Économie marocaine

Rappel du premier message :

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Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger

French.xinhuanet.com   2016-09-11 09:41:24  
RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.

Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.

La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.

Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.

La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.

http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm

En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections.

le probleme c'est que le modele economique arrive au bout du cycle et il stagne a 3% pas assez pour se developper.
Ce qu'il faut c'est qu'on passe d'une mentalité de rente (d'origine agraire) a une mentalité industriel
en gros les entrepreneurs et les particuliers de ce pays, doivent porter leurs couilles pour investir, innover et conquérir les marchés extérieurs...
L'etat doit permettre que ca fonctionne en mettant en place un environement adéquate (infrastructure de base, formation, etc)

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RED BISHOP a écrit:

le probleme c'est que le modele economique arrive au bout du cycle et il stagne a 3% pas assez pour se developper.
Ce qu'il faut c'est qu'on passe d'une mentalité de rente (d'origine agraire) a une mentalité industriel
en gros les entrepreneurs et les particuliers de ce pays, doivent porter leurs couilles pour investir, innover et conquérir les marchés extérieurs...
L'etat doit permettre que ca fonctionne en mettant en place un environement adéquate (infrastructure de base, formation, etc)

Pour ce faire, il faut avoir le goût du risque, faire preuve d'audace et se dire que dans le pire des cas mes échecs profiteront aux autres. Cette mentalité rentière ne peut être extirpée sans une réelle refonte de notre système éducatif qui semble toujours attendre qu'on lui restitue ce qu'il nous a fait avaler, sans que l'on ait pris au préalable le temps de le digérer.

Favoriser la créativité chez les plus jeunes leur donnera ce goût du risque. Valoriser ce qu'ils sont, leur donner le goût, non point tant du résultat final que des chemins qui y conduisent, et surtout leur apprendre l'esprit de synthèse à travers des activités scolaires et parascolaires où l'observation et l'analyse seront prioritairement sollicitées. Seule la capacité de créer, d'innover pourrait venir à bout de cette espèce d'angoisse qui tenaille un chef d'entreprise et le conditionne psychologiquement à n'entreprendre que ce qu'il tient pour absolument sûr, car sans risque. Mais qui dit goût du risque dit également l'éventualité d'un échec. Or notre perception de celui-ci doit également changer, notamment si les personnes qui le connaissent (ou l'ont connu) ont eu l'insigne mérite de défraîchir un terrain qui était totalement impraticable avant eux, car, nécessairement, il le sera moins après eux. La gestion d'un échec est aussi importante dans la vie d'une entreprise (et dans l'esprit d'un entrepreneur) que la manière dont elle tire profits de ses réussites.

Donc, oui, c'est toute notre perception de l'entreprise qui doit changer. Mais sans une démarche pédagogique initiée très tôt auprès des jeunes, cela est tout bonnement impossible.

Ce qu'il faut c'est construire un nouveau modèle de croissance transversal avec une vision globale.

Et bien sûre, combattre et réduire la rente au niveau législatif, exécutif et fiscal.

Pourquoi les marchés vont prendre des risques, alors qu'ils peuvent gagner de l'argent plus facilement via la rente.

RED BISHOP a écrit:

le probleme c'est que le modele economique arrive au bout du cycle et il stagne a 3% pas assez pour se developper.
Ce qu'il faut c'est qu'on passe d'une mentalité de rente (d'origine agraire) a une mentalité industriel
en gros les entrepreneurs et les particuliers de ce pays, doivent porter leurs couilles pour investir, innover et conquérir les marchés extérieurs...
L'etat doit permettre que ca fonctionne en mettant en place un environement adéquate (infrastructure de base, formation, etc)

enfin ils ont compris la sources d'une grande partie des problemes de l'investissement au Maroc, S'ils arrivent a dératiser ce temple de la corruption et de la bureaucratie et de l'abus du pouvoir dans l'impunité totale , l’investissent va exploser et les programmes coûteux que finance l’état en plus de chance de réussite

Citation :

Des responsables de Centres régionaux d'investissement (CRI) ainsi que de l'administration territoriale pourraient être relevés de leurs fonctions à l'issue d'audits institutionnels. Ces institutions avaient été lourdement critiquées par le roi Mohammed VI dans son discours du Trône.

Alors que trois ministres et un secrétaire d'Etat ont été démis de leur fonction le 24 octobre en raison de leurs manquements dans la mise en oeuvre du projet de développement Al Hoceima Manarat Al Moutawassit, le prochain coup de balai devrait se faire au niveau des CRI (Centre régionaux d’investissement) selon une source proche du dossier. Plusieurs responsables de ces institutions pourraient être éjectés à l'issue de l'audit actuellement mené par la Cour des comptes.

Lors du discours du Trône prononcé le 29 juillet dernier, le roi avait lourdement critiqué les CRI qu'il avait qualifiés de "freins au processus d'investissement", estimant qu'ils "ne jouent pas leur rôle de mécanisme incitatif". Mohammed VI avait également relevé les retombées négatives des dysfonctionnements des CRI sur les régions qui souffrent d’une "insuffisance, voire d’une inexistence de l’investissement privé, autant que de la faible productivité du secteur public".

Lire aussi: Ahmed Rahhou: "La difficulté d'investir ne vient pas uniquement des CRI, mais aussi des régions"

Selon nos informations, des responsables de l'administration territoriale sont également dans le viseur de Mohammed VI. Eux aussi avaient fait l'objet de vives critiques de la part du souverain. Mohammed VI avait pointé du doigt "un grand déficit en installations et en prestations sanitaires, éducatives et culturelles, ainsi qu’en opportunités d’emploi" dans certaines régions.

Le souverain avait également appelé les gouverneurs, caïds, et autres responsables communaux à adopter des "méthodes actives de travail et les objectifs ambitieux des cadres du secteur privé", notant que "leur responsabilité est de veiller sur les intérêts des gens".

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Le Maroc classé premier en Afrique au niveau de la connectivité maritime devant l'Egypte et l'Afrique du Sud :



Après l'entrée en service de Tanger Med 2, nous allons prendre encore plus d'avance.

On connaissait la délocalisation du Nord vers le Sud, désormais il existe une délocalisation inversée !

Pfizer a délocalisé les activités de l’usine de Dakar au Maroc pour des raisons stratégiques. La CEDEAO finira par prendre peur si ça continu.

Citation :

Bars de fer à Pfizer-Sénégal : L’entreprise migre vers le Maroc, son personnel crache sur les bonus de départ

http://homeviewsenegal.com/index.php/2017/10/30/bars-de-fer-a-pfizer-senegal-lentreprise-migre-vers-le-maroc-son-personnel-crache-sur-les-bonus-de-depart/

Ils présentent pritzer comme entreprise qui court derrière les avantages de zone franche je suis perplexe car en Afrique subsaharienne il y a deux soucis : les faux médicaments et les médicaments low cost pas chers du tout venant de pays comme la Chine ou l'Inde avec une efficacité pas toujours au rdv même sotelma Sénégal souffre de ce problème et à demandé au gouvernement sénégalais de protéger les emploi face à ces produits importés

La relocalisation touche aussi le Maroc
Une entreprise française rappatrie sa production du Maroc vers la France

Citation :

Kusmi Tea relocalise du Maroc à Saint-Vigor-d'Ymonville

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/kusmi-tea-relocalise-du-maroc-a-saint-vigor-d-ymonville-1509030624

RED BISHOP a écrit:

La relocalisation touche aussi le Maroc
Une entreprise française rappatrie sa production du Maroc vers la France

Citation :

Kusmi Tea relocalise du Maroc à Saint-Vigor-d'Ymonville

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/kusmi-tea-relocalise-du-maroc-a-saint-vigor-d-ymonville-1509030624

il faut étudier et analyser les raisons de cette relocalisation.

Je ne connais bien la société, car nous avons déjà travaillé avec eux dans le passé.

Ils vont très mal en ce moment, les clients trouvent le produits cher par rapport à la qualité du produit. Ils jouent beaucoup sur le Marketing et le "made in France" pour développer la marque à l'étranger.

De plus ils avaient choisi un circuit de distribution propre et ne passent pas par des distributeurs.

Citation :

Doing Business 2018: le Maroc classé 69e mondial

La 15ème édition du rapport Doing business 2018, publié par la Banque mondiale, place le Maroc au 69ème rang mondial parmi 190 pays avec un score de 67,91 points. Le rapport a été publié ce mardi 31 octobre.



Dans un communiqué, le département du Chef du gouvernement souligne que le Maroc confirme sa place de leader en Afrique du Nord devant la Tunisie (88ème), l'Egypte (128ème) et l'Algérie (166ème).

Le Maroc se hisse au 3ème rang parmi les pays de la région Mena, derrière les Emirats Arabes Unis (21ème) et le Bahrein (66ème), et devance pour la première fois le sultanat d'Oman (71ème).

Au niveau du continent africain, le Maroc a maintenu sa 3ème position derriere les iles Maurice (25ème) et le Rwanda (41ème), et devance le Botswana (81ème) et l'Afrique du sud (82ème).

Le communiqué officiel marocain estime qu'avec "un score de 67,91 sur 100, le Maroc est à un tiers du chemin vers la meilleure performance au monde et s'approche à grands pas vers les meilleures performances dans les indicateurs à caractère procédural".

Entre les classements 2017 et 2018, le Maroc a perdu une place (il était à la 68e place). L'Algérie a reculé de 10 places, passant du 156e au 166e rangs. Récemment, Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères, se vantait en se comparant au Maroc, d'être le meilleur pays d'Afrique du Nord en Doing business.

https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/177809-Doing-Business-2018-le-Maroc-classe-69e-mondial.html

Socket-error a écrit:

Ce qu'il faut c'est construire un nouveau modèle de croissance transversal avec une vision globale.

Et bien sûre, combattre et réduire la rente au niveau législatif, exécutif et fiscal.

Pourquoi les marchés vont prendre des risques, alors qu'ils peuvent gagner de l'argent plus facilement via la rente.

Le ministre des finances commence a véhiculé le même discours, désormais il faut des actes sur le terrain et rapidement :

Citation :

Boussaid: «Sortons de l’économie de rente!»

...
Le ministre des Finances a tout de même glissé quelques messages entre les lignes. L’on pourra regretter au passage que le raisonnement n’ait pas été développé au point de proposer des alternatives. «Sortons de l’économie de rente! Sortons de l’immobilier, assez! Sortons des sentiers battus!» «L’administration…est un frein», a-t-il martelé sur un air plein de regret. «Elle doit défendre son honneur…levons-nous, travaillons».
...

http://www.leconomiste.com/article/1019514-boussaid-sortons-de-l-economie-de-rente

Le constat est le meme partout. On a tous compris qu'est ce qui bloquer. Maintenant faut le faire

Le gouvernement precedent (Benkirane I) a essayé mais les lobby de la rente sont puissants.
Suspendre les agrements de transport (bus et taxis) etait une excellente idée. De meme pour les agréments de sable. La fiscalisation du secteur agricole... Mais en fin de compte rien n'a été fait car cela déstabilisait l'ordre établi. Tout le monde veut son petit "grima".

Dire qu'il faut en finir avec la rente est facile mais il faut commencer par nettoyer devant chez soit. La SNI n'est-elle pas elle-meme une rentière? En effet, les contrats dans l'energie renouvelable sont construit de telle manière qu'une rente est fournie au consortium qui construit le complexe eolien, solaire ou autre. Lorsque la SNI a amené les Koweitiens pour construire l'IKEA, ils (la SNI) a demandé à recevoir 25% des parts de IKEA Maroc sans avoir fourni le moindre capital (selon la rumeur)... C'est de la rente (voir du racket si on veut etre plus stricte sur les termes).

Je suis parfaitement d'accord sur le fait que la rente doive etre minimisée (acceptons que pour des investissements à haut risque l'etat accepte d'offrir une rente pour une vingtaine d'année). Mais il faut alors parler des vrais rentes qui minent le pays. Tous ces groupes familiaux nés de la politique de Marocanisation des années soixantes et qui n'ont jamais investi dans les entreprises que l'executif de l'epoque leur a distribué pour en faire des vassals.

La mentalité du secteur privé Marocain est une mentalité de rente car sa génèse est construite sur la rente. Les familles Benjelloun (Finance.com maintenant), Lamrani (groupe Safari), Alj (groupe Sanam), Bensalah (Holmarcom) et d'autres (cette liste n'est certainement pas exhaustive mais represente seulement des familles dont je connais precisement l'histoire de l'accumulation de leur fortune) ont construit leurs fortunes grace à la rente. Que ce soit les concessions automobiles ou les taxes d'importations ou les licences d'importations exclusives. Tous se sont goinfrés grace à la rente. Par contre on ne voit pas de vrais entrepreneurs capables de prendre des risques et acceptant de perdre de l'argent sur un projet.

Citation :

Maroc. Le chômage des jeunes dans les villes dépasse 45% pour la première fois

Au titre du 3ème trimestre 2017, le taux de chômage concernant les jeunes agés entre 15 et 24 ans, vivant au milieu urbain, a atteint 45,2% selon l'enquête du HCP. Le taux le plus élevé connu au Maroc et l'un des plus élevés à l'échelle internationale.

La suite

L ',industrialisation n'est pas une option, c'est une obligation.
Inquiétants ces chiffres. Le désoeuvrement et la criminalité vont de paire. L'absence de perspective quand on entre dans la vie d'adulte est un mal qu'il faut vite combattre, Ça métastase vite.

Fes est un exemple vivant du live une ville desindustrialiser pour la punir résultat un taux de chômage et de criminalité à la première position de ce pays en ce référant à la démographie

PGM a écrit:

L ',industrialisation n'est pas une option, c'est une obligation.
Inquiétants ces chiffres. Le désoeuvrement et la criminalité vont de paire. L'absence de perspective quand on entre dans la vie d'adulte est un mal qu'il faut vite combattre, Ça métastase vite.

De plus il y a un autre problème qui se profile, c'est l'endettement et la réduction des marges de manœuvres budgétaires.
Il est temps d'agir, vite et bien.

Shugan188 a écrit:

Citation :

Maroc. Le chômage des jeunes dans les villes dépasse 45% pour la première fois

Au titre du 3ème trimestre 2017, le taux de chômage concernant les jeunes agés entre 15 et 24 ans, vivant au milieu urbain, a atteint 45,2% selon l'enquête du HCP. Le taux le plus élevé connu au Maroc et l'un des plus élevés à l'échelle internationale.

La suite

C'est une blague ?!
c'est quoi ces stats !! Chômage des jeunes entre 15 et 24 ans !!!!

15 ans est estimé en chômage s'il n'est pas à l'école ou en formation

Effectivement, c'est la part de chômeurs chez les 15-24 qui ne sont ni au lycée ni en études supérieurs ni en formation et qui sont à la recherche active de travail, ça ne veut donc pas dire que 45% des 15-24 ans sont au chômage.

C'est normal de trouver un tel chiffre, chaque année, 400 000 enfants marocains quittent le système scolaire

L’escot d'Al Amoudi a été arrêté pour corruption en Arabie Saoudite, comme quoi il existe encore un peu de justice dans ce bas monde !

C'est le bon moment pour le Maroc de réaliser une enquête sur le fiasco de la SAMIR, cela nous permettra de demander des réparations à Al Amoudi  dans le cadre de la coopération judiciaire entre les 2 pays.

Il est inadmissible que des personnalités marocaines et étrangères coupables dans ce dossier, soient toujours en liberté.

Citation :

L'enquête saoudienne sur Al-Amoudi sera scrutée de près au Maroc

https://www.medias24.com/MAROC/INTERNATIONAL/177946-L-enquete-saoudienne-sur-Al-Amoudi-sera-scrutee-de-pres-au-Maroc.html