messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
Sujet: Actualités Algeriennes Mar 17 Nov 2015 - 15:57
Rappel du premier message :
mourad27 a écrit:
soral sur l'algérie
wow il dit cash la réalité du pays , je retient ce qu'il dit : l'armé algérien a pour fonction elle ne fait la guerre à personne d'autres qu'a son propre peuple
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 20 Fév 2016 - 21:58
en Janvier 2016 le Maroc a exporté pour la même valeur que la junte(1.9 Mdrs $) :
Chute des exportations de 25% (-23% des exportations des hydrocarbures et -43% hors hydrocarbures).
Est ce qu'il faut emprunter de l'argent des banques étrangères avec des taux exorbitants pour la maintenance de l'armement de la junte ou les mettre aux enchères, laquelle des 2 solutions permettra d’économiser le plus?
J'aimerai bien avoir l'avis d'un bounif
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Fév 2016 - 13:40
Je me rappel qu'il y a quelques années, ils s'enflaient d'orgueil en disant qu'ils payaient leurs armements avec rubis sur ongle. Là ils devront bien ouvrir leurs mains pour la sadaqa.
Leurs dirigeants sont cons, ils méritent les dirigeants qu'ils ont.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Fév 2016 - 13:47
AVEROUES a écrit:
en Janvier 2016 le Maroc a exporté pour la même valeur que la junte(1.9 Mdrs $) :
Chute des exportations de 25% (-23% des exportations des hydrocarbures et -43% hors hydrocarbures).
Est ce qu'il faut emprunter de l'argent des banques étrangères avec des taux exorbitants pour la maintenance de l'armement de la junte ou les mettre aux enchères, laquelle des 2 solutions permettra d’économiser le plus?
J'aimerai bien avoir l'avis d'un bounif
Il y a un budget qui est etablie, il englobe les achats, la maintenance infrastructure et les salaires. on est encore loin d'aller a l'endettement pour boucler le budget de l'armée.
l'algerie entre en crise economique comme tout les pays du monde. ils sont rare ceux a encore faire une belle croissance et les pays de la region ne sont pas en reste. qui sait a quoi ressemblera le monde a la fin de l'année ou dans 5 ans ?
badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 21 Fév 2016 - 18:31
Fulcrum a écrit:
AVEROUES a écrit:
en Janvier 2016 le Maroc a exporté pour la même valeur que la junte(1.9 Mdrs $) :
Chute des exportations de 25% (-23% des exportations des hydrocarbures et -43% hors hydrocarbures).
Est ce qu'il faut emprunter de l'argent des banques étrangères avec des taux exorbitants pour la maintenance de l'armement de la junte ou les mettre aux enchères, laquelle des 2 solutions permettra d’économiser le plus?
J'aimerai bien avoir l'avis d'un bounif
Il y a un budget qui est etablie, il englobe les achats, la maintenance infrastructure et les salaires. on est encore loin d'aller a l'endettement pour boucler le budget de l'armée.
l'algerie entre en crise economique comme tout les pays du monde. ils sont rare ceux a encore faire une belle croissance et les pays de la region ne sont pas en reste. qui sait a quoi ressemblera le monde a la fin de l'année ou dans 5 ans ?
ok mais au lieux de dépenser autant pour l'armée ça serais pas mieux de faire des infrastructure et d'équiper sa propre économie? voir un pays pétroliers et gaziers comme vous qui essaie de ratrapper le Maroc qui n'a rien comme ressource c'est drole là vous étes en train de faire des barrages que nous on a fait à l'époque de hassan II
_________________ ALLAH
AL WATAN AL MALIK
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
en Janvier 2016 le Maroc a exporté pour la même valeur que la junte(1.9 Mdrs $) :
Chute des exportations de 25% (-23% des exportations des hydrocarbures et -43% hors hydrocarbures).
Est ce qu'il faut emprunter de l'argent des banques étrangères avec des taux exorbitants pour la maintenance de l'armement de la junte ou les mettre aux enchères, laquelle des 2 solutions permettra d’économiser le plus?
J'aimerai bien avoir l'avis d'un bounif
Il y a un budget qui est etablie, il englobe les achats, la maintenance infrastructure et les salaires. on est encore loin d'aller a l'endettement pour boucler le budget de l'armée.
l'algerie entre en crise economique comme tout les pays du monde. ils sont rare ceux a encore faire une belle croissance et les pays de la region ne sont pas en reste. qui sait a quoi ressemblera le monde a la fin de l'année ou dans 5 ans ?
Vu les circonstances relatives au prix du baril tu nous concédera quand même que les pays exportateurs de gaz et pétrole sont plus en difficulté que ceux qui l'importent, pour les premiers cela fait un sacré trou dans le budget et pour les second une sacrée bouffée d'air frais
Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
c'est norma qu'il y ait une comparaison, ce sont 2 pays identique en terme de nombre d'habitant et de culture mais avec 2 orientations economique different. que ca te plaise ou non, c'est des pays faux jumeau.
Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
on a presque la meme population mais ils sont différents comme pays et beaucoup je vais pas parler d'histoire car un existe depuis 12 siècles et l'autre a été crée le siecle passé par la france mais vous avez des ENORMES possibilité économique (tandis que nous on est vraiment serré) vous devriez etre comme les émirats ou le qatar mais vous étes vraiment dans une situation ridicule et là vous allez le sentir bien
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Fév 2016 - 20:58
http://www.tsa-algerie.com/20160223/lalgerie-suspend-les-accords-douaniers-de-libre-echange-avec-lunion-europeenne-document/ a écrit:
L’Algérie suspend les accords douaniers de libre-échange avec l’Union européenne (DOCUMENT)
Une note interne de la Direction générale des Douanes, dont TSA détient une copie, annonce que « l’ensemble des franchises délivrées [par les services Commerce] sont considérées caduques à partir du premier janvier 2016 ».
Cette missive, émanant du Directeur général, Kaddour Bentahar, fait suite à « un envoi (…) émanant du Premier Ministère » Abdelmalek Sellal.
Comprendre : les produits franchisés ne sont plus exemptés de droits de douanes à compter du 1er janvier 2016. Comprendre : l’Algérie remet en cause les accords de libre-échange avec l’Union européenne (UE) et celui de la Zone arabe de libre-échange (Zale).
Les services des douanes ne savent pas comment interpréter la note d’autant qu’elle a effet rétroactif au 1er janvier. Les opérateurs économiques sont également surpris par une telle décision.
Une note qui remet en cause des engagements internationaux ?
Contacté par TSA, un expert confirme que la note concerne « les produits franchisés, c’est- à-dire les produits ayant comme origine l’UE ou de la zone arabe de libre-échange ». Cela dit, il se montre plus que sceptique sur la teneur de la note : « Je trouve plutôt que c’est le contenu qui est caduc ».
Il conclut en affirmant : « L’Algérie ne pourra jamais surseoir à l’application des accords d’association avec les pays de l’UE, d’autant plus d’une façon unilatérale ». Car il est vrai que suspendre les franchises douanières reviendrait à remettre en cause les accords de libre-échange signés avec les différents partenaires de l’Algérie.
Tres instructif quant au degré de panique et d'amateurisme de leurs autorités ainsi que sur l'espoir qu'ils ont d'exporter quoi que ce soit dans un futur proche.
Et les quelques exportateurs qu'ils ont ( dont cevital ) vont se prendre des droits de douanes dans la poire.
Pas de solutions miracles à cout terme, on fait donc dans le colmatage
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Fév 2016 - 22:54
Après les récentes inaugurations au maroc, boutef préside une réunion d'urgence pour mettre au point un plan de relance des énergies renouvelables en algérie. On continue à donner l'exemple !
Citation :
http://www.hespress.com/international/295972.html
Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Fév 2016 - 23:20
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 0:10
ils sont entrain de se nordkoreaniser,aucune mentalite de commerce internationale,ils ferment les portes a tout le monde et ils croivent que les autres ne vont pas faire la meme chose.
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 1:19
La reunion en question
Un article de elwatan au il y a plus de détails
Citation :
Les parts de marché du gaz algérien menacées
Ont pris part à cette réunion le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le conseiller spécial auprès du président de la République, Youcef Yousfi, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, ainsi que des membres du gouvernement, a indiqué l’agence APS. La mutation du marché gazier mondial a donné l’éveil à un gouvernement qui semblait perdre de vue les horizons qui s’assombrissent davantage au gaz algérien.
L’activité de l’amont gazier et pétrolier continue de ralentir, alors que le pays peine à avoir, en aval, une politique compétitive de transformation du gaz. En témoignent les chiffres communiqués par l’Opep qui lèvent le voile sur une contraction de 16% des exportations algériennes de pétrole en volume et de 5,4% des quantités du gaz exportées durant l’année 2014. Les exportations via gazoducs, essentiellement destinées à l’Europe, notamment l’Espagne et l’Italie, sont passées de 34,2 milliards de mètres cubes en 2012 à 28 milliards de mètres cubes en 2013, soit un recul de 18%.
A l’issue des débats dudit Conseil, le président de la République a «ordonné» à juste titre «la poursuite et l’intensification de la prospection des ressources en gaz naturel, insistant également sur le respect des plannings d’amélioration des capacités de production des gisements déjà en cours d’exploitation». Le Conseil a fait la part belle aux énergies renouvelables, élevées désormais au rang de «priorité nationale». Le chef de l’Etat a également chargé le gouvernement d’accorder une importance particulière au développement de la pétrochimie et à la rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité.
En ligne de mire également : l’enjeu d’une meilleure compétitivité sur le marché international. Sur l’échiquier gazier mondial, l’on se prépare d’ores et déjà à une guerre des prix dans la perspective d’une arrivée massive du GNL américain sur le marché. De ce fait, le consensus tacite sur les prix qui prévalait depuis quelques années déjà, du moins pour les contrats de long terme, risque de voler en éclats sous la pression d’une concurrence qui s’annonce plutôt à couteaux tirés, particulièrement sur le marché européen.
Selon des sources de la Présidence, le Conseil restreint, dédié à la problématique du gaz, a débattu, certes, de la situation de l’amont et de l’aval gazier, de la consommation domestique, des énergies renouvelables mais aussi de la conjoncture qui prévaut sur le marché international et les risques qu’elle fait subir à l’Algérie, tant il est question désormais de défendre ses parts de marché, les prix et la compétitivité du pays face aux autres fournisseurs. L’arrivée des Etats-Unis sur le marché européen laissent entrevoir une poussée de fièvre chez les fournisseurs traditionnels du vieux continent, dont la Russie et l’Algérie. Mais les Russes ont déjà déclaré qu’ils ne se laisseraient pas abattre.
Les analystes et les investisseurs du secteur gazier craignent que les compagnies russes du gaz suivent le modèle saoudien de défense des part de marché. En termes plus clairs, les Russes pourraient pousser les prix à un niveau où il serait improbable de rentabiliser le GNL américain expédié sur le marché européen. Une telle stratégie ne sera pas sans conséquences sur le marché gazier mondial. Comme c’est le cas pour le marché pétrolier, il y aura assurément de la casse et des victimes collatérales. Les Russes comptent jouer la carte de leurs capacités de réserves, tout comme les Saoudiens qui jouent sur la flexibilité de leur production du brut sur l’échiquier pétrolier mondial.
En témoignent leurs capacités à augmenter et à réduire la production en fonction de leurs intérêts sur le marché. Pour l’Algérie, l’enjeu n’est pas des moindres, ce qui justifie, en partie, le Conseil national de l’énergie qui s’est tenu hier sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika. L’Algérie devra batailler désormais sur plusieurs fronts ; élever les niveaux de production ; accroître les volumes destinés à l’exportation ; défendre à la fois les prix et ses parts du marché, notamment sur le vieux continent.
L’équation se complexifie davantage à mesure que les nouveaux concurrents qui arrivent sur le marché européen, principal débouché du gaz algérien, risquent de lui faire bien du mal. A court terme, le Qatar est le concurrent qui risque de faire du mal à l’Algérie sur le marché européen. Et l’Iran, éventuellement, à moyen terme. Le pays du Shah envisage de construire un gazoduc qui devrait alimenter l’Europe en gaz naturel, faisant monter ainsi d’un cran la concurrence sur ce marché. En somme, le déclin des prix du gaz, indexés au pétrole, ainsi que l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché constituent les principaux enjeux auxquels l’Algérie devra faire face à l’avenir.
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 11:20
Volkwagen dément toute intention de créer une usine en algérie en raison : - faiblesse des infrastructures nécessaires - absence d'équipementiers - politique étatique vis-à-vis des investissements Voilà qui est clair !
Citation :
http://www.hespress.com/economie/296046.html
Arbalo Commandant
messages : 1001 Inscrit le : 05/08/2012 Localisation : Ontario Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 12:11
Shugan188 a écrit:
Un article de elwatan au il y a plus de détails
Citation :
Les parts de marché du gaz algérien menacées
Ont pris part à cette réunion le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le conseiller spécial auprès du président de la République, Youcef Yousfi, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, ainsi que des membres du gouvernement, a indiqué l’agence APS. La mutation du marché gazier mondial a donné l’éveil à un gouvernement qui semblait perdre de vue les horizons qui s’assombrissent davantage au gaz algérien.
L’activité de l’amont gazier et pétrolier continue de ralentir, alors que le pays peine à avoir, en aval, une politique compétitive de transformation du gaz. En témoignent les chiffres communiqués par l’Opep qui lèvent le voile sur une contraction de 16% des exportations algériennes de pétrole en volume et de 5,4% des quantités du gaz exportées durant l’année 2014. Les exportations via gazoducs, essentiellement destinées à l’Europe, notamment l’Espagne et l’Italie, sont passées de 34,2 milliards de mètres cubes en 2012 à 28 milliards de mètres cubes en 2013, soit un recul de 18%.
A l’issue des débats dudit Conseil, le président de la République a «ordonné» à juste titre «la poursuite et l’intensification de la prospection des ressources en gaz naturel, insistant également sur le respect des plannings d’amélioration des capacités de production des gisements déjà en cours d’exploitation». Le Conseil a fait la part belle aux énergies renouvelables, élevées désormais au rang de «priorité nationale». Le chef de l’Etat a également chargé le gouvernement d’accorder une importance particulière au développement de la pétrochimie et à la rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité.
En ligne de mire également : l’enjeu d’une meilleure compétitivité sur le marché international. Sur l’échiquier gazier mondial, l’on se prépare d’ores et déjà à une guerre des prix dans la perspective d’une arrivée massive du GNL américain sur le marché. De ce fait, le consensus tacite sur les prix qui prévalait depuis quelques années déjà, du moins pour les contrats de long terme, risque de voler en éclats sous la pression d’une concurrence qui s’annonce plutôt à couteaux tirés, particulièrement sur le marché européen.
Selon des sources de la Présidence, le Conseil restreint, dédié à la problématique du gaz, a débattu, certes, de la situation de l’amont et de l’aval gazier, de la consommation domestique, des énergies renouvelables mais aussi de la conjoncture qui prévaut sur le marché international et les risques qu’elle fait subir à l’Algérie, tant il est question désormais de défendre ses parts de marché, les prix et la compétitivité du pays face aux autres fournisseurs. L’arrivée des Etats-Unis sur le marché européen laissent entrevoir une poussée de fièvre chez les fournisseurs traditionnels du vieux continent, dont la Russie et l’Algérie. Mais les Russes ont déjà déclaré qu’ils ne se laisseraient pas abattre.
Les analystes et les investisseurs du secteur gazier craignent que les compagnies russes du gaz suivent le modèle saoudien de défense des part de marché. En termes plus clairs, les Russes pourraient pousser les prix à un niveau où il serait improbable de rentabiliser le GNL américain expédié sur le marché européen. Une telle stratégie ne sera pas sans conséquences sur le marché gazier mondial. Comme c’est le cas pour le marché pétrolier, il y aura assurément de la casse et des victimes collatérales. Les Russes comptent jouer la carte de leurs capacités de réserves, tout comme les Saoudiens qui jouent sur la flexibilité de leur production du brut sur l’échiquier pétrolier mondial.
En témoignent leurs capacités à augmenter et à réduire la production en fonction de leurs intérêts sur le marché. Pour l’Algérie, l’enjeu n’est pas des moindres, ce qui justifie, en partie, le Conseil national de l’énergie qui s’est tenu hier sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika. L’Algérie devra batailler désormais sur plusieurs fronts ; élever les niveaux de production ; accroître les volumes destinés à l’exportation ; défendre à la fois les prix et ses parts du marché, notamment sur le vieux continent.
L’équation se complexifie davantage à mesure que les nouveaux concurrents qui arrivent sur le marché européen, principal débouché du gaz algérien, risquent de lui faire bien du mal. A court terme, le Qatar est le concurrent qui risque de faire du mal à l’Algérie sur le marché européen. Et l’Iran, éventuellement, à moyen terme. Le pays du Shah envisage de construire un gazoduc qui devrait alimenter l’Europe en gaz naturel, faisant monter ainsi d’un cran la concurrence sur ce marché. En somme, le déclin des prix du gaz, indexés au pétrole, ainsi que l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché constituent les principaux enjeux auxquels l’Algérie devra faire face à l’avenir.
28 milliards de mètres cubes, ça permet une entrée en devises correspondant à 11 milliards de dollars US (calculé sur la base de 10,5 dollars= 1 MMBtu dans le cadre de contrats long terme). Le Prix actuel d'1 MMBtu= 5 dollars, à partir de 2017/2019 (échéance des contrats long terme), ces revenus vont baissé à 5 milliards, à condition qu'ils gardent leurs parts de marché. ça sent pas bon tout ça.. PS. à noter aussi un autre paramètre qui stresse le pouvoir algérien (par manque de confiance). Sur les 28 milliards de mètres cubes de GN exporté, on compte 12 Milliards de m3 qui passe via le Maroc (presque la moitié)
Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 13:34
mbarki_49 a écrit:
Volkwagen dément toute intention de créer une usine en algérie en raison : - faiblesse des infrastructures nécessaires - absence d'équipementiers - politique étatique vis-à-vis des investissements Voilà qui est clair !
Citation :
http://www.hespress.com/economie/296046.html
Ca vous étonne Idem Peugeot devait être officialisé le 20 ou 21 février en rien de rien ... Ils sautent de joie à la moindre ouverture d'une usine de siège automobile voir de l'annonce d'une potentiel ouverte d'un garage de montage et se rêve comme autiste qu'ils sont en puissance industriel
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Amgala Winner Colonel
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 14:05
messages : 1670 Inscrit le : 14/11/2010 Localisation : Pole Nord Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Fév 2016 - 14:16
Shugan188 a écrit:
La reunion en question
Un article de elwatan au il y a plus de détails
Citation :
Les parts de marché du gaz algérien menacées
Ont pris part à cette réunion le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le conseiller spécial auprès du président de la République, Youcef Yousfi, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, ainsi que des membres du gouvernement, a indiqué l’agence APS. La mutation du marché gazier mondial a donné l’éveil à un gouvernement qui semblait perdre de vue les horizons qui s’assombrissent davantage au gaz algérien.
L’activité de l’amont gazier et pétrolier continue de ralentir, alors que le pays peine à avoir, en aval, une politique compétitive de transformation du gaz. En témoignent les chiffres communiqués par l’Opep qui lèvent le voile sur une contraction de 16% des exportations algériennes de pétrole en volume et de 5,4% des quantités du gaz exportées durant l’année 2014. Les exportations via gazoducs, essentiellement destinées à l’Europe, notamment l’Espagne et l’Italie, sont passées de 34,2 milliards de mètres cubes en 2012 à 28 milliards de mètres cubes en 2013, soit un recul de 18%.
A l’issue des débats dudit Conseil, le président de la République a «ordonné» à juste titre «la poursuite et l’intensification de la prospection des ressources en gaz naturel, insistant également sur le respect des plannings d’amélioration des capacités de production des gisements déjà en cours d’exploitation». Le Conseil a fait la part belle aux énergies renouvelables, élevées désormais au rang de «priorité nationale». Le chef de l’Etat a également chargé le gouvernement d’accorder une importance particulière au développement de la pétrochimie et à la rationalisation de la consommation nationale d’énergie en général, dont le gaz naturel, y compris à travers la consommation de l’électricité.
En ligne de mire également : l’enjeu d’une meilleure compétitivité sur le marché international. Sur l’échiquier gazier mondial, l’on se prépare d’ores et déjà à une guerre des prix dans la perspective d’une arrivée massive du GNL américain sur le marché. De ce fait, le consensus tacite sur les prix qui prévalait depuis quelques années déjà, du moins pour les contrats de long terme, risque de voler en éclats sous la pression d’une concurrence qui s’annonce plutôt à couteaux tirés, particulièrement sur le marché européen.
Selon des sources de la Présidence, le Conseil restreint, dédié à la problématique du gaz, a débattu, certes, de la situation de l’amont et de l’aval gazier, de la consommation domestique, des énergies renouvelables mais aussi de la conjoncture qui prévaut sur le marché international et les risques qu’elle fait subir à l’Algérie, tant il est question désormais de défendre ses parts de marché, les prix et la compétitivité du pays face aux autres fournisseurs. L’arrivée des Etats-Unis sur le marché européen laissent entrevoir une poussée de fièvre chez les fournisseurs traditionnels du vieux continent, dont la Russie et l’Algérie. Mais les Russes ont déjà déclaré qu’ils ne se laisseraient pas abattre.
Les analystes et les investisseurs du secteur gazier craignent que les compagnies russes du gaz suivent le modèle saoudien de défense des part de marché. En termes plus clairs, les Russes pourraient pousser les prix à un niveau où il serait improbable de rentabiliser le GNL américain expédié sur le marché européen. Une telle stratégie ne sera pas sans conséquences sur le marché gazier mondial. Comme c’est le cas pour le marché pétrolier, il y aura assurément de la casse et des victimes collatérales. Les Russes comptent jouer la carte de leurs capacités de réserves, tout comme les Saoudiens qui jouent sur la flexibilité de leur production du brut sur l’échiquier pétrolier mondial.
En témoignent leurs capacités à augmenter et à réduire la production en fonction de leurs intérêts sur le marché. Pour l’Algérie, l’enjeu n’est pas des moindres, ce qui justifie, en partie, le Conseil national de l’énergie qui s’est tenu hier sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika. L’Algérie devra batailler désormais sur plusieurs fronts ; élever les niveaux de production ; accroître les volumes destinés à l’exportation ; défendre à la fois les prix et ses parts du marché, notamment sur le vieux continent.
L’équation se complexifie davantage à mesure que les nouveaux concurrents qui arrivent sur le marché européen, principal débouché du gaz algérien, risquent de lui faire bien du mal. A court terme, le Qatar est le concurrent qui risque de faire du mal à l’Algérie sur le marché européen. Et l’Iran, éventuellement, à moyen terme. Le pays du Shah envisage de construire un gazoduc qui devrait alimenter l’Europe en gaz naturel, faisant monter ainsi d’un cran la concurrence sur ce marché. En somme, le déclin des prix du gaz, indexés au pétrole, ainsi que l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché constituent les principaux enjeux auxquels l’Algérie devra faire face à l’avenir.
Je vous ai déja dit il y a quelque mois , la part algérien dans le marché du Gaz va reculer avec la rentré du gaz liquéfié américain et qatarien, et cela n'est qu'un début.
Non seulement la baisse de prix des hydrocarbures mais aussi baisse de production et de part de marché de l'algérie.