Actualités du Sahara Marocain

alphatango a écrit:

IMPORTANT: La RTBF (chaine publique Belge francophone) a diffusé hier soir une reportage hostile à l'integrité territoriale du Maroc.

Donc, quelques jours après la visite du premier ministre Belge lors de laquelle ils ont demandé aux autorités Marocaines de collaborer dans le rapatriement des "illégaux" Marocains en vérifiant les empreintes digitales... Ils nous remercient en nous attaquant sur notre cause sacrée?

J'espere que Khalfi va se bouger car le language de ce reportage venait tout droit d'Alger (Occupation, territoires libèrés, exploitation des ressources...). Il faut un droit de réponse car le point de vue du Maroc n'etait pas exprimé.

Citation :

La petite société de prospection pétrolière irlandaise San Leon ne fait plus partie des entreprises dans lesquelles l'énorme fonds souverain norvégien peut investir. Le comité d'éthique du fonds met directement en cause ses opérations au Sahara occidental, administré par le Maroc mais au statut international encore pendant.
C’est la banque centrale norvégienne  qui l’a annoncé ce 4 mars dans un communiqué. Le fonds souverain norvégien Government Pension Fund Global va se défaire de sa participation dans San Leon Energy. En cause, les activités de prospection au Sahara occidental de cette petite société irlandaise d'exploration pétrolière et gazière.
Territoire « non autonome » selon les Nations Unis, l’essentiel du territoire de l’ex-Sahara espagnol est depuis 1975 administré de facto par le Maroc qui le considère, toutes tendances politiques confondues, comme part entière de son territoire mais est revendiqué par le Front Polisario soutenu par l’Algérie.
Le fonds souverain norvégien alimenté par les importantes royalties sur le pétrole et le gaz du royaume est l’un des plus importants du monde, comptant à lui seul pour environ 1% de la capitalisation boursière globale et avec plus de 755 milliards d'euros d'actifs, soit 1,5 le PIB de la Norvège. Sa politique consiste à n'investir que dans des entreprises qu'il juge éthiques, ce qui l'a déjà conduit à exclure des dizaines de sociétés parmi lesquelles par exemple des fabricants d'armes nucléaires, de mines antipersonnel ou de produits du tabac.
Il passe pour cela en revue régulière au plan de la RSE ses sociétés en portefeuille par l’intermédiaire d’un comité d’éthique indépendant. C’est celui-ci qui a réclamé dans une décision rendue le 21 décembre 2015,le retrait des intérêts norvégiens dans San Leon Energy.
"Le Conseil recommande, l'exclusion de San Leon Energy plc (...) car l'entreprise contribue a des violations sérieuses des normes d'éthique fondamentales à travers l'exploration onshore au Sahara occidental pour le compte des autorités marocaines", indique ce comité dans son rapport. Dans celui-ci, le montant de la participation norvégienne dans San Leon est chiffré à un niveau très faible : 0,43% du capital, à fin 2014.
En association avec l’Office des mines et hydrocarbures (ONHYM), l’entreprise détient plusieurs contrats de concession au Maroc (Tarfaya, Zag, Foum Draa, Sidi Moussa). Les deux partenaires avaient d'aillerus publié en 2015 un déclaration conjoite sur le Sahara disant être conforme aux règles des nations Unies.

Outre le Maroc, San Leon Energy dont le chiffre d'affaires actuel est négligeable conduit des opérations de prospection dans plusieurs autres pays : Espagne, Pologne, France, Albanie. Et elle est en train d'acquérir pour 62 millions de dollars, Mart resources, une société canadienne d'exploration pétrolière.

Au Maroc, la société avait annoncé le 2 juillet 2015 la signature d’un contrat d’équipement avec le groupe français Vinci pour le forage du puits d’El-Aaioun-4  au Sahara . Il s’agit de recherche de gaz naturel.  San Leon avait auparavant révélé fin juillet 2014 la production expérimentale d’huile de schiste bitumineux sur le site de Timahdit dans la région de Meknès.

Pour rappel, le groupe Total titulaire d'une licence offshore au large du Sahara occidental avait arrêté sa prospection en décembre dernier, faute de résultats. En mars 2014, le fonds norvégien avait déclaré qu'il examinait les activités de Total dans cette région.
La situation au Sahara a créé ces derniers mois à plusieurs reprises des tensions entre le Maroc avec ses partenaires internationaux, notamment avec la Suède ce qui a conduit officieusement au blocage de l’ouverture du premier Ikea du Maroc ou tout récemment à la rupture inédite des relations du royaume avec l’Union européenne à propos d’un important accord agricole annulé par la justice européenne sur ce sujet du Sahara.
La région des "Provinces du sud" qui accueille une mission de l’ONU (Minurso) et où Rabat veut investir massivement est en attente de référendum sur sa situation depuis une vingtaine d’années. Le Maroc propose comme règlement un statut de large autonomie sous souveraineté marocaine, position soutenue par Paris mais rejetée par plusieurs pays africains dont outre l'Algérie, le Nigéria ou l'Afrique du sud.
Pierre-Olivier Rouaud

juba2 a écrit:

Je l'ai mainte fois dis tant que ce pokemon est SG de l'onu il faut retirer tous les casques bleus Marocains de partout le monde.et il ne faut pas le laisser rencontrer le roi ni benki mais seulement au MAE.

Citation :

A Tindouf, on a jeté des pierres sur Ban Ki Moon

         
Alger : Les sahraouis détenus dans les camps du polisario à Tindouf, ont accueilli le secrétaire général de l’ONU, avec des jets de pierres.

En effet, Ban KI Moon a eu droit à un accueil des plus vigoureux dans les camps de détention sahraouis à Tindouf, samedi dernier.

Selon le site d’information suisse, 24 heures.ch, à son arrivée, dans les camps de Tindouf, Ban Ki Moon a essuyé des jets de pierres.

Le SG de l’ONU s’est rendu dans le camp dit de smara, pour visiter une soit-disant école pour les enfants qui sont en réalité enrôlées dans la milice armée des séparatistes. Une fois sur place, son cortège, protégé par un gros dispositif de sécurité, a été attaqué à coups de jets de pierres. Le SG de l’ONU a dû prendre la fuite et remonter rapidement à bord de son hélicoptère.

Selon 24 Heures.ch, l’incident a éclaté quand les forces algériennes et les miliciens du polisario, avaient empêché, violemment, un groupe de détenus sahraouis, d’approcher Ban Ki Moon à fin de lui remettre une lettre.

L’intervention violente des forces algériennes et des miliciens du polisario, contre les pétitionnaires, a tourné très mal et a fini par provoquer une réaction de colère populaire, dont Ban Ki Moon a payé les frais, en recevant des jets de pierres.

Dans la confusion la plus totale et pour exfiltrer le SG de l’ONU, des soldats de la MINURSO, conduisant follement un véhicule onusien ont renversé une femme sahraouie, laquelle a failli y laisser la vie, chose qui a envenimé encore plus la situation.

Ban Ki Moon, dont le deuxième et dernier mandat arrive très prochainement à terme, a effectué une étrange tournée en Afrique du Nord, tournée qu’il a dit avoir consacré à l’affaire du Sahara.

Pour discuter, en effet, du Sahara marocain, le SG de l’ONU est allé partout sauf au Maroc. De la Mauritanie à l’Algérie et chez les séparatistes du polisario dans le sud ouest algérien.

Ce secrétaire général, qui n’aura finalement rien réussi le long de ses 10 ans de mandats, a eu droit à une belle finale de tournée à Tindouf, que lui a réservé les détenus sahraouis qui ont ainsi exprimé leur ras le bol du polisario et de l’Algérie.

http://www.lemag.ma/A-Tindouf-on-a-jete-des-pierres-sur-Ban-Ki-Moon_a96443.html

L’Arabie Saoudite veut investir au Sahara occidental, soutient « l’intégrité territoriale » du Maroc

Citation :

LE MAROC DÉNONCE LES PROPOS OUTRAGEUX DE BAN KI-MOON

C'est avec une grande stupéfaction que le gouvernement marocain relève les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés du SG de l'ONU, durant sa visite à Tindouf et à Alger, dénonce un communiqué du gouvernement marocain.

Le gouvernement du royaume du Maroc exprime ses plus vives protestations suite aux propos tenus par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors de sa visite récente à Tindouf et à Alger, sur la question du Sahara. "Des propos en effet politiquement inappropriés, sans précédent dans les annales et contraires aux résolutions du Conseil de sécurité", précise le communiqué du gouvernement marocain.

Et d'ajouter: "C'est avec une grande stupéfaction que le gouvernement marocain relève les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés du SG de l'ONU, durant sa visite dans la région".

"Le Maroc a constaté, s'agissant aussi bien du déroulement de la visite que du contenu des déclarations prononcées, que le SG s'est départi de sa neutralité, son objectivité et son impartialité", déplore le communiqué.

"Le Maroc regrette en outre que le SG ait cédé au chantage des autres parties en procédant à des faits accomplis, en violation des engagements et des garanties données au Maroc." Et de regretter qu'il se soit "laissé instrumentaliser pour donner crédit aux prétentions fallacieuses des autres parties".

La communiqué précise que le Maroc a constaté "avec stupéfaction que le SG a utilisé le terme "occupation" pour qualifier le recouvrement par le Maroc de son intégralité territoriale". Ce qui déroge à la terminologie traditionnellement utilisée par les Nations Unies s'agissant du Sahara marocain, explique le communiqué.
"Ce type de dérapage sémantique porte dangereusement atteinte à la crédibilité du SG de l'ONU", constate le communiqué du gouvernement marocain.

"Ces propos outrageux blessent dans ses sentiments et sa dignité l'ensemble du peuple marocain", conclut le communiqué.