messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Lun 28 Mar 2016 - 23:04
Rappel du premier message :
Fulcrum a écrit:
ils ne restent pas a bechar pour entrer au maroc, il reste a bechar pour y trouver du travaille dans la construction, les violence ont commencé suite au l'agresson d'une petite fille, il y a d'apres la police aucune trace de ce crime mais le bouche a oreille fait son chemin et la population s'est retourné contre des migrant accusé de ce crime. etant tres nombreux les affrontement on pris une ampleur importante. il faut arreter de tout lié au maroc comme si tout votre malheur venez de l'exterieure
c'est surement un de nos espions Marocains qui est à l'origine de cette fausse info qui passe de bouche à l'oreille. désolé!!!
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Socket-error General de Division
messages : 6768 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 2 Mai 2016 - 19:58
Plan Algérien pour diversifier l'économie :
L'Algérie futur pays exportateur de viandes transformées au Maroc et à la Tunisie !
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Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 2 Mai 2016 - 20:31
Socket-error a écrit:
Une grave crise diplomatique entre la Tunisie et l'Algérie à cause d'une base américaine dans le Sud-Est.
L'Algérie refuse l'installation des américains en Tunisie.
L'Algérie refuse d'aider ou d'échanger des informations avec ses voisins et refuse au même temps la future coopération militaire entre Tunisiens et Américains.
L'Algérie menace la Tunisie de rappeler son Ambassadeur et de couper les relations.
Ci-dessous le reportage de la chaine Algérienne KBC (El Khabar) :
Cette vidéo date de l année dernière , j'ai beau cherché j 'ai pas trouvé cet information.
messages : 6768 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 2 Mai 2016 - 20:47
Citation :
Nouvelle bourde incroyable de la présidence
Le président Bouteflika a affirmé ce lundi, à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, que le secteur de l’information se renforcera davantage à la faveur du lancement de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (l’Arav).
« Nul doute que ce secteur se renforcera davantage à la faveur du lancement de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel pour devenir l’un des vecteurs de développement de l’action d’information conformément aux règles professionnelles et dans le respect de la loi », a précisé le président Bouteflika, dans son message diffusé via l’agence officielle APS.
Sauf qu’il y a un sérieux problème dans la déclaration du président : l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) existe déjà depuis plusieurs années. L’Arav a en effet même été présidée par Miloud Chorfi. Ce dernier a été nommé en septembre 2014 avant de quitter ses fonctions le 31 janvier dernier, il y a un peu plus de trois mois à peine.
Cette nouvelle bourde laisse entrevoir une fois de plus le degré de laisser-aller au plus haut niveau de l’État, notamment sur le plan de la communication, depuis la maladie du président Bouteflika. S’il est coutume dans tous les pays du monde que ce type de communiqués soit écrit au nom du Président, il est évident que ce genre de couacs serait moins fréquent si le Président était en mesure de veiller à ce qu’on ne lui fasse pas dire des choses pouvant affecter sa crédibilité. http://www.tsa-algerie.com/20160502/nouvelle-bourde-incryable-de-presidence/
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mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 3 Mai 2016 - 15:11
Pitié pour cet homme !
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 3 Mai 2016 - 15:15
Suivant l'accord d'Ifrane entre Hassan 2 et boumedienne, ce gisement devait être exploité en commun et son fer exporté à partir du sahara marocain :
Citation :
Exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet/ Trois milliards de dinars pour l’étude de faisabilité
L’exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet n’est pas pour demain. Avant de s’aventurer dans un financement extrêmement lourd, les autorités veulent être sures de sa rentabilité.
Pour ce faire, un gros budget est consacré aux différentes études. A cet effet, un accord a été signé, aujourd’hui, entre l’Agence nationale des activités minières (Anam) et la Société nationale du fer et de l’acier (Feraal), chargé d’exploiter ce gisement, portant sur un financement à hauteur de trois milliards de dinars (300 milliards de centimes) de l’étude de faisabilité du projet.
C’est l’Anam qui va mettre cette somme à la disposition de Feraal, créée en 2014, suite à un partenariat entre Sonatrach, et les groupes publics GICA (cimenterie), Manadjim El Djazaïr (Manal) et Sider. Ce montant de l’étude de faisabilité est déjà important. Ce qui indique que le projet en lui-même nécessite des fonds que l’Algérie ne pourra probablement pas engager dans le contexte actuel marqué par la politique d’austérité. A moins que l’Etat ne cherche un partenaire étranger.
De toute façon, l’étude de faisabilité va prendre entre 12 et 18 mois, selon les dires des responsables ayant assisté à la signature de l’accord entre l’Anam et Feraal. Du côté du Ministère de l’industrie, on affirme que si l’exploitation de ce gisement a connu tous ce retard, vu qu’il a été découvert du temps du colonialisme et qu’il n’a jamais été exploité depuis, c’est en raison de sa forte teneur en phosphore. Finalement, une étude technique réalisée récemment a permis de faire baisser le taux en question. Ce qui rend le gisement exploitable.
messages : 2367 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 3 Mai 2016 - 16:38
Vous la connaissez celle du corbeau qui essaye d'apprendre la marche de l'hirondelle ?
Citation :
Les eaux fossiles sacrifiées au productivisme agricole
Le Sahara algérien, eldorado de la tomate
Le sud-est des hauts plateaux algériens connaît un développement spectaculaire de la culture de tomates sous serres. Obéissant à une logique de profit à court terme, cette production permet d’alimenter les marchés d’un pays longtemps éprouvé par les pénuries. Mais elle met en danger les palmeraies et les ressources aquifères fossiles, et pose de graves problèmes de santé publique en raison de l’usage intensif de pesticides.
Les touristes qui découvrent les hauts plateaux algériens pour gagner le Grand Sud en gardent un souvenir ébloui. La route nationale 83, qui relie Tébessa à Biskra, traverse y des paysages rocailleux d’une rare beauté. Entre les contreforts du massif des Aurès au nord et les monts des Nementcha au sud, tout n’est que roc, sable et poussière. Nous sommes à 450 kilomètres au sud-est d’Alger, aux portes de l’immensité saharienne. Le désert s’affirme déjà ; en été, la chaleur est insupportable et les couleurs se limitent au jaune et au gris, parfois teinté de rose. Aucun vert, bien sûr, puisque rien ne peut pousser sur un sol aussi pauvre en matières organiques et sous un ciel aussi avare en pluie. Et pourtant. Au hasard d’un chemin transversal, ou parfois à quelques mètres de la route nationale, un spectacle étonnant s’offre au visiteur : à perte de vue apparaissent ici et là, posées sur le sable, des milliers de serres-tunnels, ces longs couloirs de plastique en forme de demi-tonneau. A l’intérieur, dans une atmosphère humide et tiède, des rangées de tomates parfaitement rondes, toutes de la même espèce : la tofane, une variété standard, grosse et vigoureuse.
Depuis quelques années, de décembre à mars, la quasi-totalité des tomates consommées en Algérie proviennent de la région des monts Ziban, autour de Biskra. En particulier de deux zones : celle d’El-Ghrouss à l’ouest et celle de M’Zirâa à l’est. En 2014, la production des monts Ziban a atteint quelque 300 000 tonnes, soit près d’un tiers de la production annuelle de l’Algérie (1). Ces tomates d’hiver, d’un goût fade et qui s’abîment très vite, ne peuvent être cultivées dans les zones traditionnelles du Nord (Tipaza, Mostaganem, Skikda, Annaba), où il fait trop froid à cette saison. Elles n’en sont que plus rentables, faute de concurrentes, et leur prix peut atteindre les 100 dinars (0,85 euro) le kilo sur les étals d’Alger ou d’Oran ; une somme très élevée pour le consommateur, qui pourtant en réclame toujours plus. L’été, lorsque arrive la tomate de saison cultivée en plein champ dans les plaines du Nord, le prix baisse de moitié, voire des deux tiers, retrouvant un cours considéré comme normal.
Acaricides, fongicides, désherbants…
Des tomates dans le désert, comment est-ce possible ? La réponse tient à deux éléments : les engrais et les forages. La pauvreté du sol est compensée par un recours massif aux engrais chimiques — essentiellement de l’azote, du phosphate et du potassium. Même si on ne parle pas de culture hors-sol, comme en Europe (2), cela y ressemble : les racines s’enfoncent à peine dans le sol sableux, d’où elles ne tirent que peu de nutriments. Quant à l’eau, il serait erroné de croire qu’elle n’existe pas : il suffit de creuser.
S’il est sec en surface, le Sahara abrite en sous-sol d’immenses réserves d’eau. Selon les estimations, le système aquifère du Sahara septentrional (SASS), qui s’étend du Maroc à la Libye en passant par l’Algérie et la Tunisie, renfermerait quelque 60 000 milliards de mètres cubes d’eau. Des eaux pour la plupart piégées il y a plusieurs milliers d’années et organisées en strates hermétiquement séparées. Les plus profondes peuvent se trouver à deux mille mètres sous terre, mais les plus superficielles sont à portée de main, à une profondeur d’entre dix et trois cents mètres. Pour 20 000 euros, n’importe qui peut réaliser son propre forage et rendre soudain fertile son morceau de désert (3). « Actuellement, le Sud est une mine d’or !, affirme M. Mohamed Sami Agli, la quarantaine, fils d’une des grandes familles de la région et représentant local du Forum des chefs d’entreprise (FCE), la principale organisation patronale algérienne. On peut y gagner vraiment beaucoup d’argent. L’Etat propose des aides, et en plus il ne réclame aucun impôt. Pour les investisseurs, c’est le rêve ! Il en vient d’ailleurs de tout le pays. »
L’explosion de la plasticulture (agriculture sous serres de plastique) de Biskra doit autant aux initiatives privées qu’à l’intervention de l’Etat. « Même si on a l’impression que l’Etat est absent, en réalité il est l’acteur le plus important du développement de l’agriculture saharienne, rappelle Tarik Hartani, directeur de recherche à l’université de Tipaza, à la tête d’une équipe de chercheurs spécialisés dans l’agriculture algérienne. C’est lui qui crée les conditions nécessaires en construisant des routes, en électrifiant d’immenses territoires, en réalisant de gros forages, en creusant des canaux d’irrigation » L’Etat intervient aussi en subventionnant l’installation de nouveaux agriculteurs et en attribuant quelques terres encore disponibles. Cette distribution d’argent et de parcelles est en principe réglementée, avec dépôt de dossier, commission d’attribution, etc. En pratique, chacun sait qu’une bonne maârifa (« connaissance » ou « piston ») vaut toujours mieux qu’un dossier, si solide soit-il.
Depuis vingt ans, et plus encore depuis cinq ans, la région de Biskra, traditionnellement connue pour ses dattes, est ainsi devenue le théâtre d’une sorte de ruée vers l’or. S’y retrouvent pêle-mêle paysans locaux, gros investisseurs nationaux et ouvriers agricoles venus du nord — auxquels s’ajoutent quelques clandestins marocains et maliens. Depuis 2009 sont apparues des serres « canariennes », sur le modèle au format gigantesque répandu dans les îles Canaries, couvrant d’une seule toile plastifiée jusqu’à 1,5 hectare, soit l’équivalent de 37 serres-tunnels. Leur prix, autour de 60 000 euros, les réserve aux gros investisseurs, mais elles offrent une rentabilité très élevée. « La saison dernière, avec un cours de la tomate à 50 dinars — prix de gros —, je me suis fait 600 millions [de centimes, soit l’équivalent de 50 000 euros] de bénéfice net, assure M. Nordine M., rencontré aux alentours de M’Zirâa, à 80 kilomètres à l’est de Biskra. En une saison, j’ai quasiment remboursé mon investissement. Maintenant, ce n’est que du bonus ! »
A la mi-mars, une fois achevé le cycle de la tomate d’hiver, on poursuit le travail en semant du melon ou de la pastèque. Ces fruits arrivent eux aussi sur les étals avant ceux produits dans les champs traditionnels du Nord. Au bout de quelques années, lorsque le propriétaire des serres a accumulé un petit pécule, il plante de jeunes palmiers et place ainsi ses économies dans la datte, une culture beaucoup plus sûre que celle de la tomate et du melon : moins d’entretien, un rendement stable, un prix de vente toujours élevé (actuellement, autour de 5 euros le kilo) et, surtout, un débouché à l’export — la fameuse deglet nour (« datte de lumière »), dont la « capitale » se situe à Tolga, à quarante kilomètres à l’ouest de Biskra, juste à côté d’El-Ghrouss, est le seul produit alimentaire exporté d’Algérie. En une vingtaine d’années, le nombre de palmiers dattiers du pays a plus que doublé : il atteint aujourd’hui 18 millions, dont le quart dans les Ziban, où des fortunes sont en train de se constituer.
Le village de M’Zirâa est le symbole le plus visible de ce phénomène d’enrichissement spectaculaire. Ce minuscule hameau constitué il y a dix ans encore de quelques maisons basses prend aujourd’hui des allures de grosse bourgade cossue, où chaque propriétaire veut afficher sa nouvelle richesse en se faisant construire une énorme maison de trois ou quatre étages avec tellement de pièces qu’elle ressemble à un petit hôtel. En décembre 2015, alors qu’un immense marché de gros flambant neuf s’apprêtait à ouvrir à l’extrémité de la rue principale, qui s’allonge chaque mois, toutes les nuits, dès 3 heures du matin, des camions immatriculés aux quatre coins du pays faisaient déjà la queue pour charger. Deux jours plus tard, on retrouve ces tomates sur tous les étals, pour le plus grand bonheur des consommateurs, dont beaucoup se souviennent des pénuries des années 1960 à 1990 et ne veulent en aucun cas les revivre.
Mais quelles tomates ? Des tomates que plusieurs de nos interlocuteurs biskris ne mangeraient « pour rien au monde ! ». Car les rendements obtenus dans la plasticulture saharienne ne pourraient être aussi élevés sans un recours massif aux pesticides, qui rendent ces tomates dangereuses pour le consommateur : acaricides, fongicides, désherbants, bactéricides, insecticides, etc. « L’utilisation intensive d’intrants [engrais chimiques et pesticides] existe aussi en Europe, souligne Arezki Mekliche, enseignant à l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA) d’Alger. Elle obéit à des règles strictes, et est en principe très contrôlée. Mais, en Algérie, ce contrôle est plus lâche. On achète des produits génériques fabriqués en Chine ou en Turquie, beaucoup moins chers que les produits européens, mais aussi beaucoup moins surveillés. Surtout, les périodes minimales à respecter entre l’utilisation du produit et la récolte ne sont pas prises en compte, ce qui est très dangereux pour le consommateur. Ces tomates ne pourraient d’ailleurs pas être commercialisées en Europe, car elles ne correspondraient pas aux normes sanitaires. »
A cette question de l’emploi massif de produits dangereux s’ajoute celle de l’eau. Pendant plusieurs siècles, l’agriculture saharienne a fonctionné autour de puits et de quelques résurgences de nappes souterraines. Les humains ont su créer ou entretenir de merveilleuses oasis perdues dans l’immensité désertique, autant d’écosystèmes assurant un équilibre entre leurs besoins et les ressources naturelles (l’eau, mais aussi le sol et l’ombre des palmiers) par d’astucieuses techniques de cultures étagées, de recyclage de l’eau et d’engrais naturels. Et le fellah (paysan), conscient de la valeur de ce précieux liquide, prenait soin de l’économiser. A Biskra et dans quelques autres localités du Sud algérien (lire l’encadré), des dizaines de milliers de forages ont totalement bouleversé les pratiques oasiennes traditionnelles. Tout d’abord, ils ont tari peu à peu les points d’eau ancestraux. « Avant, on forait jusqu’à 50 mètres et on obtenait un débit largement suffisant, raconte M. Smaïn Benchouia, foreur depuis trente ans sur tout le périmètre des Ziban. Maintenant, il faut creuser à 250, voire à 300 mètres pour obtenir le même débit. »
Logés dans un misérable gourbi
La quantité d’eau pompée en profondeur a été multipliée par dix en trente ans. Or il s’agit d’une eau fossile, c’est-à-dire peu renouvelable. « C’est comme si on avait rempli le réservoir il y a six mille ans et qu’on roulait avec, explique Christian Leduc, hydrogéologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Montpellier. Aujourd’hui, on pompe environ 3 milliards de mètres cubes par an. Avec une réserve de 60 000 milliards, on ne va pas tomber en panne tout de suite. Mais il y a un danger pour l’avenir. » « Surtout, la qualité de l’eau des nappes superficielles s’est fortement dégradée, ajoute Nora Bouchahm, spécialiste des ressources en eau au Centre de recherche scientifique et technique sur les régions arides (CRSTRA) de Biskra. Les taux en chlorure et en sulfate commencent à dépasser les normes de potabilité. » Ces dernières années, ces nappes ont reçu une partie des produits chimiques utilisés en abondance dans les serres. Or elles alimentent aussi l’eau du robinet. Pis : à certains endroits, on observe un mélange entre nappes phréatiques et eaux usées domestiques, avec la présence de nitrates et d’ammonium. Mais ce n’est pas tout. Sur certains sites, lorsque la nappe superficielle est peu profonde (dix mètres) et qu’elle reçoit soudain, du fait d’un forage à 300 mètres, des milliers de mètres cubes d’eau qu’elle n’arrive plus à absorber, on assiste à une « remontée » de cette nappe, voire à des phénomènes d’eaux stagnantes en surface. C’est ainsi que des milliers de palmiers sont aujourd’hui en train de mourir par pourrissement de leurs racines. Autre phénomène extrêmement néfaste : cette eau souterraine est fortement chargée en sels minéraux — en particulier en gypse. Répandue sur les sols brûlants du désert, l’eau s’évapore très vite, mais les sels restent, formant à la surface de la terre des croûtes épaisses et denses qui rendent les terrains définitivement impropres à toute culture.
Entre pollution chimique et encroûtement des sols, les agriculteurs de Biskra savent bien qu’une parcelle ne vit jamais très longtemps. Tous les trois ans, en été, chaque serre est entièrement démontée et déplacée quelques dizaines de mètres plus loin. Mais qu’importe : le désert est si vaste…
Et puis il y a les hommes. Certains propriétaires engrangent d’importants profits. Des familles locales ou des investisseurs peuvent posséder plusieurs centaines de serres. A titre d’exemple : 400 serres, louées « 6 millions » (500 euros) chacune, rapportent 200 000 euros par an. S’y ajoutent en général des profits tirés d’activités périphériques : importation d’intrants, construction de serres, forages… et commerce de la deglet nour : 1 000 palmiers rapportent environ 90 000 euros par an.
Le système repose sur le travail de milliers d’ouvriers agricoles, souvent jeunes, aux statuts divers. Certains sont payés à la journée, à raison de 250 dinars l’heure (2,10 euros). Le salaire journalier peut s’élever à 17 euros la journée de huit heures, mais sans qu’un mois complet soit jamais assuré. D’autres s’offrent comme métayers à un propriétaire de serres, contre un quart ou un cinquième du bénéfice net en fin de saison, selon les zones. D’autres, enfin, louent quelques serres à la saison et tentent d’en tirer seuls un maximum de profit.
Au bout d’un long chemin de terre sinuant sans fin au milieu de serres-tunnels, M. Hocine F., 36 ans, partage un misérable gourbi avec son neveu Mustapha, 20 ans : quatre murs en parpaings recouverts d’une tôle ondulée, deux matelas défoncés, un sol en terre battue, une ampoule, un réchaud à gaz, deux casseroles noircies. L’hiver, les nuits y sont glaciales. L’été, la température y monte à plus de 50 °C. Originaires d’Aïn Defla, une ville agricole entre Alger et Oran, les deux hommes sont arrivés dans la région il y a cinq ans. D’abord payés à la journée, puis métayers, ils viennent de se mettre à leur compte en louant dix serres à El-Ghrouss : « La location, c’est 7 millions [600 euros] par an et par serre. » Pour la fin de la saison, « si la tomate se maintient à 50 dinars », ils espèrent un bénéfice net de « 6 à 7 millions par serre ». Soit un total maximum de 6 000 euros en une année — 3 000 euros chacun. Mais attention : aucun extra n’est permis. Le logement doit être gratuit (le gourbi), la nourriture très pauvre (pommes de terre tous les jours, presque jamais de viande), et surtout, il faut ne jamais tomber malade. Car aucun de ces ouvriers n’a de couverture sociale, et le moindre accident de santé met en danger leur fragile économie. Se plaignent-ils ? « Pas du tout ! A Aïn Defla, la tomate, on la vend 10 dinars. Alors, vous comprenez… »
Des milliers de forages réalisés sans autorisation
Leur propriétaire, M. Abderazak M., est un ancien diplômé de l’université de Biskra. Au chômage dans les années 1990, il avait bénéficié, comme tous ses collègues, d’une distribution d’argent et de terres de la part de l’Etat. « Avant, c’est moi qui étais sous les serres. Mais aujourd’hui, j’ai 45 ans, j’ai les bras cassés », explique-t-il avec un sourire triste, en buvant le thé avec ses locataires. Hocine et Mustapha font-ils plus attention à leur santé, notamment dans l’utilisation des pesticides ? « Vous savez, notre vie, elle est entre les mains de Dieu… »
A 120 kilomètres de là, à l’est de Biskra, M. Habib C., Marocain de 25 ans, peut sembler mieux loti. Apprécié, comme tous ses compatriotes, pour son savoir-faire dans la culture de la tomate, il travaille dans une superbe serre canarienne et touche 500 euros par mois, payés en euros. Sauf que lui n’a même pas le choix de son logement. Son arrangement avec le propriétaire lui interdit de se rendre au village : il doit rester sept jours sur sept dans son gourbi. Car aucun Marocain n’a de permis de travail. « Il y a six mois, la police en a embarqué deux qui se rendaient au village, raconte M. Nordine B., 27 ans, qui gère la serre de son père. J’ai écopé de 2 millions [170 euros] d’amende. »
Lorsque nous le rencontrons, Habib est en train de pulvériser un antiacarien sans aucune protection des voies respiratoires : « Je sais que c’est mauvais pour ma santé. Mais c’est comme ça. » Seuls ses pieds sont enveloppés de vieux sacs plastique déchirés, censés permettre à ses vieilles baskets trouées de durer encore une saison. Nous n’en saurons pas plus : il doit continuer la pulvérisation de son pesticide. Nous en profitons pour sortir rapidement de la serre, la gorge et les yeux déjà irrités.
Face aux dangers écologiques et sanitaires que présente le développement de l’agriculture dans la région de Biskra, les autorités algériennes semblent peu réagir. « L’Etat sait très bien que des milliers de forages sont réalisés sans la moindre autorisation, ou avec des autorisations bidon, dénonce Leduc. Mais il laisse faire. » Qui se plaindrait, d’ailleurs, d’un système où tout le monde trouve son compte ? « C’est une façon parmi d’autres de redistribuer l’argent du pétrole, fait remarquer Omar Bessaoud, chercheur à l’Institut agronomique Méditerranée de Montpellier (IAMM). Les aides de l’Etat vont à 80 % aux gros investisseurs, et 20 % sont émiettés entre des milliers de petits fellahin [paysans]. Comme ça, tout le monde est content. » Toutefois, à moyen terme, les investissements devenant de plus en plus lourds (forages plus profonds, serres canariennes, etc.), les petits risquent de peu à peu disparaître. Quant à la masse des ouvriers agricoles algériens, tous y voient une forme d’achat de la paix sociale. « L’Etat préfère que la jeunesse travaille et gagne son propre argent plutôt qu’elle manifeste dans la rue et réclame des aides. Et puis les gens sont contents de l’abondance de fruits et de légumes sur les marchés. Finalement, on privilégie des intérêts sociaux à court terme, au risque d’une dégradation écologique irréversible, mais lente et peu visible », dénonce Hartani.
Dans une Algérie qui peine à s’industrialiser, l’expérience du « front pionnier » de Biskra, comme le nomment les chercheurs internationaux, très intéressés par ce phénomène, apparaît comme un modèle de développement. « Par un effet d’entraînement, de nouvelles industries sont en train de s’implanter à Biskra, confirme M. Agli. Des entreprises d’agroalimentaire, mais aussi une cimenterie, une usine de construction de câbles, etc. Auxquelles vient s’ajouter le tourisme, avec 26 hôtels en cours de construction ! » A ce rythme, la tomate de Biskra a de beaux jours devant elle.
Pierre Daum Journaliste.
Source (payant)
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 3 Mai 2016 - 21:50
Karim Mahmoudi/geo-economie de l'algerie: "Faire de l'économie sur les grands projets, c'est la faillite"
Comparatif avec le Maroc de bout en bout de la video
J'avais deja posté une video de ce monsieur qui s'interesse tant au marché africain. A priori en un an rien n'a changé chez eux.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 3 Mai 2016 - 22:51
Citation :
Algérie: sept islamistes armés tués en une semaine (Défense)
AFP 03/05/2016
L'armée algérienne a tué mardi un islamiste armé dans la région de Skikda à l'est d'Alger lors d'une opération militaire toujours en cours, a annoncé le ministère de la Défense.
"Un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et quatre chargeurs pleins" ont été récupérés à la suite de cette opération de ratissage près de la localité de Kerkra dans la région de Skikda à quelque 500 km à l'est de la capitale, a précisé le ministère. L'armée avait annoncée vendredi et samedi avoir tué quatre autres "terroristes" au cours de la même opération de ratissage, selon un communiqué du ministère. Et jeudi, "deux terroristes" ont été tués à Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, a-t-on appris de même source.
En Algérie, le mot "terroriste" désigne les islamistes armés qui sévissent dans le pays depuis le début des années 1990. En 2015, l'armée algérienne a tué ou arrêté "157 terroristes", selon un bilan du ministère de la Défense. Malgré l'adoption en 2005 d'une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la guerre civile qui a fait 200.000 morts pendant la "décennie noire", des groupes armés islamistes restent actifs en Algérie et visent principalement les forces de sécurité.
messages : 6768 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 4 Mai 2016 - 10:03
Exclusif : Issad Rebrab sur Berbère TV
« S’agit-il d’anti-kabylisme ? », demande le journaliste. « Exactement », a-t-il répondu. « Je ne suis pas de leur clan et comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas », répond-il.
« Ils ont peur pour leur pouvoir et ils se disent si ce bonhomme continue à progresser il risque de prendre le pouvoir. Ils essaient de bloquer toute personne qui essaie d’émerger », a-t-il lâché.
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 1:42
les algeriens ulcérés par la comparaison avec le voisin de l'ouest
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 3:05
mourad27 a écrit:
les algeriens ulcérés par la comparaison avec le voisin de l'ouest
il sont vraiment complexés je pensais pas autant
_________________ ALLAH
AL WATAN AL MALIK
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 6:14
non lui il est pragmatique et fait pas mal pour rapprocher les deux pays en temoigne l'association maghreb+ etc mais il souligne a chaque fois qu il cite son voisin de l'ouest la sensibilité qu il y a en algerie du modèle marocain
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 7:10
Ce pays n'est qu'une photocopie raté du Maroc ,voila pourquoi ils sont constamment obnubiler par leur voisin......
WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 13:07
mourad27 a écrit:
non lui il est pragmatique et fait pas mal pour rapprocher les deux pays en temoigne l'association maghreb+ etc mais il souligne a chaque fois qu il cite son voisin de l'ouest la sensibilité qu il y a en algerie du modèle marocain
Exactement, et le grand changement auquel on assiste est que devant nos avancées ils ne peuvent pas ne pas nous citer quand ils (un responsable, un specialiste, un consultant) abordent tel ou tel sujet et a chaque fois il est sous entendu que nous nous y arrivont alors que nous n'avons pas leurs moyens. Ce qui est une maniere a chaque fois de pointer indirectement du doigt l'incompetence de leurs decideurs.
Et meme au niveau du simple quidam on retrouve cela dans les commentaires. Meme des gens qui n'aiment ni le Maroc ni son regime en conviennent et reconnaissent nos progres.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
RadOne Capitaine
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 13:10
WRANGEL a écrit:
Et meme au niveau du simple quidam on retrouve cela dans les commentaires. Meme des gens qui n'aiment ni le Maroc ni son regime en conviennent et reconnaissent nos progres.
Notre réussite sera leur défaite.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 14:02
c'est normal que nous nous comparons a un pays, voisin avec qui on a une proximité culturel religieuse et linguistique, avec un nombre d'habitant presque identique, ca sert a voir 2 chemins economique different, mais ils sont aussi soumis a un jeux d'alliance qui a determiné nos choix economique.
pour moi la comparaison est importante avec le maroc, ca montre ce que nous aurions du faire ou pas.
d'apres un rapport du stanford, le rapport des forces a basculé ce qui pousse le maroc a rejoindre des alliance comme le CCG
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 14:23
Fulcrum a écrit:
c'est normal que nous nous comparons a un pays, voisin avec qui on a une proximité culturel religieuse et linguistique, avec un nombre d'habitant presque identique, ca sert a voir 2 chemins economique different, mais ils sont aussi soumis a un jeux d'alliance qui a determiné nos choix economique.
pour moi la comparaison est importante avec le maroc, ca montre ce que nous aurions du faire ou pas.
d'apres un rapport du stanford, le rapport des forces a basculé ce qui pousse le maroc a rejoindre des alliance comme le CCG
Justement le budget sécurité (armée et police) a plombé le d’écolage de l'économie Algérienne.
On parle de 500 milliards de dollars sur l’époque Boutef
Imagine que vous avez placé cette somme dans un fond souverain d'investissement !!!
Armez-vous jusqu'au dents, prenez l'exemple Irakien (Sadam), coréen du Nord ou encore URSS. Vous allez juste attirer les regards sur vous et devenir une cible.
Il n'aura jamais de grande guerre entre nos 2 pays. Nous n'avons même pas assez de munissions
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dan Capitaine
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 14:38
Regardez a partir de lamin 50 j'ai les larmes aux yeux tellement j'ai rigolé j'aie bien les interventions de ce politicien appelé boukrouh c'est encore mieux que dieudonné
https://www.youtube.com/watch?v=c80owSoxfkM
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 14:44
Fulcrum a écrit:
c'est normal que nous nous comparons a un pays, voisin avec qui on a une proximité culturel religieuse et linguistique, avec un nombre d'habitant presque identique, ca sert a voir 2 chemins economique different, mais ils sont aussi soumis a un jeux d'alliance qui a determiné nos choix economique.
pour moi la comparaison est importante avec le maroc, ca montre ce que nous aurions du faire ou pas.
d'apres un rapport du stanford, le rapport des forces a basculé ce qui pousse le maroc a rejoindre des alliance comme le CCG
Ça montre qu'au moins nos dirigeants sont raisonnables et ne sont pas prés de vous suivre dans votre folie. Quand à l'alliance CCG rien de nouveau sous l'horizon, elle a toujours existé. Lors de la crise de l'ile de laila l’Arabie saoudite a envoyé un escadron entier de f15. Ce qui a changé aujourd'hui c'est l'aide économique qui devrait s’accroître. Vous ne pouvez pas reprocher au Maroc d'aller chercher de l'aide quand il voit que son voisin qui n’hésite pas à déclarer publiquement que le Maroc est un ennemis s'arme de façon incompréhensible et ce pendant une crise économique. Votre régime est assez semblable à la junte militaire argentine de Leopoldo Galtieri qui pendant une grave crise économique a cherché de détourner l'attention de son peuple en envahissant les îles malouines, conséquence non seulement ils ont perdu la guerre mais en plus l'argentine a fait faillite et paie encore les conséquences de ce conflit, et bien sur la chute de la junte.
Socket-error General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 14:47
La vrai revue de presse de la semaine :
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badr le patriotique Sous lieutenant
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 16:30
Fulcrum a écrit:
c'est normal que nous nous comparons a un pays, voisin avec qui on a une proximité culturel religieuse et linguistique, avec un nombre d'habitant presque identique, ca sert a voir 2 chemins economique different, mais ils sont aussi soumis a un jeux d'alliance qui a determiné nos choix economique.
pour moi la comparaison est importante avec le maroc, ca montre ce que nous aurions du faire ou pas.
d'apres un rapport du stanford, le rapport des forces a basculé ce qui pousse le maroc a rejoindre des alliance comme le CCG
fulcrum vous avez aucun poids international vos 10 md par an ne feront pas le poids nous on est un allié majeur otan et on fait partie de la ''nato'' du CCG on est politiquement solide on a un armement tactique et sophistiqué et nous la guerre on la connait on l'a pas vu à la telé comme vos généraux votre situation nationale est dégoutante vous etes un pays sans passé et sans avenir vous ferez jamais le poids devant nous sachez le
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AL WATAN AL MALIK
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 17:23
Et voila, comme prévu.
http://www.tsa-algerie.com/20160505/revele-dengouement-algeriens-lemprunt-obligataire/ a écrit:
Ce que révèle le peu d’engouement des Algériens pour l’emprunt obligataire
L’initiative gouvernementale du lancement d’un emprunt obligataire interne ne rencontre que peu d’engouement en Algérie, selon un rapport du cabinet IHS Jane’s. Face à cette situation, l’Algérie est mise sous pression pour changer sa politique et mettre en place des réformes, avec tous les risques de protestations que cela implique, estime la même source.
Les investisseurs boudent l’emprunt
Le plan de financement, soit l’emprunt obligataire, n’a pas pu convaincre les investisseurs locaux, selon le document. Prévu pour combler la chute des revenus pétroliers, l’emprunt n’a pu lever que 20 milliards de dinars durant sa première semaine, indique la même source.
Lancé le 17 avril dernier, pour faire face à la chute des revenus pétroliers et stimuler la croissance économique en levant des fonds pour l’investissement, l’emprunt obligataire a suscité une « réponse terne », affirme IHS Jane’s.
Appel à des réformes structurelles sérieuses
Les « acteurs locaux » appellent au contraire à un recours à l’emprunt externe et à des réformes profondes. En effet, certains, à l’image du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, appellent à recourir à l’endettement extérieur pour des projets spécifiques et auprès de partenaires dignes de confiance comme la Chine ou le Japon, rapporte IHS Jane’s.
Malgré une prise de conscience au sein de la classe politique algérienne quant à la nécessité de diversifier l’économie et attirer des investissements étrangers, le document se montre pessimiste : « Les autorités ne semblent pas en mesure de mettre en œuvre les réformes structurelles, législatives et économiques demandées par les investisseurs étrangers » notamment, poursuit le rapport.
Incapacité et paralysie de l’État
Les réformes timides décidées jusqu’à présent n’apportent qu’un « changement limité », indique la même source, avant de mettre en doute la « capacité de l’administration publique de mettre en œuvre toute réforme économique ».
En effet, la « réponse apathique des investisseurs locaux » révèle une grande incertitude quant à la capacité de l’État à gérer les difficultés économiques actuelles, détaille le rapport. Un des facteurs de réticence réside dans les blocages politiques face à des réformes « impopulaires » comme la réduction des dépenses [le soutien des prix et autres subventions, NDLR].
Le « débat prolongé » autour de la succession présidentielle a également empêché toute avancée et la prise de décision dans ce domaine, estime le rapport.
Risque d’impopularité grandissante
Par ailleurs, la mise en œuvre de réformes sérieuses n’est pas sans risque. Bien que l’absence d’engouement pour l’emprunt obligataire mette le gouvernement sous pression pour changer de cap économique, cette option risque de provoquer des remous sur le front social, analyse IHS Jane’s.
Des coupes dans les dépenses sociales « réduiraient probablement le soutien dont bénéficie le gouvernement » et remettraient en cause « la paix sociale relative qu’a connue l’Algérie durant les années 2000 grâce aux prix élevés du pétrole », conclut le rapport.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 19:49
Regardez le budget Algérien ci-dessous, comment voulez-vous qu'ils décollent économiquement !! 10 milliards de dollars (23%) pour l'APN et 5,5 milliards de dollars (13%) pour l'intérieur C'est pas grave comme dirait Fulcrum, puisque leur armée s'équipe
Le manque d’engouement pour l’emprunt obligataire, ouvrera une autoroute vers le FMI.
Au vu de la conjoncture mondiale actuelle, l'année prochaine risquera d'être très difficile avec la fin du FRR.
TSA devrait écrire un article avec comme titre : Comment l’équilibre économique entre l’Algérie et le Maroc a basculé
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 5 Mai 2016 - 21:53
Socket-error a écrit:
Regardez le budget Algérien ci-dessous, comment voulez-vous qu'ils décollent économiquement !! 10 milliards de dollars (23%) pour l'APN et 5,5 milliards de dollars (13%) pour l'intérieur C'est pas grave comme dirait Fulcrum, puisque leur armée s'équipe
Le manque d’engouement pour l’emprunt obligataire, ouvrera une autoroute vers le FMI.
Au vu de la conjoncture mondiale actuelle, l'année prochaine risquera d'être très difficile avec la fin du FRR.
TSA devrait écrire un article avec comme titre : Comment l’équilibre économique entre l’Algérie et le Maroc a basculé
Pour l'année 2016 on parle de 16 milliard usd pour la défense, avec un budget qui s'est divisé par deux entre 2014 et 2016 ce qui représente plus de 35% des dépenses.