Sujet: Printemps Ukrainien ? Ven 24 Jan 2014 - 15:28
Rappel du premier message :
J'ouvre ce thread pour traiter les événements qui se déroulent actuellement en Ukraine . Certains parle d'éléments d'extreme droite Ukrainienne ultra violent qui agressent les forces de l'ordre et vice versa . D'autres parle de démocrates Ukrainiens pro européens qui ont en marre de la dictature dans leur pays , et en sous message critique la main mise Russe sur les politiciens du pays . Moi personnellement sa me rappelle la chute de Ceaucescu en Roumanie tout sa, et la Chute du Mur de Berlin .
Qu'a a perdre la Russie dans tout sa en cas de départ du gouvernement actuel ? quel sera la position des pays européens ? les USA ? et autres grandes puissances .
Onze soldats ukrainiens tués en deux jours dans l'Est rebelle
AFP 20/07/2017
Onze soldats ukrainiens ont été tués depuis mercredi dans l'Est séparatiste de l'Ukraine, huit lors d'affrontements avec des rebelles prorusses et trois après l'explosion d'une mine, a annoncé jeudi un porte-parole militaire.
Ces violences interviennent peu après l'annonce unilatérale mardi par un dirigeant séparatiste de la création d'un Etat devant remplacer l'Ukraine, dénoncé par Kiev qui estime que ce plan compromet les accords de paix de Minsk.
Six soldats ukrainiens ont été tués jeudi et deux autre blessés lors d'affrontements autour du fief rebelle de Donetsk, a annoncé Andriï Lyssenko, un porte-parole de l'armée ukrainienne. Trois autres ont été tués lorsque leur véhicule a roulé sur une mine au nord-ouest de l'autre "capitale" rebelle, Lougansk. Dans un communiqué, l'armée avait annoncé mercredi la mort de deux autres soldats dans des bombardements à 40 km au nord de Donetsk. L'agence de presse des rebelles a pour sa part annoncé que trois civils avaient été blessés à la suite de bombardements à l'arme lourde.
Mardi, le dirigeant de la "république" rebelle de Donetsk (DNR), Alexandre Zakhartchenko, a annoncé la création de l'Etat de "Malorossia" (Petite Russie), un terme qui désignait à l'époque tsariste des territoires correspondant en gros à l'Ukraine moderne.
La "Malorossia" engloberait l'Ukraine actuelle à l'exception de la Crimée, annexée en mars 2014 par la Russie, et sa capitale serait Donetsk. Mais ce plan, qui n'a été soutenu par personne et qui a même été dénoncé par d'autres dirigeants séparatistes, n'a aucune chance d'aboutir.
Kiev a affirmé que cette annonce était "en mesure de bloquer le processus de négociations" selon Evguéni Martchouk, un émissaire de Kiev pour les pourparlers de paix avec les rebelles.
Le conflit entre l'armée ukrainienne et les rebelles séparatistes, soutenus militairement par Moscou selon Kiev et les Occidentaux, a fait plus de 10.000 morts en trois ans. Malgré la signature des accords de Minsk en février 2015, que les deux parties s'accusent mutuellement de ne pas respecter, des heurts continuent de se produire régulièrement sur la ligne de front.
Des Casques bleus en Ukraine, "première priorité" des Etats-Unis, affirme Tillerson
AFP 06/12/2017
Le ministre américain des Affaires étrangères Rex Tillerson a estimé que "la première priorité" en Ukraine était de "mettre fin à la violence" en déployant des forces de maintien de la paix, mercredi à Bruxelles.
"Mettre fin à la violence, c'est notre première priorité et pour y parvenir nous devons mettre en place une force de maintien de la paix", a martelé le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse au siège de l'Otan.
M. Tillerson a par ailleurs dénoncé avec force "l'agression russe" en Ukraine, "la plus grande menace contre la sécurité européenne", et rappelé que l'Alliance ne pourra pas "normaliser" ses relations avec Moscou "tant que la Russie poursuivra son occupation illégale de l'Ukraine". "La Russie a longtemps résisté (au déploiement d') une force de maintien de la paix, mais ils sont désormais d'accord", a-t-il souligné.
"Nous avons des différends significatifs sur le mandat que la force de maintien de la paix recevra, sur l'étendue du mandat, et c'est la raison pour laquelle nous continuons nos discussions avec les Russes", a précisé le ministre. "Nous espérons que nous pourrons surmonter ces différences, nous pensons que c'est vital pour arrêter les violences" alors que "des gens meurent encore tous les jours" dans les affrontements dans l'est de l'Ukraine, a ajouté M. Tillerson.
La proposition russe d'envoyer une force de l'ONU en Ukraine, qui fait l'objet d'un projet de résolution à l'ONU, ne vise qu'à faire accompagner les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) -- censés patrouiller sur la ligne de front -- de Casques bleus légèrement armés.
La proposition ukrainienne va bien au-delà. Kiev voudrait des Casques bleus dans tout l'Est ukrainien, notamment le long de sa frontière avec la Russie pour empêcher l'arrivée sur son territoire d'armes ou d'hommes armés.
A la mi-septembre, le président russe Vladimir Poutine s'était dit favorable à un déploiement d'une force de l'ONU pour protéger les observateurs de l'OSCE dans tout l'Est rebelle de l'Ukraine et plus seulement sur la ligne de démarcation comme suggéré auparavant.
Quelque 600 observateurs de l'OSCE sont chargés de contrôler le respect des accords de paix conclus entre l'Ukraine et la Russie sous les parrainages de la France et de l'Allemagne. Fin avril 2017, un collaborateur de l'organisation, un Américain, avait été tué dans l'explosion d'une mine au passage d'une patrouille.
Le conflit entre l'armée ukrainienne et les rebelles -- soutenus militairement par la Russie, selon Kiev et les Occidentaux -- a fait plus de 10.000 morts en près de trois ans et demi. Des heurts se produisent régulièrement malgré la signature des accords de paix de Minsk en 2015 et de régulières annonces de trêves, que les deux parties s'accusent mutuellement de violer.
Ukraine: cinq tués, dont quatre soldats ukrainiens, dans l'est
AFP 09/12/2017
Cinq personnes, dont quatre soldats ukrainiens, ont été tués samedi dans l'est de l'Ukraine lors d'affrontements entre l'armée ukrainienne et des rebelles séparatistes pro-russes, a annoncé l'armée ukrainienne. Il s'agit du bilan le plus lourd de ces dernières semaines en une seule journée dans cette région sous tension. Selon une déclaration de l'armée ukrainienne, les quatre soldats ont péri au nord de Donetsk, la "capitale" de la république du même nom autoproclamée par les séparatistes pro-russes. Une agence proche des séparatistes a annoncé pour sa part la mort d'un des leurs.
"La situation dans les zones d'opérations anti-terroristes s'est détériorée", a commenté l'armée ukrainienne. Deux autres soldats ukrainiens ont été blessés par des tirs de mortier, toujours selon l'armée ukrainienne qui a accusé les séparatistes d'utiliser des armes lourdes interdites par les accords de cessez-le-feu.
Les trêves successives ont permis de réduire le niveau des violences sans toutefois mettre un terme complètement à l'effusion de sang dans cette région située à la périphérie de l'Europe.
L'Ukraine est en proie depuis avril 2014 à un conflit opposant les forces gouvernementales à des séparatistes prorusses qui a fait plus de 10.000 morts. Kiev et les Occidentaux, accusent la Russie de soutenir militairement les rebelles, ce que Moscou dément.
Ukraine : Washington salue l'échange de prisonniers mais appelle à aller plus loin
AFP 28/12/2017
Les Etats-Unis ont salué jeudi l'échange massif de prisonniers entre les autorités ukrainiennes et les rebelles séparatistes prorusses mais ont appelé à aller plus loin, demandant à la Russie de "mettre fin" au conflit dans l'est de l'Ukraine.
Les autorités de Kiev et les séparatistes, qui contrôlent une partie de l'est du pays, ont échangé mercredi plus de 300 prisonniers, dans une des plus importantes opérations de ce type en près de quatre ans de guerre.
"Cet échange est un pas vers la mise en oeuvre des accords de Minsk", signés en février 2015 avec la médiation franco-allemande, a estimé le département d'Etat américain dans un communiqué. Ces accords de paix on permis une baisse d'intensité des combats mais leur volet politique est resté lettre morte. "Nous appelons encore une fois les parties à respecter totalement les engagements de Minsk, notamment en permettant un vrai échange global de tous les prisonniers, un vrai cessez-le-feu, un retrait des armes lourdes, un accès sûr pour les observateurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et un accès humanitaire à la zone de conflit", a-t-il ajouté.
"La Russie, qui est à l'origine de ce conflit et qui l'alimente par son commandement actif des unités militaires sur le terrain qui attaquent quotidiennement les positions ukrainiennes, doit s'engager à y mettre fin", a par ailleurs insisté la diplomatie américaine.
Les Etats-Unis rappellent leur soutien à une force de maintien de la paix au "mandat large" sur "toute la zone du conflit", chargée du "contrôle de la frontière internationale" et d'assurer "le cantonnement des armes lourdes". La mise en place de cette éventuelle force internationale et surtout l'étendue de son mandat est actuellement en discussion entre les Occidentaux et Moscou, favorable à un rôle plus restreint.
Le conflit dans l'est de l'Ukraine oppose les forces gouvernementales à des séparatistes prorusses soutenus, selon Kiev et les Occidentaux, par la Russie qui dément. Il a contribué aux pires tensions entre la Russie et les Occidentaux depuis la Guerre froide.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Jeu 24 Mai 2018 - 14:54
Citation :
Vol MH17 abattu en Ukraine : les enquêteurs ont identifié l'unité russe d'où provenait le missile
AFP 24/05/2018
Les enquêteurs internationaux ont révélé jeudi de quelle unité militaire russe provenait le missile qui a abattu le vol MH17 au-dessus de l'Ukraine en 2014, sans toutefois dire qui l'avait tiré.
Les enquêteurs "ont conclu que le Bouk-Telar (système de missile anti-aérien de fabrication russe, ndlr) qui a abattu le MH17 provenait de la 53e brigade anti-aérienne basée à Koursk, en Russie", a annoncé l'enquêteur néerlandais Wilbert Paulissen au cours d'une conférence de presse au Pays-Bas.
"La 53e brigade fait partie des forces armées russes", a-t-il ajouté.
L'avion de la compagnie Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur avait été abattu au-dessus de l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine le 17 juillet 2014 et l'ensemble des 298 personnes présentes à son bord, en majorité des Néerlandais, ont péri.
En septembre 2016, les enquêteurs internationaux avaient déjà conclu que le système de missile avait été acheminé de Russie avant d'être opéré depuis le territoire dans l'Est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses. Ils n'ont pas dit qui avait tiré le missile.
A ce jour, l'équipe internationale a minutieusement recréé la route empruntée par le convoi militaire depuis Koursk à travers la frontière ukrainienne en utilisant des photos et des vidéos.
Selon l'enquêteur Paulissen, le missile Bouk possède "nombre de caractéristiques uniques qui en tant que telles constitueraient une sorte d'empreinte digitale pour un missile".
Moscou a à plusieurs reprises nié son implication dans le drame en pointent du doigt les forces ukrainiennes.
L'investigation menée par les Pays-Bas est actuellement focalisée sur quelque 100 personnes soupçonnées de jouer "un rôle actif" dans cette affaire. Aucun nom n'a jusqu'à présent été cité.
Deux personnes appelées sous les noms de code Orion et Delfin ont été identifiées comme les principaux suspects sur la base d'enregistrements de leurs conversations avant et après le crash.
Le chef des enquêteurs Fred Westerbeke a souligné jeudi que l'enquête était dans sa "phase finale" en estimant qu'il y "avait encore du travail à faire".
Au cours des années précédentes "nous avons acquis beaucoup de preuves, mais nous ne sommes pas encore prêts" à procéder à des accusations, a-t-il dit.
"Importante pièce du puzzle"
Les autorités néerlandaises ont annoncé que le procès de tout suspect arrêté dans le cadre de cette affaire aurait lieu aux Pays-Bas aux termes d'un accord conclu entre les pays participant à l'enquête.
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Stef Blok qui avait récemment visité Mocou pour y discuter du MH17 a estimé que les révélations de jeudi constituaient "une importante pièce du puzzle".
"Nous avons plus de clarté quant à la chute du MH17 en particulier pour les proches des victimes", a-t-il souligné.
Les familles des victimes ont de leur côté écrit une lettre ouverte au "peuple russe" pour exprimer leur douleur continue alors que la Russie frappée par des sanctions occidentales pour son rôle dans la crise ukrainienne s'apprête à accueillir la coupe du Monde du football.
"Nous appelons une nouvelle fois le gouvernement russe à coopérer entièrement avec les enquêteurs internationaux sur MH17", écrivent-elles dans cette lettre publiée par le journal d'opposition russe Novaïa Gazeta.
"Cela ne nous rendra pas nos familles, mais la vérité compte, la vérité existe et nous voulons que les responsables soient identifiés et punis".
Les familles ont également dénoncé une "campagne vile et trompeuse" dans les médias russes, une "désinformation ayant pour but de distraire et confondre, de créer une réalité alternative".
Des systèmes de guerre électronique de conception russe repérés par l’OSCE dans le sud-est de l’Ukraine
Posté dans Europe par Laurent Lagneau Le 14-08-2018
Signés en février 2015 sous l’égide la France et de l’Allemagne, les accords de Minsk 2 prévoyaient le retrait d’armes dites lourdes d’une zone tampon devant séparer les rebelles pro-russes du Donbass [sud-est de l’Ukraine] et les forces gouvernementales ukrainiennes. Étaient cités dans l’article 2 du texte les systèmes de de lance-roquettes multiples [MLRS] Tornado-S, Ouragan et Smerch ainsi que les missiles tactiques Tochka et Tochka U.
Or, la présence du MLRS Tornado-S était surprenante dans la mesure où ce système, mis en service en 2012 par les forces armées russes, n’avait alors été jamais exporté, que ce soit en Ukraine ou ailleurs.
Puis, en septembre de la même année, la Mission spéciale de surveillance de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), déployée sur la ligne de front séparant les belligérants, fit savoir qu’elle avait repéré, près du village de Krouhlik, situé dans une zone contrôlée par les rebelles de la République populaire de Lougansk (LPR), un système TOS-1 « Buratino », qui n’avait jamais fait partie de l’inventaire des forces ukrainiennes avant le déclenchement des hostilités.
Pour autant, Moscou a toujours nié toute fourniture d’équipements militaires aux séparatistes du Donbass. Qu’en sera-t-il après le dernier rapport de cette Mission spéciale de surveillance [MSS]?
En effet, ce 14 août, cette dernière a indiqué avoir « repéré quatre systèmes de guerre électronique distincts […] dans les territoires non contrôlés par le gouvernement » ukrainien, précisément près du village de Chornoukhyné, à 64 kilomètres au sud-ouest de Louhansk. Or, ces équipements, tous de conception russe, sont récents et ne peuvent, par conséquent, provenir d’une caserne de l’armée ukrainienne.
Dans le détail, le drone utilisé par la MSS a donc permis d’identifier des systèmes Leer-3 (utilisé pour la surveillance des réseaux GSM), RB-109A Bylina, Krasoukha-2 (un moyen de lutte « radio-électronique » développé au tournant des années 2010) et Repellent-1 (qui, dédié à la lutte anti-drone, a été présenté pour la première fois par l’armée russe en 2016).
Cela étant, la mission de l’OSCE se garde d’indiquer explicitement d’où ces systèmes pourraient provenir. Comme elle a d’ailleurs été toujours prudente sur les causes de la perte de plusieurs de ses drones utilisés dans le cadre de ses activités de surveillance. Les forces ukrainiennes ont également vu plusieurs de leurs appareils de type RQ-11 Raven, fournis par les États-Unis, être « piratés » par les séparatistes pro-russes.
Ces dernières observations faites par l’OSCE tend à confirmer ce qu’avançait un rapport de l’International Centre for Defense and Security, basé en Estonie, au sujet de l’aide obtenue par les rebelles du Donbass dans le domaine de la guerre électronique.
Ainsi, selon ce document, les forces russes auraient déployé de « nombreux systèmes de guerre électronique » dans le Donbass et « formé les forces séparatistes locales à les utiliser ». Et d’ajouter qu’une « grande partie de l’activité russe » dans cette région était « clandestine » et donc « difficile à évaluer » car elle semblait impliquer des « unités hautement mobiles. »
Crimée : Moscou rejette les revendications de Kiev devant la justice internationale
La Haye, 10 juin 2019 (AFP) -
Moscou a rejeté lundi la compétence de la Cour permanente d'arbitrage (CPA) dans le cadre d'une dispute avec Kiev sur les eaux côtières entourant la Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014.
Les Occidentaux, qui n'ont jamais reconnu l'annexion de la Crimée par Moscou, accusent la Russie d'entraver délibérément l'accès à la mer d'Azov, utilisé à la fois par Moscou et Kiev. Cette mer est partagée entre les deux pays par le détroit de Kertch, qui la sépare de la mer Noire.
L'Ukraine a intenté en septembre 2016 une action en justice contre la Russie devant la CPA, la plus vieille cour d'arbitrage au monde, basée à la Haye.
Kiev a demandé à la CPA de "faire respecter ses droits maritimes en ordonnant à la Fédération de Russie de mettre fin à ses actions internationalement illicites dans les eaux concernées".
"Ce tribunal n'a pas compétence pour statuer sur les réclamations de l'Ukraine", a déclaré lundi l'ambassadeur itinérant et agent de la délégation russe, Dmitry Lobach, lors d'une audience devant la Cour.
"Il est clair que les revendications de l'Ukraine portent sur la souveraineté de la Russie sur la Crimée et sur les zones maritimes. Malgré le grand respect que la Russie a pour cette Cour, celle-ci ne peut déterminer quel État est souverain de la Crimée", a-t-il poursuivi.
"La revendication de la souveraineté de la Russie en Crimée ne peut en aucun cas être qualifiée d'abusive", a ajouté M. Lobach.
La Russie a cité en exemple le refus de la CPA de se prononcer dans une affaire concernant les îles Chagos, archipel britannique de l'océan Indien revendiquée par Maurice. L'affaire a finalement été renvoyée devant la Cour internationale de justice (CIJ), également basée à La Haye, qui a déclaré en février que le Royaume-Uni devait rapidement mettre fin à son administration des Chagos.
Les déclarations d'ouverture de l'Ukraine seront entendues mardi devant la CPA.
En novembre 2018, les gardes-côtes russes ont arraisonné des navires de guerre ukrainiens qui tentaient de pénétrer dans la mer d'Azov. Cet incident armé a fait trois blessés et 24 marins ukrainiens sont depuis retenus prisonniers.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Mar 11 Juin 2019 - 15:40
Citation :
Crimée: "rien n'a changé" depuis l'Empire russe, estime Kiev
La Haye, 11 juin 2019 (AFP) -
Les agissements de Moscou en Crimée montrent que "rien n'a changé" depuis l'Empire russe, a déclaré Kiev mardi devant la Cour permanente d'arbitrage (CPA) à La Haye dans le cadre d'une dispute entre les deux pays sur les eaux côtières entourant la péninsule.
La CPA, la plus vieille cour d'arbitrage au monde, examine cette semaine une action en justice intenté par l'Ukraine en 2016 contre Moscou, accusé d'entraver délibérément l'accès à la mer d'Azov, utilisé à la fois par la Russie et l'Ukraine. Cette mer est partagée entre les deux pays par le détroit de Kertch, qui la sépare de la mer Noire.
Depuis l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014, la Russie contrôle ce détroit.
"L'approche de la Russie est basée sur le récit historique impérial prôné par ses dirigeants. Dans la version de la réalité présentée hier par la Russie, rien n'a changé depuis l'Empire russe", a affirmé la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Olena Zerkal.
"Ceci explique pourquoi la Russie estime être la seule à pouvoir établir les règles, mais cela n'est pas le cas", a-t-elle poursuivi.
Moscou a rejeté lors de la première journée d'audience lundi la compétence de la CPA dans cette affaire, estimant que la Cour ne pouvait pas déterminer quel État est souverain de la Crimée.
Le comportement de Moscou montre un "manque de respect total de la Russie à l'égard du droit international de la mer", a fustigé Mme Zerkal.
"La Russie a construit un pont illégal au-dessus d'un détroit international, qui gène les navires de tous les pays sur leur route vers et depuis les ports ukrainiens. Elle vole nos ressources énergétiques issues de nos zones maritimes. Elle exclut nos pêcheurs des eaux où ils ont toujours pêché", a-t-elle argumenté.
Les Occidentaux n'ont pas reconnu l'annexion de la Crimée par Moscou.
En novembre 2018, les gardes-côtes russes ont arraisonné des navires de guerre ukrainiens qui tentaient de pénétrer dans la mer d'Azov. Cet incident armé a fait trois blessés et 24 marins ukrainiens sont depuis retenus prisonniers
Ukraine: toujours impossible de se fier à Poutine, dit le réalisateur libéré Sentsov
Kiev, 10 sept 2019 (AFP) -
L'Ukraine ne doit pas faire confiance à la Russie même après l'échange de prisonniers conclu samedi, perçu comme un signe de potentielle détente entre ces deux pays, a prévenu mardi le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, un des prisonniers libérés.
"En ce qui concerne les souhaits de paix de la Russie, le loup a beau revêtir la peau de l'agneau, ses dents de loup ne disparaîtront pas. N'y croyez pas", a déclaré à la presse le cinéaste, libéré samedi avec 34 autres prisonniers ukrainiens.
Les relations entre Kiev et Moscou traversent une crise sans précédent depuis l'annexion par la Russie en 2014 de la péninsule ukrainienne de Crimée, suivie du déclenchement d'une guerre avec des séparatistes dans l'est de l'Ukraine qui a depuis fait environ 13.000 morts.
L'Ukraine et l'Occident accusent la Russie de soutenir militairement les séparatistes pour garder son voisin dans son giron et l'empêcher notamment d'intégrer l'Otan. Réfutant ces accusations, la Russie a dit espérer la "normalisation" de ses rapports avec Kiev après l'élection en avril à la présidence ukrainienne de l'ex-comédien Vladimir Zelensky.
Pour M. Sentsov, devenu pendant ses cinq années d'emprisonnement un symbole pour Kiev dans sa résistance face à Moscou, "cela ne signifie pas que la Russie est prête à relâcher l'Ukraine, rendre la Crimée et le Donbass", la région de l'est séparatiste.
Vladimir "Poutine ne rendra pas la Crimée, il lui est plus simple de rendre le Kremlin que la Crimée", a martelé le cinéaste de 43 ans, paraissant calme et confiant, lors de sa première conférence de presse suivant sa libération.
L'Ukraine ne pourra restaurer son contrôle sur la péninsule qu'après "le changement de régime inévitable en Russie", a-t-il estimé, disant qu'il "espère le voir".
Originaire de Crimée, M. Sentsov a été arrêté chez lui après avoir protesté contre cette annexion. Il a été condamné à 20 ans de détention dans un camp de la région arctique russe pour préparation "d'attaques terroristes". Son affaire a provoqué une mobilisation internationale à laquelle de nombreuses personnalités du cinéma ont participé.
Les séparatistes pro-russes annoncent un échange de prisonniers dimanche en Ukraine
Moscou, 28 déc 2019 (AFP) -
Les autorités ukrainiennes et les séparatistes pro-russes de l'Est de l'Ukraine ont trouvé un accord pour un échange dimanche de dizaines de prisonniers, a annoncé samedi la république autoproclamée de Donetsk.
"Kiev et le Donbass (ndlr, les séparatistes) ont trouvé un accord sur un échange de prisonniers (...) ce dimanche 29 décembre", a annoncé Daria Morozova, la médiatrice du gouvernement de la république du Donetsk dans un communiqué. Les autorités ukrainiennes n'ont pour leur part pas souhaité commenter cette annonce.
Selon elle, les deux républiques autoproclamées à Donetsk et Lougansk, dans l'Est du pays, se verront remettre 87 personnes, tandis que 55 seront remises à Kiev.
Des médias russes affirment que l'échange doit avoir lieu sur la ligne de front.
De son côté l'Ukraine n'a laissé filtrer aucune information sur le sujet.
"Nous ne commentons pas cela", a indiqué à l'AFP Olena Guitlianska, porte-parole du SBU, les services de sécurité ukrainiens.
La présidence était, elle, injoignable.
Cet échange est en préparation depuis un accord début décembre à Paris lors d'un sommet sur le conflit entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, sous chaperonnage franco-allemand.
Le nouveau chef de l'Etat de l'Ukraine a amorcé une détente avec la Russie autour du conflit dans l'Est du pays qui a fait 13.000 morts depuis 2014.
En septembre, Kiev et Moscou avaient déjà échangé 70 détenus, notamment des figures symboliques comme le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov relâché par Moscou.
Autre exemple d'un certain dégel, les belligérants des deux camps ont ensuite reculé dans trois petits secteurs de la ligne de front et le sommet de Paris a décidé que d'ici fin mars d'autres retraits de troupes similaires devaient avoir lieu.
Moscou a aussi rendu à Kiev des navires de guerre ukrainiens saisis par la Russie et différents responsables russes, Vladimir Poutine en tête, ont dit apprécier M. Zelensky.
L'Occident et l'Ukraine accusent toujours Moscou de financer et d'armer les rebelles, ce que la Russie nie, affirmant jouer un rôle politico-humanitaire pour protéger les populations locales dans ces régions russophones.
En Ukraine, échange massif des prisonniers entre Kiev et séparatistes
Des militaires ukrainiens surveillant la zone où a lieu un échange de prisonniers entre l'Ukraine et les rebelles pro-Russes, près du checkpoilnt de Mayorsk, le 29 décembre 2019. Photo AFP / GENYA SAVILOV
AFP 29/12/2019
Kiev et les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont échangé 200 prisonniers, la première opération du type depuis 2017 qui marque une désescalade dans le seul conflit actif d'Europe. L'échange, voulu avant le Nouvel an par le président ukranien Volodymyr Zelensky, a néanmoins suscité une controverse en Ukraine, Kiev ayant accepté, selon les médias locaux, la libération de personnes sans lien direct avec la guerre dans l'est ukrainien.
"Les libérations réciproques sont terminées", a indiqué vers 16H00 locales (14H00 GMT) la présidence ukrainienne sur Facebook, précisant voir revenir au pays 76 personnes.
Les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ont dit pour leur part aux agences russes s'être vues respectivement remettre 61 et 63 personnes, parmi lesquels des ressortissants russes et un Brezilien ayant combattu dans les rangs rebelles. Aucune liste précise identifiant les personnes libérées n'a été publiée, la présidence ukrainienne promettant des "détails plus tard".
Le dirigeant des rebelles de Lougansk, Leonid Passetchnik a, lui, revendiqué "une nouvelle victoire" sur Twitter.
Descendant du bus, les derniers prisonniers relâchés par les combattants prorusses ont scandé "Gloire à l'Ukraine", tandis que des officiels et militaires les accueillant leur répondaient "A votre retour !", selon les journalistes de l'AFP présents sur les lieux.
L'opération avait commencé en fin de matinée sous un ciel gris aux abords du point de contrôle de Maïorské dans la partie de la région de Donetsk contrôlée par Kiev, non loin de la ligne de front. Elle aura duré environ cinq heures du fait des vérifications d'identité. Des soldats ukrainiens et de combattants séparatistes armés étaient déployés aux alentours. Des ambulances, la Croix-Rouge ainsi que des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe étaient présents également. En début d'après-midi, les premiers prisonniers, en majorité des hommes mais aussi quelques femmes, étaient descendus les traits tirés de leurs bus respectifs sous les yeux de la presse. La plupart portait de gros sacs contenant leurs effets.
"Je suis ravie, c'est le jour qu'on attendait depuis longtemps!", a déclaré Viktoria, une Ukrainienne de 24 ans aux cheveux longs, précisant avoir passé trois ans en détention après sa condamnation par les séparatistes pour "haute trahison". "J'ai encore du mal à réaliser", se réjouit un compagnon de détention de 36 ans, Volodymyr Danyltchenko. Une autre femme relâchée par les séparatistes avait décoré son pull blanc du trident national et des mots "Mon Etat est l'Ukraine".
Indignation en Ukraine
Selon la presse ukrainienne, les forces prorusses ont libéré principalement des militaires mais aussi quelques activistes. Stanislav Aseïev, journaliste du service ukrainien de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par les Etats-Unis, et détenu depuis l'été 2017, selon son employeur. Outre des combattants, Kiev a libéré trois hommes ayant commis un attentat meurtrier à Kharkiv en février 2015, exposant le gouvernement à des critiques.
L'échange a aussi suscité une controverse, car les autorités ukrainiennes ont accepté de libérer d'ex-policiers détenus pour leur implication présumée dans la répression sanglante des manifestations proeuropéennes du Maïdan, en 2014. Ce soulèvement, qui a fait une centaine de morts, a eu lieu avant même le début de la guerre dans l'est de l'Ukraine. Furieux, Volodymyr Golodniouk, père d'une des victimes, a dénoncé sur Facebook une "humiliation". "Cette décision nous éloigne de l'essentiel, de la justice", a martelé, également sur Facebook, le cinéaste Oleg Sentsov, prisonnier libéré par Moscou récemment.
Détente avec Moscou
Le principe de l'échange avant la fin de l'année avait été acté et réclamé par M. Zelensky le 9 décembre à Paris, où se tenait le premier sommet de paix sur l'Ukraine depuis 2016.
Depuis l'élection de M. Zelensky en avril, une certaine détente se fait sentir avec le Kremlin. En septembre, Kiev et Moscou ont ainsi échangé 70 détenus, dont M. Sentsov.
Les troupes des deux camps ont également reculé dans trois petits secteurs du front et d'autres retraits doivent avoir lieu d'ici fin mars. La Russie a aussi rendu à Kiev des navires de guerre qu'elle avait saisis.
Cette guerre a fait plus de 13.000 morts depuis qu'elle a éclaté en avril 2014, quelques semaines après l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie qui avait elle-même suivi le soulèvement du Maïdan. L'Occident et l'Ukraine accusent Moscou de soutenir militairement les séparatistes, ce que la Russie nie farouchement.
Progressivement l'Ukraine va retourner dans le portefeuille russe. Il s'avère que les alliers occidentaux sont Éphémères alors que la russie défend becs et ongles ses aliers et ses intérêts.
jf16 General de Division
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L'Ukraine et la Russie étudient un nouvel échange de prisonniers (Kiev)
Kiev, 31 déc 2019 (AFP) -
L'Ukraine et la Russie travaillent à un nouvel échange de prisonniers, a annoncé Kiev mardi, après une première opération du genre en septembre et deux jours après un échange réalisé avec les séparatistes pro-russes.
Moscou et Kiev "se sont entendus pour atteindre rapidement un accord sur des listes concernant la libération d'Ukrainiens se trouvant en Crimée et sur le territoire russe, ainsi que des Russes détenus en Ukraine", a indiqué la présidence ukrainienne dans un communiqué, après une conversation téléphonique entre les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et russe Vladimir Poutine.
Le Kremlin n'a pas mentionné ces négociations dans son communiqué, se félicitant simplement de l'échange de dimanche et soulignant la "nécessité de poursuivre la mise en oeuvre des accords" de paix pour l'Est de l'Ukraine, signés à Minsk en 2015.
Ces déclarations interviennent deux jours après l'échange d'environ 200 prisonniers entre Kiev et les séparatistes pro-russes en Ukraine, opération qui a marqué une nouvelle désescalade dans ce conflit armé, en grande partie gelé mais qui a fait plus de 13.000 morts depuis son déclenchement en 2014.
Kiev et Moscou avaient pour leur part échangé 70 détenus en septembre. La Russie a aussi rendu à l'Ukraine des navires de guerre qu'elle avait saisis.
Autre signe de détente, économique cette fois, les deux voisins ont annoncé avoir trouvé dans la nuit de lundi à mardi un accord sur le transit du gaz russe pour l'Europe via l'Ukraine, levant les craintes d'une nouvelle crise en plein hiver.
Selon le Kremlin, Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine ont souligné l'"importance" de cet accord et le "caractère constructif des pourparlers, dont les résultats créent une atmosphère favorable pour la résolution d'autres problèmes".
Depuis l'élection de M. Zelensky en avril, une détente se fait sentir avec la Russie, accusée par les Occidentaux et Kiev de soutenir militairement les séparatistes, ce que Moscou nie farouchement.
L’Ukraine et les séparatistes ont échangé une trentaine de prisonniers
Par AFP - 17 avril 2020 à 8 h 15 min
L’Ukraine s’est vue remettre 20 personnes, essentiellement des civils détenus dans les territoires séparatistes, mais aussi au moins deux militaires. [Présidence ukrainienne/AFP]
Kiev et les séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine ont procédé jeudi à un nouvel échange de prisonniers, un geste humanitaire à l’approche de Pâques célébré dimanche dans ce pays dont la population est en majorité orthodoxe.
«Je suis content chaque fois que nous récupérons nos concitoyens, nos héros, militaires, prisonniers politiques et citoyens ordinaires», a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une vidéo diffusée par son service de presse.
L’Ukraine s’est vue remettre 20 personnes, essentiellement des civils détenus dans les territoires séparatistes, mais aussi au moins deux militaires, a annoncé la présidence.
L’unique femme dans ce groupe, Alevtina Popova, a raconté avoir passé deux ans en prison pour avoir «aidé les militaires» ukrainiens. Maintenant, c’est «le soulagement et la liberté», a-t-elle dit dans une vidéo diffusée par la présidence.
En échange, Kiev devait relâcher 17 personnes, mais trois d’entre elles ont refusé d’être remises aux séparatistes, a déclaré à l’AFP le service de presse de la présidence ukrainienne.
Aucune information sur leur identité n’a été dévoilée.
Les négociations ont été entravées par la quarantaine due à la COVID-19, a précisé Lioudmyla Denyssova, la responsable parlementaire chargée des droits humains. Selon elle, 200 Ukrainiens restent détenus par les séparatistes et 115 autres prisonniers en Russie et en Crimée annexée.
Les Ukrainiens récupérés par Kiev vont être placés à l’isolement « obligatoire » avant de pouvoir revoir leurs familles, a-t-elle souligné.
«Il est important que la libération des détenus continue même en temps de COVID-19», s’est félicitée dans un communiqué la Croix-Rouge en Ukraine.
Les chefs des diplomaties française et allemande, qui jouent le rôle de médiateurs entre Kiev et Moscou dans ce conflit, ont qualifié l’échange d’«avancée importante» dans un communiqué conjoint.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a aussi salué la libération des prisonniers dans un communiqué à New York. Il souhaite que « cette action humanitaire importante » permette davantage de progrès, incluant « un cessez-le-feu permanent », précise son communiqué.
Le précédent échange de prisonniers avait eu lieu en décembre, quand environ 200 personnes avaient été libérées par les deux camps.
Selon un journal ukrainien, une explosion au village de Horlivka, occupé par les milices russes du Donbass, aurait causé la destruction d'un système OSA et la mort de 13 russes (probablement une frappe des drones TB2 Bayraktar)
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 12:52
Pred@tor a écrit:
Selon un journal ukrainien, une explosion au village de Horlivka, occupé par les milices russes du Donbass, aurait causé la destruction d'un système OSA et la mort de 13 russes (probablement une frappe des drones TB2 Bayraktar)
qu'est ce que des drones turcs iraient bien faire en Ukraine
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 13:06
Alloudi a écrit:
Pred@tor a écrit:
Selon un journal ukrainien, une explosion au village de Horlivka, occupé par les milices russes du Donbass, aurait causé la destruction d'un système OSA et la mort de 13 russes (probablement une frappe des drones TB2 Bayraktar)
qu'est ce que des drones turcs iraient bien faire en Ukraine
L'Ukraine possède des drones TB2 bayraktar depuis longtemps Peut être ils veulent faire le scénario de karabakh Et sa chauffe dernierement en donbass
AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 13:12
Alloudi a écrit:
Pred@tor a écrit:
Selon un journal ukrainien, une explosion au village de Horlivka, occupé par les milices russes du Donbass, aurait causé la destruction d'un système OSA et la mort de 13 russes (probablement une frappe des drones TB2 Bayraktar)
qu'est ce que des drones turcs iraient bien faire en Ukraine
La Turquie sera de plus en plus présente dans les pays sous influence moue de la Russie, c'est à dire l'europe de ll'Est, les ethnies mongoles (turques), Ouïghours... Là où la main de la Russie est fragile, la Turquie sera là. La Turquie récupérera comme effet secondaire, les résidus de la technologie URSS.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 13:37
Je ne savais pas pour les drones turques en Ukraine, Merci Predator
connaissant la fébrilité des russes sur ce dossier, c est surprenant que les turcs aient poussé les provocations jusqu'à ce point.
La Russie à besoin de la Turquie et vice versa mais dans le même temps ils ne ratent pas une occasion de se mettre des bâtons dans les roues.
je ne sais pas comment finira cette relation ambiguë
AIT Victime
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 13:58
Alloudi a écrit:
je ne sais pas comment finira cette relation ambiguë
Je crois que les US ont "défini" à chacune de ses puissances "régionales " leurs zones d'influences. La Russie de Poutine veut de la prospérit€, C'est à dire sortir de la confrontation historique avec les US. la Turquie a été poussé à avancer vers les zones "à prendre" afin de créer un équilibre contre la Russie, mais ces deux là savent que les US jouent l'affrontement entre puissances, donc tantôt ils collaborent tantôt chacun joue son jeu sur le terrain à prendre. D'ailleurs, le désengagement US de certaines zones, à laisser de la marge aux puissances régionales et chacun essaye de grignoter ce qu'il peut. Cependant, la Russie veut pas tomber dans le piège de confronter la Chine pour les US, ces derniers préfèrent la Turquie qui avancent ses pions et non une relation Russie-Europe, ce qui créera un bloc eurasiatique qui a tout les potentiels de jouer grand, et ce bloc forcément ramènera la Chine derrière. Le rôle de la Turquie justement est de s'incruster comme limite entre les bloc de l'Eurasie. On peut dire que les US en se désengageant de certaines régions, ont mis certaines clés entre les mains des puissances régionales, et à chacun d'aller se frotter à la ligne de l'autre puissances en jeux.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 19:03
Alloudi a écrit:
Je ne savais pas pour les drones turques en Ukraine, Merci Predator
connaissant la fébrilité des russes sur ce dossier, c est surprenant que les turcs aient poussé les provocations jusqu'à ce point.
La Russie à besoin de la Turquie et vice versa mais dans le même temps ils ne ratent pas une occasion de se mettre des bâtons dans les roues.
je ne sais pas comment finira cette relation ambiguë
depuis 2019 ils possèdent 6 tb2 après les essais concluent ils ont commander 48 tb2 (+5 supplémentaire selon une rumeur cette semaine).
qui du Maroc ou de l'algerie va commander en premier?
les prix sont tres correct je trouve même brader de mon point de vue.
Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Sam 28 Nov 2020 - 23:51
Le moteur des TB2 turcs est d'origine ukrainienne, en contre partie du transfert de cette technologie, l'Ukraine a reçu des TB2 en compensation.
Il y a quelques semaines, en plein guerre au HK entre l’Azerbaïdjan et l'Arménie, la Turquie avait officiellement dit lors d'un point de presse qu'elle considère la Crimée comme une région ukrainienne sous occupation russe, en un mot, la Turquie utilise toutes les cartes entre ses mains pour faire pression sur la Russie au besoin.
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Sujet: Re: Printemps Ukrainien ? Dim 29 Nov 2020 - 0:00
Les moteurs du TB2 ont été jusqu'à très récemment ( mi octobre) d'origine Canadienne plus précisément des moteurs bombardier pour moto-neige.
Les turcs se sont tournés vers les ukrainiens pour avoir un partenariat poussé ( transfert de technologie) pour tout ce qui est moteur ( char, Drone et missile).
Les Turcs cherchent à contourner l'embargo non officiel des pays occidentaux à leur encontre.
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