Sinon pour parler des choses sérieuses, le Liban s'apprête à élire un allié du Hezb et de Bachar à sa tête, combiné au cessez le feu au Yémen, l'Arabie saoudite vient de se faire sévèrement rappeler à l'ordre, à mon grand plaisir bien sur .
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 6 Jan 2018 - 0:22
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Iran: clash américano-russe à l'ONU, nouvelles manifestations pro-régime
AFP Modifié le 05/01/2018
Les Etats-Unis et la Russie ont affiché vendredi des divisions profondes sur l'Iran, lors d'une réunion controversée du Conseil de sécurité consacrée à ce pays où le pouvoir a organisé dans la journée de nouvelles manifestations en sa faveur.
"En 2018 nous ne resterons pas silencieux", a martelé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, en justifiant sa demande dès mardi d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, qui a provoqué des dissensions entre ses 15 membres. "Si on doit faire des réunions à chaque fois qu'il y a des manifestations dans un pays...", soupire un diplomate sous couvert d'anonymat.
Pour Nikki Haley, "le régime iranien bafoue les droits de son peuple". Elle a dénoncé les dépenses d'armement iraniennes aux dépens, selon elle, du bien-être de la population. "Le message de ce peuple, c'est cessez de soutenir le terrorisme", a-t-elle assuré en réclamant le rétablissement total de l'internet en Iran. Un point repris par les Pays-Bas, nouveau membre non permanent du Conseil de sécurité.
"C'est à l'Iran de régler ses propres problèmes", a asséné au contraire l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia en évoquant "une situation interne (qui) est en train de se normaliser" et en accusant Washington de "gaspiller l'énergie du Conseil". Le diplomate russe a évoqué des "prétextes fantaisistes" pour la tenue de cette session, en évoquant une "ingérence dans les affaires intérieures iraniennes".
La Russie a été soutenue au Conseil par notamment la Bolivie, l'Ethiopie ou la Guinée équatoriale. Il ne faut "pas saper l'autorité du Conseil alors que son unité est cruciale", a souligné l'ambassadeur éthiopien, Tekeda Alemu. "La situation iranienne ne menace pas la stabilité régionale", a abondé l'ambassadeur adjoint chinois à l'ONU, Wu Haiteo, en déniant tout rôle au Conseil dans une situation interne à un pays.
Il s'agissait de la toute première réunion du Conseil de sécurité pour 2018 après des voeux d'"unité" formulés le 1er janvier par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "L'unité est la voie à suivre: notre avenir en dépend", avait-il alors dit.
Sanctions américaines
Du côté européen, les prises de position ont aussi montré des divisions.
Si le Royaume-Uni a jugé tout à fait légitime une réunion du Conseil de sécurité sur l'Iran, la France s'est montrée beaucoup plus prudente. Cette semaine, le président français Emmanuel Macron avait plaidé la modération et mis en garde contre un risque de "guerre" si les discours belliqueux venus des Etats-Unis, d'Israël ou d'Arabie saoudite se poursuivent.
Vendredi, son ambassadeur à l'ONU, François Delattre, a souligné qu'il fallait observer de la "vigilance" pour la liberté d'expression en Iran. Mais il ne faut "pas d'instrumentalisation" de la situation iranienne "de l'étranger", a-t-il souligné.
Cette approche mesurée a été partagée par la Suède et le Pérou, autre nouveau membre non permanent du Conseil.
Dans une lettre mercredi à l'ONU, l'Iran, soutenue par la Turquie, avait dénoncé les "ingérences" des Etats-Unis à son égard, reprises vendredi par son ambassadeur aux Nations unies devant le Conseil de sécurité.
Contrastant avec le ton mesuré des Européens et de l'ONU, l'administration américaine de Donald Trump, qui est vent debout contre l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015, a apporté un soutien appuyé aux contestataires en Iran.
Les Etats-Unis ont imposé jeudi de nouvelles sanctions contre des groupes industriels iraniens soupçonnés de participer au programme de missiles balistiques de l'Iran.
Du 28 décembre au 1er janvier, ce mouvement de contestation, basé sur des revendications essentiellement économiques, a secoué de nombreuses villes du pays. Elle a parfois comporté des slogans plus politiques, et des violences ont fait 21 morts, en majorité des manifestants.
Le calme est globalement revenu depuis mardi, au prix d'un déploiement important de forces de sécurité.
Selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, dont l'authenticité est impossible à vérifier, de petites protestations ont encore eu lieu jeudi soir en province.
Politique économique
Pour la troisième journée consécutive, de nouveaux rassemblements de soutien au régime ont eu lieu, après la prière collective du vendredi, dans la région de Téhéran et dans plusieurs villes de province.
Les traditionnels slogans "Mort à l'Amérique" ou "Mort à Israël" ont été lancés.
D'importantes manifestations pro-régime avaient déjà été organisées mercredi et jeudi.
Durant les troubles, des centaines de personnes ont été arrêtées tandis que des biens publics - banques, bâtiments officiels, postes de police - ont été endommagés ou incendiés.
Les autorités, toutes tendances confondues, ont resserré les rangs pour dénoncer les troubles, tout en soulignant la nécessité de répondre aux revendications "légitimes" de la population.
Certains partisans du président modéré Hassan Rohani ont par ailleurs accusé des groupes conservateurs d'avoir provoqué, par calcul politique, les manifestations initiales de Machhad, la deuxième ville du pays, qui avaient ensuite dégénéré.
Les conservateurs ont nié et insisté sur le fait qu'il revenait au gouvernement de changer de politique économique pour préserver le pouvoir d'achat des classes populaires.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 8 Jan 2018 - 19:49
La Turquie après avoir achevé la construction d'un mur de sécurité de 911km à la frontière turco-syrienne, la Turquie construit un autre mur de sécurité à la frontière turco-iranienne.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 12 Jan 2018 - 16:17
Foreign Policy a écrit:
Deep Pockets, Deep Cover: The UAE Is Paying Ex-CIA Officers to Build a Spy Empire in the Gulf
By Jenna McLaughlin
Not far from the northeastern Zayed Port in Abu Dhabi, in a typical modern Gulf villa framed on one side by an elegant swimming pool, Westerners are teaching Emiratis the tools of modern spycraft.
The day starts with the basics: a 10 a.m. seminar on Sunday morning is titled “What is intelligence?” On Thursday, the recruits learn how to operate in four- to six-man surveillance teams. Over the course of the first week, they embark on scavenger hunts intended to hone their problem-solving skills. The following weeks get more advanced — students are schooled on creating cover identities to use when attending galas with diplomats, they are taught how to groom intelligence assets, and they watch skits about recruiting Libyan sources.
The Emirati recruits also train at another site about 30 minutes outside downtown Abu Dhabi called “The Academy” — complete with gun ranges, barracks, and driving courses — reminiscent of the CIA’s “Farm” at Camp Peary, a training facility located in southeastern Virginia.
The details of the training are contained in an official course schedule reviewed by Foreign Policy and were described by former U.S. intelligence officials who have been involved in the effort. The facilities and courses are part of the United Arab Emirates’ nascent efforts to create a professional intelligence cadre modeled after the West’s.
Former CIA and government officials were drawn to the Gulf nation by the promise of interesting work and, perhaps even more importantly, lucrative careers.
Former CIA and government officials were drawn to the Gulf nation by the promise of interesting work and, perhaps even more importantly, lucrative careers. “The money was fantastic,” one former employee told FP. “It was $1,000 a day — you could live in a villa or in a five-star hotel in Abu Dhabi.”
The key figure behind this growing intelligence training operation, according to multiple sources, is Larry Sanchez, a former intelligence officer who helped kickstart a controversial partnership between the CIA and the New York Police Department that tried to pre-empt the radicalization of potential terrorists by tracking people — many of them Muslims — in mosques, bookstores, and other places around New York. Sanchez, a veteran of the CIA clandestine services, has been working for the crown prince of Abu Dhabi in the United Arab Emirates for the past six years to build large pieces of its intelligence services from the ground up, six sources with knowledge of the matter tell FP.
But Sanchez is just one of many former Western security professionals who has made his way to the Gulf nation to provide security training. Erik Prince, the founder of Blackwater, famously moved to the UAE to create a battalion of foreign troops serving the crown prince, details of which were first revealed by the New York Times in 2011. And Richard Clarke, the former White House counterterrorism czar, is also a longtime top advisor to the crown prince of Abu Dhabi as the CEO of Good Harbor Security Risk Management.
The UAE’s reliance on foreigners to build its security institutions is not new, but the Gulf state has usually tried to keep the details of that help out of public view, and when it comes to training its nascent intelligence operations, details have been kept particularly quiet. However, the use of former U.S. intelligence employees to build up foreign nations’ spying capabilities is still treading into new territory.
Sanchez’s role in providing a blueprint for the UAE’s intelligence operation, making it from whole cloth, shows just how far private contractors have gone in selling skills acquired from decades spent working for the U.S. military and intelligence community. That sort of work is also now raising legal questions as the U.S. government struggles to decide how laws govern highly trained intelligence officials hawking their skills abroad.
Sanchez declined to comment on an extensive list of questions sent to him by FP.
Six former intelligence officials and contractors described the training operation to FP, but they requested anonymity to discuss sensitive intelligence operations, to shield friends and associates still working in the UAE, and to protect their future employability.
Two of those interviewed expressed concerns about whether the company had the proper export licenses for the advanced training, especially as other international instructors arrived on the scene.
Even more concerning for employees was that the government-affiliated UAE company now involved in managing the contract, DarkMatter, is currently under investigation by the FBI.
Even more concerning for employees was that the government-affiliated UAE company now involved in managing the contract, DarkMatter, is currently under investigation by the FBI.
The FBI told FP it does not comment on ongoing investigations.
While former employees had a range of views on whether the training was effective, legal, and in the U.S. interests, they all agreed that having private contractors create a foreign intelligence service was likely unprecedented.
“The dream” one source explained, was to help the UAE create its own CIA.
Larry Sanchez’s road from CIA headquarters in Langley, Virginia, to Abu Dhabi went by way of New York. During much of his career at the CIA, Sanchez worked as an undercover operative working under roles in other agencies or organizations. But in 2002, shortly after the 9/11 terrorist attacks, George Tenet, then the director of central intelligence, sent Sanchez to work in New York with David Cohen, the deputy commissioner of intelligence at the NYPD.
There was already an informal link between the CIA and NYPD: Cohen was also the former deputy director of operations at the agency. In New York, Sanchez provided law enforcement with real-time intelligence about al Qaeda. The NYPD, in turn, sent officers to infiltrate mosques and Muslim communities, as well as any other potentially “radicalizing” places pointed out by tipsters. The goal was to prevent another 9/11-type attack.
While Sanchez was at the NYPD, the department also had an expanding — and unusual — relationship with the UAE. In 2008, the NYPD and the UAE’s government struck an intelligence-sharing deal, and New York police set up a satellite office in Abu Dhabi. The UAE also gave the New York City Police Foundation a million dollars for its intelligence division in 2012, providing funds to enable “the NYPD to station detectives throughout the world to work with local law enforcement on terrorism related incidents,” per a public tax filing.
During his tenure at NYPD, Sanchez developed “an ongoing relationship” with high-level Emirati officials, including Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, the ruler of Abu Dhabi, according to a former law enforcement source.
During his tenure at NYPD, Sanchez developed “an ongoing relationship” with high-level Emirati officials, including Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, the ruler of Abu Dhabi, according to a former law enforcement source. The Emiratis were unfamiliar with “the world of intelligence,” the source explained, and Sanchez went to them and said, “‘Listen, I’m not going to be like some of these other U.S. entities who fly in and then leave, I will be here for you all the time. Call me at 3 a.m., I’m here.’ … He won them over by his commitment to them.”
Even as Sanchez built up his relationship with the UAE, his work at home was gaining scrutiny. A 2011 CIA inspector general investigation into its officers embedded in the NYPD did not find specific violations of the law, but concluded that the perception of coziness between the nation’s top foreign spy agency and a local domestic police department was eroding public trust.
The revelation led to major public outcry from civil liberties organizations tracking privacy after 9/11. The CIA argued its support did not constitute spying on Americans, but civil rights advocates disagreed.
“The CIA is not permitted to engage in domestic surveillance,” Ginger McCall, then the director of the Electronic Privacy Information Center’s Open Government Project, told the Times.
By the time the dust had settled and the CIA decided to end its program at the NYPD, Sanchez had already made his way to the Middle East.
When the Twin Towers fell in New York in 2001, the UAE found itself caught up in concerns about international terrorism. The Gulf nation had unknowingly served as a transit hub for the terrorists, and two of the hijackers were Emiratis. The attacks were a turning point for the UAE, said Jon Alterman, the director of the Middle East Program at the Center for Strategic and International Studies.
“That prompted them to do a number of things involving religious organizations within the UAE, but also on the broad national security front,” he told FP. “There was always a concern with national security, but I think a lot of it was really exacerbated by 9/11.”
The UAE wanted to build up its intelligence infrastructure, and for assistance it turned to the West. Emirati officials have historically aimed to replicate the West’s security structures as closely as possible. When formulating their defense strategy, the UAE examined Australia, the United Kingdom, the United States, and other Western nations.
The downside of that approach, however, is that the UAE has purchased strategies, putting them together like ill-fitting puzzle pieces and often lacking a central vision and plan, according to those familiar with their work.
During Sanchez’s time in the UAE, a significant Western presence involved in intelligence training was growing. Both Australian and British military intelligence vets worked there, too. But
Sanchez benefited from his personal relationship with the ruling family forged during his years working on counterterrorism in New York City.
Sanchez benefited from his personal relationship with the ruling family forged during his years working on counterterrorism in New York City.
The U.S. government has also at times assisted directly. In 2010 and 2011, as the Iranians built up their cyberattack capabilities, U.S. government officials and defense contractors traveled to the UAE and help train Emiratis in digital security and offensive cyber operations. While the U.S. government generally embraced the efforts of Gulf nations to build up their own cadre with help from the United States, senior officials drew the line at allowing American citizens to participate in offensive cyber operations, i.e., launching attacks.
In late 2011, U.S. government advisors and contractors helped set up the UAE’s equivalent to the National Security Agency in the United States, whose name changed to the National Electronic Security Authority, and now the Signals Intelligence Agency. The United States was involved in everything from helping select a safe site with access to power and fiber connectivity to determining which buildings would be public and which classified, according to documents and slides shared with FP by a former intelligence official.
Around this same time, Sanchez and his team arrived and began teaching techniques for domestic surveillance. As president of the low-profile intelligence contractor CAGN Global Ltd., based in Baltimore, Sanchez began manning a team of mostly former law enforcement officers, retired Western intelligence officials, and ex-soldiers to train the Emiratis on how to be spies and paramilitary operators.
The training program, which started as a simple mentorship with the leadership of the Emirates, grew faster than anyone involved could have anticipated. They began to rely heavily on Sanchez, to the point that they wanted him to construct all its major intelligence agencies.
The courses, some modeled on the CIA’s training, are broken up into different segments, including a “basic intelligence pipeline” involving straightforward boot camp along with report writing, debriefing, and note taking, the foreign intelligence “external” program, an FBI/law enforcement course, and a paramilitary course, among others.
The training schedule obtained by FP includes “rabbit runs,” where the instructor takes students on a surveillance mission.
The students are trained not to draw the attention of another instructor, who is trying to evade them. They’re also taught “the art of observation” and how to spot potential targets.
The students are trained not to draw the attention of another instructor, who is trying to evade them. They’re also taught “the art of observation” and how to spot potential targets.
The external surveillance courses are nearly an exact replica of the CIA’s farm training. “It’s exactly what they teach at the farm … it’s the same material,” one former employee of Sanchez’s firm told FP. According to a second source familiar with the company, the trainers’ use of materials modeled after CIA training actually drew CIA scrutiny and fury, prompting a review of the program that ultimately concluded in Sanchez’s favor.
In one course, for example, former Delta Force operators teach paramilitary skills, such as driving and shooting. “Usually they’ll go to that course before or after being deployed to a place like Yemen,” one of the former instructors explained.
Though the skills being taught to Emiratis are similar to those taught by the CIA, one former instructor argued the courses were simpler — the kind of skills you’d see on an episode of The Americans. “The U.S. is running NASCAR drivers, but we’re teaching driver’s ed,” the source said.
All those interviewed about their experience agreed, however, that while the material taught ranged in complexity, the students themselves were green. “It’s all incredibly new to them,” one of the former instructors said.
As Sanchez and other former U.S. intelligence contractors expanded their training in the UAE, one of the nagging questions for many trainers was over whether what they were doing was completely legal. Americans face restrictions on the kind of military and intelligence training they’re allowed to provide abroad, because the U.S. International Traffic in Arms Regulations, a complex set of rules, classifies such training as “exports.”
Americans who run afoul of those regulations risk prosecution.
Sanchez’s firm, CAGN Global, obtained an export license from the State Department to conduct basic security and intelligence training when it started. But it came under review last year by several government agencies, including the State Department and the CIA. Some instructors were concerned the review had to do with the course expanding beyond its remit, though one source said it had more to do with a missed payment to the State Department and CIA frustration over use of training materials similar to its own. The review appears to have been resolved.
The State Department declined to comment on the record.
Sanchez’s work expanded from domestic intelligence courses focused on internal surveillance and threats like al-Islah, a UAE Islamist group affiliated with the Muslim Brotherhood. In the last six months or so, Sanchez and his team have looked outward in the aims of molding a new foreign intelligence service through an “external” course, focused on threats beyond the Gulf nation’s borders in countries including Yemen, Iran, Syria, Qatar, Eritrea, and Libya.
The Emiratis “live in a bad neighborhood,” one of the sources noted. They see Yemen as a “failed state,” regularly confront al Qaeda leaders, and fear uncertainty in Somalia and Oman. Their conflict with Iran is “so deep it’s always going to be there,” the source continued.
The Emiratis are friends of the United States, but they’re wary the West will abandon them someday, the source explained. They thought, “We need to start protecting ourselves.”
The Emiratis are friends of the United States, but they’re wary the West will abandon them someday, the source explained. They thought, “We need to start protecting ourselves.”
Even as the UAE produces newly minted spies, deploying them overseas isn’t assured, two sources familiar with the training program noted. The UAE isn’t consistently funding embassies in those countries, so there isn’t the kind of necessary physical support to completely get the program off the ground, especially in larger, more security-conscious nations like Iran.
While dreaming up a surveillance panopticon in an autocratic country might seem like a strange retirement plan for a former CIA operative, Sanchez shared similar security concerns as the UAE government. Potential enemies, whether Iran, the Muslim Brotherhood, or al Qaeda, were high on the UAE’s list of potential threats. Similarly, Sanchez “always had a level of concern about the Brotherhood and the Iranians,” said the former law enforcement source. “He felt he was doing good.”
He was also doing well. Sanchez owns a luxury fishing boat gifted to him by the crown prince, four sources told FP.
And it’s not just Sanchez and the UAE leadership that shares these concerns; top D.C. policymakers are focused on similar threats. “Most of our targets are compatible,” one of the former trainers and a former intelligence official told FP.
Sanchez’s work in the UAE is not without concerns, however. From the start, one of the questions among some in the intelligence community was whether the UAE regime brandishes legitimate critics as terrorists or foreign agents. “The UAE claims anyone against the regime is Iranian or Persian-influenced … either that or the Muslim Brotherhood,” the former intelligence official with knowledge of the region told FP.
Even as it builds institutions modeled after the West, the UAE also has a reputation for crushing political dissent. Human rights groups have documented cases of arbitrary detention and torture of activists and dissidents. Most notably, the government has used some of its imported surveillance tools to target Ahmed Mansoor, a prominent activist who has been detained since March.
But intelligence officials and former trainers interviewed by FP said the training course is focused on foreign threats, not political opponents, and on building intelligence skills, not planning operations. “I never saw them apply the capabilities they’re still developing to … protect the regime,” one source said.
“Their human rights record is a problem, but civil liberties aren’t defined the way they are here,” said Mark Lowenthal, the owner of the Intelligence and Security Academy, an intelligence consulting company that advises companies and governments around the world.
Lowenthal served as the assistant director for analysis and production at the CIA in the early 2000s, and he directed the staff of the House Permanent Select Committee on Intelligence. “The idea of other companies or countries coming to us for help is not new … this has been going on for a very long time,” he said. “Intelligence services cooperate.”
Intelligence cooperation may not be new, but the use of private contractors to provide that intelligence training is still a relatively new phenomenon, and not one that everyone is comfortable with.
U.S. intelligence employees working in the UAE tended to avoid direct contact with Sanchez or his company, the former law enforcement source noted.
U.S. intelligence employees working in the UAE tended to avoid direct contact with Sanchez or his company, the former law enforcement source noted. They want to avoid the appearance of “impropriety” by working with him, despite the fact that CIA and State are directly involved in approving export licenses.
Even if CIA employees don’t have direct contact with Sanchez, the agency also doesn’t appear to have a problem with his work. According to three sources, the CIA station chief in Abu Dhabi was well aware of Sanchez’s mission — in fact, the station chief’s wife worked for Sanchez for a time.
The CIA declined to comment.
The UAE Embassy in Washington did not respond to multiple requests for comment on any of the issues relating to American intelligence contractors. An email sent to a press office for the UAE government went unanswered.
But they might not need to worry about Sanchez in the UAE anymore, as he may soon retire or draw back the time he spends there after internal disputes, multiple sources noted — depending on the resolution.
There’s been high turnover in recent months over leadership squabbles; the program is bleeding instructors. “There are a lot of big egos out there and bad management,” one former employee said. While Sanchez drew a lot of high-level former officials, some former CIA chiefs of station included, many of those people did not stay long.
One of the biggest reasons for the high turnover, sources told FP, was a another former U.S. intelligence official Sanchez hired in charge of operations. According to two sources, the official has regularly fired instructors and created a toxic work environment. That official did not respond to request for comment.
The company paying the bills and providing leadership for the intelligence training contract has since changed twice, according to two former employees and one source with knowledge of the region.
An Emirati company called LUAA LLC, manned by a former British Special Air Service official, took over last spring. A third Emirati firm, a subsidiary of a company called DarkMatter, which works for the UAE government on cybersecurity and intelligence, is now heavily involved.
LUAA’s ownership made some trainers uncomfortable. Since LUAA was an Emirati company, American employees were unsure if it might complicate their ability to maintain a security clearance.
In the meantime, the intelligence training program continues to morph. According to two sources, CAGN Global and Sanchez are both on the outs after a falling out with Emirati officials, and DarkMatter, which is under FBI investigation, is in charge now. DarkMatter declined to comment on its ongoing operations but explained that nations and businesses seeking “a professional cyber security and intelligence capability” are a “good business opportunity” for the company.
As for the Americans who helped build the UAE’s intelligence operations, there’s always the next program. Two sources noted that there’s been a stalled yearslong effort to bring a similar intelligence training program to Saudi Arabia.
#Source
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 18 Jan 2018 - 17:52
Les exportations de bière et de vin de la Turquie augmente vers la Syrie au fur à mesure que les forces gouvernementales reprennent du terrain. Ici des officiers syriens avec des bières Efes Extra.
L'armée turque est enfin prête pour une offensive majeure contre Afrin. Il faut s'attendre si offensive à des bombardements intense contre une centaine de cibles du YPG identifiés par les drones et les renseignements. Il faut attendre les prochains 48/72 heures. Erdogan : Nous détruirons l’aile occidentale du corridor terroriste (dont le PYD veut former dans le nord de la Syrie) à travers l’opération d’#Idleb. Tout le monde devrait savoir que si les terroristes à Afrin ne capitulent pas, nous allons la détruire sur leurs têtes.
Le YPG pourra aligner aux alentours de 10 000 hommes à Afrin (sur les 40-50 000 hommes), la Turquie dispose de 100 000 hommes à la frontière syrienne + 15 000 rebelles syriens. L'opération d'Afrin s'il y a lieu sera effectuée avec 20 000 soldats turcs + 15 000 rebelles syriens contre 10 000 combattants du YPG à Afrin. Le YPG creuse des tranchées tout au long d'Afrin. Plus de 500 Turcs se sont empressés dans les casernes de l'armée turque à Istanbul rive asiatique pour aller combattre à Afrin comme volontaire dans les rangs de l'armée turque. Ils souhaitent une intégration rapide au sein des rangs de l'armée turque et l'envoi au front en Syrie contre le YPG.
L'armée turque enlève une partie du mur de sécurité entre la Turquie et la Syrie dans la région d'Afrin. Il y a des brèches. L'armée turque se positionne à la frontière syrienne. La Syrie menace d'abattre tout avion de l'armée de l'air turque violant l'espace aérien syrien.
Le 18 janvier 532 à Constantinople (Istanbul), les troupes de l'empire Romain d'Orient répriment la révolte de Nika qui fera plus de 30 000 morts suite aux révoltes des équipes des jeux de course et l'animosité envers l'empereur Justinianus et sa femme Theodora. Aujourd'hui de l'hipprodrome reste que obélisque du pharaon Thoutmosis III, la colonne serpentine et l'obélisque muré.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 20 Jan 2018 - 15:24
Mobilisation générale dans plusieurs bases aériennes de la Turaf (armée de l'air turque). Erdogan déclare que l'opération militaire débute contre le YPG à Afrin malgré le refus des USA.
Les bombardements de l'armée de l'air turque est intensif.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 20 Jan 2018 - 16:27
Malgré les menaces de Bachar Al-Assad d'abattre les avions turcs qui mèneraient des opérations sur son territoire. L'aviation turque déploie une trentaine d'avions de chasse F-16 dans le ciel syrien et bombarde plusieurs positions du PKK à Afrin, c'est la 1ère phase des bombardements.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 20 Jan 2018 - 17:08
Le YPG va surement sortir son arme de D.M .
Spoiler:
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 20 Jan 2018 - 17:35
La Turaf à détruite 108 positions du YPG à Afrin depuis 17h heure locale (14h GMT). Parmi les cibles, un convoi du YPG complètement détruit par l'aviation turque.
La présidence des affaires religieuses de la République de Turquie envoi des directives pour des invocations pour l'armée turque dans toutes les mosquées de Turquie.
La base aérienne de Menagh est complètement détruite par l'aviation turque. Selfie d'un rebelle syrien.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 22 Jan 2018 - 21:12
Situation militaire à Afrin l'offensive se fait sur 4 axes Bulbul au nord d'Afrin, Mont Bersaya au nord-ouest d'Izaz, Shankal au nord-ouest d'Afrin et du côté de Rajo à l'Est .
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 22 Jan 2018 - 21:18
Kursad2 a écrit:
Malgré les menaces de Bachar Al-Assad d'abattre les avions turcs qui mèneraient des opérations sur son territoire. L'aviation turque déploie une trentaine d'avions de chasse F-16 dans le ciel syrien et bombarde plusieurs positions du PKK à Afrin, c'est la 1ère phase des bombardements.
Les menaces je les verrai ailleurs ,pour certains pays occidentaux cette offensives va a l'encontre de leurs projet initiale pour la région .....
Le général Joseph Votel du commandement central américain à Kobané aujourd'hui .
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 22 Jan 2018 - 21:38
Le nombre de prisonniers du YPG monte a fur a mesure avec l’avancer de la Turaf et de L'ANS comme ici prés de Sheikh Kurz hill
Soldats Turques dans l'enclave d'Afrin .
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 25 Jan 2018 - 21:36
@RT_Erdogan visite le centre des opérations de l'armée turque à la frontière syrienne.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 25 Jan 2018 - 21:39
Les Turcs continuent de demander leur intégration à l'armée turque devant les casernes de l'armée turque pour aller combattre le YPG à Afrin.
L'aviation turque bombarde Afrin.
Images des soldats turcs:
daama94 sergent chef
messages : 275 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 27 Jan 2018 - 19:26
Citation :
Turkey Demands US Forces Leave Syria's Manbij Immediately
As Turkish and allied militant forces from the so-called Free Syrian Army (FSA) advance further upon Kurdish positions in northern Syria, Turkey has called upon the United States to vacate its military bases in the Syrian district of Manbij. Speaking to reporters on Saturday, Turkish foreign minister Melet Cavusoglu said that Ankara is calling upon the US, its official ally in NATO, to cease any and all support to Syrian Kurdish forces and militias.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 27 Jan 2018 - 23:54
Le contexte est complétement différent , faut comparer ce qui est comparable , Pour la Turquie , c'est un problème d'"existentiel" ,si elle laisse cette organisation terroriste s'organiser en État à ça frontière alors de la ,les séparatiste kurde de l'intérieure ne pourrons que se sentir galvanisé avec se qu'ils considérons comme un début d’État qu'il leur servira de pied d'attache pour intensifier et musclé la lutte contre Ankara et à terme , en faire le territoire de départ pour leur Kurdistan future en lui rattachant tous les autres région considérer comme kurde , et en particulier le Sud-Est de la Turquie ........et donc merci qui ??........merci daéch & co ....
ps ; Il faut arrêter de prendre les US pour la pierre angulaire de touts , l'origine du problème c'est eux ..........
jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 30 Jan 2018 - 17:27
Citation :
Pour Israël, le Liban ne doit pas devenir un « site géant pour missiles » iraniens
Posté dans Moyen-Orient par Laurent Lagneau Le 30-01-2018
Ce n’était jamais arrivé : le 28 janvier, des sites Internet de l’opposition libanaise ont publié une tribune signée par le général Ronen Manelis, le porte-parole des forces armées israéliennes (Tsahal). Et ce dernier, s’adressant directement aux habitants du Pays du Cèdre, a fait une claire mise en garde.
« Le Liban est devenu – à la fois par ses propres actions et omissions et par l’aveuglement de nombreux membres de la communauté internationale – une grande usine de missiles » iraniens, a ainsi écrit le général Manelis. « Il ne s’agit plus de transferts d’armes, d’argent ou de conseils : l’Iran a de facto ouvert une nouvelle branche, la branche libanaise », a-t-il ajouté.
Le Hezbollah, la milice chiite libanaise qui « ne cache pas ses tentatives de prendre le contrôle de l’État », a construit des « infrastructures terroristes et des usines pour fabriquer des armes sous le nez du gouvernement libanais », a accusé le général Manelis.
Puis, le porte-parole de Tsahal a souligné que l’année 2017, comme les 11 autres qui l’ont précédée depuis la fin de la Seconde guerre du Liban, « s’est caractérisée par une relative stabilité sur le front libanais. » Aussi, a-t-il poursuvi, ce « calme bénéficie aux résidents des deux côtés. »
Seulement, a continué le général Manelis, « l’année écoulée » a aussi donné une « nouvelle preuve que le Hezbollah est une branche opérationnelle de l’Iran » et « dans chaque endroit où il y a de l’instabilité, nous découvrons l’empreinte de l’Iran et partout nous découvrons l’implication du Hezbollah ».
D’où son avertissement. D’après lui, environ 200 villages du Sud Liban ont été « transformés en bastions militaires », à partir desquels le Hezbollah « peut observer les soldats israéliens. » Or, a déclaré le général Manelis, « le citoyen ordinaire aura tort de penser que ce processus transforme le Liban en une forteresse, ce n’est rien de plus qu’un baril de poudre sur lequel lui, sa famille et ses biens sont assis. » Et de conclure : « L’avenir des citoyens libanais est dans les mains d’un dictateur qui se trouve à Téhéran. […] Je pense qu’il est juste d’avertir les habitants du Liban du jeu iranien dans leur sécurité et leur avenir. »
Le lendemain, peu avant de s’envoler en direction de Moscou, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou a donné dans la même veine. Évoquant son futur entretien avec le président russe, Vladimir Poutine, il a indiqué qu’il discuterait « des efforts incessants déployés par l’Iran pour établir une présence militaire en Syrie, à laquelle nous nous opposons fermement et contre laquelle nous agissons » mais aussi des « des efforts menés par l’Iran pour transformer le Liban en un site géant pour missiles, un site pour des missiles de précision dirigés contre l’État d’Israël, ce que nous ne tolérerons pas. »
Les accusations israéliennes ne sont pas nouvelles. En août, M. Netanyahu avait en effet accusé l’Iran « d’installer des sites de production de missiles en Syrie et au Liban avec l’objectif d’utiliser ces armes contre Israël. » Quelques jours plus tôt, la société israélienne d’imagerie satellitaire ImageSat International, qui exploite les satellites d’observation Eros, avait publié des photographies d’une usine qui, située à Wadi Jahannam, dans le nord-ouest de la Syrie, ressemblait à un site de production de missiles implanté près de Téhéran.
En juin, le chef du renseignement militaire israélien, le général Herzl Halevi, avait accusé le Hezbollah d’installer une « industrie » de l’armement au Liban, grâce au savoir-faire iranien. « Au cours de la dernière année, l’Iran a travaillé à mettre en place des installations de production indépendantes pour des armements précis au Liban et au Yémen. Nous ne pouvons pas rester indifférents à cela », avait-il prévenu.
Avec la défaite de l’État islamique (EI ou Daesh) et les revers infligés aux autres factions rebelles en Syrie y ont favorisé l’implantation militaire iranienne ainsi que celle du Hezbollah. D’où l’inquiétude d’une « hégémonie iranienne » dans la région que partagent à la fois Israël et les monarchies sunnites du Golfe arabo-persique (GAP).
« Téhéran veut prendre le contrôle du Moyen-Orient, en créant un croissant chiite du Liban jusqu’à l’Iran et du golfe Persique jusqu’à la mer Rouge. Nous devons prévenir cela », avait affirmé le général Gadi Einsenkot, le chef d’état-major de Tsahal, à l’occasion de son premier entretien donné à un média arabe. « Nous devons mettre en œuvre un vaste plan stratégique inclusif pour arrêter le danger iranien. Nous sommes disposés à échanger des informations provenant du renseignement avec les pays arabes modérés pour faire face à l’Iran », avait-il ajouté.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mar 30 Jan 2018 - 23:20
Photo d'Al Walid ibn Talal posté par sa fille Reem après sa libération .
Comparer a un cliché du temps de sa "splendeur" ,quelle contraste !!
daama94 sergent chef
messages : 275 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 31 Jan 2018 - 17:58
Aljazeera a écrit:
Turkey plans to deploy air and naval forces to Qatar
Turkey plans to deploy air and naval forces to Qatar in addition to ground troops that are already stationed in the country, a Turkish diplomat has said.
... The first batch of Turkish troops arrived at the Tariq Bin Ziyad military base in 2015.
The camp, located south of Doha, is Turkey's first such installation in the Middle East and can accommodate up to 5,000 soldiers.
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Jeu 15 Fév 2018 - 1:23
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Fév 2018 - 18:48
Citation :
Jordanie: l'armée dit avoir déjoué une tentative de contrebande d'armes et de "terroristes"
AFP 17/02/2018
L'armée jordanienne a annoncé samedi avoir déjoué un plan élaboré "pour la contrebande d'armes et de drogues" mais aussi pour "faire passer des terroristes", via un ancien oléoduc près de la frontière entre la Jordanie et la Syrie.
Selon un communiqué citant un responsable du commandement de l'armée, "les forces armées jordaniennes ont réussi et grâce au travail du renseignement militaire (...) à déjouer un plan destiné à la contrebande d'armes, de drogues et de terroristes". Il s'agissait d'un plan élaboré par "un groupe de terroristes et de trafiquants de drogue qui avaient utilisé une maison à la frontière et creusé des galeries afin de mener des activités de contrebande et des opérations terroristes via l'oléoduc Tapline" près de la frontière entre la Jordanie et la Syrie.
Les autorités militaires ont ordonné "la destruction des souterrains et de faire remonter l'oléoduc à la surface du sol, pour empêcher qu'il puisse être utilisé à des fins terroristes ou de contrebande", selon la même source.
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 18 Fév 2018 - 17:14
Citation :
Gaz: un émissaire américain en Israël pour parler du contentieux avec le Liban
Jérusalem, 18 fév 2018 (AFP) -
Le ministre israélien de l'Énergie, Youval Steinitz, a rencontré dimanche le secrétaire d'État adjoint pour les affaires du Proche-Orient, David Satterfield, dépêché par Washington pour tenter de désamorcer le contentieux entre Israël et le Liban sur les ressources énergétiques en Méditerranée.
Les deux hommes ont eu des entretiens au sujet des revendications concernant les réserves énergétiques au large du Liban et d'Israël, affirme un communiqué des services du ministre israélien de l'Énergie.
David Satterfield s'était rendu à Beyrouth le 6 février.
Le Liban signait trois jours plus tard son premier contrat d'exploration d'hydrocarbures au large de ses côtes avec un consortium alliant le groupe pétrolier français Total, l'italien ENI et le russe Novatek.
Deux blocs sont concernés, notamment le bloc 9, dont une partie se trouverait dans une zone maritime revendiquée par Israël.
Le Hezbollah, poids lourd de la vie politique libanaise et ennemi juré d'Israël, avait affirmé vendredi que le Liban était assez fort pour résister aux pressions américaines et israéliennes, appelant le gouvernement à négocier "en position de force", dans une allusion à la médiation américaine en cours.
- 'Solution diplomatique' -
"Une solution diplomatique est préférable pour les deux parties", a affirmé le ministre israélien de l'Énergie cité dimanche par ses services. Il a ajouté avoir convenu avec le responsable américain d'une nouvelle rencontre dans la semaine.
Depuis plusieurs années, la Méditerranée orientale est devenue une zone d'exploitation gazière active, notamment après la découverte de gisements au large d'Israël, de Chypre et de l'Egypte, ce qui a donné lieu à des tensions entre divers pays de la région sur les droits et les frontières maritimes.
L'armée israélienne a annoncé le lancement le 7 février de la construction en Allemagne de corvettes destinées à la marine pour protéger les installations gazières d'Israël en Méditerranée. Les navires de guerre "Saar 6", qui entreraient en service entre 2020 et 2022, seront équipés d'héliports et de missiles.
"Protéger les atouts économiques stratégiques dans les eaux israéliennes est une priorité pour l'Etat d'Israël", affirmait le site internet de la marine israélienne la semaine dernière.
Israël a installé en novembre et pour la première fois une batterie de son système antimissile sur un navire de guerre, le qualifiant d'atout précieux pour la protection de ses gisements gaziers en mer.
Israël possède d'importants gisements de gaz au large de sa côte nord ainsi que des infrastructures, à portée des roquettes du Hezbollah.
Le gisement Tamar, où la production a débuté en 2013, dispose de réserves estimées à 238 milliards de mètres cubes. Le Leviathan, découvert en 2010 et où la production devrait débuter en 2019, renfermerait 539 milliards de mètres cubes de gaz naturel ainsi que 34,1 millions de barils de condensats.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 21 Fév 2018 - 16:47
Face à l'alliance Arabie Saoudite-EAU-Egypte, la Turquie renforce son alliance avec la Qatar, le Soudan, la Somalie, à cette liste se rajoutera bientôt la Jordanie et le Koweït. Le maillon faible de l'alliance Arabie Saoudite-EAU-Egypte est l'Egypte, il faut noter cela dans les prochains mois et années.
Le Qatar et la Turquie essayent de persuader ces deux pays de rejoindre leur alliance. Prochainement,ça sera le Pakistan.
La Turquie et la Jordanie renforce la coopération militaire.
Citation :
Turkey, Jordan ink military cooperation deal
Turkey and Jordan have inked a military cooperation agreement, the Jordanian army said in a statement on Feb. 20.
The deal came that same day, after Turkish Chief of General Staff Gen. Hulusi Akar met with Jordan’s King Abdullah II and his Jordanian counterpart Mahmoud Freihat.
The two army chiefs discussed international and regional developments, as well as cooperation and coordination between the two countries’ militaries, the statement added.
Akar arrived in Amman earlier that day for talks with Jordanian officials.
The king’s meeting with Akar took up aspects of military cooperation between Jordan and Turkey and efforts aimed at fighting terrorism, the Jordanian Royal Court said in a statement.
On Feb. 19, Turkish Foreign Minister Mevlut Çavuşoğlu also visited Amman and met King Abdullah II and his Jordanian counterpart Ayman Safadi.
La Turquie construit une grande base militaire pour l'armée somalienne juste à coté de la base militaire de la Turquie. Un port militaire pour la marine turque est en cours de négociation.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 24 Fév 2018 - 9:55
Citation :
La tension monte entre L’Égypte et la Turquie
La tension monte entre l’Égypte et la Turquie. Après les escarmouches diplomatiques, place aux frictions militaires : les marines des deux pays se défient en Méditerranée, près de Chypre, tandis que les médias égyptiens et turcs ont déjà engagé les hostilités. À l’origine, des gisements gaziers à Chypre, mais aussi la déposition des Frères musulmans du pouvoir égyptien en 2013.
La tension a deux causes: politique et surtout économique. C’est aux alentours de Chypre que se trouvent les plus grands gisements gaziers de Méditerranée. Une région exploitée par la Grèce, l’Égypte et, bien entendu, Chypre qui ont conclu un accord tripartite. Cet accord n’est pas du goût d’Ankara qui prétend y avoir des droits, du fait de son occupation du nord de Chypre.
Depuis deux semaines, la marine turque a entamé des manœuvres dans la région. Une vedette de garde-côtes grecs a été éperonnée et un navire de forage du pétrolier italien ENI a été chassé manu militari par Ankara. Il se rendait au champ gazier égyptien de Zohr. Le porte-hélicoptère Mistral Anouar el Sadate et plusieurs autres bâtiments, dont des sous-marins, ont aussitôt levé l’ancre d’Alexandrie pour défendre Zohr. Les deux plus puissantes marines de Méditerranée orientale, l’Égyptienne et la Turque, se toisent aujourd’hui avec une agressivité croissante.
Ankara dénonce souvent « le coup d’État militaire » contre les Frères musulmans
La tension est aussi politique. Car le président Turc Recep Tayyip Erdogan était le meilleur allié des Frères musulmans égyptiens, qui ont été chassés en 2013 du pouvoir par le président Abdel Fattah al-Sissi, alors ministre de la Défense. Depuis lors, la Turquie dénonce systématiquement « le coup d’État militaire » et a offert l’asile politique à de nombreuses figures de proue des Frères musulmans. Une confrérie considérée comme « terroriste » et durement réprimée en Égypte.
La guerre est déjà déclarée entre les médias de chaque pays
Les médias égyptiens tirent à boulets rouges sur Ankara dont les services secrets sont accusés de « conspirer » contre Le Caire. Selon eux, la Turquie aurait organisé le transfert de centaines de combattants de l’État islamique fuyant la Syrie vers la Libye pour déstabiliser l’ouest égyptien, et de s’infiltrer jusqu’au Nord-Sinaï, où se déroulent actuellement de violents combats entre l’armée et les terroristes.
La Turquie réplique par le biais de chaînes de télévision d’opposants égyptiens, principalement proches des Frères musulmans, qui appellent au renversement, « la dictature militaire de Sissi ».
Pour certains observateurs, on se croirait revenu deux siècles en arrière, quand Mehmet Ali, gouverneur d’Égypte, et l’Empire ottoman étaient en guerre. Pour l’anecdote, Le Caire a débaptisé l’avenue Selim Premier, du nom du Sultan ottoman qui a conquis l’Égypte. On ignore encore le nouveau nom contre l’Empire ottoman.
messages : 73 Inscrit le : 13/09/2014 Localisation : Nord Nationalité :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 28 Fév 2018 - 19:58
L’Inde accélère son rapprochement avec le Moyen-Orient
Longtemps prisonnière du conflit israélo-palestinien, la diplomatie indienne avance aujourd’hui ses pions dans la région en privilégiant les relations bilatérales dans un souci constant de neutralité, analyse le correspondant du « Monde » à New-Delhi.
Analyse. Après avoir longtemps regardé vers l’Asie, New Delhi se tourne vers le Moyen-Orient. Après la visite en Inde du premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, au début de l’année, le premier ministre indien, Narendra Modi, s’est rendu à la mi-février à Oman, aux Emirats arabes unis et en Palestine. Puis il a reçu le président iranien, Hassan Rohani, pour une visite d’Etat, du 15 au 17 février.
LA COOPÉRATION ENTRE L’INDE ET ISRAËL SE RÉVÈLE TRÈS PROMETTEUSE DANS TROIS DOMAINES : L’EAU, L’AGRICULTURE ET LA DÉFENSE
« L’Inde est engagée au Moyen-Orient comme jamais au cours des dernières décennies », déclarait, en janvier, l’ancien secrétaire aux affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar. Cet « engagement » est avant tout économique et stratégique. Il s’agit pour l’Inde de sécuriser ses approvisionnements énergétiques, de mieux protéger ses huit à neuf millions de migrants qui travaillent dans les pays du Golfe, et de sortir de l’encerclement chinois dans la région.
LE MONDE le 28 Février 2018
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_________________ Le fascisme, c'est le mépris. Inversement, toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme.