messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 27 Jan 2017 - 20:44
Rappel du premier message :
Citation :
L’étrange courrier apocryphe ougandais qui laisse perplexe la diplomatie marocaine
Yoweri Museveni, président dictateur de l'Ouganda depuis 30 ans a été guérillero marxiste. AFPYoweri Museveni, président dictateur de l’Ouganda depuis 30 ans a été guérillero marxiste. AFP
Une lettre non authentifiée attribuée au président Yoweri Museveni a atterri sur le bureau de Nasser Bourita, ministre délégué aux Affaires étrangères. Elle fait part d’une invitation adressée au roi Mohammed VI à se rendre à Kampala et annonce une visite imminente « d’émissaires spéciaux » ougandais à Rabat. Intermédiation secrète ou tentative d'escroquerie ?
Article intéressant sur le retour du Maroc à l'UA, il nous apprend entre autre que le Roi a supprimé des passages sur son discours par souci d’apaisement :
Citation :
UA : plongée dans les coulisses du retour du Maroc au sein de l’organisation continentale
Les enjeux de la visite d’Alfonso Dastis, diplomate en chef espagnol
Alfonso Dastis, nouveau chef de la diplomatie espagnole a rencontré ce lundi 13 février à Rabat son homologue Salaheddine Mezouar. Une première visite de travail dans un contexte tendu entre le Maroc et l’Union européenne dont la première victime pourrait être l’Espagne, explique dans El Confidencial, le journaliste Ignacio Cembrero, spécialiste des questions maghrébines La relation entre le Maroc et l’Union européenne qui traverse une zone de turbulence fait craindre à l’Espagne « d’en être sa première victime », estime le journaliste Ignacio Cembrero dans une analyse publiée ce lundi 13 février à l’occasion de la première visite du ministre espagnol des Affaires étrangères, Alfonso Dastis à Rabat.
Parmi les membres de l’UE, l’Espagne est manifestement « le maillon le plus faible face à des éventuelles représailles marocaines », écrit-il dans El Confidencial, étant le principal bénéficiaire de l’accord de pêche avec le Maroc et la première destination des migrants irréguliers. De plus, avec Rabat, une étroite coopération « particulièrement utile » à Ceuta et Melilla dans la lutte contre le terrorisme pourrait en être affectée.
Cembrero rappelle que les autorités marocaines ont déclenché une offensive diplomatique visant à ce que l’UE ignore le verdict de la Cour européenne de Justice (CJUE) afin d’éviter des conséquences dommageables sur l’ensemble des accords entre Rabat et Bruxelles englobant l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental. Une pression mis en évidence par la déclaration du ministère de l’Agriculture du 6 Février, qui menaçait en termes à peine voilés, de rouvrir le robinet de la migration irrégulière vers l’Europe si les exigences marocaines ne sont pas satisfaites évoquant même l’éventualité de tourner le dos à l’UE au profit de partenaires alternatifs que sont la Russie, la Chine, ou l’Inde.
Aziz Akhannouch, avait d’ailleurs déclaré à EFE : « Pourquoi nous continuons à faire les gendarmes ? » ajoutant : « Le problème de la migration est très coûteux pour le Maroc, et l’Europe devrait apprécier cela à sa juste valeur ».
DES DOSSIERS ÉCONOMIQUES ET SÉCURITAIRES EN JEU Si Federica Mogherini, le Haut Représentant pour la politique étrangère européenne a été conciliante avec le Maroc, recevant le 7 Février « 24 heures après la publication de la déclaration », le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita, le gouvernement espagnol a été quant à lui discret depuis le prononcé du verdict de la CJUE, souligne Cembrero.
Mais tout au long de 2016, explique-t-il, Madrid a déployé en vain des efforts auprès du Conseil des ministres de l’UE et avec la France « pour vaincre le Polisario au tribunal ». L’Espagne fournit également un soutien discret au Maroc dans toutes les instances internationales, à commencer par le Conseil de sécurité de l’ONU, et fait le dos rond quand des incidents surgissent, tels que l’expulsion des journalistes du Sahara ou le mitraillage, en 2013, de deux jeunes de Melilla cabotant dans les eaux marocaines.
La Cour de justice européenne devra également se prononcer sur un autre accord déterminant dans les relations entre l’UE et le Maroc : celui concernant la pêche. Celui-ci concerne essentiellement la flotte de pêche espagnole opérant principalement dans les eaux du Sahara, rappelle Cembrero, qui liste en cas de jurisprudence, de potentielles représailles qui toucheraient l’aspect sécuritaire de la coopération maroco-espagnole : un relâchement des forces marocaines contre les tentatives de pénétrer les enclaves de Ceuta et Melilla par les migrants subsahariens massés au Maroc, le retour des revendications nationalistes sur les deux cités et un gel potentiel de la coopération jusqu’ici exemplaire entre les services marocains et espagnols face à la menace terroriste de l’Etat islamique.
Sounding a bit like Evita singing Don’t Cry for me Argentina (‘…the truth is I never left you’), Morocco’s King Mohammed VI made an emotional return to the bosom of Africa this week. ‘It is so good to be back home, after having been away for too long!’ said the king to heads of state in the Nelson Mandela Hall for the African Union (AU) Summit in Addis Ababa. ‘I am home at last and happily reunited with you. I have missed you all – a family we had not really left,’ added Mohammed, referring to Morocco’s 33-year absence since it stormed out of the Organization for African Unity (OAU) in 1984 when the organisation admitted Western Sahara as an independent member. Most leaders gave Mohammed a rousing, standing ovation as he entered the hall. But quite a few other leaders remained seated, grim and silent. South Africa’s President Jacob Zuma chose not be present at all. This marked difference in response visibly demonstrated the deep fault line that runs through the AU about the return of Morocco. The king candidly noted that his country’s return did not have unanimous AU backing, but quickly added ‘we have absolutely no intention of causing division,’ and that instead Morocco would ‘help bring about unity and progress.’ Despite the king’s assurances, though, not everyone is convinced and many expect Morocco has not had a change of heart so much as it has had a change of tactics – a decision to work from within rather than from without, to expel the Sahrawi Arab Democratic Republic (SADR).
In doing so, it appears to have out-manoeuvred its enemies, including South Africa. South African officials were saying until recently that the return of Morocco was too big an issue to be dealt with this week, and would require
a special dedicated summit during the next few months. That would have given Algeria – the Polisario’s greatest ally, and Morocco’s implacable rival over the issue – South Africa and several other countries time to build their case that Morocco should give guarantees that it would withdraw from Western Sahara and recognise the SADR before it rejoined. To these countries, this is an emotionally and ideologically charged issue; the last remaining decolonisation project on the continent.
But Morocco moved fast before the summit. It needed a simple majority to rejoin, but in fact it persuaded a hefty 39 of the AU’s then 54 member states to write to outgoing AU Commission Chair Nkosazana Dlamini Zuma supporting its unconditional re-admission. On the face of it, though, Morocco’s return was a small victory for the Polisario Front, which governs Western Sahara as the SADR, as Liesl Louw-Vaudran, a consultant with the Institute for Security Studies pointed out. Morocco stormed out of the OAU in a rage in 1984 because it refused to sit in the same assembly as the SADR. And most observers expected that it would only rejoin on condition that the SADR was first expelled. Instead, it swallowed its pride and sat down in the AU with the SADR, implicitly recognising it. So even the SADR had to welcome it back.
‘From the moment that Morocco did not impose conditions ... we take their word for it and accept that Morocco be admitted to the African Union,’ SADR Foreign Minister Mohamed Salem Ould Salek told AFP. Yet who does not have a nagging suspicion that the AU had admitted a Trojan Horse into its midst – and that Morocco will soon move against the SADR’s membership? To expel SADR, if that is indeed its intention, Morocco would need the support of two-thirds of AU members – 38 states. As Louw-Vaudran points out, by last year, Morocco had already gathered the signatures of 28 states that would back it in expelling the SADR.
Will it now start working on the remaining 10 states of the 39 which voted for its re-admission, to persuade them that Morocco should not only be a member, but also the only member representing greater Morocco? Or will the likes of Algeria and South Africa instead persuade Morocco from within the inner sanctums of the AU to accept the independence of Western Sahara, as Zuma suggested in a statement after the summit. Louw-Vaudran says a campaign to oust the SADR could be very disruptive. But she nonetheless believes it is a good thing that Morocco has returned to the fold. ‘It is geographically part of Africa,’ she notes, ‘and it can contribute a great deal to the continent.’
Specifically, Morocco could immediately help bridge the AU’s chronic financial shortfalls. These were again exposed at the summit this week when it became obvious that the plan to impose a 2% levy on imports to fund ambitious plans to reduce its large dependence on foreign donors, would not happen in a hurry. Returning to his Evita, ‘I never left you’ refrain, King Mohammed told the leaders in the Nelson Mandela Hall of the many contributions that Morocco had continued to make to Africa’s well-being, even during its absence from the AU. He catalogued scores of cooperation agreements with individual countries, thousands of scholarships for African students, fertiliser factories built in Ethiopia and Nigeria, agricultural projects in several countries, the contribution of thousands of troops to six UN peacekeeping missions in Africa – with Moroccan troops still in Central African Republic and Democratic Republic of Congo – and peace mediation in Libya and the Mano River region.
And he promised more now that Morocco was ‘home’ again – including a gas pipeline running from West Africa through Morocco to supply Europe; more hospitable treatment of African refugees flowing through Morocco to Europe; and the prospect of reviving the dormant Arab Maghreb Union. This is the one African regional economic community that is not functioning, because of bitter inter-state rivalries (including between Morocco and Algeria over the Western Sahara), and internal conflict.
Though the SADR won a small victory this week, in the long run Morocco will be the big winner,as Louw-Vaudran suggests. It is too important a player to be discounted any longer – not only for its economic and military clout on the continent, but as an important bridge to Europe and beyond. Whereas the Polisario, despite occupying the moral high ground, in fact only governs a refugee camp in Algeria in practical terms. Whether a bitter and divisive internal battle has to ensue in the AU for Morocco’s victory to be realised, remains the big question. The mountain would not come to Mohammed, so Mohammed went to the mountain. What he does there will be closely watched.
Peter Fabricius, ISS Consultant This article first appeared in ISS Today, the online newsletter of the Institute for Security Studies.
Socket-error General de Division
messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Akhannouch enfonce le clou avec l'UE : le royaume n'a pas de temps à perdre à résoudre des problèmes impliquant des parties avec qui il n'est pas lié. L'Accord agricole est "commercial et non politique"
_________________ لك الله ياوطني
mbarki_49 Colonel-Major
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Le Maroc, une ‘fausse menace’ militaire pour l’Espagne?
Moscou: Selon un constitutionnaliste espagnol, l’Espagne n’a plus d’adversaires militaires. Et le Maroc n’en est plus un pour elle, depuis longtemps, y compris sur l’affaire des enclaves occupées, Sebta (Ceuta) et Melillia (Melilla).
En effet, Dr Carlos Flores Juberias, professeur de droit constitutionnel à l’université de ‘Valencia’ en Espagne, a déclaré que le Maroc, n’est pour l’Espagne, qu’une fausse menace militaire.
Dr Juberias, qui commentait des déclarations du président américain, Donald Trump, dans lesquelles il a appelé l’Espagne à augmenter ses dépenses militaires, dans le cadre de l’Otan, a indiqué que rien ne justifierait de telle augmentations de dépenses militaires, si jamais Madrid y consent, car, assure-t-il, l’Espagne n’a plus d’ennemi, ni d’adversaire militaire.
LE MAROC – UN PRETEXTE NATIONALISTE
Interrogé par l’agence étatique russe, Sputnik, Carlos Flores Juberias a expliqué que le discours, produit cycliquement, en Espagne, sur le Maroc, le voulant ‘ennemi historique’ ou ‘adversaire stratégique’ pour le royaume ibérique, n’est en rien fondé. Ce n’est, dit-il, qu’une partie de la propagande politique des courants nationalistes, héritiers du vieux fascisme franquiste.
Carlos Flores Juberias en a dit :
‘’la sécurité espagnole n’est pas sous la menace à l’ heure actuelle – le seul conflit dont on parle en Espagne est celui qui serait avec le Maroc, notamment sur le statut des enclaves Ceuta et Melilla. Sauf qu’il ne s’agit au fait, que d’une partie du discours nationaliste habituelle dans le pays.’’ Et Flores Juberias de conclure :
‘‘Par conséquence, l’Espagne a mieux à faire que de dépenser son argent pour l’armement, suivant les désirs de Donald Trump.’’ A noter que l’Espagne, qui est le 7e membre de l’alliance atlantique nord – Otan, par le volume de son PIB et le nombre de sa population, compte parmi les nations de cette alliance, qui dépensent le moins pour leurs armées.
Ainsi, le gouvernement espagnol, ne consacre, en moyenne ces dernières années, que 0,94 pour cent de son PIB, au budget de défense.
Il y a un nouveau terme qui apparait de plus en plus dans ce domaine: "Post Western world". Ce terme résume une théorie dans le domaine des relations internationales qui veut que le monde est entré dans une ère où l'Occident ne reigne plus en maitre sur le reste. Pour utiliser une comparaison Orwellienne, nous serions en train d'entrer dans un monde où le "Losange" (detroit de Giraltar, Terre de Feux, Cap de Bonne Esperance, Malacca.... donc en gros, l'Afrique, l'Amerique latine et l'Asie sans le Japon) se libère des grandes puissances Europeennes et nord Americaines. Nos regions ne sont plus les objets de l'histoire ecrite par les occidentaux mais les maitres de leurs destins. Le fait que les academiques et les Think tanks ecrivent de plus en plus sur ce sujet prouve que c'est quelque chose qui inquiète les occidentaux. Pourquoi en parler ici? car la diplomatie Marocaine et la strategie Marocaine de rotation des alliances va dans le sens de cette theorie. Le Maroc est donc à l'avant garde de ce monde post occidental et en façonne le contour et les fondations. Certains diront que ce n'est que de l'auto congratulation mais en realité ceci est plus un message de caution. Le Maroc est en train de faire quelque chose de special qui le met au meme niveau d'influence que les puissances emergentes ayant un poids demographique sans commune mesure (la Chine et l'Inde). Ceci crée des tensions internes (l'Afrique du Sud, l'Egypte, l'Algerie veulent etre les leaders de ce mouvement en Afrique) avec certains pays (l'Afrique du Sud et l'Algerie) prets à tout pour nous destabiliser afin que nous ne nous arretions notre expansion en Afrique. Ceci crée egalement des tensions avec l'Occident. Si nous ne sommes pas encore sur le radar des Americains, par contre les Français, Espagnoles et Portugais commencent à sentir les effets de notre influence en Afrique. Il ne faut pas se leurrer, la défense choisie par l'Europe dans le procès contre le Polisario (dire que le Sahara est en dehors du traité donc on ne peut pas annuler le traité) a été choisie pour affaiblir le Maroc. L'Europe semble bien comprendre que le Sahara est necessaire à la constitution de la profondeur strategique vers le Sud. Ils auraient pu defendre leur position en disant que le Maroc etait l'administrateur du territoire ou que la court n'a pas juridiction sur ce sujet... Non, Ils ont choisi comme defense cette approche qui etait clairement structurée pour affaiblir la position du Maroc dans ses efforts de développement en dehors de la sphère occidentale. Nous sommes ici tous d'accord sur le fait que la strategie Marocaine est la bonne et doit etre accelerée car la déliquescence de l'Occident est beaucoup plus rapide que ce que l'on croit. Mais il faut etre prudent et se proteger contre les reactions de l'Occident et de "faux leaders" du monde emergents.
Voici un article de The Diplomat sur le sujet. The Post-Western World and the Rise of a Parallel Order
“We stand at the cusp of a historic shift of power away from the West toward Asia.”
By Oliver Stuenkel
September 26, 2016
The Financial Times‘ Gideon Rachman recently told his readers about a profoundly unsettling experience. A group made up of “plenty of eminent people” from the West, including former prime ministers and billionaires, traveled to Beijing to meet China’s President Xi Jinping. There, according to the writer, the foreign grandees were lectured, “treated a bit like a class of schoolchildren.”
We stand at the cusp of a historic shift of power away from the West toward Asia, and the consequences are increasingly being felt in global politics. With the day when China will overtake the United States as the world’s largest economy appearing on the horizon, the West is slowly losing the remarkable capacity to set the agenda on a global scale, something we have become so used to that it has become hard to imagine global affairs with a West no longer dominant. For more than a century, an extreme concentration of economic power allowed the West, despite representing a small minority of the world’s population, to initiate, legitimize, and successfully advocate policy in the economic or security realm. To most observers, non-Western actors hardly, if ever, played any constructive role in the management of global affairs.
As a consequence, the future of global order—no longer under Western rule—is generally seen as chaotic, disorienting, and dangerous. As Randall Schweller, an influential scholar at Ohio State University predicts, the only alternative to U.S. leadership is “banality and confusion, of anomie and alienation, of instability without a stabilizer, of devolving order without an orderer.” Indeed, the vast majority of International Relations scholars believe the relative decline of U.S. power will have profoundly negative global consequences.
Yet our understanding of the creation of today’s order, its contemporary form and predictions about the future, are limited because they seek to imagine a “Post-Western World” from a parochial Western-centric perspective. Harvard University’s Graham Allison calls the last one thousand years “a millennium in which Europe had been the political center of the world.” Such views dramatically underestimate the contributions non-Western thinkers and cultures have made, and how much the West depended on foreign knowledge, technology, ideas, and norms—such as from China and the Muslim world—to develop economically and politically. They also disregard the fact that non-Western powers have dominated the world economically for much of the last thousand years.
Our Western-centric world view thus leads us to underappreciate not only the role non-Western actors have played in the past and play in contemporary international politics, but also the constructive role they are likely to play in the future. With powers such as China providing ever more global public goods, post-Western order, most likely some kind of “managed rivalry,” will not necessarily be more violent or unstable than today’s global order.
Indeed, rather than directly confronting existing institutions, rising powers—led by China—are quietly crafting the initial building blocks of what we may call a “parallel order” that will initially complement, and later possibly challenge, today’s international institutions. This order is already in the making; it includes, among others, institutions such as the BRICS-led New Development Bank and the Asian Infrastructure Investment Bank (to complement the World Bank), Universal Credit Rating Group (to complement Moody’s and S&P), China Union Pay (to complement Mastercard and Visa), CIPS (to complement SWIFT), the BRICS (to complement the G7), and many other initiatives.
These structures do not emerge because China and others have fundamentally new ideas about how to address global challenges or because they seek to change global rules and norms; rather, they create them to better project their power, just as Western actors have done before them. They partly arose because of the limited social mobility of today’s order and because of existing institutions’ incapacity to adequately integrate rising powers. As part of a hedging strategy, emerging powers will continue to invest in existing institutions, recognizing the strength in today’s order, but they will seek to change the hierarchy in the system to obtain privileges so far only enjoyed by the United States. Furthermore, eluding the facile and overly simplistic extremes of either confronting or joining existing order, the creation of several China-centric institutions will allow China to embrace its own type of competitive multilateralism, picking and choosing among flexible frameworks, in accordance with its national interests — just like Western powers have done for decades.
Western hegemony is so deeply rooted and ubiquitous that we think of it as somehow natural, reducing our capacity to objectively assess the consequences of its decline. Fears about a post-Western chaos are misguided in part because the past and present systems are far less Western than is generally assumed (the world order already contains many rules and norms that emerged as a product of clashing Western and non-Western ideas). And while the transition to genuine multipolarity—not only economically but also militarily and regarding agenda-setting capacity—will be disconcerting to many, it may be, in the end, far more democratic than any previous order in global history, allowing greater levels of genuine dialogue, broader spread of knowledge, and more innovative and effective ways to address global challenges in the coming decades.
Oliver Stuenkel teaches International Relations at the Getulio Vargas Foundation in São Paulo, Brazil. His new book, Post-Western World, has just been published by Polity Press.
Socket-error General de Division
messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Un Mauritanien demande à son président de travailler sur la mise en place d'une confédération avec le Maroc (article du media Mauritanie Now): http://rimnow.com/a125/6277-2017-02-08-10-20-04.html
Donc les facteurs déterminants de la puissance de demain c'est soit la démographie soit un positionnement stratégique ( le détroit représente 20% du trafic mondial). Le fait n'est pas tant d’être puissant au même niveau que les pays occidentaux qui sont encore très loin, mais de contrôler leur destin, ce qui en soit équilibre le rapport de force et nous impose de fait comme une puissance. Le seule pays qui nous craint c'est l’Espagne avec sa mentalité d'isabelle la conquérante. Sinon la France qui a déjà assez largement tourné le dos au bassin méditerranéenne est entrain de retropedaler, le seul pays au Maghreb qui peut lui permettre de revenir en Afrique c'est nous. Il y a des raisons multiples et variés qui font que ce pays ne peut pas vraiment nous causer du tort (coopération sécuritaire, liens entre nos deux oligarchies, éléments de chantages dont on dispose sur leur élites qui viennent à Marrakech !) Les seules ennemies qui peuvent nous contrarier c'est la Mauritanie au sud l’Espagne au nord et l’Algérie à l'est il faut impérativement en neutraliser un pour sortir de notre isolement géographique, et ainsi intégrer notre économie à l’Afrique de l'ouest.
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
La démographie sera plus un handicape que un facteur de puissance.
Les gens mangeront comment ? Et puis ils faudra les éduquer et surtout faire en sorte de créer un environnement économique propice au travail... et vu l'utilisation massive des robots à venir, je vous laisse deviner la suite !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
C'est beaucoup plus compliqué que ça @Fahed... La "Puissance" en elle même est difficile à définir, c'est tellement multiforme et évolutive (La puissance au moyen âge c'était les terres + le nombre de chevaliers et aujourd'hui ? ) mais la puissance a toujours reposé sur des fondamentaux fixes que sont Le territoire (étendue, position géographique, richesse de ce territoire (matière première, terreas arrables ....) , la population et l'envie (l'envie d'affirmer sa puissance, de l'étendre, de conquérir) ...
Pour revenir sur ton exemple des robots, il va bien falloir des gens pour "les penser" , les créer, les superviser et les maintenir la question est : quel sera le bilan "emploi" de cette robotisation, va-t-elle créer plus d'emploi qu'elle ne détruit c'est tout le problème du numérique et des nouvelles technologies en général... Les experts sont partagés la dessus, certains pensent que le numérique en général n'a pas vocation à créer plus d'emplois mais juste à améliorer la qualité et le rendement et faciliter la vie aux gens (tâches pénibles, monotones, ....) et d'autres disent qu'au contraire ça va créer plus d'emplois le jour ou on saura s'en servir ce qui n'est pas encore le cas en ce moment....
L'idée que la démographie est un handicap est certes tentante (moins de bouches à nourrir, de personnes à éduquer - soigner etc...) mais quid des retraites, et en général de toutes les prestations basées sur la solidarité vue l'allongement continue de l'espérance de vie... ?
Il faut trouver un point d'équilibre, chercher la croissance économique que par la démographie serait une erreur mais chercher à améliorer le niveau de vie des citoyens avec le seul levier du contrôle des naissances serait aussi une erreur ....
Désolé de m'être écarté du sujet du topic ...
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Il y a un nouveau terme qui apparait de plus en plus dans ce domaine: "Post Western world". Ce terme résume une théorie dans le domaine des relations internationales qui veut que le monde est entré dans une ère où l'Occident ne reigne plus en maitre sur le reste. Pour utiliser une comparaison Orwellienne, nous serions en train d'entrer dans un monde où le "Losange" (detroit de Giraltar, Terre de Feux, Cap de Bonne Esperance, Malacca.... donc en gros, l'Afrique, l'Amerique latine et l'Asie sans le Japon) se libère des grandes puissances Europeennes et nord Americaines. Nos regions ne sont plus les objets de l'histoire ecrite par les occidentaux mais les maitres de leurs destins. Le fait que les academiques et les Think tanks ecrivent de plus en plus sur ce sujet prouve que c'est quelque chose qui inquiète les occidentaux. Pourquoi en parler ici? car la diplomatie Marocaine et la strategie Marocaine de rotation des alliances va dans le sens de cette theorie. Le Maroc est donc à l'avant garde de ce monde post occidental et en façonne le contour et les fondations. Certains diront que ce n'est que de l'auto congratulation mais en realité ceci est plus un message de caution. Le Maroc est en train de faire quelque chose de special qui le met au meme niveau d'influence que les puissances emergentes ayant un poids demographique sans commune mesure (la Chine et l'Inde). Ceci crée des tensions internes (l'Afrique du Sud, l'Egypte, l'Algerie veulent etre les leaders de ce mouvement en Afrique) avec certains pays (l'Afrique du Sud et l'Algerie) prets à tout pour nous destabiliser afin que nous ne nous arretions notre expansion en Afrique. Ceci crée egalement des tensions avec l'Occident. Si nous ne sommes pas encore sur le radar des Americains, par contre les Français, Espagnoles et Portugais commencent à sentir les effets de notre influence en Afrique. Il ne faut pas se leurrer, la défense choisie par l'Europe dans le procès contre le Polisario (dire que le Sahara est en dehors du traité donc on ne peut pas annuler le traité) a été choisie pour affaiblir le Maroc. L'Europe semble bien comprendre que le Sahara est necessaire à la constitution de la profondeur strategique vers le Sud. Ils auraient pu defendre leur position en disant que le Maroc etait l'administrateur du territoire ou que la court n'a pas juridiction sur ce sujet... Non, Ils ont choisi comme defense cette approche qui etait clairement structurée pour affaiblir la position du Maroc dans ses efforts de développement en dehors de la sphère occidentale. Nous sommes ici tous d'accord sur le fait que la strategie Marocaine est la bonne et doit etre accelerée car la déliquescence de l'Occident est beaucoup plus rapide que ce que l'on croit. Mais il faut etre prudent et se proteger contre les reactions de l'Occident et de "faux leaders" du monde emergents.
Voici un article de The Diplomat sur le sujet. The Post-Western World and the Rise of a Parallel Order
(..)
Merci
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Il y a un nouveau terme qui apparait de plus en plus dans ce domaine: "Post Western world".
Voici un article de The Diplomat sur le sujet. The Post-Western World and the Rise of a Parallel Order
(..)
Merci
Quant à cette histoire de puissance, ce qui me rends optimiste pour nous c'est que la russie arrive à s'imposer a faire jeu egal avec les usa et à etre un acteur à l'echelle mondiale avec un pib equivalent à celui de l'espagne.(avant crise).
Nous en sommes encore tres loin bien sur, mais si à moyen terme on s'approche du pib sudaf, conjugué à notre position geographique on deviendrait un interlocuteur de poids dans le cadre de cette reconfiguration post-western world.
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
adminPC Caporal
messages : 128 Inscrit le : 23/12/2016 Localisation : France Nationalité :
Il y a un nouveau terme qui apparait de plus en plus dans ce domaine: "Post Western world".
Voici un article de The Diplomat sur le sujet. The Post-Western World and the Rise of a Parallel Order
(..)
Merci
Quant à cette histoire de puissance, ce qui me rends optimiste pour nous c'est que la russie arrive à s'imposer a faire jeu egal avec les usa et à etre un acteur à l'echelle mondiale avec un pib equivalent à celui de l'espagne.(avant crise).
Nous en sommes encore tres loin bien sur, mais si à moyen terme on s'approche du pib sudaf, conjugué à notre position geographique on deviendrait un interlocuteur de poids dans le cadre de cette reconfiguration post-western world.
Ils sont assis sur 16 milles têtes nucléaires quand même
Oui, je citerai un fou à ce sujet... Kadhafi. Il disait que le Monde Arabe devait soit atteindre un milliard de personnes soit avoir l'arme nucléaire pour ne plus être l'objet de la convoitise occidentale. Il n'avait pas tord sur ce sujet (il avait clairement tord sur tout le reste).
entre temps, et selon le site goud.ma une délégation de responsables sécuritaires de la Mauritanie s'est entretenu aujourd'hui à Rabat avec le MAE Marocain et des réunions avec les Responsables Sécuritaires du Royaume sont à prévoir durant cette visite officielle.
Ils sont assis sur 16 milles têtes nucléaires quand même
Pourtant L’URSS avec son pic de 40 000 armes nucléaires dans les années 80 a bien disparu !
Mais la mère patrie est restée inviolable elle, de plus on parle d'un conflit état versus état(s), la chute de l'URSS est due à la volonté des peuples qui en faisaient partie, comprenez bien que dans cette situation Moscou n'allait pas atomiser Prague.. Pour revenir aux pays arabes, on ne va pas se le cacher n'importe quelle puissance occidentale, peut déclencher un conflit contre un de ces pays (Irak et Libye) La chine ou la Russie c'est une autre histoire.
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Ils sont assis sur 16 milles têtes nucléaires quand même
Pourtant L’URSS avec son pic de 40 000 armes nucléaires dans les années 80 a bien disparu !
Mais la mère patrie est restée inviolable elle, de plus on parle d'un conflit état versus état(s), la chute de l'URSS est due à la volonté des peuples qui en faisaient partie, comprenez bien que dans cette situation Moscou n'allait pas atomiser Prague.. Pour revenir aux pays arabes, on ne va pas se le cacher n'importe quelle puissance occidentale, peut déclencher un conflit contre un de ces pays (Irak et Libye) La chine ou la Russie c'est une autre histoire.
Je suis d'accord avec toi. Dans mon commentaire je faisais allusion a autre chose, à savoir que les armes aussi sophistiqués soient ils n’empêchent pas le déclin d'une civilisation ni sa disparition. Plus l'occident décline et plus le monde retrouve sont équilibre naturel !
Pourtant L’URSS avec son pic de 40 000 armes nucléaires dans les années 80 a bien disparu !
Mais la mère patrie est restée inviolable elle, de plus on parle d'un conflit état versus état(s), la chute de l'URSS est due à la volonté des peuples qui en faisaient partie, comprenez bien que dans cette situation Moscou n'allait pas atomiser Prague.. Pour revenir aux pays arabes, on ne va pas se le cacher n'importe quelle puissance occidentale, peut déclencher un conflit contre un de ces pays (Irak et Libye) La chine ou la Russie c'est une autre histoire.
Je suis d'accord avec toi. Dans mon commentaire je faisais allusion a autre chose, à savoir que les armes aussi sophistiqués soient ils n’empêchent pas le déclin d'une civilisation ni sa disparition. Plus l'occident décline et plus le monde retrouve sont équilibre naturel !
Ils sont assis sur 16 milles têtes nucléaires quand même
Pourtant L’URSS avec son pic de 40 000 armes nucléaires dans les années 80 a bien disparu !
Mais la mère patrie est restée inviolable elle, de plus on parle d'un conflit état versus état(s), la chute de l'URSS est due à la volonté des peuples qui en faisaient partie, comprenez bien que dans cette situation Moscou n'allait pas atomiser Prague.. Pour revenir aux pays arabes, on ne va pas se le cacher n'importe quelle puissance occidentale, peut déclencher un conflit contre un de ces pays (Irak et Libye) La chine ou la Russie c'est une autre histoire.
A part les USA, aucun autre pays occidental peut mener une guerre contre un pays Arabe aujourd'hui. La France et le Royaume-Uni n'ont plus la capacité de faire la guerre sans l'appui des USA.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
L'Espagne commence à comprendre qu'elle ne peut plus laisser Bruxelles décider sur ses relations avec le Maroc car elle a compris que c'est elle qui payera les frais élevés des dégâts causés par les décisions des autres. Une rupture des relations entre les pays de lUnion européenne et le Maroc n'aura pas les même effets et impacts sur tous les pays de l'Union. Le journaliste titre l'article: "Madrid joue au médiateur". Moi je suis tenté à dire plutôt "Madrid défend les intérêts de Madrid". Si l'Espagne défend ses intérêts, elle sera automatiquement notre avocat membre de l'UE.
Citation :
ACCORD AGRICOLE : MADRID JOUE AU MÉDIATEUR
L’Espagne a offert son soutien au Maroc pour appuyer sa position devant les institutions européennes concernant l’accord agricole.
Rabat et Madrid sont plus proches que jamais. Alors que la relation euro-marocaine traverse une zone de brouillard, l’Espagne a tenu à apporter son réconfort aux autorités marocaines. C’est dans un contexte convivial, aux antipodes du ton virulent du communiqué marocain, que s’est déroulée la visite officielle du ministre espagnol des Affaires étrangères et de la coopération, Alfonso Dastis, mercredi à Rabat. Au cours de cette visite-éclair, le diplomate espagnol a exprimé la volonté de son pays de voler au secours des relations maroco-européennes. l’ex-représentant de son pays auprès de l’UE a promis appui et soutien aux autorités marocaines. Hasard du calendrier ou timing délibéré, le choix du jour de la rencontre, le 14 février en l’occurrence, renforce une image de complicité que les deux pays veulent renvoyer.
Les déclarations flatteuses du diplomate en chef espagnol cherchent à envoyer un message subtil à qui de droit : Le gouvernement de Rajoy n’est nullement concerné par la brouille maroco-européenne. «La relation avec le Maroc est multiforme et nous sommes contents de collaborer avec elles (les autorités marocaines, ndlr), dans le dossier migratoire, de sécurité et des relations économiques. Je ne crois pas qu’ils (les dossiers) seraient affectés», a-t-il lancé à l’adresse des médias de son pays. Interpellé au sujet d’un éventuel boycott des produits agricoles originaires du Sahara, Dastis a assuré qu’il devrait y avoir une solution à cette question, tout en assurant que le dossier est en cours d’examen par tous les partenaires européens. Si dans un passé pas si lointain, lors de ces moments orageux que vivait le couple maroco-espagnol, le voisin préférait déléguer à Bruxelles les dossiers chauds qu’il partageait avec le royaume, ces temps de méfiance sont révolus. L’Espagne cherche désormais à se positionner comme l’allié du Maroc auprès des instances européennes. Une posture somme toute logique au vu des intérêts du voisin qui le lient avec son voisin du sud. L’Espagne ne badine pas avec les menaces des pouvoirs publics marocains, de lâcher du lest dans le dossier de gestion des flux migratoires. Outre le volet politique, le registre économique était présent en force dans les discussions des deux diplomates en chef.
À cet égard, le ministre espagnol a rappelé que son pays souhaite travailler, de concert, avec le Maroc pour développer les potentialités du continent africain. «L’Afrique, c’est le continent du futur. Nous voulons y approfondir notre présence, pour l’intérêt de l’Espagne et celui de l’Afrique. Et nous sommes convaincus que le Maroc peut nous aider dans ce sens», a plaidé le diplomate espagnol. Les deux parties ont annoncé la tenue de diverses réunions et rencontres au cours de cette année. De même, le Maroc devrait abriter la prochaine réunion de haut niveau entre les deux pays. Dastis a annoncé aussi la prochaine visite du roi d’Espagne au Maroc, probablement lors du deuxième semestre de l’année, a confié le diplomate espagnol aux médias de son pays.
à l'Espagne, le parti au pouvoir à récemment rejeté un projet de loi pour reconnaitre officiellement la RASD, cela empêche que 3 partis politique espagnole soutienne cet reconnaissance, si le parti au pouvoir tombe lors des prochaines élections, on aura encore le même genre de problème que le Mexique avec les USA. donc autant leur rappeler notre pouvoir de nuisance.