Pgm tu es trop gentleman est je te connais très bien pour ne pas jeter de fleurs c'est la pure réalité cependant lorsque tu essaies de discuter avec des personnes qui vivent dans le monde don quichote et qui combattent les moulins à vent tu ne fais leur donner la place qu'ils ne méritent pas laisses stp bouzebal aalik rah mama franca hia li tat3ref l had la population et je ne dis pas peuple car bezzaf aalihoum peuple mais bon une population sans histoire ni rien bref je jubile lorsqu'ils foncent droit dans le mur et qu'ils sont fier de ce suicide général je meurs de rire ils sont khaouar had nass ils n'ont même pas besoin d'un jim Jones pour un suicide massif hhhhhh
Auteur
Message
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 5 Fév 2017 - 2:19
Cela a ete fait a la demande de la part de l'embassade algerienne a travers le lboby algerien, ce n'etait meme pas une declaration ecrite mais orale apres la declaration ecrite et orale du porte parle du state department au sujet du Maroc et de son entre a l'UA a la tv que j'ai vue ,l'agerienne je l'ai entendue mais pas vue.Bon si cela vous conforte c'est bien mais la verite est derriere les rideaux.
Barsdz Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 12/08/2014 Localisation : in the water Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 5 Fév 2017 - 2:28
Je ne sais pas si c'est suite à une demande algérienne mais pour être honnête je ne leurs fais pas confiance. Et j'imagine qu'il y a l'interret du petrole et gaz aussi
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Tentative de remise en selle de l'ex patron du DRS, le "caporal" Toufik, via une propagande relayée par le média français Mondafrique. Vous remarquez que les sources citées ne vont jamais au delà d'un colonel ou d'un capitaine, tous algériens et qui pondent des grosses:
Mondafrique a écrit:
La main tendue de Washington au général Toufik
Evincé en 2015, bien vu de la nouvelle administration américaine, l'ex patron des renseignements "Toufik" exerce toujours de l'influence au sein de l'appareil sécuritaire algérien.
Il n’est plus officiellement en fonction. Mais de sa maison à Club-des-Pins, où il est officiellement à la retraite, le général Toufik, ex patron des renseignements algériens, continue de conseiller et de recevoir des proches ainsi que des dirigeants influents.
Depuis septembre 2016, ses relations avec les Bouteflika s’améliorent sensiblement. Le « limogeage » d’Amar Saâdani, l’ex-patron du FLN, en octobre 2016 était le gage exigé par le général pour se réconcilier définitivement avec le clan présidentiel. Une réconciliation saluée par les partenaires américains de l’Algérie et le retour des républicains à la Maison Blanche semblent redonner de la vigueur à la légende du général Toufik.
« Un agent exceptionnel »
Des les premiers échanges entamés, la nouvelle administration installée à la CIA par Mike Pompeo et leurs homologues au sein de la toute nouvelle Direction des Affaires sécuritaires (DAS), la nouvelle entité qui a remplacé officiellement le DRS depuis fin janvier 2016, le nom du général Toufik est revenu à maintes reprises dans les discussions bilatérales. « Pour les américains, le général Toufik a toujours été un partenaire fiable, un homme d’expérience et un agent exceptionnel », confie à Mondafrique un lieutenant-colonel encore en poste dans le nouvel organigramme de la DAS. « Les américains gardent toujours en souvenir le réseau impressionnant du général Toufik dans les pays limitrophes notamment en Libye », estime notre source selon laquelle les relais algériens en Libye, au Mali ou en Syrie constituent une force de frappe qui intéresse la CIA et les autres agences occidentales.
« Avant son départ de la tête du DRS, le général Toufik a réuni autour de lui pas moins de 1200 agents. Lors de son discours d’au-revoir, il avait beaucoup insisté sur l’importance cruciale de protéger nos sources et de continuer à valoriser notre travail d’infiltration », assure notre interlocuteur. Le retour des républicains à la tête de la CIA va-t-il donc redonner une nouvelle influence au général Toufik ? Oui, répond un autre capitaine de la police judiciaire qui vient d’être réactivé au sein des services dirigés par le général-major Tartag. « Les américains se souviennent très bien de ce voyage du général Toufik en été 2001 où nos services avaient établi un rapport détaillé sur une potentielle menace terroriste sur le sol américain. A l’époque nos agents infiltrés en Afghanistan et au Soudan avaient recueilli des informations précieuses. Malheureusement, les américains n’avaient pas étudié avec justesse nos rapports et le menace a été prise au sérieux après le funèbre 11 septembre », raconte notre source.
Réchauffement des relations avec Bouteflika
Le 11 septembre marque justement un tournant majeur dans les relations entretenues par le général Toufik avec ses partenaires américains et occidentaux en général. Quelques mois plus tard, il revient en 2001 à Washington pour rencontrer des responsables de la CIA. Les échanges sont intenses et cette fois-ci, les américains tendent une oreille attentive à celui qui leur a suggéré de ne pas entrevoir une action armée en Libye dans les années 80. A l’époque, le général Toufik était l’attaché militaire de l’ambassade d’Algérie à Tripoli.
Aujourd’hui, avec les nouveaux défis géopolitiques que suscite la situation libyenne, le général Toufik ne risque pas de s’ennuyer à cause de sa retraite. Il joue pratiquement le rôle de conseiller de l’ombre de la Présidence algérienne. Et Abdelaziz Bouteflika sait pertinemment que sa présence dans les arcanes du pouvoir algérien va rassurer les Etats-Unis et l’Europe avides de stabilité et de paix régionale.
Premier signe du retour en force de l’idéologie du général Toufik : la réintégration quasiment officielle des officiers du DRS dans les multiples administrations et cabinets ministériels alors qu’en 2016 leur retrait avait été ordonné par le Palais d’El-Mouradia. « La fiche bleue », la fameuse procédure du DRS par laquelle tout futur haut responsable ou ministre doit passer avant que sa nomination ne soit validée est toujours d’actualité à Alger. Comme ses amis américains, Abdelaziz Bouteflika a tiré la leçon du passé : il ne veut plus se priver de l’expérience incontournable d’un vieux renard du renseignement.
#Lien
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Voici la répartition de ce budget par département ministériel, les chiffres entre parenthèses sont ceux de la LFC 2015 pour comparaison (unité : en milliards de DA) :
Citation :
– Présidence de la République------------------------ 7,9 (8,3 ) – Services du Premier ministre--------------------------------- 3,4 (3,6 ) – Défense nationale------------------------------------------- 1.118,2 (1.047,9 ) – Intérieur et collectivités locales------------------------------- 426,1 (586,8 ) – Affaires étrangères et coopération internationale---------- 30,5 (42,2 ) – Affaires maghrébines, Union africaine et ligue arabe-------(PM ) – Justice-------------------------------------------------------------- 73,4 (77,5 ) – Finances------------------------------------------------------------ 95,3 (92,4 ) – Energie-------------------------------------------------------------- 44,8 (46,8 ) – Industrie et Mines-------------------------------------------------- 5,3 (5,5 ) – Agriculture, développement rural et pêche--------------------- 254,2 (255,3 ) – Moudjahidine--------------------------------------------------------- 248,6 (252,3 ) – Affaires religieuses et Wakfs--------------------------------------- 26,03 (27,06 ) – Commerce------------------------------------------------------------ 20,5 (24,4 ) – Transports------------------------------------------------------------ 11,2 (12,7 ) – Ressources en eau et Environnement---------------------------- 17,6 (21,3 ) – Travaux publics------------------------------------------------------- 19,08 (20,1 ) – Habitat, Urbanisme et Ville----------------------------------------- 21,3 (22,8 ) – Education nationale-------------------------------------------------- 764,05 (746,6 ) – Enseignement supérieur et Recherche scientifique-------------- 312,1 (300,3 ) – Formation et Enseignement professionnel------------------------ 50,3 (50,8 ) – Travail, Emploi et Sécurité sociale--------------------------------- 226,4 (235,09 ) – Aménagement du territoire, Tourisme et Artisanat------------- 4,1 (6,2 ) – Culture------------------------------------------------------------------ 19,05 (25,7 ) – Solidarité nationale, Famille et Condition de la femme--------- 118,8 (131,8 ) – Relations avec le Parlement----------------------------------------- 0,24 (0,27 ) – Santé, Population et Réforme hospitalière------------------------ 379,4 (381,9 ) – Jeunesse et Sports---------------------------------------------------- 37,2 (40,6 ) – Communication--------------------------------------------------------- 19,3 (18,9 ) – Poste et TIC------------------------------------------------------------- 3,8 (3,9 ) – Charges communes---------------------------------------------------- 448,1 (479.4 )
juste incroyable. on est en 2017
.
_________________
.
"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
.
Dernière édition par simplet le Lun 6 Fév 2017 - 21:31, édité 1 fois
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
http://www.algerie-focus.com/2017/02/consommation-vers-fin-lait-subventionne/ a écrit:
Consommation/ Vers la fin du lait subventionné
Le PDG du groupe étatique Giplait, Mouloud Harim, a indiqué, aujourd’hui, que les unités qu’il dirige vont commercialiser du lait pasteurisé de vache, dans un emballage en carton, avant le mois de Ramadhan. Ceci constitue un premier pas vers la fin des subventions sur le lait.
La capacité de production de ce nouveau produit sera de 300 000 litres par jour, a affirmé M. Harim. Il a tenu à préciser que ces deux laits ne seront pas subventionnés. Ils seront vendus, en fonction de la demande, entre 55 et 60 dinars.
Parallèlement, Giplait continuera de produire du lait pasteurisé conditionné en sachet. Mais il est clair que les quantités qui sortiront des unités du groupe, qui détient plus de 50% des parts du marché, seront moins importantes que par le passé puisque avec l’introduction de ces 300 000 litres par jour -environ la moitié de ce qui est produit actuellement par Giplait en lait en sachet-, il sera nécessaire de retirer des quantités de lait en sachet du marché.
Il faut noter, à cet effet, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avait indiqué, il y a quelques mois, que pour des raisons de santé essentiellement, l’Etat va remplacer l’emballage en sachet du lait par le carton, chose qui entraînera inéluctable un renchérissement. Un surcoût que les autorités ne veulent apparemment pas prendre en charge. L’exécutif a finalement opté pour une politique de remplacement graduelle. Mais à terme, il devient de plus en plus clair que l’Etat veut lever les subventions sur le lait.
Bientot le lait pour les pauvres et le lait pour les riches. A quand la meme chose pour le Pain?
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
iznassen Capitaine
messages : 935 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 0:53
Citation :
Indiscret- L’Algérie importe du gravier depuis l’Inde Non, ce n’est pas une blague ! L’Algérie importe bel et bien depuis l’Inde une importante quantité de (vous ne rêvez pas) GRAVIER! Au moment où l’on entend dans tous les coins et à chaque déclaration de responsable le fameux mot « austérité », un chargement de 5.000 tonnes de gravier en provenance de l’Inde est attendu en ce mois de février au port d’Alger, a appris Alg24. L’expédition se fera en multimodal depuis le port indien de Mundra. Un appel d’offres a été lancé sur freightnet pour les compagnies de transport de marchandises pour assurer l’expédition des 5.000 tonnes de gravier. La question qui intrigue encore, qui sera à la reception de ces cailloux au port d’Alger ?
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 10:43
WRANGEL a écrit:
Ca commence à taper dans le dur
http://www.algerie-focus.com/2017/02/consommation-vers-fin-lait-subventionne/ a écrit:
Consommation/ Vers la fin du lait subventionné
Le PDG du groupe étatique Giplait, Mouloud Harim, a indiqué, aujourd’hui, que les unités qu’il dirige vont commercialiser du lait pasteurisé de vache, dans un emballage en carton, avant le mois de Ramadhan. Ceci constitue un premier pas vers la fin des subventions sur le lait.
La capacité de production de ce nouveau produit sera de 300 000 litres par jour, a affirmé M. Harim. Il a tenu à préciser que ces deux laits ne seront pas subventionnés. Ils seront vendus, en fonction de la demande, entre 55 et 60 dinars.
Parallèlement, Giplait continuera de produire du lait pasteurisé conditionné en sachet. Mais il est clair que les quantités qui sortiront des unités du groupe, qui détient plus de 50% des parts du marché, seront moins importantes que par le passé puisque avec l’introduction de ces 300 000 litres par jour -environ la moitié de ce qui est produit actuellement par Giplait en lait en sachet-, il sera nécessaire de retirer des quantités de lait en sachet du marché.
Il faut noter, à cet effet, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal avait indiqué, il y a quelques mois, que pour des raisons de santé essentiellement, l’Etat va remplacer l’emballage en sachet du lait par le carton, chose qui entraînera inéluctable un renchérissement. Un surcoût que les autorités ne veulent apparemment pas prendre en charge. L’exécutif a finalement opté pour une politique de remplacement graduelle. Mais à terme, il devient de plus en plus clair que l’Etat veut lever les subventions sur le lait.
Bientot le lait pour les pauvres et le lait pour les riches. A quand la meme chose pour le Pain?
La réponse à ta dernière question n'a pas tardé
Citation :
Crise financière/ A Annaba, des boulangers augmentent de 50 % le prix du pain
L’actuelle crise financière qui traverse le pays commence par impacter directement les produits de première nécessité à l’image du pain, l’aliment le plus consommé en Algérie. A Annaba, à l’est du pays, de nombreux boulangers viennent de décider de fixer le prix de la baguette de pain à 15 Da au lieu des 10 Da pratiqués jusqu’à maintenant, a-t-on appris auprès de l’association de la protection et de l’orientation du consommateur et son environnement (APOCE). Et pourtant, le prix du pain est subventionné par l’Etat et les boulagners n’ont pas le droit de l’augmenter.
Depuis 1996, le prix de la baguette de pain ordinaire est fixé à 7,5 DA et à 8,5 DA pour le pain amélioré alors que ce produit est généralement cédé à 8 DA et plus. Cependant, la marge bénéficiaire des boulangers suscitent régulièrement la controverse et la polémique. Face à la dévaluation du Dinar et l’augmentation des prix de la farine, les boulangers ont toujours tenté d’imposer une augmentation des prix de la baguette. A Annaba, les boulangers ont donc décidé de faire un passage en force en fixant un nouveau prix de 15 Da alors que le prix de la baguette du pain amélioré a été porté à 20 Da. Ces augmentations de 50 % n’ont pas manqué de susciter la colère de la population et l’APOCE envisage de saisir officiellement les autorités.
Rappelons enfin que les Algériens consomment près de 1 million de baguettes de pain par jour produites par quelque 21.000 boulangeries à travers le territoire national.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 10:57
Citation :
L’Algérie compte solliciter la BAD pour financer le programme des énergies renouvelables
L’amenuisement des recettes pétrolières pousse l’Algérie à chercher des financements extérieurs. Après le projet du grande port du centre qui sera financé, en partie, par des fonds chinois, l’Algérie envisage de solliciter la Banque africaine de développement (BAD) pour financer des projets dans le domaine des énergies renouvelables (EnR).
« Le problème dans ce programme des EnR est lié au fait qu’il repose sur le soutien (de l’Etat). Actuellement, la conjoncture n’est pas facile. Sonelgaz verra si elle peut utiliser les financements de la BAD. Pourquoi pas ! Nous l’avons demandé à Sonelgaz », a déclaré le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa à partir de Tindouf. La banque panafricaine avait approuvé, en novembre 2016, un prêt de 900 millions d’euros à l’Algérie.
Le programme national de développement des EnR adopté en 2011 et révisé en 2015 prévoit, à l’horizon 2030, la production de 22 GW d’électricité à partir de ressources renouvelables dont 13 575 MW issus du solaire photovoltaïque et 5010 MW de l’éolien. Le reste de ces 22 GW sera produit en utilisant d’autres technologies (biomasse, cogénération et géothermie). La réalisation de ce programme ambitieux nécessite des investissements colossaux estimés à 120 milliards de dollars.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 12:25
Citation :
Algérie: mort suspecte d'enfants d'anciens internationaux «dopés à leur insu»
Mohamed Kaci Saïd, ancien joueur de l'équipe d'Algérie dont les enfants sont nés handicapés à cause des produits dopants.
Des enfants de certains anciens joueurs de l'équipe nationale algérienne des années 1980 souffrent de graves déficiences physiques et mentales à cause de produits dopants qui auraient été administrés aux parents footballeurs. La fille d'un ex-joueur des Fennecs est décédée aujourd'hui même des suites des effets néfastes de ces produits.
«L'ex-international algérien Mohamed Chaïb a perdu aujourd'hui sa fille handicapée. Il a déjà perdu deux autres filles nées avec de graves handicaps.» L'information est rapportée par Farid Alilat, correspondant de l'hebdomadaire Jeune Afrique en Algérie.
Selon ce dernier, d'autres joueurs de l'équipe nationale algérienne de football des années 1980 ont donné naissance à des enfants handicapés. Il s'agit notamment de Kaci Said, Djamel Menad, Kouici, Larbes et Bensaoula.
Les enfants de ces derniers sont nés avec de graves déficiences physiques et mentales. En cause, selon le journaliste, des «traitements administrés par intermittence entre 1980 et 1988 par les médecins russes présents en Algérie, pratique qui ressemble étrangement au système de dopage mis en place à la même période en RDA et dans le bloc de l'Est».
Les parents d'enfants handicapés avaient beau solliciter l'aide de l'Etat algérien, en vain. Soupçonnant les staffs technique et médical russes de leur avoir administré des produits dopants, ils ont demandé à ce que la lumière soit faite sur cette triste affaire. Mais leur demande a buté contre un mur de silence.
«Il n'est pas juste que ces joueurs qui ont porté les couleurs de l'Algérie dans les stades du monde, donné de la joie et des motifs de fierté à leurs compatriotes n'aient pas droit à la vérité sur le mal qui a bousillé leurs vies et celles de leurs enfants», conclut Farid Alilat.
Il y a quelques années, le journal Le Monde soulevait cette triste affaire, en citant le Dr Rachid Hanifi, ancien médecin de l'équipe algérienne de football. Selon ce dernier, un black-out entourait le travail du sélectionneur de l'époque, le Russe Guennadi Rogov, qui avait amené un médecin russe à ses côtés. «Une fois ce confrère arrivé, je n'ai plus eu accès aux dossiers médicaux. Je pensais qu'ils faisaient des tests d'évaluation qu'ils ne voulaient pas divulguer. J'ai envoyé un rapport au directeur général du Centre national de médecine du sport et au ministère. On m'a répondu qu'il fallait laisser Rogov travailler avec son médecin. Alors, j'ai démissionné», a-t-il témoigné.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 19:02
ralek1 a écrit:
Citation :
L’Algérie compte solliciter la BAD pour financer le programme des énergies renouvelables
L’amenuisement des recettes pétrolières pousse l’Algérie à chercher des financements extérieurs. Après le projet du grande port du centre qui sera financé, en partie, par des fonds chinois, l’Algérie envisage de solliciter la Banque africaine de développement (BAD) pour financer des projets dans le domaine des énergies renouvelables (EnR).
« Le problème dans ce programme des EnR est lié au fait qu’il repose sur le soutien (de l’Etat). Actuellement, la conjoncture n’est pas facile. Sonelgaz verra si elle peut utiliser les financements de la BAD. Pourquoi pas ! Nous l’avons demandé à Sonelgaz », a déclaré le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa à partir de Tindouf. La banque panafricaine avait approuvé, en novembre 2016, un prêt de 900 millions d’euros à l’Algérie.
Le programme national de développement des EnR adopté en 2011 et révisé en 2015 prévoit, à l’horizon 2030, la production de 22 GW d’électricité à partir de ressources renouvelables dont 13 575 MW issus du solaire photovoltaïque et 5010 MW de l’éolien. Le reste de ces 22 GW sera produit en utilisant d’autres technologies (biomasse, cogénération et géothermie). La réalisation de ce programme ambitieux nécessite des investissements colossaux estimés à 120 milliards de dollars.
Concernant cette histoire de pain ""amélioré"" ou de lait ""amélioré"". Cela illustre parfaitement ce que je passe mon temps à dire sur les divers classements ""sociaux"" ou ils sont devant nous depuis des decennies: Oui ils nopus depassaient largement en raccordements eau et electrécité mais personne (à part la nomenklatura) ne pouvait se targuer d'avoir l'eau et l'electrecité h24 7/7 365/365. Oui leur pain est moins cher et ils pouvaient en acheter 10baguettes mais (comme l'a expliqué un intervenant dans une de mes posts dernierement) c'est parce que en quelques heures il devient inmangeable car pour pouvoir le vendre a ce prix les boulangers trichent sur la composition. Idem pour le lait, idem pour les infrastuctures de santé disponible en nombre mais incapables d'etre a la hauteur de leur mission faute d'équipement etc etc
Quant à cette histoire de dopage Avant j'avais pour habitude de répondre à la question ""que restera t'il de l'algerie apres sa disparition???"" un matcH de foot contre l'allemagne Et bien meme pas!!! Quand les premieres infos sur le dopage, en mode bloc de l'est de la ''mythique" equipe de madjer sont sorties, le seul succes dont ils pouvaient se targuer à lui aussi sombré dans cet ocean d"arnaque qui leur sert d'histoire.
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 22:25
http://fr.le360.ma/monde/algerie-un-rapport-presente-a-ladministration-trump-annonce-la-fin-du-regne-de-bouteflika-106949 a écrit:
ALGÉRIE: UN RAPPORT PRÉSENTÉ À L'ADMINISTRATION TRUMP ANNONCE LA FIN DU RÈGNE DE BOUTEFLIKA
A la demande de l'Administration Trump, The Washington Institute for Near East Policy a réalisé un rapport sur la situation en Algérie, prédisant la fin du règne de Bouteflika et "une succession contestée ou houleuse". Deux autres dossiers de la presse US confirment les inquiétudes.
Les nouvelles en provenance des Etats-Unis au sujet de l'Algérie ne sont guère rassurantes. En une semaine, un rapport présenté à la nouvelle Administration américaine par The Washington institute for near east policy et deux dossiers de la presse américaine se sont montrés unanimes concernant l'imminence de "la fin du règne de Bouteflika" et "une probable instabilité de l'Algérie" entourant la "succession" du président-malade.
"Bouteflika est confiné en fauteuil roulant et il est incapable de parler", note l'Institut Winep, dans un rapport de dix pages, présenté à l'Administration Trump, avertissant que la "succession" du chef d'Etat algérien, auquel on a diagnostiqué un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, sera "contestée ou houleuse", de la même manière que l'a été la situation dans les pays secoués par cette lame de fond nommée "Printemps arabe".
Le rapport présenté par Robert Satloff (directeur exécutif de l'Institut Winep) et Sarah Fauer (experte en questions politiques et religieuses en Afrique du Nord), explique d’abord que le pays avait échappé au "Printemps arabe" à cause principalement de la décennie noire". "En Algérie, l'un des principaux producteurs de pétrole et de gaz, où les souvenirs d'une guerre civile tout au long des années 1990 ont probablement supprimé l'appétit pour un changement radical cette fois-ci, le régime des personnes âgées et le président en difficulté a rapidement répondu aux rumeurs de dissidence en plongeant dans les revenus de l'Etat pour élargir les avantages sociaux et ainsi éviter les troubles plus larges", peut-on lire dans ce rapport.
Il en ressort que si l'Algérie a jusqu'ici échappé à la forte secousse du "Printemps arabe", c'est grâce à la fois à l'achat de la paix sociale érigée par Bouteflika au rang de "politique d'Etat" et aux souvenirs atroces que le citoyen algérien a gardés de la guerre civile qui a marqué au fer rouge les esprits en Algérie, en raison de la longue procession de morts (250.000 victimes!) à laquelle a donné lieu cette guerre civile.
Evoquant la santé du président Bouteflika, l'Institut Winep a d'abord noté que "c'est le président algérien qui a duré le plus", constatant qu'il est aujourd'hui "confiné en fauteuil roulant et incapable de parler". Voire, incapable de gouverner, comme l'avait si bien souligné l'ancien Premier ministre français, Manuel Valls, qui, au terme d'une entrevue avec Abdelaziz Bouteflika, en avril 2016, avait posté sur son compte Tweeter une photo montrant le président algérien complètement diminué par la maladie.
Qui détient le pouvoir en Algérie? Concernant le fonctionnement interne de l’appareil de l’Etat, l’institut américain estime d'abord que les appareils politiques et de sécurité en Algérie restent opaques, relevant toutefois que le pouvoir réside généralement de façon collective entre les mains des groupes de chefs militaires, d'agents de renseignement, d'hommes d'affaires et de politiciens".
Une opacité qui rend incertaines la transition et la succession de Bouteflika, "d'autant plus que la succession n'est toujours pas tranchée", s'inquiètent les auteurs du rapport présenté à l'Administration Trump. Et ce n'est surtout pas le démantèlement du Département du renseignement et de la sécurité (DRS, renseignement algérien) qui va permettre de sauver les meubles. "Les problèmes de santé de Bouteflika, conjugués à une série de restructurations au sein des services de sécurité de l'État, ont soulevé des inquiétudes quant à la stabilité du pays en cas de plan de succession peu clair. Très probablement, les militaires et les services de sécurité choisiront, ou auront déjà choisi, le successeur de Bouteflika, bien qu'une succession contestée ou houleuse reste une possibilité", supputent les analystes.
Autre hic relevé par les auteurs du rapport US, "la situation économique délicate qu'affronterait le nouveau président" en cas d'accord sur le futur successeur de Bouteflika."... Même avec une succession harmonieuse, la probabilité d'une baisse persistance des prix du pétrole signifie que le prochain président algérien héritera d'une perspective économique de plus en plus critique", pointe le rapport, en allusion aux conséquences désastreuses de la baisse des prix du pétrole sur l'économie et les finances d'un pays complètement dépendant des hydrocarbures (98% des exportations et 60% des recettes de l'Etat!).
Prémisses du "Printemps algérien"... "Les milliers de petites protestations des Algériens des dernières années, pourraient ébranler les fondements du régime!", alerte le rapport américain, notant que les cinq dernières années ont déjà vu des milliers de petites protestations des Algériens demandant l'accès au logement, aux soins et aux emplois". "L'une des raisons pour lesquelles ces protestations ne se sont pas transformées en une force nationale, plus perturbatrice, est que l'État a généralement réussi à récompenser suffisamment les manifestants dans un laps de temps relativement court".
Toutefois, prévient l'institut Winep: "Si les recettes en baisse de l'État limitent sa capacité à répondre au mécontentement du public, les protestations croissantes pourraient ébranler les fondements du régime".
Les médias américains tirent la sonnette d'alarme Les conclusions du rapport de l'institut Winep recoupent celles des médias américains, alertant à l'envi contre un nouveau basculement dans la guerre civile en Algérie. Dernière sortie médiatique en date, celle du Newsweek. Dans son éditon du 5 février, ce prestigieux magazine US a tiré la sonnette d'alarme sur la question "non tranchée" de la succession de Bouteflika. La guerre que se livrent le clan Bouteflika et celui de l'ancien patron du DRS vient compliquer la question de la transition en Algérie, à la faveur d'une "lutte du pouvoir" qui risque d'être sanglante au pays des "martyrs"!
Rappelez-vous encore: pas plus que le 16 décembre 2016, The New York Times avertissait que "l'Algérie était gouvernée par un petit cercle de généraux et d'officiers du renseignement". Ce petit cercle de généraux a non seulement "échoué à apporter une solution aux problèmes chroniques de l’Algérie", mais "continue de renforcer sa poigne autour d'un peuple interdit de manifester, de prendre la parole et de s'exprimer", a fustigé la publication américaine. Ce climat liberticide constitue "un réel danger pour la stabilité de l’Algérie", a-t-elle en effet alerté.
Une alerte qui combinée à celle de Winep, entre autres instituts aux USA ou en Europe, ne sont hélas pas prises au sérieux par un pouvoir algérien dépassé par les événements, toujours recroquevillé sur lui-même et qui ne veut toujours pas prendre acte du changement.
Appuyer la croissance du leadership diplomatique economique et religieux du Royaume
Intégralité du rapport http://www.washingtoninstitute.org/uploads/Documents/pubs/Transition2017-NWA.pdf
BINGO
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Dernière édition par WRANGEL le Mar 7 Fév 2017 - 22:43, édité 2 fois
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 22:28
C'est pour cela que
http://www.algeriepatriotique.com/article/sp%C3%A9culations-sur-l%E2%80%99alg%C3%A9rie-le-mae-rappelle-%C3%A0-l%E2%80%99ordre-certains-titres-de-la-presse#.WJn9VDnNTyc.facebook a écrit:
Spéculations sur l’Algérie : le MAE rappelle à l’ordre certains titres de la presse
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 7 Fév 2017 - 23:00
J'ai eu le malheurs d'aller lire les commentaires, ils trouvent quand meme le moyen de debattre sur la paternité du couscous dans un article qui parle de diplomatie !
Ils sont frileux ces derniers temps ! Tous les signaux envoyés montrent de la fragilité, c'est sans doute la raison pour laquelle ils se surarment. Pendant un moment je pensais que c’était contre nous qu'ils se sont lancé dans une telle frénésie . Mais l’évidence est que rien ne justifie cela, car nous en parallèle on ne suit pas on garde un budget militaire assez maigre. Sans doute pensent ils être les prochains sur la liste, une sorte de prophétie autorealisatrice.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Fév 2017 - 21:36
Citation :
Véhicules produits localement/ Le taux d’intégration insignifiant tire les prix vers le haut
L’industrie automobile nationale n’est pas rentable, la majeure partie de la pièce détachée utilisée à cet effet étant importée. C’est le diagnostic établi par Adel Bensaci, président du Cluster mécanique de précision, un regroupement de cinq sous-traitants dans le secteur, lors de son passage au forum du quotidien gouvernemental El Moudjahid.
«Le montage automobile SKD n’est pas viable, si l’on n’arrive pas progressivement à un taux d’intégration nationale de 40%, car au dessous de ce taux, il est plus rentable d’importer des véhicules que de les monter en Algérie», a déclaré M. Bensaci. Or, jusque-là, ce taux est insignifiant.
Il est vrai que les entreprises ayants investi en la matière ont promis d’atteindre après quelques années ce taux d’intégration. Mais au rythme où vont les choses, il est peu évident que ces constructeurs, désormais locaux, puissent atteindre cet objectif. «Nous importons 99% de nos besoins en la matière (pièces de rechange) et ce marché doit être récupéré par les sous-traitants nationaux», a encore ajouté Adel Bensaci.
Il faut dire que de nombreux Algériens s’interrogent sur les prix des véhicules montés localement qu’ils jugent plus élevés que ceux importés. Les constructeurs expliquent cela par le fait que ces modèles disposent de d’avantage d’options. Mais la vérité est qu’en important tous les composants du véhicule, les prix prennent automatiquement de l’altitudes.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Fév 2017 - 22:13
Ah bon ??
https://youtu.be/5xkWrIqNvLc
Cliquez sur la vidéo ça rappel rapide des souvenir pour certain et la réalité pour d'autres
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Fév 2017 - 23:01
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Fév 2017 - 23:03
Citation :
Qui a fait quoi pour faire perdre 16 milliards de dollars en gestion de réserves de change à la Banque d’Algérie ? (Analyse)
L’absence de transparence sur les placements et la gestion des réserves de changes de la banque d’Algérie, ne permet pas de savoir si les pertes subies sont le fait d’une gestion statique ou à l’inverse dynamique mais catastrophique.
Les dernières déclarations du Gouverneur de la banque d'Algérie, à l'assemblée Nationale, sur le solde au 31 décembre des réserves de change du pays, ont recelé un élément assez curieux relatif, à la composante des dépenses ayant participé à l'érosion de ces réserves de 29.9 Milliards de dollars entre le 31 Décembre 2015 et la même échéance en 2016. Ainsi on constate, selon ses dires, que ce montant en inclut un autre de 4,3 Milliards de dollars, relatif à une perte de change enregistrée par les placements fait dans d'autres monnaies que le dollar, par rapport à ce dernier qui sert de référence au décompte total de nos réserves.
Pourquoi ne pas publier aussi le solde dans les autres monnaies ?
Le premier questionnement sur cette affirmation est d'ordre pratique et éthique. En effet qu'est ce qui empêche la banque d'Algérie, d'établir un Solde définit dans les différentes monnaies de placement, et en parallèle une conversion au cours du jour d'établissement des soldes fractionnés, pour présenter le résultat intégral en dollars US, en fin de tableau. Cela permettrait déjà de savoir, qui fait quoi et qui a perdu combien sur quelle monnaie, et en vertu de quelle logique des placements dans des monnaies sur une pente baissière sont maintenus malgré les pertes enregistrées d'année en année. Cela permettrait aussi, de savoir si les placements sont fait dans une logique statique ou dynamique, et cela change beaucoup en matière de résultats finaux. En effet des Brookers, bien inspirés, réussissent à fructifier un capital de départ de manière quasi continue, sur simple jonglage avec les monnaies et les valeurs en fonction de leurs anticipations des fluctuation, avec cette capacité de revenir à la fin de l'année, vers la monnaie de départ avec un solde majoré de leurs bénéfices et ce quelle que soit le valeur de ladite monnaie à cette date précise. Il est clair, que si vous vendez 100 dollars en phase haussière pour racheter pour l'équivalent dans d'autres monnaies en dollars en phase baissière de cette monnaie vous aurez plus que les 100 dollars de départ, même si entre temps ce n'est plus le même dollar, en attendant encore une hausse pour vendre.
Gestion statique ou gestion dynamique catastrophique ?
Mais au vu des érosions permanentes de nos réserves calculées en dollars depuis la fin 2013, il est clair, que nos pertes en contrevaleur par rapport au dinar, qui sont à ce jour déclarées de l'ordre de 16 Milliards de dollars, sans les données de 2015, ne peuvent être due qu'à une gestion statique de ces réserves, dont le solde subit régulièrement les contrecoups des chutes des monnaies de placement, sans rien tirer comme bénéfice des hausses sporadiques de ces monnaies. Ou à une gestion dynamique catastrophique de ces mêmes réserves, dans laquelle un attrait pour les monnaies en tendance haussière sous l'effet de la panique, fait que nous achetons toujours quand elles sont chères pour revendre quand elles commencent à baisser pour limiter la casse dans l'esprit des gestionnaires, et la multiplier dans les faits. Conclusion qui nous mène vers la logique du bas de laine ménager, qui fluctue entre l'attachement à la valeur nominale des avoirs sans trop s'inquiéter de leur pouvoir d'achat, et la panique qui pousse à ne bouger que quand il y a le feu en la demeure et à perdre sur les valeurs quel que soit le sens du flux.,
Les placements hors dollars essentiellement en euros
Pour revenir, à ce fameux montant de 4,3 Milliards de dollars, monsieur le gouverneur n'a pas précisé s'il a été calculé sur la base des fluctuations de 2016 uniquement ou sur celles de 2015 et 2016 réunies, du moment que nous n'avons pas encore le détail de la balance de paiements à 2015, qui n'a pas encore été publiée par la banque d'Algérie. Contraints à faire avec une communication opaque et hors timing des données financières nationales, nous devons de ce fait faire deux lectures de ce montant en fonction des deux variantes, 2016-2017 et 2015-2017, pour voir si cette perte annuelle ou biennale est le résultat d'une gestion statique ou d'une gestion dynamique de ces fameuses réserves. Pour ce faire il faut déjà commencer par déterminer le Ratio de cette érosion de 4.3 Milliards de dollars sur le solde de 2014, et celui de 2015, qui sont respectivement de 178.9 et 144.1 Milliards de dollars, et cela donne quelque chose comme 2,4% par rapport à 2014 et 2,98% par rapport à 2015. En contrepartie nous avons en face du dollar les monnaies potentielles de placement de nos réserves, qui par ordre de priorité en fonction de nos échanges extérieurs sont l'euro en première position, suivi de la livre sterling, et du franc suisse pour finir avec le yen japonais. Mais il est fort à parier que du fait de nos flux de transactions en monnaie européenne unique, le gros de nos réserves non libellées en dollars, est détenu en euros, et pas dans une autre monnaie à part le dollar bien sur. Mais là, et contrairement à la chute vertigineuse de 2014, l'euro n'a pas subi de baisse conséquente en 2016, et a subi une baisse de 3.79% en 2015, avec une baisse globale de 4,39% entre la fin 2014 et la fin 2016, soit en deux ans. Par contre la livre sterling a été laminée par une baisse de sa valeur e l'ordre de 4.45% en 2014 et 11.71% en 2016, soit 16,52% en deux ans. Comme il est fort peu probable que nos réserves non libellées en dollars soient détenues dans cette monnaie, sa baisse n'a du avoir qu'une incidence insignifiante sur ces détentions.
La banque d’Algérie a t’elle gardé des livres sterling après le Brexit ?
Sur l'euro, la baisse de nos réserves représente, 56% de la baisse de cette monnaie sur deux ans, ce qui dans un scenario statique renvoie au même pourcentage de détentions de nos réserves en devises, libellé dans cette monnaie, soit quelque chose comme 80 Milliards de dollars, représentant 73.5 Milliards d'euros, et ceci si le chiffre du gouverneur représente deux ans de pertes en contrevaleur. Mais si le chiffre représente les pertes du seul exercice 2016, la situation devient plus complexe et sa lecture d'autant. Du fait que cette monnaie n'a baissé que de 0,57% par rapport au dollar en 2016, ce qui ne correspond nullement à nos pertes de change, même si la totalité de nos avoirs était dans cette monnaie ce qui n'est pas me cas du moins en apparence. Dans ce cas de figure, la seule monnaie dont la baisse est assez significative pour impacter de 2,40% sur le volume initiale de nos réserves de change à fin 2015, est la livre sterling, et dans ce cas précis, il aurait fallu détenir quelque chose comme 24,58 Milords de livres sterling, équivalents à 35,02 Milliards de dollars en 2015, et à 30,92 Milliards de dollars en 2016. Dans ce cas de figure nous aurons une perte de l'ordre de 4,1 Milliards de dollars imputables à la chute de la livre sterling, et de 200 Millions imputables à la chute de l'euro. Toujours dans cette hypothèse, la chute de cette monnaie ayant été déjà entamée en 2015, il faudrait, justifier le maintien de certaines réserves dans cette monnaie, alors que le Brexit était aux portes en 2015 et effectif début 2016. S'il s'avère que c'est effectivement le cas, on peut dire que les pertes engendrées par cette gestion, statique et bureaucratique sont pires que toutes celles engendrée par d'autres secteurs économiques dans le pays.
Une perte de 45 jours d’importations annoncée avec légèreté
Dans un autre cas de figure, et si la livre sterling n'est pas la principale cause de cette perte en valeur de 2,8% de nos réserves de change, sur un an, un tel montant ne peut être perdu qu'à la faveur d'une gestion dynamique, et de placements hasardeux des différentes monnaies, non pas en fonction de la rentabilité des opérations, mais sous l'effet de tentatives de limitation des pertes à chaque baisse d'un monnaie par rapport à l'autre, ou sous les conseils de brookers ou de banquiers dont il reste à définir le mandat et le commanditaire exact, si cela devait s'avérer le cas. Dans tous les cas de figure, une telle perte, représentant 10% de nos importations Brutes en dollars, soit 45 jours d'importations, annoncée avec une telle légèreté, sans que personne dans l'auditoire n y prête la moindre attention, appelle deux traitements urgents: Le premier consiste à faire un audit de la gestion précise de toutes nos réserves depuis le premier dollar engrangé à ce jour, pour essayer de savoir ce qui a été fait exactement et par qui, mais surtout pour quelle raison.
Obliger la banque d’Algérie à la transparence sur ses comptes en temps utile
Le deuxième traitement, une refonte des textes régissant la banque d'Algérie et toutes les autres institutions financières, en vue de rendre obligatoire, la publication des comptes exacts au mois près, en temps utile, soit au plus tard deux mois après leur fermeture, et ceci pour l'intégralité des comptes touchant aux finances du pays en interne et en externe, avec une précision pour les réserves de change, qui doivent être présentée en détail avec les monnaies de détention et la nature des dépôts. Se prévaloir d'un secret bancaire, n'est pas valable pour l'argent public qui n'appartient pas plus à ses gestionnaires que les renseignements le concernant, et se prévaloir d'un secret d'état pour motifs stratégiques n'obéit à aucune logique dans la mesure ou ceux qui sont en droit de savoir ce qui se fait de leur argent ne sont d'aucun danger pour la nation, et ceux qui peuvent représenter un danger savent exactement ou est placé le moindre centime nous appartenant, étant donné qu'il est chez eux, et que contrairement à ce qui se dit dans le public, tout ce beau monde s'échange ou même se vole les renseignements utiles pour préparer ses manœuvres futures en toute connaissance de cause. A cet égard, il n y a aucune raison pour la que la FED ou la BCE, publient leurs comptes intégraux en temps réel, et qu'une banque centrale d'un pays qui n'a de politique monétaire que l'émission de coupons locaux de contrevaleur des monnaies internationales, sous la dénomination de dinars, ait plus de secrets que ces banques contrôlant le globe sous toutes ses coutures. Faute de quoi, les réserves de change connaitront une érosion imprévisibles et non conforme aux calculs des balances commerciale et de services, par adjonction d'un facteur imprévu, qui a déjà couté au pays, au bas mot 16 Milliards de dollars en 2 ans, et probablement plus en 10 ans, durant lesquels les soldes positifs de ces balances, écartaient tout questionnement sur le reste des comptes. Et ceci est un impératif de transparence et de survie en même temps
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Fév 2017 - 23:50
Boumediane. benbella et ses assasinats
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 0:30
PGM a écrit:
Citation :
Qui a fait quoi pour faire perdre 16 milliards de dollars en gestion de réserves de change à la Banque d’Algérie ? (Analyse)
L’absence de transparence sur les placements et la gestion des réserves de changes de la banque d’Algérie, ne permet pas de savoir si les pertes subies sont le fait d’une gestion statique ou à l’inverse dynamique mais catastrophique.
Les dernières déclarations du Gouverneur de la banque d'Algérie, à l'assemblée Nationale, sur le solde au 31 décembre des réserves de change du pays, ont recelé un élément assez curieux relatif, à la composante des dépenses ayant participé à l'érosion de ces réserves de 29.9 Milliards de dollars entre le 31 Décembre 2015 et la même échéance en 2016. Ainsi on constate, selon ses dires, que ce montant en inclut un autre de 4,3 Milliards de dollars, relatif à une perte de change enregistrée par les placements fait dans d'autres monnaies que le dollar, par rapport à ce dernier qui sert de référence au décompte total de nos réserves.
A la bonne heure!!!! Leurs journalistes n'auront mis que 10 jours pour hurler au scandale alors que notre Forum avait pointé cette nouvelle hallucinante le jour meme de sa parution.
Si en plus du manque à gagner dû à la baisse des cours ils accelerent l'érosion de leurs réserves en les gérants comme des branquignols c'est trop Top
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 1:06
Bon a savoir, les estimations (conseil des ministres fevrier 2014) reserve du gaz 2 700 milliards m3 et petrole 12 milliards baril
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 2:08
docleo a écrit:
Bon a savoir, les estimations (conseil des ministres fevrier 2014) reserve du gaz 2 700 milliards m3 et petrole 12 milliards baril
C'est combien de m3 et baril par an? et pendant combien de temps? et si possible vous pourriez citer le prix actuel de ces produits pour que je fasse le calcul, en $ biensûr
_________________
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 2:34
ils exportent a peu pres 1 millions de baril/jr consomme 0.5 millions le prix actuel aux alentours de 55$ pour le gaz ils exportent plus de 60 milliards m3 par an + consommation interne presque 40 milliard
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 2:35
Citation :
(Agence Ecofin) - Le gouvernement algérien a donné son feu vert au lancement du projet de construction du port commercial et de la zone industrielle à El Hamdania.
L’implantation de cette infrastructure dont le coût a été évalué à 3,5 milliards de $ débutera en mars prochain.
A terme, ce port sera, avec plus de 23 quais et une capacité de manutention de 6,3 millions EVP (mesure utilisé pour indiquer le volume de conteneurs dans un terminal) et de 25,7 millions de tonnes/an de marchandises, le second plus grand d’Afrique derrière Tanger Med (9 millions EVP).
Le projet de port d’El Hamdania est déjà parvenu à sécuriser un financement de 900 millions de $ auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et le premier quai devrait être achevé en 2021. La participation majoritaire ira à l’autorité algérienne des ports (AAP).
L’Algérie veut positionner ce port comme un hub vers l’Europe et l’Afrique de l’ouest.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 2:46
docleo a écrit:
ils exportent a peu pres 1 millions de baril/jr consomme 0.5 millions le prix actuel aux alentours de 55$ pour le gaz ils exportent plus de 60 milliards m3 par an + consommation interne presque 40 milliard
Avec un tel moyen de production/an ils leur reste encore 27 ans au même niveau pour le gaz et 22 ans pour le pétrole. 2040 on arrive lool Si l'Algérie n'arrive pas à diversifier son économie d'ici 2030 et baisser sa dépendance aux hydrocarbures au moins à un taux de 75 %, c'est fini pour elle, No marche arrière.
_________________
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 9 Fév 2017 - 11:43
PGM a écrit:
Citation :
Qui a fait quoi pour faire perdre 16 milliards de dollars en gestion de réserves de change à la Banque d’Algérie ? (Analyse)
L’absence de transparence sur les placements et la gestion des réserves de changes de la banque d’Algérie, ne permet pas de savoir si les pertes subies sont le fait d’une gestion statique ou à l’inverse dynamique mais catastrophique.
Les dernières déclarations du Gouverneur de la banque d'Algérie, à l'assemblée Nationale, sur le solde au 31 décembre des réserves de change du pays, ont recelé un élément assez curieux relatif, à la composante des dépenses ayant participé à l'érosion de ces réserves de 29.9 Milliards de dollars entre le 31 Décembre 2015 et la même échéance en 2016. Ainsi on constate, selon ses dires, que ce montant en inclut un autre de 4,3 Milliards de dollars, relatif à une perte de change enregistrée par les placements fait dans d'autres monnaies que le dollar, par rapport à ce dernier qui sert de référence au décompte total de nos réserves.
Pourquoi ne pas publier aussi le solde dans les autres monnaies ?
Le premier questionnement sur cette affirmation est d'ordre pratique et éthique. En effet qu'est ce qui empêche la banque d'Algérie, d'établir un Solde définit dans les différentes monnaies de placement, et en parallèle une conversion au cours du jour d'établissement des soldes fractionnés, pour présenter le résultat intégral en dollars US, en fin de tableau. Cela permettrait déjà de savoir, qui fait quoi et qui a perdu combien sur quelle monnaie, et en vertu de quelle logique des placements dans des monnaies sur une pente baissière sont maintenus malgré les pertes enregistrées d'année en année. Cela permettrait aussi, de savoir si les placements sont fait dans une logique statique ou dynamique, et cela change beaucoup en matière de résultats finaux. En effet des Brookers, bien inspirés, réussissent à fructifier un capital de départ de manière quasi continue, sur simple jonglage avec les monnaies et les valeurs en fonction de leurs anticipations des fluctuation, avec cette capacité de revenir à la fin de l'année, vers la monnaie de départ avec un solde majoré de leurs bénéfices et ce quelle que soit le valeur de ladite monnaie à cette date précise. Il est clair, que si vous vendez 100 dollars en phase haussière pour racheter pour l'équivalent dans d'autres monnaies en dollars en phase baissière de cette monnaie vous aurez plus que les 100 dollars de départ, même si entre temps ce n'est plus le même dollar, en attendant encore une hausse pour vendre.
Gestion statique ou gestion dynamique catastrophique ?
Mais au vu des érosions permanentes de nos réserves calculées en dollars depuis la fin 2013, il est clair, que nos pertes en contrevaleur par rapport au dinar, qui sont à ce jour déclarées de l'ordre de 16 Milliards de dollars, sans les données de 2015, ne peuvent être due qu'à une gestion statique de ces réserves, dont le solde subit régulièrement les contrecoups des chutes des monnaies de placement, sans rien tirer comme bénéfice des hausses sporadiques de ces monnaies. Ou à une gestion dynamique catastrophique de ces mêmes réserves, dans laquelle un attrait pour les monnaies en tendance haussière sous l'effet de la panique, fait que nous achetons toujours quand elles sont chères pour revendre quand elles commencent à baisser pour limiter la casse dans l'esprit des gestionnaires, et la multiplier dans les faits. Conclusion qui nous mène vers la logique du bas de laine ménager, qui fluctue entre l'attachement à la valeur nominale des avoirs sans trop s'inquiéter de leur pouvoir d'achat, et la panique qui pousse à ne bouger que quand il y a le feu en la demeure et à perdre sur les valeurs quel que soit le sens du flux.,
Les placements hors dollars essentiellement en euros
Pour revenir, à ce fameux montant de 4,3 Milliards de dollars, monsieur le gouverneur n'a pas précisé s'il a été calculé sur la base des fluctuations de 2016 uniquement ou sur celles de 2015 et 2016 réunies, du moment que nous n'avons pas encore le détail de la balance de paiements à 2015, qui n'a pas encore été publiée par la banque d'Algérie. Contraints à faire avec une communication opaque et hors timing des données financières nationales, nous devons de ce fait faire deux lectures de ce montant en fonction des deux variantes, 2016-2017 et 2015-2017, pour voir si cette perte annuelle ou biennale est le résultat d'une gestion statique ou d'une gestion dynamique de ces fameuses réserves. Pour ce faire il faut déjà commencer par déterminer le Ratio de cette érosion de 4.3 Milliards de dollars sur le solde de 2014, et celui de 2015, qui sont respectivement de 178.9 et 144.1 Milliards de dollars, et cela donne quelque chose comme 2,4% par rapport à 2014 et 2,98% par rapport à 2015. En contrepartie nous avons en face du dollar les monnaies potentielles de placement de nos réserves, qui par ordre de priorité en fonction de nos échanges extérieurs sont l'euro en première position, suivi de la livre sterling, et du franc suisse pour finir avec le yen japonais. Mais il est fort à parier que du fait de nos flux de transactions en monnaie européenne unique, le gros de nos réserves non libellées en dollars, est détenu en euros, et pas dans une autre monnaie à part le dollar bien sur. Mais là, et contrairement à la chute vertigineuse de 2014, l'euro n'a pas subi de baisse conséquente en 2016, et a subi une baisse de 3.79% en 2015, avec une baisse globale de 4,39% entre la fin 2014 et la fin 2016, soit en deux ans. Par contre la livre sterling a été laminée par une baisse de sa valeur e l'ordre de 4.45% en 2014 et 11.71% en 2016, soit 16,52% en deux ans. Comme il est fort peu probable que nos réserves non libellées en dollars soient détenues dans cette monnaie, sa baisse n'a du avoir qu'une incidence insignifiante sur ces détentions.
La banque d’Algérie a t’elle gardé des livres sterling après le Brexit ?
Sur l'euro, la baisse de nos réserves représente, 56% de la baisse de cette monnaie sur deux ans, ce qui dans un scenario statique renvoie au même pourcentage de détentions de nos réserves en devises, libellé dans cette monnaie, soit quelque chose comme 80 Milliards de dollars, représentant 73.5 Milliards d'euros, et ceci si le chiffre du gouverneur représente deux ans de pertes en contrevaleur. Mais si le chiffre représente les pertes du seul exercice 2016, la situation devient plus complexe et sa lecture d'autant. Du fait que cette monnaie n'a baissé que de 0,57% par rapport au dollar en 2016, ce qui ne correspond nullement à nos pertes de change, même si la totalité de nos avoirs était dans cette monnaie ce qui n'est pas me cas du moins en apparence. Dans ce cas de figure, la seule monnaie dont la baisse est assez significative pour impacter de 2,40% sur le volume initiale de nos réserves de change à fin 2015, est la livre sterling, et dans ce cas précis, il aurait fallu détenir quelque chose comme 24,58 Milords de livres sterling, équivalents à 35,02 Milliards de dollars en 2015, et à 30,92 Milliards de dollars en 2016. Dans ce cas de figure nous aurons une perte de l'ordre de 4,1 Milliards de dollars imputables à la chute de la livre sterling, et de 200 Millions imputables à la chute de l'euro. Toujours dans cette hypothèse, la chute de cette monnaie ayant été déjà entamée en 2015, il faudrait, justifier le maintien de certaines réserves dans cette monnaie, alors que le Brexit était aux portes en 2015 et effectif début 2016. S'il s'avère que c'est effectivement le cas, on peut dire que les pertes engendrées par cette gestion, statique et bureaucratique sont pires que toutes celles engendrée par d'autres secteurs économiques dans le pays.
Une perte de 45 jours d’importations annoncée avec légèreté
Dans un autre cas de figure, et si la livre sterling n'est pas la principale cause de cette perte en valeur de 2,8% de nos réserves de change, sur un an, un tel montant ne peut être perdu qu'à la faveur d'une gestion dynamique, et de placements hasardeux des différentes monnaies, non pas en fonction de la rentabilité des opérations, mais sous l'effet de tentatives de limitation des pertes à chaque baisse d'un monnaie par rapport à l'autre, ou sous les conseils de brookers ou de banquiers dont il reste à définir le mandat et le commanditaire exact, si cela devait s'avérer le cas. Dans tous les cas de figure, une telle perte, représentant 10% de nos importations Brutes en dollars, soit 45 jours d'importations, annoncée avec une telle légèreté, sans que personne dans l'auditoire n y prête la moindre attention, appelle deux traitements urgents: Le premier consiste à faire un audit de la gestion précise de toutes nos réserves depuis le premier dollar engrangé à ce jour, pour essayer de savoir ce qui a été fait exactement et par qui, mais surtout pour quelle raison.
Obliger la banque d’Algérie à la transparence sur ses comptes en temps utile
Le deuxième traitement, une refonte des textes régissant la banque d'Algérie et toutes les autres institutions financières, en vue de rendre obligatoire, la publication des comptes exacts au mois près, en temps utile, soit au plus tard deux mois après leur fermeture, et ceci pour l'intégralité des comptes touchant aux finances du pays en interne et en externe, avec une précision pour les réserves de change, qui doivent être présentée en détail avec les monnaies de détention et la nature des dépôts. Se prévaloir d'un secret bancaire, n'est pas valable pour l'argent public qui n'appartient pas plus à ses gestionnaires que les renseignements le concernant, et se prévaloir d'un secret d'état pour motifs stratégiques n'obéit à aucune logique dans la mesure ou ceux qui sont en droit de savoir ce qui se fait de leur argent ne sont d'aucun danger pour la nation, et ceux qui peuvent représenter un danger savent exactement ou est placé le moindre centime nous appartenant, étant donné qu'il est chez eux, et que contrairement à ce qui se dit dans le public, tout ce beau monde s'échange ou même se vole les renseignements utiles pour préparer ses manœuvres futures en toute connaissance de cause. A cet égard, il n y a aucune raison pour la que la FED ou la BCE, publient leurs comptes intégraux en temps réel, et qu'une banque centrale d'un pays qui n'a de politique monétaire que l'émission de coupons locaux de contrevaleur des monnaies internationales, sous la dénomination de dinars, ait plus de secrets que ces banques contrôlant le globe sous toutes ses coutures. Faute de quoi, les réserves de change connaitront une érosion imprévisibles et non conforme aux calculs des balances commerciale et de services, par adjonction d'un facteur imprévu, qui a déjà couté au pays, au bas mot 16 Milliards de dollars en 2 ans, et probablement plus en 10 ans, durant lesquels les soldes positifs de ces balances, écartaient tout questionnement sur le reste des comptes. Et ceci est un impératif de transparence et de survie en même temps
Est ce que c'est pas par hasard Jerome Kerviel qui gère leur argent en bourse? En tout cas, moi je dis Bes7a aux brokers. Tout le monde a droit à une part du gâteau algérien. De toute façon, leur caisse est destinée à être vidée avant 2019. Donc, pourquoi perdre de temps? Tant qu'à faire cette année pour que le peuple voie ce qu'il peut faire
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)