Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Mar 20 Mai - 12:21 | |
| Rappel du premier message :
maroc-comment-lindustrie-corrige-la-balance-commerciale
http://www.h24info.ma/economie/maroc/maroc-comment-lindustrie-corrige-la-balance-commerciale/23221 | |
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Auteur | Message |
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RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 4 Juin - 21:05 | |
| - kabylius a écrit:
- quel sont les nom des grande entreprise Marocaine qui on investit en afrique ?
et c'est pas complet. | |
| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 4 Juin - 22:25 | |
| galek l'UA pfffffffffffff le Maroc rayonne sur l’Afrique en comptant sur lui-même et et sur ses propres atouts | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 4 Juin - 23:17 | |
| Il faut pénétrer des la zone d'influence des sidafricains afrique anglophone et on a deja commencé d'après la carte, pétés les portes de ces marchés la serait un signe en direction de ces derniers le Nigéria pas a court et meme moyen terme mais on doit attaquer le Ghana par exemple c'est un pays qui se developpe ils ont trouvé du pétrole ces dernieres années parfait comme eventuel pays ou l'on peut étendre nos activités , signe économique et diplomatique fort , c'est comme cela que l'on neutralise de nos jours des pays, économiquement, ce sont des ennemis de notre intégrité territoriale donc il faut les harceler par tous les moyens .
Le pire c'est que les zoulous que l'on met en avant héritier de l'héritage Mandela n'y sont pour rien dans la réussite économique des entreprises sud africaines, ceux qui tiennent vraiment les règnes ce sont les blancs, les riches hommes d'affaires anciens grands propriétaires terriens qui sont aux manettes , et c'est sa qui m’embêtent pour notre business, avoir affaire aux blancs sudaf c'est pas la meme chose que avec les noirs ... sans racisme bien sur c'est une réalité, ils ont des relations très developpés avec l'establishment british, européen ou américain, ça va être rude mais il faut s'y mettre | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 5 Juin - 13:32 | |
| Je ne suis pas d'accord avec toi. Une confrontation économique avec l'Afrique du Sud est suicidaire. Les entreprises Sud Africaines sont nettement mieux structurées et capitalisées ques les entreprises Marocaines. Ce sont en fait des entreprises Anglo-saxonnes qui profitent d'un acces aux grands marchés financiers (Londres New York) que les Marocains n'ont pas.
Il vaut mieux continuer cette strategie de "Blue Ocean" et ne pas aller vers le "red Ocean". On laisse le Sud du continent à l'Afrique du Sud et on va là où il n'y a pas de concurrence.
Quant au Nigeria, il y a une présence Marocaine (Groupe Unimer) et il y a eu des appels du pied de la part de sociétés Nigeriane pour l'arrivée d'entreprises Marocaines (surtout logement social) mais les instructions du Palais semblent etre de ne pas toucher ce pays pour le moment et tant que leur position sur le Sahara n'est pas plus en ligne avec ce que nous voulons.
Enfin, la Cote d'Ivoire est nettement plus interessante que le Ghana. Le champs petrolifere de Jubilee s'etend sur plusieurs pays (dont le Cameroun) et ce n'est pas un champs facile à exploiter. Le Ghana n'a reçu jusqu'à l'heure actuelle que 400m$ et c'est les sociétés petrolières qui prennent plus de 4mrds$ (Kosmos, Anadarko...). |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 5 Juin - 14:40 | |
| Oui prendre de front les sidaf n'est pas forcément une bonne idée. Mais avant d'aller a l'autre bout du continent, il faudrait confirmée notre présence en Afrique de l'Ouest. Tant qu'on est pas dans le top 10 des clients de ces pays ca ne sert a rien de penser a la Tanzanie ou à l'Ouganda... Quand au Nigeria c'est un géant ( 5 fois plus grand que le Maroc en therme de population) c'est un gros gros morceau, je pense déja qu'il est necessaire d'avoir une position important en Afrique de l'Ouest francophone aprés on pourra d'attaquer au autres _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 5 Juin - 19:38 | |
| - Citation :
- Lancement imminent de la 4G par Inwi
Ce lancement imminent concernera l'ensemble du Royaume. Inwi est le premier opérateur à se lancer dans ce nouveau segment et à mettre à la disposition du public ce nouveau service.
Inwi, qui se veut l’opérateur global et alternatif des télécommunications, prépare le lancement imminent de la 4G sur l’ensemble du Royaume, apprend-on de source autorisée.
Avec un débit nettement supérieur aux connexions mobiles classiques (3G et 3G+), la 4G permet d’accéder depuis son mobile à des contenus multimédias (streaming, jeux, télévision sur Internet, musique, etc.) dans des conditions de confort semblable, voire supérieur à celui offert par les connexions ADSL.
En novembre 2014, inwi a déjà effectué ses premiers tests 4G dans la région de Mohammedia avec des débits allant jusqu’à 150 Mbps (mégas par seconde). Le gain en vitesse et en confort d’utilisation sera donc fulgurant.
«Le lancement de la 4G marque un nouveau cap dans le développement des télécommunications au Maroc. Les débits offerts par cette nouvelle génération de connexions mobiles auront un impact certain sur les usages télécoms dans notre pays. On pourra accéder au véritable internet dans sa poche. En tant qu’opérateur global de télécommunications, inwi investit et accompagne cette évolution en mettant à la disposition des marocains une large couverture géographique à la hauteur de leurs attentes »,explique Frédéric Debord, Directeur général de Inwi.
Ce sera donc une révolution.
L'opérateur refuse néanmoins de révéler la date précise du lancement. Il répère et insiste sur le caractère "imminent" de ce lancement. Avant le Ramadan alors? On verra bien.
http://www.medias24.com/ECONOMIE/ECONOMIE/155561-Lancement-imminent-de-la-4G-par-Inwi.html
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| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 5 Juin - 22:13 | |
| - RED BISHOP a écrit:
- Oui prendre de front les sidaf n'est pas forcément une bonne idée.
Mais avant d'aller a l'autre bout du continent, il faudrait confirmée notre présence en Afrique de l'Ouest. Tant qu'on est pas dans le top 10 des clients de ces pays ca ne sert a rien de penser a la Tanzanie ou à l'Ouganda... Quand au Nigeria c'est un géant ( 5 fois plus grand que le Maroc en therme de population) c'est un gros gros morceau, je pense déja qu'il est necessaire d'avoir une position important en Afrique de l'Ouest francophone aprés on pourra d'attaquer au autres Ils faut pas zoner sud nord mais faire un axe le notre serait ueoma + niger+Tchad+cameroun+rdc si on muscle notre economie sur ces pays la deja on pourra voir sereinement l'avenir _________________ | |
| | | RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 11:24 | |
| Maroc : "Et si le secteur formel était le vrai obstacle au développement?", le point de vue d'Hamid Bouchikhi de l'Essec - Citation :
Au Maroc, au lieu de multiplier les régimes fiscaux dérogatoires et zones franches, renforçant la discrimination entre agents économiques selon leur nationalité ou leurs ressources, il faudrait changer de paradigme et mettre en place un secteur formel plus réactif, moins contraignant et moins confiscatoire pour tous les agents économiques, estime dans ce point de vue Hamid Bouchikhi, professeur de management et d'entrepreneuriat à l'ESSEC Business School.
Le poids du secteur informel est unanimement considéré comme un obstacle au développement de l’économie marocaine. On le crédite de 41 % des emplois (hors agriculture, administration et collectivités locales) et de 14 % du PIB et on l’accuse de tous les maux : fraude fiscale et sociale, exploitation de la main d’œuvre, corruption et j’en passe.
On ne trouvera personne pour en faire l’éloge. A la limite, on veut bien reconnaître qu’une partie du secteur informel, celle qui correspond à des métiers traditionnels, soit moins nocive à l’économie nationale. Je suis toujours amusé de constater que beaucoup de marocains, y compris parmi l’élite du pays, aiment dénoncer l’informel dans les conversations privées, lorsqu’ils le subissent, et le pratiquent bien volontiers, quand cela les arrange, sans même se rendre compte de la contradiction.
ACCOMPLIR UNE RÉFORME RADICALE DU SECTEUR FORMEL POUR LE RENDRE PLUS ATTRACTIF
Les développements de la recherche en sciences sociales et en économie comportementale (behavioral economics) nous incitent à penser que lorsque certains comportements sont fréquents et persistants, ils devraient constituer des réponses rationnelles à une situation donnée. Ainsi, sauf à considérer que les marocains et les citoyens des pays où l’informel est fréquent sont par essence plus tricheurs que les autres, ce que je ne crois pas, nous devons faire l’effort de chercher d’autres explications. Je crois, pour ma part, que le poids du secteur informel dans l’économie marocaine est une réponse rationnelle aux nombreuses pathologies du secteur formel. Autrement dit, ce n’est pas le secteur informel qu’il faut soigner mais le secteur formel. Si les responsables du pays veulent encourager les agents économiques à agir dans la légalité, il leur faut accomplir une réforme radicale du secteur formel pour le rendre plus attractif. En l’état actuel, le secteur formel est vécu par la majorité des agents économiques comme inefficient, contraignant, punitif et confiscatoire. L’agent économique rationnel, voire le citoyen ordinaire, a tout intérêt à l’éviter. De fait, moins on a affaire aux responsables du secteur formel et mieux on se porte. Chaque lecteur de ces lignes a vécu, au moins une fois dans sa vie, des situations où il aurait préféré ne pas être au contact d’un service public. Il y a quelques mois, j’ai eu besoin de faire ‘légaliser’ la copie d’un document à Rabat. Outre le fait que je ne comprends plus l’intérêt de la procédure de ‘légalisation’ dans des situations où un fonctionnaire peut vérifier de visu qu’une copie correspond à l’original d’un document remis dans un dossier, je me suis trouvé dans des locaux délabrés où des fonctionnaires qui n’avaient pas l’air heureux d’être derrière le guichet prenaient tout leur temps pour ‘servir’ des usagers qui se disputaient pour savoir qui était le suivant. Dans un autre cas, des citoyens forment une association pour acquérir un terrain dans la perspective de construire des logements. Pendant plusieurs années, la commune a été incapable d’indiquer clairement quelle parcelle il fallait réserver à la construction d’une école ou d’une mosquée paralysant ainsi la totalité du projet. Qui oserait reprocher à quelqu’un de chercher à se dispenser de telles rencontres avec le service public ou d’employer des raccourcis s’il en a les moyens ? Pourquoi demander une autorisation lorsque le service habilité à la délivrer n’est pas capable de bien y répondre dans un délai raisonnable? Pourquoi déclarer son activité lorsqu’on doit acquitter des impôts dont les barèmes sont aussi lourds? Pourquoi signer des contrats de travail quand il est si compliqué d’y mettre un terme ? Pourquoi cotiser à des caisses de sécurité sociale dont les prestations sont si médiocres et la gestion si mauvaise ? Pourquoi agir dans la légalité lorsque son voisin ou son concurrent est en mesure de s’y soustraire parce qu’il a ses entrées auprès de tel ou tel responsable public ?
STIGMATISER LE SECTEUR FORMEL ET LE RÉFORMER EN PROFONDEUR
Au lieu de stigmatiser les agents qui préfèrent agir dans l’informel, quitte à violer les lois, il faudrait stigmatiser le secteur formel et le réformer en profondeur. La charge de la preuve doit être inversée. C’est aux responsables du secteur formel de prouver aux agents économiques qu’il est plus rationnel d’agir dans la légalité. Une preuve supplémentaire, s’il en faut, de l’inadéquation du secteur formel est le nombre croissant de dérogations qu’il faut accorder aux résidents et investisseurs étrangers ou au MRE (Marocains résidents à l'étranger NDR) pour les encourager à s’établir et à investir dans le pays. Au nom de quoi est-ce qu’un salarié marocain devrait être imposé jusqu’à 38% là où un résident étranger est soumis à 10% ? Au nom de quoi est-ce qu’un investisseur étranger devrait bénéficier de conditions plus favorables qu’un investisseur national ? Au nom de quoi est ce que les bénéfices réalisés dans l’agriculture devraient avoir un régime fiscal plus favorable que ceux des services et de l’industrie ?
edit RadOne : je ne suis pas d'accord sur tout ces points, les zones franches (et le régime fiscal qui va avec) sont ouvertes à tout les investisseurs (étranger et marocain) du moment que leurs production est dirigé en grande partie vers l'export. Pour le reste, je le rejoins, si un investisseur étranger travaille pour le marché national, il doit être taxé de la même manière qu'un marocain. L'agriculture est tout simplement vital pour le pays et doit être préservé coute que coute.
J’entends déjà l’objection à la réduction drastique des prélèvements obligatoires, sociaux et fiscaux. Cela compromettrait l’équilibre des finances publiques d’un pays dont les responsables se flattent, depuis plus de trois décennies, d’être reconnus comme de bons élèves par les institutions financières internationales.
L’INTRODUCTION DU STATUT DE L’AUTO-ENTREPRENEUR AU MAROC EST UNE TRÈS BONNE NOUVELLE.
Je ne nie pas ce problème mais je dois rappeler que le programme d’ajustement structurel accepté par le Maroc en 1983 a eu un coup très élevé. Comme ailleurs, notamment en France, l’assainissement des finances publiques s’est traduit par l’augmentation de la pression fiscale et sociale sur les ménages et les entreprises. En même temps, la qualité des services publics a continué à se dégrader. Les marocains se trouvent, aujourd’hui, avec un état très coûteux, inefficace, qu’il vaut mieux éviter. L’introduction du statut de l’auto-entrepreneur au Maroc est une très bonne nouvelle. Je l’interprète comme une manière de prendre acte du secteur informel et de proposer à ses acteurs un régime formel plus attractif. Pour une fois, l’état use de la carotte et non pas du bâton. Il faudra, cependant, rester vigilant sur les modalités de mise en œuvre du statut. Ce serait dommage, et j’espère que mon inquiétude est injustifiée, que le dispositif soit vidé de sa substance par des modalités pratiques contraires à son esprit. La révolution copernicienne que je propose dans cet essai consiste à donner envie aux agents de participer à un secteur formel modernisé et habilitant au lieu de les contraindre à se conformer à un secteur formel archaïque et contraignant. Il est possible que les équilibres budgétaires soient mis à mal à court terme par une réforme fiscale ambitieuse. En attendant que la création de richesses et les revenus fiscaux soient boostés par la libération des agents économiques, les responsables publics doivent pouvoir réduire drastiquement les budgets alloués à des services publics qui ne produisent plus rien et convaincre les partenaires financiers internationaux d’appuyer un nouveau ‘business plan’ de réinvention du secteur formel marocain. Montesquieu a écrit dans les Cahiers qu’ "une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste". Tous ceux qui considèrent que le secteur informel est à l’origine des maux de l’économie marocaine et que le secteur formel, dans sa forme actuelle, est la solution feraient bien de méditer cette citation.
http://www.usinenouvelle.com/article/maroc-et-si-le-secteur-formel-etait-le-vrai-obstacle-au-developpement-le-point-de-vue-d-hamid-bouchikhi-de-l-essec.N329444 | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 11:44 | |
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| | | arsenik General de Division
messages : 4636 Inscrit le : 19/05/2012 Localisation : juste a coté Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 13:12 | |
| @redone: je ne suis pas d'accord avec toi sur un point dans le passage en rouge quand un investissment direct étranger avec une grosse valeurs ajouté(comme dans l'aeronautique par exemple) mieux vaux faire en sorte qu'il ait un régime fiscale avantageux,j'ajoute que le régime fiscale doit être alléfer ou allourdi selon la valeur de l'investissement(par exemple quelqu'un qui investit dans le tourisme ou l'aeronautique ne doit pas etre taxé de la même manière) _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 16:03 | |
| C'est un tres bon article. J'irais plus loin cela dit. Le secteur formel national est un secteur de rente qui ne profite pas au pays mais uniquement à quelques familles privilegiées.
Le gouvernement actuel a fait des gestes dans la bonne direction. Les PME bénéficient d'un systeme d'imposition simplifié à 10% par exemple. Mais le vrai frein à l'entrée de l'iinformel (qui représente bien plus que 14% du PIB... plus proche de 50% à mon avis) reste les lourdeurs administratives, le manque de soutient des banques (financement des besoins en fonds de roulement), la non existance d'un vrai esprit entrepreneurial (et industriel), et le comportement mafieux de ceux qui profitent de la rente et qui sont pret à tout pour proteger leurs avantages.
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| | | RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 18:05 | |
| - arsenik a écrit:
- @redone: je ne suis pas d'accord avec toi sur un point dans le passage en rouge quand un investissment direct étranger avec une grosse valeurs ajouté(comme dans l'aeronautique par exemple) mieux vaux faire en sorte qu'il ait un régime fiscale avantageux,j'ajoute que le régime fiscale doit être alléfer ou allourdi selon la valeur de l'investissement(par exemple quelqu'un qui investit dans le tourisme ou l'aeronautique ne doit pas etre taxé de la même manière)
ok mais je rajoute qu'une entreprise marocaine doit aussi avoir le meme régime fiscal pour le meme secteur qu'une entreprise étrangère, sinon c'est de la concurrence déloyale sur notre territoire et contre nous, enfin là nous pas le point crucial de l'article. Ce prof essaye de montrer que notre administration publique est tellement lourde, inefficace (qui coute cher en impôts) et corrompu, que cela forces les agents économiques a faire de l'informel (du noir/de la corruption) pour s'en sortir et pire cela peut bloquer carrément les initiatives (et casse l'esprit entrepreunarial). Ce passage est juste éloquant pour voir à quel point certain de nos services publiques sont tout simplement inefficaces: "je me suis trouvé dans des locaux délabrés où des fonctionnaires qui n’avaient pas l’air heureux d’être derrière le guichet prenaient tout leur temps pour ‘servir’ des usagers qui se disputaient pour savoir qui était le suivant."
alphatango, si tu as des exemples de cela :"le manque de soutient des banques (financement des besoins en fonds de roulement)" je suis preneur. | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 19:15 | |
| Pendant que d'autre se rattache à l'IDH, - Citation :
- Attijariwafa bank contrôle la société ivoirienne de banque
Dans le cadre du processus de privatisation de la Société Ivoirienne de Banque (SIB), le Conseil des ministres ivoirien a donné son aval pour la cession de 39% sur un total de 49% de la participation détenue par l’Etat ivoirien dans le capital de la SIB.
Cet accord a été paraphé le mardi 2 juin 2015 à Abidjan par Mme Nialé Kaba, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, et M. Mohamed El Kettani, Président du Groupe Attijariwafa bank, en présence de SM Le Roi Mohammed VI et de SE le Président ivoirien Alassane Ouattara.
A noter que cette opération reste soumise à l’accord de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la Commission Bancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Avec cette acquisition, le Groupe Attijariwafa bank qui contrôlait déjà 51% du capital de la banque avant cette opération porte sa participation dans le tour de table de la SIB à 90%. Toutefois, le Groupe Attijariwafa bank s’est engagé à introduire 12% du capital du capital de sa filiale ivoirienne au niveau de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et de céder 3% du capital au personnel de la banque dans un délai maximum de 2 ans. Avec ces deux opérations, Attijariwafa bank ramènera sa participation finale dans la SIB à 75%.
Quant à l’Etat ivoirien qui détient encore 10% du capital de la SIB, il compte céder 5% à un institutionnel ivoirien et conserver les 5% restants.
LNT - Citation :
- MAROC;Gros contrat pour Platinum Power en Côte d’Ivoire de 700 millions environ de dollars
Platinum Power poursuit le développement de trois complexes hydroélectriques en Côte d’Ivoire. Le spécialiste du secteur de l’énergie, de l’eau et de l’environnement va permettre à l’Etat Ivoirien de satisfaire ses besoins en l’électricité à travers l’utilisation de ses propres ressources hydriques. Les complexes hydroélectriques mis en développement par Platinum Power en Côte d’Ivoire représentent une puissance potentielle globale de 300 MW, soit 15% de la puissance installée supplémentaire que le gouvernement ivoirien ambitionne d’ajouter pour atteindre 3.500 MW en 2020. L’investissement est estimé à 7 milliards de DH -
l'économiste _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 20:39 | |
| selon HCP PIB est a 94,99 milliards $ en 2014 annee de ref 2007
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
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| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 20:42 | |
| http://www.leconomiste.com/article/972374-l-export-s-affirme-en-moteur-de-croissance - Citation :
- L’export s’affirme en moteur de croissance
Pour la première fois depuis 2010, les exportations enregistrent une contribution positive à la croissance et se hisse même au niveau de la demande intérieure avec 1,2 point. Les volumes expédiés se sont améliorés de 6,3% contre 1% une année auparavant. Ce résultat devrait conforter le Maroc dans sa stratégie de rééquilibrage des moteurs de la croissance avec notamment un accent fort sur les secteurs industriels comme l’automobile ou encore l’aéronautique. Les opérateurs de ces branches d’activité ont été l’année dernière la locomotive des exportations marocaines, devant l’OCP.
Cela dit, le pays reste encore très dépendant de l’agriculture. Une campagne agricole moyenne, comme c’était le cas l’année dernière, a une incidence importante sur l’évolution du PIB. La valeur ajoutée agricole a baissé de 2,5% en 2014 après une hausse de près de 18% une année plus tôt. La performance des autres secteurs est restée inchangée autour de 2%. La croissance globale s’est limitée à 2,4% à 925 milliards de DH selon des données encore provisoires du HCP. Son rythme a diminué pratiquement de moitié. La demande intérieure qui constitue le principal moteur de l’économie a nettement ralenti en 2014. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé moins vite, passant de 3,7 à 3,2% d’une année à l’autre. L’inflation basse (0,4% en moyenne en 2014) n’a pas réellement stimulé les achats des ménages. Les prêts à la consommation sont restés quasi stables. Il y a du mieux depuis le début de cette année avec une augmentation de 2,5% de l’encours par rapport à décembre 2014. Les crédits à l’habitat affichent de leur côté une hausse de 1,9%. La tendance est plutôt à la baisse au niveau des autres produits. Ce qui peut susciter quelques inquiétudes quant à l’investissement des entreprises. La croissance des crédits à l’équipement a soudainement ralenti à 1,9% en avril (sur un an) après 5,9% le mois précédent. Par rapport à fin 2014, l’encours est en retrait de 2,1%. La situation s’était pourtant légèrement améliorée sur les derniers mois de 2014 et les premiers de 2015. L’investissement global a ralenti sa baisse à 0,4% contre 1,5% en 2013. Sa contribution à la croissance reste négative mais s’améliore de 0,4 point à -0,1%. L’investissement brut s’est situé à 32,2% du PIB l’année dernière contre 34,7% un an auparavant. Plusieurs observateurs pointent du doigt l’inefficacité des investissements publics même si pour d’autres, il faudra patienter encore quelques années pour apprécier leur impact réel sur la croissance. Pour le moment en tout cas, c’est un maillon faible. Globalement la contribution de la demande intérieure à la hausse du PIB a reculé de 3,6 points à 1,2 point.
A fin 2014, le revenu national brut disponible s’est établi à 985 milliards de DH, soit 29.581 DH par habitant. La partie non affectée à la consommation, c'est-à-dire l’épargne, s’est établie à 244 milliards de DH. Elle est restée pratiquement inchangé sur un an.
F.Fa - See more at: http://www.leconomiste.com/article/972374-l-export-s-affirme-en-moteur-de-croissance#sthash.FxFe93KR.dpuf _________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
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| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 7 Juin - 20:58 | |
| Oui les indicateurs d'équilibre reviennent a ce qu'ils était avant le printemps arabe, on peut dire que nous sommes le premier pays arabe a être véritablement sortie de cette épisode. Il y a aussi une mutation lente mais importante, qui montre que le premier secteur exportateur est un secteur industriel, contrairement au autres pays arabes (matière première) d'ailleurs j'ai même vu que l'OCP exporter plus de dérivée de phosphate que de phosphate brut. On est en train de vivre notre révolution industrielle. _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 1:51 | |
| - RadOne a écrit:
- arsenik a écrit:
- @redone: je ne suis pas d'accord avec toi sur un point dans le passage en rouge quand un investissment direct étranger avec une grosse valeurs ajouté(comme dans l'aeronautique par exemple) mieux vaux faire en sorte qu'il ait un régime fiscale avantageux,j'ajoute que le régime fiscale doit être alléfer ou allourdi selon la valeur de l'investissement(par exemple quelqu'un qui investit dans le tourisme ou l'aeronautique ne doit pas etre taxé de la même manière)
ok mais je rajoute qu'une entreprise marocaine doit aussi avoir le meme régime fiscal pour le meme secteur qu'une entreprise étrangère, sinon c'est de la concurrence déloyale sur notre territoire et contre nous, enfin là nous pas le point crucial de l'article.
Ce prof essaye de montrer que notre administration publique est tellement lourde, inefficace (qui coute cher en impôts) et corrompu, que cela forces les agents économiques a faire de l'informel (du noir/de la corruption) pour s'en sortir et pire cela peut bloquer carrément les initiatives (et casse l'esprit entrepreunarial).
Ce passage est juste éloquant pour voir à quel point certain de nos services publiques sont tout simplement inefficaces: "je me suis trouvé dans des locaux délabrés où des fonctionnaires qui n’avaient pas l’air heureux d’être derrière le guichet prenaient tout leur temps pour ‘servir’ des usagers qui se disputaient pour savoir qui était le suivant."
alphatango, si tu as des exemples de cela :"le manque de soutient des banques (financement des besoins en fonds de roulement)" je suis preneur. Une PME ne recevra pas le moindre centime sur base de ses actifs. Il faut toujours donner une garantie personelle. Donc tu te casses la tete à constituer une société anonyme ou une société à responsabilité limitée justement pour séparer tes actifs personels de ceux de l'entreprise et lorsque tu vas demander à ce qu'ils financent un contrat ou un projet de croissance, ils te demande de mettre en caution ta maison et tes biens propres (en tant que proprietaire de la societe) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 10:56 | |
| C'est exactement la même chose en France. Je suis conseiller pro dans une banque parisienne et à chaque foi qu'un client veut monter un projet professionnel on prend une caution personnel du dirigeant.
Néanmoins il y a des astuces pour que ta maison soit insaisissable, comme la déclaré non saisissable chez un notaire avant d'avoir fait ce prêt, les banques vérifient rarement. Il y a en France un organisme::::> BPI ex oseo qui garantie une partie des prêts accordés par la banque. ex tu empruntes 100 000€ la banque public d’investissement (BPI) va garantir 50% donc la banque sera plus tranquille pour te prêter de l'argent et elle n'aura à garantir que les 50% restant.
Il y a aussi des organismes au niveau de chaque région qui se rajoutent à BPI ex Haut de sein initiative et qui vont aider, accompagner, conseiller le porteur de projet.
Y a t-il des choses similaires au Maroc? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 14:59 | |
| - Citation :
- Le Maroc en prospection au Kenya
15 entreprises marocaines relevant du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication participent, à Nairobi, depuis hier et ce jusqu’au 12 juin courant à une mission BtoB organisée par Maroc Export en collaboration avec l’Association Marocaine des Sociétés Technologiques (ASTEC).
Il faut souligner que sur ce segment des TIC, le gouvernement Kenyan, a mis en place à partir des années 90, des réformes structurelles afin d’accélérer le développement des TIC, en libéralisant le marché, ce qui a fait du pays un centre africain dans le secteur des TIC. Toutefois le marché kenyan est très concurrentiel avec une forte présence de l’Inde et de la Chine, les barrières douanières sont désavantageuses pour les pays n’appartenant pas à l’EAC et au COMESA. Les barrières tarifaires sont relativement contraignantes (droits de douane de 25% en moyenne) pour les entreprises marocaines à cause de l’absence d’accords commerciaux entre les deux pays, l’absence de lignes aériennes directes entre Casablanca et Nairobi et le marché informel qui est assez développé. Il n’empêche que les entreprises marocaines peuvent se positionner sur le haut de gamme et profiter de la présence de relais locaux disposant d’un réseau important tels l’Ambassade du Maroc au Kenya et la BMCE (à travers sa filiale Bank Of Africa Kenya). Suite à la caravane de 2013 et à l’étude de prospection terrain, les acteurs kenyans rencontrés ont émis le souhait d’intensifier dans les plus brefs délais les relations avec les entreprises marocaines et concrétiser les opportunités identifiées. Les Kenyans sont prédisposés à importer les produits marocains.
http://www.challenge.ma/le-maroc-en-prospection-au-kenya-50027/
- Citation :
- Via Maroc décroche un nouveau projet en Mauritanie
L’entreprise de BTP Via Maroc s’est dernièrement vu attribuer par le ministère mauritanien de l’hydraulique le contrat de mise en place du réseau de distribution d’eau de la ville de Sélibaby (Sud), pour près d’un million d’euros. La société n’en est pas à son premier contrat en Mauritanie. Elle avait déjà remporté en mars la construction de la route Amourj – Adel Bagrou et, l’an dernier, l’installation de plusieurs systèmes d’adduction d’eau potable, en groupement avec la société locale Hawa-TP.
http://www.challenge.ma/via-maroc-decroche-un-nouveau-projet-en-mauritanie-50023/
- Citation :
- Fedex Maroc lorgne cinq pays africains
Fedex Maroc a installé un nouveau bureau au Sénégal, après avoir obtenu la licence postale et celle de transit de la part du gouvernement sénégalais pour réaliser les services du courrier express et les services de dédouanement et de magasinage. La société a également mis en place un relais aérien direct entre le Maroc et le Sénégal afin de mieux servir les opérateurs nationaux installés dans ce pays. L’opération a nécessité un budget de 5 millions de DH. Fedex Maroc ne compte pas s’arrêter là puisqu’il va installer très prochainement une deuxième agence à Saint-Louis ainsi que deux autres ailleurs dans le pays avant la fin d’année. Outre le Sénégal, l’opérateur vient d’obtenir la licence de sa maison mère pour pouvoir servir le marché camerounais à partir du mois de novembre 2015. Cette opération se traduira par l’ouverture de deux agences, à Douala et Yaoundé, pour un investissement initial de 6 millions de DH. Enfin, le programme de développement de l’opérateur prévoit également trois autres implantations au Gabon, au Congo-Brazzaville et en Mauritanie.
http://www.challenge.ma/fedex-maroc-lorgne-cinq-pays-africains-50031/ |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 15:27 | |
| - zaki333 a écrit:
- C'est exactement la même chose en France.
Je suis conseiller pro dans une banque parisienne et à chaque foi qu'un client veut monter un projet professionnel on prend une caution personnel du dirigeant.
Néanmoins il y a des astuces pour que ta maison soit insaisissable, comme la déclaré non saisissable chez un notaire avant d'avoir fait ce prêt, les banques vérifient rarement. Il y a en France un organisme::::> BPI ex oseo qui garantie une partie des prêts accordés par la banque. ex tu empruntes 100 000€ la banque public d’investissement (BPI) va garantir 50% donc la banque sera plus tranquille pour te prêter de l'argent et elle n'aura à garantir que les 50% restant.
Il y a aussi des organismes au niveau de chaque région qui se rajoutent à BPI ex Haut de sein initiative et qui vont aider, accompagner, conseiller le porteur de projet.
Y a t-il des choses similaires au Maroc? Je pensais que la garantie pouvait aller jusqu'a 70% pour une création d'entreprises, sinon effectivement il existe les plateforme Initiative France qui accorde des prets d'honneurs pour renforcer les fonds propres, et les plateforme France Active qui garantie aussi sous certaine condition les prets... Au Maroc, j'ai entendu parler aussi d'une plateforme d'Initiative (type Initiative France) à Agadir c'est Sous-Massa-Draa Initiave | |
| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 16:10 | |
| - Babel1 a écrit:
-
- Citation :
- Le Maroc en prospection au Kenya
15 entreprises marocaines relevant du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication participent, à Nairobi, depuis hier et ce jusqu’au 12 juin courant à une mission BtoB organisée par Maroc Export en collaboration avec l’Association Marocaine des Sociétés Technologiques (ASTEC).
Il faut souligner que sur ce segment des TIC, le gouvernement Kenyan, a mis en place à partir des années 90, des réformes structurelles afin d’accélérer le développement des TIC, en libéralisant le marché, ce qui a fait du pays un centre africain dans le secteur des TIC. Toutefois le marché kenyan est très concurrentiel avec une forte présence de l’Inde et de la Chine, les barrières douanières sont désavantageuses pour les pays n’appartenant pas à l’EAC et au COMESA. Les barrières tarifaires sont relativement contraignantes (droits de douane de 25% en moyenne) pour les entreprises marocaines à cause de l’absence d’accords commerciaux entre les deux pays, l’absence de lignes aériennes directes entre Casablanca et Nairobi et le marché informel qui est assez développé. Il n’empêche que les entreprises marocaines peuvent se positionner sur le haut de gamme et profiter de la présence de relais locaux disposant d’un réseau important tels l’Ambassade du Maroc au Kenya et la BMCE (à travers sa filiale Bank Of Africa Kenya). Suite à la caravane de 2013 et à l’étude de prospection terrain, les acteurs kenyans rencontrés ont émis le souhait d’intensifier dans les plus brefs délais les relations avec les entreprises marocaines et concrétiser les opportunités identifiées. Les Kenyans sont prédisposés à importer les produits marocains.
http://www.challenge.ma/le-maroc-en-prospection-au-kenya-50027/
Le Kenya et la Tanzanie constiruent des portes d'acces par excellence à l'Afrique de l'est. Ces deux pays sont confrontes à l'extremisme religieux, on peut faire valoir notre expérience la dessus pour faire sauter les barrieres douanieres en echange car avec 25% de droits de douanes on a aucune chance. La Tanzanie a déjà manifesté son interet pour la formation des imams, je crois que le Kenya peut etre preneur avec une coopération sécuritaire en prime. _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 16:37 | |
| J'adore cette stratégie, Kenya-Tanzanie c'est officiel on commence a défoncer les portes de l'afrique anglophone, on en parler quelques jours avant sur ce topic. Ce sont des pays qui depuis des années se developpent , Nairobi la capitale du Kenya est une ville plutot moderne et qui se modernise de plus en plus, autant dire que les projets et les opportunités il y en a . Sans oublier que la Tanzanie a une partie de sa population de confession musulmane ... une base interessante pour l'influence religieuse marocaine . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Juin - 23:25 | |
| - zaki333 a écrit:
- C'est exactement la même chose en France.
Je suis conseiller pro dans une banque parisienne et à chaque foi qu'un client veut monter un projet professionnel on prend une caution personnel du dirigeant.
Néanmoins il y a des astuces pour que ta maison soit insaisissable, comme la déclaré non saisissable chez un notaire avant d'avoir fait ce prêt, les banques vérifient rarement. Il y a en France un organisme::::> BPI ex oseo qui garantie une partie des prêts accordés par la banque. ex tu empruntes 100 000€ la banque public d’investissement (BPI) va garantir 50% donc la banque sera plus tranquille pour te prêter de l'argent et elle n'aura à garantir que les 50% restant.
Il y a aussi des organismes au niveau de chaque région qui se rajoutent à BPI ex Haut de sein initiative et qui vont aider, accompagner, conseiller le porteur de projet.
Y a t-il des choses similaires au Maroc? Oui, la France n'est pas franchement le meilleurs exemple. Un pays qui est englué dans son passé et où le corporatisme a tué tout esprit d'entreprise n'est pas l'exemple que nous voulons pour le Maroc. Le fait qu'il y ait le meme genre de probleme en France nous donne un indice sur ce qu'il faut faire: Le contraire de la France. Ne pas essayer de legiferer sur tout et n'importe quoi. Avoir un systeme fiscal simple et avec le moins d'exemptions possibles (comme en Irlande). mettre en place des incitant à la recherche et à l'investissement en capital... Et surtout valoriser au sein de la societe l'enrichissement par l'entrepreneuriat. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Juin - 10:28 | |
| - Citation :
- Maroc-Gabon
Une étape pour doper les échanges
-Signature d’une série d’accords dont celui relatif au domaine agricole -Près de 3,8 milliards de DH d’investissements marocains -Le Gabon, un hub pour la conquête des marchés de l’Afrique centrale
Libreville… C’est la dernière étape de la tournée royale qui a démarré par le Sénégal, et suivie par la Guinée Bissau et la Côte d’Ivoire. Le Souverain, qui a foulé la terre gabonaise vendredi dernier, a été reçu dans une ambiance de fête. La population, qui s’est rassemblée à l’aéroport et tout au long de l’itinéraire du cortège royal, a réservé un accueil chaleureux au Souverain et au président gabonais, Ali Bongo Odimba. Cette ambiance dénote de l’ampleur des relations qui lient les deux pays. Il faudra s’attendre à ce que cette visite donne un coup d’accélérateur à la coopération bilatérale. Au menu, la signature de plusieurs accords dans divers domaines qui devront contribuer au transfert de l’expertise et du savoir-faire acquis par les entreprises marocaines. Pour le chef de la diplomatie gabonaise, «il s’agit pour les deux chefs d’Etat d’évaluer la mise en œuvre des projets ayant fait l’objet d’accords par le passé. Il s’agit aussi d’envisager de nouvelles perspectives dans le secteur de l’agriculture où nous avons établi des contacts avec certaines institutions marocaines qui peuvent nous accompagner dans la réalisation d’études particulières et dans la mise en œuvre de certains projets importants», a-t-il affirmé. Pour l’ambassadeur du Maroc à Libreville, Ali Bojji, l’importance croissante de la présence des sociétés marocaines au Gabon a atteint un niveau relativement élevé au point que ce pays est devenu aujourd’hui le premier bénéficiaire des investissements marocains en Afrique centrale, avec un montant avoisinant les 400 millions de dollars, soit près de 3,8 milliards de DH. Cette manne a généré la création de près de 2.500 emplois. D’ailleurs, plusieurs entreprises marocaines sont impliquées dans la mise en œuvre du Plan stratégique du Gabon émergent, initié par le président Ali Bongo Odimba. Il est incontestable que les visites effectuées par le Souverain, depuis plus d’une décennie, ont apporté des avancées positives. Ainsi, de grands groupes marocains se sont implantés au Gabon et opèrent dans des secteurs-clés de l’économie tels que les télécoms, le transport, la banque, le bois et les mines. S’y ajoutent l’assurance, l’agroalimentaire, le ciment, le logement, les nouvelles technologies. Pour l’ambassadeur, «la voie est désormais toute tracée pour les PME/PMI marocaines, appelées à suivre l’exemple des grands groupes». D’ailleurs, de par sa position géographique, le Gabon pourrait constituer un hub pour partir à la conquête des marchés de l’Afrique centrale.
- Citation :
- Montée en puissance d’AWB en Côte d’Ivoire
AVANT de s’envoler vers Libreville, le Souverain a fait don de 10.000 exemplaires du Coran aux parties en charge de la gestion des affaires religieuses en Côte d’Ivoire. Ce geste s’inscrit dans le cadre de la volonté royale de satisfaire les besoins des mosquées des pays de l’Afrique de l’Ouest en exemplaires du Coran. De même, une convention, signée entre la ministre de l’Economie et des Finance, Nialé Kaba, et Mohamed Kettani, président d’Attijariwafa bank (AWB), lui a permis de devenir l’actionnaire principal, à hauteur de 75% du capital de la Société ivoirienne de banque (SIB). Cet accord de cession des parts de l’Etat dans la SIB a été paraphé devant le Souverain et le président ivoirien, Alassane Ouattara. La cession a porté sur 39% des 49% que détient l’Etat dans le tour de table de la banque ivoirienne. Dans cette transaction, AWB s’engage à introduire à la Bourse régionale des valeurs mobilières 12% du capital de la SIB et cédera 3% au personnel dans un délai maximum de 2 ans. L’Etat s’est contenté de garder 5% des actions et compte en céder 5% du capital restant à un institutionnel ivoirien. En outre, le Maroc et la Côte d’Ivoire ont signé quatre conventions de partenariat dans le domaine des infrastructures et des transports, particulièrement dans la coopération technique dans l’aviation civile et la reconnaissance des permis de conduire. De même, les deux pays ont signé un accord pour la création d’une plateforme logistique pour les produits agricoles et frais à Abidjan.
http://www.leconomiste.com/article/972446-maroc-gabonune-etape-pour-doper-les-echanges |
| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Juin - 12:49 | |
| - Citation :
- Classement WEF :La compétitivité Maroc marque des points
72e mondialement, il avance de 5 rangs dans le classement WEF Deux bonnes notes: le climat des affaires et le déficit budgétaire La diversification de l’économie dynamise l’export
L’accès au financement et la bureaucratie arrivent en tête des problèmes qui entravent le climat des affaires. La corruption ou encore le marché du travail figurent parmi les urgences à traiter
L’accès au financement et la bureaucratie arrivent en tête des problèmes qui entravent le climat des affaires. La corruption ou encore le marché du travail figurent parmi les urgences à traiter le World Economic Forum (WEF) dans son dernier rapport annuel 2014-2015. Etabli en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), l’OCDE et la Banque mondiale, le rapport fait ressortir le potentiel du Maroc. Le Royaume se hisse à la 72e position dans le classement (sur 144 pays) et gagne 5 places. Il se positionne en tant que leader au Maghreb et 4e sur le continent derrière le Rwanda (62e), l’Afrique du Sud (56e) et l’Ile Maurice (39e). «Une progression qui reflète les efforts déployés au cours des dernières années à améliorer son environnement d’affaires», justifient les auteurs du rapport. Le Maroc accumule les bonnes notes à travers l’appréciation de plusieurs critères, notamment l’infrastructure, l’environnement macro-économique et l’enseignement primaire. Certes, le Maroc a atteint une quasi-généralisation de la scolarisation, particulièrement dans les régions enclavées, mais cela reste insuffisant. La rigidité des programmes et l’abandon scolaire continuent à plomber le système. En matière de santé, la couverture médicale à travers l’AMO et le Ramed améliorerait la position du Maroc. Le WEF salue également la maîtrise du déficit budgétaire au cours de ces deux dernières années. Parmi les bons points attribués, figure la performance du commerce extérieur.
72e au niveau mondial, le Maroc se positionne en tant que leader au Maghreb et 4e sur le continent. Il se place ainsi derrière le Rwanda (62e), l’Afrique du Sud (56e) et l’Ile Maurice (39e)
72e au niveau mondial, le Maroc se positionne en tant que leader au Maghreb et 4e sur le continent. Il se place ainsi derrière le Rwanda (62e), l’Afrique du Sud (56e) et l’Ile Maurice (39e) Le taux de couverture des importations par les exportations a progressé à 58,8% à fin avril 2015 contre 49,4% pour la même période en 2014. La politique de diversification de l’économie a déjà permis de dynamiser les exportations et de drainer les investissements directs étrangers. «Le Maroc et la Tunisie pourraient augmenter leur participation dans la chaîne de valeur de 15% ou plus s’ils libéralisent davantage leur politique commerciale», estiment les analystes. Ceux-ci font allusion à la réduction des barrières tarifaires, à l’efficacité de la politique de la concurrence et à la protection de la propriété intellectuelle. Le Maroc est bien noté sur la réforme des institutions qui lui permet, entre autres, de préserver sa stabilité politique et sociale. Si le Royaume a enregistré quelques avancées dans plusieurs domaines, il continue cependant de traîner quelques boulets. Les procédures bureaucratiques dans le commerce extérieur restent un point noir. «Dans de nombreux pays africains, le commerce transfrontalier est lourd et coûteux», relèvent les analystes. Selon la Banque mondiale, l’expédition d’un conteneur du Maroc nécessite dix jours et quatre documents. Il figure dans le même pôle que le Mali où il faudrait 26 jours et six documents ou encore 40 jours et dix documents pour l’envoyer de l’Angola.
L’enseignement supérieur vaut une bien piètre 104e position sur ce critère. Une urgence à traiter selon le WEF qui presse le gouvernement à sortir du statu quo. Les failles de l’orientation dirigent les étudiants vers plus de formations professionnalisantes. A ce sujet, le Maroc occupe la 111e place en termes d’emploi. Le défi est donc de renforcer les connexions entre le monde du travail et le système éducatif pour une meilleure adéquation entre les formations et les besoins du marché de l’emploi. http://www.leconomiste.com/article/972454-classement-wef-la-competitivite-maroc-marque-des-points | |
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