messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Lun 18 Nov 2013 - 0:23
Rappel du premier message :
annabi a écrit:
jonas ce n'est pas vrai il n'ya pas eu de morts ..des blessés oui ..c les chaines privées qui racontent leurs bétises comme d'hab
sauf que la ce n'est pas la chaîne qui dit qu'il y'a des morts mais des témoins présent des personne qui sont venues acheté leur tickets cela sans parler des policiers et des pompiers qui se battent entre eux bien sur cela la caméra le film et les témoins et non la chaines seulement le dit !!!
Auteur
Message
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Fév 2014 - 12:09
Cà sent le putsh
Citation :
Hocine Benhadid : «Bouteflika doit partir dignement et Gaïd-Salah n’est pas crédible» Sec et nerveux, l’ex-général Hocine Benhadid – ancien commandant de la mythique 8e Division blindée et un des rares généraux à avoir démissionné (à 52 ans en 1996) – ne cache pas son exacerbation face à ce qu’il qualifie de «situation dangereuse». Il parle ici après dix ans de silence.
- Quelle est votre lecture des récentes attaques du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, contre le DRS et son patron, le général de corps d’armée Mohamed Médiène ?
D’abord, je tiens à préciser que mes frères d’armes m’ont demandé de parler parce que l’on ne peut pas laisser durer une telle situation. Pour revenir à votre question, Saadani n’a aucun pouvoir ni l’audace de parler seul, car il reçoit des ordres de certains. Il était difficile pour la Présidence d’affronter directement le DRS. Le Président n’a pas l’audace de s’attaquer frontalement à ce service, il a donc, lui ou son entourage, employé d’autres moyens, dont Amar Saadani. Le DRS a toujours été ciblé par la Présidence pour l’affaiblir, cela dure depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir. Le DRS est une institution militaire et l’armée est l’ultime protecteur du pays. Si on porte atteinte à l’armée, le pays est en danger. C’est donc une trahison. Les attaques de Saadani sont une trahison. Et la cour de Bouteflika est aussi coupable de trahison. Ce clan joue avec le destin de l’Algérie. Bouteflika est otage de son entourage, il n’est conscient qu’une demi-heure ou une heure par jour. J’ajoute qu’une personne malade ne peut garantir la stabilité. Cette stabilité, il faut le rappeler, a été instaurée depuis l’ère Zeroual qui a commencé par la loi de la rahma. D’ailleurs, la stabilité n’est pas le fait d’un seul homme, elle émane des institutions.
- Des noms, pour préciser quel groupe à la Présidence vous visez…
Le premier et principal acteur est bien sûr le frère du Président, Saïd.
- Le frère cadet est-il aussi important ?
C’est Saïd Bouteflika qui gère le pays et donc son seul adversaire est le DRS. Tout le monde est à plat ventre devant Saïd, les ministres, les walis, la police, les hauts responsables… Il gère via le téléphone de la Présidence, donc les gens obéissent. Et dans l’armée, Gaïd-Salah est avec lui. Mais je précise qu’il ne s’agit que de Gaïd-Salah en tant qu’individu – pas l’armée entière en tant qu’institution – qui est le soutien de Saïd.
- Pourquoi le clan présidentiel veut-il affaiblir le DRS ?
La première raison est d’ouvrir la voie au quatrième mandat en affaiblissant tous ses adversaires. La deuxième raison est que ce clan veut sauver sa peau, car la corruption a atteint des niveaux dangereux. Ils ne veulent pas rendre de comptes à l’avenir. C’est une question de survie pour eux, une manière de se protéger encore pendant cinq ans avant de trouver une autre solution. Mais ce quatrième mandat est impossible, car si le Président peut mener une campagne par procuration, comment va t-il prêter serment (car il serait «élu» par les appareils et l’administration, dans ce cas-là, on le sait) ? Bouteflika ne peut ni parler ni se mettre debout. Ce serait un scandale vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale. L’Algérie serait la risée des nations. Ses proches veulent trouver une «astuce» pour qu’il puisse le faire, mais il n’y a rien à faire ! Personnellement, je ne crois pas que Bouteflika veuille d’un quatrième mandat, ce sont ses proches qui n’arrêtent pas de jouer du bendir. Il n’y a que certains ministres et appareils qui font dans l’à-plat-ventrisme. Ils veulent affaiblir le DRS, aussi, car il est question d’enquêtes sur des dossiers très lourds, des milliards de dollars. Et c’est le frère du Président lui-même qui est éclaboussé par ces scandales.
- Le DRS est-il réellement un obstacle au quatrième mandat ou est-ce la neutralité apparente de ce service qui exaspère le clan présidentiel ?
Le DRS n’intervient pas dans ces questions, ce service donne son avis seulement. Le DRS ne va pas dire à Bouteflika «non au quatrième mandat», il peut lui dire : «Il est préférable, Monsieur le Président, que vous vous retiriez.» Le DRS ne va pas obliger Bouteflika à ne pas aller vers un nouveau mandat. C’est la discipline et l’éducation militaire qui interdisent de s’adresser au Président en ces termes ; je rappelle que Toufik est militaire comme l’a été Bouteflika. Ce dernier est ministre de la Défense, Toufik ne peut pas se permettre de lui interdire de se représenter, il peut juste lui suggérer qu’il serait préférable, pour l’Algérie, d’abandonner l’option du quatrième mandat vu sa maladie. Pas plus. Ce qui fait bouger les proches du Président est qu’ils ont peur de rendre des comptes. Or, l’heure de rendre des comptes viendra, après un an ou après dix ans.
- Que pensez-vous des changements opérés au sein du DRS en septembre ?
Il n’y a eu aucun changement ! La DCSA est depuis longtemps rattachée à l’état-major, cette direction envoie des rapports à Toufik et aussi à l’état-major. Du temps de Lakehal Ayat, la DCSA était chapeautée par la Sécurité militaire ; c’est Khaled Nezzar, en tant que chef d’état-major, qui l’a rattaché à l’EM. Les officiers du renseignement sont très solidaires, leur esprit de corps est très puissant, on ne peut les séparer ou les diviser.
- Qu’en est-il alors de la suppression de la direction de la police judiciaire du DRS, qui a enquêté sur les grands scandales de corruption ?
Ce n’est pas important. En plus, tous ces dossiers d’enquête sont chez les officiers du renseignement. Ils n’ont plus besoin d’autres dossiers. Ces «changements» sont présentés par le clan comme un affaiblissement du DRS, mais le Président ne peut rien contre ce service. Toufik, malgré son âge et le temps qu’il a passé à la tête du DRS, est le dernier rempart de l’Algérie, sinon le pays sombrera. Toufik a laissé faire, il ne s’est pas opposé à Bouteflika durant ces quinze années parce que ce n’est pas son rôle de s’opposer au Président.
- Cette tension n’est pas seulement entre la Présidence et le DRS, mais aussi entre le chef d’état-major et le DRS…
Ne l’appelez plus «chef d’état-major» ! Depuis quand a-t-on vu un chef d’état-major nommé vice-ministre ?! Le chef d’état-major n’a aucune crédibilité et personne dans l’armée ne le porte dans son cœur. Ils ont juste peur de lui à cause de ses prérogatives. C’est tout. Toufik n’a aucun motif de discorde avec Gaïd-Salah, mais c’est ce dernier qui provoque le chef du DRS. Gaïd-Salah ne peut absolument rien contre Toufik. Il n’en a ni les capacités ni l’envergure. Toufik est très malin !
- Bouteflika veut-il mettre le général Toufik à la retraite ?
La volonté y est, du moins. En est-il capable avec son état de santé ? Une telle décision n’est pas facile à prendre car elle peut créer des remous dans l’armée, des divisions entre pro et anti-Bouteflika, pro et anti-Toufik… Si le Président avait procédé à la mise à la retraite de Toufik avant toute cette tension ou après la Présidentielle, ça aurait pu passer. Mais là, ce serait interprété comme une vengeance personnelle, le résultat d’une rancune.
- La cohésion de l’armée est-elle donc menacée ?
Non. L’armée est solidaire, l’esprit de corps est très fort. Ecoutez : nous avons enterré jeudi dernier un officier – général – de mon ancienne unité que j’ai longtemps commandée, la 8e Division blindée (ex-brigade) : tous les officiers de la «8» étaient là, malgré l’âge et l’éloignement. Bon, Gaïd-Salah n’a pas assisté ! Pourtant, c’était un général que l’on enterrait. C’est une honte. Il a préféré être à l’enterrement d’un lieutenant-colonel où il y avait Saïd Bouteflika.
Y a-t-il mésentente entre la majorité de l’armée et son chef d’état-major ?
Mais il y a la discipline : on ne peut refuser ses ordres, même si on n’est pas d’accord. Pour ce qui est de la chose politique ou des décisions qui pourraient déstabiliser le pays, la majorité ne marchera pas avec Gaïd-Salah. D’ailleurs, Gaïd-Salah quittera son poste, quatrième mandat ou pas. Parce que Bouteflika l’a instrumentalisé puis va s’en débarrasser. Comme il le fera avec Sellal.
- Quelle sera la réaction du DRS ?
Le DRS s’en tient au silence et laisse faire. Pour les «services», ce qui se passe est un non-événement. Et connaissant Toufik, il reste très serein, il sait qu’il s’agit d’une campagne passagère. Il est difficile à déstabiliser.
- Des informations parlent de l’arrestation du général Hassan, patron de l’antiterrorisme au DRS et proche de Médiène…
Cela vient du chef d’état-major qui veut provoquer, remuer les choses et faire du bruit. Mais ça n’a aucune conséquence. Rien.
- Comment voyez-vous cette Présidentielle ?
Personnellement, je crois que la Présidentielle sera reportée à cause de la maladie de Bouteflika…
- Mais il y a des délais constitutionnels…
Qui va les faire respecter ? Qui va assurer un intérim ? Bensalah n’aurait pas le droit de le faire. Ils ne vont pas le laisser, l’armée et d’autres. Peut-être que ses origines vont poser problème.
- Quelle serait la solution à ces tensions ?
Voilà ce que je demande au président Bouteflika : il est venu avec le slogan «îzza et karama» (la dignité), alors qu’il se retire avec «îzza et karama», dignement, et laisse l’Algérie reprendre son souffle. Je ne lui demande pas de quitter, mais juste de se retirer dignement. Qu’il sorte par la grande porte. Car cinq ans de plus avec lui seraient un danger pour le pays.
Putsh ou pas, ce grand ""deballage"" au sein du serail auquel nous assistons ces derniers jours et qui confirme ce que tout le monde sait depuis longtemps sur l'organisation peu orthodoxe de l'état algérien va plomber la diplomatie la cooperation economique et les i.d.e de l'algérie pour longtemps. Tous les partenaires de l'algerie vont tout mettre en stand by en attendant le resultat des courses
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Fév 2014 - 12:53
salut wrangel cette guerre est de bonne augure pour mon pays....ce qui est sûr c'est que l'ancienne génération politiciens et militaires se livrent la dernière bataille ...boutef ne sera pas candidat pour un 4 ème mandat c sûr ...Toufik partira aussi cette année ...le souci qui se pose c sur le choix de ceux qui doivent les remplacer ...les 2 clans ont des cadavres dans les placards et veulent une certaines paix après leurs départs ....et là est le gros souci pour nous les algériens qui sera à la hauteur de responsabilité pour en découdre avec ces 2 clans mafieux
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Fév 2014 - 14:50
annabi a écrit:
salut wrangel cette guerre est de bonne augure pour mon pays....ce qui est sûr c'est que l'ancienne génération politiciens et militaires se livrent la dernière bataille ...boutef ne sera pas candidat pour un 4 ème mandat c sûr ...Toufik partira aussi cette année ...le souci qui se pose c sur le choix de ceux qui doivent les remplacer ...les 2 clans ont des cadavres dans les placards et veulent une certaines paix après leurs départs ....et là est le gros souci pour nous les algériens qui sera à la hauteur de responsabilité pour en découdre avec ces 2 clans mafieux
Salut annabi. J'aimerais, pour toi et les quelques algériens que je connais et qui sont gens de bien, j'aimerais que ce à quoi on assiste soit le dernier quart d'heure de ces clans et de leur système. Malheureusement, et tu pointes aussi le "gros souci" à venir qui est quid de ceux qui vont les remplacer? Les décideurs ont fait en sorte que rien (personne physique ou parti) n'est plus crédible dans le domaine politique à l’échelle nationale aux yeux des algériens. Rien ni personne (sans coercition) n'est en mesure de réunir une majorité de 51% nécessaire pour réorganiser démocratiquement l’état algérien. Louis XIV disait après moi le chaos et avec vos décideurs c'est plutôt ""Nous ou le chaos"" ce qui explique l'attentisme de la population algérienne.
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 12 Fév 2014 - 17:21
Citation :
Crise ouverte à la tête de l’armée algérienne
Que se passe-t-il au sein de l'armée algérienne ? A l'approche de l'élection présidentielle, prévue le 17 avril, l'institution militaire, qui façonne la vie politique depuis l'indépendance du pays, est en proie à des luttes fratricides jetées, pour la première fois de son histoire, sur la place publique par journaux interposés. Depuis plusieurs jours, la bataille oppose l'état-major de l'armée, incarné par son chef, le général Ahmed Gaïd Salah, également vice-ministre de la défense, et le puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS, ex-Sécurité militaire), dirigé depuis 1990 par le général Mohamed Lamine Mediène, dit « Toufik ».
Accusations, mises à la retraite et règlements de comptes sont devenus quotidiens, nourrissant une inquiétude grandissante parmi la population médusée. Se précipitant, lundi 10 février, à la table d'un ancien officier bien connu installé dans un restaurant de Ben Aknoun, un quartier d'Alger, un homme traduisait le sentiment général par cette exclamation : « Je suis très angoissé ! »
C'est au point que le président Abdelaziz Bouteflika a fini par sortir de son silence, mardi soir, à l'occasion de ses condoléances présentées aux familles des victimes du crash aérien, ce même jour : « Nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre à l'armée nationale populaire ni aux autres institutions constitutionnelles du pays. » « Nous sommes, certes, habitués à des dépassements émanant de certains milieux à l'approche de chaque échéance , mais cette fois-ci, l'acharnement a pris une ampleur que notre pays n'a jamais connue depuis l'indépendance », a ajouté M. Bouteflika.
LE DIRIGEANT DU FLN S'EN EST PRIS AU CHEF DU DRS
La première salve publique avait été lancée, le 3 février, par Amar Saadani, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). Dans un entretien au site électronique TSA (« Tout sur l'Algérie »), le plus haut responsable de l'ex-parti unique, autre pilier de la vie politique depuis l'indépendance, s'en est pris nommément à « Toufik », le général Mediène, dont on ne prononçait le nom qu'avec précaution, il y a peu encore, en accusant le DRS « d'interférence » dans tous les rouages des institutions algériennes.
« Dans mon pays, le wali , les chefs d'entreprise sont contrôlés par des colonels. Je ne comprends pas pourquoi les téléphones des responsables sont mis sur écoute, alors que seul le juge est en droit d'ordonner ça », a tonné M. Saadani, avant de lancer de lourdes accusations : « Ce Département a failli dans la sécurité du président Mohamed Boudiaf . Il n'a pas su protéger Abdelhak Benhamouda , ni les moines de Tibéhirine , ni les bases de pétrole dans le Sud, ni les employés des Nations unies en Algérie , ni le palais du gouvernement . » La charge est violente. « Toufik aurait dû démissionner après ces échecs », a ajouté le chef de file du FLN. Du jamais-vu.
La deuxième salve est intervenue quelques jours plus tard avec l'interpellation musclée du général Hassan, responsable de la lutte antiterroriste et du contre-espionnage au sein du DRS, déféré le 5 février devant le tribunal militaire de Blida et sur lequel semblent peser, là encore, de graves accusations. La mise à la retraite d'office de ce proche de « Toufik » n'est pas la première. En septembre 2013 déjà, d'importants mouvements avaient été engagés avec le démantèlement d'une partie des prérogatives du DRS (information, sécurité de l'armée, certains pouvoirs judiciaires) et le remplacement de plusieurs de ses responsables au profit de hauts cadres choisis par l'état-major. Et les cartes se brouillent.
VIF DÉBAT SUR LA POSSIBLE CANDIDATURE DE M. BOUTEFLIKA
Considéré comme le numéro deux du DRS, Athmane Tartag, dit « Béchir », grand maître de la lutte contre les groupes armés islamistes durant la guerre civile des années 1990, qui avait repris du service en 2011, aurait rejoint Ahmed Gaïd Salah, le chef de l'état-major qu'un bon connaisseur décrit comme un militaire qui « ne connaît pas la marche arrière ».
Nommé vice-ministre de la défense en septembre 2013 (le rôle de chef des armées revient au chef de l'Etat), ce dernier est un proche du président Abdelaziz Bouteflika, au cœur d'un vif débat aujourd'hui sur sa possible candidature à l'élection présidentielle. Au pouvoir depuis quinze ans mais absent de la scène publique depuis ses ennuis de santé, le chef de l'Etat, victime d'un AVC en 2013, n'a pas encore fait savoir s'il comptait briguer un 4e mandat, mais ses partisans se font connaître tous les jours. Quelque 26 partis, à commencer par le FLN, ont pris position en ce sens. D'autres, comme le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas), principale formation islamiste issue des Frères musulmans, ont d'ores et déjà appelé au boycottage du scrutin.
Le Front des forces socialistes (FFS) devrait suivre le même chemin. « Nous attendons de voir le développement de la situation mais lors de notre dernier conseil national, nous avons estimé que ce ne serait pas des élections libres et transparentes », déclare son secrétaire général, Ahmed Betatache.
« LA MISE À NU D'UN PROCESSUS DE DÉLITEMENT »
Les hostilités ouvertes entre l'état-major et le DRS, deux piliers majeurs de l'institution sécuritaire algérienne, semblent bien cependant dépasser le cadre de la présidentielle et la candidature éventuelle de M. Bouteflika contre laquelle au fond, personne, au sommet de l'Etat, n'a opposé de veto. « Tout le monde veut garder Bouteflika », assure un fin connaisseur de la scène politique. Mais le système d'arbitrage traditionnel ne fonctionne plus. L'équilibre interne originel au sein de l'armée est rompu.
L'occasion a été fournie par l'onde de choc provoquée par la sanglante prise d'otages sur le site gazier de Tigantourine, au sud-est, attaqué en janvier 2013 par un commando de 29 djihadistes. L'opération, organisée par Mokhtar Belmokhtar, ex-chef d'Al-Qaida au Maghreb islamique, qui s'était soldée par la mort de 40 employés du complexe, dont 39 expatriés de dix nationalités différentes, a été vécue comme un échec des services de renseignement.
Passé par la frontière libyenne voisine, le groupe armé avait pu s'introduire sur un des sites les plus stratégiques et sécurisés sans avoir été détecté. « Cette débâcle, cette humiliation internationale a libéré les mécontentements et Gaïd Salah en profite pour décapiter le DRS », analyse le politologue Mohammed Hachemaoui, enseignant à Paris. « Mais cela va au-delà, poursuit-il, on veut éliminer “Toufik”, faire une purge, pour s'emparer du pouvoir dans l'après-Bouteflika. Cela montre aussi l'usure d'un système : cet affrontement est la mise à nu d'un processus de délitement. »
LE DRS EST DEVENU UN ÉTAT DANS L'ÉTAT REDOUTÉ
Une usure synonyme sans doute également de fin de règne, en présence d'acteurs issus d'une même génération : Gaïd Salah est âgé de 74 ans, « Toufik », né en 1939, est aussi l'un des derniers « janviéristes » (hauts cadres de l'armée à l'origine de l'arrêt du processus électoral de 1991) à occuper un poste officiel.
Créé en 1990 pour succéder à la Sécurité militaire née pendant la guerre d'indépendance, le Département du renseignement et de la sécurité avait peu à peu pris son autonomie jusqu'à devenir un Etat dans l'Etat redouté. C'est lui qui contrôlait jusqu'ici les nominations des militaires. Et c'est lui qui a lancé des opérations judiciaires retentissantes dans la lutte contre la corruption qui ont parfois concerné des proches de M. Bouteflika, comme Chakib Khelil, l'ancien ministre de l'énergie poursuivi en justice. Aujourd'hui, le balancier revient en sens inverse, et une partie de l'armée paraît vouloir reconquérir le terrain perdu.
Confrontés à cette guerre inédite des uniformes qui se joue alors que de graves troubles ont éclaté à Gardhaïa, à 600 kilomètres au sud d'Alger, des responsables algériens prennent position. Trois personnalités, Ahmed Taleb Ibrahimi, ancien ministre des affaires étrangères, Rachid Benyelles, général à la retraite et ancien ministre, et Ali Yahia Abdenour, président d'honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme, ont rendu public un texte, lundi, dans lequel ils jugent « irresponsables » les propos publics de M. Saadani et en appellent à « toutes les forces du pays à exprimer leur refus » d'un 4e mandat de M. Bouteflika, « par tous les moyens pacifiques ».
Une bonne partie de la presse algérienne s'est elle aussi engagée. Mais beaucoup d'Algériens, de plus en plus inquiets, s'y refusent. « Vous ne vous êtes jamais occupés de nous, depuis le début nous avons été écartés de vos projets, écrit sur sa page Facebook Abdallah Benadouda, éditeur et ancien chroniqueur. Laissez-nous tranquilles, allez vous battre ailleurs (…). Elisez qui vous voulez, insultez-vous, tuez-vous. Vous nous faites peur. »
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 13 Fév 2014 - 11:08
salut, la boite noire a été retrouver, bilan du crash 73 militaires tuer et 4 femmes,
hakhak Caporal chef
messages : 160 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : LAILA aka LES ABIBAS Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Fév 2014 - 8:23
annabi a écrit:
salut wrangel cette guerre est de bonne augure pour mon pays....ce qui est sûr c'est que l'ancienne génération politiciens et militaires se livrent la dernière bataille ...boutef ne sera pas candidat pour un 4 ème mandat c sûr ...Toufik partira aussi cette année ...le souci qui se pose c sur le choix de ceux qui doivent les remplacer ...les 2 clans ont des cadavres dans les placards et veulent une certaines paix après leurs départs ....et là est le gros souci pour nous les algériens qui sera à la hauteur de responsabilité pour en découdre avec ces 2 clans mafieux
+1 annabi et j’ajouterai que même si on peut comprendre les gesticulations de marionnette commandé par distance comme saadani ,celle de benhadid est indigne d'un générale algérien.
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Fév 2014 - 15:34
hakhak a écrit:
annabi a écrit:
salut wrangel cette guerre est de bonne augure pour mon pays....ce qui est sûr c'est que l'ancienne génération politiciens et militaires se livrent la dernière bataille ...boutef ne sera pas candidat pour un 4 ème mandat c sûr ...Toufik partira aussi cette année ...le souci qui se pose c sur le choix de ceux qui doivent les remplacer ...les 2 clans ont des cadavres dans les placards et veulent une certaines paix après leurs départs ....et là est le gros souci pour nous les algériens qui sera à la hauteur de responsabilité pour en découdre avec ces 2 clans mafieux
+1 annabi et j’ajouterai que même si on peut comprendre les gesticulations de marionnette commandé par distance comme saadani ,celle de benhadid est indigne d'un générale algérien.
je suis d'accord avec toi ce que a fait ce général est indigne ..c'est plus de la vengeance contre sa mise à l'écart et retraite anticipée par le général-major Gaid salah chef de l'armée de terre à l'époque
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Fév 2014 - 16:13
Vous écartez Boutef trop vite du pouvoir car Boutef arrange tout le monde c'est pas pour rien qu'il a fait 3 mandats Benflis va laisser le camp boutef donc il perdra a moin de donner des garantie reste sellal et ouyahia qui ont donné entière satisfaction comme président bis(boutef était déjà très affaibli avant l'avc enfin le 2éme avc)
_________________
Chobham Capitaine
messages : 869 Inscrit le : 12/04/2012 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Fév 2014 - 16:36
Est ce que Bouteflika est susceptible d'avoir des alliés au seins de l'armée algérienne ? Aura t'il droit à ne serait ce qu'une fraction de support militaire en cas de Putsh camouflé ? Je ne pense pas qu'un pouvoir civil a déja pu faire face à un pouvoir militaire dans de tel cas, sauf quand l'armée n'est pas en total cohésion et qu'une partie reste fidèle au pouvoir ...
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Fév 2014 - 17:07
Chobham a écrit:
Est ce que Bouteflika est susceptible d'avoir des alliés au seins de l'armée algérienne ? Aura t'il droit à ne serait ce qu'une fraction de support militaire en cas de Putsh camouflé ? Je ne pense pas qu'un pouvoir civil a déja pu faire face à un pouvoir militaire dans de tel cas, sauf quand l'armée n'est pas en total cohésion et qu'une partie reste fidèle au pouvoir ...
Gaid salah est un grand ami il doit avoir surement quelque généraux et officiers comme ami proche
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 14 Fév 2014 - 18:46
Citation :
Exclusif. Le document choc sur la bombe A en Algérie
Des documents secret-défense montrent l'étendue des retombées radioactives des essais nucléaires français dans le Sahara au début des années 1960.
C'est une carte qui fait froid dans le dos. Classée secret-défense par l'armée pendant des décennies, elle vient d'être déclassifiée dans le cadre de l'enquête pénale déclenchée par des vétérans des campagnes d'essais nucléaires français (dans le Sahara au début des années 1960, puis en Polynésie dans les années 1970).
Pour la première fois, le grand public découvre l'étendue exacte des retombées nucléaires radioactives des essais aériens réalisés par la France dans le Sahara algérien. Sur cette carte, que nous dévoilons aujourd'hui, les mesures de l'armée française montrent que, loin de rester cantonnées au désert, les retombées ont recouvert toute l'Afrique du Nord et même subsaharienne. On constate ainsi que treize jours après le tir de la première bombe aérienne française, la fameuse Gerboise bleue, des retombées radioactives atteignent les côtes espagnoles et recouvrent la moitié de la Sicile !
Des normes de radioactivité dépassées à certains endroits
Quelles étaient les doses enregistrées ? Dans les documents secret-défense, les militaires assurent qu'elles étaient « généralement très faibles » et sans conséquences. « Cela a toujours été le système de défense de l'armée », explique Bruno Barillot, spécialiste des essais nucléaires. C'est lui qui a analysé ces documents déclassifiés, obtenus par les associations qui ont porté plainte. « Sauf que les normes de l'époque étaient beaucoup moins strictes que maintenant et que les progrès de la médecine ont démontré depuis que même de faibles doses peuvent déclencher, dix, vingt ou trente ans plus tard, de graves maladies. »
Autre découverte, les militaires reconnaissent qu'à certains endroits les normes de radioactivité ont été largement dépassées : à Arak, près de Tamanrasset, où l'eau a été fortement contaminée, mais aussi dans la capitale tchadienne de N'Djamena. « La carte du zonage des retombées de Gerboise bleue montre que certains radioéléments éjectés par les explosions aériennes, tel l'iode 131 ou le césium 137, ont pu être inhalés par les populations malgré leur dilution dans l'atmosphère, explique Bruno Barillot. Personne n'ignore aujourd'hui que ces éléments radioactifs sont à l'origine de cancers ou de maladies cardio-vasculaires. »
Un accès restreint aux archives
Les associations de victimes souhaiteraient obtenir d'autres informations. « Mais pour l'instant, le fonctionnement de déclassification n'est pas satisfaisant, dénonce Bruno Barillot. Malgré la demande des juges d'instruction, l'armée n'a communiqué que des archives soigneusement triées, dans lesquelles il manque des pans entiers de données. Il faut réformer l'accès à ces informations si on veut connaître la vérité. » Une accusation réfutée hier par le ministère de la Défense : « Les documents ont été choisis par une commission consultative indépendante à laquelle l'armée ne participe pas », explique le service de communication.
Quant aux nouvelles informations sur les retombées, le ministère, ne les ayant pas consultées, « n'a pas de commentaires » à faire. La France devra-t-elle un jour indemniser les populations algériennes ? Le sujet reste une épine diplomatique entre les deux pays. A plusieurs reprises, l'Algérie avait menacé la France de rétorsions, sans aller jusqu'au bout. Si l'Etat algérien ne bouge pas, la société civile, elle, s'empare du dossier. Des juristes et des avocats participent régulièrement à des colloques pour faire reconnaître les conséquences des essais en Algérie.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 21 Fév 2014 - 21:55
APRES le président du front de liberation national c'est au tour d'un ancien officier superieur (proche de Mediene) qui relaie ""la propagande anti-algerienne du Makhzen""
Citation :
Mohamed Chafik Mesbah, politologue, auteur de «Problématique Algérie» «Jusqu'à preuve du contraire, oui, monsieur Bouteflika se présentera. En plus de sa propre volonté, le cercle qui l'entoure veut imposer ce quatrième mandat pour des raisons liées à des intérêts personnels ». Abdelaziz Bouteflika sera-t-il candidat à un quatrième mandat, le 17 avril 2014 ? Et aura-t-il le soutien du très puissant général Mediène, alias Toufik, le chef des services secrets ? En Algérie, à deux mois de la présidentielle, la parole se libère et la polémique bat son plein. L'officier supérieur algérien Mohamed Chafik Mesbah a travaillé avec le général Mediène. Aujourd'hui, il est à la retraite et se consacre aux sciences politiques. En ligne d'Alger, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
***En 2009, Mohamed Chafik Mesbah a publié Problématique Algérie, aux éditions le soir d'Algérie.
RFI : Pensez-vous comme le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, que le général Mohamed Mediène, dit le général Toufik, s’oppose à un quatrième mandat du président Bouteflika ?
Chafik Mesbah : Non, absolument pas. A propos du secrétaire général du FLN la cause est entendue. Depuis longtemps, il ne cesse de battre campagne pour le quatrième mandat. Je ne crois pas qu’il ait des convictions. Il est instrumentalisé.
Par contre dans le cas du général Mediène, j’ai eu à le connaître, c’est un officier général discipliné. Je ne le vois vraiment pas porter la contradiction au chef de l’Etat. Depuis d’ailleurs qu’il exerce [cette fonction], je ne l’ai jamais vu porter la contradiction au chef de l’Etat de l’heure, et à plus forte raison au président Bouteflika. Tout au plus à la suite des enquêtes sur la grande corruption a-t-il pu déterminer qu’il y avait de graves problèmes de dysfonctionnement dans le système et dans la cour qui entoure monsieur Bouteflika. Et je suis persuadé qu’il a dû en informer le président. Malheureusement, le groupe mis en cause a réagi violemment en demandant à Amar Saïdani de monter au créneau.
Vous pensez que dans son combat contre la corruption le général Mediène s’est fait beaucoup d’ennemis dans l’entourage du chef de l’Etat ?
Absolument ! Parce que, malheureusement, l’entourage est concerné que ce soit sur les enquêtes sur l’autoroute est-ouest, sur la Sonatrach ou sur les concessions agricoles.
Sur Sonatrach, la société pétrolière ?
Oui, sur Sonatrach, c’est clair, c’est monsieur Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Energie qui est en cause. Sonatrach c’est un peu la vache à traire de l’Algérie et le peuple algérien n’accepte pas qu’on puisse y toucher à des fins inavouables.
Vous avez travaillé avec le général Mediène, vous le connaissez très bien. Il est en poste depuis plus de vingt ans. Est-ce que de fait, il n’est pas devenu l’un des hommes les plus puissants du pays et donc un « faiseur de rois » ?
Si vous me parlez de société virtuelle, c'est-à-dire de la classe politique qui existe actuellement, des partis, des institutions, je vous dirais : oui, les services de renseignement disposent d’une influence certaine. Si vous me parlez de la société réelle, c’est-à-dire la population dans sa globalité, les laissés-pour-compte, je vous dirais : non. « Faiseur de rois », je crois que c’est un peu exagéré. Parce que jusqu’à présent, le système algérien a fonctionné sur la base du consensus. A partir de l’interruption du processus électoral en 1992, il y avait un conclave en bonne et due forme de la hiérarchie militaire qui décidait de la conduite à tenir. Il y avait l’état-major, les régions militaires, les grandes unités de feu, et de l’autre côté les services de renseignement qui jouaient le rôle d’interface avec l’entité politique. Mais les décisions se prenaient dans le cadre du consensus.
Dans la lutte contre le terrorisme, le général Mediène travaille beaucoup avec les services occidentaux. Jusqu’où accepte-t-il de collaborer avec les Français et les Américains ?
A ma connaissance, la préoccupation du général Mediène Mohamed a toujours consisté à ne pas laisser la coopération technique déboucher sur une soumission sur le plan stratégique où l’Algérie jouerait un rôle de simple auxiliaire. Alors que, par rapport à la politique sahélienne, il est clair que les Français ont voulu que l’Algérie joue un rôle d’auxiliaire.
Est-ce que certains décideurs français ou américains ont essayé de faire du général Mediène leur pion dans l’appareil algérien ?
Du côté français, je vais être un peu brutal. Je crois que les Français sont contents de la coopération sécuritaire qui existe avec les services de renseignement algériens. Mais ils considèrent que le général Mediène Mohamed est un peu le dernier rempart. Il représente un peu la ligne nationaliste dure. Et les Français se réfèrent au président Boumediène. Je crois que ça ne leur déplairait pas qu’il y ait un changement à la tête des services de renseignement algériens.
C’est-à-dire que pour les Français le général Mediène est un peu le Houari Boumediène d’aujourd’hui ?
Je crois, oui. C’est ma conviction. Ils aimeraient bien qu’il y ait en face quelqu’un qui ne soit pas tributaire du dogme nationaliste.
A l’heure qu’il est on ne sait toujours pas si Abdelaziz Bouteflika sera candidat à la présidentielle du 17 avril pour un quatrième mandat. A votre avis, il va y aller ou pas ?
Jusqu’à preuve du contraire, oui. Monsieur Bouteflika se présentera parce qu’en plus de sa propre volonté, le cercle qui l’entoure veut imposer ce quatrième mandat pour des raisons liées à des intérêts personnels.
Et qui sont les hommes-clés dans ce clan présidentiel ?
Je me demande jusqu’à présent quelle est la part de monsieur Abdelaziz Bouteflika et de son frère monsieur Saïd Bouteflika, sur le processus de décision politique. Ce sont les deux seules personnes qui comptent. Je crois qu’il y a un « go between » entre les deux qui pourrait éventuellement être élargi au général Gaïd Salah, vice-ministre et chef d’état-major. Voulez-vous dire que depuis qu’Abdelaziz Bouteflika est malade, son frère Saïd Bouteflika et le vice-ministre de la Défense, le général Ahmed Gaïd Salah ont pris un véritable ascendant ?
Pas sur le président Bouteflika, mais sur le processus de décision, c’est certain. Vous savez, il n’y a pas de vie politique en Algérie, il n’y a pas de vie associative. C’est uniquement des appareils qui dirigent le pays. Je ne crois pas que monsieur Saïd Bouteflika soit porteur de stratégie, mais en tous les cas il est mû par un instinct de conservation du pouvoir.
Pour ce 17 avril, on annonce la candidature de plusieurs dizaines de personnes. Quelles figures voyez-vous pour assurer la relève ?
A mon avis, la seule personne qui actuellement pourrait recueillir l’adhésion populaire de manière massive, c’est le président Liamine Zéroual.
L’ancien président Liamine Zéroual ?
Liamine Zéroual qui jouit d’une image positive dans l’opinion publique, en raison de son intégrité, de son patriotisme. Actuellement, il faut absolument que le candidat du consensus puisse imposer son autorité à l’armée et aux services de renseignement. En toute honnêteté, je ne vois pas d’autre personnalité capable d’avoir cette capacité à l’heure actuelle.
Et l’ancien Premier ministre, Ali Benflis ?
Ce que je sais c’est que l’entourage de monsieur Bouteflika mettra l’Algérie – je m’excuse du terme, même s’il est un peu excessif – à feu et à sang pour empêcher son élection.
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 21 Fév 2014 - 23:21
Citation :
Pour sa première sortie médiatique depuis 2004 Benflis explique son silence et révèle ses différends avec Bouteflika
Pour la première sortie médiatique depuis sa défaite aux présidentielles de 2004, Ali Benflis n’a pas usé ce vendredi 21 février de la langue de bois. Sur la chaîne Echourouk TV, il s’est exprimé sur les questions d’actualité, revenu sur son silence depuis dix ans et fait des révélations sur l’affaire Khalifa et ses différends avec Bouteflika. « Je n’ai pas fait de traversée de désert, je suis resté en Algérie », a répondu l’ancien chef du gouvernement et candidat à la présidentielle d’avril. L’homme est revenu sur ses longues années de silence « médiatique », qu’il justifie par son souci de préserver la « stabilité du pays et la cohésion du FLN ». « Je ne me suis pas exprimé dans les médias, mais j’ai sillonné le pays et continué le militantisme à ma façon », a-t-il dit. « En 2004, j’étais candidat à la présidentielle et j’étais aussi secrétaire général du FLN. J’avais l’appui de plusieurs partis politiques, des personnalités nationales, mais j’ai été crédité de 6 % des voix. Que voulez vous que je fasse, moi qui est imprégné de la culture de l’État ». « Quelle position fallait-il prendre alors que l’Algérie n’était pas encore sortie de la crise? »
Ali Benflis dit que son mutisme n’était pas un choix, encore moins un signe de faiblesse. Mais une nécessité. « Je ne pouvais pas être l’homme à l’origine de la division du FLN, même si j’avais la majorité au sein du comité central que j’ai personnellement et solennellement convoqué pour lui remettre mon mandat le 19 avril » 2004. Un comportement qui a fermé la porte, défend-il « à la fitna aussi bien au sein du parti que dans le pays ».
Benflis qui s’est présenté en tant que candidat libre à la course pour la présidentielle est convaincu que le FLN, son parti, est derrière lui : « 70% de la base du parti m’est resté fidèle. Je bénéficie d’un large soutien au sein des Mouhafadas et des kasmas et dans la direction du FLN ». Une raison suffisante, selon lui, pour ne pas tourner le dos à son parti, ou encore s’immiscer dans les conflits qui déchirent l’ex parti unique.
Benflis critique les attaques de Saâdani contre le DRS
Pour Ali Benflis, pour diriger le FLN, il faut être imprégner de la culture de l’État. « Le FLN ne doit pas être un outil de déstructuration des institutions de l’État », estime-t-il. « Il faut respecter les institutions de l’État », insiste-t-il. Ali Benflis a refusé de commenter l’éventuelle candidature de Bouteflika à un quatrième mandat. « Ne me demandez pas de commentaire sur le quatrième mandat. Le président ne s’est pas encore prononcé. Je parlerai au moment voulu », a-t-il affirmé. Ali Benflis a souhaité toutefois « un prompte rétablissement » au Président Bouteflika. Il estime que l’élection du 17 avril n’est pas fermée et dit ignorer ce que la « guerre de clans » signifie concrètement. « Moi je n’ai pas vu de guerre de clans », précise-t-il et s’estime au dessus de ces luttes si elles existent.
Ali Benflis trouve anormale l’interdiction faite aux partis qui boycottent la présidentielle d’organiser des meetings pour défendre leur position. « Je respecte les avis des partis de l’opposition qui ont opté pour le boycott mais je milite pour la démocratie , j’ai un projet à présenter au peuple algérien, je ne peux pas fermer la porte et rester cloîtré dans ma maison sous prétexte que le jeu est fermé », note-t-il.
Le candidat a critiqué le bilan de Bouteflika, en citant notamment les scandales de corruption, le projet de l’autoroute est-ouest, le mauvais climat des affaires, les restrictions sur les libertés politiques et personnelles, la situation des médias publics « bâillonnés » par le pouvoir.
Des révélations sur l’affaire Khalifa
Ali Benflis a fait des révélations sur le scandale Khalifa. Le candidat à la présidentielle du 17 avril était chef de gouvernement à l’époque où le groupe Khalifa avait pris son envol, avant son démantèlement total. Ali Benflis commence son témoignage en rappelant que « Khalifa Bank avait été agréé » avant son arrivée au gouvernement en 2001 et avant 1999 (arrivée de Bouteflika au pouvoir) ». Il précise aussi que c’est « la Banque d’Algérie qui est responsable de la supervision des banques ». « C’est elle aussi qui délivre les agréments des banques », a-t-il ajouté. Le candidat à la présidentielle poursuit en avançant deux dates clés dans l’affaire Khalifa. « En septembre 2002, j’ai reçu des rapports faisant état d’irrégularités dans la gestion de Khalifa Bank. J’ai aussitôt réuni un conseil de gouvernement restreint avec la participation du ministre des Finances et du gouverneur de la Banque d’Algérie. La décision a été prise de lancer une enquête administrative pour vérifier les accusations contenues dans les rapports que j’ai reçu ». M. Benflis affirme qu’il a également décidé de tenir « informer » par écrit le président de la république sur l’évolution de ce qui allait devenir le plus grand scandale bancaire de l’Algérie. « En mars 2003, l’enquête administrative avait conclu à des infractions à la loi pénale. J’ai ordonné alors au ministre des Finances et à la Banque d’Algérie de porter plainte au nom de l’Etat contre Khalifa Bank. La plainte a été déposée au tribunal de Chéraga (ouest d’Alger) ou se trouvait le siège social de Khalifa Bank. J’ai quitté le gouvernement en mai 2003 ». Depuis son départ du gouvernement et son remplacement par Ahmed Ouyahia, Ali Benflis affirme ignorer le sort réservé à cette plainte. « Je n’étais avocat de l’une des parties, je n’avais pas assisté à l’audience, donc je ne peux pas dire ce qui s’est passé dans le tribunal ».
Interrogé sur l’issue du procès de Khalifa Bank ou aucun haut responsable, ni ministre n’a été condamné, M. Benflis a plaidé pour une réforme profonde de la justice afin de lui permettre d’être indépendante du pouvoir exécutif. « Une justice que ni le président, ni le chef de gouvernement, ni aucun responsable politique, ni homme d’affaires, ne peut arrêter », promet Benflis, en révélant qu’il voulait mettre en œuvre ce projet lorsqu’il était chef de gouvernement. Et pour la première fois, le candidat à la présidentielle évoque publiquement ses différends avec Bouteflika. « Parmi mes différends avec Bouteflika figure deux projets de lois. Le premier est relatif au Conseil supérieur de la magistrature. Je voulais qu’il soit composé d’une majorité de magistrats élus pour lui permettre de devenir indépendant du pouvoir politique. Le second est le statut particulier du magistrat pour lui permettre d’être indépendant.
« J’ai rejeté la loi Khelil sur les hydrocarbures »
Ali Benflis a assuré qu’il était contre le projet de loi Khelil sur les hydrocarbures qui allait ouvrir totalement le pétrole algérien aux groupes pétroliers étrangers. « Ce projet a été adopté, puis amendé, puis annulé », rappelle Benflis en ajoutant : « je l’ai rejeté (projet de loi) et j’avais informé le président de la république que je ne pouvais pas l’accepter. Le sol et le sous-sol algérien appartiennent au peuple algérien et doivent rester leur propriété. Je suis pour les partenariats avec les étrangers, mais le sous-sol algérien doit rester la propriété du peuple. Sinon, pourquoi nos martyrs s’étaient battus pour libérer le pays ».
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 13:35
je te disais quoi annabi?
TSA a écrit:
DERNIÈRE MINUTE Sellal annonce la candidature de Bouteflika à la présidentielle (Actualisé) Rédaction
Comme dévoilé ce matin par TSA, Abdelmalek Sellal a annoncé depuis Oran que Bouteflika est candidat à l’élection présidentielle du 17 avril prochain. Le Premier ministre a fait l'annonce au cours d'une conférence de presse. « Je vous annonce aujourd'hui la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 17 avril prochain », a déclaré M. Sellal.
Le président Abdelaziz Bouteflika va annoncer officiellement sa candidature dans une déclaration écrite après le 24 février, a-t-on appris de source sûre : « Bouteflika va s’adresser au peuple après le 24 février, à travers une déclaration écrite qui sera lue par un haut responsable », ajoute notre source. Le 24 février, Bouteflika s’adressera au peuple « en tant que président de la République, à l’occasion du 43e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures », précise notre source.
_________________
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 13:56
EL HAMDÛLILLAH Mr Bouteflika se représente donc pour un 4eme mandat!!! Puisse Dieu (3wj) lui donner une bonne santé lui preter longue vie et lui accorder un 5eme mandat inch'ALLAH
arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 14:13
arsenik a écrit:
Vous écartez Boutef trop vite du pouvoir car Boutef arrange tout le monde c'est pas pour rien qu'il a fait 3 mandats Benflis va laisser le camp boutef donc il perdra a moin de donner des garantie reste sellal et ouyahia qui ont donné entière satisfaction comme président bis(boutef était déjà très affaibli avant l'avc enfin le 2éme avc)
KapMajid Aspirant
messages : 517 Inscrit le : 03/08/2013 Localisation : Canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 14:16
WRANGEL a écrit:
EL HAMDÛLILLAH Mr Bouteflika se représente donc pour un 4eme mandat!!! Puisse Dieu (3wj) lui donner une bonne santé lui preter longue vie et lui accorder un 5eme mandat inch'ALLAH
Amen
Leo Africanus General de división (FFAA)
messages : 1885 Inscrit le : 24/02/2008 Localisation : Tatooine Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 14:27
"A la demande insistante de la société civile" sic. Vraiment populaire Meur Bouteflika.
Citation :
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé samedi à Oran la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 17 avril prochain.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé samedi à Oran la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 17 avril prochain.
"Je vous annonce aujourd'hui la candidature du Président de la République Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 17 avril prochain", a déclaré M. Sellal, au cours d'une conférence de presse, tenue, à Oran, en marge de la cérémonie d'ouverture de la Conférence africaine sur l'économie verte.
Par ailleurs, moins d'une heure après l'annonce de Sellal, l'APS rapporte que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a fait procéder au dépôt de sa lettre d'intention et au retrait, auprès du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, des formulaires de souscription de signature individuelle pour les candidats à l'élection présidentielle, a-t-on appris samedi après-midi auprès des Services de la Présidence de la République.
Selon Abdelmalek Sellal, la candidature de Abdelaziz Bouteflika, à l'élection présidentielle du 17 avril prochain s'est faite "à la demande insistante de la société civile".
"A la demande insistante des représentants de la société civile des 46 wilayas visitées lors de mes tournées, je vous annonce aujourd'hui officiellement la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'élection présidentielle du 17 avril prochain", a déclaré Sellal, repris par l'APS.
A une question sur la santé du président, Sellal a assuré que "le président Bouteflika est en bonne santé. Il a toutes les capacités intellectuelles et la vision nécessaires pour assurer cette responsabilité".
"Le président Bouteflika a tout donné pour l'Algérie. Il continuera à donner encore plus", a-t-il ajouté, en soulignant la nécessité de prendre en considération "avant tout" les intérêts du pays "pour sa stabilité et son développement".
Concernant la campagne électorale, le Premier ministre a estimé que "le président n'est pas obligé de tout faire et que les membres de ses comités de soutien peuvent prendre en charge cette action".
elwatan.com
Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 14:33
Un proche du pouvoir sur boutef:
Citation :
Il ne parle plus ou très difficilement. Il a perdu l'usage d'un bras, ne se déplace quasiment pas et marche à grand-peine. Il a aussi des trous de mémoire. Disons que sa lucidité n'excède pas quelques heures dans la journée, au mieux. Bref, ce n'est pas brillant
_________________
Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 15:27
Allah hamdoulilah ! La meilleurs nouvelle pour le Maroc de l'année ! Je lui souhaite longue vie et santé inchallah ....
PS: Le pouvoir algérien ne fait que repousser l'échéance quasi-inévitable.....
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 15:32
BOU-AVC Président !! BOU-AVC Président !!
Gémini Colonel-Major
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 22 Fév 2014 - 15:47
Etonnant.... Meme en France, pâys pourtant réputé pour son jeu de chaises musicale en politique ,on l'aurait laissé de coté. Qu'on le laisse finir sa vie tranquillement ........