messages : 2787 Inscrit le : 10/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités nationales Jeu 4 Avr - 12:12
Rappel du premier message :
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Pro rege, saepe, pro patria semper
اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Mar 9 Juil - 22:11
Désolé pour la traduction est catastrophique :p
je viens de trouver l'article , ils disent que ces survoles sont avec l'accords des militaires marocains que le problemes etais que cela dérangeait la population , c'est grosso modo ça pour un ratissages des frontières voila c'est tout
MAATAWI Modérateur
messages : 14757 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 10 Juil - 10:59
Citation :
Le Wifi Outdoor, pour la première fois au Maroc
Inwi innove une fois de plus en lançant pour la première fois au Maroc le wifi outdoor.
L’annonce s’est faite le 4 juillet à El Jadida, ville pilote du projet, en présence du Directeur Général d’Inwi, Fréderic Debord, de Mouâd El Jamai, gouverneur de la province d’El Jadida, ainsi que des autorités locales.
A travers ce nouveau service, baptisé Wifi7dak, l’opérateur de téléphonie et internet veut démocratiser l’accès au contenu en couvrant de larges zones urbaines avec du haut débit.
« Inwi est fier de lancer à El Jadida cette nouvelle technologie que l’on appelle le Wifi outdoor. C’est un pari que nous sommes contents d’avoir mené avec le gouverneur. Nous voulons vraiment apporter quelque chose de différent avec cette technologie. Celle-ci ne remplacera pas le Wifi à la maison, ni l’ADSL : c’est vraiment dans la rue, les universités, les terrasses des cafés, la plage, etc.» a affirmé Fréderic Debord.
Aujourd’hui, on constate que les Marocains consomment de plus en plus de bande passante. En effet, nombreux sont ceux qui cherchent en permanence un réseau wifi ouvert avec leur smartphone pour avoir plus de débit.
Selon la dernière étude de l’ANRT sur les usages des TIC, 50% des foyers ont accès à internet, et 16% des individus sont équipés de smartphones, et 21% en milieu urbain.
Wifi7dak s’adresse particulièrement aux usages « nomades » de l’Internet. Le troisième opérateur de télécommunications au Maroc s’était engagé à déployer cette technologie en 2013, répondant ainsi à une des recommandations de l’ANRT pour élargir la couverture du haut débit non filaire et le rendre accessible au plus grand nombre.
Une «Smart City»
Selon les responsables d’Inwi, El Jadida bénéficie de la taille idéale pour être choisie comme ville pilote. L’opérateur ambitionne de partager une couverture de qualité avec l’ensemble des habitants à des prix relativement bas.
La couverture s’appuiera sur les sites actuels d’inwi, avec densification durant les mois de juillet et d’août. Pour appuyer l’opération, l’ouverture de la couverture de la plage de Sidi Bouzid aura lieu fin juillet, et des zones de l’Université et de la cité administrative début septembre.
«Nous sommes la première ville au Maroc à pouvoir se dire ville intelligente» atteste Mouâd El Jamai.
En cette période de vacances, les habitants d’El Jadida, ainsi que les touristes, seront connectés en toute liberté. Quant aux étudiants, ils pourront profiter de la solution wifi7dak dans les zones extérieures couvertes dès la rentrée scolaire.
Ce service est actuellement gratuit, mais sera payant à partir du mois de septembre avec des coûts relativement bas.
A.L.
http://www.lnt.ma/
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 11 Juil - 10:58
Je pense que le PJD serait prêt à accepter l'entrée des ministres du RNI (surtout Benkhadra et Co), mais donner un poste à Mezouar c'est vraiment trop risqué. Cela risque de provoquer la discorde à l’intérieur du PJD et peut être aussi une baisse de popularité du PJD.
Mais je ne pense pas aussi que Mezouar soit prêt à remplacer le PI sans avoir une valise ministérielle (son ancien poste).
jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 11 Juil - 13:03
sauf s'il le foutent à la tête du parlement quand ghellab voudra bien démissionné
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 12 Juil - 4:17
jonas a écrit:
sauf s'il le foutent à la tête du parlement quand ghellab voudra bien démissionné
Bonne idée mais ce dernier n'a toujours pas presenté sa demission !!
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 12 Juil - 6:09
Citation :
Gouvernement : Mezouar, l’ami d’El Himma, au secours de Benkirane
Le PJD et le RNI sont sur le point d’enterrer la hache de guerre. Ironie du sort, c’est Salaheddine Mezouar, qualifié de proche d’El Himma par une écrasante majorité des partisans du parti de la Lampe, qui devrait assurer la continuité du gouvernement Benkirane. L’affaire des primes échangées entre Mezouar et le Trésorier général du royaume est donc jetée aux oubliettes. Les islamistes découvrent les vertus de la realpolitik. Mezouar et Benkirane pour une nouvelle coalition gouvernementale / DR Benkirane II est sur la bonne voie. Le coup de pouce du palais, à l’issue de la rencontre, lundi, à Tétouan entre le roi Mohammed VI et le chef de gouvernement, a balisé le terrain au secrétaire général du PJD pour entamer des négociations avec le RNI de Salaheddine Mezouar. Pour le moment, elles s’annoncent fructueuses. Le problème que pose la participation du président de la formation de la Colombe serait sur le point d’être résolu.
L’ancien ministre des Finances, octobre 2007-janvier 2012, qui n’est guère apprécié par la base du PJD, ne devrait pas figurer dans la photo de famille du prochain cabinet Benkirane, en échange de la présidence de la Chambre des représentants, détenue aujourd’hui par l’istisqlalien Karim Ghellab.
Mezouar devra patienter
Le chemin au perchoir est semé d’’embûches. En cas du refus de Ghellab de quitter son poste, Mezouar serait contraint d’attendre jusqu’en avril 2014. Légalement, c’est à mi-mandat que sont tenues les élections de la présidence de la Chambre basse du parlement. Jusqu’à présent rien n’indique que l’ancien ministre des Transports et de l’Equipement, sous le gouvernement de Abbas El Fassi, est prêt à rendre son tablier.
Abdelaziz Aftati, le très controversé député du PJD, a même appelé Karim Ghellab à présenter sa démission. Sachant que le PJD ne pourrait tolérer que les deux Chambres du parlement soient présidées par deux membres de l’opposition.
Les amis du PJD au RNI reviennent sur le devant de la scène politique
Chez certains radicaux PJDistes, la participation du RNI au gouvernement Benkirane est une pilule dure à avaler. Pour une large majorité des islamistes, Mezouar est toujours considéré comme l’ami de Fouad Ali El Himma.
Depuis les circonstances ayant mené à l’arrivée de Mezouar à la présidence de cette formation, les relations entre les partis de la Lampe et de la Colombe se sont nettement détériorées. En revanche, ces négociations sont une occasion pour Benkirane de récompenser ses amis au sein du RNI, à commencer par Mustapha Mansouri, l’ancien président du parlement et du parti, et Mohamed Abou, ex-ministre de la Fonction publique. Deux hommes ayant subi des revers politiques, le premier en perdant la présidence du RNI et le second celle de la région Taounat-Taza-El Hoceima, pour avoir refusé de s’allier avec le PAM.
C’est donc la dernière ligne droite pour un gouvernement Benkirane II. Le conseil national du PJD pourrait se réunir, ce week-end, pour bénir les négociations avec le RNI. Une opération qui ne devrait guère poser de problème pour le chef de gouvernement. Sauf coup de théâtre, la visite de Juan Carlos au Maroc, prévu du 15 au 17 juillet, annoncera la première apparition officielle du cabinet Benkirane avec ses nouvelles recrues du RNI.
yabiladi
PGM
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 12 Juil - 7:24
Citation :
Politique libyen : ‘Le Roi Mohammed VI et ses généraux doivent visiter d’urgence la Libye’
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
dragon-style sergent chef
messages : 257 Inscrit le : 13/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 12 Juil - 8:27
yassine1985 a écrit:
jonas a écrit:
sauf s'il le foutent à la tête du parlement quand ghellab voudra bien démissionné
Bonne idée mais ce dernier n'a toujours pas presenté sa demission !!
Je pense que s'il n'est plus dans la coalition de la majorité, il n'a plus droit au poste. N'est ce pas ? Peut être que quelqu'un ici peut confirmer.
Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 12 Juil - 8:36
Il y a rien qui l'oblige à quitter son poste de point de vu légal et constitutionnel. Si il présente pas une démission, il faut attendre Avril 2014 date de fin de son mandat pour choisir un autre Président de la chambre des représentants.
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 12 Juil - 15:19
Fremo a écrit:
Il y a rien qui l'oblige à quitter son poste de point de vu légal et constitutionnel. Si il présente pas une démission, il faut attendre Avril 2014 date de fin de son mandat pour choisir un autre Président de la chambre des représentants.
Fremo Est ce que c'est possible to push him out legally? thanks
Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 14 Juil - 3:45
juba2 a écrit:
Fremo Est ce que c'est possible to push him out legally? thanks
Non.
Sinon, le secrétariat générale du PJD a décidé hier de mandater le secrétaire générale Mr Benkirane pour entammer des discussions avec partis de l'opposition pour former une nouvelle Majorité et d'appeler à un Conseil National extraordinaire du Parti en cas d'échec des négociations. http://www.pjd.ma/news-pjd/actualite-10680 Le début des négociations est prévu après la visite de Don JCI ... Le Benki doit former une nouvelle majorité dans un délais de moins de 2 mois.
en plus du RNI, L'UC l'a déjà dit clairement et publiquement, il est prés à rejoindre la Majorité ...
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12324 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
C’est presque acquis, le RNI et l’UC entrent au gouvernement. Le PJD est amené à faire des concessions. Les ministres istiqlaliens restent en poste jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement. Au Parlement, les députés restent en stand-by. Une nouvelle opposition forte se profile à l’horizon.
L’Istiqlal a quitté le gouvernement, mettant fin à deux mois d’attentisme. Une page est tournée. Lundi 8 juillet, dans la soirée, le porte-parole du parti a ainsi annoncé, à l’issue d’une réunion du comité exécutif, le retrait officiel de l’Exécutif. Le lendemain, Karim Ghellab, chargé des relations avec les ministres du parti, se réunissait avec ces derniers (pour la dernière fois) pour s’entretenir des démarches liées à la présentation de leur démission. Celle-ci a été déposée le jour même sur le bureau du chef du gouvernement. Ce qui a été fait dans la soirée même. Voici pour les faits, et après ? Légalement et selon l’article 47 de la Constitution, le chef du gouvernement, après avoir statué sur les demandes de ses ministres, remet les démissions au Roi qui décide, en dernier recours, du sort à leur réserver.
Cette étape une fois franchie, les ministres istiqlaliens dont la démission aura été acceptée ne quittent pas, pour autant, immédiatement leurs postes. Ils restent en activité, à expédier les affaires courantes de leurs départements en attendant que le chef du gouvernement ait trouvé un autre allié. Ils ne quitteront définitivement leurs bureaux qu’à l’issue de la cérémonie de passation des pouvoirs avec les nouveaux titulaires des départements qu’ils dirigent. Ce qui ne devrait plus tarder. Le nouveau gouvernement n’était pas attendu, confie le politologue Tarik Tlaty, avant fin Ramadan, mais les derniers changements dans le contexte régional, la situation dans laquelle se trouve l’Égypte notamment, ont quelque peu accéléré les événements. Le gouvernement Benkirane II devrait donc voir le jour plutôt que prévu. Et, au moment où nous mettions sous presse, mercredi 10 juillet à la mi-journée, il était déjà de l’ordre de l’acquis que le RNI (54 sièges) et fort probablement l’UC (23 sièges) devaient rejoindre la nouvelle majorité gouvernementale. Certains signaux objectifs émis d’un côté comme de l’autre, surtout de la part du PJD et du RNI, tendaient depuis quelque temps, dans ce sens. Plus encore, d’après des sources bien informées, des tractations auraient été engagées une dizaine de jours avant que l’Istiqlal n’officialise sa sortie de l’Exécutif. Au moment où les ministres istiqlaliens s’apprêtaient à déposer leur démission sur le bureau du chef du gouvernement, les négociations entre le PJD et le RNI en étaient déjà, affirment nos sources, aux derniers détails de la répartition des portefeuilles ministériels (on parle de pas moins de sept portefeuilles pour le RNI et deux pour l’UC). Bien sûr, les deux concernés, le PJD et le RNI, ont démenti catégoriquement de pareils conciliabules. Un indice corrobore toutefois cette thèse : l’Istiqlal qui avait donné un délai (on parlait d’un mois) au chef du gouvernement pour chercher de nouveaux alliés avant de quitter la barque n’aurait pas donné corps à sa décision du 11 mai si ce stade n’avait pas été franchi.
RNI, un nouveau statut, de nouveaux visages et un nouveau départ
De toutes les manières, bien que le RNI ait presque déjà un pied dans la future équipe, il faudra encore que les instances du parti, le bureau politique et principalement le conseil national, valident cette décision. Auquel cas les mêmes sources excluent de retrouver dans la nouvelle équipe certains anciens ministres, qui étaient en poste au moment de l’éclatement des manifestations du mouvement du 20 Février, il y a un peu plus de deux ans. «Cette question fait l’objet d’un débat très animé au sein du parti. Une erreur de casting pourrait décrédibiliser totalement le parti», confie une source proche du RNI. Cela dit, assure la même source, le parti regorge de compétences dans différents domaines, la plupart n’ont jamais été sous les projecteurs de la scène politique, et il serait temps de leur donner leur chance. Bref, note cette source, «ce sera un RNI nouveau, dans une nouvelle position avec de nouveaux visages dont la mission sera d’aider à dépasser la crise que traverse le gouvernement Benkirane».
Cela dit, il ne faut pas s’attendre à ce que le RNI signe un chèque en blanc au chef du gouvernement. Le programme gouvernemental et surtout le projet de loi de finances, actuellement en cours d’élaboration, devraient subir un changement significatif. L’entrée du RNI au gouvernement, explique Tarik Tlaty, n’a rien d’un remplissage du vide laissé par le départ de l’Istiqlal. «Ce sera l’occasion de remettre le train des politiques publiques sur la bonne voie. Le RNI, réhabilité, sera amené à jouer un rôle positif». Question : le PJD acceptera-t-il de faire des concessions qu’il n’a pas voulu faire à l’Istiqlal ? «Le parti au pouvoir n’a plus le choix. L’expérience a montré que sa suprématie numérique à elle seule ne suffit pas et ne lui donne pas droit à tout. Il aura toujours besoin d’alliés. Et puis, le contexte régional est en train de changer. Nous ne sommes plus dans les mêmes conditions dans lesquelles l’actuel gouvernement avait vu le jour», affirme-t-il. Une réalité que les va-t-en-guerre du PJD se refusent à admettre. Certains ténors du parti islamiste continuent à agiter le scénario de la démission du gouvernement et des élections anticipées. Un scénario que tout le monde sait irréalisable, pour ne pas dire catastrophique pour le pays, au vu des derniers développements que connaît la scène régionale. Qu’en est-il de l’Union constitutionnelle ? La formation actuellement sujette aux tensions internes d’avant le congrès (début octobre) devrait fort probablement faire partie de la nouvelle équipe Benkirane.
Vers un changement radical au Parlement ?
L’intérêt de la nation et l’exigence de maintenir un certain équilibre social et politique milite pour l’intégration des deux partis au futur gouvernement, d’après notre politologue. Pour ce professeur de sciences politiques, «et le RNI et l’UC seront condamnés s’ils restaient encore dans l’opposition. S’ils continuent aujourd’hui à exister c’est, en partie, grâce à l’interdiction constitutionnelle de la transhumance des élus. Cela vaut surtout pour l’UC. La morphologie des deux formations étant dominée par les notables qui ne peuvent pas, de facto, survivre en tant qu’entités politiques dans l’opposition. La survie, voire le renforcement, de ces deux partis et le maintien d’un certain équilibre et une diversité dans le champ politique ne peuvent être garantis que s’ils sont au gouvernement». Bien sûr, le RNI, principalement, a fait un grand effort en matière de reconstruction et de restructuration, mais ses effets ne devraient pas porter de fruits dans l’immédiat.
Ceci étant, le changement de camps des trois formations posent une autre problématique : que vont faire les parlementaires des deux côtés ? Pour le moment, on devrait observer un temps mort. Que ce soit l’Istiqlal ou le RNI et l’UC, leurs élus vont certainement se mettre en stand-by dans l’attente de la nomination du nouveau gouvernement et la clarification de la scène politique. Il faut dire qu’au rythme auquel avance la machine législative, quelques semaines de plus ne changeraient rien à la situation. Sauf peut-être pour le très attendu règlement intérieur de la première Chambre. Le texte est actuellement en phase finale d’élaboration avant sa proposition à l’adoption en séance plénière. Deux points divisent encore les acteurs politiques : la répartition de temps d’intervention dans le cadre de l’article 100 de la Constitution et le seuil requis des sièges pour constituer un groupe parlementaire.
A terme, le Parlement devrait néanmoins subir quelques changements. La présidence de la Chambre devrait également changer de main, mais ce sera certainement au mois d’avril, à l’ouverture de la session du printemps. C’est que l’élection de Karim Ghellab à sa tête, il la doit à l’appui de l’ancienne majorité. La nouvelle coalition gouvernementale devrait certainement pousser vers l’élection d’une autre personnalité à la tête de cette institution. Certains analystes politiques voient déjà le président du RNI, Salaheddine Mezouar, au perchoir dans le cadre d’un accord global avec le chef du gouvernement. Pour la deuxième Chambre, la situation est encore plus compliquée. Avec le départ de l’Istiqlal (50 sièges) à l’opposition, la majorité gouvernementale devient encore plus minoritaire. L’opposition compte presque le double des conseillers de la majorité (160 sièges contre seulement 86) sans compter bien sûr la vingtaine de conseillers sans étiquette politique.
Opposition, plus virulente que jamais
Ce déséquilibre numérique mettra, encore une fois, le nouveau gouvernement dans une situation embarrassante, non seulement lors les questions orales et le passage mensuel du chef du gouvernement devant la Chambre, mais également lors du débat des textes législatifs. Le problème pour certains textes fondateurs qui passent, en premier, chez les conseillers, comme la loi organique sur la régionalisation et les textes relatifs aux collectivités territoriales et surtout pour le projet de loi de finances. Faut-il rappeler que la deuxième Chambre en soi est une aberration juridique ? En attendant les futures élections communales, régionales et professionnelles, elle est toujours régie par la Constitution de 1996.
Dans le fond, explique le politologue Tarik Tlaty, le Parlement devrait subir un grand réaménagement. «Le bon sens veut que l’opposition, on parle ici d’une opposition forte, s’exerce au sein des institutions et non ailleurs. Il y va de la stabilité du pays. Et pour cela le Parlement et ses commissions doivent être mis à niveau pour jouer un rôle plus important», explique-t-il.
Par ailleurs, toujours selon M. Tlaty, «le retrait de l’Istiqlal du gouvernement n’est pas fortuit. C’est une décision mûrement réfléchie et fondées sur des considérations objectives». Les dix-huit derniers mois l’auront montré, l’actuelle opposition s’est révélée incapable de faire face aux tendances hégémoniques du parti au pouvoir. En six mois, l’Istiqlal a pu renverser les vapeurs et su faire face au parti islamiste. Or, le parti de Allal El Fassi n’est pas un habitué des bancs de l’opposition. C’est sa troisième expérience du genre dans son histoire qui remonte à près de 80 ans. La première fois a été, pour rappel, au lendemain des élections de 63 raflées par le FDIC. Après la fin de l’Etat d’exception et la normalisation politique en 1977, l’Istiqlal est retourné au gouvernement. Son deuxième départ à l’opposition date de l’année 1984. En 1993, M’hammed Boucetta, son secrétaire général d’alors, a refusé de conduire un gouvernement d’alternance prolongeant ainsi le séjour de son parti dans l’opposition. Le retour à l’Exécutif n’aura lieu qu’en 1998, en compagnie de son allié de la Koutla, l’USFP. Les deux partis s’apprêtent d’ailleurs à renouveler leur alliance. De toutes les manières, et c’est une réalité, affirme Tarik Tlaty, «l’Istiqlal est aujourd’hui le seul parti capable de tenir tête au PJD lors des prochaines élections communales». Les deux partis puisent, d’ailleurs, dans le même référentiel conservateur et usent du même langage politique et disposent de ramifications profondes dans la société. Et tout le monde le sait, celui qui aura remporté les élections communales aura toutes le chances de bien se positionner lors des futures élections législatives et donc faire partie, à défaut de diriger, du futur Exécutif.
Retour sur les moments forts d’un conflit qui fera date
C’est pour ainsi dire le jour même où le chef du gouvernement a dévoilé la liste de son gouvernement qu’ont commencé ses problèmes. Une large frange des istiqlaliens n’a jamais pardonné à l’ancien secrétaire général, Abbas El Fassi, d’user comme il l’a fait du mandat franc (pour négocier la participation de l’Istiqlal au gouvernement) que lui ont accordé les instances du parti.
Acculé, l’ancien secrétaire général était contraint de partir au terme d’un congrès qui fera date. La négociation d’une nouvelle position de l’Istiqlal au gouvernement (qui reflète son poids politique) a été, naturellement, l’un des principaux arguments de campagne pour le poste de secrétaire général. Une fois élu, Hamid Chabat a tout de suite décidé de mettre à exécution sa promesse électorale. Ses premières démarches ont buté sur l’indifférence du chef du gouvernement. Ce dernier lui aurait rétorqué, en guise de toute réponse, de lui faire une demande écrite de ses revendications. C’était l’erreur de trop. Le parti n’a pas digéré cette «humiliation». Le 3 janvier, Hamid Chabat remet un mémorandum de 19 points au chef du gouvernement avec obligation de réponse dans un délai de quatre mois. La jeunesse du parti fait de son côté pression en appelant le parti à quitter le gouvernement. N’ayant rien vu venir, le conseil national décide, le 11 mai, de se retirer du gouvernement. La décision crée la surprise et un débat constitutionnel sans précédent parce qu’elle a été adossée à l’article 42 de la Constitution. Le 26 juin, Hamid Chabat obtient enfin l’audience royale tant attendue et remet au Souverain un mémorandum dans lequel le parti explique les causes de son départ du gouvernement. Le 29 juin, le comité central réuni en session extraordinaire presse le parti de donner corps à sa décision. Une semaine plus tard, le 8 juillet, le comité exécutif annonce officiellement le retrait du gouvernement.
Tahar Abou El Farah. La Vie éco www.lavieeco.com
2013-07-15
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yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Je suis daccord ni avec l'intro de l'article , ni avec les "temoignages" . Dans l'intro , le journaliste dit "region delaissee " archi faux , encore si il avait ecrit " region delaissee pendant des annees sous le regne de Hassan 2" la ok . Je sais pas qui ils ont rencontre la bas , mais ces petits jeunes du 20 fev sont des menteurs de premiere .
RED BISHOP Modérateur
messages : 12324 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Article de Journaleux sortie de leur beau bureaux parisien et qui sont aller rendre visite a leur ami gauchiste de l'AMDH qui leur a fourni de belle histoires pour remplir leur papier...D'ailleurs, le Roi étais sur les lieux il y a pas longtemps et parle de région délaisser...Mdr
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docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Article de Journaleux sortie de leur beau bureaux parisien et qui sont aller rendre visite a leur ami gauchiste de l'AMDH qui leur a fourni de belle histoires pour remplir leur papier...D'ailleurs, le Roi étais sur les lieux il y a pas longtemps et parle de région délaisser...Mdr
Exactement . Et le coup du " le rif on peut le detruire en 1 heure, et faire de vos cadavres du savon..." Une belle brochette de propagandiste , ils veulent surfer sur le passe sous hassan 2 pour enflammer les rifains , et les pousser a detester le Maroc . Region delaissee... N'importe quoi ! J'ai jamais lu pareil idiotie de toute ma vie . Partout au Maroc il y a des pauvres des riches , de la misere ... Zaama quoi , il est en train de nous dire que les marocains n'aiment pas le Rif et les rifains , et que on veut les laisse dans la misere . Ces 20 fifistes sont des menteurs qui veulent exploser le Maroc , et je l'ai su au tout debut lors d'une de leur manif , ou un des leurs leur avait dit de tomber a terre et de faire les blesses , alors que les policiers etaient a 500 metres ! Et tous hein , dans toutes les regions , a croire qu'ils recrutent des mythomanes maladifs
pyromane Colonel-Major
messages : 2381 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
ca me fait plaisir que cet article suscite autant d’intérêt et de ferveur chez les forumistes fier de leur pays, mais quelqu'un a-t-il des arguments pour contredire les faits rapportés ??
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12324 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Ben on a le droit de ne pas les croire non ? Ils ont un passif de mithomanie tres lourd les 20 fevrier . De plus , personne n'est oblige de croire sur parole des temoignages de ce genre . Qu'ils filment une video ou on voit clairement des policiers maltraiter, parle de "cadavres" de "traitres rifains" , et la marhba , on prendra les dispositions necessaires . Et je te jure que si sa arrive vraiment , les policiers auront de serieux problemes , et c'est le Roi lui meme qui va mener la danse , dans le Rif il est aux aguets quand la population se plaint ( les flics corrompus dans les ports qui depouillait les zmagrya) Et dit moi cher ami , toi , tu croit ces temoignages sur paroles ??
ca me fait plaisir que cet article suscite autant d’intérêt et de ferveur chez les forumistes fier de leur pays, mais quelqu'un a-t-il des arguments pour contredire les faits rapportés ??
Tu veux des arguments pour contredire des mensonges? Bizarre... C'est plutôt au rapporteur de rapporter déjà des preuves de la véracité de ces sois-disant faits, non? Et le coup du "savon de cadavre"... pour le rapprocher et se faire identifier les rifains avec la Shoah ...
pyromane Colonel-Major
messages : 2381 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Je ne dis pas que tout ce que dit le journal est vrai, mais il y a des événements qu'on ne peut nier, comme les manif d'ait bouayyache ou les procès éclairs ... etc Peut être que ces témoignages sont des mensonges, mais la situation décrite, vous parait elle si impossible ? ou c'est plutôt ce que l'ont voit tous les jours dans les commissariats ??
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Je ne dis pas que tout ce que dit le journal est vrai, mais il y a des événements qu'on ne peut nier, comme les manif d'ait bouayyache ou les procès éclairs ... etc Peut être que ces témoignages sont des mensonges, mais la situation décrite, vous parait elle si impossible ? ou c'est plutôt ce que l'ont voit tous les jours dans les commissariats ??
Je suis Riffin et actuellement je suis fier d'etre Marocain maintenant plus qu'avant et specialement avec l'imazigh comme langue national et la regionalisation pour l'autonomie mais cela ne veut pas dire separatiste nos ennemis font tout pour nous diviser en tant que que Marocains mais ils n'arriveront jamais car notre culture et notre destin a ete selle historiquement il y a plus de 800 ans on n'est pas un pays qui a ete cree hier ,a mediter pour ceux qui ont des idees.