Pgm tu es trop gentleman est je te connais très bien pour ne pas jeter de fleurs c'est la pure réalité cependant lorsque tu essaies de discuter avec des personnes qui vivent dans le monde don quichote et qui combattent les moulins à vent tu ne fais leur donner la place qu'ils ne méritent pas laisses stp bouzebal aalik rah mama franca hia li tat3ref l had la population et je ne dis pas peuple car bezzaf aalihoum peuple mais bon une population sans histoire ni rien bref je jubile lorsqu'ils foncent droit dans le mur et qu'ils sont fier de ce suicide général je meurs de rire ils sont khaouar had nass ils n'ont même pas besoin d'un jim Jones pour un suicide massif hhhhhh
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WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 16 Déc 2016 - 0:00
juba2 a écrit:
Mokhtar Chahboub: « A ce stade, le véhicule monté en Algérie ne génère pas d’économie de devises »
C'est l'ex pdg de la SNVI et donc pas un Makhzeniste enragé dénigrant systématiquement. Ce qu'il dit sur la tentative d'implantaion d'une industrie automobile en algerie reprend peu ou prou quasiment ce que nous disons ici depuis le début.
Cette video aurait aussi pu etre postée dans industrie auto au Maroc, tant on y parle de nous
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 16 Déc 2016 - 1:43
A partir the quand ça parle de nous ?
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 16 Déc 2016 - 13:15
Dorénavant les bi-nationaux algériens qui veulent entrer en algérie avec un passeport non algérien doivent au préalable demander un visa !
C'est fou !
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 16 Déc 2016 - 13:22
mbarki_49 a écrit:
Dorénavant les bi-nationaux algériens qui veulent entrer en algérie avec un passeport non algérien doivent au préalable demander un visa !
C'est fou !
Si je me trompe pas, ce n'est pas nouveau! c'est déjà le cas depuis longtemps.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 16 Déc 2016 - 13:37
ralek1 a écrit:
mbarki_49 a écrit:
Dorénavant les bi-nationaux algériens qui veulent entrer en algérie avec un passeport non algérien doivent au préalable demander un visa !
C'est fou !
Si je me trompe pas, ce n'est pas nouveau! c'est déjà le cas depuis longtemps.
Oui ca a toujours ete le cas
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 16 Déc 2016 - 13:40
Citation :
Expulsions massives en Algérie: «Je me suis enfui, c'était ça ou finir dans le désert»
Plus d'un millier d'Africains subsahariens arrêtés à Alger ont été transportés de force dans le Sud du pays puis à Agadez, au Niger, début décembre.
Expulsions massives en Algérie: «Je me suis enfui, c'était ça ou finir dans le désert» «Je ne suis pas sortie de la maison depuis une semaine. Imagine qu’on nous arrête nous aussi !» Tee-shirt blanc, pagne à fleurs rouges noué autour de la taille, Josy tourne en rond dans son logement précaire, au bout d’un chemin de boue, en périphérie est d’Alger. Cette Nigériane d’une quarantaine d’années vit en Algérie depuis huit ans. «Je n’ai jamais vu ça. Ils sont allés chercher des gens sur les chantiers, dans les maisons. Ils ont pris les femmes et les enfants.» «Ils», ce sont les gendarmes. Le 1er décembre, dans différents quartiers de la capitale, les forces de l’ordre ont arrêté des centaines d’Africains subsahariens et les ont poussés dans des bus, parfois violemment.
«Quand nous avons refusé de monter dans les véhicules, les gendarmes nous ont frappés avec leurs bâtons», témoigne Adam, un Camerounais qui fait défiler sur son téléphone des photos de migrants avec des contusions au visage. Les bus prennent tous la direction de Zéralda, commune de l’ouest de la capitale où est située la résidence du chef de l’Etat. Là, les migrants sont regroupés dans un camp de colonies de vacances gardé par les gendarmes. Les plus chanceux trouvent une place dans les petites salles du complexe et dorment alignés les uns à côté des autres, enroulés dans des couvertures qu’on leur a distribuées.
«Il y a eu de la bagarre» «Les locaux étaient tellement sales, avec de l’urine de partout, que j’ai refusé d’entrer», raconte un Ivoirien. Il dormira dehors, avec des dizaines d’autres étrangers qui n’ont pas trouvé de place dans les salles. En vingt-quatre heures, 1 400 personnes ont été arrêtées et amenées dans le camp, selon la Ligue de défense des droits de l’homme, plus de 2 000 selon d’autres estimations. Certains sont là avec leurs meubles: ils viennent du quartier de Dely Ibrahim, où des violences ont opposé, quelques jours plus tôt, des habitants et des immigrés qui vivaient dans un bâtiment en construction. Les autorités leur avaient alors promis une solution de relogement.
«Après la première nuit dans le centre de vacances, des gendarmes ont laissé entendre qu’on allait nous déporter au Mali. Puis, on a vu des cars arriver et on a compris. Le vendredi soir, ils ont voulu nous faire monter de force. Nous avons refusé, il y a eu de la bagarre», raconte Mohamed, un Malien installé à Alger depuis trois ans. Ce soir-là, selon plusieurs témoignages, des migrants sont blessés dans les affrontements et pris en charge par la protection civile. Un convoi de plusieurs bus, comptant environ un millier de personnes, prend la direction de Tamanrasset, la dernière grande ville du Sud du pays, à 2 000 kilomètres de la capitale. «Après le départ du convoi, j’ai attendu la nuit et je me suis enfui. C’était ça, ou finir dans le désert», dit Mohamed en secouant la tête. Plus d’une centaine d’hommes réussissent à s’échapper.
«Chasse à l’homme noir» Le lendemain de la fuite de Mohamed, à 20 kilomètres du camp où sont toujours enfermées des centaines de personnes, le gouvernement inaugure comme si de rien n’était le premier Forum d’investissement africain, dont l’objectif est de donner à Alger une «ambition africaine». Dans l’immense centre de conférences flambant neuf, des ambassadeurs interrogent leurs homologues algériens sur l’opération en cours. «On n’a aucune information», admet un diplomate d’Afrique de l’Ouest. Les autorités, par la voix de la présidente du Croissant-Rouge, Saïda Benhabylès, tentent de minimiser: cette expulsion ne serait qu’une procédure de «retour volontaire». Dans une interview au journal officiel El Moudjahid, elle ajoute: «Vu la promiscuité qu’il y a dans la capitale, qui a posé des problèmes d’ordre sécuritaire, les pouvoirs publics ont décidé de transférer [les migrants] au Sud, où les conditions d’accueil sont meilleures qu’à Alger.»
La Ligue de défense des droits de l’homme dénonce, elle, une «rafle» dans un communiqué et le Syndicat autonome des personnels de l’administration (Snapap) critique une «chasse à l’homme noir». «On a essayé de montrer nos papiers, de dire qu’on avait des passeports en règle et qu’on était entré il y a moins de quatre-vingt-dix jours, mais personne ne nous a écoutés», raconte un jeune Malien joint par téléphone. Un accord signé entre Bamako et Alger permet en effet aux ressortissants maliens de circuler en Algérie sans visa pendant une période de trois mois.
En route pour Tamanrasset, les migrants arrêtés racontent avoir à peine reçu de quoi manger et de quoi boire. Arrivés dans la capitale saharienne, ils sont enfermés dans des bungalows : «On n’a pas le droit de sortir, les douches ne fonctionnent pas, on n’a pas d’eau», décrit une jeune Libérienne. «Les membres du Croissant-Rouge nous ont donné quelques bouteilles d’eau pour 23 personnes et quand on a demandé davantage d’eau, on nous a dit qu’il fallait payer!» s’emporte un Ivoirien.
«A Agadez, on dort par terre» Le 5 décembre, c’est désormais dans des camions que les autorités font monter presque un millier d’Africains subsahariens. Direction la frontière nigérienne. Pendant ce temps-là, un deuxième convoi de migrants, parti d’Alger, est en route vers Tamanrasset. Là encore, le trajet se passe mal. Les migrants délogés du quartier de Dely Ibrahim qui ont dû abandonner leurs meubles sont en colère. Un jeune burkinabé transpire, visiblement fiévreux. «Les gens du Croissant-Rouge se sont contentés de lui donner deux paquets de biscuit. Pas un médicament!» relate Thierry, un Camerounais.
Deux jours plus tard, la première caravane, composée d’une cinquantaine de camions, s’arrête à Agadez, dans le nord du Niger. «A la frontière, on nous a contrôlés, un gendarme a confisqué plusieurs téléphones Android. Et ensuite le convoi était gardé par la police nigérienne. A Agadez, il n’y a rien dans le camp, on dort par terre. On ne sait toujours pas ce qui va nous arriver», rapporte Ali, un jeune Malien.
«Garages sans fenêtres» A Alger, chez Josy, le téléphone n’arrête pas de sonner. «Allô ? Non. Pas de nouvelles. Je ne sais pas.» Les migrants tentent d’avoir des informations sur ce qu’il est advenu de leurs amis, époux ou compatriotes. Dans la pièce, une femme libérienne, dont le mari a été arrêté, et deux autres Nigérians fixent le sol. «On ne comprend pas. Est-ce qu’ils ont décidé d’expulser tout le monde ?» s’inquiète Bobby. En 2012, Alger avait pourtant mis un terme aux expulsions de migrants en situation irrégulière. Ces derniers temps, seuls des Nigériens avaient été arrêtés et renvoyés dans leur pays, suite à un accord signé entre Alger et Niamey en 2014. Quelque 19 000 ressortissants auraient ainsi été mis à la porte du pays, selon les chiffres officiels. Mais les autres nationalités étaient tolérées. «Parfois l’un d’entre nous se faisait contrôler à un barrage, arrêter et condamner à deux mois de prison pour séjour irrégulier. Mais il n’était pas expulsé», explique Josy. «Mon mari a passé plus d’un an à travailler sur un chantier AADL [des logements sociaux construits par l’Etat, ndlr] et regardez comment on le traite !» s’emporte la jeune Libérienne.
Habillé d’un survêtement bleu nuit et du maillot de l’équipe de France de football, Emmanuel, sierra-léonais, est en Algérie que depuis huit mois. Il songe désormais à repartir. «Bientôt, il va finir par y avoir un problème entre l’Afrique et le Maghreb. Les enfants que j’élèverai demain, je ne vais pas leur dire un mot de bien à propos de ce pays. On nous insulte à cause de la couleur de notre peau. On nous loue des garages sans fenêtre. On estime que nous sommes des meskines [«miséreux», ndlr]. Les Algériens n’imaginent pas qu’au pays, j’ai pu faire des études.» Depuis les arrestations, le bureau algérois de l’Organisation internationale des migrations (OIM) a été contacté par de nombreux Subsahariens qui demandent de l’aide pour rentrer dans leur pays.
Le téléphone de Josy sonne à nouveau, un Libérien annonce qu’il a été libéré: «Ils ont ouvert le camp et nous ont relâchés.» Elle raccroche en souriant. Quelques centaines de migrants ont quitté le camp de Tamanrasset, libres de leurs mouvements. Dans la soirée, pourtant, de nouveaux problèmes se posent. Au bout du fil, un homme ne sait pas où passer la nuit. Il finira par aller à la mosquée. Une Nigériane diabétique appelle pour savoir où trouver de l’insuline dans cette ville du désert qu’elle ne connaît pas. Quelques heures plus tard, les migrants s’aperçoivent qu’ils ne pourront pas rentrer à Alger. Les compagnies de bus refusent de leur vendre des billets, comme le prévoit une instruction officielle en place depuis des mois pour empêcher les migrants de rejoindre facilement le nord du pays. Josy s’appuie sur le dossier de sa chaise en secouant la tête : «Ils ont échappé au Niger mais maintenant, c’est une autre prison, à ciel ouvert.»
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Déc 2016 - 14:06
Citation :
Après Alep, l'Algérie?
Une opinion de Pierre Defraigne, directeur Exécutif du Centre Madariaga-Collège d’Europe et directeur Général honoraire à la Commission européenne.
Le Parlement européen décernait mardi le prix Sakharov à des femmes yezidies et cette nuit le Conseil européen approuvait un Traité commercial avec l’Ukraine. Un prix et du commerce ! Mais sur Alep, rien ! lls savaient et ils n’ont rien fait. Le Président Tusk lâchait seulement: ‘sur la Syrie, nous n’avons pas été aussi efficaces que nous l’aurions souhaité’.
Je n’écris pas ici pour pleurer sur les enfants d’Alep et sur leurs mères. Je n’écris pas non plus pour demander un couloir humanitaire qui conduirait les populations civiles en sûreté dans des camps de réfugiés. Je n’écris même pas pour faire le procès de Bachar Al Assad, de Vladimir Poutine et de leur allié iranien. D’autres le font mieux. Ils crient leur colère et leur honte. Ils ont raison.
Je ne répéterai pas non plus que le massacre d’Alep illustre le retour à une realpolitik qui ne s’encombre pas de morale, et que le cynisme domine à nouveau les relations internationales marquant une régression de la règle de droit et un retour des rapports de force, perspective dangereuse pour l’Europe désarmée dans un monde désormais multipolaire.
J’écris pour en appeler à la responsabilité morale et géopolitique de l’Europe. La défection de ses dirigeants fait de chaque citoyen le complice d’un forfait. Comment se réclamer encore d’un humanisme européen lorsqu’on laisse massacrer les habitants d’Alep.
Organiser son impuissance
Je veux montrer ici comment l’UE, faute d’unité politique et d’une défense commune, voit avec le massacre d’Alep son crédit moral et son influence internationale s’effondrer alors même que ses Etats-membres, tellement réticents à partager leur souveraineté, n’en font aucun usage. Ils ne comptent simplement plus dans des conflits qui touchent le voisinage de l’Europe. L’Europe se condamne à nouveau à écrire son Histoire sous la dictée de Moscou et de Washington.
L’Europe organise son impuissance de telle sorte que si Poutine et Al Assad sont indiscutablement coupables, Tusk, Juncker et Schultz peuvent quant à eux plaider l’irresponsabilité devant l’Histoire. En réalité ils sont, avec leurs homologues du Conseil européen, les Chamberlain et les Daladier d’aujourd’hui. L’opinion européenne, instruite de ce précédent, devrait se méfier d’un nouveau Munich. Elle devrait se révolter contre la désunion de l’Europe qui charrie instabilité politique et crise économique dans son sillage.
Les trois défections de l’Europe
L’Europe s’est divisée une première fois en 2003 lorsque Bush, Blair, Aznar et …Barroso partirent en guerre contre Saddam Hussein sur la foi d’informations manipulées et malgré le refus de Chirac, Schröder et…Verhofstadt. La guerre d’Irak a déstabilisé le Moyen-Orient et en fin de compte, a envoyé migrants économiques, réfugiés politiques et terroristes vers l’Europe, l’Amérique restant épargnée par sa position géographique.
Cette division se répète le 21 août 2013 avec le bombardement chimique de la rébellion par l’Etat syrien. Devant ce crime proscrit par les lois internationales, la France veut y aller. Mais Cameron est interdit d’action par les Communes échaudées par les mensonges de Blair dix ans auparavant. Du coup Obama qui en avait pourtant fait une ligne rouge, se désiste n’étant pas assuré d’être suivi par un Congrès lui aussi traumatisé par les guerres d’Afghanistan et d’Irak. La Russie prend la main : le stock chimique syrien sera détruit, Bachar Al Assad restera en place et on combattra à la fois Daech et, du côté russe, la rébellion. La France intervient par des frappes aériennes modestes, avec l’appui notamment de la Belgique.Ce sont les USA et la Russie qui mènent l’action, mais de l’arrière (leading from behind). L’UE quant à elle s’efface, alors que ses intérêts stratégiques sont directement exposés : l’afflux des réfugiés notamment menace son unité.
Troisième défection de l’UE : le 8 mars 2014, forte de son succès en Syrie, la Russie récupère la Crimée au mépris du droit international et au nez et à la barbe d’une Europe subjuguée et d’une Amérique en retrait. Paris et Berlin négocient avec Kiev et Moscou le 5 septembre les accords de Minsk sous le couvert d’une menace d’ Obama d’armer l’armée ukrainienne. Des sanctions économiques sont décidées par l’UE, cette fois à l’unanimité, mais sur initiative américaine et c’est l’Europe qui paie le gros de la note des sanctions.
Après Alep, l’Algérie ?
L’Europe doit tirer des leçons de la tragédie d’Alep , et elle doit le faire vite parce qu’une nouvelle crise menace dans son voisinage immédiat : l’Algérie -40 millions d’habitants- attend en effet la mort clinique du Président Bouteflika, ce dernier étant en réalité hors d’état de régner depuis plusieurs années. Sa succession va activer le conflit fondamental qui sourd en Algérie depuis trente ans entre les islamistes, soutenus par l’Arabie saoudite, et les militaires qui ont confisqué la révolution et gouvernent en cumulant corruption, impéritie et répression. Le risque d’implosion et de guerre civile est hélas très sérieux. L’Europe pourrait-elle l’empêcher ? Si elle n’y parvient pas, le Maghreb sera profondément déstabilisé et le problème des réfugiés se posera de façon bien plus aiguë encore en raison du nombre, de la proximité et de la langue. Schengen pourrait cette fois ne plus y résister et avec elle l’unité de l’UE.
Seule une défense commune, financée par l’Europe
L’Europe ne doit plus cette fois se laisser confronter à un nouvel Alep qui aurait pour cadre Constantine, Oran ou Alger. Pour prévenir ce désastre à ses portes et pour restaurer son crédit perdu vis-à-vis du reste du monde et notamment la Chine, l’Europe doit impérativement se doter d’une défense commune par unification des forces armées existantes de ses Etats-Membres dans le cadre de l’OTAN.
Seule une défense commune dont le financement devrait être assuré par un impôt européen sur les profits des multinationales qui n’en paient quasiment pas aujourd’hui, donnerait à l’Europe la possibilité de mener une politique étrangère effective et autonome, en l’assurant d’une parité politique avec son allié américain.
De la sorte, l’Europe politiquement unifiée, pourrait réaliser trois progrès : d’abord agir, même sans engager l’Amérique ; ensuite agir même contre le gré de la Russie, quand bien même la coopération avec cette dernière serait logiquement préférable – mais est-ce encore possible avec Poutine après la Crimée et Alep ? - ; enfin mener une politique étrangère conforme à ses principes et à ses intérêts. L’Europe doit être une force de paix dans le monde.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Déc 2016 - 18:54
ralek1 a écrit:
Citation :
Après Alep, l'Algérie?
Une opinion de Pierre Defraigne, directeur Exécutif du Centre Madariaga-Collège d’Europe et directeur Général honoraire à la Commission européenne.
Après Alep, l’Algérie ?
L’Europe doit tirer des leçons de la tragédie d’Alep , et elle doit le faire vite parce qu’une nouvelle crise menace dans son voisinage immédiat : l’Algérie -40 millions d’habitants- attend en effet la mort clinique du Président Bouteflika, ce dernier étant en réalité hors d’état de régner depuis plusieurs années. Sa succession va activer le conflit fondamental qui sourd en Algérie depuis trente ans entre les islamistes, soutenus par l’Arabie saoudite, et les militaires qui ont confisqué la révolution et gouvernent en cumulant corruption, impéritie et répression. Le risque d’implosion et de guerre civile est hélas très sérieux. L’Europe pourrait-elle l’empêcher ? Si elle n’y parvient pas, le Maghreb sera profondément déstabilisé et le problème des réfugiés se posera de façon bien plus aiguë encore en raison du nombre, de la proximité et de la langue. Schengen pourrait cette fois ne plus y résister et avec elle l’unité de l’UE.
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Déc 2016 - 19:07
C'est vraiment des bourricots. Ils se murent dans le silence et quand ils repondent c'est du grand n'importe quoi!!!
http://www.tsa-algerie.com/20161217/apres-propagation-sida-migrants-accuses-de-violences-datteintes-a-lordre-public/ a écrit:
EXPULSION DE MIGRANTS SUBSAHARIENS
Après la propagation du Sida, les migrants accusés de violences et d’atteintes à l’ordre public
Le ministère des Affaires étrangères s’est enfin exprimé, ce samedi 17 décembre, sur l’opération de rapatriement de près de 1400 migrants subsahariens en situation irrégulière qui a eu lieu du 1er au 6 décembre. Dans un communiqué, le département de Ramtane Lamamra affirme que cette opération a été « décidée en tant que mesure de dernier recours ».
Le rapatriement est intervenu suite « aux atteintes récurrentes à l’ordre public commises dans plusieurs régions du pays et notamment à Alger où des dépassements graves ont été enregistrés, en particulier des actes de vandalisme et des agressions physiques inacceptables et injustifiées contre des bénévoles du Croissant rouge algérien », affirme le MAE.
« Face à de tels comportements, les forces de l’ordre ont fait preuve d’un professionnalisme et d’un sang-froid exemplaires qui ont permis de contenir les conséquences des incidents, minimes mais regrettables, survenus lors de l’opération de rapatriement », défend-il.
Pour lui, la réalité des faits « ne donne aucune base à la campagne tendancieuse menée par certains milieux connus pour leur hostilité envers l’Algérie qui exploitent à des fins inavouables une opération somme toute ordinaire, gérée dans le respect des droits humains des personnes rapatriées et conformément aux engagements internationaux que l’Algérie a contracté ».
« Des accusations fantaisistes »
Cette opération a « malencontreusement donné lieu à des commentaires malveillants destinés à jeter le discrédit sur l’hospitalité traditionnelle du peuple algérien ainsi que sur la solidarité naturelle de l’État vis-à-vis des pays voisins et amis affectés par des crises provoquant des déplacements de populations », dénonce le MAE.
| LIRE AUSSI : Mohamed VI ordonne une « aide d’urgence » aux migrants expulsés d’Algérie
Le département de Ramtane Lamamra rappelle que l’Algérie « a toujours partagé les préoccupations des pays voisins et amis ». Malgré une conjoncture économique peu favorable, elle continue « de consentir des efforts considérables en termes de prise en charge de nombreux migrants qui bénéficient, au même titre que les citoyens algériens, de l’accès gratuit aux services de santé et d’éducation ».
« L’Algérie a constamment fait preuve de solidarité et de coopération avec les pays frères dans leurs efforts de développement et de sédentarisation de ces populations aspirant légitimement à améliorer leurs conditions de vie », conclut-il.
Un communiqué et de nombreuses questions
Loin d’être convaincant, les explications des Affaires étrangères suscitent surtout quelques interrogations.
Pourquoi rapatrier 1400 migrants de différentes nationalités dont probablement des demandeurs d’asile, parce que quelques personnes auraient commis des délits ? Est-ce que tous les 1400 migrants sont impliqués dans ces incidents ? Les femmes et les enfants, qui figurent parmi les expulsés, ont-ils commis des violences ? Enfin, pourquoi ne pas avoir tout simplement interpelé et jugé les auteurs présumés de ces violences ?
En réalité, ces arguments ne tiennent pas la route. En fait, le communiqué du ministère vient maladroitement compléter les graves déclarations de Me. Farouk Ksentini. Pour justifier l’opération, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) avait évoqué les risques de propagation du Sida et d’autres maladies à cause de la présence de migrants.
Super diplomate a encore frappé
_________________
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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Déc 2016 - 19:31
...alors que quelques jours plus tôt, l'Algérie demandait à la Belgique de traiter les algériens en sotiation irrégulière avec respect! (plus de 40 000 algériens en Belgique sont expulsable). Que penserai l'Algérie si la France la Belgique l'Italie ou l'Espagne mettait les algériens en situation irrégulière dans un bateau et qu'elles y mettait du carburant juste pour aller au millieu de la méditérranée?!!!
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Déc 2016 - 19:46
BOUBOU a écrit:
...alors que quelques jours plus tôt, l'Algérie demandait à la Belgique de traiter les algériens en sotiation irrégulière avec respect! (plus de 40 000 algériens en Belgique sont expulsable). Que penserai l'Algérie si la France la Belgique l'Italie ou l'Espagne mettait les algériens en situation irrégulière dans un bateau et qu'elles y mettait du carburant juste pour aller au millieu de la méditérranée?!!!
Ils n'ont même pas besoin de chercher des arguments. Les européens peuvent utiliser les mêmes mots de Ramtane Lamamara qui a affirme que le rapatriement est intervenu suite
Citation :
« aux atteintes récurrentes à l’ordre public commises dans plusieurs régions du pays ... où des dépassements graves ont été enregistrés, en particulier des actes de vandalisme et des agressions physiques inacceptables et injustifiées … » http://www.tsa-algerie.com/20161217/apres-propagation-sida-migrants-accuses-de-violences-datteintes-a-lordre-public/
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Déc 2016 - 23:41
Article sur l'Algérie, publié le 16 décembre 2016, dans le New York Times.
Citation :
For many years, Algeria’s 79-year-old president, Abdelaziz Bouteflika, suppressed dissent through a combination of generous public subsidies and political repression. That formula helped Algeria avoid the upheaval of the 2011 Arab Spring, but it has also stunted the oil-dependent country’s economic development and thwarted democratic aspirations.
So it was encouraging when Algeria adopted constitutional reforms in March to move toward a more open democracy. The reforms included guarantees of freedom of assembly and of the press, and appeared to make good on President Bouteflika’s promise that he would “spare no effort to consolidate and extend freedom of expression.”
But Algeria’s new constitutional guarantees have proved meaningless. On Dec. 11, Mohamed Tamalt, a British-Algerian journalist, died in Algerian custody. Arrested in June after posting verses about Algeria’s president on Facebook, Mr. Tamalt was charged with “offending the president” and “defaming public authority,” and sentenced to two years in prison. In protest, he went on a hunger strike. In August, he slipped into a coma, yet Algerian authorities refused to release him. His death is a stain on Mr. Bouteflika’s government.
Mr. Tamalt is not the only journalist who has faced the government’s wrath this year. Also in June, Mehdi Benaissa, the chief executive of Algeria’s KBC news, and Ryad Hartouf, the producer of the channel’s current-affairs program, were placed in pretrial detention for making “false statements” to obtain permission to film the program, which had broadcast political satire that displeased the government. They were later given suspended six-month prison sentences.
Labor activists have been targeted, too. In May, Tahar Belabes, a member of a group representing the unemployed, was charged with participating in “unarmed gatherings” — Algerian government-speak for peaceful demonstrations — to protest high unemployment. Mr. Belabes was later sentenced to two months in prison.
Meanwhile, the government, led by small circle of army generals and intelligence officials, has failed to address Algeria’s chronic problems. The country remains almost entirely dependent on oil, and, as oil prices have declined, so has the government’s ability to sustain the public handouts that have kept many quiet. Little effort has been made to facilitate foreign investment, or to create jobs for the four-fifths of Algerians under the age of 45. This, not dissent, is the real danger to stability, and it will only grow louder if legitimate criticism and protest continue to be stifled.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 16:04
France Inter parle de l'affaire Zaibat, et le médicament ''Rahmet Rabi" ou """l'incurie crasse de l'algérie Officielle
Voyons... C'est l'algérie nicolas!
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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
PGM Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 21:29
C'est encore une histoire de fou.... Ils repoussent les limites. Des champions du monde.
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 21:36
Mais ce sont eux les champions du monde! Son exelence le brésident du la ripoublique, mr Abdelaziz De Bouteflika 3ème du trône avait promis 2 coupes du monde, eh bien maintenant on sais de quel sport il parlais. Ce n'est là qu'une histoire parmis tant d'autres...seulement là c'était vérifiable par le citoyen algérien...alors que les sattélites et autres prêts au FMI ne sont pas vérifiable...donc le culte de la "grandeur" continue (pour certains). Ce sont des pratiques Nord-Coréennes.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 21:59
non sérieusement, il a fallu attendre un petit peu avant de déballer ce scandale, juste le temps de postuler pour le prix nobel de la médecine!!!
dommage qu'il y a pas le prix nobel de la connerie
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 22:03
l'algérie qui rentre dans le top 10 des dépenses militaires, elle viens de dépasser la ligne rouge
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 23:10
edit modération : pas d'assimilation svp La moquerie est a l'adresse des tenants du pouvoir. Le peuple est une victime dans cette affaire.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Déc 2016 - 23:21
Encore un faux pas du super diplomate lamamra, cette fois-ci à propos de la syrie
Citation :
Alep : l’imprudence de Lamamra
Ramtane Lamamra a décrit, ce dimanche 18 décembre, la situation à Alep en Syrie comme « une défaite du terrorisme ». Le ministre des Affaires étrangères s’exprimait à Oran en marge d’un séminaire sur la paix et la sécurité en Afrique. Il répondait à une opinion publiée vendredi par le journal belge La Libre Belgique dans laquelle l’auteur établissait un parallèle entre la situation à Alep et ce que pourrait connaître l’Algérie dans les prochaines années.
Saluant la victoire du régime syrien qui « a réussi à recouvrer sa souveraineté et à reconquérir la ville » d’Alep, Lamamra a ensuite chargé « les auteurs de la déclaration de Bruxelles [qui] misaient sur le triomphe du terrorisme dans cette ville et ailleurs ». Plus encore, « devant la défaite du terrorisme à Alep, ils croient pouvoir transposer leur fantasme en Algérie », poursuit Lamamra.
Depuis le début du conflit en Syrie, c’est la première fois que l’Algérie prend aussi clairement position en faveur de Bachar Al-Assad. Alger a toujours considéré les événements comme « un problème intérieur syrien ». Partant de son principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, l’Algérie a toujours plaidé en faveur d’un dialogue entre les frères syriens comme seul moyen de sortir de la crise. Or, avec les propos de Ramtane Lamamra, Alger se range donc définitivement du côté du régime de Bachar Al-Assad.
Notre ministre des Affaires étrangères sait dans quelles conditions Alep a été « libérée » et le « terrorisme vaincu ». D’abord, un prix humain extrêmement élevé : des centaines de milliers de victimes, entre morts, blessés et déplacés. Alep a également été détruite. Enfin, le régime de Bachar Al-Assad a peut-être remporté une manche dans cette guerre civile mais il a sans doute cédé une grande partie de la souveraineté de l’État syrien en faveur de la Russie mais surtout de l’Iran et des milices chiites.
Ramtane Lamamra n’ignore pas non plus que la guerre en Syrie – comme en Irak d’ailleurs -, au-delà du « terrorisme », est surtout un conflit confessionnel entre Chiites et Sunnites. L’Iran est clairement engagé aux côtés des régimes chiites de Syrie et d’Irak. Les monarchies du Golfe et la Turquie soutiennent le camp sunnite. Pourquoi l’Algérie cherche-t-elle à donner l’impression de se ranger derrière le camp chiite ? C’est en tout cas le message que vient d’envoyer Ramtane Lamamra.
http://www.agenceecofin.com/industrie/1912-43317-algerie-la-sonatrach-attribue-des-contrats-d-etude-a-tecnicas-reunidas-et-amec-foster-wheeler a écrit:
Algérie : la Sonatrach attribue des contrats d’étude à Tecnicas Reunidas et Amec Foster Wheeler
(Agence Ecofin) - En Algérie, la Sonatrach a signé des contrats avec la société espagnole Tecnicas Reunidas et la société britannique Amec Foster Wheeler pour entreprendre des études pour deux nouvelles usines de raffinage, annonce Amine Mazouzi, le patron de la société d’Etat.
D’un coût global de 26 millions de dollars, les études concerneront deux projets de raffineries : celles de Skikda et d’Arzew.
Selon Reuters, l’usine de Skikda génèrera 4,6 millions de tonnes de mazout, 4 millions de tonnes de naphta, 3,2 millions de tonnes de gazole et 3,5 millions de tonnes d'essence sur une base annuelle. C’est Tecnicas Reunidas qui travaillera sur ce projet.
Quant à l’installation d’Arzew, elle produira 75 000 tonnes par an de méthanol et 150 000 tonnes de butane, annuellement. Les travaux seront exécutés par Amec Foster Wheeler.
D’après Akli Remini, vice-président de la Sonatrach, les deux installations permettront au pays de passer du statut d’importateur à celui d’exportateur net de produits pétroliers.
Le raffinage du pétrole est devenu l’une des priorités phares de la Sonatrach car le pays, même s’il produit du pétrole, importe environ pour 1,4 milliard de dollars d’essence. L’objectif pour les autorités est de commencer à faire des économies sur le moyen terme.
On y comprends rien. Je croyais que la realisation de 4 raffineries avait été lancée et là on parle d'études pour la realisation.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
http://www.liberte-algerie.com/actualite/le-gaz-algerien-sous-pression-260747 a écrit:
SONATRACH BAISSE SES PRIX POUR FAIRE FACE À LA CONCURRENCE
Le gaz algérien sous pression
L’évolution du marché gazier européen fait que le gaz algérien, sous contrat long terme, entre en concurrence avec d’autres gaz sous contrats spots beaucoup moins chers.
L’accord signé à Milan fin novembre dernier entre Sonatrach et l’ENI portant notamment sur les prix du gaz livré à la compagnie italienne a suscité des interrogations de la presse nationale et internationale. Révision des prix ? Révision de la clause take or pay ? Révision de l’indexation sur les prix du pétrole ?
Faute d’éclairages de Sonatrach, le flou a entouré l’annonce de l’accord. Contacté, une source sûre à Sonatrach affirme qu’il n’y a eu ni révision de l’indexation sur les prix du pétrole ni révision de la clause take or pay. L’accord signé à Milan porte sur la révision des prix du gaz livré à l’ENI. Il faut savoir que le P-DG de l’ENI, Claudio Descalzi, avait déclaré à New York que le nouveau contrat long terme Sonatrach-Eni a été aligné en référence à la plateforme hub italienne PSV, rapporte Natural Gas World.
En clair, des prix en baisse par rapport à ce qui se pratiquait auparavant. “Ce serait la première fois en 33 ans que le contrat d’importation de gaz algérien de la compagnie ENI est découplé des prix du pétrole”, ajoute la publication spécialisée. En fait, la révision périodique des prix du gaz fait partie des termes du contrat long terme. Habituellement, en cas de baisse de la demande, Sonatrach, en accord avec la compagnie cliente, peut réviser à la baisse ses prix du gaz et inversement en cas de hausse de la demande. Mais aujourd’hui la donne a changé. Les compagnies clientes, ENI et Gaz de France exercent des pressions sur Sonatrach pour réviser les prix à la baisse. Sonatrach est contrainte de faire des concessions. Si elle ne cède pas, son contrat risque de faire l’objet d’un arbitrage international. Elle a déjà perdu une partie avec la compagnie italienne Edison. L’équation est simple : cette dernière a montré devant le tribunal arbitral qu’en achetant le gaz à la Sonatrach, elle perd de l’argent, le gaz algérien n’étant plus compétitif avec d’autres gaz importés en Italie.
Tout cela est une conséquence de l’évolution du marché gazier européen : le gaz algérien sous contrat long terme entre en concurrence avec d’autres gaz sous contrats spots beaucoup moins chers.
Dans le cas de l’ENI, si Sonatrach a dû faire des concessions sur le prix, elle a obtenu un accord global qui porte en contrepartie sur une augmentation des investissements de l’ENI en Algérie et un partenariat dans les énergies renouvelables, selon notre interlocuteur. En 2019, l’essentiel des contrats long terme auront expiré, aussi il y a un risque de leur non-renouvellement.
Mais d’autres importants clients exercent toujours des pressions à l’instar de Gaz de France. Ce qui est sûr, c’est que Sonatrach sera dans une situation compliquée en 2017 et 2018. La situation deviendra beaucoup plus compliquée en 2019 lorsque l’essentiel des contrats long terme de Sonatrach, dont celui de l’ENI auront expiré. À moins de la création d’une Opep du gaz, Sonatrach devra adapter ses contrats long terme à l’évolution des marchés internationaux. Sinon, le gaz algérien ne sera plus compétitif, avertit notre interlocuteur. En un mot, il ne pourra plus se vendre au profit de concurrents qataris, égyptiens…
Une véritable menace à nos recettes gazières qui représentaient 40% de la valeur de nos exportations d’hydrocarbures. La parade, selon plusieurs spécialistes du secteur, est la prise de participations de Sonatrach dans la génération d’électricité en Europe, des partenariats dans la distribution du gaz dans le Vieux Continent avec les compagnies clientes en contrepartie de la cession d’actifs pétroliers ou gaziers en Algérie. En un mot, l’accès de Sonatrach au marché du gaz européen est l’une des solutions. Une alternative aujourd’hui difficile parce qu’il faudrait à Sonatrach des interlocuteurs solides qui savent convaincre ces compagnies à entrer dans ce genre de partenariats stratégiques.
À noter que le contrat long terme avec l’ENI porte sur 19 milliards de m3/an, soit le plus important de Sonatrach. Les enlèvements de l’ENI représentent 20% des besoins en gaz de l’Italie. L’ENI est le premier investisseur étranger dans l’amont pétrolier avec 6 milliards de dollars d’engagements. Sonatrach a signé récemment des accords avec la compagnie italienne pour allonger la durée des contrats sur des gisements de pétrole au Sud-Est.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
http://www.agenceecofin.com/industrie/1912-43317-algerie-la-sonatrach-attribue-des-contrats-d-etude-a-tecnicas-reunidas-et-amec-foster-wheeler a écrit:
Algérie : la Sonatrach attribue des contrats d’étude à Tecnicas Reunidas et Amec Foster Wheeler
(Agence Ecofin) - En Algérie, la Sonatrach a signé des contrats avec la société espagnole Tecnicas Reunidas et la société britannique Amec Foster Wheeler pour entreprendre des études pour deux nouvelles usines de raffinage, annonce Amine Mazouzi, le patron de la société d’Etat.
D’un coût global de 26 millions de dollars, les études concerneront deux projets de raffineries : celles de Skikda et d’Arzew.
Selon Reuters, l’usine de Skikda génèrera 4,6 millions de tonnes de mazout, 4 millions de tonnes de naphta, 3,2 millions de tonnes de gazole et 3,5 millions de tonnes d'essence sur une base annuelle. C’est Tecnicas Reunidas qui travaillera sur ce projet.
Quant à l’installation d’Arzew, elle produira 75 000 tonnes par an de méthanol et 150 000 tonnes de butane, annuellement. Les travaux seront exécutés par Amec Foster Wheeler.
D’après Akli Remini, vice-président de la Sonatrach, les deux installations permettront au pays de passer du statut d’importateur à celui d’exportateur net de produits pétroliers.
Le raffinage du pétrole est devenu l’une des priorités phares de la Sonatrach car le pays, même s’il produit du pétrole, importe environ pour 1,4 milliard de dollars d’essence. L’objectif pour les autorités est de commencer à faire des économies sur le moyen terme.
On y comprends rien. Je croyais que la realisation de 4 raffineries avait été lancée et là on parle d'études pour la realisation.
Il y a effectivement une ambiguité dans les annonces des projets par la gouvernement algérien; et je crois que cette ambiguité est voulue pour certaines raisons.
Sur le site du ministère de l'énergie, ces raffineries sont déjà "encours d'exploitation". Et, selon le site toujours, il s'agit d'un projet de "réhabilitation"! Cependant, les chiffres annoncées ne sont pas cohérents!
Citation :
Raffinage
L’outil de raffinage en Algérie dispose actuellement de six raffineries en cours d’exploitation (Alger, Arzew, Skikda (RA1K et Topping condensat), Hassi-Messaoud et Adrar. La capacité de traitement annuelle s’élève à 27 millions de tonnes, dont 5 millions tonnes/an en condensat à Skikda et 0,6 million tonne/an pour la raffinerie d’Adrar.
De par ses caractéristiques, l’industrie du raffinage est assujettie aux évolutions et mutations qui sont entrain d’être opérées sur le marché national et international essentiellement en termes d’offre et de demande de produits pétroliers sur le plan qualitatif et quantitatif.
Dans ce cadre, les trois grands projets de réhabilitation de raffineries ont été lancés visant à l’augmentation des capacités et adaptation pour la fabrication des essences aux normes euro 2009. Il s’agit de :
- Réhabilitation et augmentation de la capacité de traitement de la raffinerie de Skikda pour porter sa capacité à 16,5 millions tonnes/an de pétrole brut. Soit une augmentation de 10%. Actuellement la capacité de traitement est de 15 millions tonnes/an.
- Réhabilitation et augmentation de la capacité de traitement de la raffinerie d’Arzew pour porter sa capacité à 3, 75 millions tonnes/an de pétrole brut. Soit une augmentation de 50%. Actuellement la capacité de traitement est de 2,5 millions tonnes/an.
- Réhabilitation et augmentation de la capacité de traitement de la raffinerie d’Alger pour porter sa capacité à 3, 645 millions tonnes/an de pétrole brut. Soit une augmentation de 35%. Actuellement sa capacité de traitement est de 2,7 millions tonnes/an.
Capacité de traitement des raffineries :
Raffinerie Capacité en millions tonnes/an
Avant Réhabilitation Après Réhabilitation
Raffinerie de Skikda (RA1.K) 15,000 16,500
Raffinerie d’Arzew (RA1.Z) 2,500 3,750
Raffinerie d’Alger (RA1.G) 2,700 3,645
Topping Condensat (RA2.K) 5,000 5,000
Raffinerie de Hassi-Messaoud (RHM) 1,200 1,200
Raffinerie d’Adrar 0,600 0,600
Total 27,000 30,695
De plus, un important programme de développement a été lancé pour augmenter les capacités de l’outil de raffinage avec la construction de cinq nouvelles raffineries d’une capacité totale de 30 millions tonnes par an (quatre raffineries d’une capacité de traitement de 5 millions tonnes par an chacune et une raffinerie d’une capacité de traitement du brut lourd de 10 millions tonnes par an.
Ainsi, ces programmes de réhabilitation des raffineries et de développement permettront de porter la capacité de traitement de brut de 27 millions tonnes/an actuellement à 60 millions tonnes/an à long terme.
Remaniement ministériel en vue/ Sellal et les “barons” du gouvernement menacés
Depuis plusieurs jours, plus d’une dizaine de ministres ne dorment plus que d’un seul œil. Un remaniement est en vue et plusieurs “barons” du gouvernement sont sous la menace d’une sévère sanction de Bouteflika.
Une nouvelle équipe est sur le départ, une autre frappe à la porte. Abdelaziz Bouteflika s’apprête à faire un grand changement pour donner un coup d’accélérateur aux réformes dont a besoin le pays en proie à une terrible crise financière. C’est pourquoi avec le remaniement ministériel en vue, le gouvernement est totalement paralysé. Presque aucun ministre ne prend la moindre initiative. Chaque membre du gouvernement attend impatiemment son sort reléguant ainsi le sort du pays au second plan.
On évoque un possible départ massif de ministres emblématiques du gouvernement. A leur tête, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lui-même, qui ne fait plus l’unanimité à la Présidence de la République. Selon nos sources, Sellal aurait lui-même demandé à partir parce qu’il ne se sent plus en mesure de gérer les affaires du pays. A son entourage, Sellal aurait confié qu’il n’en peut plus des bâtons qu’on lui met dans ses roues. L’actuel Premier ministre se plaint des conflits claniques qui minent son équipe. Les tensions qui caractérisent ses relations avec le ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, font beaucoup de tort à la stabilité du gouvernement.
Bouchouareb tente toujours de jouer au “cavalier solitaire” et fait fi de l’autorité de Sellal pour imposer sa vision de la gestion des affaires économiques. A la Présidence de la République, le conflit Bouchouareb-Sellal inquiète et irrite. Les mauvaises relations entre les deux hommes prennent une tournure alarmante au point où chacun tente de comploter contre l’autre pour provoquer sa chute. L’incident du Forum africain des Affaires et des investissements en est la parfaite illustration. Au delà de la bourde protocolaire, Sellal a manifesté publiquement sa colère contre Ali Haddad et les autres hommes d’affaires qui soutiennent activement Abdesslam Bouchouareb.
Cette guerre des tranchées entrave le fonctionnement du gouvernement et la mise en application de la feuille de route élaborée par les experts de la task-force, qui se trouve toujours dans les tiroirs du bureau de Sellal. Ce dernier affirme à ses proches qu’il ne dispose pas de la marge de manœuvre nécessaire pour la mettre en oeuvre puisqu’un “pouvoir parallèle” au sein du gouvernement, celui de Bouchouareb, empiète sur ses prérogatives. Selon nos sources, Sellal a tenté à maintes reprises d’écarter Bouchouareb, mais ce dernier revient toujours en force parce qu’il bénéficie du soutien des oligarques et de Saïd Bouteflika.
Cependant, le ministre de l’Industrie n’est pas, pour autant, à l’abri de la sanction. Son départ est également évoqué car la Présidence souhaite un homme fédérateur, propre et qui ne traîne aucune “casserole” pour redémarrer la machine économique et attirer les investisseurs internationaux. D’autres poids lourds devront également plier bagages, à l’image du ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, dont la gestion catastrophique de la polémique sur le “RHB” a énormément entaché l’image de l’Algérie. Certains autres ministres devront être débarqués en raison de leur bilan médiocre, à l’image de la ministre de la Poste et des Technologies, Houda-Imane Feraoun. Le ministre du Commerce, Bekhti Belaïb, ne devrait pas, non plus, faire partie du prochain gouvernement en raison de son état de santé précaire.
En revanche, deux ministres sont très appréciés en ce moment par la Présidence de la République et leur nom est évoqué pour prendre le poste de Premier ministre au cas où le départ de Sellal venait à se confirmer. Il s’agit du ministre de l’Habitat, Abdelmajdid Tebboune, et du ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui. Ces deux hommes devraient jouer un rôle important dans le prochain gouvernemental et chacun d’entre-eux devrait bénéficier d’une promotion. M. Bedoui, originaire du sud du pays, présente l’avantage d’être un homme qui n’obéit à aucune chapelle politique et pourrait incarner, aux yeux de la Présidence, le renouveau du gouvernement. En revanche, Tebboune souffre quelque peu de sa proximité avec le sulfureux Amar Saâdani.
Pour l’heure, les rapports de force au sommet du pouvoir n’ont pas encore débouché sur une nouvelle configuration du prochain gouvernement. Toutes les cartes sont sur le bureau d’Abdelaziz Bouteflika et ses proches conseillers. Un changement radical d’hommes et de méthode devient une nécessité vitale. Mais sera-t-il suffisant pour sortir le pays de l’ornière?