Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Jeu 9 Juil - 23:46 | |
| Rappel du premier message :
Whaou un marché aussi grand que le Maroc | |
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Auteur | Message |
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 22 Jan - 22:10 | |
| Et oui Amgala le marche US ce sont des milliards mais les notres ne veulent pas travailler dure,incroyable. | |
| | | Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 9:15 | |
| Scandale au MAroc apres que la societe de Hafid al Alami (Saham) a gagner le marche de l'assurance agricole ( montant par milliards) qui a ete passer par Akhnouch voila pourquoi on a pas pu decoller economiquement et entrer dans le club des emergents. _________________ #LtBahti_Martyr #كلنا_البحتي #الشهيد_البحتي
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| | | Cherokee Colonel
messages : 1750 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 11:22 | |
| - Amgala Winner a écrit:
- Scandale au MAroc apres que la societe de Hafid al Alami (Saham) a gagner le marche de l'assurance agricole ( montant par milliards) qui a ete passer par Akhnouch
voila pourquoi on a pas pu decoller economiquement et entrer dans le club des emergents. si c'est pas lui ca sera Othmane benjelloune avec sa RMA Watania ou autre poid lourd de l'assurance , sauf qu'appart la MAMDA il ny'a que SAHAM qui a lancé un produit qui peut interesser les agriculteurs (et pas n'importe).. ca prouve absolument rien. | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 11:56 | |
| L'assurance des risques agricoles a été pendant plus d'une vingtaine d'années le monopole de la MAMDA. L'initiative de SAHAM de lancer un produit concurrent a au moins le mérite de casser le monopole et il semblerait que d'autres compagnies d'assurance s'apprêtent à lancer des produits similiares. Vive la concurrence | |
| | | simplet General de Brigade
messages : 3188 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 15:15 | |
| - mbarki_49 a écrit:
- L'assurance des risques agricoles a été pendant plus d'une vingtaine d'années le monopole de la MAMDA. L'initiative de SAHAM de lancer un produit concurrent a au moins le mérite de casser le monopole et il semblerait que d'autres compagnies d'assurance s'apprêtent à lancer des produits similiares. Vive la concurrence
exactement bienvenu a la concurrence et c'est le consommateur qui choisira . _________________ . "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley. . | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 16:43 | |
| - Amgala Winner a écrit:
- Scandale au MAroc apres que la societe de Hafid al Alami (Saham) a gagner le marche de l'assurance agricole ( montant par milliards) qui a ete passer par Akhnouch
voila pourquoi on a pas pu decoller economiquement et entrer dans le club des emergents. On rentre dans le gouvernement pour aide et s'aider en prenant des contrats pour sois meme.si cela s'avere vrais les deux doivent passer a la justice ,je n'ai jamais aimer ces deux gas.ils sentent le sulfure | |
| | | simplet General de Brigade
messages : 3188 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 18:46 | |
| ASSURANCE AGRICOLE : PLACE À CONCURRENCECrée le : 23 janvier 2016 à 09:37
Version Imprimable
Après la Mamda et Saham Assurance tout récemment, le ministère de l’Agriculture veut voir d’autres opérateurs investir le secteur de l’assurance agricole afin de mieux répartir les risques et couvrir plus de superficies. Dans une note adressée vendredi 22 janvier à la Fédération marocaine des assurances (FMSAR) , le département a rappelé que l'assurance agricole est ouverte à toutes les compagnies. Il estime en effet que la superficie (1 million d’hectares) déjà couverte par la Mamda est insuffisante, surtout face aux aléas climatiques qui risquent de devenir récurrents. Rappelons que l’assurance agricole versera 1,2 milliard de DH aux agriculteurs dans le cadre du plan anti-sécheresse.- See more at: http://www.leconomiste.com/flash-infos/assurance-agricole-place-concurrence#sthash.hrxEVOmP.dpufhttp://www.leconomiste.com/flash-infos/assurance-agricole-place-concurrence _________________ . "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley. . | |
| | | Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 18:57 | |
| - juba2 a écrit:
- Amgala Winner a écrit:
- Scandale au MAroc apres que la societe de Hafid al Alami (Saham) a gagner le marche de l'assurance agricole ( montant par milliards) qui a ete passer par Akhnouch
voila pourquoi on a pas pu decoller economiquement et entrer dans le club des emergents. On rentre dans le gouvernement pour aide et s'aider en prenant des contrats pour sois meme.si cela s'avere vrais les deux doivent passer a la justice ,je n'ai jamais aimer ces deux gas.ils sentent le sulfure dreb le marche du siecle plusieurs milliards l'attend _________________ #LtBahti_Martyr #كلنا_البحتي #الشهيد_البحتي
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| | | RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 22:14 | |
| Moulay Hafid Elalamy a-t-il bénéficié d’un « cadeau » d’Akhannouch? - Citation :
- Saham Assurances décroche un marché avec l’État. Ce qui ravive la polémique autour de Moulay Hafid Elalamy ministre de l’Industrie et également patron de la compagnie d’assurances.
Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique est à nouveau au cœur d’une polémique à cause du récent marché octroyé par le ministère de l’Agriculture dirigé par Aziz Akhennouch, à sa compagnie d’assurances Saham. Cette dernière a signé une convention tripartite avec le ministère de l’Agriculture et celui des Finances pour la mise en place d’un nouveau produit d’assurance « Taemine Al Mahssol ». « Ce produit a pour objet de garantir les récoltes contre un ensemble de risques climatiques, et ce dans l’ensemble du Royaume », peut-on lire dans le communiqué publié à l’occasion. Il a pour objet de garantir les récoltes céréalières, légumineuses alimentaires et oléagineuses contre un ensemble de risques climatiques comme la sécheresse, l’excès d’eau, la grêle, le gel, le vent violent et le vent de sable. Saham Assurance compte cibler tous les agriculteurs concernés dans tout le royaume et quelle que soit la taille de leur exploitation.
Un marché qui se chiffre en milliards
A peine le communiqué a-t-il été diffusé que la sphère économique s’est insurgée contre le conflit d’intérêt. Le député USFP Mehdi Mezouari s’est exprimé ouvertement en dénonçant le « cadeau » offert par Aziz Akhennouch à son collègue au gouvernement. Ce qui attise la polémique, c’est que ce produit est subventionné. Autrement dit, l’État contribue au financement de cette offre à travers une subvention qui peut atteindre 90 % de la prime. Un marché en or pour Saham.
«Ce sont des réassureurs à l’étranger qui assurent ce risque», nous affirme un proche du dossier. Saham Assurances fait appel au réassureur Swiss RE. En réponse à cette polémique le groupe Saham soutient qu’il a été l’initiateur des négociations. «Saham Assurance a manifesté son intérêt au département de l’Agriculture qui a jugé que cela répondait aux attentes des agriculteurs ainsi qu’aux enjeux d’accélération du plan d’assurance agricole au Maroc», explique à Telquel.ma une source au sein de l’entreprise.
De son côté, un membre du gouvernement qui sa souhaité s’exprimer sous couvert d’anonymat estime que ceux qui parlent de cadeau «veulent politiser une affaire très simple. La question qu’il fallait poser est pourquoi seul Mamda (Mutuelle marocaine agricole d’assurances, établissement public) avait ce marché ?». Selon lui, parce qu’il n’y avait pas d’intérêt pour ce marché. L’idée de l’assurance sur les aléas climatiques datent de quelques années déjà. Sa mise en place n’a jamais été une réussite malgré quelques tentatives dans les années 1990.
Il a fallu attendre «le déploiement du Plan Maroc Vert qui en a fait un axe important dans le cadre de l’agriculture solidaire», explique notre interlocuteur. Le premier pas d’opérationalisation a été fait en partenariat avec la Mamda qui avait depuis 2011 «un monopole de fait qui vient de sauter. Ce n’est donc pas un cadeau que l’ont fait à Saham», précise un membre du gouvernement. Mais ça reste un marché qui se chiffre en milliards de dirhams. L’État aura contribué pour près de 1.5 milliard de dirhams dans ce dispositif d’assurances agricoles depuis sa mise en place en 2011 en prenant en considération cette campagne agricole.
Quid de la loi ?
Toutes ces explications n’écartent pas le soupçon de conflit d’intérêt au regard de la loi. Dans ce cas, il est possible de se référer à la loi organique n°65-13 relative à l’organisation et à la conduite des travaux du gouvernement et au statut de ses membres. Dans sa disposition 33, il est établi que : «les membres du gouvernement doivent, pendant la durée d’exercice de leurs fonctions, suspendre toute activité professionnelle ou commerciale dans le secteur privé, notamment leurs participations à des organes de direction, de gestion et d’administration des entreprises privées à but lucratif et d’une manière générale toute activité pouvant entraîner un conflit d’intérêt, à l’exception des activités dont l’objet social porte exclusivement sur la prise de participation et la gestion des valeurs mobilières». Pour le moment, les deux ministres concernés n’ont pas apporté leurs réponses. http://telquel.ma/2016/01/22/pas-pret-saham-agriculture_1479049 | |
| | | simplet General de Brigade
messages : 3188 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 23 Jan - 23:15 | |
| - RadOne a écrit:
- Moulay Hafid Elalamy a-t-il bénéficié d’un « cadeau » d’Akhannouch?
- Citation :
- Saham Assurances décroche un marché avec l’État. Ce qui ravive la polémique autour de Moulay Hafid Elalamy ministre de l’Industrie et également patron de la compagnie d’assurances.
Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique est à nouveau au cœur d’une polémique à cause du récent marché octroyé par le ministère de l’Agriculture dirigé par Aziz Akhennouch, à sa compagnie d’assurances Saham. Cette dernière a signé une convention tripartite avec le ministère de l’Agriculture et celui des Finances pour la mise en place d’un nouveau produit d’assurance « Taemine Al Mahssol ». « Ce produit a pour objet de garantir les récoltes contre un ensemble de risques climatiques, et ce dans l’ensemble du Royaume », peut-on lire dans le communiqué publié à l’occasion. Il a pour objet de garantir les récoltes céréalières, légumineuses alimentaires et oléagineuses contre un ensemble de risques climatiques comme la sécheresse, l’excès d’eau, la grêle, le gel, le vent violent et le vent de sable. Saham Assurance compte cibler tous les agriculteurs concernés dans tout le royaume et quelle que soit la taille de leur exploitation.
Un marché qui se chiffre en milliards
A peine le communiqué a-t-il été diffusé que la sphère économique s’est insurgée contre le conflit d’intérêt. Le député USFP Mehdi Mezouari s’est exprimé ouvertement en dénonçant le « cadeau » offert par Aziz Akhennouch à son collègue au gouvernement. Ce qui attise la polémique, c’est que ce produit est subventionné. Autrement dit, l’État contribue au financement de cette offre à travers une subvention qui peut atteindre 90 % de la prime. Un marché en or pour Saham.
«Ce sont des réassureurs à l’étranger qui assurent ce risque», nous affirme un proche du dossier. Saham Assurances fait appel au réassureur Swiss RE. En réponse à cette polémique le groupe Saham soutient qu’il a été l’initiateur des négociations. «Saham Assurance a manifesté son intérêt au département de l’Agriculture qui a jugé que cela répondait aux attentes des agriculteurs ainsi qu’aux enjeux d’accélération du plan d’assurance agricole au Maroc», explique à Telquel.ma une source au sein de l’entreprise.
De son côté, un membre du gouvernement qui sa souhaité s’exprimer sous couvert d’anonymat estime que ceux qui parlent de cadeau «veulent politiser une affaire très simple. La question qu’il fallait poser est pourquoi seul Mamda (Mutuelle marocaine agricole d’assurances, établissement public) avait ce marché ?». Selon lui, parce qu’il n’y avait pas d’intérêt pour ce marché. L’idée de l’assurance sur les aléas climatiques datent de quelques années déjà. Sa mise en place n’a jamais été une réussite malgré quelques tentatives dans les années 1990.
Il a fallu attendre «le déploiement du Plan Maroc Vert qui en a fait un axe important dans le cadre de l’agriculture solidaire», explique notre interlocuteur. Le premier pas d’opérationalisation a été fait en partenariat avec la Mamda qui avait depuis 2011 «un monopole de fait qui vient de sauter. Ce n’est donc pas un cadeau que l’ont fait à Saham», précise un membre du gouvernement. Mais ça reste un marché qui se chiffre en milliards de dirhams. L’État aura contribué pour près de 1.5 milliard de dirhams dans ce dispositif d’assurances agricoles depuis sa mise en place en 2011 en prenant en considération cette campagne agricole.
Quid de la loi ?
Toutes ces explications n’écartent pas le soupçon de conflit d’intérêt au regard de la loi. Dans ce cas, il est possible de se référer à la loi organique n°65-13 relative à l’organisation et à la conduite des travaux du gouvernement et au statut de ses membres. Dans sa disposition 33, il est établi que : «les membres du gouvernement doivent, pendant la durée d’exercice de leurs fonctions, suspendre toute activité professionnelle ou commerciale dans le secteur privé, notamment leurs participations à des organes de direction, de gestion et d’administration des entreprises privées à but lucratif et d’une manière générale toute activité pouvant entraîner un conflit d’intérêt, à l’exception des activités dont l’objet social porte exclusivement sur la prise de participation et la gestion des valeurs mobilières». Pour le moment, les deux ministres concernés n’ont pas apporté leurs réponses. http://telquel.ma/2016/01/22/pas-pret-saham-agriculture_1479049 pourquoi ne pas libéraliser totalement ce marché, et le client choisira comme pour son assurance auto , _________________ . "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option." Bob Marley. . | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 17:10 | |
| Suite à la polémique créée par la signature de la convention de mise en place d'une assurance sur les risques agricoles, SAHAM décide de suspendre l'application de cette convention jusqu'à entrée sur ce marché de toutes les autres compagnies d'assurance ! - Citation :
- http://www.febrayer.com/315106.html
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| | | @Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 18:11 | |
| - mbarki_49 a écrit:
- Suite à la polémique créée par la signature de la convention de mise en place d'une assurance sur les risques agricoles, SAHAM décide de suspendre l'application de cette convention jusqu'à entrée sur ce marché de toutes les autres compagnies d'assurance !
- Citation :
- http://www.febrayer.com/315106.html
Ce n'est pas suffisant. c'est un grand conflit d'interet, d'etre ministre et en meme temps avoir des compagnies impliquées dans des contrats avec le secteur publique. Il ne faut pas seulement attendre l'arrivée des autres compagnies, mais encore plus. Il ne faut pas que sa compagnie participe dans l'offre. Tout simplement parce que son poste le previligie, parce qu'il profite d'information previligié pour servir sa compagnie. | |
| | | Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 19:51 | |
| - mbarki_49 a écrit:
- Suite à la polémique créée par la signature de la convention de mise en place d'une assurance sur les risques agricoles, SAHAM décide de suspendre l'application de cette convention jusqu'à entrée sur ce marché de toutes les autres compagnies d'assurance !
- Citation :
- http://www.febrayer.com/315106.html
d apres le forumiste simplet , ce qu'a fait Alami fait partit de la concurence et ce n'est pas un conflit d'interet cet affaire va allumer enormement de trucs, j espere que la suspension de cette convention est une chose vrai pas un mensonge pour calmer les esprits. _________________ #LtBahti_Martyr #كلنا_البحتي #الشهيد_البحتي
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| | | Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 19:57 | |
| - @Winners a écrit:
- mbarki_49 a écrit:
- Suite à la polémique créée par la signature de la convention de mise en place d'une assurance sur les risques agricoles, SAHAM décide de suspendre l'application de cette convention jusqu'à entrée sur ce marché de toutes les autres compagnies d'assurance !
- Citation :
- http://www.febrayer.com/315106.html
Ce n'est pas suffisant. c'est un grand conflit d'interet, d'etre ministre et en meme temps avoir des compagnies impliquées dans des contrats avec le secteur publique.
Il ne faut pas seulement attendre l'arrivée des autres compagnies, mais encore plus. Il ne faut pas que sa compagnie participe dans l'offre. Tout simplement parce que son poste le previligie, parce qu'il profite d'information previligié pour servir sa compagnie.
Voila tu as tout dit, moi j'ai travaille dans les marches publique je sais tres bien comment ca passe l'information et al Alami a benneficier de flu d'information pour cet offre, c'est tres facile de la deduire. _________________ #LtBahti_Martyr #كلنا_البحتي #الشهيد_البحتي
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| | | mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 20:07 | |
| c est pareil pour akhenouch qui est ministre depuis belle lurette et aussi a la tete des station service afriquia _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 20:14 | |
| Akhenouch a ete imposer par le palais sur benkirane. _________________ #LtBahti_Martyr #كلنا_البحتي #الشهيد_البحتي
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| | | @Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 20:15 | |
| - Amgala Winner a écrit:
- @Winners a écrit:
- mbarki_49 a écrit:
- Suite à la polémique créée par la signature de la convention de mise en place d'une assurance sur les risques agricoles, SAHAM décide de suspendre l'application de cette convention jusqu'à entrée sur ce marché de toutes les autres compagnies d'assurance !
Ce n'est pas suffisant. c'est un grand conflit d'interet, d'etre ministre et en meme temps avoir des compagnies impliquées dans des contrats avec le secteur publique.
Il ne faut pas seulement attendre l'arrivée des autres compagnies, mais encore plus. Il ne faut pas que sa compagnie participe dans l'offre. Tout simplement parce que son poste le previligie, parce qu'il profite d'information previligié pour servir sa compagnie.
Voila tu as tout dit, moi j'ai travaille dans les marches publique je sais tres bien comment ca passe l'information et al Alami a benneficier de flu d'information pour cet offre, c'est tres facile de la deduire. Une compagnie d'assurance, ne fait pas de charité, elle est la pour faire un profit. ce gars il ne s'est par retiré pour une raison de transparense, mais plutot parce que ca serait pas un bon depart de lancer une assurance dans une année agricole qui s'annonce difficle. c'est un calcul financier plus que pour l'equité. | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 24 Jan - 21:55 | |
| Akhenouch et moulahoum alami ce sont nos haddad,l'algerie a le sien et nous le notre.Si on est vraiment un pays en voie de transparence il faut avoir les cojones et ouvrir une enquete parlemnetaire et les faire venir s'expliquer devant une comission d'ethique. lisez ce qu'ils font maintenant ,ils nous prennent pour des moutons.Rien ne changera tant qu'il n'y a pas une monarchie parlementaire.Vous avez oubliez que M6 est parti avec sa famille chez akhenouch pour le ftourpendant le ramadan,cela veut dire beaucoup de chose avnt de critique l'algerie il faut voir ce qui se passe dans notre maison - Citation :
- Coup de théâtre : Saham a décidé de « stopper l’application » d’une convention la liant au département de l’agriculture, sur fond de polémique sur un éventuel conflit d’intérêt entre les ministres et businessmen Akhannouch et Elalamy.
L’assureur Saham a annoncé dimanche 24 janvier avoir gelé l’application d’une convention récemment signée le liant au ministère de l’Agriculture, en réaction à une polémique naissante sur un éventuel conflit d’intérêt.
« Au regard de la polémique infondée engendrée par la signature de cette convention, SAHAM Assurance décide de stopper l’application de la convention, en attendant l’adhésion à ce produit de l’ensemble des autres compagnies intéressées, suite à l’appel lancé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime », a annoncé l’assureur via un communiqué parvenu à notre rédaction.
La convention signée le 20 janvier 2016 entre Saham, fondée par l’homme d’affaire et ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy et le ministère de l’Agriculture, dirigé par le ministre et homme d’affaires Aziz Akhannouch, avait été critiquée. Le député USFP Mehdi Mezouari a dénoncé un « cadeau » offert par Aziz Akhennouch à son collègue au gouvernement.
« Taemine Al Mahssol », un produit d’assurance qui garantie les récoltes contre les risques climatiques, était jusque-là assurée par la Mamda, une assurance publique. Ce produit est subventionné: l’État contribue au financement de cette offre à travers une subvention qui peut atteindre 90 % de la prime.
Contacté par Telquel.ma, une source au gouvernement qui s’est toutefois exprimée en off, avait dénoncé pour sa part une tentative de «politiser une affaire très simple ». Dans son communiqué, Saham explique que la « convention est ouverte à tous » et assure avoir « pris l’initiative de proposer au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime une convention similaire à celle signée avec la MAMDA ».
La Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurances, qui regroupe les professionnels du secteur, a de son côté émis un communiqué le 24 janvier, dans la foulée de celui de Saham. Il y est précisé que « d’autres acteurs vont manifester, dans les plus brefs délais, leur volonté de signer avec le ministère des conventions similaires ».
Lire aussi: Moulay Hafid Elalamy a-t-il bénéficié d’un « cadeau » d’Akhannouch?
L’intégralité du communiqué de Saham :
SAHAM Assurance a signé le 20 Janvier 2016 une convention avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, pour le lancement d’un nouveau produit d’assurance agricole couvrant les risques climatiques.
La première convention du genre a été signée en 2011 entre le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et la MAMDA. Elle stipulait clairement dans son Article 13, l’ouverture de cette convention aux autres assureurs. Extrait de la convention : « la MAMDA […] s’engage à entreprendre les démarches nécessaires, afin de proposer aux autres assureurs du marché marocain, d’adhérer à ce produit ».
C’est donc bien une convention ouverte à tous. L’accès à ce secteur nécessite un accord préalable (sous forme de convention) des Ministères concernés, pour assurer la préservation des intérêts des agriculteurs.
SAHAM Assurance a pris l’initiative de proposer au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime une convention similaire à celle signée avec la MAMDA mais intégrant plusieurs nouveaux avantages pour l’Etat, comme la baisse du coût de la réassurance de 40 Millions de dirhams par an et l’élargissement de la distribution de ce type de produit, en s’appuyant sur le réseau de SAHAM Assurance de 425 agents, représentant le plus large du secteur des assurances et réparti sur l’ensemble du Royaume.
Pour rappel, la subvention prévue pour ce type de produit est destinée à l’agriculteur, dès lors qu’il choisit un assureur conventionné et qu’il souscrit à un produit d’assurance couvrant les risques climatiques.
Au regard de la polémique infondée engendrée par la signature de cette convention, SAHAM Assurance décide de stopper l’application de la convention, en attendant l’adhésion à ce produit de l’ensemble des autres compagnies intéressées, suite à l’appel lancé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime.
Cette décision de SAHAM Assurance, opérateur national de référence, côté à la bourse de Casablanca, est motivée par sa volonté de contribuer de façon constructive, à la réussite de la libéralisation de ce secteur.
Ahmed Mehdi TAZI
Président Directeur Général SAHAM Assurance http://telquel.ma/2016/01/24/affaire-du-cadeau-saham-gele-convention-liant-ministere-lagriculture_1479269 | |
| | | Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 25 Jan - 9:13 | |
| Quel mascarade, ce n'est pas du tout du tout le moment de ce favoritisme vide, la on est dans la porte de la sechress et la rue marocaine peut desendre a n'importe quel moment (3la sebba ) , heureusement le prix du baril est bas, le bon Dieu nous aime. _________________ #LtBahti_Martyr #كلنا_البحتي #الشهيد_البحتي
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| | | pyromane Colonel-Major
messages : 2362 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 25 Jan - 10:07 | |
| Remarquez que Saham a juste suspendu l'application du contrat, mais ne l'a pas annulé. J'ai l'impression qu'il y a un lobby qui s'est infiltré dans les centres de décisions, et qui veut en finir une fois pour toute avec l’éphémère état social au Maroc, ca me rappelle la situation au Chili après la chutte d'Allende, et comment le pays fut à la pointe du libéralisme économique, avec des élites formées à l'école de Chicago, qui ne faisaient que fermer hôpitaux et écoles pour livrer le pays aux capitaux étrangers, avec les catastrophes qui en ont découlé. _________________ | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 25 Jan - 21:48 | |
| - pyromane a écrit:
- Remarquez que Saham a juste suspendu l'application du contrat, mais ne l'a pas annulé. J'ai l'impression qu'il y a un lobby qui s'est infiltré dans les centres de décisions, et qui veut en finir une fois pour toute avec l’éphémère état social au Maroc, ca me rappelle la situation au Chili après la chutte d'Allende, et comment le pays fut à la pointe du libéralisme économique, avec des élites formées à l'école de Chicago, qui ne faisaient que fermer hôpitaux et écoles pour livrer le pays aux capitaux étrangers, avec les catastrophes qui en ont découlé.
Bien dit je te rapelle on la nomait the BRICK - Citation :
- The Chicago Boys (c. 1970s) were a group of Chilean economists, the majority of whom trained at the Department of Economics of the University of Chicago under Milton Friedman and Arnold Harberger, or at its affiliate in the economics department at the Pontifical Catholic University of Chile. Upon their return to Latin America they adopted positions in numerous right-wing South American governments as economic advisors, many of them reaching high positions.[1] They are credited with transforming Chile into Latin America's best performing economy[2] and one of the world's best business climates.[3] However, critics point to drastic increases in unemployment that can be attributed to policies implemented on their advice to fight inflation. Some (such as Nobel laureate Amartya Sen) have argued that these policies were deliberately intended to serve the interests of American corporations at the expense of Latin American populations.[4][5][6] In the case of Chile, American attempts to influence the Chilean economy ceased once the Chicago boys had gained political influence; this may have been the true underlying cause of the subsequent increase in economic growth.[7][8]
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| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 25 Jan - 22:08 | |
| Assurance agricole ou pas, saham continue son expansion en afrique - Citation :
- Raymond Farhat : « Chez Saham, le gros des acquisitions est derrière nous »
En trois ans, le groupe marocain s'est implanté dans les marchés stratégiques que sont le Nigeria, le Kenya et l'Angola et a doublé ses revenus. Reste à relever le défi de la conquête commerciale.
Un milliard de dollars de revenus, 26 pays en Afrique et au Moyen-Orient, 49 filiales, dont 28 compagnies d’assurance et de réassurance, un réseau de distribution de plus de 650 agences en Afrique et 3 000 salariés : le pôle assurance du groupe marocain Saham est devenu en l’espace de cinq ans le principal acteur africain du secteur après les géants sud-africains.
Une offensive façon blitzkrieg, avec aux commandes Raymond Farhat, directeur général, et Nadia Fettah, directrice générale chargée des finances : acquisition en 2010 du groupe Colina, alors présent dans une dizaine de pays africains ; rachat en 2012 de Global Alliance Angola Seguros, première compagnie privée angolaise, et de l’assureur libanais LIA Insurance ; implantation au Kenya l’année suivante avec la reprise de Mercantile Insurance puis au Rwanda en 2014 avec celle de Corar AG ; acquisition en 2014 de 40 % du capital d’Unitrust Insurance au Nigeria ; puis, en 2015, prise de contrôle du réassureur nigérian Continental Re.
Soutenu dans cette conquête par de solides actionnaires institutionnels (outre Moulay Hafid Elalamy, la Société financière internationale et les investisseurs Abraaj et Wendel), Saham entend désormais passer à la phase B de son développement : accroître son efficacité commerciale pour doper sa croissance sans avoir à sortir à nouveau la carte de paiement. Alliance avec BMCE Bank of Africa, rapprochement éventuel avec un assureur sud-africain, difficulté de conquérir une large clientèle : Raymond Farhat, présent dans l’assurance en Afrique depuis 1990, répond aux questions de Jeune Afrique.
Jeune Afrique : En trois exercices, Saham Finances a doublé ses revenus, passant de 564 millions de dollars (435,5 millions d’euros) fin 2011 à plus de 1 milliard en 2014. Comment expliquez-vous cette spectaculaire progression ?
Raymond Farhat : Il y a la croissance des marchés, de 10 % par an en Afrique subsaharienne et de 5 % ou 6 % au Maroc. Mais la progression de nos revenus s’est faite essentiellement grâce à des acquisitions. Deux nouvelles sociétés, en Angola et au Liban, expliquent une partie importante de notre croissance. Le Nigeria, où nous avons acquis une entreprise [Unitrust Insurance], sera intégré dans les comptes et représentera environ 10 % de nos revenus.
Saham et FinanceCom viennent d’annoncer leur alliance dans la bancassurance. Quelle en est la portée exacte ?
L’objectif est de créer des occasions de faire des affaires et de travailler sur des projets communs. Cela nous permettra de profiter du réseau de Bank of Africa [BOA] pour vendre des produits d’assurance, tandis que ce dernier pourra faire profiter ses clients de notre offre.
Ce qui est ironique, c’est que Colina et BOA étaient associés avant leurs rachats respectifs en 2010 par Saham et BMCE Bank…
D’une certaine manière, on retourne en effet au point auquel nous étions avant ces rachats. Les deux groupes en sont arrivés à la conclusion qu’il valait mieux travailler ensemble. Nos empreintes géographiques sont très complémentaires.
Vous disiez il y a quelques années que dans le domaine de la bancassurance il faut nouer des liens capitalistiques forts. Est-ce le cas avec FinanceCom ?
Nous avons fondé une société commune détenue à parts égales. Ce n’est pas une entité à vocation commerciale, mais une structure qui a pour objectif de créer des synergies entre les métiers actuels des deux groupes et de travailler sur des développements futurs dans des métiers qui sont à la lisière de nos activités présentes.
Saham et FinanceCom pourraient réaliser des acquisitions communes ?
On pourrait l’imaginer, même s’il n’y a aucun projet précis aujourd’hui.
Ce rapprochement, tout comme l’entrée de la Banque nationale du Canada au tour de table de NSIA, n’est-il pas également le signe que la bancassurance est un passage obligé ?
Obligé, peut-être pas, mais c’est un axe important de développement pour l’assurance de personnes : assurance-vie, assurance automobile, habitation et, éventuellement, santé.
L’assurance santé croît ainsi de 15 % à 20 % par an. L’automobile d’un peu moins de 15 % De manière générale, quels sont les produits d’assurance qui portent la croissance soutenue de vos filiales ?
L’assurance des particuliers. L’assurance santé croît ainsi de 15 % à 20 % par an. L’automobile d’un peu moins de 15 %.
À l’inverse, y a-t-il des produits qui freinent la croissance ?
Nous avons du mal à percer avec certaines de nos nouveautés, notamment l’assurance-crédit. Cette offre, qui permet de s’assurer lorsqu’on obtient un prêt auprès d’une banque, ou d’assurer un fournisseur contre le défaut de paiement d’un client, n’est pas encore entrée dans les mœurs.
La concurrence est forte au niveau des entreprises clientes, mais aussi des fonctionnaires et des salariés du privé. Est-il réellement possible d’élargir le nombre d’assurés au reste de la population, et comment ?
C’est en tout cas le grand défi auquel nous sommes confrontés : passer de 5 % à 10 % de la population assurée à un taux de 15 % à 20 %. Il faut innover, tant en matière de distribution que de produits, tout en restant rentables. Pour l’instant, nous ne sommes par réellement satisfaits de ce que nous avons mis en place. Certains produits fonctionnent bien. C’est le cas d’une assistance vendue aux passagers des bus lors de l’achat du ticket. Il leur permet d’être aidés – y compris médicalement – en cas d’accident. Mais les volumes restent faibles.
Et innover en allant jusqu’à vendre de l’assurance en dehors des circuits classiques de distribution…
Cela pose des difficultés à la fois réglementaires et informatiques.
Saham est le premier assureur automobile au Maroc. L’automobile représente 30 % de vos revenus. Est-ce, comme au Maroc, le point fort de Saham dans le reste de l’Afrique ?
Saham est le premier assureur automobile au Maroc. Ce n’est pas toujours le cas dans les autres pays, donc nous avons des marges de progression.
Développement d’un pôle clinique avec l’espagnol Asisa, création d’une coentreprise avec le français Cegedim Activ pour le TPA [administration de tiers]… Votre groupe fait beaucoup d’efforts dans la santé, alors que cette activité est structurellement déficitaire. Pourquoi ?
Elle n’est pas déficitaire structurellement. Elle l’est aujourd’hui car nous n’arrivons pas à équilibrer l’activité : il n’y a pas assez de souscripteurs et trop de sinistres. Il faut donc faire du volume. D’où notre développement dans le TPA, qui permet de négocier de meilleures conditions auprès des prestataires de santé s’il est réalisé en quantité importante. Ensuite, le fait d’avoir des cliniques nous permettra de donner des avantages à nos clients.
Vous avez annoncé en septembre le rachat d’une société de réassurance, Continental Re. Pourquoi ?
D’abord parce qu’il est préférable d’avoir ce type d’activité dans certains pays. C’est un avantage pour les multinationales qui s’adressent à nous, car cela limite le nombre d’interlocuteurs. Maintenant, nous ne voulons pas être le seul partenaire de Continental Re. Nous allons faire venir au tour de table d’autres assureurs et réassureurs.
L’Afrique compte encore de toutes petites compagnies d’assurance. Selon vous, les autorités de tutelle doivent-elles pousser à des rapprochements ?
Il faut une consolidation, car les marchés son trop petits et atomisés : cela bloque le développement de l’assurance. Le principal acteur de cette évolution est l’autorité de tutelle, qui peut soit augmenter le niveau de capital requis, soit imposer des niveaux de marge plus élevés.
En 2014 et en 2015, les leaders mondiaux de l’assurance comme Prudential, Axa ou Old Mutual ont engagé plusieurs centaines de millions de dollars pour se développer ou se renforcer sur le continent. Êtes-vous inquiet ?
Nous sentons cet intérêt pour l’Afrique, mais il ne faut pas exagérer, nous ne remarquons pas grand-chose sur le terrain. Il y a eu quelques grosses opérations et beaucoup de publicité !
Après une période de croissance externe nous allons ralentir En multipliant les acquisitions, n’y a-t-il pas un risque important que le rapprochement, l’intégration des équipes, le nettoyage des comptes se passent mal ?
C’est exact, il y a un risque, et tout cela prend du temps. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’après une période de croissance externe nous allons ralentir et travailler à intégrer tout cela.
Pour Saham, les acquisitions dans l’assurance sont terminées ?
Ce ne sera jamais terminé, mais le plus gros est derrière nous.
Ce qui implique que vous ne visez plus d’implantations dans de nouveaux pays ?
Les grands pays que nous visions sont à présent couverts. Il s’agit désormais de compléter notre présence, notamment en Afrique de l’Est, soit via de petites acquisitions, soit en ouvrant des sociétés.
Un rapprochement avec un groupe sud-africain pour mieux couvrir cette région ainsi que l’Afrique australe est-il possible ?
On peut l’imaginer. Nous travaillons sur cette hypothèse, mais il n’y a rien de concret à ce jour.
[Depuis la réalisation de cet entretien, le géant sud-africain Sanlam a annoncé une prise de participation de 30 % dans le capital de Saham Finances]
Vous annonciez il y a quelques années des ambitions au Maghreb, le Maroc excepté. Mais cela n’a pas avancé, pourquoi ?
Nous avons pour l’instant mis cette région de côté. L’Algérie nous reste fermée, et la Tunisie est un marché mature où nous ne voyons pas quel rôle nous pourrions jouer.
Dans le domaine bancaire, le modèle panafricain est de plus en plus remis en question, notamment parce qu’il est peu porteur de synergies, qu’il multiplie les risques et les coûts. Ne peut-on appliquer la même analyse à l’assurance ?
Les petits pays seront toujours moins rentables que les grands. Mais cette présence nous permet d’offrir une réponse globale aux grands groupes et aux grands courtiers internationaux. C’est un avantage compétitif et, même si, à court terme, c’est bien un frein aux performances financières, cela ne le sera plus d’ici à cinq ans. Nous avons aussi développé une logique de hub avec des directions régionales légères, qui restent proches du terrain.
En 2014, toutes les filiales d’assurance du groupe ont adopté une marque unique : Saham. Quel bilan faites-vous de cette opération ?
Un bilan satisfaisant. Mais il faut continuer de communiquer pour que le nouveau nom soit bien assimilé
http://www.jeuneafrique.com/mag/273636/economie/raymond-farhat-chez-saham-gros-acquisitions-derriere/?utm_source=%5BNewsletters%5D+Jeune+Afrique&utm_campaign=5999471ff8-Actu_eco_du_25_01_2016&utm_medium=email&utm_term=0_9e88e09281-5999471ff8-339324201 | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 26 Jan - 12:29 | |
| La cigale se rend compte que la fourmis a plus travaillé qu'elle - Citation :
- Pendant ce temps, le Maroc…
…ou comment l’Algérie est en train de devenir le cancre du Maghreb.
En critiquant l’Algérie et en encensant le roi Mohamed VI, Nicolas Sarkozy ne commettait pas de lapsus. C’est la troisième fois en deux mois qu’il dresse un réquisitoire réfléchi contre les autorités algériennes qui "ont joué contre une nécessaire intégration maghrébine", qui se sont réfugiés dans une "arrogante obstination" à laisser les frontières fermées, et qui ont bloqué "les nécessaires évolutions dans le pourtour méditerranéen." Pourquoi cette charge de la part d’un homme qui fut chef d'Etat d’une puissance mondiale et dont on peut deviner qu’il connaît les sujets dont il parle pour avoir eu toutes les données en mains, même les plus confidentielles. Mieux, cet ex-président qui postule à la magistrature suprême lors des élections de 2017, n’ignore pas les risques d’un casus belli avec Alger s’il venait à diriger de nouveau la France.
Aussi, plutôt que des propos incontrôlés, nous avons bien affaire à un verdict sans nuances : après 17 ans d’immobilisme, notre pays n’est plus dans le "tempo" des nations qui avancent. Il est largué. Méprisé. Sa voix ne porte plus, son aura s’est éteinte, son influence est nulle, ses stratégies absentes, bref, l’Algérie à la 17è année de Bouteflika, est un cancre à l’avenir sombre, un Etat d’un autre âge, qui vivait sur sa rente et son arrogance jusqu’à cette année 2015 où il se découvre sans le sou. Et nous y voilà ! L’Algérie sans l’argent du pétrole, ce n’est pas le Maroc ; c’est un pays bien au-dessous du Maroc, qui doit tout réapprendre, réapprendre à produire, réapprendre à manager, réapprendre à prévoir…. Pendant qu’on comptait les milliards de dollars rapportés par la pétrole, le Maroc, qui ne compte que sur les bras et l’intelligence de ses fils, poursuivait une stratégie basée essentiellement sur l’expansion de la demande intérieure, soutenue par une forte augmentation des investissements publics. Le ratio d’investissement total par rapport au PIB, avec une progression moyenne passant de 2,9% à 8,3% entre 1990-1999 et 2000-2009, a augmenté de cinq points de pourcentage entre ces deux périodes pour s’élever en moyenne à 30% du PIB durant la décennie 2000 et à près de 36% en 2009, niveau autour duquel il s’est stabilisé jusqu’en 2013. L’Algérie est loin de ces chiffres (sauf si l’on inclut les investissements dans les hydrocarbures). Les recettes pétrolières servaient à gonfler les importations. Le Maroc, lui, édifiait un patient dispositif industriel. Là où l’Algérie crée cinq entreprises, le Maroc en crée trente !
L’augmentation de la demande intérieure a été également soutenue par des hausses de salaires liées à l’ajustement du salaire minimum. Cette stratégie a permis au pays de croître à un taux proche de son taux potentiel. Entre 1990 et 2013, le PIB réel par habitant a crû d’environ 12 500 dirhams à près de 21 300 dirhams. Selon la classification de la Banque mondiale, le Maroc fait donc maintenant partie des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Les investissements de ces quinze dernières années ont amélioré l’accès aux services d’infrastructure de base, baissé la pauvreté, augmenté l’espérance de vie à la naissance – qui est passée en moyenne de 65 ans en 1987 à 74,8 ans en 2010.
Les Algériens auraient pu contribuer à ce processus et en profiter, dans le cadre d’une intégration maghrébine. Ils ne l’ont pas fait. Aujourd’hui, qu’ils parlent de relancer la production nationale pour compenser, sur le pouce, l’érosion des recettes pétrolières, c'est-à-dire de faire ce qu’il y avait lieu de faire dans les années 90, il est trop tard. Les Marocains sont passés à autre chose : accélérer la transition vers le haut de la frontière technologique mondiale – selon les normes des pays les plus avancés –, trouver une place dans la compétition mondiale, s’aguerrir à la concurrence sur les marchés internationaux, repenser la politique de croissance en fonction des nouvelles tendances de l’économie mondiale, des bouleversements de la division internationale du travail marqués par l’irruption de la Chine comme deuxième économie du monde et dont les investissements massifs en Afrique subsaharienne au cours de ces dernières années ont provoqué des pertes de marchés potentiels pour le Maroc. Par ailleurs, le royaume, dans l’optique 2025, réfléchit à se libérer de la prédominance de l’Europe, quasi seule importatrice, et qui n’est plus l’Europe rassurante d’autrefois.
Pendant que l’Algérie, réveillée à la nécessité des temps, se demande comment faire pour relancer la production, le Maroc, lui, réfléchit à mieux tirer parti du nouvel environnement international, à élever la qualité de la main d’œuvre, à pénétrer le monde des nouvelles technologies, à favoriser l’innovation, à délocaliser graduellement vers les pays francophones d’Afrique subsaharienne, les activités manufacturières légères qui étaient celles du Maroc d’autrefois. Le pays, aujourd’hui, st plus compétitif et plus ambitieux. L’Algérie est dépassée. En 2009, selon le magazine Jeune Afrique, dans le «top 500» des entreprises du continent 75 étaient marocaines, 26 tunisiennes et 22 algériennes ; la même année le Maroc plaçait 19 nouvelles entreprises dans le classement.
Rivaliser avec la Chine au sein des pays francophones d’Afrique subsaharienne ? Le Maroc y songe. Il peut compter, pour cela, sur une présence bien établie dans nombre de secteurs – dont celui financier. Pendant que les dirigeants algériens tournaient le dos à l’Afrique, se contentant des "pèlerinages", à l’Elysée, on s’occupait de les y remplacer. Les investissements privés marocains en Afrique subsaharienne sont nombreux et variés depuis quelques années : banques et organismes financiers, télécommunications, cimenteries, mines, transport et habitat, moyennant des prises de participation au capital des entreprises locales et/ou le montage de filiales (Direction des études et des prévisions financières, 2010 et 2012).
Du côté des investissements bancaires et financiers, Attijariwafa bank et BMCE Bank sont les premiers groupes à avoir conquis le marché international, en particulier africain. La première est présente au Sénégal (rachat de 66,67% du capital de la banque sénégalo-tunisienne BST) et au Mali (acquisition de 51% des actions de la Banque internationale du Mali pour près de 60 millions d’euros). En 2009, l’opérateur a renforcé sa présence en Afrique subsaharienne avec l’acquisition de cinq filiales du Crédit agricole en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon et au Congo.
A cela s’ajoute le fait que l’aide publique du Maroc au développement de l’Afrique subsaharienne est déjà non négligeable, puisqu’elle représente environ 10% du montant des échanges commerciaux entre les deux entités.
A l’opposé, l’Algérie a perdu pied dans le continent.
On comprend mieux Sarkozy.
Vingt-deux ans après la fermeture des frontières, il faut peut-être commencer à se demander qui a perdu dans l’affaire.
C.B.
http://www.lematindz.net/news/19676-pendant-ce-temps-le-maroc.html _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 26 Jan - 14:19 | |
| - juba2 a écrit:
- pyromane a écrit:
- Remarquez que Saham a juste suspendu l'application du contrat, mais ne l'a pas annulé. J'ai l'impression qu'il y a un lobby qui s'est infiltré dans les centres de décisions, et qui veut en finir une fois pour toute avec l’éphémère état social au Maroc, ca me rappelle la situation au Chili après la chutte d'Allende, et comment le pays fut à la pointe du libéralisme économique, avec des élites formées à l'école de Chicago, qui ne faisaient que fermer hôpitaux et écoles pour livrer le pays aux capitaux étrangers, avec les catastrophes qui en ont découlé.
Bien dit je te rapelle on la nomait the BRICK
- Citation :
- The Chicago Boys (c. 1970s) were a group of Chilean economists, the majority of whom trained at the Department of Economics of the University of Chicago under Milton Friedman and Arnold Harberger, or at its affiliate in the economics department at the Pontifical Catholic University of Chile. Upon their return to Latin America they adopted positions in numerous right-wing South American governments as economic advisors, many of them reaching high positions.[1] They are credited with transforming Chile into Latin America's best performing economy[2] and one of the world's best business climates.[3] However, critics point to drastic increases in unemployment that can be attributed to policies implemented on their advice to fight inflation. Some (such as Nobel laureate Amartya Sen) have argued that these policies were deliberately intended to serve the interests of American corporations at the expense of Latin American populations.[4][5][6] In the case of Chile, American attempts to influence the Chilean economy ceased once the Chicago boys had gained political influence; this may have been the true underlying cause of the subsequent increase in economic growth.[7][8]
Il faut arrêter de faire du bashing des qu'un politique est à la tête d'une entreprise qui marche. Je vais pas me faire l'avocat de MHE mais combien de compagnies on a au Maroc qui pourraient fournir ce genre de services ? 3,4 5 ... (saham, wataniya, wafa assurances....) ... La solution n'est pas d’empêcher un businessman de faire de la politique ou de mettre son entreprise en stand-by le temps de son mandat, perso j'ai rien contre les gens qui réussissent mais comme d'habitude on préfère traiter les symptômes ou lieu de la maladie... Il suffit d'avoir des commissions parlementaires qui font leur boulot, une justice indépendante qui veille au grain et une haute autorité de la concurrence qui veille à ce que tout le monde ait sa chance dans un marché libre et concurrentiel, si cela est en place même Othman Benjelloun peut devenir premier ministre ca ne me dérangerait pas au contraire je préfère voir des ministres qui connaissent le monde de l'entreprise plutôt que des théoriciens d'une autre ère.... _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
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