During the day, the Russian aviation group continued conducting pinpoint airstrikes against the infrastructure of the IS group in Syria,” Defense Ministry spokesman, Igor Konashenkov, said.
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Anassfra93 Aspirant
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 13:00
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charly Colonel-Major
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 13:01
Baybars a écrit:
Je viens d'entendre d'une source crédible selon moi, que les pays du Golfe et la Turquie vont considérablement augmenter et intensifiées leur livraison d'armement aux rebelles Syriens, en réponse à l'attaque de la Russie.
La source n'a pas dit ce que c'était comme armement.
D ici que les russes armes les kurdes et les houties on va rire .....
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
yassine1985 Colonel-Major
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 13:12
Réponse officiel du MoD :
Citation :
"The Ministry of defense of Russia's comments on the CNN: in contrast to the CNN we don't talk with reference to anonymous sources, and show our missile launches and affected their goal almost in real time."
MoD Iran :
Citation :
Iranian defense ministry reports on "fallen Russian cruise missiles" are part of the intensified western propaganda war, according to a source.
Tehran has denied US reports that four of Russia's cruise missiles targeting ISIL actually fell to the ground in Iran, with the country's defense ministry calling the accusations "psychological war."
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
yassine1985 Colonel-Major
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 13:57
Les américains devrait plutot s'occuper de leur tomahawk qui n'explose pas.
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Proton General de Brigade
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 14:19
Bravo aux russes!
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 14:23
Les frappes par missile de croisière on énervé les occidentaux car ils savent que d'un point de vu tactique le message leur est destiné...
Les russes sont avec cette campagne en Syrie entrain de faire passer des messages....
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Amgala Winner Colonel
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 14:24
Baybars a écrit:
Je viens d'entendre d'une source crédible selon moi, que les pays du Golfe et la Turquie vont considérablement augmenter et intensifiées leur livraison d'armement aux rebelles Syriens, en réponse à l'attaque de la Russie.
La source n'a pas dit ce que c'était comme armement.
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 16:34
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Anassfra93 Aspirant
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 17:03
Citation :
Syrie : dans les airs, sur terre ou sur mer, le dispositif militaire russe en carte La campagne russe en Syrie s’est intensifiée et inquiète les pays de l’OTAN, après le tir de missiles de croisière depuis la mer Caspienne, le 7 octobre. Retour en carte sur la première grande opération militaire du Kremlin loin de ses frontières depuis la chute de l’Union soviétique.
Depuis la fin du printemps, c’est une mini-armée russe d’au moins 5 000 hommes qui a été déployée en Syrie en un temps record. Avec ses avions, ses missiles, sa logistique… La carte ci-dessous indique les principaux lieux où cette force armée s’est installée, les lieux que ses bombardiers attaquent, et la façon dont elle est ravitaillée.
Dans les airs les – au moins – 36 avions de combat déployés sur la base aérienne de Jbel, au sud de Lattaquié, sont en charge des frappes aériennes menées contre les forces rebelles de l’Armée syrienne libre et des groupes djihadistes dans le nord-ouest du pays (essentiellement). Si une dizaine de ces avions (les Soukhoï Su-30 et Su-34) font partie de ce que l’aviation russe compte de plus récent, les autres (Soukhoï Su-24 et Su-25), même modernisés, ont 25 ans d’âge en moyenne. Au rythme actuel des frappes russes, il paraît peu probable qu’ils puissent supporter cette cadence au-delà de deux-trois mois avant d’être cloués au sol pour maintenance (ou d’être remplacés).
Les déclarations du président de la commission des affaires étrangères du Parlement russe, estimant à trois à quatre mois la durée des opérations de Moscou en Syrie, intègrent sans doute cette contrainte. Pour ravitailler ses troupes et acheminer matériels et munitions, l’aviation russe a par ailleurs mis en place un pont aérien depuis sa grande base logistique de Mozdok (en Ossétie du Nord), survolant les espaces iranien et irakien pour atteindre la Syrie.
Sur terre outre les pilotes, les mécaniciens, la logistique, la défense aérienne… les quelque 5 000 hommes déployés par Moscou – selon des informations obtenues par Le Monde – s’appuient essentiellement sur l’infanterie de marine (la 810e brigade de la mer Noire), et l’artillerie (une quinzaine d’obusiers et des lance-roquettes multiples). Si ces moyens sont trop limités pour être utilisés directement contre les opposants syriens pour reconquérir du terrain – Moscou comptant de toute façon sur les troupes gouvernementales et iraniennes –, le dispositif est assez dissuasif pour contrer toute velléité d’attaque rebelle contre les bases russes.
Des unités plus spécialisées (forces spéciales) sont cependant sans doute employées directement sur la ligne de front, au moins pour guider les frappes aériennes. Des hélicoptères (Mi-24) et un usage présumé de l’artillerie russe (lance-roquettes Smerch) ont en outre été détectés par d’Armée syrienne libre dans le nord de la province de Hama, les 7 octobre et 8 octobre, en soutien à une offensive gouvernementale. Sur mer le tir spectaculaire de 26 missiles de croisière par 3 à 4 bâtiments de la flotte russe de la mer Caspienne, a mis en lumière le rôle de la marine russe dans les opérations en Syrie. Mais le message, politique, était plus destiné aux pays de l’OTAN qu’aux rebelles syriens proprement dit. L’emploi de missiles de croisière navals de longue portée, armement neuf et coûteux, est discutable au regard des cibles, facilement atteignables par les avions de Lattaquié.
Au-delà, les activités navales sont surtout destinées, d’une part, à ravitailler les garnisons des régions alaouites de Lattaquié et de Tartous (la base navale utilisée par les Russes) via un « pont » maritime mis en place à partir des ports de Sébastopol et Novorossiysk (sur la mer Noire). Et d’autre part à établir un « cordon sanitaire » au large des côtes syriennes, dont la flotte russe contrôle l’accès au moyen d’un groupe naval mené par les croiseurs Moskva et Smetlivy. Le premier disposant de missiles antiaériens de longue portée S-300 venant compléter au moins deux batteries de missiles sol-air de courte portée Pantsir S-1 installés sur la base aérienne de Lattaquié.
messages : 554 Inscrit le : 20/07/2010 Localisation : CVN Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 17:25
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Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 23:19
Citation :
Dans l’ombre de la Russie, la "montée en puissance" du soutien iranien à Damas
L'Iran, allié traditionnel de Damas, s'efforce depuis le début de la guerre d'apporter son soutien à Bachar al-Assad. Cet engagement vient de franchir un cap avec l'offensive militaire russe. Entretien avec le chercheur David Rigoulet-Roze.
Alors que Moscou multiplie les déclarations sur son intervention en Syrie, l’autre grand allié de Bachar al-Assad se fait beaucoup plus discret. L’Iran joue pourtant un rôle prépondérant dans la guerre syrienne et, comme l’explique à France 24 le spécialiste du Moyen-Orient David Rigoulet-Roze, enseignant et chercheur rattaché à l’Institut français d’analyse stratégique (IFAS) et à l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), son engagement a même franchi un cap depuis quelques semaines.
France 24 : On parle beaucoup de l’implication de la Russie en Syrie. Mais quel rôle joue l’Iran ?
David Rigoulet-Roze : L’Iran joue un rôle important depuis longtemps. C’est bien sûr l’un des soutiens massifs du régime syrien, avant même l’intervention directe de la Russie. Ce soutien a commencé par une logique de conseil politique puis s’est manifesté par l’envoi de conseillers militaires. Aujourd’hui, l’état-major syrien est largement iranisé, à tel point qu’il y a parfois des tensions et des voix qui s’élèvent pour protester contre la mainmise de l’Iran sur l’armée syrienne. À cela s’ajoutent des lignes de crédit qui permettent de faire vivre le régime. La plus récente, d’un montant de 1 milliard de dollars, a été votée par le Majlis d’Iran – le Parlement iranien – début juillet. Enfin, l’Iran envoie des renforts au sol pour aider l’armée syrienne. C’est un engagement très concret.
Qui sont ces soldats ? Des membres de l’armée iranienne ?
Ce sont essentiellement des milices chiites conduites par le général Qassem Soleimani, chef des forces spéciales Al Qods. Ces milices sont constituées d’Afghans, de Pakistanais et d’Irakiens. Elles assistent le Hezbollah, présent en Syrie depuis longtemps et qui paye le prix du sang avec plusieurs centaines de morts depuis le début de son engagement. On assiste par ailleurs, depuis le début de l’année, à une montée en puissance de la présence militaire iranienne en Syrie, puisque quatre commandants d’Al Qods ont été tués en 2015. Cela signifie que les Iraniens s’exposent directement sur le terrain. Et cette montée en puissance vient de monter d’un cran depuis septembre avec l’offensive russe. Il y a aujourd’hui des centaines, voire des milliers d’Iraniens membres d’Al Qods en Syrie.
Comment s’est opérée cette montée en puissance ?
La Syrie et l’Iran avaient un pacte de coopération qui s’est transformé en pacte de défense non officiel en 2007. La Syrie aurait demandé l’activation de ce pacte. L’engagement de la Russie a également été coordonné avec l’Iran. Le général Soleimani s’est a priori rendu au moins une fois à Moscou, en juillet, dans le but de planifier l’offensive de la rentrée. Cette planification est visible sur le terrain puisqu’on observe une répartition des rôles : les Russes s’occupent plutôt du nord autour de la frontière turque et d’Alep, le Hezbollah est présent à proximité de la frontière libanaise et les Iraniens sont autour de Damas. Quand on regarde le positionnement de l’ensemble, cela donne un verrouillage du pays alaouite, d’où est originaire Bachar al-Assad.
Moscou et Téhéran poursuivent-ils les mêmes objectifs ?
Il y a un objectif commun qui est très clair : la survie du régime syrien. Cela dit, il y a des intérêts particuliers qui ne sont pas forcément les mêmes. Vladimir Poutine est dans une logique d’apparaître à nouveau comme une grande puissance internationale. Il souhaite attaquer l’organisation de l’État islamique (EI) mais pas seulement, tandis que les Iraniens font de la destruction de l’EI une priorité et un enjeu de sécurité nationale. L’Iran aspire également à redevenir une puissance régionale face à son grand rival, l’Arabie saoudite. Il y a en ce sens une instrumentalisation de l’opposition entre chiites et sunnites avec un axe Téhéran-Bagdad-Damas qui se dessine clairement. Ce n’est pas le déterminant principal du conflit, mais c’est une grille de lecture possible.
Et vis-à-vis des Occidentaux ? On entend beaucoup moins les Iraniens que les Russes…
Déjà parce que l’Iran a toujours opéré de façon discrète, comme il le fait notamment au Yémen. Mais aussi parce que depuis l’accord du 14 juillet sur le nucléaire iranien, Téhéran est redevenu, de fait, un partenaire incontournable dans la région. C’est une évidence, rien ne se fera en Syrie sans l’Iran. Les Occidentaux sont obligés de tenir compte de cette réalité.
Comment un général iranien a préparé les frappes russes en Syrie
Lors d'une réunion à Moscou en juillet, le général iranien Qassem Soleimani, commandant de la force d'élite Al-Qods, a déployé une carte de la Syrie et expliqué à ses hôtes russes comment les revers du président Bachar Al-Assad pouvaient être transformés en victoire avec l'aide de la Russie.
La visite du général à Moscou a été la première étape de l'intervention militaire russe qui a rebattu les cartes dans la guerre en Syrie et donné naissance à une nouvelle alliance russo-iranienne en soutien au président Assad.
L'aviation russe a mené ses premières frappes en Syrie mercredi dernier à partir d'une base aérienne à Lattaquié, tandis qu'une offensive au sol des forces progouvernementales syriennes et de leurs alliés iraniens et du Hezbollah libanais est, semble-t-il, en préparation.
Mercredi matin, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) fait état d'intenses vagues de bombardements aériens russes dans l'ouest de la Syrie accompagnés par un assaut terrestre des « forces du régime », expression que l'OSDH emploie pour englober l'armée syrienne et ses milices alliées locales ou étrangères comme le Hezbollah libanais, soutenu par l'Iran.
En ligne directe avec l'ayatollah Khamenei
Qassem Soleimani est le commandant de la force Al-Qods, la force spéciale chargée des opérations extérieures des pasdaran, les Gardiens de la révolution islamique. Il reçoit ses ordres directement du guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei.
Ce militaire d'élite né en 1957 aurait accédé au commandement de la force Al-Qods en 1997 ou 1998, selon une biographie diffusée par l'American Enterprise Institute.
Dans nombre de capitales arabes sunnites, il incarne les aspirations à un nouvel Empire perse et représente le bras armé d'une confrontation engagée entre la principale puissance chiite et les pays de l'islam sunnite.
Des sources dans la région indiquent que le général Soleimani a déjà supervisé des opérations au sol contre des insurgés en Syrie et qu'il est maintenant au coeur des préparatifs pour la nouvelle offensive soutenue par la Russie et l'Iran.
En Irak, il a aussi coordonné les offensives menées par des milices chiites soutenues par Téhéran contre les djihadistes sunnites du groupe armé État islamique (EI), notamment à Tikrit au printemps dernier. Son rôle dans la région comme commandant opérationnel s'en trouve accru.
« Soleimani a mis la carte de la Syrie sur la table Les Russes étaient très inquiets et ont eu le sentiment que les choses étaient en net déclin et qu'il y avait un réel danger pour le régime. Les Iraniens leur ont affirmé qu'il était encore possible de reprendre l'initiative. » » — Un haut responsable régional
Le général Soleimani est arrivé à Moscou au moment où la situation se détériorait en Syrie. L'avancée des rebelles vers la côte constituait un danger pour le bastion des Alaouites, la branche chiite à laquelle appartient la famille Assad. C'est aussi le secteur où se trouve, à Tartous, la seule base navale de la Russie dans toute la Méditerranée.
« Soleimani a mis la carte de la Syrie sur la table. Les Russes étaient très inquiets et ont eu le sentiment que les choses étaient en net déclin et qu'il y avait un réel danger pour le régime. Les Iraniens leur ont affirmé qu'il était encore possible de reprendre l'initiative. »
Selon trois hauts responsables dans la région, le voyage de Soleimani en juillet a été précédé par des contacts à haut niveau entre Russes et Iraniens, qui ont été d'accord sur la nécessité de renouveler le soutien à un Assad en mauvaise posture.
D'après le récit de ces trois personnes, la planification de l'intervention était dans l'air depuis plusieurs mois. Cela veut dire que pendant que les Occidentaux notaient ce qui leur semblait être une nouvelle souplesse de Moscou sur l'avenir du président syrien, Téhéran et Moscou discutaient de la manière de renforcer Assad.
La décision d'un effort russo-iranien conjoint en Syrie a été prise lors d'une réunion entre le ministre russe d'Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l'ayatollah Khamenei il y a quelques mois, explique un haut responsable d'un pays de la région, versé dans les questions de sécurité.
« Soleimani, chargé par Khamenei de diriger la partie iranienne de l'opération, s'est rendu à Moscou pour discuter des modalités. Et il s'est aussi rendu en Syrie plusieurs fois depuis », a dit ce responsable.
« OK, nous interviendrons. Envoyez Soleimani », dit Poutine
Le gouvernement russe affirme que son déploiement en Syrie s'est fait à la demande d'Assad, qui a lui-même présenté sans ambages les problèmes auxquels était confrontée l'armée syrienne, notamment pour les effectifs.
L'ayatollah Khamenei a également envoyé un émissaire spécial à Moscou pour y rencontrer le président Vladimir Poutine, a déclaré un autre responsable régional. « Poutine lui a dit : "OK, nous interviendrons. Envoyez Qassem Soleimani." Il y est allé pour expliquer la carte du théâtre des opérations. »
Début août, la chaîne américaine Fox News avait révélé un récent voyage à Moscou du général iranien, information à l'époque confirmée par des sources des services de sécurité américains. Fox précisait que Soleimani était arrivé en Russie le 24 juillet, dix jours à peine après la conclusion de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien qui a remis Téhéran dans le jeu diplomatique.
Une source iranienne avait confirmé sous couvert de l'anonymat que le commandant de la Force Al-Qods s'était bien rendu dans la seconde quinzaine de juillet à Moscou.
L'intervention militaire en Syrie est décrite dans un accord entre Moscou et Téhéran qui dit que les frappes aériennes russes viendront en soutien aux opérations au sol par les forces iraniennes, syriennes et du Hezbollah libanais, explique un des responsables régionaux interrogés.
L'accord prévoit aussi la fourniture d'armes russes plus sophistiquées à l'armée syrienne et l'établissement de salles d'opérations conjointes, qui regrouperaient ces alliés ainsi que les représentants du gouvernement irakien, qui est allié à la fois à l'Iran et aux États-Unis.
Une des salles d'opération est à Damas et l'autre à Bagdad.
« Soleimani habite pratiquement à Damas, ou disons qu'il y va beaucoup. On peut le trouver entre deux réunions avec le président Assad et des visites sur le théâtre des opérations comme n'importe quel soldat. » — Un haut responsable régional
Le général Soleimani est une vieille connaissance des Occidentaux.
Dans une entrevue en mars au Washington Post, David Petraeus, ancien commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan et ex-directeur de la CIA, mentionnait un message que Soleimani lui avait fait remettre au printemps 2008, en pleine offensive des forces irakiennes et de la coalition américaine contre les milices chiites d'Irak.
« Général Petraeus, disait ce message, vous devriez avoir conscience que moi, Qassem Soleimani, je contrôle la politique iranienne en Irak, en Syrie, au Liban, à Gaza et en Afghanistan. »
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Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 23:21
Il y a 4 corvettes Buyan-M dans la caspienne
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Invité Invité
Sujet: Re: Guerre Civile en Syrie ( LISEZ LE PREMIER POST ! ) - Statut spécial - Jeu 8 Oct 2015 - 23:32
Citation :
La Russie dément la chute en Iran de missiles russes tirés vers la Syrie
L'armée russe a démenti la chute en Iran de quatre missiles de croisière tirés mercredi vers la Syrie depuis la mer Caspienne, comme l'avait auparavant affirmé un responsable américain. «N'importe quel professionnel sait que lors de ces opérations, nous fixons toujours la cible avant et après l'impact: tous les missiles tirés de nos croiseurs ont atteint leur cible», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.