Pgm tu es trop gentleman est je te connais très bien pour ne pas jeter de fleurs c'est la pure réalité cependant lorsque tu essaies de discuter avec des personnes qui vivent dans le monde don quichote et qui combattent les moulins à vent tu ne fais leur donner la place qu'ils ne méritent pas laisses stp bouzebal aalik rah mama franca hia li tat3ref l had la population et je ne dis pas peuple car bezzaf aalihoum peuple mais bon une population sans histoire ni rien bref je jubile lorsqu'ils foncent droit dans le mur et qu'ils sont fier de ce suicide général je meurs de rire ils sont khaouar had nass ils n'ont même pas besoin d'un jim Jones pour un suicide massif hhhhhh
Auteur
Message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Déc 2016 - 1:21
mondafrique a écrit:
Algérie : L’ex patron du renseignement, Toufik, refait surface
Après une rencontre avec le président algérien Bouteflika, l'ex patron des services de renseignements algériens, "Toufik", désavoué en 2015 tente un retour en force
En Algérie, la restructuration du DRS, le puissant service de renseignements, n’est toujours pas terminée. Le départ de son emblématique patron, le général Toufik, le 13 septembre 2015 n’a été que le début d’un long processus de changements dont la nomination du général-major Tartag à la tête de ce service n’est qu’un épisode qui risque d’arriver bientôt à sa fin.
Toufik, la revanche
A Alger, les événements se précipitent notamment depuis le retour en force du général Toufik qui redore son blason après une réconciliation intervenue avec Abdelaziz Bouteflika au cours du mois de septembre dernier.
Plusieurs sources très proches du DRS le confirment à Mondafrique : le général Toufik a été bel et bien reçu il y a trois mois par Abdelaziz Bouteflika. L’entrevue s’est déroulée à la résidence présidentielle de Zéralda. Les deux hommes ont abordé calmement plusieurs sujets qui fâchent et Bouteflika a tendu une main à son ancien responsable des services pour enterrer toutes les tensions.
En retour, le général Toufik demande la protection de ses hommes victimes actuellement d’une véritable purge au sein des services et parle ouvertement du cas du général Hassan, l’ex-haut responsable de la division anti-terroriste du DRS et son ami depuis de longues années. Selon nos sources, le président algérien a laissé entendre qu’il prononcerait une grâce présidentielle au profit du général Hassan courant 2017 alors qu’il est condamné 5 ans de prison ferme depuis novembre 2015. La trêve entre le général Toufik et le clan présidentiel a donné comme résultat le départ brutal d’Amar Saâdani le 22 octobre 2015. Le général Toufik prend sa vengeance et obtient sa tête.
Mais les changements ne s’arrêtent pas-là puisque le retour du général Toufik bouleverse à nouveau les rapports de force au sein du DRS déchiré depuis le début de l’année 2016 par le conflit Tartag-Gaïd Salah. Athmane Tartag, le nouveau patron du DRS déplaît fortement à Gaïd Salah, le chef d’Etat-Major de l’armée algérienne qui n’a jamais digéré le rattachement des services du DRS à la Présidence de la République. Lui qui rêvait de « régner » sur la puissante centrale de renseignement algérien se voit privé d’un immense pouvoir. Désavoué par les Bouteflika, Gaïd Salah tente de récupérer du pouvoir en essayant d’imposer des pions au sein des services. Mais la résistance de Tartag est robuste et Gaïd Salah échoue à placer l’un de ses alliés, le général Bouzid à la place de Tartag. Bouteflika refuse de satisfaire son Chef d’Etat-Major et conserve Tartag.
Tartag contre Salah
Or, ce dernier n’est plus à l’abri des tempêtes du sérail car le rapprochement des Bouteflika avec le général Toufik devrait lui coûter sa place. Tartag n’est, en réalité, là que pour une période de transition.
Symbolisant un passé sombre, celui de la terrible décennie noire des années 1990, un officier plus jeune et surtout plus propre devra le remplacer d’ici 2017 pour coordonner l’ensemble des services du DRS au niveau de la Présidence. Le général Toufik a proposé plusieurs noms. Difficiles de les confirmer à l’heure qu’il est puisque plusieurs jeunes officiers ont été promus récemment au sein du DRS. Et si Tartag est sur « un siège éjectable », l’avenir de son ennemi « Gaïd Salah » s’annonce moins sombre et ce même si les partisans du général Toufik ont réclamé sa tête à Abdelaziz Bouteflika. Les bons résultats de la lutte contre le terrorisme sur le terrain et la surveillance quasi-parfaite des frontières avec la libye plaident en sa faveur. Restent les incartades de ses enfants dans des affaires qui défraient la chronique. L’un d’eux a notamment fait les frais d’un blocage au niveau de sa société d’exportations de déchets recyclables. Depuis septembre dernier, les banques algériennes empêchent toutes ses opérations. Un rappel à l’ordre que le chef d’Etat-Major de l’armée algérienne a reçu cinq sur cinq.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 21 Déc 2016 - 17:28
😈😈 quand un opposant syrien insulte la politique étrangère algerienne sur la chaine gouvernementale algerienne au passage il qualifie lamamra de mercenaire khraj lihom min janb
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 21 Déc 2016 - 21:39
WRANGEL a écrit:
Finie la rente.
http://www.liberte-algerie.com/actualite/le-gaz-algerien-sous-pression-260747 a écrit:
SONATRACH BAISSE SES PRIX POUR FAIRE FACE À LA CONCURRENCE
Le gaz algérien sous pression
L’évolution du marché gazier européen fait que le gaz algérien, sous contrat long terme, entre en concurrence avec d’autres gaz sous contrats spots beaucoup moins chers.
L’accord signé à Milan fin novembre dernier entre Sonatrach et l’ENI portant notamment sur les prix du gaz livré à la compagnie italienne a suscité des interrogations de la presse nationale et internationale. Révision des prix ? Révision de la clause take or pay ? Révision de l’indexation sur les prix du pétrole ?
Faute d’éclairages de Sonatrach, le flou a entouré l’annonce de l’accord. Contacté, une source sûre à Sonatrach affirme qu’il n’y a eu ni révision de l’indexation sur les prix du pétrole ni révision de la clause take or pay. L’accord signé à Milan porte sur la révision des prix du gaz livré à l’ENI. Il faut savoir que le P-DG de l’ENI, Claudio Descalzi, avait déclaré à New York que le nouveau contrat long terme Sonatrach-Eni a été aligné en référence à la plateforme hub italienne PSV, rapporte Natural Gas World.
En clair, des prix en baisse par rapport à ce qui se pratiquait auparavant. “Ce serait la première fois en 33 ans que le contrat d’importation de gaz algérien de la compagnie ENI est découplé des prix du pétrole”, ajoute la publication spécialisée. En fait, la révision périodique des prix du gaz fait partie des termes du contrat long terme. Habituellement, en cas de baisse de la demande, Sonatrach, en accord avec la compagnie cliente, peut réviser à la baisse ses prix du gaz et inversement en cas de hausse de la demande. Mais aujourd’hui la donne a changé. Les compagnies clientes, ENI et Gaz de France exercent des pressions sur Sonatrach pour réviser les prix à la baisse. Sonatrach est contrainte de faire des concessions. Si elle ne cède pas, son contrat risque de faire l’objet d’un arbitrage international. Elle a déjà perdu une partie avec la compagnie italienne Edison. L’équation est simple : cette dernière a montré devant le tribunal arbitral qu’en achetant le gaz à la Sonatrach, elle perd de l’argent, le gaz algérien n’étant plus compétitif avec d’autres gaz importés en Italie.
Tout cela est une conséquence de l’évolution du marché gazier européen : le gaz algérien sous contrat long terme entre en concurrence avec d’autres gaz sous contrats spots beaucoup moins chers.
Dans le cas de l’ENI, si Sonatrach a dû faire des concessions sur le prix, elle a obtenu un accord global qui porte en contrepartie sur une augmentation des investissements de l’ENI en Algérie et un partenariat dans les énergies renouvelables, selon notre interlocuteur. En 2019, l’essentiel des contrats long terme auront expiré, aussi il y a un risque de leur non-renouvellement.
Mais d’autres importants clients exercent toujours des pressions à l’instar de Gaz de France. Ce qui est sûr, c’est que Sonatrach sera dans une situation compliquée en 2017 et 2018. La situation deviendra beaucoup plus compliquée en 2019 lorsque l’essentiel des contrats long terme de Sonatrach, dont celui de l’ENI auront expiré. À moins de la création d’une Opep du gaz, Sonatrach devra adapter ses contrats long terme à l’évolution des marchés internationaux. Sinon, le gaz algérien ne sera plus compétitif, avertit notre interlocuteur. En un mot, il ne pourra plus se vendre au profit de concurrents qataris, égyptiens…
Une véritable menace à nos recettes gazières qui représentaient 40% de la valeur de nos exportations d’hydrocarbures. La parade, selon plusieurs spécialistes du secteur, est la prise de participations de Sonatrach dans la génération d’électricité en Europe, des partenariats dans la distribution du gaz dans le Vieux Continent avec les compagnies clientes en contrepartie de la cession d’actifs pétroliers ou gaziers en Algérie. En un mot, l’accès de Sonatrach au marché du gaz européen est l’une des solutions. Une alternative aujourd’hui difficile parce qu’il faudrait à Sonatrach des interlocuteurs solides qui savent convaincre ces compagnies à entrer dans ce genre de partenariats stratégiques.
À noter que le contrat long terme avec l’ENI porte sur 19 milliards de m3/an, soit le plus important de Sonatrach. Les enlèvements de l’ENI représentent 20% des besoins en gaz de l’Italie. L’ENI est le premier investisseur étranger dans l’amont pétrolier avec 6 milliards de dollars d’engagements. Sonatrach a signé récemment des accords avec la compagnie italienne pour allonger la durée des contrats sur des gisements de pétrole au Sud-Est.
Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques, apporte un éclairage sur la situation du marché de l’énergie.
Citation :
« L’accord Sonatrach – ENI illustre l’évolution du rapport de force entre les pays exportateurs et importateurs de gaz au profit des seconds »
La semaine dernière, le PDG de la compagnie italienne Eni a annoncé la signature d’un accord avec Sonatrach qui découple le prix du gaz de celui du pétrole. Il y a dix jours, l’Opep et certains pays non membres de l’organisation se sont entendus pour coopérer en vue de réduire leur production de pétrole et de faire remonter les cours. La concurrence d’autres producteurs, les États-Unis en particulier, inquiète toutefois ces pays dont les recettes dépendent souvent largement de l’exportation de ces deux énergies fossiles.
Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques, apporte un éclairage sur la situation du marché de l’énergie.
Le PDG d’Eni a annoncé une nouvelle règle de fixation des prix du gaz importé d’Algérie, qui les découple de celui du pétrole. Quelles implications cette nouvelle règle aura-t-elle pour l’Algérie et pour l’Italie, et quel est l’intérêt de chacun des deux pays à y procéder ?
Nous n’avons pas encore tous les détails sur cette modification du contrat de vente et d’achat de gaz naturel entre la Sonatrach et Eni et il faut donc être prudent. Le point le plus important semble être un recul de l’indexation des prix du gaz naturel sur ceux du pétrole au profit d’une indexation gaz/gaz. Pour Eni, comme pour d’autres sociétés et pays européens importateurs de gaz naturel, il y a depuis quelque temps la volonté de réduire l’indexation des prix du gaz sur le pétrole ou sur les produits pétroliers. Cette indexation est par contre défendue par l’Algérie et par de nombreux autres pays, comme le montrent les positions du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) dont l’Algérie fait partie. Cela dit, on peut constater que, lors de sa dernière réunion ministérielle à Doha le 17 novembre 2016, le FPEG n’a pas abordé ce sujet de l’indexation gaz/pétrole dans le communiqué de presse publié à l’issue de cet événement.
À quoi correspond la plateforme PSV ? Serait-il cohérent que ce soit par rapport au PSV que le gaz soit indexé ?
C’est probable en effet pour l’Italie. Le PSV, c’est littéralement le point virtuel d’échange (« Punto di Scambio Virtuale »). C’est un marché à terme pour le gaz naturel qui a été lancé à la fin de l’été 2015.
Pourquoi la fixation de cette règle intervient-elle maintenant ?
C’est le résultat de négociations qui duraient depuis un bon moment. Mais cela illustre l’évolution du rapport de force entre les pays exportateurs et importateurs de gaz au profit des seconds. On parle beaucoup, à juste titre, de l’excédent de l’offre pétrolière mondiale qui a provoqué la chute des prix mais il en est de même pour le gaz naturel.
De plus, le marché du gaz est caractérisé par plusieurs évolutions très importantes, dont l’apparition des États-Unis en 2016 en tant que pays exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL). Les États-Unis deviendront d’ailleurs dans la prochaine décennie l’un des trois leaders pour le GNL aux côtés de l’Australie et du Qatar. D’autres pays vont également devenir des exportateurs de GNL, dont le Mozambique et la Tanzanie et, sans doute, quelques autres États africains. Face à ce contexte, on relève que le géant mondial du gaz, Gazprom, a commencé à faire preuve de plus de flexibilité en matière commerciale.
Le gaz algérien est-il pour l’Algérie une ressource plus fiable que le pétrole ?
L’Algérie exporte du pétrole brut, des produits raffinés, du gaz naturel, du gaz naturel liquéfié, des condensats et des gaz de pétrole liquéfiés (GPL). Toutes ces ressources sont importantes pour la Sonatrach et pour l’Algérie. Le pétrole reste très rémunérateur surtout si ses prix remontent. En termes de réserves, l’Algérie a un profil plus gazier que pétrolier. Le gaz naturel joue aussi un rôle essentiel pour la satisfaction des besoins énergétiques du pays, notamment pour la production d’électricité.
Eni et Sonatrach avaient conclu fin novembre un accord qui incluait une coopération vers les énergies renouvelables. Dans quelle mesure le fait de se tourner vers les renouvelables est-il une priorité pour l’Algérie ?
C’est l’une des priorités affichées de la politique énergétique de l’Algérie depuis cinq ans environ mais la mise en œuvre a été assez lente avec une phase d’identification des options et des technologies les plus prometteuses. Au sein des énergies renouvelables, les autorités ont décidé de donner la priorité à la conversion photovoltaïque et à l’énergie éolienne. Le moment est venu de passer à l’action avec le lancement d’appels d’offres internationaux pour des projets de plus grande taille. L’objectif est que les énergies renouvelables représentent 37% de la capacité installée de production d’électricité du pays en 2030 et 27% de sa production d’électricité à cette même date. Ce sont des objectifs ambitieux qui peuvent intéresser de grands acteurs industriels internationaux, dont des compagnies pétrolières. Plusieurs de ces compagnies ont en effet pour stratégie de devenir des compagnies énergétiques et l’énergie solaire, l’énergie éolienne et la biomasse figurent parmi leurs priorités pour cette diversification.
Quelles sont vos prévisions pour les cours du pétrole en 2017 ?
Le prix du Brent de la mer du Nord était de $55 par baril environ le 19 décembre au soir, ce qui marque une nette progression depuis le 30 novembre, date de la dernière réunion ministérielle de l’Opep. Si l’Opep et les pays non-Opep honorent leurs engagements du 30 novembre et du 11 décembre respectivement, cela entraînera une réduction de leur production de plus de 1,7 million de barils par jour au cours du premier semestre 2017. Des prix de l’ordre de $60/b seraient alors envisageables.
À partir de quel montant du baril les forages deviennent-ils rentables?
Il n’y a pas de prix moyen car les situations sont très différentes entre pays producteurs et, au sein d’un même pays, entre régions, bassins, champs et compagnies. Même lorsque, au début 2016, le prix du Brent était tombé en dessous de $30/b, certains forages restaient rentables mais beaucoup ne l’étaient plus. Ce qui est clair, c’est qu’une hausse des cours du pétrole se traduira inévitablement par une augmentation des forages pétroliers. Cette augmentation est d’ailleurs absolument nécessaire pour les futurs équilibres pétroliers mondiaux, comme l’Opep l’a encore souligné récemment à juste titre.
Dans quelle mesure le schiste américain et la reprise de l’exploitation aux États-Unis après la remontée des cours doivent-ils inquiéter l’Opep, sachant que la stratégie de l’Arabie saoudite était justement de combattre les hydrocarbures de schiste, en baissant les prix des hydrocarbures conventionnels ?
C’est l’une des grandes incertitudes pour 2017 et au-delà. La hausse de la production de pétrole non conventionnel (dont le pétrole de schiste) aux États-Unis depuis 2008 a été le principal facteur explicatif de l’excédent de l’offre sur la demande et de la chute des prix à partir de l’été 2014. Cette dynamique de hausse a été brisée par la chute des prix et la production de brut aux États-Unis a diminué depuis le printemps 2015, ce qui montre que la stratégie saoudienne n’a pas complètement échoué comme on l’entend assez souvent.
Si les prix remontaient en 2017, la production américaine pourrait repartir à la hausse d’autant plus que le futur président Donald Trump entend relancer la production de toutes les énergies aux États-Unis, dont la production pétrolière, grâce à l’assouplissement de réglementations environnementales et autres. Les producteurs américains ont donc plusieurs raisons d’être confiants pour 2017. Il est bien sûr très important pour les pays membres de l’Opep que les cours de l’or noir remontent mais ces pays savent fort bien qu’il ne faut pas qu’ils remontent trop vite et trop haut.
L’expert Zahir Serraï à propos de l’endettement de l’Algérie
« L’Algérie, comme tout autre pays membre de l’OPEP, est sérieusement affectée par la chute du prix du pétrole »
Expert en finance international, Zahir Serrai nous livre – sans détour – son analyse sur la situation d’endettement de l’Algérie dont l’économie est plombée par la chute des cours du pétrole. C’est à la faveur d’un entretien exclusif accordé à Financial Afrik.
Zahir Serrai a étudié à l’Université de Göttingen – Georg-August-Universität Göttingen avec un diplôme en économie (1993), avant obtention de son diplôme à l’Ecole de commerce européenne Reichartshausen (1998). Au cours des dernières années, au département des finances de Fitch Ratings Corporation à Londres, Zahir Serrai a occupé le poste d’analyste financier et a occupé les fonctions de directeur de la notation bancaire et d’administrateur indépendant. Il a ensuite été promu au poste de directeur général de Project Finances, où il a déménagé chez ses pairs. L’expert en finance international était un associé fructueux, facile à gérer, et a toujours donné cet effort supplémentaire pour respecter les délais. Zahir Serrai a démontré des capacités analytiques supérieures et est rapidement devenu consultant indépendant pour la Banque mondiale dans le domaine du financement multi-entreprises.
En tant que membre du comité Stratégies et Finances mondiales de la société, à Londres, il a joué un rôle clé dans la direction d’un groupe de cinquante associés à travers un processus qui normaliserait les pratiques dans l’entreprise. Il est l’auteur de nombreuses études internationales pour l’organisation financière. En 2003, il choisit de devenir totalement indépendant et créé sa propre société Serrai Invest Capital Ltd qui est l’une des sociétés leader dans la branche d’investissement et le développement en Europe.
Entretien réalisé à Paris par Youcef MAALEMI
Qu’est-ce qu’un endettement extérieur? Et comment la dette s’alourdit-elle ?
La dette extérieure est un rapport de force au monde, une dépendance dont il est plus difficile de s’extraire. La dette publique produite par les nécessités intérieures d’investissement ne demande pas forcément un emprunt sur le marché international comme nous l’avons vue, la dette extérieure oui. Car elle résulte le plus souvent d’un déséquilibre de la balance des paiements avec d’autres nations. C’est cette dette qui est véritablement dangereuse car elle remet en cause la souveraineté d’un Etat. Une nation comme notre pays doit donc toujours chercher à équilibrer ses comptes extérieurs par quelque moyen que ce soit.
Quel est le niveau de l’endettement extérieur actuel de l’Algérie?
Je souhaiterais que cette question soit posée à M. Ali Hadda puisque Mr Benkhalfa a été viré et n’a aucune autre personne en Algérie.
L’Algérie secouée par la chute des prix du pétrole, selon vous, serait-elle obligée de recourir à l’endettement extérieur ?
Je pense que le gouvernement algérien demandera des prêts au FMI sous forme de projets. Les budgets adoptés par la loi de finances 2015 et la LFC 2015 ne suffisent pas pour achever les grands projets lancés par l’État. A cela s’ajoutent les conséquences négatives de la dévaluation de la monnaie nationale sur le marché interne et la production en général, dont la contribution au PIB ne dépasse pas les 2,09% et non pas 5% tel qu’avancés par le premier ministre, M. Sellal. Ces conséquences se sont avérées réelles et se sont répercutées sur le revenu du citoyen, raison pour laquelle le gouvernement a annulé tous les rappels des fonctionnaires à la retraite, en plus de ceux qui sont en fonction.
Nous avions raison de critiquer cette dévaluation à l’époque. L’Algérie, comme tout autre pays membre de l’OPEP, est sérieusement affectée par la chute du prix du pétrole, suite à la mauvaise répartition des budgets des institutions nationales. Nous avons comme une spécificité qui nous accompagne depuis très longtemps : les gouvernements précédents ont été obligés d’avoir recours au FMI ou à la Banque Mondiale lors d’une crise, ou même sans qu’il n’y ait crise. Ce n’est plus un secret pour personne actuellement que de dire que le manque de stratégie à long terme pour un gouvernement dont la majorité des cadres ne sont pas habilités à négocier de tels contrats, ni même productifs dans leurs secteurs respectifs.
Est-ce que l’Algérie a mis en place une politique restrictive par rapport à son endettement extérieur ?
Non. Les traités conditionnels et protocoles internationaux ne permettent pas à l’Algérie car la coordination des politiques économiques, dont celles de la sphère réelle, monétaire, commerciale, fiscale et douanière n’a jamais été perçue comme un objectif vital. Pour cela, une nouvelle gouvernance est nécessaire pour une lutte efficace contre la corruption. La redynamisation de la coopération économique et financière entre l’Etat algérien et l’Union Européenne doit changer de cap et se soumettre à un strict contrôle par la Cour des comptes. Il est impératif de trouver également une solution à la récurrente problématique du marché informel car celui-ci pourrait être la base de l’économie du pays.
Autrement dit, j’adhère à l’idée selon laquelle il ne faut pas exclure ces fortunes qui prospèrent dans l’informel, étant donné qu’elles pourraient être un support plus efficace de création de richesses et d’inclusion économique et financière. Il est aussi temps de mettre en exécution un nouveau concept opérationnel de valorisation et de redressement des revenus et des exportations. Ce travail doit être à la charge d’une seule institution qui doit veiller à une meilleure coordination entre les différents ministères et ses administrations.
Pensez-vous que la chute du prix de l’or noir puisse provoquer un endettement urgent pour l’Algérie auprès du FMI ?
C’est déjà fait. Le FMI a accordé un emprunt de 1.3 milliards de dollars à l’Algérie, via la Banque africaine de développement et je l’avais dit auparavant que notre pays va aller à un endettement conditionnel. Et cela s’est passé.
Dans l’un de vos entretiens accordés à la presse nationale, vous aviez dit qu’« il est également temps de libérer la bourse d’Alger et l’aider par l’injection de fonds via les entreprises nationales ». Que vouliez-vous dire par là ?
Permettre aux entreprises du secteur privé et même nationales d’être libres en dépôt de quantité et changer les lois de 1989 qui fixent justement et limitent les membres de la Bourse. C’est de l’injustice que subissent les entrepreneurs Algériens à cause des affairistes du blanchissement d’argent à l’étranger. La Bourse doit être une institution indépendante qui ne dépend d’aucun ministère. Malheureusement, nos extra-experts ne sont pas arrivés au niveau de faire la différence entre la bourse, son fonctionnement, son fondement, et les prérogatives du ministère des finances qui freinent toute initiative de nos investisseurs locaux de se promouvoir. Si vous permettez un exemple, en Allemagne, c’est la Bourse et la Chambre de commerce (IHK) à Frankfort qui sont le pilier du Ministère des finances.
Quelle est votre analyse de la situation actuelle sur le recours possible de l’Algérie à l’endettement extérieur ? Avez-vous des solutions à proposer ?
Après cet endettement du FMI camouflé par la BAD, tous les scenarios ont été découverts. Les solutions sont au sein des entrepreneurs Algériens et aux PME/PMI qui doivent agir en tant qu’entités unies pour éviter l’effondrement collatéral de l’économie nationale. Le retour à l’agriculture est une solution, mais elle reste bloquée par des décisions politiques.
Selon vous, le recours à l’endettement extérieur est- il vraiment aujourd’hui une bonne décision à prendre pour régler la situation financière du pays ?
Bonne décision pour qui? L’inflation est au niveau de 19%, le taux des taxes n’a jamais été sérieusement fixé par les services respectifs! La dévaluation de la monnaie nationale au profit de qui? C’est qu’on appelle en anglais « Over soft hand ». Le reste, vous le connaissez.
Quels risques court le pays si la dette extérieure est trop élevée ?
Beaucoup de risques. Entre autres, la soumission aux institutions financières internationales guidées par les lobbies politiques. Je ne peux faire une différence entre les montants d’une dette extérieure. Pour moi, 1 million est pareil à 100 milliards de dollars. Les traités signés sont conditionnés par celui qui octroie cette dette. Et il y a un jeu géopolitique négocié sous ces accords! Les experts Algériens sont très mauvais en négociation. Autrement, comment expliquez-vous 14 ans de négociation sans que l’Algérie n’ait pu être membre de l’Organisation mondiale de commerce ? Alors que le Lesotho en est membre à part entière ? (…)
Que peut-il se passer si l’Algérie perd en crédibilité quant à sa capacité à honorer ses remboursements de dettes extérieures ?
Cela me fait rire. Entre 2004 et 2009, l’Algérie a effacé les dettes de 9 pays africains. Seul l’Ouganda a bénéficié de 1.4 milliards de dollars. Qui est le responsable de ces décisions catastrophiques? Toutes ces aides sont non remboursables. Qu’à t-il fait, le peuple algérien, pour être interdit de sa part du pétrole ? Le gouvernement algérien ne possède pas de stratégie claire et adéquate, aux normes internationales actuelles pour surmonter le choc, tant qu’elle est basée sur les revenus de la rente pétrolière dont le baril est au-dessous de 38 dollars et va chuter encore sur le marché mondial.
Comment, selon vous, mettre en place des limites à l’accumulation de la dette extérieure?
Comme je l’ai souligné plus haut, libérer le marché national avec les pays voisins (Taxe- free zone). Un échange mutuel entre le Maroc, la Tunisie et l’Algérie pourrait avoir un impact positif sur l’économie du pays si la décision politique est souveraine (ce qui n’est pas le cas).
Quel est le lien entre l’endettement extérieur et la croissance économique ?
Il existe un certain nombre d’arguments théoriques qui conduisent à la conclusion qu’une hausse du ratio de la dette extérieure pourrait conduire à une réduction de la croissance du fait d’un effet d’éviction des investissements productifs (ou du fait de l’équivalence rocardienne) et de la relative inefficacité de l’État dans l’utilisation des ressources. D’autres arguments peuvent être évoqués, liés aux effets plus immédiats de l’augmentation de la dette. Ils reposent sur un calcul de soutenabilité budgétaire – à partir des relations entre taux de croissance et charge d’intérêt de la dette – qui pourrait conduire le gouvernement algérien à se mettre en défaut de paiement ou à imposer une « taxe inflationniste » ruineuse qui conduirait à un ralentissement de la croissance. Cependant, aucun argument n’est vraiment convaincant car, comme d’habitude en économie, la théorie apporte rarement une réponse définitive (sauf quand elle jaillit de l’esprit d’économistes borgnes).
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 23 Déc 2016 - 20:42
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 24 Déc 2016 - 15:58
Mondafrique a écrit:
Alger, le lobby français derrière les ennuis d’Ali Haddad
Entre la France et une partie des « oligarques » algériens, rien ne va plus. Tout a commencé le 23 septembre dernier. Ali Haddad, le patron des patrons algériens, le porte-parole des oligarques algériens, s’en est violemment pris à la France. » Vous nous avez abandonnés!Vous ne nous avez pas aidés dans les moments difficiles», a lancé Ali Haddad sur un ton menaçant. C’est la première fois qu’un puissant homme d’affaires algérien part en croisade contre la France et appelle à tisser des coopérations avec de nouveaux partenaires notamment asiatiques et américains.
Halte au « parti de la France »
Le discours est dur, hostile. Ali Haddad, patron des patrons algérien, tacle les entreprises françaises qui ne se sont pas engagées dans un partenariat sérieux avec leurs homologues algériennes. «Halte à la politique économique dans un seul sens de la France envers l’Algérie», tonne encore Haddad.
Au sein de la Chambre de commerce algéro-française, les esprits s’enflamment. Dans les clubs d’affaires pro français, la panique est générale . Pour les « amis » de la France, la violente offensive d’Ali Haddad est un très mauvais signal. Celles-ci souffrent d’ores et déjà depuis 2015 d’une hostilité permanente exprimée par plusieurs composantes du régime algérien. Qu’il s’agisse du blocage du projet d’investissement de Peugeot ou du bras de fer opposant Total et Technip à la Sonatrach, les intérèts français étaient déja malmenés. Et l’installation des entreprises françaises n’est guère facilitée contrairement à leurs concurrentes chinoises et turques qui bénéficient d’un meilleur accompagnement.
La France en colère
Pour le lobby français en Algérie, c’en est trop ! Il n’est plus question de se laisser faire , une stratégie se dessine. Des relais influents de lAambassade de France en Algérie sont allés jusqu’à rencontrer des émissaires d’Abdelaziz Bouteflika. Plusieurs rencontres ont été organisées entre des diplomates français et des officiels algériens. Des businessmans participent à cette stratégie en mettant la pression sur l’entourage d’Ali Haddad.
A la veille de la campagne électorale qui s’annonce pour les élections présidentielles françaises, Abdelaziz Bouteflika a senti le danger et refuse de laisser les oligarques détruire l’alliance avec les cercles français en Algérie.
Pas touche à ma diplomatie
Bouteflika pique même une grosse colère et demande à ses conseillers de rappeler à l’ordre Ali Haddad. Le message du chef de l’Etat est clair: « La diplomatie, c’est mon territoire et tu n’as plus le droit de traiter ces dossiers auxquels tu ne comprends absolument rien »
Ali Haddad est contraint de restreindre ses appétits. Lui et ses alliés rêvaient de reprendre les affaires florissantes des entreprises françaises dans le pays: Danone, Renault, Thales ou Bull… Leur plan va échouer. Et Bouteflika envoie ainsi un message de soutien aux partenaires français. Une attitude qui va lui permettre de sauvegarder son influence en France au moment où la France s’apprête à entrer en pleine campagne électorale pour la présidentielle de 2017.
Ali Haddad est resté tout de même à la tête du patronat algérien, le FCE, en se défendant, non sans talent tactique, contre une dangereuse offensive politique.
#Lien
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 25 Déc 2016 - 13:51
Citation :
Fonction publique: Sellal verrouille les recrutements
Une note interdisant tout recrutement dans la Fonction publique a été envoyée, mercredi dernier, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à toutes les parties concernées.
En effet, cette curieuse note a été adressée au directeur de la Fonction publique, à l’inspecteur général de la fonction publique, au directeur général du budget (DGB), aux groupements d’entreprises relevant de l’Etat, aux secrétaires généraux des ministères concernés par les recrutements ainsi qu’aux walis pour leur signifier l’interdiction de recruter dans la fonction publique à compter du 31 décembre 2016.
Cette note ne précise pas si les autres organes de recrutement, comme l’Agence nationale de l’Emploi (Anem) et autres agences pourvoyeuses de ressources humaines pour le Fonction publique, seraient concernées par cette démarche.
Pour le moment, Sellal a laissé une brèche pour les postes vacants et dont les candidats ne dépasseraient pas cette date butoir, c’est-à-dire le 31 décembre prochain.
Sur instructions de boutef, l'algérie s'activerait à aménager un point de passage terrestre entre elle et la mauritanie pour le transfert de personnes et de marchandises. Est-ce en prévision, pour une raison ou une autre, du blocage définitif de guergarate ou simplement pour faire monter les enchères en prolongement de tout ce qui est fait ces derniers temps contre le maroc ? Attendons de voir !
Citation :
http://www.algeriatimes.net/algerianews36757.html
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
http://www.tsa-algerie.com/20161225/sonatrach-plus-de-63-milliards-dinvestissements-de-2015-a-2021-autant-dimportations/ a écrit:
Sonatrach : plus de 63 milliards d’investissements de 2015 à 2021 et autant d’importations
La compagnie pétrolière nationale Sonatrach a annoncé, samedi 24 décembre, un programme d’investissements massifs de l’ordre de 63 milliards de dollars dans l’exploration et l’exploitation sur la période 2015-2021, rapporte l’agence officielle.
Ces montants équivalent à une moyenne annuelle de 9 milliards de dollars, représentant « 65% des investissements totaux de la compagnie », selon Salah Mekmouche, vice-président (VP) de l’activité d’exploration et d’exploitation de la Sontrach.
Objectif : augmenter la production
En visite dans le complexe gazier de Rhourde Nouss, le VP a également annoncé l’entrée en service de plusieurs projets gaziers en 2017, notamment ceux d’Al Ghar, Tiguentourine, In Salah, Adrar, Regane et Timimoune.
Par ailleurs, les investissements de Sontrach ont permis de livrer plus de 250 puits en 2016, tandis que 290 autres entreront en production dès 2017, assure la même source. « Nous avons pu atteindre nos objectifs avec les mêmes moyens de forage, ce qui révèle la performance de la compagnie », indique Salah Mekmouche.
Dans le même temps, le responsable du complexe de Rhourde Nouss promet « d’améliorer et augmenter » en 2017 et 2018, la production du deuxième site gazier du pays, représentant 20% de la production nationale.
Quel impact sur les importations ?
Pour réaliser de tels investissements, la compagnie pétrolière devra importer des équipements et machines de production en grandes quantités mais aussi des services. Les investissements de la Sonatrach sont indispensables pour pouvoir continuer à produire des hydrocarbures, maintenir et développer des puits, voire augmenter l’extraction à travers le pays, comme l’ont annoncé les autorités.
Or, cette politique, bien que nécessaire, ne manquera pas d’affecter la facture des importations de l’Algérie. En effet, 65% des achats extérieurs (sur un montant de 51,5 milliards de dollars en 2015) sont constitués de biens d’équipements et de biens destinés à l’outil de production ».
Sachant que les entreprises publiques (Sonatrach et Sonelgaz en tête) sont les plus grands consommateurs de ces équipements, la hausse des investissements dans le secteur pétrolier va mécaniquement augmenter les importations de l’Algérie.
http://www.algeriepatriotique.com/article/sonatrach-veut-valoriser-ses-anciens-puits-de-p%C3%A9trole-et-de-gaz#.WGFoLf5Bpn8.facebook a écrit:
Sonatrach veut valoriser ses anciens puits de pétrole et de gaz
Le groupe Sonatrach est sur tous les fronts. Outre les efforts gigantesques déployés pour la réalisation de nouveaux puits, cette entreprise nationale pétrolière, qui est la plus grande d’Afrique, œuvre à valoriser ses anciens gisements en exploitation depuis de longues années.
Salah Makemouche, vice-président du groupe en charge de la prospection et du développement, a affirmé à l’agence britannique Reuters que Sonatrach lance un plan de réhabilitation des installations pétrolières usées. L’opération concerne aussi, selon lui, et en premier lieu, les puits de pétrole et de gaz en exploitation. Parmi ces puits ceux de Hassi Messaoud et de Hassi Ramel.
La valorisation de ces puits est primordiale pour le groupe Sonatrach qui cherche à augmenter substantiellement ses capacités de production afin d’amortir un tant soit peu le choc dû à la chute brutale et continue des prix de l’or noir. Ce haut responsable a expliqué que ce programme de réhabilitation et de renouvellement touche les installations industrielles de prétraitement et les salles de commande centrales.
Six nouvelles installations ont été déjà réalisées au niveau de l’immense gisement de Hassi Messaoud qui produit quotidiennement 400 000 barils de pétrole. Après les chutes vertigineuses des prix du pétrole, le groupe Sonatrach a été contraint de trouver les «solutions» les moins coûteuses pour améliorer le niveau de sa production et optimiser au maximum les capacités de ses installations pétrolières.
Le défi actuel pour ce groupe public, c’est de faire plus d’efforts pour l’amélioration du niveau de production avec un coût très réduit. Dans un précédent article, nous avons fait état d’un programme de forage de 290 puits pour 2017. Un programme qui dépasse de loin celui exécuté durant l’année qui s’achève (265 puits). Sur la totalité des puits à forer, 190 vont être consacrés à la production d’huile, de gaz, de gaz à condensat et de pétrole. Les cent autres forages vont servir à la prospection.
Hallucinant le nombre de puits forés. Les résultats doivent pas etre mirifiques puisqu'ils sont tout de meme obligés de lancer concomitamment des programmes pour tenter de booster la production de leurs 2 puits historique. Paradoxal tout ca.
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sur instructions de boutef, l'algérie s'activerait à aménager un point de passage terrestre entre elle et la mauritanie pour le transfert de personnes et de marchandises. Est-ce en prévision, pour une raison ou une autre, du blocage définitif de guergarate ou simplement pour faire monter les enchères en prolongement de tout ce qui est fait ces derniers temps contre le maroc ? Attendons de voir !
Citation :
http://www.algeriatimes.net/algerianews36757.html
C'est plus symbolique qu'autre chose. que veulent-ils commercer? Ces 2 pays ne sont même pas autosuffisant dans quoi que ce soit. L'Algérie veut faire croire à un autre point de passage pour l'Afrique de l'Ouest (et le projet Marocco-Nigerian). Il se dit que la Mauritanie refuse le passage sur qon territoire d'un pipeline vers le Maroc. J'attend le coup de pression du client (l'Europe) pour les faire entrer dans le rang.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Toutes ces agitations et il y en beaucoup ont pour but de parasiter l'admission du maroc à l'ua et au plus le pousser à la faute pour tacler cette admission. mais les chiens aboient et notre caravane passe comme jadis nos caravanes sillonnaient l'afrique de l'ouest de part en part lors de l'âge d'or de l'empire chérifien.
Arbalo Commandant
messages : 1001 Inscrit le : 05/08/2012 Localisation : Ontario Nationalité : Médailles de mérite :
Sur instructions de boutef, l'algérie s'activerait à aménager un point de passage terrestre entre elle et la mauritanie pour le transfert de personnes et de marchandises. Est-ce en prévision, pour une raison ou une autre, du blocage définitif de guergarate ou simplement pour faire monter les enchères en prolongement de tout ce qui est fait ces derniers temps contre le maroc ? Attendons de voir !
Citation :
http://www.algeriatimes.net/algerianews36757.html
C'est plus symbolique qu'autre chose. que veulent-ils commercer? Ces 2 pays ne sont même pas autosuffisant dans quoi que ce soit. L'Algérie veut faire croire à un autre point de passage pour l'Afrique de l'Ouest (et le projet Marocco-Nigerian). Il se dit que la Mauritanie refuse le passage sur qon territoire d'un pipeline vers le Maroc. J'attend le coup de pression du client (l'Europe) pour les faire entrer dans le rang.
Faire passer des armes dissimulées dans des camions de patates (l'angérie est une grande exportatrice de patate)..Je me méfie de leurs énergumènes (les Sellat, Lahmamra et Oukallatlahia) qui veulent nous berner avec leurs récentes déclarations trop fraternelles à mon gout !! quand Oukallatlahia parle de relations d'amour et de fraternité entre les 2 peuples et qu'il ne faut pas cracher sur l'avenir (il a exactement pris la phrase de Hassan II allah yrahmou !!
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 27 Déc 2016 - 0:12
La politique d'austérité commence à faire son effet sur le peuple.
Citation :
Hausse des prix et pression fiscale/ Grève générale en vue à Tizi Ouzou et à Alger
Le collectif des associations professionnelles de la wilaya de Tizi-Ouzou mène, tambour battant, une campagne de distribution de tracts et d’affichage afin de mobiliser pour une grève et une marche prévues pour le lundi 2 janvier 2017. A Alger, les commerçants dessinent, pour leur part, les contours d’une action similaire le même jour.
Le collectif des associations professionnelles de la wilaya de Tizi-Ouzou, regroupant des agriculteurs, des commerçants, des éleveurs, des transporteurs, des promoteurs, des artisans et des fonctionnaires libéraux, ont annoncé une grève générale pour lundi 2 janvier 2017, assortie d’une marche de protestation pour «revendiquer le droit de vivre et travailler dans la dignité».
Sous le slogan « Nous ne sommes pas des esclaves », ce collectif dénonce des expéditions répressives des services des impôts, l’augmentation du minimum à payer en terme de cotisations à la CASNOS, tout en maintenant une qualité de prestations médiocre, et ce qui est qualifié de «descentes punitives des différents services de contrôle (CASNOS, CNAS, DCP, impôts et inspection du travail».
Ce collectif constitué principalement d’artisans revendique la mise en place d’un régime fiscal propre aux petites entités économiques ainsi que l’application de l’article 14 du décret 15-289 dans son intégralité en plus d’une amélioration des prestations de la CASNOS.
Même effervescence du côté de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Durant une réunion, tenue dimanche au siège de cette organisation, des voix se sont élevées pour dénoncer une hausse des prix et une multiplication des contrôles des services du ministère du Commerce. Les représentants des commerçants ont d’ailleurs, qualifié la campagne menée par le gouvernement de «hogra». Pour protester contre cette politique répressive du gouvernement les commerçants de la capitale comptent entamer un mouvement de grève du 2 au 7 janvier prochain.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 28 Déc 2016 - 18:39
Citation :
SELON UN RAPPORT DU CONGRÈS AMÉRICAIN L’Algérie a déboursé près de 18 milliards de dollars en achat d’armes en huit ans
L’Algérie a été classée 5e pays acquéreur d’armes parmi les « pays en voie de développement » en 2015, selon un rapport publié par le service de recherche du Congrès américain publié le 19 décembre dernier. Le rapport se base sur les données officielles et non-confidentielles relatives aux transferts d’armes (dont missiles, tanks, artillerie, avions de combat) vers les pays en voie de développement depuis les États-Unis, la Russie et les autres pays.
Dans ce rapport, la catégorie « pays en voie de développement » inclut tous les pays à l’exception des États-Unis, de la Russie, des « nations européennes », du Canada, du Japon, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.
Le Proche Orient a « généralement été le plus grand marché pour les armes » des pays en développement, avec 61,11% des accords entre 2012 et 2015. Dans le rapport, le Proche Orient inclut l’Algérie, Bahreïn, l’Égypte, l’Iran, Israël, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Syrie, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen.
La Russie, principal fournisseur de l’Algérie entre 2012 et 2015
Entre 2012 et 2015, l’Algérie a principalement conclu ses accords avec la Russie (9 milliards de dollars) et les quatre pays européens majeurs : France, Royaume-Uni, Allemagne et Italie. Les accords avec ces derniers ont atteint 4 milliards de dollars. Avec la Chine, les accords ont atteint 600 millions de dollars. Au total, les accords ont atteint 13,8 milliards de dollars durant cette période, selon le rapport qui souligne qu’il n’y a eu aucun accord relatif à des achats d’armes entre l’Algérie et les États-Unis sur cette période.
Entre 2008 et 2011, le total atteignait 4 milliards de dollars, dont 2,7 milliards avec la Russie, 0,8 avec les quatre principaux fournisseurs européens et 0,3 avec la Chine. Aucun accord n’a été conclu avec les États-Unis.
Au Maroc, les États-Unis sont le premier fournisseur
Pour le Maroc, c’est avec les États-Unis que le plus d’accords ont été conclus : 2,6 milliards de dollars sur un total de 5 milliards entre 2008 et 2011. Entre 2012 et 2015, le chiffre était de seulement 1,2 milliard au total, entièrement depuis les États-Unis.
Le pays n’a pas conclu d’accord d’importation d’armes avec la Russie entre 2011 et 2015, mais a reçu pour 100 millions de dollars d’armement de la part du pays entre 2012 et 2015. Le Maroc a conclu pour 1 milliard de dollars d’accords avec les quatre pays européens majeurs entre 2008 et 2011, mais aucun sur la période suivante.
Le Qatar, l’Égypte, l’Arabie saoudite
Entre 2012 et 2015, ce sont les États-Unis et la Russie qui ont été les principaux fournisseurs des pays en voie de développement. Les accords avec les États-Unis ont représenté 33,38% du total, pour une valeur de 86 milliards de dollars. Les accords avec la Russie ont représenté 18,94% du total, pour une valeur de 48,6 milliards de dollars.
En 2015, c’est avec les États-Unis que les accords ont été les plus nombreux, avec 41% du total des accords pour une valeur de 26,7 milliards de dollars. La France a occupé la deuxième position avec 23,30% de ces accords, pour une valeur de 15,2 milliards de dollars.
Du côté des acheteurs, le Qatar est en tête, avec des accords atteignant 17,5 milliards de dollars d’achats. L’Égypte est deuxième, avec 11,9 milliards de dollars et l’Arabie saoudite est troisième avec 8,6 milliards de dollars.
messages : 5662 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 28 Déc 2016 - 22:42
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 29 Déc 2016 - 2:00
« L'Algérie n'est pas sortie de la rente pétrolière, c'est la rente qui est sortie de l'Algérie »
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 30 Déc 2016 - 13:31
La panique commence et le régime va commencer à sortir la carte de "la main étrangère"
Citation :
[color=#FF0000]Appel à la grève du 2 janvier/ Ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs[/color]
Le ministère de l’Intérieur vient de d’ordonner aux renseignements généraux (RG) de diligenter une enquête afin d’identifier les auteurs de l’appel à la grève générale du janvier prochain, qualifiés au passage de «fauteurs de troubles anonymes».
Selon plusieurs sources sécuritaires, une enquête de grande ampleur, ayant notamment nécessité la délivrance de plusieurs mandats judiciaires, est diligentée par le ministère de l’Intérieur pour identifier les auteurs anonymes de l’appel à la grève générale prévue pour le 2 janvier 2017.
Le ministère de l’Intérieur a, dans le même sillage, ordonné aux walis des wilayas concernées, d’instruire les services de sécurité, plus particulièrement les RG, pour retrouver les auteurs des SMS, des affiches et des graffitis appelant à cette action de protestation qui, apparemment, inquiète au plus haut point les autorités, confirme à ce propos le quotidien El-Bilad.
Les unités compétentes de la DGSN chargée de mener cette enquête disposent, selon la même source, d’un accès total aux répertoires des trois opérateurs téléphoniques. Des recherches approfondies seront également menées sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux, fait savoir la même source.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 30 Déc 2016 - 14:29
Vous verrez...c'est la main étrangère. celle qui a le majeur non solitaire des autres doigts
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 30 Déc 2016 - 15:17
BOUBOU a écrit:
Vous verrez...c'est la main étrangère. celle qui a le majeur non solitaire des autres doigts
. Apparement on a tous cette manie dans la région d'accuser la main étrangère quand il y a quelque chose de pas net, vous en savez quelque chose
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 30 Déc 2016 - 15:25
On en sais quelque-chose en tant que "main étrangère" officiel de l'Algérie.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 30 Déc 2016 - 16:59
Citation :
Les 3 messages d’Abdelmalek Sellal aux Algériens sur l’état de santé de leur économie
Le Premier ministre algérien a annoncé ce mercredi la mise en place à partir de 2017 d'un nouveau modèle de croissance. Objectif : diversifier l'économie sans toucher aux aides sociales versées par l'État.
1h10 minutes. C’est le temps qu’a passé le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal mercredi 28 décembre à rassurer ses compatriotes sur la situation économique de leur pays, ébranlé par la crise pétrolière. « Tout est sous contrôle », a-t-il assuré à la télévision.
En 2017, selon lui, l’Algérie sera engagée dans un nouveau modèle de croissance qui va s’étaler jusqu’en 2019, et qui devrait permettre au pays de sortir du « tout pétrole » pour évoluer vers le « tout industrie » . « Le pétrole nous aidera encore à nous développer, mais il ne sera pas la base de notre développement , a encore assuré le Premier ministre, pour qui, dans deux ans, l’Algérie pourra alors « rejoindre les rangs des économies émergentes ». (Un vrai génie ce Sellal ! Si on peut seulement le recruter au Maroc)
Voici ses trois messages-clés aux Algériens.
La situation économique va s’améliorer
Placée sous le signe de « la rationalisation » et non de « l’austérité », la loi de Finances pour 2017 a été élaborée sur la base d’un baril de pétrole équivalent à 50 dollars, un taux de croissance de 3,9% (alors que le FMI prévoit 2,9%) et d’une inflation de 4%.
« Ce ne sont pas des paroles en l’air », tient à souligner Abdelmalek Sellal. Les études « d’experts indépendants » ont montré que les cours du pétrole ont repris leur hausse. De ce fait, les revenus liés aux exportations d’hydrocarbures devraient passer de 27,5 milliards de dollars en 2016 à 35 milliards de dollars en 2017 et même à 45 milliards en 2019. (Sellal ne veut plus une économie de tout pétrole mais il compte quand même combien ça va rapporter si le prix augmente)
Toutefois, « le pays ne dormira sur ses lauriers », a-t-il prévenu. Il fera très attention à ses dépenses de fonctionnement, légèrement en baisse par rapport à 2016, à 4,6 milliards de dinars.
Parallèlement, et c’est là que le bât blesse, le gouvernement algérien a choisi de baisser le budget d’équipement. Il devrait passer de 3,17 milliards de dinars en 2016 à 2,29 milliards en 2017. En principe, en période crise, l’augmentation de ce budget sert à dynamiser l’économie d’un pays et à créer de l’emploi.
Le gouvernement algérien semble donc plus préoccupé par le fait de faire des économies que par celui d’investir. Et ce même si sa dette extérieure, qui ne dépasse pas les trois milliards de dollars, lui donne amplement de la marge pour de futurs emprunts. « L’année prochaine, on peut se diriger vers un endettement, mais léger, pour financer les projets », fait d’ailleurs remarquer Sellal. (Et voilà le mot est sorti. Ce n'est plus tabou)[b][/b]
Les subventions sociales seront maintenues
Sur le front social, malgré la hausse de la TVA sur certains produits de consommation (carburants, produits importés, etc.), le Premier ministre algérien a assuré que la politique de son gouvernement aurait toujours le souci des classes sociales les plus fragiles. « Nous sommes une république démocratique et sociale », a-t-il affirmé. Les subventions sociales − ou « transferts sociaux − ne seront pas touchées. Leur part dans le budget de l’État devrait même connaître une légère amélioration : 23,7% contre 23,1% cette année. Un chiffre record, selon Sellal, comparativement à la Tunisie (5%) et au Maroc (4,9%).
Même s’il regrette que « les Algériens se soient habitués à la rente », il ne veut pas les bousculer. Le changement viendra doucement, dit-il, pas avec la fin des subventions généralisées et la mise en place d’un ciblage des subventions, comme le réclament certains économistes.
Il prévoit des mesures progressives, qui pour certaines sont déjà en vigueur telle la tarification par tranches dans les factures d’eau et d’électricité ou l’exonération du Sud algérien du paiement de l’électricité. « Croyez-moi, le ciblage direct des subventions publiques est très compliqué à mettre en oeuvre », jure Sellal.
Diversifier l’économie et créer des industries exportatrices
Toute l’attention du gouvernement algérien sera tournée vers la création d’un marché industriel diversifié capable de sortir le pays de la domination « d’une Sonatrach, mère nourricière de l’Algérie ». Matériaux de construction, sidérurgie, automobile… Le pays de Bouteflika veut créer des industries dans tous les domaines capables satisfaire sa demande interne et d’exporter vers l’Afrique, « son marché naturel ».
La Sonatrach est, elle-même, en train de muter vers un groupe pétrochimique, assure Sellal. « Les exportations d’hydrocarbures bruts n’ont plus de valeur ajoutée. Il faut les fabriquer sur place avant de les exporter comme font les Saoudiens », explique-t-il. Des négociations dans ce sens sont actuellement en cours entre le mastodonte pétrolier et des entreprises saoudiennes et émiraties.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 30 Déc 2016 - 17:50
Dans le dernier CPP on apprend que la société indonésienne, qui avait signé un accord pour la transformation des phosphates dalgerie, n'a ni fonds ni le savoir faire requis dans ce domaine. De plus la société francaise, qui était sensée etre elle aussi sur les rangs, ne donne plus signe de vie... (a la minute 23: https://www.youtube.com/watch?v=H9jEVtd0kjQ)
Pour mémoire...
http://www.jeuneafrique.com/343217/economie/lalgerie-indorama-veulent-investir-jusqua-45-milliards-de-dollars-phosphates/ a écrit:
L’Algérie et Indorama veulent investir jusqu’à 4,5 milliards de dollars dans les phosphates
https://lecourrier-dalgerie.com/phosphate-lalgerie-dans-le-futur-top-3-africain/ a écrit:
Phosphate : l’Algérie dans le futur Top 3 africain
La perspective de faire du secteur minier l’alternative officielle aux hydrocarbures est entrée dans son étape déterminante. Les annonces, fortement médiatisées, il y a de cela quelques mois, du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, quant à l’impératif de faire de l’année 2016, année des mines, semble tenir leurs promesses. Du moins à ce jour.
A rebours, la vidéo ci dessous est désopilante
"""""5milliards un chiffre magique""""" dixit bouchouareb... Tordant
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Dernière édition par WRANGEL le Ven 30 Déc 2016 - 18:14, édité 1 fois