messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Dim 19 Mar - 12:56
Rappel du premier message :
la dernière apparition on voit qu il est de plus en plus malade il n arrive meme pas a tenir un dossier ils sont obligé decouper la séquence son regard est vague et n est pas concentré sur son interlocuteur le régime a l'air mal a l'aise avec les rumeur d'aggravation de la santé de boutef qu ils s'obligent a inventer une rencontre avec son ministre des aff maghrebines pour montrer son cadavre
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
APRÈS SA MISE AU PLACARD, LE MINISTRE ALGÉRIEN DES AE, RAMTANE LAMAMRA, HOSPITALISÉ
Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, a été admis à l'hôpital militaire de Aïn Naadja (Alger) pour subir des examens médicaux. Cette hospitalisation intervient alors que le ministre est mis au placard par le clan Bouteflika au profit de son subordonné Abdelkader Messahel.
Ramtane Lamamra n'est pas à bout de ses peines. Il finit à l'hôpital une traversée du désert qui dure depuis décembre 2016, après le retentissant loupé du "Forum d'affaires d'Alger" pour lequel son département était en charge de l'octroi des visas aux invités étrangers. Un loupé, faut-il le rappeler, qui a coûté son poste à l'ambassadeur d'Alger à Paris, Amar Bendjemaâ, bouc émissaire à qui l'on a fait porter le chapeau de l'échec d'un forum censé contrebalancer la percée économique du Maroc sur le continent africain. Une humiliation qui a sonné la descente aux enfers de ce ministre dictaphone d'un régime viscéralement hostile au Maroc, au profit de son second, Abdelkader Messahel, autre marocophobe attitré, qui l'a coiffé au poteau pour devenir, avec l'aide de Saïd Bouteflika, frère du président algérien, le véritable maître du département des Affaires étrangères.
Selon une information, fournie par un site à la botte de l'oligarchie galonnée tapie au club des Pins à Alger, le diagnostic auquel a été soumis le ministre Lamamra aurait révélé un "rhumatisme inflammatoire". Simplement, ledit site ne nous dit pas si ce "rhumatisme" diagnostiqué est d'ordre organique ou psychologique. Ce site ne nous dit surtout pas si les ennuis de santé du ministre d'Etat Ramtane Lamamra sont liés à l'humiliation que lui fait subir le clan Bouteflika en confiant les grands dossiers de la diplomatie à son subordonné.
En "froid" avec le clan Bouteflika, le pourtant flamboyant ministre Lamamra donne l'impression d'être "psychiquement" souffrant. Et il y a de quoi l'être, après que ce ministre dévoué corps et âme au président Bouteflika ait présenté de loyaux et bons services au régime en place. Mais sur ce registre de la servilité, il semble avoir été surpassé par son second, en l'occurrence Abdelkader Messahel. C'est à ce dernier que le clan présidentiel a confié, le 19 mars 2017, le rôle de s'afficher devant les caméras de la télévision publique algérienne, au côté du président, dans l'objectif de montrer que Bouteflika disparu des écrans radars "se portait bien"!
S’il s’avère que l'hospitalisation de Lamamra a partie liée avec la rude épreuve psychologique que lui fait subir le clan Bouteflika, cela pourrait constituer un sérieux indicateur de l’état de santé de la diplomatie algérienne qui est au bord de la déprime.
Tension sur le lait à Alger : les explications de Giplait
Le lait en sachet se fait rare à Alger. Depuis quelques jours, chaque matin, les Algérois font la queue devant les magasins dans certains quartiers, pour acheter le lait. En fin de matinée, ce produit est introuvable dans les épiceries, a-t-on constaté ce lundi 24 avril.
« Le sachet en lait est introuvable », se plaint une dame, rencontrée au centre-ville. « On éprouve des difficultés à acquérir le lait pasteurisé », assure-t-elle. La tension sur le lait pousse les consommateurs à acheter de grosses quantités pour les stocker, selon un épicier.
« Il n’y a pas de pénurie de lait », selon le DG du Giplait
Contacté, le DG du groupe Giplait, Mouloud Harim dément l’existence d’une pénurie de lait. « Le lait se distribue normalement. On sent juste une augmentation de la demande », explique-t-il.
M. Harim trouve « anormal » le comportement des consommateurs. « Ce produit est vendu moins cher, les gens l’achètent tôt le matin et en grandes quantités. C’est ce qui fait augmenter la demande », poursuit-il.
Giplait met quotidiennement 480 000 litres de lait sur le marché et des quantités de lait de vache, selon son DG. « On est en train de produire en fonction des quotas fixés », ajoute M. Harim, en affirmant que l’augmentation des quantités mises en marché n’est pas à l’ordre du jour. « Nous allons étudier la situation », a-t-il dit.
Giplait a installé un système de contrôle afin d’assurer une distribution “normale” du lait, selon M. Harim.
DIA-27 avril 2017: La rumeur circule depuis plusieurs jours. Comme à chaque fin de mois et approche du mois sacré, l’on évoque la fameuse « crise de liquidités ». Cette fois la rumeur a eu un semblant de vérité puisque les retraités ont eu du retard à toucher leurs pensions. il s’agissait Seulement d’un simple retard de versement des pensions de retraite et non pas d’une crise de liquidités.
En effet dans plusieurs wilayas du pays les retraités ont commencé à paniquer lorsqu’ils se sont déplacés aux bureaux de poste pour toucher leurs pensions de retraite versées le 20 de chaque mois, et, qu’en fin de compte, ils n’ont pas pu avoir leur argent en raison du « manque de liquidités » selon certains guichetiers. La rumeur circulant faisait état d’une crise de liquidités. Seulement voila il n’en est rien. Ce matin au micro d’Enahhar Tv le directeur général du Réseau et des systèmes de paiements de la Banque d’Algérie (BA) Mohamed Larbi Brahim a tenu a démentir ces rumeurs en expliquant qu’il s ‘agissait seulement d’un retard de versement des pensions de retraites et non pas d’un manque de liquidités. Pour justifier ses propos, M.Larbi Brahim affirme que la Banque d’Algérie verse quotidiennement à Algérie Poste la somme de 12 milliards de dinars. Une somme qui couvre selon lui les besoins d’Algérie Poste pendant deux mois (44 jours ouvrables). Profitant de cette occasion M.Larbi Brahim a tenu à rassurer les citoyens en prévision du mois de Ramadhan en affirmant que 260 milliards de dinars représentent le stock pendant ce mois sacré.
Tension sur le lait à Alger : les explications de Giplait
Le lait en sachet se fait rare à Alger. Depuis quelques jours, chaque matin, les Algérois font la queue devant les magasins dans certains quartiers, pour acheter le lait. En fin de matinée, ce produit est introuvable dans les épiceries, a-t-on constaté ce lundi 24 avril.
« Le sachet en lait est introuvable », se plaint une dame, rencontrée au centre-ville. « On éprouve des difficultés à acquérir le lait pasteurisé », assure-t-elle. La tension sur le lait pousse les consommateurs à acheter de grosses quantités pour les stocker, selon un épicier.
« Il n’y a pas de pénurie de lait », selon le DG du Giplait
Contacté, le DG du groupe Giplait, Mouloud Harim dément l’existence d’une pénurie de lait. « Le lait se distribue normalement. On sent juste une augmentation de la demande », explique-t-il.
M. Harim trouve « anormal » le comportement des consommateurs. « Ce produit est vendu moins cher, les gens l’achètent tôt le matin et en grandes quantités. C’est ce qui fait augmenter la demande », poursuit-il.
Giplait met quotidiennement 480 000 litres de lait sur le marché et des quantités de lait de vache, selon son DG. « On est en train de produire en fonction des quotas fixés », ajoute M. Harim, en affirmant que l’augmentation des quantités mises en marché n’est pas à l’ordre du jour. « Nous allons étudier la situation », a-t-il dit.
Giplait a installé un système de contrôle afin d’assurer une distribution “normale” du lait, selon M. Harim.
Sétif / Un jeune homme tué pour… un sachet de lait
Un jeune homme, âgé d’une trentaine d’années, a été tué, samedi, dans la localité de Chouf Lakdad, dans la wilaya de Sétif, suite à une altercation pour… un sachet de lait.
Les disputes et les altercations sont fréquentes dans ce quartier de Chouf Lakdad abritant notamment des populations ayant fui le terrorisme durant les années 90. Mais cet acte marqué du sceau de la bêtise restera gravé dans la mémoire des habitants tant le geste était d’une extrême violence.
Les faits remontent à samedi, lorsqu’un jeune homme s’était présenté dans un magasin d’alimentation générale pour acheter du lait. Refusant de lui vendre, le commerçant a provoqué une altercation verbale. Volant au secours du propriétaire du magasin, l’un de ses proches a asséné un coup de couteau mortel dans le cou de la victime.
Le propriétaire du magasin ainsi que l’auteur du crime ont été interpellés quelques kilomètres plus loin alors qu’ils tentaient de la fuite.
Ferhat Ait Ali, expert financier : « la dévaluation du dinar n'a jamais été un outil d'investissement sérieux » - Algérie Eco
Dans un contexte de crise économique, marqué par la chute des cours du pétrole et la baisse des réserves de changes, la Banque d’Algérie est appelée à jouer son rôle de régulateur. Ainsi la politique conduite par l’institution monétaire depuis quelques années soulève des interrogations quant à l’efficacité de ses décisions. Dans cet entretien, M. Ferhat Ait Ali, expert financier, nous éclaire sur cette problématique en apportant des éléments de réponses. Algérie-Eco : Selon vous, quelle est la politique monétaire actuelle de la Banque d'Algérie?
Ferhat Ait Ali: Depuis 2003, la politique monétaire de la Banque d'Algérie, est à mon sens dictée par d'autres secteurs que la Banque d'Algérie, dont le gouvernement lui-même au service d'autres cercles politiques ou même de décision économique.
De ce fait, on ne peut pas parler de politique actuelle ou passée, en dehors d'une mission de comptable monétaire, auquel il est échu le rôle aussi bien de créer et résorber la monnaie locale en fonction d'un afflux erratique de devises en amont et d'un besoin encore plus erratique en aval.
Cette Banque, fait aussi office d'interface avec les institutions mondiales, pour discuter en cas de difficultés, comme un comptable d'entreprise défaillante appelé à représenter les gérants dans une procédure contentieuse, avec un mandat limité.
Pour l'instant, ayant pris conscience de l'érosion de la seule réserve à laquelle le dinar est adossé, elle essaie tant bien que mal, de dévaluer quand cela est possible pour répondre aux équilibres financiers internes d'autres structures comme le Trésor, et de résorber la masse monétaire pour éviter la prochaine dévaluation qui risque d'avoir des effets pervers sur l'ensemble de la société et surtout l'économie locale. Pour quelle raison la Banque d'Algérie maintient le dinar à un niveau aussi bas?
La Banque d'Algérie a maintenu un dinar très bas durant les premières années d'embellie pétrolière et jusqu'à 2014, date de la chute des ressources en devises, au lieu de le réévaluer en fonction du nouveau matelas auquel il était adossé.
Et ceci pour des impératifs non pas monétaires mais de politique générale et financière du gouvernement, pour qui, il n'était pas question de laisser les équilibres monétaires existants en l'état, mais de réorienter les flux à sa guise et en fonction de nouveau impératifs sociaux et de prééminence de castes dans son administration centrale et locale.
Pour faire plus simple, il était question de casser le Dinar. Il faut le rappeler, qu’avec 55 dinars, on pouvait avoir 1 dollar en 1999, avec des réserves presque nulles, pour plonger à 72 dinars en 2002 avec un afflux de devises intense.
Ce recul de la valeur a servi à créer le maximum de monnaie locale, pour une nouvelle redistribution de nature à changer les équilibres et flux antérieurs qui manifestement déplaisaient aux nouveaux décideurs et à leur clientèle politique et économique.
Ainsi notre masse monétaire est passée de 400 Milliards de dinars pour le fiduciaire et 1200 pour la base monétaire en 1998, à 4590 et 14800 en 2015. Ce qui a décuplé tous les postes, avec des réserves qui servaient à conforter ces nouveaux dinars au nouveau taux.
Mais quand vint l'heure de constater les dégâts, déjà évidents avant la chute des revenus sur l'économie réelle du pays, par cette masse monétaire intégralement orientée vers la dépense improductive et la consommation courante, Il était trop tard, les réserves ont commencé à fondre plus vite que les dinars émis, et à chaque passif résorbé, en base monétaire, correspondait un taux plus lourd de déperditions en réserves de change, ce qui fait qu'il a fallu dévaluer dans un premier temps pour limiter les dégâts, mais face aux limites de ces dévaluations, un autre éléments a été introduit, et qui consiste à laisser au dinar sa valeur et à en limiter la conversion en devises par effet d'accès aux biens importés, d'où les fameuses licences.
Mais même ce stratagème, butte contre les déficits du trésor lui même tributaire des flux de cette monnaie étrangère convertis en exportations ou taxes sur les importations. En quelque sorte, c’est le serpent qui se mord la queue. Pensez-vous que la politique actuelle menée par le gouvernement va contribuer à préserver les réserves de change?
Les réserves de change comme précisé plus haut, sont l'unique garantie du dinar algérien tant qu'une production locale de qualité et en quantité suffisante n'est pas à l'ordre du jour, pour renouveler les réserves en question ou les remplacer dans la satisfaction des besoins locaux, et de la fiscalité interne.
Or, toute la politique suivie jusque là est contre l'investissement, quoi qu'en disent les politiques, la dévaluation du dinar n'a jamais été un outil d'investissement sérieux, et l'inflation qui en es induite a toujours été un facteur bloquant de la consommation et de ce fait de la rentabilité des investissements.
Et si aujourd'hui, tous les regards sont braqués sur ces réserves de change, comme une sorte d'indicateur de pression dans la chaudière du bateau Algérie, c'est tout simplement du fait des politiques erronées introduites par les bureaucrates dans les circuit économique, et qui continuent à ce jour, sous des habillages divers, à produire les mêmes effets, dont le plus pervers est d'avoir transformé ces réserves de change, en unique source de survie aux yeux de tout le pays, alors qu'elles peuvent être une source de danger même maintenues en l'état, au prix d'une économie étranglée, par des visions sectorielles limitées et orientées. La vraie valeur du dinar ne se reflète pas non plus dans le marché parallèle, comment l’expliquez-vous ?
Le marché parallèle, ne reflète en aucun cas, le prix réel de la monnaie nationale, dans la mesure où il ne fonctionne pas tout seul, mais en présence d'une autre sphère officielle tout aussi parallèle dans ses motivations, qui lui a orienté les clients de force et une partie de ses avoirs par effraction dans les transactions commerciales officielles.
Ce marché qui n'aurait jamais pu exister et prospérer dans un environnement économique rationnel, et sans l'emprise de l'administration sur la Banque d'Algérie et les devises du pays, ne peut refléter que la demande et l'offre de l'heure sur des devises, qui auraient dû être disponibles ailleurs que chez lui.
Etant le fruit d'une interdiction irrationnelle de la devise, il est de ce fait tout aussi irrationnel de le prendre comme repère en dehors de sa première source d'existence qu'est justement la sphère dite officielle.
Si d'aventure, les quatre ou cinq milliards de dollars qui y transitent, étaient captés en amont et offerts en aval au change par le marché officiel; le cours du marché informel s'effondrerait pour se rapprocher au maximum de l'officiel.
Il ne peut de ce fait pas être un repère en matière de change et de valeur de la monnaie, mais juste un révélateur d'une politique de change tordue et mal menée pour des raisons qui restent à identifier, hors de toute logique économique. Quels sont les mécanismes dont dispose la Banque d'Algérie pour maintenir le taux actuel?
Le seul moyen pour la banque d'Algérie, en vue de maintenir le taux actuel, est d'avoir une capacité de résorption de ses écritures monétaires au passif, plus rapide et plus consistante que l'érosion des réserves de change à l'actif.
Cela veut dire que pour chaque dépôt au passif de cette banque qui sort vers ses détenteurs réels, la capacité à le dépenser en devises s'amenuise.
Faute de quoi, plus les réserves s'érodent, moins les dinars existants dans les écritures auront de la valeur. Et il semble que cette tâche a été prise en charge par le département du commerce, avec les méthodes qu’on voit. Le régime des quotas va mener à un cycle de pénuries et de monopoles de fait, qui ne limiteront jamais les importations dans les proportions qu'il déclare avoir comme objectif. On aura tous les inconvénients du dirigisme en mixture avec tous les dérapages des monopoles privés, sans pouvoir sauver les réserves. Faudra-t-il mettre en place un marché de change à terme?
Une monnaie, qui ne s'adosse pas à un marché de change, est tout juste un bon de ravitaillement ou pire un chèque en partie en bois, et un jour ou l'autre l'administration une fois coincée dans ses logiques de bricolage, finira par autoriser un marché officiel, libre des changes et libéraliser le marché monétaire.
On ne peut pas vivre, en autarcie monétaire, tout en étant connectés à des flux extérieurs dont on ne détient aucun levier en amont ou en aval.
Ceci est une hérésie économique, et une sorte de crime contre la notion même d'économie, même administrée, et ses répercussions sur toute la sphère économique y compris dans les IDE est des plus évidentes.
Personne n'investira chez nous, avec l'actuelle réglementation des changes, sauf s'il vient lui-même avec des intentions aussi peu recommandables que notre réglementation est supportable. Le recours à la planche à billets peut-elle être une solution?
Le trésor à défaut de fonds disponibles dans la société, ou chez des créanciers compréhensifs extérieurs, finira par être tenté par cette fausse solution.
Mais dans l'état actuel de la répartition des revenus et pouvoirs d'achat dans le pays, cette tentation, qui va encore gonfler les passifs de la Banque d'Algérie, va avoir des répercussions désastreuses aussi bien sur l'économie que les franges les plus vulnérables de la société.
L'émission monétaire sans contrevaleur productive ou en détentions de devises, n'est pas une stratégie, mais la fin, contrainte de toutes les politiques défaillantes, ce sera un aveu d'échec et pas une solution.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Ce serait cool qu'il nous gratifie d'une analyse sur l"arnaque du pib algérien en mode didactique comme il sait si bien le faire.
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 25 Avr - 9:56
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 25 Avr - 11:01
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 25 Avr - 17:14
https://www.tsa-algerie.com/les-chantiers-de-logements-alarret-faute-dargent/ a écrit:
EXCLUSIF. Les chantiers de logement à l’arrêt : plus de 1,2 milliard USD de créances impayées auprès des entreprises étrangères
La crise économique qui frappe l’Algérie paralyse le secteur du bâtiment. Selon nos informations, les chantiers de construction de tous types de logements (LPP, social, AADL, rural) sont à l’arrêt depuis plus de quatre mois, faute de financements.
Faute d’argent, les banques refusent de payer les entreprises de réalisation, selon nos sources. « Il y a 130 milliards de dinars de créances impayées, réclamées par les entreprises de réalisation. Le CPA et la CNEP refusent de débloquer l’argent et de payer les entreprises de réalisation », précise une source proche du dossier.
Résultat : les entreprises étrangères notamment chinoises et turques en charge de la réalisation des programmes de logements ont arrêté les travaux. Les chantiers de LPP, AADL et autres types de logements aidés par l’État, sont à l’abandon. Face à l’ampleur de la crise, les entreprises étrangères ont reçu l’appui de leurs ambassades à Alger. « Les sociétés étrangères menacent de quitter si elles ne sont pas payées. Les représentations diplomatiques de leurs pays ont protesté auprès du gouvernement algérien », assurent nos sources.
Face au refus des banques de payer les entreprises, les autorités ont les mains liées. « Il n’y a pas d’argent, on ne peut rien faire. Le ministère des Finances ne veut pas intervenir pour régler le problème », affirme un responsable. L’arrêt des chantiers de construction de logements commence à inquiéter les souscripteurs, qui commencent à s’organiser. La semaine passée, ils ont organisé un sit-in devant le siège de l’ENPI à Alger. Outre le mécontentement des souscripteurs, l’arrêt des travaux a provoqué le report de la livraison de 54 000 logements AADL1. Prévue fin mars, cette livraison est reportée, selon nos sources. Le problème du manque de financements a obligé le gouvernement à suspendre les projets de l’habitat rural. « Les projets de l’habitat rural sont gelés », affirment nos sources.
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mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 26 Avr - 7:50
Citation :
Crise économique/ Vers l’annulation du Salon de l’automobile d’Alger
Pour la première fois depuis une quinzaine d’années, le Salon international de l’automobile d’Alger risque ne pas avoir lieu. Prévu pour le mois de mars, comme c’est de tradition, ce rendez-vous des professionnels du domaine de l’automobile est officiellement reporté à septembre. Mais son annulation pure et simple est probable.
La raisons de ce report tiennent notamment au fait que le marché automobile algérien est complètement laminé, suite aux retards dans la répartition sur les concessionnaires des quotas de véhicules à importer de l’étranger. Un état de fait qui rend l’organisation d’un tel salon quasiment impossible.
Lors de se précédentes éditions, notamment celles tenues avant 2014, le Salon de l’automobile d’Alger avait permis à des constructeurs de présenter leurs nouveautés, faisant de ce rendez-vous algérois un des plus importants en Afrique. Ce qui n’était pas le cas l’année dernière lorsque les concessionnaires s’étaient limités à une présence plutôt symbolique. Pour sauver le salon, les autorités avaient donné des dérogations aux concessionnaires afin de pouvoir importer certains modèles destinés à l’exposition.
Alors que l’Algérie importait jusqu’à 600 000 véhicules jusqu’en 2013, les concessionnaires n’ont pu acquérir que près de 50 000 voitures l’an dernier. Les autorités veulent notamment pousser les constructeurs à faire du montage sur place.
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 26 Avr - 8:12
WRANGEL a écrit:
https://www.tsa-algerie.com/les-chantiers-de-logements-alarret-faute-dargent/ a écrit:
EXCLUSIF. Les chantiers de logement à l’arrêt : plus de 1,2 milliard USD de créances impayées auprès des entreprises étrangères
La crise économique qui frappe l’Algérie paralyse le secteur du bâtiment. Selon nos informations, les chantiers de construction de tous types de logements (LPP, social, AADL, rural) sont à l’arrêt depuis plus de quatre mois, faute de financements.
Faute d’argent, les banques refusent de payer les entreprises de réalisation, selon nos sources. « Il y a 130 milliards de dinars de créances impayées, réclamées par les entreprises de réalisation. Le CPA et la CNEP refusent de débloquer l’argent et de payer les entreprises de réalisation », précise une source proche du dossier.
Résultat : les entreprises étrangères notamment chinoises et turques en charge de la réalisation des programmes de logements ont arrêté les travaux. Les chantiers de LPP, AADL et autres types de logements aidés par l’État, sont à l’abandon. Face à l’ampleur de la crise, les entreprises étrangères ont reçu l’appui de leurs ambassades à Alger. « Les sociétés étrangères menacent de quitter si elles ne sont pas payées. Les représentations diplomatiques de leurs pays ont protesté auprès du gouvernement algérien », assurent nos sources.
Face au refus des banques de payer les entreprises, les autorités ont les mains liées. « Il n’y a pas d’argent, on ne peut rien faire. Le ministère des Finances ne veut pas intervenir pour régler le problème », affirme un responsable. L’arrêt des chantiers de construction de logements commence à inquiéter les souscripteurs, qui commencent à s’organiser. La semaine passée, ils ont organisé un sit-in devant le siège de l’ENPI à Alger. Outre le mécontentement des souscripteurs, l’arrêt des travaux a provoqué le report de la livraison de 54 000 logements AADL1. Prévue fin mars, cette livraison est reportée, selon nos sources. Le problème du manque de financements a obligé le gouvernement à suspendre les projets de l’habitat rural. « Les projets de l’habitat rural sont gelés », affirment nos sources.
et maintenant , c'est la faute au Maroc, au makhzen ou peut être aux immigrés subsahariens. ?!!!!!
lintello 1ere classe
messages : 56 Inscrit le : 03/03/2017 Localisation : Maroc et France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 26 Avr - 14:18
Fox-One a écrit:
WRANGEL a écrit:
https://www.tsa-algerie.com/les-chantiers-de-logements-alarret-faute-dargent/ a écrit:
EXCLUSIF. Les chantiers de logement à l’arrêt : plus de 1,2 milliard USD de créances impayées auprès des entreprises étrangères
La crise économique qui frappe l’Algérie paralyse le secteur du bâtiment. Selon nos informations, les chantiers de construction de tous types de logements (LPP, social, AADL, rural) sont à l’arrêt depuis plus de quatre mois, faute de financements.
Faute d’argent, les banques refusent de payer les entreprises de réalisation, selon nos sources. « Il y a 130 milliards de dinars de créances impayées, réclamées par les entreprises de réalisation. Le CPA et la CNEP refusent de débloquer l’argent et de payer les entreprises de réalisation », précise une source proche du dossier.
Résultat : les entreprises étrangères notamment chinoises et turques en charge de la réalisation des programmes de logements ont arrêté les travaux. Les chantiers de LPP, AADL et autres types de logements aidés par l’État, sont à l’abandon. Face à l’ampleur de la crise, les entreprises étrangères ont reçu l’appui de leurs ambassades à Alger. « Les sociétés étrangères menacent de quitter si elles ne sont pas payées. Les représentations diplomatiques de leurs pays ont protesté auprès du gouvernement algérien », assurent nos sources.
Face au refus des banques de payer les entreprises, les autorités ont les mains liées. « Il n’y a pas d’argent, on ne peut rien faire. Le ministère des Finances ne veut pas intervenir pour régler le problème », affirme un responsable. L’arrêt des chantiers de construction de logements commence à inquiéter les souscripteurs, qui commencent à s’organiser. La semaine passée, ils ont organisé un sit-in devant le siège de l’ENPI à Alger. Outre le mécontentement des souscripteurs, l’arrêt des travaux a provoqué le report de la livraison de 54 000 logements AADL1. Prévue fin mars, cette livraison est reportée, selon nos sources. Le problème du manque de financements a obligé le gouvernement à suspendre les projets de l’habitat rural. « Les projets de l’habitat rural sont gelés », affirment nos sources.
et maintenant , c'est la faute au Maroc, au makhzen ou peut être aux immigrés subsahariens. ?!!!!!
tu as oublié les juifs, les francais, les impérialistes, les saoudiens, les mozabites, les shtoumpfs... bref c'est la faute de tout le monde sauf de ceux qui les dirigent.
_________________ Allah, al Watan, al Malik
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 26 Avr - 15:13
Et rtout pas la faute aux locataires du bail de tindoufstan
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 27 Avr - 2:07
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 27 Avr - 4:44
WRANGEL a écrit:
Ce serait cool qu'il nous gratifie d'une analyse sur l"arnaque du pib algérien en mode didactique comme il sait si bien le faire.
http://www.maghrebemergent.info/economie/algerie/72574-de-la-tromperie-dans-l-analyse-du-pib-des-pays-rentiers-l-exemple-de-la-polemique-baba-ammi-fmi-opinion.html a écrit:
De la tromperie dans l'analyse du PIB des pays rentiers : l’exemple de la polémique Baba Ammi-FMI (Opinion)
.........
Pour le fameux PIB, Hydrocarbures et hors hydrocarbures, qu'on ne trouve que chez nous, calculer des Ratios, pour en déterminer l'influence sur le PIB général, est soit une erreur, soit un drible mal réussi. Un certain Ex-premier ministre, spécialiste en règles de trois primaire, a énoncé un jour, que le PIB, Hydrocarbures, en 2015, ne représentait que 20% du PIB, total, et que de ce fait, dire que l'économie du pays, était tributaire de la rente, est une erreur ou une tromperie. La seule vérité énoncée dans cette affirmation est le Ratio, relatif aux recettes pétrolières exprimées en dinars dévalués, soit les 20%, pour le reste c'est un chef d'œuvre de sophisme et de faux semblants.
C'est comme si vous disiez que la valeur de votre réservoir, n'est que de 1% du prix de votre véhicule, alors que vous êtes chauffeur de Bus, pour essayer de faire avaler aux gens que vous pouvez travailler sans carburant. La vérité, est que ces fameux 20% sont à l'origine de tout le reste du PIB, d'une manière ou d'une autre, et quand sans cette rente, tout le reste s'arrête, y compris le dinar qui ne soit son existence actuelle qu'à une rente en dollars. ..........
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 28 Avr - 8:58
Citation :
EXCLUSIF. Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC : “Un jour, il faudra que l’Algérie entre dans le monde d’aujourd’hui”
Élection présidentielle française, mondialisation, paralysie du système algérien. TSA a rencontré à Paris l’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de 2005 à 2013. Aujourd’hui, président honoraire du think thank européen Jacques Delors, il est également co-auteur avec Nicole Gnesotto de l’ouvrage Où va le monde ? Le marché ou la force ?, paru en février 2017, dans lequel il qualifie l’Algérie de pays “à risques”. Entretien.
Comme on pouvait s’y attendre, les formations politiques traditionnelles ont été pulvérisées à l’issue du premier tour de la présidentielle française. La candidate du Front national Marine Le Pen se qualifie au second tour avec Emmanuel Macron. Deux visages de la France se font face, celui d’une mondialisation heureuse et celui des perdants de ce système. C’est un désaveu terrible pour les partisans de la mondialisation. Comment en est-on arrivé là ?
Ce que disent les élections de dimanche dernier ce n’est pas qu’il y a deux France. Il y a forcément deux France à partir du moment où il y a deux candidats au deuxième tour. Il y a en réalité quatre France : une France de droite, une France de gauche, une France ouverte, et une France fermée. C’est un phénomène qui n’est pas particulier à la France et que l’on constate dans beaucoup de démocraties occidentales, en Europe ou aux États-Unis. Et avec des résultats divers : nous avons eu le Brexit et l’arrivée de Trump au pouvoir dans un sens, mais aussi les élections en Autriche et aux Pays-Bas dans un autre. (les partis d’extrême-droite pourtant donnés vainqueurs ont perdu les élections dans ces deux pays, NDLR).
Au-delà des structures classiques droite-gauche qui ont formaté la vie politique dans nos pays depuis très longtemps, d’autres tensions, d’autres oppositions, d’autres attitudes se sont fait jour, en partie en raison de la globalisation, et dans le cas de la France de manière particulière.
C’est-à-dire ?
La France est un pays dont la relation avec la globalisation est très spécifique. C’est le pays dans le monde qui est le plus réticent à la globalisation. Et d’ailleurs comme par hasard, c’est parfaitement corrélé à son pessimisme. Les Français sont les plus critiques sur la globalisation et les plus pessimistes sur leur avenir pour des raisons historiques :
c’est un État centralisé, qui tient un rôle mondial, qui a eu des colonies, qui s’est vu rétrécir tout en restant porteur de valeurs universelles. L’attitude française à l’égard de la globalisation consiste à dire que le problème c’est le monde et non la France. Nous faisons porter sur la globalisation l’essentiel des maux que nous connaissons. Mais si nous avons deux fois plus de chômage aujourd’hui en France qu’en Allemagne, ce n’est pas la faute de la mondialisation !
Cet immobilisme se retrouve à certains égards en Algérie. Comment analysez-vous le fait que le Maroc ait su se défaire de la géopolitique qui paralyse le développement économique du Maghreb, (principalement à cause du dossier du Sahara occidental) pour élaborer une stratégie marocaine en Afrique et se rapprocher de l’Union africaine ?
C’est exactement comme si vous me demandiez pourquoi les Français n’aiment pas la globalisation alors que l’Allemagne s’en accommode. C’est une question de logiciel, de culture, qui a mené les deux pays, le Maroc et l’Algérie, sur deux chemins différents.
Le Maroc n’a pas de rente énergétique, ce qui, d’un certain point de vue, lui a bien servi. C’est un pays relativement stable sur le plan politique même s’il y a des tensions. Mais aucune de ces tensions n’a dégénéré en déflagration comme en Algérie. Le Maroc a développé pas à pas une approche stratégique faite de géoéconomie, de l’ouverture, et de géopolitique, au Nord européen et au Sud africain.
Faute d’intégration maghrébine, il mise désormais sur une intégration en Afrique subsaharienne, comme en témoigne sa demande d’adhésion à la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). On remarque d’ailleurs une symétrie avec la Tunisie qui demande son adhésion à la COMESA (Marché commun de l’Afrique orientale et australe).
Et l’Algérie n’a pas su se défaire d’une approche géopolitique qui freine pourtant son développement économique…
Quand vous regardez l’affaire du Sahara occidental, cette idée que l’Algérie a besoin d’un accès à l’atlantique est une idée héritée de la France coloniale.
Et comme souvent d’ailleurs – paradoxe de la décolonisation- comme elle a eu lieu au nom du nationalisme que nous avions inculqué dans les pays colonisés, l’Algérie indépendante a ensuite récupéré tous les grands combats nationalistes qui étaient les nôtres.
Pour autant, quand je regarde avec mes yeux de géoéconomiste le problème du Sahara occidental, je ne le comprends pas, c’est invraisemblable. C’est un cas, rare à mon avis, où la politique coupe l’économie.
Dans le livre co-écrit avec Nicole Gnesotto, vous dites que l’Algérie est un pays à risques. « Tant elle nous est proche et tant les tensions m’y semblent fortes. Tensions entre les réticences à l’ouverture économique et l’épuisement de la rente des hydrocarbures dont la distribution a cimenté le contrat social ».
C’est un pays à risques dans la proximité européenne. Et en particulier pour la France pour des raisons historiques et actuelles, par exemple le nombre de bi-nationaux. C’est un pays à risques politique, économique, social. Pour ne pas parler du fondamentalisme religieux.
J’ai bien conscience que mes amis algériens n’aiment pas beaucoup entendre ça. Mais un jour, il faudra que l’Algérie entre dans le monde d’aujourd’hui. Et se met à respirer avec ce monde avec ses avantages, ses inconvénients, son intelligence, ses qualités, ses défauts, comme beaucoup le font. L’Algérie est un pays qui a un potentiel considérable sur le plan humain, en termes de niveau d’éducation, de culture. Il n’y a donc aucune raison qu’elle ne se transforme pas en un pays moderne.
Si l’on creuse, on va évidemment se rendre compte que la nécessité de changer le mode de fonctionnement en Algérie se heurte à des intérêts. Comme souvent, ce n’est pas seulement parce que l’on croit en une doctrine, mais parce qu’on a intérêt à y croire qu’on maintient un système en l’état. Je pense notamment à ce système de répartition de la rente entre divers intérêts.
Le Venezuela et l’Algérie souffrent des mêmes maux. Ils n’ont pas cherché à diversifier leur économie. Les deux ont même usé des mêmes moyens pour dilapider les ressources pétrolières via une politique « de redistribution ». L’Algérie peut-elle se transformer en Venezuela ?
Non. Bien entendu il y a des éléments d’analogie mais il n’y a pas cette espèce de fanfare révolutionnaire qui caractérise le chavisme bolivarien. Personne n’est à genoux devant Mr. Bouteflika parce qu’il aurait tracé la route de l’humanité vers le bonheur des masses. C’est un homme puissant qui a du pouvoir dans un système où le pouvoir est compliqué mais il n’y a pas cette gloriole idéologique.
Dans un entretien accordé à la presse marocaine début avril, vous dites que « l’Algérie n’a pas fait le choix de l’intégration économique car elle travaille avec un logiciel qui n’est pas celui de l’ouverture sur le monde ». Cela fait des années que les négociations pour que l’Algérie rejoigne le club du commerce international patinent. Mais l’Algérie peut-elle faire face à la concurrence des pays développés ?
Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas développer des centres d’appels, de l’agroalimentaire, de la sous-traitance automobile ou aéronautique, ou le formidable potentiel touristique. L’Algérie regorge de possibilités. Les pays qui parviennent à s’appuyer sur leurs avantages comparatifs peuvent parfaitement réussir.
Il y a de nombreux pays qui ont plus ou moins bien géré leur rente pétrolière et qui sont membres de l’OMC. Regardons la carte du monde aujourd’hui. Qui n’est pas membre de l’OMC ? La Syrie, l’Irak, la Corée du Nord.
La situation de l’Algérie de ce point de vue est anormale.
Sur quel pays pétrolier l’Algérie doit-elle prendre exemple ? La diversification économique engagée par l’Arabie saoudite ne repose principalement que sur une mise en Bourse de la société nationale de pétrole.
Il y a eu une expérience dans le Golfe qui est plutôt réussie avec les Émirats arabes unis. Ils sont en train de développer une base économique de production de biens et de services qui anticipe la fin de la rente énergétique. Je ne dis pas que c’est parfait mais jusqu’à présent, c’est plus réussi que l’Arabie saoudite.
J’ai bien conscience qu’il est très désagréable de se faire donner des leçons par le FMI, par l’OCDE, par la Banque mondiale, par l’Union Européenne. Mais cela devrait venir des Algériens eux-mêmes de se convaincre de la nécessité d’amorcer un changement, et de regarder un certain nombre de réalités.
Mais comment sortir de l’immobilisme ?
Ce genre de processus est un processus politique, parfois sous forme pacifique. Parfois sous forme violente. J’espère pour l’Algérie que cela se fera de manière pacifique et pas violente.
Je pense que les Européens et les Français ne sont pas assez actifs pour essayer de limiter les risques de la situation algérienne. Quand il y a un risque, il faut essayer de le réduire, mais je ne vois pas beaucoup d’activités, de tentatives.
Sauf que la relation complexe entre la France et l’Algérie limite les prises de position. Paris veut à tout prix éviter d’être accusée d’ingérence et s’attirer les foudres d’Alger.
Cette susceptibilité existe des deux côtés. Quand on regarde la polémique que la déclaration d’Emmanuel Macron sur la colonisation a déclenchée (qualifiée par le candidat de « crime contre l’humanité » en février dernier, NDLR), on voit bien que la crispation n’est pas seulement du côté algérien. Et d’ailleurs, je crois le connaître suffisamment pour savoir qu’il n’a pas dit ça pour faire plaisir à ses amis algériens. Il l’a fait parce qu’il le pense.
Un éditorialiste français a cité votre nom comme possible ministre d’Emmanuel Macron avec qui vous êtes ami de longue date. Une possibilité ?
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 28 Avr - 16:57
Citation :
« Macron a été pragmatique et nous avons beaucoup apprécié cela. Il a promis de ne plus reléguer l’Algérie au second plan par rapport au Maroc . Il s’est engagé à lancer des vrais projets d’investissements en Algérie s’il est élu. C’était un discours direct, concret et progressiste. Tout le monde a conclu qu’il était le bon partenaire pour l’Algérie » - conseiller proche du premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal.
#l'article entier
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 30 Avr - 16:17
Citation :
Logement : le gouvernement brise un tabou
« Si nous maintenons le même rythme en matière de réalisation des logements, même le budget des États-Unis ne nous suffira pas ». Ces propos ont été tenus, samedi 29 avril, par Abdelmalek Sellal. Le Premier ministre a avoué à partir de Médéa que le secteur de l’habitat fait face à une réelle crise.
Sciemment ou inconsciemment, Sellal vient de briser un tabou. Il douche du même coup les espoirs de dizaines de milliers de souscripteurs aux différentes formules de logement public. En évoquant « le budget des États–Unis », le Premier ministre utilise une formule certes exagérée. Mais l’objectif a été atteint : la crise est là et le logement ne peut pas échapper à la politique d’austérité qui touche tous les secteurs.
C’est la première fois que le gouvernement reconnaît officiellement son incapacité à poursuivre sa politique de logement. Considéré comme un facteur de paix social, le logement n’a jamais figuré dans les plans d’austérité du gouvernement. Le secteur a jusque-là résisté à toutes les politiques d’austérité. Malgré la baisse des recettes pétrolières, l’État a multiplié les formules et les opérations de relogement ces dernières années.
La franchise de Sellal tranche avec son discours habituel. Jusqu’à un passé très récent, le même Sellal disait et répétait aux Algériens que le logement ne sera pas touché par la crise. Que les projets ne seront pas affectés par la chute du prix du baril.
Sans préavis, le Premier ministre change de position et met les Algériens devant une réalité bien amère. Sellal propose comme solution d’impliquer les promoteurs privés dans la politique de logement, sans détailler son plan. Mais là encore faut-il trouver les promoteurs privés capable de prendre en charge la demande assez forte.
Car au-delà de la crise, cette situation est aussi le résultat des errements stratégiques du gouvernement dans le secteur du logement. L’État a décidé de prendre seul en charge la quasi-totalité des projets de logement, à travers plusieurs formules comme AADL, LPP et LSP, en plus évidement des logements sociaux. Il a exclu les promoteurs privés pour des raisons obscures.
Résultat : la promotion privée est aujourd’hui très affaiblie. La relancer demande des moyens humains et financiers, du temps et surtout une vision. Or le gouvernement avance des solutions floues et conjoncturelles. Comme c’est d’ailleurs le cas dans presque tous les secteurs, avec les résultats qu’on sait.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 30 Avr - 16:30
Citation :
Créances impayées dans le BTP : l’aveu d’impuissance de Sellal
Confrontées au non-paiement de 130 milliards de dinars de créances, les entreprises ont obtenu du gouvernement le droit de ne pas s’acquitter des impôts et taxes en attendant que l’État puisse payer la facture.
La mesure a été décidée par le premier ministre Abdelmalek Sellal, après l’intervention du président du FCE Ali Haddad. Elle intervient au moment où les chantiers de bâtiment sont à l’arrêt, faute d’argent. Mais la « solution provisoire » de Sellal est purement démagogique et déconnectée de la réalité du terrain.
En octroyant ce « sursit », le Premier ministre a simplement éviter d’enfoncer le dernier clou dans le cercueil des entreprises concernées. Par ailleurs, la portée d’une telle mesure est avant tout symbolique et ne soulagera que marginalement le poids qui pèse sur les acteurs du BTP, et qui risque de les écraser.
En effet, cette décision ne vaudra que pour les cotisations sociales sur les salaires, car le reste (soit la majorité) des taxes et impôts ne sont réglés qu’après le paiement des factures.
Mais entre-temps, les entreprises continuent à devoir payer les salaires de leurs employés, sauf à les licencier. Elles doivent aussi payer leurs fournisseurs de matériaux de construction (ciment, rond à béton, sable, etc), rembourser leurs dettes aux banques et payer les AGIO bancaires, notamment les intérêts bancaires pour celles qui ont des découverts.
Ainsi, le gouvernement porte l’entière responsabilité dans le drame social que cela représente et vient grossir le rang du chômage.
Toutes ces questions restent en suspens, alors que le Premier ministre n’y répond aucunement, avec une mesure aussi « provisoire » qu’inutile. L’entente entre Sellal et Haddad ne prévoit aucune échéance pour le paiement des créances impayées. Les entreprises doivent attendre, les plus vulnérables vont sans doute disparaître. Les rares acteurs, qui ont pu se diversifier rapidement, résisteront mieux.
Hier à Médéa, le Premier ministre a reconnu qu’il était impossible pour l’État de poursuivre la réalisation de logements au rythme actuel. “Le budget des États-Unis ne nous suffira pas pour poursuivre la réalisation de logements au rythme actuel”, a-t-il déclaré, reconnaissant enfin que la politique du logement du gouvernement était intenable.
Il s’agit d’un aveu d’impuissance de la part du gouvernement et un signe assez clair que les caisses de l’État et des banques qu’il contrôle se vident dangereusement et sont donc dans l’incapacité de régler ces dettes.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Mai - 8:43
Citation :
Abdelmalek Sellal à Batna : "Le tramway n'est qu'un objet décoratif !!!" (Vidéo)
L'inimitable Abdelmalek Sellal n'a pas son égal. De Batna où il était en visite le 24 avril dernier, pour appeler les Chaouis à voter, le Premier ministre s'est fendu d'une déclaration pour le moins surprenante.
Le Premier ministre expliquait doctement aux Batnéens qui ne voyaient pas le projet de tramway promis se concrétiser, que celui-ci n’était "qu'un objet décoratif, qui n'a aucun sens". Le doigt au ciel, le regard sûr, l'impayable Sellal avance : "Qu'on le veuille ou non, le tramway est fait pour décorer une ville et n'a aucun sens. Le tramway a même défiguré certaines de nos villes." Etrange !
Abdelmalek Sellal, qui avait lancé, tambours battants plusieurs projets de tramway en partenariat avec Alstom, lorsque l'argent de la rente pétrolière coulait à flot, avoue aujourd'hui l'échec de la politique de l'état en la matière. "L'Etat à échoué dans la politique du tramway. Laissez tomber cela. Il a été implanté, mais allez constater par vous-même, dans les villes où il a été mis en circulation, il a défiguré les villes et a causé d’énormes problèmes de circulations", a ajouté le Premier ministre algérien.
"Le mensonge vous ne le trouverez pas chez !" bougonne-t-il. Et de convoquer les noms des illustres Chaouis qui ont donné leur vie pour l'indépendance de l'Algérie et de faire un parallèle historique avec l'inévitable Abdelaziz Bouteflika pour justifier son rétropédalage.
Après avoir dépensé des millions de dollars à lancer des tramways dans certaines villes, le Premier ministre console les villes qui n'en ont pas par une explication pour le moins saugrenue. Qui va le croire en effet ? Alors que dans le monde développé on passe au tout-tramway, il philosophe devant des Algériens que c'est une erreur !! Renversant !
Moralité de l'histoire : d'une simple phrase, Abdelmalek Sellal renvoie urbanistes et autres grands clercs des déplacements doux à leurs premières classes. Quant aux Chaouis ils doivent enterrer leur rêve d'avoir un tramway dans leur ville.
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Mai - 10:12
demain il nous la ressortira pour le shampoing ou kle dentifrice et le savon. Apres demain ce sera pour le lait et les pates alimentaires
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Mai - 10:25
Il va RGoud de moins en moins
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Mai - 11:55
WRANGEL a écrit:
Il va RGoud de moins en moins
Du tramway aux Abbassides en moins de 10 seconds
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mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Mai - 12:03
les gens en face ne savent meme pas ce que c est que bloomberg ou blmbaire comme il a ci bien dit une offensive économique de l'algérie en mauritanie
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Mai - 13:58
mourad27 a écrit:
les gens en face ne savent meme pas ce que c est que bloomberg ou blmbaire comme il a ci bien dit une offensive économique de l'algérie en mauritanie
Me trompé-je ou cette crétine soi-disant ministre declare qu'en penetrant le ""marché"" mauritanien, ce dernier ouvre à l'algerie un marché de 350 millions de consommateurs???
Elle semble faire reference a la CEDEAO, on ne l'a pas prévenu que la son pays ne fait plus partie de la cedeao ??
Au royaume des aveugles...
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