mais c'est que le statut misérable des femmes et leur claustration coûtent un prix exorbitant. Et l'Arabie saoudite est pauvre !
Oui, pauvre malgré son rang de premier producteur mondial de pétrole repris de justesse fin 2012 à la Russie. On y compte 30 % de chômeurs. Pauvres comme les habitants des HLM de Taïef, comme les gamins des faubourgs de Riyad dans une vidéo iconoclaste qui valut quinze jours de prison aux jeunes qui la diffusèrent. La monarchie féodale gouvernait en inondant son cher peuple des revenus de l'or noir comme tous les roitelets de la région. Mais l'Arabie, avec ses 28 millions d'habitants et son territoire immense, n'est pas un de ces émirats dont la population totale se résume à celle de nos villes moyennes. Le non-modèle économique, fondé depuis des décennies sur le recours aux travailleurs étrangers, arrive à son terme.
Un choix délirant qui a fait dépendre la marche du pays de 8 millions d'immigrés, esclavagisés et aux mains d'un «tuteur» qui les soumet à l'arbitraire. Les Saoudiens, ces surhommes et leurs sous-femmes, devaient se prélasser dans la soie et le velours. Si les 400 000 chauffeurs étrangers entamaient une grève, les Saoudiennes ne pourraient plus mettre leur nez voilé dehors. Si les millions de parias bloquaient la machine, l'Arabie s'arrêterait du jour au lendemain.
Mais elle ne peut plus payer. Le roi a déjà débloqué des milliards pour acheter la paix sociale, fournir un logement et des loisirs aux paresseux Saoudiens. Il veut désormais arracher les autochtones à leur léthargie. Grâce à la «saoudisation», le slogan des années 2010. Objectif : remettre princes et manants au boulot.
UNE SOCIÉTÉ MALADE La dépendance vis-à-vis des étrangers se transforme en rage. On vire, on expulse. Mais on ne peut toujours pas s'en passer.
Impossible dans un monde obscurantiste où la plus minuscule avancée féminine, clé de la modernité, est contrée par le fanatisme. Le travail des femmes briserait le tabou de la séparation entre mâles et femelles. Sexe toujours : sa hantise, doublée de l'immense ennui social, raconte une société malade. Toxicomanie galopante. Crimes et mutilations sur lesquels on jette l'ample cape d'une charia compréhensive. Le pseudo-réformisme du roi Abdallah n'a pas empêché un imam, qui avait violé et torturé à mort sa fillette de 5 ans, de sortir de prison après avoir payé les 40 000 € du «prix du sang». Fayhan al-Ghamdi était prédicateur à la télé !
Dans cette conjonction de solitudes asphyxiées, le soleil de l'élan collectif se lève à l'est. Du côté de Qatif, dans la province chiite qui est aussi celle du pétrole. Une minorité détestée qui constitue pourtant le seul prolétariat saoudien et vit dans la région stratégique. Depuis plusieurs années, sa révolte monte, durement réprimée. A la mesure de la vieille douleur du second islam, ce chiisme que le wahhabisme dénonce comme hérétique en insultant ses traditions et en détruisant ses tombeaux. C'est encore une foule chiite que les blindés sont allés mater, tout près, à Bahreïn, le 14 mars 2011. A l'appel du sultan sunnite, Riyad a déclenché l'opération «Bouclier de la péninsule» contre les insurgés de la place de la Perle. Une révolution écrasée, sans que personne ne bronche, par les chars du totalitarisme saoudien.
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Sujet: Re: Actualités internationales Dim 21 Juil - 23:47
annabi a écrit:
Citation :
Arabie Saoudite. La Mecque du totalitarisme
Depuis son fief des sables et grâce à ses pétrodollars, l'Arabie saoudite a financé dans le monde entier une propagande obscurantiste. Elle a formé les imams et déformé les cerveaux en diffusant une version sectaire de l'islam. Mécène des salafistes engagés dans les révolutions arabes de la Syrie à l'Egypte, le royaume reste une forteresse totalitaire. Et pauvre.
Le Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le roi Abdallah ben Abdelaziz, est contrarié. Certains pays bafouent les droits de l'homme, et leurs régimes se maintiennent illégitimement au pouvoir. Sa Majesté en est fortement affectée, comme l'a fait savoir ce 18 juin le ministre saoudien de l'Information au terme du conseil tenu par Leurs Excellences les ministres et consacré à la Syrie de Bachar al-Assad. Sa Majesté dénonce avec véhémence ceux qui livrent des armes au despote.
Un communiqué en apparence exemplaire, à un bémol près... Il nous provient de Riyad, capitale des non-droits de l'homme et surtout de la femme. Il émane d'un royaume qui expose sur ses places publiques les pendus de la veille. Le monarque règne seul sur le Majlis al-Choura, l'Assemblée consultative. Pas d'opposition, même au tapis. Le seul scrutin autorisé est celui des municipales. Pas de syndicats. Pas de société civile. Si des tweets commencent à gazouiller sur les réseaux sociaux, leurs auteurs se retrouvent illico au cachot. Le Coran est la seule constitution, flanqué de cette compilation catastrophique d'interdits séculaires : la sunna. Réécrite à la sauce wahhabite.
Le wahhabisme, c'est l'exception saoudienne anticulturelle. Une doctrine prêchée au XVIIIe siècle, près de l'oasis Wadi Hanifa, au nord-ouest de Riyad, par le cheikh Ibn Abdelwahhab. Cet homme-là était un antitout : antifemmes, antibijoux, antisaints, antichansons, antichiites, antimausolées, anti-Européens, anti-non-Européens. Il se disait uniquement pro-Mahomet et professait que la majorité des musulmans trahissaient le Prophète. En conséquence, ils devaient se convertir à ses prêches ou être passés au fil de l'épée. Tout le monde prenait Abdelwahhab pour un farfelu. De plus, il n'avait pas d'épée. Malheureusement pour le destin de l'islam, il croisa en 1745 la piste de l'émir Mohammed al-Saoud, petit chef de guerre assoiffé de rapines. Le pirate des sables flaira l'aubaine. Coaché par ce cagot, l'émir allait galoper, plus loin que le Nadjd, l'Arabie centrale, vers le reste de la péninsule. La dynastie Saoud était née.
POUR LE MALHEUR DE L'ISLAM Moins de trois siècles plus tard, sa religion d'Etat, celle du sinistre Abdelwahhab, a essaimé dans tout le monde musulman. C'est à la propagande saoudienne, financée par la découverte des puits de pétrole en 1938, qu'on doit la défaite de la pensée islamique, le voile collé-serré sur le front des jeunes filles, d'Orient en Occident, persuadées d'être «nues» sans ce bout de chiffon. C'est l'Arabie saoudite qui a enfanté le jihadisme (Ben Laden), avant de le dénoncer au lendemain du 11 septembre 2001. C'est l'Arabie qui traque le terrorisme chez elle - le jihad est rentré au bercail - tout en le finançant à nouveau dans sa dernière édition salafisto-révolutionnaire. Raciste, analphabète, obsédé, tache de boue sur la brillante civilisation islamique qui aima et philosopha de Bagdad au Caire et de Cordoue à Constantinople, le wahhabisme a fondu sur les musulmans comme une malédiction.
Aujourd'hui cette Mecque du totalitarisme se proclame le défenseur et le mécène des révolutionnaires arabes. Même si Ben Ali, l'ex-dictateur tunisien qui y a atterri dans la nuit du 14 janvier 2011, coule à Djedda une retraite paisible ! Talonnée par le Qatar, son rival, opulent moustique, l'Arabie livre des missiles sol-air aux groupes salafistes de l'insurrection syrienne. Le mot «démocratie», dont l'usage local est prohibé, est autorisé pour la question syrienne sur les ternes plateaux d'une télévision servile.
«Ce deux poids, deux mesures fait rigoler, raconte Farida, une Algérienne expatriée à Djedda. Mais c'est l'actualité en Iran qui porte un coup au régime : le 7 juin, beaucoup de Saoudiens étaient scotchés devant la chaîne iranienne d'information continue en langue arabe Al-Alam. Fascinés par le débat télévisé entre les candidats à l'élection présidentielle ! Un débat inimaginable en Arabie !» Le grand ennemi chiite iranien donnait ce soir-là la preuve qu'on pouvait débattre plus librement à 250 km des côtes saoudiennes. Le 15 juin, la victoire de Hassan Rohani, élu président avec 50,9 % de suffrages transparents, laissait les commentateurs saoudiens encore plus muets que d'habitude.
Pourtant, la dictature wahhabite a été constamment protégée par l'Amérique, qui négocia en février 1945 avec le roi Ibn Saoud l'exploitation des champs pétrolifères. Cajolée par la France aussi : on se souvient du discours obséquieux, prowahhabite et antilaïque de Nicolas Sarkozy, le 14 janvier 2008 à Riyad. Actuellement, c'est encore la bienveillance générale. Le vieux roi Abdallah - 88 ans - serait un grand réformateur. D'ailleurs, fait-on observer, les femmes ont obtenu le droit de vote pour 2015.
Il y a sans doute du vent dans les voiles et de la contestation sous l'abaya. Quelques téméraires, comme la féministe Manal al-Sharif, osent revendiquer le droit de conduire et de se débarrasser du «gardien» sans lequel aucune Saoudienne ne peut sortir de chez elle. Mais c'est que le statut misérable des femmes et leur claustration coûtent un prix exorbitant. Et l'Arabie saoudite est pauvre !
Oui, pauvre malgré son rang de premier producteur mondial de pétrole repris de justesse fin 2012 à la Russie. On y compte 30 % de chômeurs. Pauvres comme les habitants des HLM de Taïef, comme les gamins des faubourgs de Riyad dans une vidéo iconoclaste qui valut quinze jours de prison aux jeunes qui la diffusèrent. La monarchie féodale gouvernait en inondant son cher peuple des revenus de l'or noir comme tous les roitelets de la région. Mais l'Arabie, avec ses 28 millions d'habitants et son territoire immense, n'est pas un de ces émirats dont la population totale se résume à celle de nos villes moyennes. Le non-modèle économique, fondé depuis des décennies sur le recours aux travailleurs étrangers, arrive à son terme.
Un choix délirant qui a fait dépendre la marche du pays de 8 millions d'immigrés, esclavagisés et aux mains d'un «tuteur» qui les soumet à l'arbitraire. Les Saoudiens, ces surhommes et leurs sous-femmes, devaient se prélasser dans la soie et le velours. Si les 400 000 chauffeurs étrangers entamaient une grève, les Saoudiennes ne pourraient plus mettre leur nez voilé dehors. Si les millions de parias bloquaient la machine, l'Arabie s'arrêterait du jour au lendemain.
Mais elle ne peut plus payer. Le roi a déjà débloqué des milliards pour acheter la paix sociale, fournir un logement et des loisirs aux paresseux Saoudiens. Il veut désormais arracher les autochtones à leur léthargie. Grâce à la «saoudisation», le slogan des années 2010. Objectif : remettre princes et manants au boulot.
UNE SOCIÉTÉ MALADE La dépendance vis-à-vis des étrangers se transforme en rage. On vire, on expulse. Mais on ne peut toujours pas s'en passer.
Impossible dans un monde obscurantiste où la plus minuscule avancée féminine, clé de la modernité, est contrée par le fanatisme. Le travail des femmes briserait le tabou de la séparation entre mâles et femelles. Sexe toujours : sa hantise, doublée de l'immense ennui social, raconte une société malade. Toxicomanie galopante. Crimes et mutilations sur lesquels on jette l'ample cape d'une charia compréhensive. Le pseudo-réformisme du roi Abdallah n'a pas empêché un imam, qui avait violé et torturé à mort sa fillette de 5 ans, de sortir de prison après avoir payé les 40 000 € du «prix du sang». Fayhan al-Ghamdi était prédicateur à la télé !
Dans cette conjonction de solitudes asphyxiées, le soleil de l'élan collectif se lève à l'est. Du côté de Qatif, dans la province chiite qui est aussi celle du pétrole. Une minorité détestée qui constitue pourtant le seul prolétariat saoudien et vit dans la région stratégique. Depuis plusieurs années, sa révolte monte, durement réprimée. A la mesure de la vieille douleur du second islam, ce chiisme que le wahhabisme dénonce comme hérétique en insultant ses traditions et en détruisant ses tombeaux. C'est encore une foule chiite que les blindés sont allés mater, tout près, à Bahreïn, le 14 mars 2011. A l'appel du sultan sunnite, Riyad a déclenché l'opération «Bouclier de la péninsule» contre les insurgés de la place de la Perle. Une révolution écrasée, sans que personne ne bronche, par les chars du totalitarisme saoudien.
Vire ce journal de merde d'extrême droite s'il te plaît merci
mais l'article parle vrai cher ami
Parle vrai selon tes standards! Si j'avais du temps a perdre, je démonterai point par point cette propagande anti-islam authentique (sounnah), la hantise des mécréants, qui n'ont pas oublié nos victoires de la bonne époque et aime nos défaites actuelles a cause de la séctarisation de notre belle religion. Mais j'ai mieux a faire.
ps: Le wahhabisme n'existe pas! On donne un nom a une secte lorsque cette secte a innover. Une secte est une déviance de la voie du prophète. Ceux qui parle de wahhabisme doivent prouver qu'il y a eu déviance! Bonne chance!
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
poster les articles de ces chacal c'est soutenir leur propagande islamophobe international
non hbibi loin de là ...c'est juste une lecture d'une réalité internationale ... même si leur but est de nous déscréditer ...mais ça nous savons le faire sans eux..
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
poster les articles de ces chacal c'est soutenir leur propagande islamophobe international
non hbibi loin de là ...c'est juste une lecture d'une réalité internationale ... même si leur but est de nous déscréditer ...mais ça nous savons le faire sans eux..
La sur la fin tu mérite même un doctorat excellent
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
poster les articles de ces chacal c'est soutenir leur propagande islamophobe international
non hbibi loin de là ...c'est juste une lecture d'une réalité internationale ... même si leur but est de nous déscréditer ...mais ça nous savons le faire sans eux..
La sur la fin tu mérite même un doctorat excellent
allah yahfdek mon ami et merci
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
«C'est le début de la fin de l'islam politique dans les pays du printemps arabe»
INTERVIEW - Alaya Allani est historien, professeur à l'université de Tunis et spécialiste des questions islamiques. Selon lui, ce qui se déroule en Égypte aura, à des degrès différents, des répercussions sur la Tunisie.
À Tunis, LE FIGARO. - La Tunisie peut-elle être influencée, voire contaminée, par ce qu'il se passe en Égypte? Alaya ALLANI. - En Tunisie, nous sommes entrés dans la deuxième phase de la révolution, que je qualifie de révolution corrective. L'Égypte est le premier pays à engager cette phase. Comme la Tunisie, d'où est parti le printemps arabe, a influencé l'Égypte, ce qui se déroule en Égypte aura des répercussions, à des degrés différents, sur la Tunisie. Au XIXe siècle, ces deux pays ont été les premiers dans le monde arabe à avoir adopté une Constitution. À cette même époque, dans ces deux pays, s'est affirmé un mouvement réformiste qui a touché l'islam et la politique. La Libye va être obligée de suivre et de se transformer graduellement. À terme, c'est toute l'Afrique du Nord qui est concernée par cette révolution en mouvement. Est-ce à dire que les islamistes d'Ennahda vont prochainement perdre le pouvoir en Tunisie? Ce qui se passe en Égypte annonce sans doute le début de la fin de l'islam politique dans les pays du printemps arabe. Le mouvement islamiste a démontré son incapacité à instaurer la sécurité ainsi qu'un développement économique et social. La sanction pour Ennahda viendra sans doute plus des urnes que de la rue. Mais des violences ne sont pas à exclure. Ennahda va être obligée de faire de nouvelles concessions, sans céder sur l'essentiel à ses yeux, la référence islamique. Les Frères musulmans confondent toujours la sécularité et la laïcité.
dr Alaya Allani
Les islamistes d'Ennahda sont-ils si proches des Frères musulmans égyptiens? Rached Ghannouchi, le fondateur d'Ennahda, est le représentant tunisien à l'Internationale des Frères musulmans. Ennahda et tous les Frères musulmans ont les mêmes principes idéologiques. À l'origine, ces mouvements avaient le même mode organisationnel dans tous les pays du monde arabe. Les Frères musulmans croient à l'État islamique fondé sur la charia, mais chaque mouvement adopte son propre agenda, en fonction de la nature des différentes sociétés. Ennahda n'a pas renoncé à la charia, il a simplement reporté son instauration. Ghannouchi fait valoir qu'Ennahda s'est alliée à des partis démocratiques «modernistes» et que cette stratégie permet d'éviter l'affrontement? C'était plus une alliance de forme que de fond. Ennahda reste la pièce maîtresse dans la troïka. Tous les postes clés du premier gouvernement étaient confiés à des nahdaouis et 80 % des nominations dans la haute administration ont favorisé des islamistes. Dans le nouveau gouvernement, les ministères régaliens ont été cédés à des «indépendants», mais Ennahda a d'autres moyens de contrôle et s'est bien gardée de céder le ministère des Affaires religieuses. Le poids et la nature de l'armée, en Égypte et Tunisie, sont toutefois une différence essentielle entre ces deux pays? Assurément. L'armée n'est jamais intervenue dans les affaires intérieures tunisiennes depuis un demi-siècle, sauf deux fois, très ponctuellement, et à la demande du pouvoir politique. L'armée égyptienne n'est pas seulement une institution, c'est une force économique, qui peut prêter au gouvernement. Sa richesse est évaluée à 20 % du PIB. Ajoutons deux autres différences: la situation socio-économique est beaucoup plus détériorée en Égypte, même si la Tunisie a connu des mouvements de révolte dans les régions défavorisées qui avaient déclenché la révolution. La fragilité sécuritaire en Égypte est aussi beaucoup plus grande qu'en Tunisie.
Royaume-Uni : deux arrestations dans l'affaire de l'attaque de mosquées
Le Monde.fr avec AFP | 19.07.2013 à 02h30 • Mis à jour le 19.07.2013 à 02h30
La police britannique a annoncé jeudi 18 juillet l'arrestation de deux hommes pour "terrorisme", à la suite d'explosions survenues dans deux mosquées du centre de l'Angleterre ces dernières semaines. Plusieurs attaques ont visé des bâtiments musulmans en Grande-Bretagne depuis le meurtre d'un militaire en plein jour dans une rue de Londres, au mois de mai.
Les deux hommes originaires d'Europe de l'Est ont été arrêtés dans les environs de Birmingham et des experts artificiers se sont rendus sur les lieux de leur arrestation.
Le 21 juin, 150 habitants avaient été évacués à la suite d'une explosion dans une mosquée de Walsall. Vendredi dernier, la police a été alertée de la présence d'une bombe contenant des clous, dans une mosquée de Tipton, dans les environs de Walsall.
Couverture des Médias a 2 vitesses! Quand les musulmans sont victimes de terrorisme d'"extrême droite", on entend rien a la télé! Par contre l'inverse... Et regarder le titre de l'article: "l'affaire de l'attaque de mosquées". Il y a pas le mot "attaque terroriste"
Ah et bien sur, l'article se trompe, elle est incomplète! Il y a eu 3 attentats a Birmingham. + le meurtre d'un vieille homme qui est lié a ces attentats. Et c'est arrivé AVANT le meurtre de Londres si bien médiatisé. Je connaissait le vieil homme, ça s'est passer a 500 m de chez moi.
Citation :
"Assistant Chief Constable Marcus Beale, who is leading the investigation, said in a short statement: "The murder of Mohammed Saleem now forms part of the wider West Midlands Counter Terrorism Unit Investigation."
"Labour MP for Birmingham Ladywood, Shabana Mahmood, said: "It is shocking that Mr Saleem's brutal murder may have occurred as an act of terrorism - and it is vital that the community continues to support the police as they progress their investigations.""
C'est déjà un pas, que ce meurtre est reconnu comme attentat terroriste. Il y a du progrès. Et la police britannique fait du bon boulot. Les politicos ne jette pas non plus de l'huile sur le feu! C'est mieux que de l'autre coté de la Manche!
Ici la reconstitution du meurtre par la BBC (à partir de la minute 30:00):
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Mar 23 Juil - 1:11
Le terroriste anti-musulman arrêté a 2 rues de chez moi!
Citation :
'Mosque Bomb' Terror Suspect Pavlo Lapshyn Charged With Murder Of Mohammed Saleem
A 25-year-old Ukrainian man has been charged with murdering an 75-year-old grandfather as he walked home from a mosque, police have said.
West Midlands Police said it had charged Pavlo Lapshyn, a post graduate student from Dnipropetrovsk, with the killing of Mohammed Saleem in Birmingham in April and he will now appear before Westminster Magistrates' Court on Tuesday.
Mohammed Saleem was stabbed just yards from his home in Birmingham
Lapshyn was initially arrested last week by officers carrying out a counter terrorism investigation into three separate explosions near mosques in Walsall, Wolverhampton and Tipton, and is still being questioned in connection with that inquiry.
The student, who had been in the UK on a sponsored work placement at a software firm based in the Small Heath area of Birmingham, was arrested on suspicion of murder on 20 July.
Mr Saleem was fatally stabbed just yards from his house as he walked home alone after worship.
The police said they did not believe there was any "on-going threat from this case" but added officers were working with the Ukrainian authorities to look into Lashyn's past history and were planning to send counter terrorism investigators to the country in the next few days.
Assistant Chief Constable Marcus Beale, of West Midlands Police, said: "We are still working hard to uncover all the facts and urge anyone who thinks they have information that may assist us to call 101.
"We understand that these incidents have caused a great deal of anxiety and distress within local communities and I want to thank them for the way they have dealt with the developments and the assistance they have given my officers.
"For the family who lost a beloved grandfather it has been a particularly difficult time and we will continue to support them."
Louise Gray, a lawyer in the Crown Prosecution Service Counter Terrorism Division, said: "Following an investigation by West Midlands Counter Terrorism Unit, I have been considering the evidence gathered from the inquiry into the murder of Mohammed Saleem.
"I have concluded that there is sufficient evidence and it is in the public interest to charge Pavlo Lapshyn with one count of murder.
"This decision was taken in accordance with the Code for Crown Prosecutors.
"Pavlo Lapshyn now stands charged with a criminal offence and has the right to a fair trial.
"It is very important that nothing should now be reported that could prejudice that trial."
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mar 23 Juil - 18:45
Citation :
L'Egypte et Israël déconseillés aux militaires russes habilités secret défense
Les militaires russes ayant accès aux documents top secret ne pourront plus se rendre en vacances en Egypte et en Israël, écrit le quotidien Izvestia du 23 juillet 2013.
Cette décision a été prise vu l'aggravation de l’instabilité politique dans ces deux pays, a-t-on expliqué à l'Etat-major des forces armées russes. "Le chef d'Etat-major général Valeri Guerassimov a approuvé la liste de pays où les militaires habilités secret défense peuvent passer les vacances. L'Egypte et Israël n'y figurent plus", déclare le porte-parole de l'Etat-major.
Il ajoute que la directive ordonne aux responsables, lors de la délivrance des autorisations au personnel, de "tenir compte de la situation militaro-politique et criminogène dans les pays d'accueil", ainsi que de ne pas laisser les officiers se rendre dans les pays inscrits sur la liste du ministère des Affaires étrangères (MAE) déconseillés aux Russes.
La liste en question comprend 39 pays où les officiers habilités secret-défense sont autorisés à se rendre : l'Abkhazie, l'Azerbaïdjan, Andorre, l'Autriche, l'Arménie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Belgique, le Vietnam, la Hongrie, la Grèce, le Danemark, la République dominicaine, l'Inde, l'Indonésie, la Jordanie, l'Italie, Malte, le Maroc, la Moldavie, la Slovénie, la Slovaquie, la Pologne, l'Ukraine, la Norvège, Oman, les Emirats arabes unis, Cuba, Chypre, le Kazakhstan, la Thaïlande, la Turquie, la Tunisie, la Finlande, la France, la Croatie, le Monténégro, la République tchèque et la Suisse.
Un officier du renseignement ne pourra donc prendre ses congés que s’il indique l'un de ces pays dans la case "lieu". Il est à noter que les anciennes républiques soviétiques ne figurent pas toutes dans la liste : on note par exemple l'absence du Tadjikistan, du Kirghizstan, du Turkménistan, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie et de la Géorgie, où les officiers ne seront pas autorisés à se rendre.
Konstantin Sivkov, premier vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, pense que cette interdiction est justifiée.
"Les officiers habilités secret-défense pourraient être kidnappés par des combattants en arrivant dans une région instable et se voir soutirer des informations, d'autant qu'il existe aujourd'hui diverses méthodes psychotropes à cet effet. Par conséquent il est opportun et juste de prévenir le départ du personnel vers ces destinations", explique Konstantin Sivkov.
Selon lui les officiers russes ne doivent pas se rendre dans les pays où les positions des musulmans wahhabites sont fortes : l'Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, la Syrie, la Libye, et même les USA. En revanche, les officiers n'ont rien à craindre dans les pays européens de l'Otan. "Dans les pays de l'Otan les gens sont plus ou moins civilisés, contrairement aux Etats-Unis. L’alliance est très poreuse aujourd'hui, elle a été significativement affaiblie par les pays d'Europe de l'Est qui y ont adhéré", a fait remarquer l'expert.
Chypre fut le premier pays où les officiers du renseignement étaient autorisés à se rendre. En 1996 le ministre de la Défense de l'époque Pavel Gratchev avait signé un ordre à cet effet. Les frais de voyage pour les officiers et les membres de leurs familles étaient pris en charge. En 2006, le chef de l'Etat-major des forces armées russes Iouri Balouevski a approuvé une liste de 21 pays où les officiers habilités secret-défense pouvaient voyager : l'Arménie, l'Azerbaïdjan, Andorre, la Bulgarie, la Biélorussie, la Hongrie, l'Egypte, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, Chypre, la Chine, la Slovaquie, l'Ukraine, la Lettonie, les Emirats arabes unis, la Croatie, la Turquie, la Tunisie, la Finlande et la République tchèque.
En 2009, l'ex-ministre de la Défense Anatoli Serdioukov avait décidé d'interdire la sortie du territoire russe des officiers habilités secret-défense et avait ordonné de préparer une directive à cet effet. Mais cette directive n'a pas été signée. En 2011 Serdioukov avait tout de même signé l'ordre 250 en conformité avec lequel seul le ministre de la Défense pouvait donner l'autorisation aux officiers de se rendre à l'étranger.
Le 24 décembre 2012, le ministre Sergueï Choïgou a délégué à ses adjoints et aux chefs de l'appareil du ministère de la Défense le droit d'autoriser les officiers du renseignement à partir à l'étranger, se réservant ainsi la possibilité d'analyser les demandes de congés du personnel ayant accès aux informations confidentielles.
RIA
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yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Jeu 25 Juil - 10:04
RIP à l'un des fondateur de Yandex:
Citation :
Yandex Co-Founder and Philanthropist Dies Suddenly Aged 48
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Jeu 25 Juil - 11:40
(Espagne) Il y a une explosion, espérons que ce soit pas un attentat 79 morts.
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 26 Juil - 12:19
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Ven 26 Juil - 15:51
Apprement il veut y rester pour toujours ... mais de leak du moins publique
Citation :
Snowden Will Stop Leaks If Given Asylum in Russia – Putin’s Spokesman
Fugitive US former intelligence analyst Edward Snowden will “no doubt” stop leaking security information if he is given temporary asylum in Russia, President Vladimir Putin’s spokesman said Friday.
Putin “expressed a firm intention to not allow” further damage to American interests, spokesman Dmitry Peskov said, when asked whether Snowden had pledged to stop the leaks when applying for asylum in Russia. “And I have no doubt this is how it will be, no matter how the situation develops,” he added.
Putin is “not participating” in discussions with the US over Snowden, he added. “Judging by the president’s schedule, you can conclude that he is not taking time out from it to follow Snowden,” Peskov told journalists.
The heads of Russia's Federal Security Service and the United States FBI "discuss the issue" of Snowden, he added.
Snowden, who is wanted by the United States for leaking classified data about the US National Security Agency’s surveillance programs, formally requested temporary asylum in Russia on July 16. He has been holed up in the transit zone of Sheremetyevo Airport since arriving there on a flight from Hong Kong on June 23.
Washington has repeatedly called on Moscow to reject Snowden’s request for asylum and send him back to the United States to stand trial on charges of espionage and theft.
RIAN
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 27 Juil - 19:10
Ou sont les états du golf si prompts à dépenser des milliards de dollars pour mettre en place des dictateurs ? Ou sont les ONG si prompts à dénoncer les pseudo droit de l'homme en Russie, à Cuba et en Chine
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 27 Juil - 19:14
Fahed64 a écrit:
Ou sont les états du golf si prompts à dépenser des milliards de dollars pour mettre en place des dictateurs ? Ou sont les ONG si prompts à dénoncer les pseudo droit de l'homme en Russie, à Cuba et en Chine
Pas assez cher mon fils....
Plus sérieusement. On s'en fout d'un peuple en guenille. Si au moins ils avaient du pétrole, ou était sur une route du pétrole! Mais même pas, ils servent a rien à l'humanité!
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Sam 27 Juil - 19:24
T'inquètes maintenant que des 'barbus' , tel que cheikh arifi et beaucoup d'autres les ont visités sa sera plus facile de les incluper de 'terrorisme' le truc magique quoi.
Cette région refléte au même temps la puissance du monde muslmans jadis et sa petitesse de nos jours.
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charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
L’expérience démocratique marocaine et les orphelins du printemps arabe : Le prétexte Benkirane
Le «printemps arabe» finissant ne s’en ira pas sans laisser quelques orphelins de la «révolution» au Maroc. Ils sont encore quelques uns à rêver du «grand soir», parmi lesquels notre cher confrère Ali Anouzla. Ils continuent jusqu’à présent de se bercer de l’illusion de faire «descendre le peuple marocain dans la rue», alors même que les Marocains ont pu constater de visu la pertinence de leur propre choix politique de réforme démocratique dans la stabilité, comparativement à ceux des peuples arabes qui peinent toujours à se relever de la tempête «printanière» qui a soufflé de manière violente sur leurs contrées. Et pour nourrir la vision cauchemardesque de chaos des corbeaux de malheur, rien de mieux que d’interpréter à leur guise la dynamique qui anime actuellement la scène politique nationale, alors que celle-ci traduit plutôt l’ancrage des pratiques politiques démocratiques dans le comportement des partis marocains. Faut-il passer en revue l’expérience du gouvernement Benkirane après plus d’un an et demi d’exercice du pouvoir ? Cela est certain. C’est, non seulement légitime, mais également de bon aloi s’il s’agit d’en tirer les leçons qui s’imposent. C’est exactement à cet exercice que s’est appliqué le Parti de l’Istiqlal, ancien membre de la majorité, suite à quoi a été prise la décision de quitter le gouvernement, faute d’avoir pu convaincre le chef de la coalition gouvernementale de rectifier la trajectoire prise et pour rester en conformité avec les engagements pris envers ses électeurs. Tout cela entre dans le cadre des pratiques politiques ayant normalement cours même dans les pays à forte tradition démocratique. Il ne viendrait jamais pour autant à un esprit doté d’un minimum de bon sens de conclure à l’échec de l’expérience de réforme démocratique marocaine et encore moins d’en appeler à «descendre dans la rue» pour tout raser et remettre le compteur à zéro. La question fondamentale ainsi posée aux Marocains dans le vécu de leur expérience démocratique ne serait pas de savoir si le gouvernement Benkirane a échoué ou pas, mais si eux et les formations politiques qui les représentent ont atteint ou non le niveau de maturité suffisant pour admettre de résoudre leurs différents conflits d’intérêts dans le cadre légal de la Constitution et des institutions démocratiques plutôt qu’à travers la révolution et l’affrontement violent dans les rues. Les Marocains y ont pourtant déjà répondu, le 1er juillet 2011, quand ils ont voté massivement pour la nouvelle loi fondamentale de la nation, élaborée après une large consultation, puis quand ils sont allés voter pour désigner leurs représentants au parlement et les formations partisanes qui allaient les gouverner, le 25 novembre de la même année. Les Marocains n’ont pas adhéré à la logique de la révolution au plus fort du printemps arabe, ce n’est pas maintenant qu’il s’est mué en hiver pour les peuples arabes qui s’y sont essayé qu’ils vont s’engager dans cette expérience suicidaire et surtout non justifiée. Ali Anouzla, à l’instar de quelques mystiques de la «révolution», ne croit pas en l’expérience démocratique marocaine et il ne s’en cache pas. Entre réformes démocratiques dans la stabilité politique et chamboulement révolutionnaire dans le chaos destructeur, quelques compatriotes aux motivations peu évidentes ont franchement opté pour le second choix. Pourquoi ?, serait-on en droit de se demander. Absolument aucun argument logique ne milite en faveur d’une explosion révolutionnaire, tout au contraire. Le Royaume a gagné en termes d’image de marque grâce aux changements politiques opérés de manière pacifique et civilisée, et nombre d’opérateurs économiques étrangers ont relocalisés au Maroc leurs unités de production auparavant installées dans des pays arabes balayés par la révolution, ou du moins réorienté leurs commandes vers des sous-traitants marocains en raison des difficultés rencontrées par leurs concurrents arabes, plongés dans une ambiance d’instabilité politique et d’insécurité néfaste aux affaires. Les pays d’Afrique subsaharienne se tournent vers le Maroc pour s’en inspirer, puisque faisant figure de modèle en matière de stabilité politique et de développement économique à l’échelle du continent et les pays occidentaux reconnaissent les avancées sociopolitiques et économiques majeures réalisées par le Royaume, non seulement suite à l’adoption de la nouvelle Constitution, mais tout le long de la dernière décennie. La fameuse spécificité marocaine, c’est l’art de tout révolutionner dans le fond tout en donnant l’apparence de n’avoir rien changé, puisqu’il s’agit pour les Marocains de progresser dans la modernité tout en préservant leurs traditions. Certains estiment que le Maroc n’a pas su communiquer au mieux pour faire connaître la profondeur des changements politiques opérés, d’autres considèrent que c’est tout simplement là la manière d’être des Marocains, peu enclins à se pavaner sous le feu des projecteurs. Toujours est-il que le Royaume du Maroc est exactement le même, quand à sa forme, depuis plus de 1.200 ans, pourtant, il a profondément mué une multitude de fois pour s’adapter aux exigences de chaque époque. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre raison. Car que dire à ceux qui prétendent haut et fort défendre le «petit peuple» et exprimer sa voix tout en estimant la hausse du prix du carburant et la suppression d’une partie du budget de l’Etat consacré aux investissements publics comme de grands faits du gouvernement Benkirane… Un peu de décence ne serait pas malvenu en ce mois sacré du Ramadan.
http://french.news.cn/economie/2013-07/29/c_132583652.htm a écrit:
La Commission nationale des comptes (CNC), organe suprême d'audit du pays, a annoncé dimanche qu'elle mènerait un contrôle à travers le pays sur les dettes gouvernementales.
"Conformément à une requête du Conseil des Affaires d'Etat, la CNC demandera aux agences d'audit à travers le pays d'examiner les dettes des gouvernements", a indiqué la commission dans un très court communiqué publié sur son site Internet.
La commission n'a révélé aucun autre détail et n'a pas fourni de calendrier concernant cet audit.
La CNC a déjà mené par le passé deux audits sur les dettes des gouvernements locaux.
Un audit national conduit en 2011 a révélé que les dettes des gouvernements locaux avaient atteint 10.700 milliards de yuans (1.730 milliards de dollars) fin 2010.
La CNC a indiqué en juin de cette année que, selon un deuxième audit, le montant des dettes avait augmenté à la fin de 2012 de 12,94% par rapport à 2010.
Le gouvernement central chinois a mis l'accent à plusieurs reprises sur le besoin urgent de se protéger contre les risques financiers, dont le problème des dettes des gouvernements locaux.
Liu Jiayi, vérificateur général de la CNC, a indiqué lors d'une session de l'organe législatif suprême organisée en juin dernier que les gouvernements locaux devaient améliorer leur gestion des dettes afin d'endiguer la hausse des dettes locales.
En Arabie saoudite, un métro géant à plus de 20 milliards d'euros
Le Monde.fr avec AFP | 29.07.2013 à 14h01 • Mis à jour le 29.07.2013 à 14h17
L'Arabie saoudite a accordé à trois consortiums internationaux la réalisation du métro de Riyad, un mégaprojet d'environ 20 milliards d'euros, impliquant des groupes français dont le groupe Alstom. Un consortium conduit par le géant américain Bechtel Corp s'est vu attribuer la réalisation de deux lignes du métro pour environ 7 milliards d'euros.
Un deuxième consortium, dirigé par la compagnie espagnole de construction FCC et impliquant des groupes français, sud-coréen et néerlandais notamment, doit réaliser trois lignes du métro pour 6 milliards d'euros. Une ligne d'un coût de 4 milliards d'euros a été confiée à un troisième consortium conduit par l'italien Ansaldo.
Le projet de métro de six lignes, prévu sur 176 kilomètres, vise à "faciliter la vie" dans la capitale dont le nombre d'habitants devra augmenter de 6 millions à 8,5 millions "dans dix ans", a déclaré le gouverneur de Riyad, le prince Khaled ben Bandar ben Abdel Aziz, lors d'une cérémonie d'attribution des contrats organisée dans la nuit de dimanche à lundi.
UTILISATION DES TRANSPORTS EN COMMUN MULTIPLIÉE PAR VINGT
"C'est le plus important contrat international de l'histoire de la construction en Espagne", s'est félicité le groupe FCC. Le français Alstom, qui fait partie du consortium mené par l'espagnol, a précisé que la part du projet lui revenant s'élève à près de 1 milliard d'euros. "Une option portant sur la maintenance du système pendant dix ans est également prévue", selon un communiqué.
Le métro de Ryad, dont les travaux de construction doivent démarrer au premier trimestre de 2014 et durer cinquante-six mois, fonctionnera à hauteur de 20 % à l'énergie solaire, a indiqué le prince Khaled, soulignant que le projet devrait aider à réduire la pollution, les embouteillages et les accidents.
Le plan prévoit aussi des dessertes de bus pour connecter les arrêts du métro aux différents quartiers de la capitale, et les autorités ont annoncé à cet effet l'acquisition de plus d'un millier de bus. Avec ce projet, l'utilisation des moyens de transport en commun dans la capitale, une agglomération qui s'étend sur 1 300 kilomètres carrés, devrait augmenter vingt fois par rapport à la fréquence actuelle, a-t-il ajouté.
Mais il n'a pas précisé si le métro serait accessible aux femmes seules. Actuellement, elles ne peuvent pas conduire et elles ne sont autorisées à emprunter les rares bus qu'en compagnie d'un proche. Les femmes désirant se déplacer en voiture doivent être accompagnées d'un membre proche de leur famille ou d'un chauffeur, ce qui ajoute aux problèmes de la circulation dans la capitale.
MODERNISATION DES INFRASTRUCTURES FERROVIAIRES
L'Arabie saoudite, riche pays pétrolier, est engagée dans divers projets pour développer et moderniser ses infrastructures dans le domaine du transport. Une ligne de chemin de fer a été ainsi mise en service en 2010 à La Mecque pour permettre aux pèlerins de se déplacer entre cette ville et les autres lieux saints de l'islam à Mina, Mouzdalifah et Arafat. Cette ligne, baptisée "Mashair" ("lieux saints", en français), a coûté 1,3 milliard d'euros.
Un métro est également prévu à La Mecque. D'un coût estimé à 12,5 milliards d'euros, l'ouvrage devra être doté de quatre lignes couvrant au total 182 kilomètres. Jeddah, la capitale économique du royaume, sur la mer Rouge, envisage de se doter d'un métro léger surélevé de 4,2 milliards d'euros.
Les autorités ont signé en janvier 2012 un accord avec un consortium espagnol pour la construction d'un train à grande vitesse Jeddah-La Mecque-Médine d'un montant de 6,2 milliards d'euros. Ce TGV, baptisé Haramain, devrait couvrir les 444 kilomètres qui séparent La Mecque de Médine, la deuxième ville sainte musulmane, en passant par Jeddah, ville portuaire par laquelle passent les millions de fidèles venant en pèlerinage dans le royaume.
Ces projets font partie d'un ambitieux plan de développement du réseau ferroviaire saoudien de seulement 1 380 kilomètres. La seule ligne passagers court sur 449 kilomètres entre la capitale Riyad et Dammam, capitale de la province orientale, riche en gisements pétroliers. Une autre ligne de transport de marchandises relie les deux métropoles sur 556 kilomètres à travers plusieurs villes. L'engouement pour le transport ferroviaire a touché d'autres monarchies du golfe : après le métro de Dubaï, Abou Dhabi prépare le sien, tout comme Doha au Qatar.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Mer 31 Juil - 15:34
http://fr.rian.ru/world/20130731/198901261.html a écrit:
La Banque d'Angleterre a reconnu avoir transféré l'or tchèque qui se trouvait dans ses coffres forts à l'Allemagne nazie. Les documents correspondants ont été diffusés sur le site de la Banque centrale du Royaume-Uni.
Le rapport fait remarquer que cette démarche, qui fait partie des plus controversées de l'histoire de la banque, a eu lieu peu après l'instauration du protectorat de l'Allemagne sur la Tchéquie. En 1939, la Banque d'Angleterre a transféré aux Allemands l'or tchécoslovaque conservé dans ses coffres pour 5,6 millions de livres selon les cours de l'époque. Par la suite, le gouvernement nazi l'a vendu.
Les documents précisent que la banque obéissait à l'ordre direct de la Banque des règlements internationaux chargée de gérer les paiements allemands au titre des réparations après la Première guerre mondiale. Le président de son conseil d'administration était à l'époque Otto Niemeyer, qui était également directeur de la Banque d'Angleterre.
Peu de temps avant la décision de la Banque d'Angleterre de transférer l'or à la Reichsbank, les autorités britanniques avaient gelé tous les actifs de la Tchécoslovaquie. Néanmoins, selon les experts, le gouverneur de la Banque d'Angleterre Montagu Norman n'avait pas d'autre choix que d'obéir à la Banque des règlements internationaux, car cela aurait signifié le refus de respecter ses engagements et aurait pu entraîner la rupture du traité de paix avec l'Allemagne.
Les documents mentionnent également d'autres opérations réalisées par la Banque d'Angleterre avec l'or allemand. Notamment en 1939 également, à la demande des Allemands, lorsque la banque a vendu une partie de leur or en obtenant 440 000 livres pour le Reich. De plus, une autre partie de l'or allemand conservé en Grande-Bretagne a été envoyée à New York à la demande de la Reichsbank. Sachant que les deux opérations ont été effectuées à seulement trois mois du début officiel de la Seconde guerre mondiale.
Néanmoins, dès le début de la guerre, les autorités britanniques ont tout de même exigé de se concerter avec elle pour toute réclamation de l'or tchèque par l'Allemagne ou la Banque des règlements internationaux. Finalement, fin 1939 deux autres transactions au profit de la Reichsbank ont été bloquées.
Montagu Norman, gouverneur de la Banque d'Angleterre de 1920 à 1944, était considéré comme ami de l'Allemagne hitlérienne. Il était notamment le parrain d'un petit-fils de Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank, et avait nommé Otto Niemeyer directeur de la Banque d'Angleterre.
Les revendications de l'or tchèque par l'Allemagne s'appuyaient sur l'accord de Munich de 1938 qui annexait les Sudètes à Berlin. Sa signature a conduit ensuite à la proclamation de l'indépendance par la Slovaquie et l'instauration du protectorat allemand en 1939 sur le reste du territoire tchèque.
Plus d'infos au sujet de la BRI...
La Banque des règlements internationaux (BRI) et la solution finale
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités internationales Jeu 1 Aoû - 12:45
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية