Le Major Général Mohamed Bachir El Bouhali

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Fils cadet du Caïd Bachir, Mohamed Bachir El Bouhali, né le 12 mars 1912 à Beni Ayate près de Béni Mellal, est sorti major de sa promotion de l’Ecole militaire de Dar el Beida (Meknès) en 1936. Il est nommé chef de l’escadron d’élite de Spahis de Rabat. Durant la seconde guerre mondiale, il s’illustre dans les campagnes de France et d’Italie où il a été placé dans le corps des blindés sous les ordres des généraux Juin et Leclerc. Le premier, une fois désigné Résident Général au Maroc en 1947, le rappelle dans son cabinet militaire. Caïd des Séhouls (au nord de Rabat) puis commandant du 5ème bataillon à Marrakech, il supervise la formation de la première promotion d’officiers des Forces Armées Royales (promotion Mohammed V).En 1961, il rejoint le général Kettani pour se voir confier par le Roi Hassan II le premier bureau de l’Etat-Major Général des F.A.R, en charge de l’organisation, des effectifs et de l’équipement. En septembre 1963, Bachir El Bouhali est nommé urgemment attaché militaire à Paris quelques jours après que des troupes Algériennes soient entrées à Tarfaya, et que des blindés aient occupé les oasis de Zegdou et Mrija, préfigurant le conflit armé dans les régions de Tinjoub, Hassi Beida et Figuig.
Tandis que l’Algérie se fournit en armement soviétique auprès de Cuba et de l’Egypte, le Roi Hassan II le charge à cet égard d’une mission spéciale : assister l’ambassadeur du Maroc à Paris, Mohamed Cherkaoui, en vue d’obtenir le franc soutien politique du Général de Gaulle et de coordonner avec les autorités militaires Françaises la livraison, dans les meilleurs délais, d’équipements et matériels adaptés au milieu saharien.
Il cumule ensuite les fonctions de Major général-adjoint et de directeur de cabinet de plusieurs ministres de la Défense nationale dès 1964, avant d’être nommé Major général des F.A.R en 1969. Il décède le 10 juillet 1971, quelques heures après la première tentative de putsch de Skhirat contre le Roi Hassan II.
Il parvient, au péril de sa vie, de mettre hors d’état de nuire le bras armée des putschistes, le lieutenant colonel M’hamed Ababou, permettant la reprise de l’Etat-Major de l’Armée et mettant ainsi fin aux ambitions des officiers félons. Le général Oufkir lui succédera avant d’ourdir l’année suivante un complot impliquant un groupuscule d’officiers aviateurs qui sera chargé d’exécuter un attentat en plein ciel contre un avion qui transportait le Roi Hassan II après un déplacement en France.
Décoré de la Croix de guerre, de la Médaille militaire et de plusieurs hautes distinctions marocaines et étrangères.

bachirelbouhali.com

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1938. A gauche, le Sous-lieutenant Bachir El Bouhali (major de la promotion 1936 de Dar Beida) conduit un groupe d’élèves officiers Marocains à Paris. A sa gauche, les futurs généraux Hammou Amehzoune et Driss Ben Omar Alami (promotion 1939). En préparation d'un conflit mondial, toutes les armées sont sur le pied de guerre.

3 mars 1970, fête du Trône, Palais Royal de Rabat : De gauche à droite: Habibi, Chenna, Glaoui, Bachir El Bouhali, Loubaris, Belarbi et Allam.

Ifrane, décembre 1969. Le Roi Hassan II élève le général M. Bachir El Bouhali au grade de général de division et le nomme Major général des F.A.R. De gauche à droite : général M. Medbouh, A. Snoussi, A.Laraki, général M. Oufkir, A. Ben Mansour, , Maréchal M. Mezziane et D. Slaoui.

1966. Bachir El Bouhali et le Colonel Driss N’michi (décédé à Skhirat). Au centre, le Commandant Abdelkader Loubaris (gravement blessé). Des officiers d’élite.

Rabat, 1964.De gauche à droite: le général Kettani, Ben Omar et Bachir El Bouhali accuillant un officier général d'un pays ami.

1969, Rabat, Etat-Major Général des F.A.R: Face à Bachir El Bouhali, Bougrine et Habibi.

1967. Bachir El Bouhali s’entretenant avec le Colonel Bouazza Boulhimez (à gauche), un chef loyal et valeureux, exécuté à bout portant à Skhirat et le futur général Belhaj (au milieu)

Mars 1971, trois frères d’armes authentiques: Bachir El Bouhali, Ben Omar Alami et Benaïssa Faqir (blessé à Skhirat).

Mai 1971. Base aérienne de Salé. Le Prince Héritier Sidi Mohammed en uniforme de colonel de la Garde royale, âgé de huit ans. Derrière, le Général Bachir El Bouhali. Medbouh et ses complices ont planifié leur coup à l’occasion du 42ème anniversaire du Souverain.

El Hajeb (30 km au sud de Meknès), avril 1971. Le Roi Hassan II et le Prince Héritier Sidi Mohammed accompagnés du Major général lors de manoeuvres militaires, moment au cours duquel devait avoir lieu le premier attentat avant d'être annulé in extremis par le général Medbouh en raison du renforcement des mesures de sécurité prises par le Haut commandement militaire et la Gendarmerie royale.

1968. Mohamed Cherkaoui, ministre de la Défense nationale et le Général Bachir El Bouhali. Une amitié fraternelle.

Le Major général discutant avec Hadj Ahmed Bahnini, grand serviteur du Trône et ministre de la Défense nationale au moment de la tragédie de Skhirat.

1970. Le Major-général Mohamed Bachir El Bouhali reçoit à Rabat le Colonel Algérien Chadli Bendjedid, commandant la région militaire d’Oran, en charge de la surveillance de la frontière entre l'Algérie et le Maroc.

1970. De gauche à droite : Ben Omar, Moulay Hafid Alaoui, Bachir El Bouhali et Medbouh. Les deux premiers ont survécu à Skhirat.

mezziane a écrit:

1967. Bachir El Bouhali s’entretenant avec le Colonel Bouazza Boulhimez (à gauche), un chef loyal et valeureux, exécuté à bout portant à Skhirat et le futur général Belhaj (au milieu)

non, Boulimez ( cdt d'armes de CASA à l'epoque , il me semble ) n'avait rien de valeureux .....

c'était un lâche ..... et rien d'un homme d'honneur...

il était mon voisin à l'epoque....puisqu'il habitait au dessus de chez nous en 71....

alors que mon père était en mission en France, il s'en était pris à ma mere et l'avait menacé de nous faire expulser de chez nous....


Il prendra une rafale de PM en plein dos à SKHIRAT, devant mon père.....

un salopârd , OUI !!!!!!!!


EL BOUALI était le patron de mon père ( chef de bureau à l'epoque )

il fut le meilleur CEMA que les FAR N'AIENT JAMAIS EU...

APRES L'ASSAULT SUR SKHIRAT, mon père demanda aller à RABAT AU camp m ismael pour faire bouger la BB,l'ironie du sort fut qu'il avait déconseillé d'aller à RABAT MON PERE......trop dangereux , lui déclara t,il.......IL PREFERA Y ALLAIT LUI !!!!!! IL FUT ASSASSINE à RABAT à la brigade blindée..

pour INFO , el bouali avait "degager " BENNANI pour .......ce n'est à qu'a sa mort qu'on va le voir revenir sur la scene.....

MON PERE en parle aujourd'hui avec abnegation et admiration....

oui, quelqu'un...

Dommage, parcequ'on aurai pu voir l'oualid sur ces photos ? Ils étaient tres proches avec BELHAJ et même grade à l'epoque ( chef d'esacdron )....

.

rmaf a écrit:

Merci Rmaf pour cette photo très rare. C'est la 1ere fois ou je vois le général Hamou.

attention:on voit BOUGRINE ( a l'extreme gauche ) et HAMO à l'extreme droite


ces 4 hommes etaient les meilleurs officiers généraux que les FAR N4AIENT JAMAIS EU


attention, l'histoire révisera leur desohneur :rien ne prouve que HABIBI fusse dans le coup

pour HAMO................pareil

HABIBI était cdt d'arme de la place de MARRAKECH ou OUARZAZATE? je sais plus HAMO, cdt de la 1 è TEGION MILITAIRE, mais sur le depart EN France ETC ETC


certains pensent que ce fut une purge voulue , profitant du moment, pour rendre l'armée servile....

en tout cas, cette photo montre bien , ainsi que celle plus haut les meilleurs officiers généraux de toute l'histoire des FAR

CES HOMMES ont forgé leurs cadets/dauphins DONT LA CARRIERE SERA BRIS2E SUITE 0 CES 2VENEMENTS TRAGIQUES .

En effet, d'autres "races" d'officiers généraux vont voir le jour et ceux là pas du tout avec le même esprit..


QD on sait que EL BOUALI vivait dans une petite maison dans rabat et que HABIBI vivait dans un 3 pièces !!!


ils etaient des vrais militaires, des hommes d'honneurs...


RESPECT à eux

atlas a écrit:

attention:on voit BOUGRINE ( a l'extreme gauche ) et HAMO à l'extreme droite

Non, c'est Habibi qui est à l’extrême gauche , Bougrine est celui qui est à coté de Hamou. Je suis sur et certain.

mezziane a écrit:

atlas a écrit:

attention:on voit BOUGRINE ( a l'extreme gauche ) et HAMO à l'extreme droite

Non, c'est Habibi qui est à l’extrême gauche , Bougrine est celui qui est à coté de Hamou. Je suis sur et certain.

PARDON, autant pour moi

remarquez la tenue reglementaire impeccable et le port de rangers...

rien à voir avec certains guignols d'aujourd'hui ...........

sur un autre theme :

IL faut savoir que le centre de AHERMOUMOU ( ecole des sous officiers à l'epoque ) était considéré comme un des plus durs au monde...

merci infiniment Mezziane pour ces précieuses photos qui m'ont renvoyé à plus de 40 ans en arrière

merci les amis pour vos efforts et partage de tous ces éléments que la majorités du moyen commun ne connais pas ou ne sait meme pas l’existence on attendant de plus ample explication sur nos valeureux officiers

grand merci mezziane pour ce sujet fort interessant
tout a fait atlas,faut reecrire l´histoire