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| Armée Française / French Armed Forces | |
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augusta General de Division
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 13 Déc 2016 - 19:29 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 14 Déc 2016 - 14:24 | |
| - Citation :
- Le porte-avions Charles de Gaulle de retour à Toulon pour 18 mois
Toulon, 14 déc 2016 (AFP) -
Le porte-avions Charles de Gaulle, qui était engagé en Méditerranée dans les combats contre le groupe Etat islamique (EI), est rentré mercredi matin à son port d'attache de Toulon, où il doit stationner environ 18 mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le Charles de Gaulle, qui était l'une des pièces maitresses de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, restera à quai pour une période d'entretien et de complète remise à niveau technique dans tous les domaines.
François Hollande avait salué vendredi à bord du porte-avions les résultats "impressionnants" de la campagne menée depuis un an par le navire amiral de la flotte française.
La mission du groupe aéronaval français constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, engagé dans la reprise de la ville de Mossoul, fief de l'EI en Irak, avait été prolongée par l'Elysée de fin septembre à mi-décembre au vu de la situation en Syrie et en Irak.
Le porte-avions avait déjà été engagé à deux reprises dans la lutte contre le groupe EI en Irak et Syrie, une première fois au début 2015 et une deuxième fois au lendemain des attentats de novembre 2015.
Le Charles de Gaulle embarque 24 avions de chasse Rafale, qui triplent la capacité de frappe française le temps de son déploiement. Il est accompagné d'une escorte de protection et de reconnaissance, dont un sous-marin d'attaque et plusieurs frégates, notamment les américaine USS Ross et allemande Augsburg. http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/13935-le-porte-avions-charles-de-gaulle-de-retour-a-toulon-pour-18-mois | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 14 Déc 2016 - 17:06 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Déc 2016 - 19:17 | |
| - Citation :
- Après la refonte du porte-avions Charles de Gaulle, le maintien de certaines compétences sera compliqué
Posté dans Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 14-12-2016
À force de rogner sur le budget de la Défense sans que cela ait eu le moindre effet sur le montant de la dette publique (passé, entre 2004 et 2016, de 64,9% à 96,1% du PIB), l’on se trouve maintenant dans une situation où de nombreux programmes d’équipements critiques restent encore à financer.
Par exemple, pour la Marine nationale, il est devenu urgent de lancer le programme BATSIMAR (bâtiment de surveillance et d’intervention unique) qui, destiné à renouveler la flotte de patrouilleurs hauturiers, a régulièrement renvoyé aux calendes grecques, avec le risque de « ruptures temporaires de capacité », alors que la France dispose de second domaine maritime mondial.
« Le nombre de nos patrouilleurs en service est à peu près l’équivalent de deux voitures de police pour surveiller le territoire de la France », a commenté Patrick Boissier, le président du groupement des industries de construction et activités navales (GICAN), lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
Pas moins important que le précédent, le programme FLOTLOG doit aussi être impérativement lancé à court terme. Il est « indispensable en raison de l’ancienneté des trois pétroliers ravitailleurs en activité, qui ne seront bientôt plus capables de remplir leurs missions », a souligné M. Boissier. Et sans pétrolier-ravitailleur, il sera compliqué d’envoyer un groupe aéronaval en mission…
D’ailleurs, le lancement des travaux pour un nouveau porte-avions est tout aussi essentiel. Faute de quoi, l’industrie navale française risque de perdre des compétences clés pour construire de tels navires.
« Il faut au moins dix ans pour faire un porte-avions ; il n’est pas trop tôt pour y penser. Le Charles-de-Gaulle sera retiré du service vers 2040. Il faut commencer à travailler sur le porte-avions du futur, si nous ne souhaitons pas perdre les compétences de DCNS et des équipementiers pour réaliser un porte-avions », a en effet avancé M. Boissier.
Le problème se posera après la refonte, à mi-vie, du Charles-de-Gaulle, en particulier pour les compétences critiques dites « orphelines ». Ainsi, a expliqué Hervé Guillou, vice-président du GICAN et Pdg de DCNS, l’une d’entre-elles concerne « les installations d’aviation des porte-avions ».
En effet, après la refonte du Charles-de-Gaulle, « nous n’aurons plus rien pour occuper les équipes gérant l’installation d’aviation, sauf de l’entretien courant », a expliqué M. Guillou. Or, a-t-il ajouté, « si nous voulons un jour un autre porte-avions, nous ne pouvons nous permettre de perdre des capacités de maîtrise des systèmes embarqués. »
Un autre exemple de ces compétences dites orphelines porte sur la propulsion nucléaire. « Nous ne trouverons pas de marché pour entretenir ces compétences et, si nous voulons être capables de reconstruire un jour un porte-avions nucléaire, Areva TA et nous-mêmes avons besoin d’entretenir ces compétences avec de vrais projets et pas seulement des études », a fait valoir le vice-président du GICAN.
Cela étant, M. Guillou ne se fait aucune illusion : « Au point où nous en sommes, a-t-il dit, il importe peu que l’on construise le deuxième porte-avions en 2020 ou en 2025 : la rupture interviendra avant. Elle est assurée au deuxième semestre 2018″, en particulier pour « tout ce qui concerne les installations d’aviation. »
Aussi, les études sur ce deuxième porte-avions devront quand même lancées sans tarder, c’est à dire en 2020-2022, s’il doit être mis en service en 2033 ou 2035. « Mais il faut tenir d’ici là! Voilà pourquoi je souhaite que, dès cette LPM [Loi de programmation militaire, ndlr], des flux d’activités soient prévus, qui ne doivent pas se limiter à la réalisation d’études papier : il y va de notre capacité à construire des objets complexes aux normes de sûreté modernes », a fait valoir M. Guillou.
Car, a-t-il souligné, pour garder du personnel compétent, encire faut-il qu’il fasse des « choses ». Et « ce n’est pas en 2020 ou en 2022 qu’il faudra se poser cette question ! Si nous ratons la fenêtre de 2018, nous nous exposerons à de gros problèmes par la suite. C’est le point critique », a-t-il estimé.
Par ailleurs, le Pdg de DCNS a soulevé un autre problème : le manque de chaudronniers. L’industrie navale peine en effet à en recruter, tout simplement parce que le système éducatif d’en forme pas assez.
« Nous avons alors le choix entre deux mauvaises solutions : soit on fait fabriquer des morceaux entiers de nos navires en Estonie ou en Roumanie, soit on importe des travailleurs étrangers, ce qui est toujours compliqué à gérer. Il faut donc redémarrer un cycle et un pipeline de formation », a-t-il dit.
Aussi, DCNS et le GICAN ont pris des initiatives pour répondre à ce besoin spécifique (on parle du recrutement de 300 chaudronniers par an), alors que l’offre « sur le marché est complètement dispersée, entre trente ou quarante systèmes de formation professionnelle. »
Dans un premier temps, il s’agit de « redonner de l’attractivité aux filières industrielles, aujourd’hui vécues dans l’Éducation nationale comme des filières d’échec » et de miser sur « l’ascenseur social », la « fragmentation du système éducatif ayant supprimé toute continuité entre les professions ouvrières et les techniciens. » Une nécessité pour M. Boissier car « nous sommes obligés d’embaucher de jeunes ingénieurs à l’extérieur, qu’il faut reformer, plutôt que de recruter des techniciens maison » et que « ce n’est pas compétitif ».
http://www.opex360.com/2016/12/14/apres-la-refonte-du-porte-avions-charles-de-gaulle-le-maintien-de-certaines-competences-sera-complique/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Déc 2016 - 19:53 | |
| - Citation :
- La frégate de taille intermédiaire pourra évoluer afin de mettre en oeuvre des missiles de croisière
Posté dans Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 14-12-2016
La Loi de programmation militaire 2014-2019 actualisée a réduit la commande de frégates multimissions (FREMM) à 8 exemplaires et prévu l’acquisition de 5 frégates de taille intermédiaire (FTI), qui seront des navires moins imposants (de l’ordre de 4.000 tonnes) et sans doute plus facilement exportables.
Seulement, comme l’a souligné Patrick Boissier, le président du groupement des industries de construction et activités navales (GICAN), lors d’une audition à l’Assemblée nationale, l’étalement des livraisons et « la réduction de cible des FREMM » va « mécaniquement » entraîner « l’augmentation du coût unitaire de ces navires », imposer « la prolongation de navires anciens », le tout avec des « risques de rupture capacitaire. »
En outre, si les FREMM sont en mesure de mettre en oeuvre le missile de croisière naval (MdCN), ce ne sera pas le cas de ces FTI. Or, le déploiement d’un navire ayant la capacité de frapper dans la profondeur des cibles de haute valeur stratégique depuis les eaux internationales et à distance de sécurité peut avoir un effet dissuasif et donner un signal politique fort.
Pour autant, les FTI auront des capacités militaires équivalents, si ce n’est supérieures, aux FREMM. Ce « n’est pas du tout un sous-bateau, c’est un super-bateau! », a lancé Hervé Guillou, le Pdg de DCNS, invité également à s’exprimer devant la commission « Défense » de l’Assemblée nationale en qualité de vice-président du GICAN.
« Pour dix performances opérationnelles sur seize, la FTI a l’avantage sur la FREMM », a-t-il en effet souligné. « C’est un superbe bateau par sa valeur militaire et commerciale », a-t-il insisté.
Moins imposante, la FTI doit être « abordable » financièrement, avec des coûts « significativement inférieurs à ceux de la FREMM, grâce à de considérables efforts de productivité », a expliqué M. Guillou. Quant au tonnage de 4.000 tonnes, il « correspond à un marché de quarante à soixante frégates au cours des dix à quinze prochaines années », a-t-il continué. Et cela « nous assure un bon bateau de premier rang destiné à la marine française, mais aussi une offre très attractive à l’export. C’est dans cette optique qu’ont été prises des dispositions inédites en matière de flexibilité du design », a-t-il ajouté.
S’agissant de la capacité d’une FTI à emporter un missile de croisière, le Pdg de DCNS a indiqué que « toutes les évolutions sont possibles. » Mais, a-t-il dit, « nous n’avons pas jugé utile de l’intégrer à l’ensemble des bateaux compte tenu des contraintes de coût et de la priorité qu’accorde la marine à la lutte ASM (anti-sous-marine). »
Et de préciser : « Le missile de croisière sera installé sur nos huit FREMM, mais ce choix purement opérationnel n’a rien à voir avec la taille du bateau. La frégate que nous avons proposée au Qatar avait à peu près le même tonnage que la FTI et était dotée d’un missile de croisière. »
Jusqu’alors, il était sous-entendu que la structure de la FTI expliquait cette impossibilité d’embarquer des MdCN et qu’aucune évolution ne pouvait être envisagée. Ce que M. Guillou a démenti. « Simplement, sur un bateau plus petit et moins cher, l’ajout d’un missile de croisière est exclusif d’autres options. C’est donc une question d’arbitrage. Certes, l’installation d’un missile de croisière suppose diverses modifications, mais nous prévoyons de toute façon un design beaucoup plus flexible qu’auparavant, y compris pour l’export », a-t-il expliqué.
Plus généralement, l’une des forces de la FTI est qu’elle sera modulable. « Le design a beaucoup gagné en flexibilité » et « nous avons déjà prévu des zones de jumboïsation (*) et des évolutions du système de combat, y compris pour en proposer des versions plus simples, adaptées à l’export. Nous avons aussi prévu d’emblée la possibilité d’un data center embarqué et d’un centre de cyber-surveillance », a souligné le patron de DCNS.
(*) Technique consistant à agrandir un navire en allongeant sa coque.
http://www.opex360.com/2016/12/14/la-fregate-de-taille-intermediaire-pourra-evoluer-afin-de-mettre-en-oeuvre-des-missiles-de-croisiere/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Déc 2016 - 20:07 | |
| - Citation :
- Pour le commandant du groupe aéronaval français, « on ne fait pas la guerre avec une calculette »
Posté dans Forces navales, Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 15-12-2016
Avec 36 Rafale engagés dans l’opération Chammal, dont 24 embarqués du porte-avions Charles de Gaulle, l’aviation française a effectué, en moyenne, une dizaine de frappes par semaine contre les positions de l’État islamique (EI ou Daesh) en Irak et en Syrie. Ce qui semble peu par rapport aux moyens engagés… Et des critiques n’ont pas manqué de se faire entendre.
Et visiblement, cela a agacé le contre-amiral Olivier Lebas, le commandant du groupe aéronaval français (Task Force 473). « Moi, je ne fais pas la guerre avec une calculette! », a-t-il lancé lors d’un point presse du ministère de la Défense, alors que le porte-avions a terminé sa mission en Méditerranée orientale depuis le 9 décembre. « Il n’y a pas un lien direct entre le nombre de frappes et l’efficacité sur le théâtre », a-t-il insisté.
Lors de la dernière semaine de présence du groupe aéronaval au sein de la force Chammal, les Rafale de la Marine et de l’armée de l’Air ont assuré 85 sorties de reconnaissance armée ainsi que 5 de renseignement (ISR) et détruit 24 objectifs de Daesh.
Et, entre le 7 et le 13 décembre, la force Chammal a effectué 71 sorties aériennes, dont 62 reconnaissances armées et 6 missions de renseignement. Les Rafale ont détruit 29 positions jihadistes.
« Après près de deux mois et demi de déploiement, les avions du Groupe aéronaval ont effectué leurs dernières frappes le 9 décembre. Le déploiement aura permis d’intensifier les frappes françaises de manière significative et de contribuer ainsi à l’effort de la coalition concentré sur l’offensive de Mossoul », a souligné l’État-major des armées, dans son compte-rendu hebdomadaire des opérations.
Cela étant, le contre-amiral Lebas, lui-même ancien pilote de l’aéronavale, a expliqué qu’une sortie aérienne ne se traduisait pas nécessaire par une frappe.
« Quand un pilote rentre de mission et qu’il n’a pas frappé, je ne lui dis pas : ‘tu as raté ta mission’. Je lui dis ‘tu as fait un très bon travail parce que quand tu étais sur place, tu as maintenu une pression permanente de la puissance aérienne sur l’ennemi’ », a-t-il dit. D’autant plus que les combats urbains, comme actuellement à Mossoul, limitent le recours aux frappes aériennes afin d’éviter les « dommages collatéraux. »
Et quand les chasseurs-bombardiers de la coalition survolent le théâtre des opérations, « l’ennemi sait qu’il ne peut pas sortir son mortier tranquillement, prendre le temps de le régler », a souligné le contre-amiral Lebas. « Il est vite acculé à devoir tirer de manière extrêmement fugace » puis « rapidement remballer son matériel pour se cacher de nouveau dans ses tunnels », a-t-il continué.
Et « les avions français engagés dans la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis offrent un appui aux forces irakiennes au sol et collectent du renseignement sur l’ennemi », a-t-il encore fait valoir.
Aussi, entre le 30 septembre et le 9 décembre, les avions du groupe aérien embarqué (GAé) à bord du Charles-de-Gaulle (24 Rafale donc sans oublier les deux appareils de guet aérien E2C Hawkeye) ont assurés 480 sorties aériennes au-dessus de l’Irak et de la Syrie. Ce qui a permis d’établir « près de 900 dossiers imagerie pour le renseignement ».
http://www.opex360.com/2016/12/15/pour-le-commandant-du-groupe-aeronaval-francais-ne-fait-pas-la-guerre-avec-calculette/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 15 Déc 2016 - 21:26 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 16 Déc 2016 - 16:13 | |
| - Citation :
- La modernisation de la dissuasion nucléaire va profiter à l’économie française
Posté dans Dissuasion par Laurent Lagneau Le 16-12-2016
À partir de 2020, le budget dédié à la dissuasion nucléaire devra progressivement passer de 3,5 milliards à 6 milliards d’euros d’ici 2025. Cet effort visera à moderniser les deux composantes de la force de frappe française, avec le développement d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de troisième génération et du missile M51.3 ainsi que la mise au point du missile de croisière devant succéder à l’ASMP-A et de son vecteur. Il en va de la capacité de la France à rester, selon le général Bruno Maigret, chef de la division « forces nucléaires » de l’État-major des armées, une « politique, économique, technique et militaire. »
Évidemment, un investissement d’une telle ampleur risque de faire quelques vagues… Co-auteur, avec Jacques Lamblin, d’un rapport sur le sujet, le député Jean-Jacques Bridey estime qu’il profitera à la compétitivité de la France et donc, au final, à son économie.
« La dissuasion impose la maîtrise de technologies de pointe et la constitution d’une industrie d’excellence, créatrice d’emplois et dont les applications rejaillissent dans le domaine civil », a-t-il en effet valoir lors de l’examen du rapport en commission.
Et d’insister : « Le rôle structurant de la dissuasion française pour la constitution d’industries de pointe est connu de tous. Ce constat s’applique bien évidemment au passé, car toute la construction navale et une bonne partie de l’industrie aéronautique et spatiale tirent de la dissuasion leur excellence. »
Effectivement, les apports de la dissuasion sont nombreux. Ainsi, filiale d’Airbus Safran Launchers et spécialiste de l’instrumentation optique, neutronique et spatiale, l’entreprise Sodern a décroché auprès de One-Web, en août, une commande portant sur 1.800 viseurs d’étoiles, un équipement qui, souligne M. Bridey « découle de la dissuasion et des exigences qui ont amené » cette PME « à maîtriser une technologie d’une extrême complexité. »
Le député a donné d’autres exemples, comme « la technologie de l’échographie issue des sonars, les hublots d’avions de lignes issus des cockpits du Mirage IV » ou encore « le développement de la filière SOI (silicium sur isolant). » La dissuasion profite également au secteur des lanceurs spatiaux ainsi que, dans le cadre du programme de simulation, à la filière du calcul à haute performance, avec ATOS-Bull, qui fait la course à l’exascale (un milliard de milliards de calculs par seconde). Et c’est sans parler du Laser mégajoule (LMJ), qui a donné naissance au pôle de compétitivité « Route des lasers » et à l’Institut « Lasers et Plasmas », ce qui ouvre des perspectives de recherches prometteuses dans des domaines aussi variés que l’astrophysique, l’énergie par fusion, l’optique ou la santé.
En outre, toujours selon M. Bridey, « la maîtrise technique intrinsèque à [...] la dissuasion nucléaire constitue [...] un facteur d’attractivité pour la France. La réussite des acteurs français à l’export – Dassault Aviation et DCNS notamment – est fondée sur la maîtrise des technologies et des processus industriels de la dissuasion. »
Bref, pour le député, la dissuasion « structure ainsi des filières d’excellence, et joue également le rôle de locomotive de la croissance française ». Et selon lui, « 1 euro investi dans la dissuasion nucléaire génère 20 euros dans l’économie. »… D’où sort ce ratio?
Cet ordre de grandeur avait été donné en mai 2014 par Alain Charmeau président exécutif d’Airbus Safran Launchers (ASL), dans le cadre d’une série d’auditions de la commission de la Défense sur la dissuasion nucléaire. « Le Gouvernement considère qu’un euro investi dans le spatial génère vingt euros d’activité », avait-il dit. Le spatial, donc… mais pas la dissuasion.
En réalité, il est difficile de dire exactement combien peuvent rapporter, à l’économie en général, les investissements liés à la dissuasion nucléaire. En février, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors d’une visite à la PME Realmeca, spécialiste de l’usinage haute précision, avait estimé qu’ »un seul euro investi dans l’industrie de défense [et non pas spécifiquement dans la dissuasion, ndlr] représente en retombées économiques 2 euros, 3 euros, peut-être davantage. »… Bien loin, donc, des 20 euros avancés par M. Bridey. Sans doute en saura-t-on plus sur son mode de calcul quand le rapport qu’il a co-écrit sera publié.
Son collègue, Jacques Gamblin, s’est gardé de donner un tel ratio. « Le renouvellement des moyens de la dissuasion a également un intérêt économique et industriel, la dissuasion contribuant à la compétitivité de l’économie française, ainsi qu’à l’émergence de champions technologiques et industriels », a-t-il expliqué, comme M. Bridey.
Et, a-t-il continué, « s’il est difficile de quantifier les bénéfices économiques qui seront tirés du renouvellement de nos composantes, il est indéniable qu’ils seront importants, et dépasseront à long terme le coût budgétaire du renouvellement. Il y a donc aussi un intérêt économique évident à maintenir la dissuasion et à en renouveler les moyens », a-t-il ajouté.
« La dissuasion tire vers le haut sur les plans technique et scientifique, et la production civile améliore la productivité et la compétitivité de la production des armes – pas seulement nucléaires d’ailleurs, pensons aux missiles conventionnels. On peut donc dire qu’il existe une symbiose entre le client nucléaire et le client civil, qui a permis à ces entreprises de croître, de prospérer et de devenir des fleurons de l’industrie mondiale dans les domaines qui sont les leurs », a fait valoir M. Lamblin.
Et, a-t-il continué, « si on met en en regard ce résultat – dont on espère qu’il sera suivi d’autres résultats car il n’y a aucune raison que cette dynamique s’arrête – avec les investissements engagés, on constate que, outre la garantie de la sécurité de la Nation, on a développé un champ industriel considérable. »
Cependant, ce que rapporte un euro investi dans la défense ne se limite pas seulement aux emplois, à l’exportation des équipements, aux avancées technologiques et aux bénéfices que peut tirer de ces dernières l’industrie civile. En effet, la paix et la sécurité n’ont pas de prix. Et, comme l’a si bien dit Serge Gainsbourg, « le cynisme, c’est connaître le prix de tout, et la valeur de rien! »
http://www.opex360.com/2016/12/16/la-modernisation-de-la-dissasion-nucleaire-va-profiter-leconomie-francaise/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 16 Déc 2016 - 16:28 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 16 Déc 2016 - 19:10 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 17 Déc 2016 - 17:51 | |
| - Citation :
- Débat sur l’avenir de la Force aéronavale nucléaire
Posté dans Dissuasion, Forces navales par Laurent Lagneau Le 17-12-2016
On l’oublie souvent mais la Force aéronavale nucléaire (FANu) est l’une des composantes – certes méconnue – de la dissuasion nucléaire française depuis 1978. Plus précisément, relevant de la Marine nationale, elle fait partie de la composante aéroportée, essentiellement constituée par les Forces aériennes stratégique (FAS) de l’armée de l’Air.
La FANu s’articule évidemment autour du porte-avions Charles de Gaulle, lequel est en mesure de mettre en oeuvre des Rafale M F3 emportant le missile de croisière ASMP-A. En outre, à Six Fours (Var), elle dispose d’un centre d’opérations dont le rôle est préparer et de suivre les ordres éventuels du président de la République.
« L’appareillage du porte-avions avec l’arme nucléaire à bord est un message fort. Du fait de sa mobilité, de la possibilité qui lui est donnée d’opérer librement à partir des eaux internationales, et de son escorte navale qui lui garantit une protection maximale, le porte-avions est un outil parfaitement adapté à la mise en œuvre de l’armement nucléaire », expliquait, en 2014, le vice-amiral d’escadre Philippe Coindreau, alors commandant la Force d’action navale (ALFAN) et donc de la FANu.
Alors que l’on commence à s’interroger sur les spécifications techniques qu’aura le successeur du porte-avions Charles de Gaulle, le député Yves Fromion a mis le sujet de l’avenir de la FANu sur la table, lors de l’examen, en commission, d’un rapport sur les enjeux industriels et technologiques du renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire. Ce qui n’était sans doute jamais arrivé.
Pour le parlementaire, la question de la permanence de la FANu « mérite d’être posée ». Or, cette dernière ne peut en effet pas être permanente « car nous ne disposons que d’un seul porte-avions, ce qui pose un problème de continuité, également lié à la question du positionnement du porte-avions qui doit être portée de sa cible potentielle », a-t-il souligné.
En outre, pour M. Fromion, la question « de la réalisation concrète d’un raid nucléaire à partir du porte-avions » se « pose également ». Et d’expliquer : « Quand on constate le degré de complexité d’une telle opération menée à partir de la terre par les forces aériennes stratégiques et les moyens considérables qui doivent être mis en œuvre, on peut s’interroger sur l’opportunité de maintenir cette composante hybride à l’avenir, d’autant qu’elle impose des contraintes très lourdes. »
Qui plus est, a continué le député, « un porte-avions qui embarque l’arme nucléaire est un bâtiment conçu et construit spécialement pour cela, avec notamment des problèmes de réduction des capacités de transport pour les munitions conventionnelles en particulier, ce qui réduit les capacités de frappe des avions de chasse. »
Co-auteur du document examiné en commission, Jean-Jacques Bridey a dit « souscrire à ces réflexions », même si elles « sont un peu hors sujet par rapport au champ de la mission d’information qui concerne les enjeux technologiques et industriels du renouvellement des deux composantes. » En tout cas, le débat est ouvert.
http://www.opex360.com/2016/12/17/debat-sur-lavenir-de-la-force-aeronavale-nucleaire/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 17 Déc 2016 - 20:17 | |
| - Citation :
- Plus d'avions militaires en 2020 à Tours
17/12/2016 05:38
Un « macaronage » de pilotes a eu lieu jeudi sur la BA 705.
Le départ de Tours de l’école de chasse a été officialisé en début de semaine, avec la fin des Alphajets. Mais la base aérienne restera avec ses missions.
Partenaire de l'ACO
Attendu depuis années, le plan de modernisation de la formation des pilotes de chasse a été signé en début de semaine par le ministre de la Défense. Le général Thierry Combel l'a brièvement évoqué jeudi sur la base aérienne 705 de Tours à l'occasion du « macaronage » de trois pilotes de chasse, sept navigateurs chasse, trois pilotes de transport et d'un navigateur transport, parmi lesquels un Sénégalais, un Malgache et un Camerounais.
La formation sous-traitée
Intitulé Formation modernisée des entraînement différenciée des équipes de combat (Fomedec), il remplace le plan Cognac 2016 et intègre notamment le départ de l'école de chasse de Tours pour Cognac. Le but de ce programme vise à gagner environ 110 millions d'euros par an, grâce à une rationalisation de la formation des pilotes éclatée entre Cognac, Tours et Cazaux. Dans l'avenir, ils resteront à Cognac où ils suivent les six premiers mois de leur formation à l'issue de laquelle ils sont orientés soit vers la chasse soit vers le transport. Ils passent ensuite de 6 à 8 mois à Tours. Une fois le plan opérationnel, toute cette phase se déroulera à Cognac d'où une formation à la fois plus courte et moins chère. Le gain vient aussi d'une nouveauté, le remplacement des Alphajets. L'appel d'offres lancé pour la formation de l'école de chasse a pris fin en octobre. Il a été remporté non pas par un avionneur, mais par la filiale française d'une multinationale anglaise, Babcock, pour un pack complet. Comme elle le fait déjà pour former des pilotes d'hélicoptères, elle prendra en charge toute la logistique pour la formation des pilotes. Le cœur de métier, le vol, continuera à être assuré par des instructeurs militaires de l'armée de l'air. Mais le simulateur, la gestion du matériel, sera assuré par Babcock. Cette formation se fera sur PC 21 (Pilatus), un turbopropulseur suisse. Il vole moins vite que l'Alphajet mais son avionique est compatible avec celle du Rafale. « A l'époque du Mirage III et du Jaguar, le pilotage comptait pour 70 % et le système d'arme pour 30 %. Aujourd'hui, avec le Rafale, c'est l'inverse », résume le colonel Mazoyer, commandant de la BA 705. Le calendrier aussi s'accélère. La formation à Cognac doit commencer dès 2018 mais l'armée se donne deux ans de transition. La formation continue à Cognac ne veut pas dire que la chasse quittera immédiatement Tours. Elle y restera jusqu'en 2020. La base ne fermera pas non plus puisqu'elle comprend la DRH, le service paye, le centre de sélection, etc. Il restera environ 1.500 personnes plus les 350 du centre de surveillance de Cinq-Mars-la-Pile. Mais plus d'avions militaires.
le chiffre
3,5
C'est le coût en millions d'euros par an de l'aéroport assuré jusqu'à présent par l'armée de l'air. Cette dépense comprend la tour de contrôle, les pompiers, l'entretien de la piste, etc. Sur cette somme, l'armée récupère 900.000 € de l'aéroport civil. En 2020, les élus devront avoir trouvé une solution s'ils veulent maintenir une activité aérienne pour la métropole. L'armée n'utilisera même plus la piste de Tours pour la « permanence opérationnelle » qui tourne entre plusieurs bases pour que des chasseurs soient prêts à intervenir en urgence. Actuellement, Tours sert de plot secondaire pour la PO. Evreux remplacera Tours. En ce moment, Tours sert beaucoup à l'accueil de Rafale ou de Mirage 2000 mais parce que des travaux sont faits à Saint-Dizier. Pour réfléchir aux lendemains de l'aéroport, les élus pourront s'inspirer de Dijon (départ de l'armée en juin dernier) pour le bon exemple et de Creil pour… le mauvais.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2016/12/17/Plus-d-avions-militaires-en-2020-a-Tours-2940971 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 20 Déc 2016 - 18:26 | |
| - Citation :
- La modernisation de la dissuasion nucléaire française devra faire face à au moins trois enjeux
Posté dans Dissuasion, Industrie par Laurent Lagneau Le 20-12-2016
Le renouvellement des composantes aéroportées et océaniques de la dissuasion nucléaire française exigera un effort financier conséquent, qui atteindra les 6 milliards d’euros par an à l’horizon 2025. Il s’agira de construire de nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE 3G) ainsi que de développer l’ASN4G, c’est à dire le successeur du missile de croisière ASMP-A, voire un « porteur ».
Pour les SNLE de 3e génération, l’accent devrait être mis l’amélioration de la discrétion, en prenant en compte les dernières évolutions technologiques en matière de détection acoustique, de cybersécurité ou encore de drones sous-marins ainsi que l’apparition de nouvelles vulnérabilités potentielles. Quant au ASN4G, il devra être en mesure de déjouer les systèmes de défense aérienne soit en misant sur l’hypervélocité, soit en jouant sur la furtivité (voire les deux).
Cette modernisation des composantes de la dissuasion nucléaire compte au moins trois enjeux de taille. Le premier porte sur la sécurité de l’approvisionnement en matériaux. Sans trop entrer dans les détails, le cas du tritium, qui permet d’accroître le rendement des armes thermonucléaires, peut poser problème.
« 50 % du stock [de tritium] est perdu tous les douze ans en raison de sa désintégration en hélium; l’objectif est de parvenir à en reproduire à un horizon de dix ans », ont en effet noté les députés Jean-Jacques Bridey et Jacques Lamblin, dans leur rapport sur les enjeux industriels et technologiques du renouvellement des moyens de la dissuasion nucléaire [.pdf].
« Le maintien de la sécurisation d’approvisionnement est devenu de plus en plus complexe en raison d’une modification en profondeur de la base équipementière, tant du fait des modifications capitalistiques que des réorganisations internes », lit-on dans le document.
D’une manière générale, ont expliqué les députés lors de l’examen de leur rapport en commission, « la situation est maîtrisée, notamment en raison de la vigilance permanente de la DGA, de la DAM [Direction des applications militaires] et des industriels », il existe cependant un « léger risque lorsque la France est mono-sourcée », comme c’est le cas pour l’uranium extrait au Niger.
Pour éviter un éventuel embarras, les rapporteurs plaident pour la mise en place de « filières nationales en cas de doute sur la pérennité d’une source d’approvisionnement. » Mais ce problème ne touche pas seulement les matériaux : les composants, notamment électroniques, peuvent également être concernés.
« Pour nombre de systèmes ou d’équipement, le maître d’œuvre ne dispose que d’un fournisseur français, seul dépositaire du savoir-faire technique. Il y a en ce cas un vrai risque de tarissement. Ainsi, alors que l’électronique embarquée est d’autant plus nécessaire pour améliorer la précision et la pénétration des défenses, il faudra être vigilant sur le devenir de Soitec ou de ST Microelectronics pour le maintien d’une filière nationale de composants électroniques », préviennent les deux députés.
De là vient le second enjeu : celui de la préservation du tissu industriel français, alors que « nombre d’entreprises, souvent des PME, sont en difficulté sur plusieurs points : sécurité l’approvisionnement, robustesse financière, permanence de l’activité défense, maintien des compétences. »
En outre, les entreprises françaises certains savoir-faire liés à l’arme nucléaire intéressent des investisseurs étrangers.
« Au fil des années, on constate un intérêt grandissant des puissances étrangères, maîtrisant l’arme nucléaire ou désirant s’en doter, pour les entreprises du tissu industriel français », font remarquer les rapporteurs. Aussi, ajoutent-ils, il est « indispensable de surveiller l’évolution du capital de celles qui échappent parfois à l’attention tant des acteurs publics que des grands acteurs industriels, en raison de leur taille ou de la spécificité de leur activité. »
Par exemple, pour le profane, le reprise du sidérurgiste Industeel par ArcelorMittal, groupe né de l’OPA de Mittal Steel Company sur Arcelor, n’aura été qu’un épisode comme un autre de la vie économique. Sauf que cette entreprise produit des aciers à haute résistance (notamment aux hautes pressions) destinés à la construction des coques de sous-marins conçus par DCNS.
Même chose pour les turbines à vapeur (TAV), avec Thermodyn. Ce fournisseur historique de DCNS est l’unique acteur, en France, sur ce segment de marché. Intégré depuis 2000 au groupe américain General Electric.
Or, rachat récent, par ce dernier, d’Alstom, « en supprimant une seconde source potentielle d’approvisionnement (activité TAV UK d’Alstom), renforce encore la position monopolistique du groupe américain et avec elle la situation de dépendance de DCNS vis-à-vis de son fournisseur », soulignent les députés, qui ont encore pris l’exemple de l’entreprise Moteurs Baudoin, le dernier spécialiste français des moteurs Diesel rapides pour la marine repris par le chinois Weichai Power.
Enfin, le troisième et dernier enjeu porte sur le maintien de certaines compétences spécifiques, qui, comme le dit l’adage de Patrick Boissier, le président du GICAN, sont « longues à acquérir, rapides à perdre et impossible à récupérer. »
Ainsi, rien que pour la construction de sous-marins nucléaires, l’on compte au moins 30 compétences rares, dont 12 dites orphelines (navigation inertielle, sûreté nucléaire des armes, sûretés réciproques des armes, pyrotechnie, furtivité par l’invulnérabilité, etc). En outre, il y a quelques inquiétudes sur les métiers techniques (soudeurs, câbleurs, tourneurs, charpentiers de marine, etc…), victimes de pénuries.
Ces dernières, expliquent, avec une lapalissade, les rapporteurs, sont causées « par la concomitance entre la raréfaction de la ressource et l’augmentation de la demande. » Et d’ajouter : « Au-delà du seul monde de la dissuasion, c’est d’ailleurs l’ensemble des acteurs industriels qui peinent à recruter des techniciens qualifiés et les entreprises de la dissuasion doivent également subir la concurrence des entreprises civiles, en raison de l’extension des programmes nucléaires civils qui demandent parfois des compétences similaires, et plus largement de l’ensemble des secteurs industriels. »
S’agissant des ingénieurs, il n’y a pas (encore) péril en la demeure. « Le niveau de formation est plutôt satisfaisant et il n’y a pas de réel problème de recrutement, même si certains industriels ont souligné qu’une attention particulière devrait être accordée dans les domaines critiques de l’hydrodynamique et de l’aérodynamique, le domaine de la pénétration et celui du guidage/navigation », ont relevé les deux députés.
http://www.opex360.com/2016/12/20/la-modernisation-de-la-dissuasion-nucleaire-francaise-devra-faire-face-au-moins-trois-enjeux/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 21 Déc 2016 - 18:49 | |
| - Citation :
- France : le chef des armées réclame un budget de la défense accru
Reuters 21/12/2016
Le chef d'état-major des armées estime dans une tribune publiée mercredi que l'objectif d'un budget de la défense représentant 2% de la richesse nationale doit être atteint en 2020, avec quatre ans d'avance, compte tenu de contraintes accrues des forces de défense.
La France, qui s'est engagée avec les autres membres de l'Union européenne à porter son budget militaire à 2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024 contre 1,78% actuellement, a révisé à deux reprises à la hausse la loi de programmation militaire depuis les attentats de janvier 2015.
"L'accélération du tempo des engagements et la multiplication des crises mettent (le modèle actuel de l'armée-NDLR) sous extrême tension et l'usent", estime le général Pierre de Villiers dans une tribune publiée dans Les Echos à cinq mois du scrutin présidentiel. "Or, rien ne laisse penser que la tendance puisse s'inverser prochainement".
Face à ce constat, il s'agit donc de "rester capable d'assurer, dans la durée, la protection de la France et des Français face au spectre complet des menaces."
"Il faut comprendre que le moindre décalage de cohérence entre les menaces, les missions et les moyens s'apparente au grain de sable qui grippe le système et conduit à la défaite", poursuit le chef d'Etat major des armées. "On ne gagne pas une guerre sans effort de guerre".
Le budget de la défense, qui a été augmenté de 600 millions d'euros en 2016 pour être porté à 32 milliards d'euros, augmentera encore de 700 millions d'euros en 2017. Parallèlement, le chef de l'Etat François Hollande a annoncé qu'il n'y aurait plus de diminution d'effectifs dans la défense jusqu'en 2019.
Ce n'est pas la première fois que le chef des armées françaises alerte sur la nécessité de revoir à la hausse le budget de la défense et d'adapter le modèle d'armée aux nouvelles formes de menaces.
En septembre, lors de l'université d'été de la Défense, il avait prévenu qu'il ne se "tairait pas" et avait pointé un bon modèle d'armée "mais qui s'use".
L'objectif d'un budget à 2% du PIB a été réaffirmé en juillet lors du sommet de l'Otan à Varsovie. La question, qui a fait l'objet de plusieurs bras de fer entre Bercy et l'hôtel de Brienne au cours du quinquennat dans un contexte budgétaire serré, fait globalement l'objet d'un consensus au sein de la classe politique.
http://www.lorientlejour.com/article/1025297/france-le-chef-des-armees-reclame-un-budget-de-la-defense-accru.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 22 Déc 2016 - 20:17 | |
| - Citation :
- Feu vert pour le Standard 2 du Tigre HAD
Actualités Nathan Gain 22 décembre, 2016
Nouvelle mue à l’horizon pour les hélicoptères de combat Tigre de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) ! L’OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d’armement) a en effet annoncé hier soir avoir signé le 15 décembre un contrat avec Thales, TDA Armement et Airbus Helicopters pour le développement du Standard 2 du Tigre HAD (Hélicoptère Appui Destruction).
Un Tigre HAD dans le ciel djiboutien (Crédit: EMA)
Ce contrat, signé par l’OCCAR au nom de la France, comprend le développement et la production du Standard 2 ainsi que son intégration sur 24 Tigre HAD. Les premières livraisons sont prévues pour la mi-2020 et s’étendront jusqu’en 2023, date à laquelle la France et ses partenaires australien, allemand et espagnol espèrent concrétiser la production du Standard 3 du Tigre.
Parmi les nombreuses capacités envisagées, ce Standard 2 inclut l’adoption de la Roquette de Précision Métrique (RPM) produite par TDA Armement. Développée depuis 2010 et commandée en juin 2016 par la Direction générale de l’armement (DGA), la RPM est une roquette de 68 mm dotée d’un système autodirecteur semi-actif laser et d’un système de mise à feu par induction. Celui-ci augmente la sécurité du personnel en séparant le propulseur de la charge militaire, et diminue l’empreinte logistique de la plateforme grâce à l’absence de connecteurs. Le budget total prévu pour son intégration frôlera les 112 M€, dont 64 M€ destinés au développement et à la production d’un millier de RPM et 48 M€ alloués aux opérations d’intégration.
Le Standard 2 comprendra également deux technologies « Made in Thales » : un nouveau récepteur GPS doté d’un module antibrouillage à disponibilité sélective (SAASM) permettant l’accès aux signaux GPS militaires cryptés, lui-même protégé par une antenne anti-brouillage type CRPA (ou en français, « antenne à diagramme de rayonnement contrôlé ») sans doute issue de la gamme TopShield.
Futur fer de lance de l’ALAT, le Tigre HAD est conçu pour offrir une meilleure opérabilité dans un environnement chaud tel que, par exemple, celui rencontré par les Tigre déployés dans la bande sahélo-saharienne. Outre l’équipement de son grand frère de la version HAP (Hélicoptère Appui Protection), la version HAD intègre en plus le missile américain air-sol AGM-114 Hellfire 2 et une meilleure motorisation grâce au moteur MTR390-E conçu par un consortium unissant MTU, Turbomeca (Safran Helicopter Engines), et Rolls-Royce. La version HAD remplacera la plupart des 40 Tigre HAP déjà entrés en service pour permettre aux forces françaises de disposer d’un parc homogène de 67 HAD à l’horizon 2025.
http://forcesoperations.com/feu-vert-pour-le-standard-2-du-tigre-had/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 23 Déc 2016 - 19:35 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 28 Déc 2016 - 19:39 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 29 Déc 2016 - 18:20 | |
| - Citation :
- 29.12.2016
Mise à disposition d'heures de vol à Cognac: un marché transitoire de trois ans avant FOMEDEC en 2020
Le 22 décembre est paru au BOAMP, un avis n° 16-181267 intitulé "mise à disposition d'heures de vol et d'utilisation d'entraineurs sur la BA 709 de Cognac pour la formation au pilotage de base et l'orientation chasse des élèves pilotes et instructeurs militaires".
Alors que la DGA se prépare à finaliser l'attribution du contrat FOMEDEC (pour "Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse") à la société Babcock MCS France, le futur marché couvrira la période transitoire entre 2017 et 2020, année où FOMEDEC sera totalement opérationnel.
Je rappelle que le programme FOMEDEC poursuit un double objectif : - d’une part, remplacer le système actuel (avions et moyens sol) de formation (phase basique) des équipages des avions de chasse actuellement effectué à Tours et Cognac ; - d’autre part, permettre une activité aérienne sur avion de formation en complément d’une activité sur avion d’arme pour les pilotes du "second cercle" qui ont vocation à renforcer et à soutenir les unités opérationnelles quand elles sont engagées.
Bien distinct de FOMEDEC, le marché à venir porte en particulier sur le MCO global des Epsilon (TB30) dont le contrat de soutien arrive à échéance. L'actuel marché (attribué en 2006) est détenu par CATS qui, en outre, déploie à Cognac 18 Grob120.
Le futur marché comprendra notamment les prestations suivantes : - des prestations récurrentes : mise à disposition d'heures de vol avec MCO global des aéronefs (4 800h la 1re année puis 3 500h et enfin 1 000h) et d'heures de simulateurs Fntp2 associés permettant d'assurer les niveaux de formations requis, - des prestations non récurrentes sur table de prix telles que les grandes visites des aéronefs, des formations, de l'assistance sur site en France métropolitaine, des prestations de déstockage et remise en service d'aéronefs.
L'accord-cadre envisagé avec un prestataire civil aura une durée de trois ans.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/12/28/cognac-17379.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 29 Déc 2016 - 18:48 | |
| - Citation :
- Cazeneuve : il faudra renforcer le budget des armées face à une "guerre longue"
AFP 29/12/2016
Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve a déclaré jeudi à N'Djamena que la France devait se préparer à une "guerre longue" contre le terrorisme et qu'il faudrait "amplifier" l'effort financier en faveur des armées dans les prochaines années.
"Notre pays devra continuer à faire des choix budgétaires ambitieux et lucides au profit de nos armées. Il devra soutenir de façon durable l'effort qui a été engagé sous ce quinquennat en faveur de la défense et de la sécurité de la France", a déclaré Bernard Cazeneuve lors d'une visite aux soldats de la force Barkhane au Sahel.
"Nous devons nous préparer à une guerre longue dans un environnement stratégique profondément modifié et aucun gouvernement ne pourra jamais s'exonérer d'une telle responsabilité", a-t-il ajouté. "Partout nous devons combattre (les groupes terroristes) avec obstination jusqu'à leur défaite complète", a poursuivi le chef du gouvernement.
L'armée française est engagée sur deux fronts contre le terrorisme, en Irak et en Syrie face au groupe Etat islamique et au Sahel où elle mobilise 4.000 hommes sur cinq pays (Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad).
Bernard Cazeneuve a insisté sur le bilan du président François Hollande en la matière, en soulignant qu'il avait été le premier à stopper les suppressions d'effectifs et à relever le budget des armées au lendemain des attentats de 2015, après des années de vaches maigres. "C'est le président de la République qui a donné à nos armées les ressources nécessaires à l'accomplissement de leur mission", a-t-il affirmé. "Pour la première fois depuis des décennies leurs effectifs ont été rehaussés comme en témoigne le budget du ministère (de la Défense) pour 2017", a-t-il dit, ajoutant qu'il augmenterait de 3,8 milliards d'euros pour la période 2015-2019.
Le chef du gouvernement a aussi abondé dans le sens du chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui dans une récente tribune avait demandé un effort budgétaire accru en matière de défense, soulignant qu'"on ne gagne pas une guerre sans effort de guerre".
Le général de Villiers demandait "une hausse progressive du budget de la défense" pour atteindre les 2% du PIB, contre 1,77% actuellement, d'ici la fin du prochain quinquennat. François Hollande avait alors répondu que ce budget était actuellement suffisant mais qu'il faudrait faire des "efforts supplémentaires" dans les prochaines années.
Si les moyens en hommes ont été progressivement renforcés depuis les attentats de 2015, les besoins restent criants en matière de matériels (blindés, hélicoptères, avions de ravitaillement..), parfois très vétustes.
http://www.lorientlejour.com/article/1026582/cazeneuve-il-faudra-renforcer-le-budget-des-armees-face-a-une-guerre-longue.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 30 Déc 2016 - 21:13 | |
| L'Inde effectue un premier paiement pour le Rafale . - Citation :
- India has cleared the first payment of 15 per cent to seal the deal for 36 Rafale combat aircraft with the French Government.
Sources told India Strategic that the instalment was cleared recently, and as per the contract, the French Government will deliver the first few aircraft within three years, that is sometime in 2019. India has though requested France to speed the delivery to the extent possible.
Industry sources in Paris also said that aircraft manufacturer Dassault had started working with its partners well in advance towards the Indian requirement, particularly as the Indian Air Force had asked for some specific modifications.
Dassault leads the consortium with Safran and Thales doing the engines and electronic systems and suites. In fact, the latter two have higher share each than Dasssault which designs, integrates and markets combat and civil aircraft.
http://www.defencenews.in/article.aspx?id=239710
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 30 Déc 2016 - 21:16 | |
| - http://www.sudouest.fr/2016/12/29/bernard-cazeneuve-veut-renforcer-le-budget-des-armees-en-prevision-d-une-guerre-longue-3064896-6093.php a écrit:
Bernard Cazeneuve veut renforcer le budget des armées en prévision d’une "guerre longue"
Le Premier ministre a déclaré ce jeudi que la France devait se préparer à une "guerre longue" contre le terrorisme et qu’il faudrait "amplifier" l’effort financier en faveur des armées dans le futur
"Notre pays devra continuer à faire des choix budgétaires ambitieux et lucides au profit de nos armées. Il devra soutenir de façon durable l’effort qui a été engagé sous ce quinquennat en faveur de la défense et de la sécurité de la France", a déclaré ce jeudi Bernard Cazeneuve lors d’une visite aux soldats de la force Barkhane au Sahel.
"Nous devons nous préparer à une guerre longue dans un environnement stratégique profondément modifié et aucun gouvernement ne pourra jamais s’exonérer d’une telle responsabilité", a-t-il ajouté. "Partout nous devons combattre (les groupes terroristes) avec obstination jusqu’à leur défaite complète", a poursuivi le chef du gouvernement.
Cazeneuve insiste sur le bilan de Hollande
L’armée française est engagée sur deux fronts contre le terrorisme, en Irak et en Syrie face au groupe Daesh et au Sahel, où elle mobilise 4 000 hommes sur cinq pays (Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad).
Bernard Cazeneuve a insisté sur le bilan du président François Hollande en la matière, en soulignant qu’il avait été le premier à stopper les suppressions d’effectifs et à relever le budget des armées au lendemain des attentats de 2015, après des années de vaches maigres. "C’est le président de la République qui a donné à nos armées les ressources nécessaires à l’accomplissement de leur mission", a-t-il affirmé.
"Pour la première fois depuis des décennies leurs effectifs ont été rehaussés comme en témoigne le budget du ministère (de la Défense) pour 2017", a-t-il dit, ajoutant qu’il augmenterait de 3,8 milliards d’euros pour la période 2015–2019.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 1 Jan 2017 - 18:19 | |
| - Citation :
- dimanche 1 janvier 2017
Le changement, c'est maintenant
Des relèves de militaires en opex vont être réalisées en Atlas, dès cette année par l'escadron de transport 1/61 Touraine. Cette évolution doit démontrer la maturité de l'avion, mais aussi épargner des heures de vol d'avions de transport stratégiques (sur-sollicités) et tactiques (dispo pas folichonne, et avions de plus en plus rares). Un tel procédé permet en effet d'épargner un passage par le hub de Barkhane par exemple, et de poser directement à Gao, voire Madama. En partant, éventuellement, d'une base aérienne (ou d'un aéroport civil) proche du régiment projeté (finies les longues heures de bus...).
Evidemment, ces avantages se paient par quelques contraintes : le siège est un peu plus sommaire, et il y a moins de toilettes que dans les avions blancs (2 assis, et 2 pissotières sur la rampe, avec vue sur l'extérieur quand même...). Pas de service à bord, non plus, contrairement au service offert par les personnels de l'Estérel. Un Atlas peut théoriquement embarquer 115 passagers assis, pas forcément, évidemment, avec toute leur bagagerie, tant pour des raisons de volume (pas de casiers comme sur A310 ou A340).
http://lemamouth.blogspot.fr/2017/01/le-changement-cest-maintent.html | |
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