Sujet: Printemps Ukrainien ? Ven 24 Jan 2014 - 15:28
Rappel du premier message :
J'ouvre ce thread pour traiter les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine . Certains parle d'éléments d'extreme droite Ukrainienne ultra violent qui agressent les forces de l'ordre et vice versa . D'autres parle de démocrates Ukrainiens pro européens qui ont en marre de la dictature dans leur pays , et en sous message critique la main mise Russe sur les politiciens du pays . Moi personnellement sa me rappelle la chute de Ceaucescu en Roumanie tout sa, et la Chute du Mur de Berlin .
Qu'a a perdre la Russie dans tout sa en cas de départ du gouvernement actuel ? quel sera la position des pays européens ? les USA ? et autres grandes puissances .
C est étonnant comme les gens ont changé d opinion sur ce conflit, on est passe des gentils russes protégeant la Crimée des méchants nazi ukrainien soutenu par les méchants occidentaux au méchant ruses qui envahissent l Ukraine avec un soutient de total des forces d Ukraine...
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
Les séparatistes ukrainiens ont défilé à Donetsk avec des armes non autorisées par les accords de Minsk
Posté dans Europe par Laurent Lagneau Le 09-05-2016
À Moscou, comme chaque 9 mai, une grande parade militaire a été organisée pour célébrer la capitulation de l’Allemagne nazie. Pas moins de 10.000 soldats, 135 véhicules et 71 avions ont donc défilé sous les yeux de Vladimir Poutine, le président russe.
D’autres parades ont eu lieu dans le même temps dans d’autres villes russes… Mais aussi à Donetsk, fief des séparatistes ukrainiens soutenus par Moscou. Là, ce sont 2.000 combattants qui ont défilé dans les rues de la ville devant environ 10.000 spectateurs. Jusque-là, il n’y aurait pas grand chose à en dire, si ce n’est que des chars T-72 et T-64 ainsi que des lance-roquettes multiples Grad et des systèmes de défense aérienne Strela-10 ont également été de la partie.
Or, en vertu des accords de Minsk, qui ont instauré (théoriquement) un cessez-le-feu entre les séparatistes et les forces gouvernementales ukrainiennes, ces équipements militaires n’auraient pas dû se trouver à Donetsk.
C’est ce qu’a d’ailleurs rappelé Alexander Hug, le chef adjoint de la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ukraine. Il s’agit d’ »une violation des accords de Minsk car les armes que nous voyons ici ne sont pas autorisées dans cette zone », a-t-il affirmé, insistant sur le fait que ce n’était pas le défilé qui posait problème mais bel et bien la présence de ces matériels.
Un responsable de la « République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR), Alexandre Voronine, s’en est offusqué. « Pourquoi vous nous interdisez ce défilé de la victoire, que nous avons mérité? On ne vous interdit pas les Gay Pride », a-t-il affirmé, selon l’AFP.
L’agence de presse a également interrogé une retraitée de 59 ans, résidant à Donetsk, et visiblement pro-séparatiste. Et c’est elle qui a donné la raison de la présence de ces armes à ce défilé. « C’est juste une démonstration de notre force. Un nouveau rappel pour l’Ukraine et tous ceux qui nous veulent du mal que nous sommes forts et capables de nous défendre », a-t-elle dit.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mar 24 Mai 2016 - 15:37
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Ukraine: sept soldats ukrainiens tués ces dernières 24 heures, plus lourd bilan en 2016
AFP 24/05/2016
Sept soldats ukrainiens ont été tués au cours des dernières 24 heures dans des combats entre rebelles prorusses et forces gouvernementales dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le Conseil de sécurité nationale et de défense ukrainien.
"Au cours des dernières 24 heures, en raison de tirs, sept soldats ukrainiens ont été tués et neuf blessés", indique le Conseil dans un communiqué, précisant qu'il s'agit du plus lourd bilan en une seule journée depuis le début de l'année.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 25 Mai 2016 - 16:12
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L'avion ramenant de Russie la pilote Nadia Savtchenko a atterri en Ukraine
AFP 25/05/2016
L'avion ramenant en Ukraine la pilote militaire Nadia Savtchenko, détenue depuis presque deux ans en Russie, a atterri à Kiev, a annoncé le président ukrainien Petro Porochenko.
"L'avion présidentiel avec Nadia Savtchenko a atterri!", a-t-il écrit sur Twitter. Nadia "est rentrée en Ukraine! (...) Je me réjouis avec l'ensemble du pays", a ajouté sur le réseau social le Premier ministre ukrainien, Volodymyr Groïsman.
A peine libérée, Savtchenko se dit "prête à se sacrifier de nouveau pour l'Ukraine"
AFP 25/05/2016
La pilote militaire ukrainienne Nadia Savtchenko, libérée mercredi après environ deux ans de détention en Russie, a affirmé dès son arrivée à Kiev être prête à se "sacrifier de nouveau" pour l'Ukraine.
"Je suis prête à me sacrifier de nouveau sur le champ de bataille pour l'Ukraine", a-t-elle lancé, l'air fatigué, devant la foule de journalistes qui l'attendaient à l'aéroport Borispil de Kiev. "Un grand merci à tous, car vous vous êtes battus pour moi. (...) Si les gens n'avaient pas pris la parole, les hommes politiques se seraient tus. Alors un grand merci à tous", a ajouté cette femme connue pour son esprit frondeur.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Jeu 26 Mai 2016 - 18:15
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Deux combattants rebelles tués dans l'est de l'Ukraine
AFP 26/05/2016
Deux combattants de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) ont été tués jeudi dans des combats avec l'armée ukrainienne, a annoncé Edouard Bassourine, haut responsable de la "république" rebelle.
"Dans l'après-midi, la brigade 58 des forces armées ukrainiennes a attaqué nos positions près d'Avdiïvka", ville contrôlée par les forces de Kiev et située à 10 km au nord du fief rebelle de Donetsk, a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse des séparatistes. "Alors qu'ils repoussaient cette attaque, deux combattants de la DNR ont été tués et un autre blessé", a-t-il ajouté.
Les forces ukrainiennes ont de leur côté indiqué n'avoir essuyé aucune perte au cours des dernières 24 heures. "Cependant, deux de nos soldats ont été blessés", a précisé lors d'une conférence de presse le porte-parole militaire Oleksandre Motouzianyk.
Dans son dernier rapport, publié jeudi, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui surveille les évènements en Ukraine, a indiqué avoir "enregistré une hausse du nombre de violations du cessez-le-feu dans la région de Donetsk".
L'Ukraine est en proie depuis deux ans à un conflit opposant son armée à des séparatistes prorusses, soutenus militairement par la Russie selon Kiev et les Occidentaux, ce que Moscou dément. Ce conflit a fait près de 9.300 morts et plus de 1,5 million de déplacés depuis son déclenchement en avril 2014.
Malgré l'instauration de plusieurs trêves, des affrontements meurtriers ont régulièrement lieu le long de la ligne de front. Mardi, l'armée ukrainienne avait annoncé avoir essuyé ses pires pertes depuis le début de l'année avec la mort de sept soldats.
Un Français arrêté en Ukraine en possession d’un arsenal de guerre .
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/06/06/un-francais-arrete-en-ukraine-en-possession-d-un-arsenal-de-guerre_4938662_1653578.html a écrit:
Quels étaient les projets du Français arrêté en Ukraine en possession d’un arsenal de guerre ?
Préparait-il un attentat en France ou devait-il livrer des armes pour un réseau de trafiquants ? L’interpellation, le 21 mai, à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, d’un jeune Français de 25 ans, disposant d’un vaste arsenal de guerre, nourrit toutes les interrogations. Quels étaient vraiment les projets de Grégoire M., originaire de Bar-le-Duc (Meuse) ? Le flou demeure.
Lundi 6 juin, Vassyl Hrytsak, le patron des services de sécurité ukrainiens (SBU), a déclaré que Grégoire M., dont le véhicule fouillé par les gardes-frontières ukrainiens, renfermait un impressionnant équipement (au moins trois lance-roquettes, six Kalachnikovs, un gros stock de munitions, plus de 100 kilogrammes de TNT, des détonateurs, des cagoules) avait l’intention de commettre une série d’attentats en France au moment de l’Euro 2016 de football (du 10 juin au 10 juillet).
« Le Français a critiqué la politique gouvernementale en matière d’immigration, s’en est pris à la propagation de l’islam et à la mondialisation, et a parlé aussi de projets de perpétrer plusieurs attentats terroristes, a-t-indiqué lors d’un point de presse. Le SBU a permis d’éviter une série de quinze actes terroristes avant et pendant l’Euro », a-t-il ajouté. Selon des services de sécurité ukrainiens, il avait l’intention de s’en prendre à des lieux de culte musulmans et juifs ainsi qu’à des bâtiments publics en France.
Du côté français, on ne confirme toutefois pas, à ce stade, les informations ukrainiennes et on se contente de rappeler qu’une enquête de police judiciaire est cours pour en savoir plus.
Plusieurs trajets en Ukraine
Le jeune homme a été interpellé, alors qu’il tentait de passer en voiture d’Ukraine vers la Pologne au poste-frontière de Yagodyn, dans la région de Loutsk, sur la route qui mène à la ville polonaise de Lublin. Un poste-frontière qu’une commission de la Rada, le parlement ukrainien, avait, en janvier 2015, décrit comme le « plus corrompu d’Ukraine », un haut lieu de la contrebande de cigarettes.
Selon les déclarations des services ukrainiens, il était visé par une enquête depuis plusieurs mois. Un « piège » lui aurait été tendu afin de l’arrêter en flagrant délit.
C’est à partir de décembre 2015 que les services ukrainiens se seraient intéressés à un citoyen français qui se présentait comme un volontaire pour soutenir l’armée ou les réfugiés, une activité courante en Ukraine à laquelle participent de nombreux étrangers.
« Il a pris contact avec des formations armées dans l’est du pays, et promis d’apporter de l’aide, mais s’est de plus en plus intéressé à la possibilité d’acheter des armes et des explosifs », a expliqué lundi matin Vassyl Hrytsak.
Un plan aurait alors été conçu par Kiev, qui a fait parvenir à l’homme cinq Kalachnikovs, 5 000 balles, deux lance-grenades avec 18 obus, 125 kg de TNT, 100 détonateurs et 20 cagoules. « Le travail a ensuite duré près de six mois, pendant lesquels nous avons documenté chacun de ses faits et gestes, a relaté M. Hrytsak. Au début, nous pensions qu’il s’agissait d’une organisation terroriste classique. Mais nous sommes tombés sur une organisation en France qui est mécontente du pouvoir et comptait organiser une série d’attentats pendant l’Euro. »
Le SBU aurait commencé à croire à la réalité des intentions de l’individu quand celui-ci a commencé à verser de l’argent, d’abord quelques milliers d’euros, puis plus.
« Un bon jeune, un fou de vaches »
Une perquisition a eu lieu dans la foulée au domicile du jeune homme, un gros corps de ferme situé dans une rue de Nant-le-Petit, un hameau de 80 habitants entre Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois, dans la Meuse. Les enquêteurs y ont trouvé des composants d’explosifs, et un détail qui les intrigue : un tee-shirt avec un logo d’un groupuscule d’extrême droite.
Dans cette campagne meusienne, Grégoire M. exerçait le métier d’inséminateur dans une coopérative agricole depuis un an, selon Le Républicain Lorrain qui s’est rendu sur place. Auparavant, il était pareur (pédicure pour les bovins). Grégoire M. était un voisin discret, poli. « Un bon jeune, un fou de vaches », selon un agriculteur chez qui il a travaillé.
Il avait été embauché il y a un an par la coopérative Elitest, basée dans les Vosges, mais était affecté dans le Bas-Rhin. Il était de fait souvent sur les routes et c’est d’ailleurs à bord de son véhicule de fonction qu’il a été arrêté.
D’après les premiers éléments de l’enquête, Grégoire M. n’en était pas à son premier voyage en Ukraine. Un trajet qu’il a effectué à plusieurs reprises avec une ou plusieurs personnes actuellement recherchées. Grégoire M. n’était toutefois pas connu des services de police.
Enquête préliminaire
Toutes les pistes restaient ouvertes, lundi 6 juin, même si tout lien avec des projets d’attentat de réseaux djihadistes était écarté. En l’état des investigations, c’est avant tout sur l’hypothèse d’un important réseau de trafic d’armes que planchaient les enquêteurs français. Le parquet antiterroriste n’a pas été saisi.
Une enquête préliminaire a été ouverte par la juridiction interrégionale spécialisée de Nancy, et les investigations ont été confiées aux policiers du service régional de police judiciaire. L’Office central de lutte contre le crime organisé, à Paris, a également été saisi.
La région est connue de longue date pour permettre l’acheminement d’équipements en tout genre issus des stocks d’Europe de l’Est, ou en provenance de Libye. Une grosse partie des investigations sont ainsi actuellement menées sur place, en Ukraine, par les autorités ukrainiennes. Grégoire M. est d’ailleurs toujours incarcéré là-bas. Il pourrait être extradé. Une demande d’entraide judiciaire a été adressée à l’Ukraine.
Reste à savoir quelle était réellement la destination de l’arsenal qu’il transportait. Le trafic d’armes a des débouchés relativement identifiés, mais nombreux : collectionneurs, réseaux d’extrême droite, grand banditisme, trafic de stupéfiants. Tous sont surveillés de près par les services de police.
La particularité de l’affaire de Grégoire M. tient au flagrant délit qui a pu être réalisé par les autorités ukrainiennes : un cas rare, à l’étranger. Généralement, les trafiquants sont identifiés sur le tard, à leur retour en France, ou dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest.
vidéo du Français arrêté en Ukraine frontière Pologne avec une quantité d'armes, explosifs et munitions .
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Dim 19 Juin 2016 - 20:06
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Ukraine: 3 soldats tués dans l'Est
AFP 19/06/2016
Trois soldats ukrainiens ont été tués et un blessé grièvement lors d'affrontements entre rebelles prorusses et forces gouvernementales dans l'Est séparatiste, a annoncé un porte-parole militaire dimanche. Ces combats ont eu lieu au cours des dernières 24 heures, a précisé Oleksandr Motuzyanyk. L'un des soldats a été tué dans le village de Talakivka, à 80 kilomètres au sud de Donetsk, fief des rebelles. Les deux autres ont été tués dans l'explosion d'une mine à Lougansk, à 50 kilomètres au nord-est de Donetsk. Le porte-parole a accusé les rebelles d'utiliser des armes lourdes interdites par l'accord de Minsk. Une source des rebelles, citée dimanche par leur agence de presse, a accusé les forces régulières d'avoir tiré 130 obus de mortier ou obus ordinaires. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de fomenter des troubles et d'envoyer soldats et matériel en Ukraine. Moscou dément. Le conflit a causé la mort de 9.400 personnes depuis avril 2014.
Trois soldats ukrainiens ont été tués et trois blessés au cours d'affrontements avec les rebelles prorusses dans l'est du pays, a annoncé lundi un porte-parole militaire ukrainien.
"En 24 heures, nous avons perdu trois soldats et trois ont été blessés", a déclaré Andriï Lyssenko, lors d'une conférence de presse. "Deux soldats ont été tués à Avdiïvka et un autre près de Nevelske", deux villages situés à quelques kilomètres du fief rebelle de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
Dimanche, un autre porte-parole militaire ukrainien avait fait état de six soldats tués et treize blessés dans l'est du pays en 24 heures. Cette annonce faisait suite à celle, mardi, de la mort de sept soldats, le bilan journalier le plus meurtrier depuis fin mai.
De leur côté, les rebelles de la République populaire autoproclamée de Donetsk ont déclaré que deux civils avaient été blessés dans la nuit de dimanche à lundi par des tirs des forces ukrainiennes, selon leur agence de presse officielle.
L'Ukraine est en proie depuis plus de deux ans à un conflit opposant son armée à des séparatistes prorusses, soutenus militairement par la Russie selon Kiev et les Occidentaux. Moscou dément ce soutien. Kiev et les rebelles ont accepté une série de cessez-le-feu, mais les affrontements se poursuivent. Près de 9.500 personnes ont été tuées depuis le déclenchement des hostilités en avril 2014.
Les forces russes ont opéré, ces dernières semaines, un redéploiement sans précédent aux abords des 2 200 km de frontières avec l’Ukraine. Selon la DIA, il s’agirait d’une stratégie de long terme visant à se prépositionner sur des points stratégiques dans l’hypothèse où le soutien aux séparatistes russophones deviendrait une nécessité.
Construction de nouvelles infrastructures et intensification des entraînements ont accompagné le déploiement de la 20e armée habituellement stationnée à Nijny Novgorod, sur Boguchar, situé à moins d’une heure de route de la frontière, et soutenu par un nouvel état-major régional à Voronej. Plusieurs divisions sont désormais positionnées à quelques kilomètres de la frontière, comme la 28e Brigade motorisée à Klintsy au nord, la 23e Brigade motorisée à Valuyki à l’est, et la 150e division blindée à Rostov sur le Don, soit à proximité de la zone séparatiste.
Au cours de l’été, le cessez-le-feu a été rompu à plusieurs reprises entre séparatistes et forces ukrainiennes, et l’exercice Kavkaz 2016, qui a mobilisé 12 500 soldats russes à proximité du territoire ukrainien, du 5 au 10 septembre, soutenu par les flottes de la mer noire et de la Caspienne, ainsi que par l’armée de l’air et les forces aéromobiles, devrait permettre à Moscou d’aguerrir ses troupes et de renforcer le sentiment d’impunité de ses partisans.
http://www.ttu.fr/ukraine-forces-russes-proches/
jf16 General de Division
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Ukraine : Selon la justice néerlandaise, le vol MH-17 a été abattu par un système livré par la Russie aux séparatistes
Posté dans Europe, Opérations par Laurent Lagneau Le 28-09-2016
Le 17 juillet 2014, un Boeing B-777 de la Malaysia Airlines, avec 298 personnes à bord et assurant la liaison Amsterdam/Kuala Lumpur (vol MH-17), était abattu alors qu’il survolait l’est de l’Ukraine, théâtre de combats entre séparatistes pro-russes et forces gouvernementales.
Peu après, les Occidentaux affirmèrent que le B-777 fut victime d’un missile de défense aérienne Buk M1 de facture russe, tiré par les séparatistes. Ce que Moscou démentit avec vigueur, affirmant que l’armée ukrainienne était aussi dotée d’un tel système. Puis un responsable militaire russe mit en cause un avion d’attaque Su-25 Frogfoot ukrainien alors que ce type d’appareil n’est manifestement pas en mesure d’abattre un avion volant à 10.000 mètres d’altitude, comme c’était le cas du MH-17.
Cela étant, en octobre 2015, le Bureau néerlandais pour la sécurité (OVV), chargé de l’enquête, est arrivé à la conclusion que le vol MH-17 avait bel et bien été abattu par une « ogive 9N314M montée sur un missile de la série BUK 9M38M », tiré depuis une zone de « 320 km2, située à l’est de Donetsk, près de la frontière russe ». C’est à dire dans un secteur alors contrôlé par les séparatistes.
Ce rapport de l’OVV a évidemment servi à l’enquête menée par la justice néerlandaise, laquelle vient de présenter ces premières conclusions. Et elles risquent fort de déplaire à Moscou.
« Sur la base de l’enquête pénale, nous pouvons conclure que le vol MH17 a été abattu le 17 juillet 2014 par un missile BUK apporté du territoire de la Fédération de Russie et qu’après le lancer, le système a été réacheminé en Russie », a en effet affirmé Wilbert Paulissen, l’un des enquêteurs, lors d’une conférence de presse donnée ce 28 septembre.
Pour étayer leurs affirmations, les enquêteurs se sont appuyés sur des photos, des vidéos, des témoignages ainsi que sur des données de télécommunications et des conversations téléphoniques. Et c’est ce qui leur a permis de déterminer l’itinéraire emprunté par le convoi ayant transporté le système BUK. « Notre enquête a montré que l’endroit depuis lequel le missile a été tiré était aux mains des rebelles », a ainsi fait valoir M. Paulissen.
De son côté, Fred Westerbeke, le coordinateur de l’enquête, les investigations ont identifié « une centaine de personnes ayant joué un rôle actif dans l’armement du système BUK ou dans son transport, ainsi que des personnes qui ont facilité ou aidé à son transport. » Toutefois, a-t-il ajouté, « aucune de ces personnes n’est automatiquement considérée comme un suspect » et ces dernières sont invitées à contacter les enquêteurs afin d’expliquer leur rôle ou de donner des informations supplémentaires.
Peu avant la conférence de presse des enquêteurs néerlandais, la Russie avait pris les devants en accusant, à nouveau, les forces ukrainiennes d’être les responsables de la tragédie du vol MH-17.
« Le fait que l’Ukraine n’ait pas encore rendu publiques les informations de ses stations radar suggère que l’endroit à partir duquel le missile a été tiré -s’il s’agit bien d’un BUK- se trouve dans le territoire contrôlé par l’armée ukrainienne », avait ainsi fait valoir le général russe Andreï Kobane. « Si le Boeing malaisien avait été touché par un missile tiré d’un territoire situé à l’est du site du crash, cela aurait été détecté par les radars russes », avait-il ajouté.
Puis, après les résultats préliminaires de l’enquête néerlandaise, le Kremlin est monté à son tour au créneau, via Dmitri Peskov, son porte-parole. Ce dernier a ainsi insisté sur le fait que la Russie a communiqué des « informations complètes » aux enquêteurs. « Les données sont sans équivoque et dans ces données, il n’y a pas de missile. Donc, s’il y a eu un missile, il n’aurait pu être tiré que d’un autre territoire », a-t-il plaidé.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 1 Oct 2016 - 20:51
Citation :
Ukraine: l'armée et les séparatistes retirent leurs troupes d'une ville de l'Est
AFP 01/10/2016
L'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses ont annoncé samedi avoir retiré leurs troupes d'une petite ville de l'est du pays, conformément à un accord de démilitarisation signé en septembre par les belligérants.
"L'armée ukrainienne et les séparatistes prorusses ont retiré leurs unités de quelques kilomètres de distance à Zolotoïé", dans la région de Lougansk, a affirmé à l'AFP un porte-parole militaire ukrainien, Valentin Chevchenko. "Certaines étapes du processus de retrait des forces et des moyens militaires près de la ville de Zolotoïé sont terminées. Des représentants de la mission d'observation de l'OSCE ont constaté le retrait", a-t-il ajouté.
L'agence de presse officielle des séparatistes a également annoncé le retrait des combattants prorusses de Zolotoïé. "Il ne reste plus un seul soldat armé sur les positions qu'ils occupaient précédemment, conformément à ce qui est requis par les accords de paix de Minsk", a indiqué le commandant séparatiste Mikhaïl Filimonenko, cité par l'agence.
Kiev et les rebelles prorusses ont signé en septembre à Minsk un accord de démilitarisation dans trois zones pilotes de l'est de l'Ukraine, qui prévoit le retrait des armes lourdes et des combattants des petites villes de Stanitsa Louganskaïa, Zolotoïé et Petrovskoïé. L'application de cet accord signifierait la création d'un périmètre de sécurité de deux kilomètres de long et de large dans ces trois zones pilotes.
Le retrait des troupes de l'une des deux autres zones pilotes, le village de Petrovskoïé, dans la région de Donetsk, n'a toutefois pas été effectué, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. "Les Ukrainiens n'ont pas retiré leurs troupes. Ils disent qu'ils n'ont pas reçu l'ordre. Mais ils préparent des mesures pour le retrait des forces et des moyens militaires", a expliqué à la presse un haut responsable séparatiste, Edouard Bassourine. Le retrait des troupes dans la troisième zone pilote, Stanitsa Louganskaïa, dans la région de Lougansk, n'a également pas eu lieu en raison d'échanges de tirs qui n'ont pas fait de victimes, selon les belligérants.
Les accords de paix de Minsk prévoient en outre un cessez-le-feu immédiat et le retrait de toutes les armes lourdes à 15 km de la ligne de contact, deux dispositions régulièrement violées d'un côté comme de l'autre, selon l'OSCE. L'est de l'Ukraine est en proie à un conflit qui a fait plus de 9.600 morts depuis son déclenchement en avril 2014.
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mar 18 Oct 2016 - 7:27
Vous vous rappeler de lui ? J'avais posté au début de l’intervention des Popov en Syrie des photo de lui ou il arborait les symboles des confédérés .
https://francais.rt.com/international/27688-donetsk-commandant-milice-tue a écrit:
Est de l'Ukraine : un commandant de milice du Donbass tué dans un attentat à la bombe
Le ministère de la Défense de la République autoproclamée de Donetsk a annoncé la mort du commandant, Arsène Pavlov, connu sous le nom de guerre «Motorola». Une bombe a explosé dans son ascenseur, alors qu'il rentrait chez lui.
Un attentat à la bombe a coûté la vie au chef du bataillon «Sparta», Arsène Pavlov dit «Motorola». Motorola était devenu célèbre après avoir participé aux combats de Slaviansk et de l’aéroport de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
D’après les premières informations diffusées depuis Donetsk, une bombe artisanale aurait été actionnée à distance au moment où Arsène Pavlov prenait l’ascenseur pour rentrer chez lui. Il serait mort de ses blessures avant même l'arrivée des secours.
Арсений Сергеевич Павлов (Моторола) 2 февраля 1983 - 16 октября 2016. Он ушёл непобеждённым. pic.twitter.com/pB7jZyNKty— Кэп Адекват (@CapAdecvate) 16 octobre 2016
La police de la République autoproclamée a ouvert une enquête criminelle et qualifié ce crime d’«acte terroriste». Le porte-parole Denis Pouchiline a accusé des partisans du gouvernement de Kiev d'être à l'origine de ce meurtre.
«Avec cet assassinat, la partie ukrainienne espère aggraver la situation dans la République», a-t-il précisé, ajoutant que la sécurité avait été renforcée partout dans la ville.
Selon le chef de Donetsk, Alexandre Zakharchenko, cette attaque est une «évidente violation du cessez-le-feu» dans le Donbass et représente une «déclaration de guerre évidente». «Je vois que Petro Porochenko a violé le régime du cessez-le-feu et nous a déclaré la guerre», a-t-il ainsi affirmé.
Le président ukrainien Petro Porochenko ne s'est pas exprimé sur le sujet. Mais certaines voix médiatiques pro-Kiev y voient un pur et simple réglement de compte entre «terroristes». Le député d'extrême droite Dmitro Iaroch a quant à lui tweeté : «Ceux qui viennent à nous par l'épée, périssent par l'épée.»
Après le coup d'Etat de Maïdan, à Kiev, durant l'hiver 2014, l'est de l'Ukraine a décidé de faire sécession. Le nouveau gouvernement avait alors préféré envoyer l'armée que d'esquisser une tentative de dialogue avec ces rebelles qu'ils qualifient de «terroristes». Le 11 février 2015, à Minsk (Biélorussie), un accord de cessez-le-feu a été difficilement négocié par Vladimir Poutine, Angela Merkel, François Hollande, et les parties du conflit ukrainien, Petro Porochenko et les représentants des républiques autoproclamées de Lougansk et Donetsk.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Jeu 20 Oct 2016 - 22:23
Citation :
Moscou accepte la présence de policiers armés de l'OSCE en Ukraine (Kremlin)
AFP 20/10/2016
Le président Vladimir Poutine a accepté le principe de l'envoi de policiers armés de l'OSCE dans l'est de l'Ukraine sur lequel insistait Kiev, lors d'entretiens à Berlin sur le conflit ukrainien, a indiqué jeudi son porte-parole.
"Poutine a donné son accord pour la présence d'une mission policière armée de l'OSCE" (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) dans l'est de l'Ukraine, a indiqué M. Peskov au lendemain de pourparlers à Berlin entre les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand. "Le déploiement d'une telle mission serait positif, mais il faut encore travailler sur ce projet dans le cadre de l'OSCE", a ajouté le porte-parole du Kremlin.
L'éventualité de la présence d'observateurs de l'OSCE armés dans l'est de l'Ukraine a aussitôt provoqué la colère d'un des dirigeants séparatistes prorusses de la république autoproclamée de Donetsk (DNR), Denis Pouchiline. "Notre opposition à l'idée d'une mission armée de l'OSCE n'est pas seulement le point de vue personnel des dirigeants de la DNR et de la "République populaire de Lougansk", mais aussi celui de plusieurs milliers de personnes qui ont manifesté ici" contre cette éventualité, a-t-il déclaré à l'AFP.
En juin, plus de 5.000 personnes s'étaient rassemblées à Donetsk, fief des rebelles prorusses, pour protester contre tout déploiement d'une mission armée de l'OSCE.
Les observateurs de l'OSCE chargés de surveiller la zone du conflit dans l'Est de l'Ukraine depuis le début des hostilités en avril 2014 ne sont actuellement pas armés. Leur mandat a été renouvelé jusqu'à fin mars 2017 et pour le modifier, l'accord des 57 pays membres sera nécessaire.
Mercredi soir, à l'issue de difficiles entretiens à Berlin, Vladimir Poutine était resté évasif sur le sujet, se contentant de souligner que les quatre dirigeants étaient favorables à un élargissement de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine.
Les accords de paix signés à Minsk en 2015 sont dans l'impasse depuis des mois. Ils prévoyaient un cessez-le-feu immédiat et le retrait de toutes les armes lourdes à 15 km de la ligne de contact, deux dispositions régulièrement violées d'un côté comme de l'autre.
L'Ukraine est en proie depuis plus de deux ans à un conflit opposant ses forces à des rebelles prorusses qui sont, selon Kiev et les Occidentaux, soutenus militairement par la Russie, ce que Moscou dément. Le conflit a fait près de 10.000 morts.
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Ven 21 Oct 2016 - 17:10
Non .
vinseeld a écrit:
Amina Okueva, sniper tchétchène, aux côtés des Ukrainiens .
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mar 8 Nov 2016 - 19:08
Citation :
Annexion de la Crimée : nouvelles sanctions de l'UE
AFP 08/11/2016
L'Union européenne a décidé mardi d'infliger des sanctions à plusieurs personnalités accusées de violer la souveraineté de l'Ukraine par leurs activités en Crimée, région annexée par la Russie en 2014, a-t-on appris de source officielle.
Le Conseil de l'UE --représentant les 28 Etats membres-- "a adopté une nouvelle liste de noms visés par les mesures restrictives relatives aux actions menées contre l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépendance de l'Ukraine", a déclaré le ministre slovaque des Finances Peter Kazimir, dont le pays assure actuellement la présidence tournante du Conseil. Il était interrogé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des 28 ministres des Finances à Bruxelles. Il n'a donné aucun détail.
Les identités des personnes concernées par ces nouvelles sanctions seront précisées mercredi au journal officiel de l'UE, rendant effective leur mise en oeuvre, selon plusieurs sources européennes. D'après l'une d'elles, il s'agit de six députés de Crimée élus lors des législatives de septembre à la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Deux des huit élus de Crimée à la Douma figuraient déjà sur une liste de personnalités ou organisations visées par des mesures restrictives (gels d'avoirs, interdictions de séjour dans l'UE), a précisé cette source à l'AFP.
L'UE juge illégale l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et refuse aussi de reconnaître le résultat des dernières élections législatives dans la péninsule. En juin, les 28 avaient prolongé d'un an une série de sanctions visant des particuliers et des entreprises accusés d'avoir aidé la Russie à annexer la Crimée.
Deux autres séries de sanctions européennes sont en vigueur jusqu'à l'an prochain: des mesures dites aussi "individuelles" contre 146 particuliers et 37 organisations, russes et ukrainiens, accusés d'activités anti-ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine, et de lourdes sanctions économiques dites "sectorielles", visant les secteurs bancaire, du pétrole ou de la défense russes, décrétées à l'été 2014.
Les dirigeants des 28 sont censés réexaminer ces sanctions économiques lors du prochain somment européen à Bruxelles à la mi-décembre. Ils sont divisés sur leur efficacité.
Trois soldats ukrainiens ont été tués et deux blessés dans l'est rebelle du pays, ont annoncé dimanche les autorités ukrainiennes, le bilan le plus lourd en plus d'un mois pour l'armée d'Ukraine.
"Au cours des dernières 24 heures, trois soldats ukrainiens ont été tués au combat", a annoncé aux journalistes un porte-parole militaire, Oleksandr Motuzyanyk. Selon lui, les trois hommes ont été fauchés "lors d'une attaque de mortier ennemie près de Krasnogorivka", à une vingtaine de km de Donetsk, fief des rebelles prorusses. Le porte-parole a affirmé qu'il y avait une "nette augmentation" des violences venant des rebelles.
L'Ukraine est en proie depuis plus de deux ans à un conflit opposant ses forces à des séparatistes prorusses qui sont, selon Kiev et les Occidentaux, soutenus militairement par la Russie, ce que Moscou dément. Le conflit a fait plus de 9.600 morts depuis son déclenchement en avril 2014 et, malgré l'instauration de plusieurs trêves, des affrontements meurtriers ont régulièrement lieu le long de la ligne de front.
Ukraine : Vague de morts mystérieuses chez les séparatistes pro-russes
Posté dans Europe par Laurent Lagneau Le 09-02-2017
Occuper des fonctions importantes chez les séparatistes pro-russes qui s’opposent aux forces gouvernementales ukrainiennes dans le Donbass (sud-est de l’Ukraine) peut s’avérer très dangereux. Et, visiblement, les services secrets ukrainiens sont sans doute moins à craindre que les rivalités internes et les ambitions des uns et des autres.
Ainsi, le 8 février, le colonel Mikhaïl Tolstykh, alias « Guivi », le chef d’origine abkhaze du bataillon « Somali », qui s’était illustré lors des combats visant à prendre le contrôle de l’aéroport de Donetsk, en 2014, a été tué par une explosion survenue dans son bureau. Et, a priori, ce ne serait pas accidentel.
« Je confirme qu’un acte terroriste a eu lieu. Et Guivi est mort. Nous allons élucider cela », a confié à l’AFP, Edouard Bassourine, un haut responsable de la république populaire autoproclamée de Donetsk.
La mort de « Guivi » est survenu quatre jours après celle du colonel Oleg Anachtchenko, le « chef des milices du peuple » de la république populaire autoproclamée de Lougansk (LNR), autre fief séparatiste. Lui aussi a été tué par une explosion, en l’occurrence celle de sa voiture.
Pour les séparatistes de Lougansk, il ne fait aucun doute que les services secrets ukrainiens sont derrière cet attentat. Du moins, c’est ce qu’a affirmé Andreï Marochko, un porte-parole. « Nous allons traquer les auteurs de cet acte monstrueux et ils recevront la sanction appropriée », a-t-il dit.
Cela étant, Kiev a évidemment nié toute responsabilité, tout en avançant que la mort du colonel Anachtchenko serait liée à une lutte interne pour le pouvoir.
Quoi qu’il en soit, la liste de responsables séparatistes morts dans des conditions mystérieuses ne cesse de s’allonger. Notamment depuis le 1er janvier 2015, avec celle d’Alexandre Bednov, dit « Batman », qui fut un temps « ministre de la Défense » de la république de Lougansk. Comme, d’ailleurs le colonel Anachtchenko.
Tombé dans une embuscade avec 6 de ses hommes, Alexandre Bednov aurait fait de l’ombre à Igor Plotnitsky, alors président de la LNR et ancien chef du bataillon « Zarya ».
« Batman avait en sa possession des preuves de l’implication de Plotnitski dans divers trafics, dont un important détournement d’aide humanitaire, c’est pour ça qu’il s’est fait tuer », confiera plus tard, à l’Obs, Youri Beliaev, ex-conseiller de Bednov, réfugié à Saint-Petersbourg après la mort de son chef. Et d’ajouter : « Tout le monde savait que Plotnitski trafiquait de l’aide humanitaire dans la région. En octobre 2014, Batman m’a chargé de rassembler des informations sur l’ampleur de ce trafic. »
Toujours en janvier 2015, Evgen Ichtchenko, alias Malych (Bébé-cadum), maire auto-proclamé de la ville de Pervomayske (région de Lougansk) et commandant de « Garde cosaque », a été tué dans des cironstances similaires alors qu’il se trouvait avec des « bénévoles » venus apporter de l’aide humanitaire. Même chose, en mai, pour Alexeï Mozgovoï, le chef du 4ème bataillon de la défense territoriale de la « police populaire » de LNR, et, en décembre, pour Pavlo Dryomov, alias Batya (Papa), un chef de guerre cosaque.
En 2016, le président de la LNR, Igor Plotnitsky est à son tour visé. Mais il ressort indemne de l’attaque ayant visé sa voiture. Mais ses parents, réfugiés en Russie, ont eu moins de chance : un mois plus tard, ils sont tous les deux décédés après avoir absorbé des champignons vénéneux.
La liste ne s’arrête pas là : Gennadiy Zypkalov, ancien conseiller de Plotnitsky est retrouvé pendu dans la cellule où il avait été enfermé, après avoir été accusé de fomenter un « coup d’État ». Enfin, l’ancien président de la LNR, Valéri Bolotov, est décédé soudainement à Moscou, après avoir accusé son successeur d’avoir pris le pouvoir « illégalement ». Selon sa famille, il aurait été empoisonné. Mais, officiellement, la cause de sa mort est inconnue.
Toutes ces disparitions ne concernent pas seulement Lougansk. Le 16 octobre 2016, à Donetsk, Arseni Pavlov, alias « Motorola », a été tué par l’explosion d’une bombe – il fallait y penser – fixée à l’ascenseur de l’immeuble où il habitait… D’origine russe, il était visé par les sanctions de l’Union européenne en raison du rôle qu’il avait tenu dans les combats de Sloviansk et d’Ilovaïsk ainsi que dans la seconde bataille de l’aéroport de Donetsk.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 28 Juin 2017 - 22:38
Citation :
L’armée ukrainienne dit avoir tué un officier russe lors d’un accrochage avec les rebelles du Donbass
Posté dans Europe, Opérations par Laurent Lagneau Le 28-06-2017
La situation dans le sud-est de l’Ukraine (Donbass) est un peu sortie des écrans radars ces dernières semaines, alors que, malgré les accords de Minsk II, les combats entre les forces gouvernementales et les séparatistes pro-russes n’ont jamais cessé.
Ainsi, le 17 juin, un nouvel accrochage a opposé des unités de l’armée ukrainienne à un groupe de combattants de la République populaire autoproclamée de Lougansk (LNR), l’un des deux fiefs séparatistes. Et, selon Kiev, un officier russe a été tué tandis qu’un autre ressortissant russe, présenté comme étant un soldat, a été fait prisonnier avec trois rebelles.
« Deux hommes – le commandant du groupe et un militaire professionnel russe, le capitaine Alexandre Chtcherbak, ont été tués au cours de cet affrontement », a indiqué, ce 28 juin, un communiqué de l’état-major ukrainien. « Quatre autres rebelles, dont un citoyen russe de 22 ans, résident de la région de l’Altaï ont été faits prisonniers », a précisé la même source.
D’après Kiev, le jeune qui a été capturé, qui s’appellerait « Viktor Agueïev » portait des papiers indiquant qu’il s’était engagé dans l’armée russe. « Il a été soldat, mais je n’ai pas d’informations sur le fait qu’il était encore ou qu’il n’était plus dans l’armée au moment de sa capture », a toutefois admis Andriy Lyssenko, un porte-parole militaire ukrainien. D’après le service russe de la BBC, il aurait servi dans la région de Rostov, frontalière avec l’Ukraine.
Cela étant, d’après l’agence officielle TASS, le ministère russe de la Défense a démenti que ce Viktor Agueïev soit un de ses soldats. S’il a admis qu’il a effectivement été un « conscrit », il aurait en revanche quitté l’uniforme en mai 2016.
Ce n’est pas la première fois que Kiev prétend avoir capturé des soldats russes dans le Donbass. Cela a été par exemple le cas en mai 2015, avec deux membres de la 3e brigade des forces spéciales russes faits prisonniers à l’issue d’un accrochage près de Chtchastia, à 15 km de Lougansk. À l’époque, Moscou avait assuré que ces deux hommes « ne faisaient plus partie des forces armées russes au moment de leur capture. » Mais, interrogés par la mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ils avaient dit le contraire.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mer 28 Juin 2017 - 22:59
A quel niveau se trouve l'implication de L'OTAN dans ce conflit?
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Ven 30 Juin 2017 - 19:22
Citation :
Le renseignement ukrainien visé par plusieurs assassinats ciblés
Posté dans Europe, Renseignement par Laurent Lagneau Le 30-06-2017
Le 27 juin aura été une journée mouvementée pour le renseignement militaire ukrainien. L’un des siens, le colonel Maksim Shapoval a été tué par l’explosion de la voiture qu’il conduisait dans les rues de Kiev, a annoncé le ministère de la Défense.
Une « enquête pour attentat » a rapidement été ouverte. « Ce qu’on voit actuellement sur la scène du crime indique qu’il s’agit d’un acte terroriste planifié », a précisé Artiom Chevtchenko, un porte-parole du ministère ukrainien de l’Intérieur.
Mais le colonel Shapoval n’était pas n’importe qui. Né en 1978, il s’était illustré alors qu’il commandait l’unité des forces spéciales ukrainiennes qui avait pris le contrôle de l’aéoroport de Donetsk au cours de l’année 2014.
D’après le site LB.ua, l’officier était actuellement à la tête d’une équipe chargée de récupérer des preuves sur l’implication russe dans le Donbass afin d’appuyer la plainte déposée par l’Ukraine contre la Russe auprès de la Cour internationale de justice de La Haye.
La même source précise également que le colonel Shapoval aurait ainsi recueilli « des informations sur les actions militaires russes dans le Donbass, y compris sur les bases de ces derniers et leurs armes. »
Dans les colonnes du Washington Post, Molly McKew, une consultante en politique étrangère, a expliqué que le colonel Shapoval s’était « concentré sur les défis posés par la nouvelle approche de la russie en matière de guerre hybride […] et sur la façon de protéger la société ukrainienne et la démocratie de ces attaques. »
Plus tard, le même jour, à Konstantinovka, dans la région de Donetsk, un officier du contre-espionnage ukrainien (SBU), le colonel Youri Vozni, a perdu la vie dans des circonstances similaires. Là aussi, une enquête pour attentat a été ouverte.
Ces deux assassinats font suite à celui, le 31 mars dernier, à Marioupol, du colonel Oleksandr Kharaberiush, vice-directeur du contre-espionnage dans la région. Lui aussi a été victime d’un attentat à la voiture piégée, lequel aurait été perpétré par les séparatistes pro-russes.
Une semaine plus tôt, Denis Voronenkov, un ancien député russe réfugié en Ukraine, recherché par la Russie pour « escroquerie » et placé sous la protection du SBU, a été abattu à Kiev. Il « avait été l’un des principaux témoins de l’agression russe contre l’Ukraine et, en particulier, du rôle de Ianoukovitch en ce qui concerne le déploiement de troupes russes en Ukraine », fit alors valoir Petro Porochenko, le président ukrainien.
Puis, le 1er juin, Adam Osmaïev et Amina Okouïeva, deux officiers ayant combattu dans le sud-est de l’Ukraine à la tête d’un bataillon de volontaires tchétchènes [le bataillon Dudayev, ndlr] ont fait l’objet d’une tentative d’assassinat par un faux journaliste du quotidien Le Monde, qui était en fait un porte-flingue du président tchétchène Ramzan Kadyrov.
Ces assassinats ciblés ne concernent pas seulement les officiers de premier plan des forces et des services de renseignement ukrainiens. Le 8 février, le colonel Mikhaïl Tolstykh, alias « Guivi, chef d’origine abkhaze du bataillon « Somali » des séparatistes du Donbass, a été tué par une explosion survenue dans son bureau. Sans doute avait-il croisé la route du colonel Shapoval lors des combats pour le contrôle de l’aéroport de Donetsk en 2014…
Mais il n’a pas été le seul chef séparatiste à connaître un tel sort : au cours de ces derniers mois, plusieurs d’entre eux ont été éliminés de la sorte, sans que l’on sache vraiment par qui…