messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Algeriennes Dim 19 Mar - 22:56
Rappel du premier message :
la dernière apparition on voit qu il est de plus en plus malade il n arrive meme pas a tenir un dossier ils sont obligé decouper la séquence son regard est vague et n est pas concentré sur son interlocuteur le régime a l'air mal a l'aise avec les rumeur d'aggravation de la santé de boutef qu ils s'obligent a inventer une rencontre avec son ministre des aff maghrebines pour montrer son cadavre
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 30 Mai - 19:30
Citation :
Algérie : Ramtane Lamamra bientôt ambassadeur à Paris ?
C’est à la dernière minute que plusieurs membres du gouvernement sortant ont été informés de leur remplacement, dans la foulée des législatives du 4 mai.
À commencer par son chef, Abdelmalek Sellal, averti seulement la veille (23 mai) de la nomination de son successeur, Abdelmadjid Tebboune, alors que plusieurs indices semblaient indiquer qu’il conserverait son poste. Quant à Noureddine Boutarfa, le ministre de l’Énergie, il a appris le 24 mai à Vienne, où il participait à un sommet de l’Opep, qu’il devait céder son portefeuille le lendemain. Mais ce ministre se savait sur le départ, à l’instar de son collègue des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, également informé le 24. Ce dernier est pressenti pour le poste d’ambassadeur à Paris, vacant depuis décembre 2016.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 31 Mai - 0:10
On n'est jamais assez méfiants avec ces moyens orientaux (cf affaire samir chez nous )
Citation :
Industrie/ Un méga investissement saoudien en Algérie tourne à la farce
Le 15 février 2017, un protocole d’accord, portant sur un investissement gigantesque de 15 milliards de dollars, a été signé entre le groupe public algérien Asmidal et le groupe industriel minier Manadjim El-Djazaïr (Manal) d’un côté, et la holding saoudienne Radyolla de l’autre. La cérémonie a eu lieu en présence de l’ex-ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, et de son homologue saoudien, Madjid Ben Abdallah Al Qasabi.
Quelques mois plus tard, les responsables des deux entreprises algériennes, en attente du début de concrétisation de ce projet, présenté par le gouvernement algérien comme la solution miracle à un secteur qui n’arrivait pas à décoller, se sont rendus compte qu’il s’agissait d’une arnaque, indique le quotidien Le Soir d’Algérie dans une enquête publié aujourd’hui.
Le journal signale que les dirigeants d’Asmidal et Manal n’ont pas réussi, depuis la signature du protocole, à joindre leurs «partenaires». Renseignement pris, «la méga-holding n’est qu’une simple entité commerciale enregistré à Riyad sans adresse, ni siège, ni même un site web», ajoute-t-on de même source. En somme, «l’Etat algérien a signé un protocole d’accord de plusieurs milliards de dollars avec une entreprise fantôme !».
Finalement, le supposé patron de Radyolla, Abdulaziz Al-Deghaither, qui apparemment dispose d’une certaine «proximité avec certains hauts responsables algériens», n’est «qu’un simple intermédiaire à la tête d’une coquille vide».
«Le Soir d’Algérie» affirme que les dirigeants du ministère de l’Energie et des Mines n’ont pas réagi à cette affaire alors qu’il les sollicite depuis le mois de mars dernier.
Ce n’est pas la première fois qu’un projet annoncé en grande pompe se révèle n’être qu’une simple arnaque. En 2007, le fonds d’investissements d’Abu Dhabi, Emirates International Investissements Compagny (EIIC), avait annoncé un investissement de 5 milliards de dollars à Dounia Parc, à Alger. Un projet qui joue depuis à l’arlésienne.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 31 Mai - 1:51
mbarki_49 a écrit:
On n'est jamais assez méfiants avec ces moyens orientaux (cf affaire samir chez nous )
Citation :
Industrie/ Un méga investissement saoudien en Algérie tourne à la farce
Le 15 février 2017, un protocole d’accord, portant sur un investissement gigantesque de 15 milliards de dollars, a été signé entre le groupe public algérien Asmidal et le groupe industriel minier Manadjim El-Djazaïr (Manal) d’un côté, et la holding saoudienne Radyolla de l’autre. La cérémonie a eu lieu en présence de l’ex-ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, et de son homologue saoudien, Madjid Ben Abdallah Al Qasabi.
Quelques mois plus tard, les responsables des deux entreprises algériennes, en attente du début de concrétisation de ce projet, présenté par le gouvernement algérien comme la solution miracle à un secteur qui n’arrivait pas à décoller, se sont rendus compte qu’il s’agissait d’une arnaque, indique le quotidien Le Soir d’Algérie dans une enquête publié aujourd’hui.
Le journal signale que les dirigeants d’Asmidal et Manal n’ont pas réussi, depuis la signature du protocole, à joindre leurs «partenaires». Renseignement pris, «la méga-holding n’est qu’une simple entité commerciale enregistré à Riyad sans adresse, ni siège, ni même un site web», ajoute-t-on de même source. En somme, «l’Etat algérien a signé un protocole d’accord de plusieurs milliards de dollars avec une entreprise fantôme !».
Finalement, le supposé patron de Radyolla, Abdulaziz Al-Deghaither, qui apparemment dispose d’une certaine «proximité avec certains hauts responsables algériens», n’est «qu’un simple intermédiaire à la tête d’une coquille vide».
«Le Soir d’Algérie» affirme que les dirigeants du ministère de l’Energie et des Mines n’ont pas réagi à cette affaire alors qu’il les sollicite depuis le mois de mars dernier.
Ce n’est pas la première fois qu’un projet annoncé en grande pompe se révèle n’être qu’une simple arnaque. En 2007, le fonds d’investissements d’Abu Dhabi, Emirates International Investissements Compagny (EIIC), avait annoncé un investissement de 5 milliards de dollars à Dounia Parc, à Alger. Un projet qui joue depuis à l’arlésienne.
On a parlé de ce projet ici juste après la signature et on avait même prévu son sort avant qu'il commence. On s'est demandé pourquoi notre allié Saudi Arabia allait investir en Algérie? Ce projet était douteux dès le départ parce que investir en Algérie une telle somme d'argent, alors que ce pays est au bord de la faillite, ressemble à un suicide. Je pense que le gouvernement algérien était au courant dès le départ, mais ils ont signé quand même parce qu'ils avait besoin de présenter quelque chose pour endormir le peuple et le rassurer qu'ils bougent.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Juin - 4:40
mbarki_49 a écrit:
On n'est jamais assez méfiants avec ces moyens orientaux (cf affaire samir chez nous )
faut ce mefier en premier lieu de nos corrompus cette race de traîtres
Citation :
Le premier lobbyiste de Corral, le directeur général de la Samir, Abderrahman Saaïdi, n’est autre que l’ancien ministre de la Privatisation.
Circonstance aggravante :
les négociations entre pouvoirs publics et actionnaires sont biaisées par un conflit d’intérêts flagrant. Car le premier lobbyiste de Corral, le directeur général de la Samir, Abderrahman Saaïdi, n’est autre que l’ancien ministre de la Privatisation… Celui-là même qui a piloté la vente de la Samir à Corral, cinq ans auparavant, et que Serfaty accuse d’avoir fait un cadeau au repreneur. Sollicité par J.A., l’intéressé n’a pas souhaité répondre. Après son départ du ministère, au-delà de ses services de lobbyiste, son cabinet a longtemps accompagné la raffinerie dans divers montages financiers.
Raconter le combat de la population rifaine pour la liberté, la dignité et plus de justice sociale. Quand je propose cette idée aux responsables de mon journal, ils sont tout de suite enthousiasmés. «Tu connais bien le Maroc pour y avoir réalisé des reportages et tu y comptes beaucoup d’amis et de connaissances, donc tu es bien placé pour faire ce reportage. Vas y», me dit-on.
Aéroport international de Casablanca, fin d’après-midi de jeudi 26 mai. Le policier de la PAF marocaine ne me pose qu’une seule question : «El Watan, c’est un quotidien ou un hebdo ?» Sur ma fiche de contrôle, j’avais coché «tourisme» quant aux motifs de ma visite pour éviter d’être prié de me rendre dans un bureau de la PAF pour m’expliquer longuement.
Les formalités expédiées, je m’achète une puce marocaine pour communiquer plus facilement avec les amis qui m’attendent et qui, justement, me demandent de venir directement à Rabat au lieu de séjourner à Casa, comme je l’avais prévu. «Prends le train directement de l’aéroport et viens sur Rabat. T’as une heure et demie de route», me dit-on. Décision est donc prise de prolonger vers Rabat.
Arrivé vers 20h dans la capitale marocaine et première discussion dans un café non loin de la gare avec des militants et des journalistes. On me donne tous les contacts qu’il me faut dans toutes les localités que j’ai décidé de visiter. Je tiens à rencontrer Nasser Zefzafi, le leader du Hirak, mais également à me rendre Nador, Al Hoceima, Tanger puis dans deux ou trois villages, dont Ajdir où repose l’immense Abdelkrim El Khettabi, alias «Moulay Mhand», l’icône du Rif.
On me promet un rendez-vous avec Zefzafi, mais ce ne sera pas facile, car le makhzen et ses relais accusent ouvertement le mouvement d’être manipulé par Alger. S’afficher avec un Algérien, même journaliste indépendant, revient à s’exposer à cette redoutable accusation. Les militants me demandent d’être très prudent et décision est prise d’éviter les hôtels pour ne s’appuyer que sur les activistes, les amis et les connaissances.
La première nuit est passée chez Mounir Kejji, activiste et militant infatigable du mouvement amazigh. La vie de Mounir n’est qu’une suite de combats et sa maison un véritable musée où les livres, les journaux et les revues montent en piles imposantes jusqu’au plafond. Il possède des collections complètes d’œuvres de chanteurs, comme Matoub Lounes et Aït Menguellet, tous les livres d’histoire qui parlent des Berbères où qu’ils se trouvent. Après un bac anglais et des études de droit à l’université, l’enfant de Goulmima s’est engagé corps et âme dans un combat multiple. Journaliste amateur, il collabore à des publications périodiques et des livres et réalise des documentaires. Mounir est partout.
Justement, il est à Al Hoceima, ce 28 octobre 2016, lorsque le malheureux poissonnier Mohcine Fikri se fait écraser dans une benne à ordures pour avoir voulu récupérer une partie de la marchandise que la police lui avait confisquée avant de la jeter dans la poubelle. C’est le point de départ de la grande révolte du Rif qui dure jusqu’à ce jour.
Originaire d’Imzouren, à 18 kilomètres d’Al Hoceima, le papa de Mohcine est un militant du PJD, parti islamiste au pouvoir. Au père qui s’exprimait un peu trop dans les médias, au goût des autorités, le Premier ministre de l’époque, Abdelilah Benkirane, envoie un message verbal par des émissaires. «Enterre ton fils et tais-toi !» Il lui fait comprendre que le Maroc qui préparait la COP 22, un événement mondial, devait se passer de toute mauvaise image qui pouvait écorner la belle image qu’il tentait soigneusement de donner.
«Il y a eu une grande marche de 18 kilomètres de la morgue d’Al Hoceima jusqu’au domicile de Mohcine Fikri. Au départ, on demandait que les responsables de cette tragédie soient jugés, puis, petit à petit, des revendications sociales sont venues se greffer sur cette demande et un noyau de dirigeants a émergé», raconte Mounir Kejji. Toutes les rancœurs et les frustrations longtemps contenues dans cette région berbérophone, qui rappelle à bien des égards la frondeuse Kabylie, se son réveillées.
D’Al Hoceima, la révolte s’est propagée dans tout le Rif. «Plutôt que de répondre aux revendications légitimes de la population par le dialogue et la concertation, le pouvoir accuse les membres du Hirak d’être des séparatistes, des sécessionnistes, d’être manipulés par des mains étrangères», poursuit Mounir. Le feu de la révolte des Rifains couvait toujours, même après sept mois d’un combat de rue pacifique et citoyen. Le makhzen, qui comptait sur un essoufflement à long terme, cherche à présent à rattraper le temps perdu en envoyant une flopée de ministres en visite dans le Rif. Leur visite sera un flop retentissant.
Dans l’après-midi du vendredi, le lendemain de mon arrivée, les choses se précipitent brutalement à Al Hoceima. L’incident de la grande prière qui a vu Zefzafi répondre à l’imam, qui avait passé l’essentiel de son prêche à vilipender le Hirak, met le feu aux poudres. La presse du makhzen s’en donne à cœur joie. Un journal va jusqu’à faire le parallèle entre Zefzafi et Al Baghdadi, l’émir de Daech, qui avait un jour proclamé le califat dans une mosquée de Mossoul. Les couteaux sont désormais tirés et l’ordre est lancé : il faut coûte que coûte en finir avec cet insurgé de Zefzafi et son mouvement qui défient les autorités.
Train de nuit vers Nador. Je débarque avec les premières lueurs du jour dans une ville endormie un premier jour de Ramadhan. Je ne rencontre mon contact qu’à 11h. Pour les activistes du Hirak, il faudra attendre la soirée, après le f’tour. Mon projet est de partir à Al Hoceima le plus rapidement possible, mais la répression qui s’est abattue sur les militants du Hirak font que la plupart se cachent ou sont étroitement surveillés par les services.
La patience est de mise. Je passe donc le dimanche, soit un jour de plus que ce qui était prévu, à Nador. Dans la soirée de samedi, je rencontre les activistes de Nador dans un café. Pour ces animateurs, dont la plupart viennent de la mouvance amazighe, la seule chose qui a changé par rapport à la répression qui s’est abattue sur leur mouvement est qu’il y a désormais une revendication de plus dans l’agenda déjà bien étoffé qu’ils présentent au gouvernement : la libération des détenus.
«Pour nous, c’est juste une revendication de plus pour toutes ces arrestations. Nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre notre combat», souligne Saïd Fannich, animateur du Hirak dans la ville de Nador. Pour eux, la priorité est désormais de défendre les détenus en constituant des collectifs d’avocats, élaborer une nouvelle stratégie de lutte qui s’adapte à la répression et aux arrestations puis continuer à mobiliser la rue tout en informant l’opinion publique nationale et internationale.
Dans la journée de dimanche, un appel est lancé pour un rassemblement sur la place publique à 22h après les prières du Tarawih . Pour moi, c’est l’occasion de voir enfin le Hirak sur le terrain. Je décide d’y aller et d’observer de loin. A l’heure convenue, les citoyens commencent à se rassembler. Quand ils deviennent assez nombreux, ils s’organisent très vite. On sort les mégaphones, les banderoles et les drapeaux. Hommes et femmes se donnent la main pour former une haie autour des animateurs qui évoluent dans un grand espace. L’ambiance monte très vite.
A tour de rôle, les animateurs lancent des slogans que la foule reprend en chœur. «Houria, karama, adala ijtimaâiya !» (Liberté, dignité et justice sociale), «Nous sommes tous Zefzafi !» scande la foule. Fustigé en termes acerbes, le makhzen en prend pour son grade. L’ambiance est tellement chaude que j’en oublie les consignes de sécurité que je m’étais fixées pour commettre une erreur de débutant. Je me dis que je n’aurais peut-être pas l’occasion de faire des photos de manifestation et il m’en fallait absolument quelques-unes pour illustrer mon reportage.
Au début, je demande à mon contact de me prendre quelques photos, mais il me dit : «Vas y donc. N’aie pas peur.» Je prends deux ou trois photos avec mon téléphone, puis je sors carrément pour appareil photo et je fais quelques prises. Je n’arrive pas toujours à capter les slogans en derja marocaine et en tamazight du Rif, alors je fais deux ou trois courtes vidéos afin de décortiquer plus tard, tranquillement, ces fameux slogans.
C’est probablement à ce moment-là que les services me repèrent. Au bout d’une heure, le rassemblement se transforme en marche qui s’ébranle à travers les rues de la ville. Je décide de rentrer. Je regarde, de loin, la manif grossir, lorsque trois hommes en civil m’accostent pour me demander mes papiers avant de m’embarquer dans un fourgon. Direction le commissariat. Dans un minuscule bureau, ils sont quatre ou cinq policiers autour de moi.
A vérifier le contenu de mon sac, ma sacoche, mes papiers, mon téléphone et tout ce qui leur tombe sous la main. Je décline mon identité et ma profession et leur dit que je réalise un reportage sur le Hirak du Rif. Les policiers sont indignés : un journaliste algérien qui réalise un reportage sur le Rif !! «Qu’est-ce que tu en as à faire du Rif ? Occupez-vous de vos problèmes et ils sont assez nombreux !! Allez balayer devant votre propre porte !! », crie l’un d’eux.
Les questions vont se succéder jusqu’au matin. Dans un premier temps, ils croient avoir attrapé un espion algérien venu apporter des fonds et des instructions pour déstabiliser le Maroc. «Je ne crois que tu sois un journaliste. Si tu l’es, pourquoi ne pas avoir demandé une autorisation pour travailler ?» me dit celui qui a l’air d’être leur chef. J’explique que j’étais déjà venu faire des reportages au Maroc.
Que lors du mouvement du 20 février, j’avais pris contact avec le ministère de la Communication marocain sis à Rabat Agdal. Au bureau des journalistes étrangers dans lequel je m’étais rendu, on m’avait expliqué que les autorisations n’étaient délivrées que pour les télévisions et les journalistes qui se fixaient au Maroc en tant que correspondants d’une chaîne ou d’un journal. J’avais travaillé et réalisé des reportages à Rabat et Casablanca sans aucune autorisation et sans être inquiétés le moins du monde. Je leur explique également que si j’avais su qu’une autorisation était nécessaire, je l’aurais demandée et travaillé en tout quiétude.
Mes carnets de notes sont décortiqués et analysés. Quand, bien entendu, ils arrivent à déchiffrer ma technique de prise de notes qui n’a pas grand-chose à envier à l’écriture d’un médecin rédigeant une ordonnance. Ils scannent tout et vérifient tantdis que je suis soumis au même feu roulant de questions sur ma filiation, mon parcours journalistique, mes relations avec les citoyens marocains que j’ai rencontrés, mes déplacements, etc.
Les policiers son néanmoins polis et courtois. Passés les premiers moments de tension, ils ne vont à aucun moment outrepasser leurs prérogatives. A l’aube, je suis transféré dans un autre commissariat vide, où un policier que l’on venait visiblement de tirer de son sommeil allait devoir rédiger un long rapport. A la fin, on me demande de le lire et le signer. Je ne m’y oppose pas du moment que cela reflète fidèlement mes déclarations. On me signifie que mes deux téléphones, mon dictaphone, mon appareil photo et une clé USB sont saisies sur ordre du jouge.
Je suis également autorisé à passer un coup de fil pour prévenir une de mes relations que j’ai été arrêté. Je leur demande de prévenir l’ambassade d’Algérie, puis j’appelle Mounir Kejji pour l’informer de mon arrestation. Retour au premier commissariat. Je vais rester là toute la journée jusqu’à minuit en face de deux portraits de Mohammed VI dont l’un semble me narguer et l’autre me souhaiter la bienvenue en son royaume.
Vers 6h du matin, on ramène dans le bureau où je me trouve un jeune Algérien. Pâle et amaigri, il tient à peine debout sur ses jambes. Je lui cède le banc pour qu’il puisse s’allonger un peu. En l’interrogeant, j’apprends que c’est un jeune harrag de 22 ans, originaire d’El Harrach qui a tenté sa chance à Melilla, l’enclave espagnole.
Il a traversé clandestinement les frontières du côté d’Oujda en payant 30 000 DA à un passeur. Ses amis ont pu passer les frontières de Melilla, mais pas lui. Entre-temps, tout l’argent qu’il avait ramené avec lui avait fondu, il ne pouvait même pas se nourrir. «Le soir, je vais à la gare et quand les gens mangent, je m’assois à leurs côtés et ils m’en donnent un peu…», dit-il. Faute de pouvoir se payer un billet d’avion, il ne peut pas non plus retourner chez lui. «J’attends que les autorités marocaines m’expulsent…», dit-il.
Dans la cour du commissariat de police dans lequel je me trouvais, ils étaient deux Algériens à partager le sort de la dizaine de réfugiés subsahariens qui campaient là et dormaient sur des matelas crasseux dans une partie couverte du parking. Son histoire me bouleverse et les sous-entendus lourds d’allusions sarcastiques des policiers sur un pays riche qui abandonne ses citoyens font mal au cœur. J’attends que le policier ait le dos tourné pour lui glisser un billet de 100 dirhams. De quoi se payer deux ou trois repas chauds. Il est évacué je ne sais où au bout de deux heures.
Je vais passer toute la journée dans ce minuscule bureau sous la surveillance d’un ou deux policiers. De temps à autre, on vient me poser une question ou demander une précision. Dans l’après-midi, on me fait sortir pour me conduire dans une agence de la Royal Air Maroc pour avancer la date de mon retour initialement prévu pour le 1er juin. Je paie une pénalité de 450 dirhams et obtient mon billet. «Tu prends le train de nuit accompagné d’un policier ce soir», me dit celui qui a l’air d’être le responsable du commissariat.
A l’heure du ftour, on me ramène deux pains, une boîte de thon, une bouteille de jus et une bouteille d’eau, mais les policiers chargés de ma surveillance me disent que je peux tout comme eux commander à manger à l’extérieur en payant. Je commande une hrira dont j’avale quelques cuillerées. Impossible de nourrir un estomac noué. Dans la soirée, je réclame la restitution de ma valise restée dans l’appartement que j’occupais. Promesse m’est faite de la ramener.
Aux alentours de minuit, les clameurs d’une foule en colère me parviennent de plus en plus fortes. Il me faut quelques longues minutes pour comprendre que cela ne vient pas du bureau du chef où les policiers suivent en direct les manifestations, mais bel et bien de la rue. Le commissariat est en alerte maximale. Les portières claquent et les portes se ferment. La foule assiège l’édifice en criant les habituels slogans du mouvement. Pacifiquement, sans jeter de pierre ni quoi que ce soit. Au bout d’une demi-heure, les clameurs s’estompent avant de s’éteindre au loin, dans la nuit.
On me demande alors de prendre mes affaires et de sortir rapidement. Au milieu des réfugiés subsahariens, le jeune harraga algérien et son ami me font de grands gestes d’amitié. Je prends place à bord d’une voiture de la surêté nationale avec trois policiers. Jusqu’au matin, nous allons faire près de 650 kilomètres de Nador jusqu’à l’aéroport de Casablanca. Les policiers vont se charger de toutes les formalités du passage des douanes. Je serais escorté jusqu’à mon siège d’avion qui décolle vers 11h pour Alger.
Arrivé à Alger, ma première préoccupation est d’abord d’acheter un téléphone pour prévenir ma famille et mon journal que je viens d’arriver plus tôt que prévu et que j’ai été arrêté par la police marocaine et empêché de faire mon travail. Dans ce petit bureau d’un commissariat de Nador, je n’ai aucune idée de ce qui se passe ailleurs. Dès que j’en finis avec la PAF, je suis d’abord surpris de l’accueil des policiers heureux de me voir débarquer, me souhaitant la bienvenue chez moi. Puis je découvre les collègues du journal, à leur tête Omar Belhouchet, ravi de me voir revenu, les amis, les membres de ma famille, les confrères venus nombreux. Moi qui pensais être seul.
J’en suis ému jusqu’aux larmes. Ma fatigue et mes deux nuits sans sommeil s’effacent d’un coup. Puis je prends connaissance du formidable élan de solidarité et de la mobilisation des lecteurs, des citoyens, des Algériens en général et cela fait chaud au cœur. On se dit que le travail du journaliste, malgré ses risques et ses contraintes, demeure une mission noble qui informe et unit les hommes au-delà de leurs appartenances politiques et leurs préjugés.
Au-delà aussi des esprits et des frontières fermées. Pour tous ceux qui me disent : «Ne remets jamais les pieds au Maroc», je dirais que je ne suis pas prêt de sacrifier ce magnifique pays frère pour les beaux yeux du makhzen. J’ai beaucoup de considération pour ce peuple et tous les peuples du monde qui luttent pour leur liberté et leur dignité et je retournerais là bas à la première occasion. En demandant cette fois-ci une autorisation en bonne et due forme. On verra bien…
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Juin - 3:04
Je me suis arrêté là, il est pas enterré en Egypte ?
Raconter le combat de la population rifaine pour la liberté, la dignité et plus de justice sociale. Quand je propose cette idée aux responsables de mon journal, ils sont tout de suite enthousiasmés. «Tu connais bien le Maroc pour y avoir réalisé des reportages et tu y comptes beaucoup d’amis et de connaissances, donc tu es bien placé pour faire ce reportage. Vas y», me dit-on.
Aéroport international de Casablanca, fin d’après-midi de jeudi 26 mai. Le policier de la PAF marocaine ne me pose qu’une seule question : «El Watan, c’est un quotidien ou un hebdo ?» Sur ma fiche de contrôle, j’avais coché «tourisme» quant aux motifs de ma visite pour éviter d’être prié de me rendre dans un bureau de la PAF pour m’expliquer longuement.
Les formalités expédiées, je m’achète une puce marocaine pour communiquer plus facilement avec les amis qui m’attendent et qui, justement, me demandent de venir directement à Rabat au lieu de séjourner à Casa, comme je l’avais prévu. «Prends le train directement de l’aéroport et viens sur Rabat. T’as une heure et demie de route», me dit-on. Décision est donc prise de prolonger vers Rabat.
Arrivé vers 20h dans la capitale marocaine et première discussion dans un café non loin de la gare avec des militants et des journalistes. On me donne tous les contacts qu’il me faut dans toutes les localités que j’ai décidé de visiter. Je tiens à rencontrer Nasser Zefzafi, le leader du Hirak, mais également à me rendre Nador, Al Hoceima, Tanger puis dans deux ou trois villages, dont Ajdir où repose l’immense Abdelkrim El Khettabi, alias «Moulay Mhand», l’icône du Rif.
On me promet un rendez-vous avec Zefzafi, mais ce ne sera pas facile, car le makhzen et ses relais accusent ouvertement le mouvement d’être manipulé par Alger. S’afficher avec un Algérien, même journaliste indépendant, revient à s’exposer à cette redoutable accusation. Les militants me demandent d’être très prudent et décision est prise d’éviter les hôtels pour ne s’appuyer que sur les activistes, les amis et les connaissances.
La première nuit est passée chez Mounir Kejji, activiste et militant infatigable du mouvement amazigh. La vie de Mounir n’est qu’une suite de combats et sa maison un véritable musée où les livres, les journaux et les revues montent en piles imposantes jusqu’au plafond. Il possède des collections complètes d’œuvres de chanteurs, comme Matoub Lounes et Aït Menguellet, tous les livres d’histoire qui parlent des Berbères où qu’ils se trouvent. Après un bac anglais et des études de droit à l’université, l’enfant de Goulmima s’est engagé corps et âme dans un combat multiple. Journaliste amateur, il collabore à des publications périodiques et des livres et réalise des documentaires. Mounir est partout.
Justement, il est à Al Hoceima, ce 28 octobre 2016, lorsque le malheureux poissonnier Mohcine Fikri se fait écraser dans une benne à ordures pour avoir voulu récupérer une partie de la marchandise que la police lui avait confisquée avant de la jeter dans la poubelle. C’est le point de départ de la grande révolte du Rif qui dure jusqu’à ce jour.
Originaire d’Imzouren, à 18 kilomètres d’Al Hoceima, le papa de Mohcine est un militant du PJD, parti islamiste au pouvoir. Au père qui s’exprimait un peu trop dans les médias, au goût des autorités, le Premier ministre de l’époque, Abdelilah Benkirane, envoie un message verbal par des émissaires. «Enterre ton fils et tais-toi !» Il lui fait comprendre que le Maroc qui préparait la COP 22, un événement mondial, devait se passer de toute mauvaise image qui pouvait écorner la belle image qu’il tentait soigneusement de donner.
«Il y a eu une grande marche de 18 kilomètres de la morgue d’Al Hoceima jusqu’au domicile de Mohcine Fikri. Au départ, on demandait que les responsables de cette tragédie soient jugés, puis, petit à petit, des revendications sociales sont venues se greffer sur cette demande et un noyau de dirigeants a émergé», raconte Mounir Kejji. Toutes les rancœurs et les frustrations longtemps contenues dans cette région berbérophone, qui rappelle à bien des égards la frondeuse Kabylie, se son réveillées.
D’Al Hoceima, la révolte s’est propagée dans tout le Rif. «Plutôt que de répondre aux revendications légitimes de la population par le dialogue et la concertation, le pouvoir accuse les membres du Hirak d’être des séparatistes, des sécessionnistes, d’être manipulés par des mains étrangères», poursuit Mounir. Le feu de la révolte des Rifains couvait toujours, même après sept mois d’un combat de rue pacifique et citoyen. Le makhzen, qui comptait sur un essoufflement à long terme, cherche à présent à rattraper le temps perdu en envoyant une flopée de ministres en visite dans le Rif. Leur visite sera un flop retentissant.
Dans l’après-midi du vendredi, le lendemain de mon arrivée, les choses se précipitent brutalement à Al Hoceima. L’incident de la grande prière qui a vu Zefzafi répondre à l’imam, qui avait passé l’essentiel de son prêche à vilipender le Hirak, met le feu aux poudres. La presse du makhzen s’en donne à cœur joie. Un journal va jusqu’à faire le parallèle entre Zefzafi et Al Baghdadi, l’émir de Daech, qui avait un jour proclamé le califat dans une mosquée de Mossoul. Les couteaux sont désormais tirés et l’ordre est lancé : il faut coûte que coûte en finir avec cet insurgé de Zefzafi et son mouvement qui défient les autorités.
Train de nuit vers Nador. Je débarque avec les premières lueurs du jour dans une ville endormie un premier jour de Ramadhan. Je ne rencontre mon contact qu’à 11h. Pour les activistes du Hirak, il faudra attendre la soirée, après le f’tour. Mon projet est de partir à Al Hoceima le plus rapidement possible, mais la répression qui s’est abattue sur les militants du Hirak font que la plupart se cachent ou sont étroitement surveillés par les services.
La patience est de mise. Je passe donc le dimanche, soit un jour de plus que ce qui était prévu, à Nador. Dans la soirée de samedi, je rencontre les activistes de Nador dans un café. Pour ces animateurs, dont la plupart viennent de la mouvance amazighe, la seule chose qui a changé par rapport à la répression qui s’est abattue sur leur mouvement est qu’il y a désormais une revendication de plus dans l’agenda déjà bien étoffé qu’ils présentent au gouvernement : la libération des détenus.
«Pour nous, c’est juste une revendication de plus pour toutes ces arrestations. Nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre notre combat», souligne Saïd Fannich, animateur du Hirak dans la ville de Nador. Pour eux, la priorité est désormais de défendre les détenus en constituant des collectifs d’avocats, élaborer une nouvelle stratégie de lutte qui s’adapte à la répression et aux arrestations puis continuer à mobiliser la rue tout en informant l’opinion publique nationale et internationale.
Dans la journée de dimanche, un appel est lancé pour un rassemblement sur la place publique à 22h après les prières du Tarawih . Pour moi, c’est l’occasion de voir enfin le Hirak sur le terrain. Je décide d’y aller et d’observer de loin. A l’heure convenue, les citoyens commencent à se rassembler. Quand ils deviennent assez nombreux, ils s’organisent très vite. On sort les mégaphones, les banderoles et les drapeaux. Hommes et femmes se donnent la main pour former une haie autour des animateurs qui évoluent dans un grand espace. L’ambiance monte très vite.
A tour de rôle, les animateurs lancent des slogans que la foule reprend en chœur. «Houria, karama, adala ijtimaâiya !» (Liberté, dignité et justice sociale), «Nous sommes tous Zefzafi !» scande la foule. Fustigé en termes acerbes, le makhzen en prend pour son grade. L’ambiance est tellement chaude que j’en oublie les consignes de sécurité que je m’étais fixées pour commettre une erreur de débutant. Je me dis que je n’aurais peut-être pas l’occasion de faire des photos de manifestation et il m’en fallait absolument quelques-unes pour illustrer mon reportage.
Au début, je demande à mon contact de me prendre quelques photos, mais il me dit : «Vas y donc. N’aie pas peur.» Je prends deux ou trois photos avec mon téléphone, puis je sors carrément pour appareil photo et je fais quelques prises. Je n’arrive pas toujours à capter les slogans en derja marocaine et en tamazight du Rif, alors je fais deux ou trois courtes vidéos afin de décortiquer plus tard, tranquillement, ces fameux slogans.
C’est probablement à ce moment-là que les services me repèrent. Au bout d’une heure, le rassemblement se transforme en marche qui s’ébranle à travers les rues de la ville. Je décide de rentrer. Je regarde, de loin, la manif grossir, lorsque trois hommes en civil m’accostent pour me demander mes papiers avant de m’embarquer dans un fourgon. Direction le commissariat. Dans un minuscule bureau, ils sont quatre ou cinq policiers autour de moi.
A vérifier le contenu de mon sac, ma sacoche, mes papiers, mon téléphone et tout ce qui leur tombe sous la main. Je décline mon identité et ma profession et leur dit que je réalise un reportage sur le Hirak du Rif. Les policiers sont indignés : un journaliste algérien qui réalise un reportage sur le Rif !! «Qu’est-ce que tu en as à faire du Rif ? Occupez-vous de vos problèmes et ils sont assez nombreux !! Allez balayer devant votre propre porte !! », crie l’un d’eux.
Les questions vont se succéder jusqu’au matin. Dans un premier temps, ils croient avoir attrapé un espion algérien venu apporter des fonds et des instructions pour déstabiliser le Maroc. «Je ne crois que tu sois un journaliste. Si tu l’es, pourquoi ne pas avoir demandé une autorisation pour travailler ?» me dit celui qui a l’air d’être leur chef. J’explique que j’étais déjà venu faire des reportages au Maroc.
Que lors du mouvement du 20 février, j’avais pris contact avec le ministère de la Communication marocain sis à Rabat Agdal. Au bureau des journalistes étrangers dans lequel je m’étais rendu, on m’avait expliqué que les autorisations n’étaient délivrées que pour les télévisions et les journalistes qui se fixaient au Maroc en tant que correspondants d’une chaîne ou d’un journal. J’avais travaillé et réalisé des reportages à Rabat et Casablanca sans aucune autorisation et sans être inquiétés le moins du monde. Je leur explique également que si j’avais su qu’une autorisation était nécessaire, je l’aurais demandée et travaillé en tout quiétude.
Mes carnets de notes sont décortiqués et analysés. Quand, bien entendu, ils arrivent à déchiffrer ma technique de prise de notes qui n’a pas grand-chose à envier à l’écriture d’un médecin rédigeant une ordonnance. Ils scannent tout et vérifient tantdis que je suis soumis au même feu roulant de questions sur ma filiation, mon parcours journalistique, mes relations avec les citoyens marocains que j’ai rencontrés, mes déplacements, etc.
Les policiers son néanmoins polis et courtois. Passés les premiers moments de tension, ils ne vont à aucun moment outrepasser leurs prérogatives. A l’aube, je suis transféré dans un autre commissariat vide, où un policier que l’on venait visiblement de tirer de son sommeil allait devoir rédiger un long rapport. A la fin, on me demande de le lire et le signer. Je ne m’y oppose pas du moment que cela reflète fidèlement mes déclarations. On me signifie que mes deux téléphones, mon dictaphone, mon appareil photo et une clé USB sont saisies sur ordre du jouge.
Je suis également autorisé à passer un coup de fil pour prévenir une de mes relations que j’ai été arrêté. Je leur demande de prévenir l’ambassade d’Algérie, puis j’appelle Mounir Kejji pour l’informer de mon arrestation. Retour au premier commissariat. Je vais rester là toute la journée jusqu’à minuit en face de deux portraits de Mohammed VI dont l’un semble me narguer et l’autre me souhaiter la bienvenue en son royaume.
Vers 6h du matin, on ramène dans le bureau où je me trouve un jeune Algérien. Pâle et amaigri, il tient à peine debout sur ses jambes. Je lui cède le banc pour qu’il puisse s’allonger un peu. En l’interrogeant, j’apprends que c’est un jeune harrag de 22 ans, originaire d’El Harrach qui a tenté sa chance à Melilla, l’enclave espagnole.
Il a traversé clandestinement les frontières du côté d’Oujda en payant 30 000 DA à un passeur. Ses amis ont pu passer les frontières de Melilla, mais pas lui. Entre-temps, tout l’argent qu’il avait ramené avec lui avait fondu, il ne pouvait même pas se nourrir. «Le soir, je vais à la gare et quand les gens mangent, je m’assois à leurs côtés et ils m’en donnent un peu…», dit-il. Faute de pouvoir se payer un billet d’avion, il ne peut pas non plus retourner chez lui. «J’attends que les autorités marocaines m’expulsent…», dit-il.
Dans la cour du commissariat de police dans lequel je me trouvais, ils étaient deux Algériens à partager le sort de la dizaine de réfugiés subsahariens qui campaient là et dormaient sur des matelas crasseux dans une partie couverte du parking. Son histoire me bouleverse et les sous-entendus lourds d’allusions sarcastiques des policiers sur un pays riche qui abandonne ses citoyens font mal au cœur. J’attends que le policier ait le dos tourné pour lui glisser un billet de 100 dirhams. De quoi se payer deux ou trois repas chauds. Il est évacué je ne sais où au bout de deux heures.
Je vais passer toute la journée dans ce minuscule bureau sous la surveillance d’un ou deux policiers. De temps à autre, on vient me poser une question ou demander une précision. Dans l’après-midi, on me fait sortir pour me conduire dans une agence de la Royal Air Maroc pour avancer la date de mon retour initialement prévu pour le 1er juin. Je paie une pénalité de 450 dirhams et obtient mon billet. «Tu prends le train de nuit accompagné d’un policier ce soir», me dit celui qui a l’air d’être le responsable du commissariat.
A l’heure du ftour, on me ramène deux pains, une boîte de thon, une bouteille de jus et une bouteille d’eau, mais les policiers chargés de ma surveillance me disent que je peux tout comme eux commander à manger à l’extérieur en payant. Je commande une hrira dont j’avale quelques cuillerées. Impossible de nourrir un estomac noué. Dans la soirée, je réclame la restitution de ma valise restée dans l’appartement que j’occupais. Promesse m’est faite de la ramener.
Aux alentours de minuit, les clameurs d’une foule en colère me parviennent de plus en plus fortes. Il me faut quelques longues minutes pour comprendre que cela ne vient pas du bureau du chef où les policiers suivent en direct les manifestations, mais bel et bien de la rue. Le commissariat est en alerte maximale. Les portières claquent et les portes se ferment. La foule assiège l’édifice en criant les habituels slogans du mouvement. Pacifiquement, sans jeter de pierre ni quoi que ce soit. Au bout d’une demi-heure, les clameurs s’estompent avant de s’éteindre au loin, dans la nuit.
On me demande alors de prendre mes affaires et de sortir rapidement. Au milieu des réfugiés subsahariens, le jeune harraga algérien et son ami me font de grands gestes d’amitié. Je prends place à bord d’une voiture de la surêté nationale avec trois policiers. Jusqu’au matin, nous allons faire près de 650 kilomètres de Nador jusqu’à l’aéroport de Casablanca. Les policiers vont se charger de toutes les formalités du passage des douanes. Je serais escorté jusqu’à mon siège d’avion qui décolle vers 11h pour Alger.
Arrivé à Alger, ma première préoccupation est d’abord d’acheter un téléphone pour prévenir ma famille et mon journal que je viens d’arriver plus tôt que prévu et que j’ai été arrêté par la police marocaine et empêché de faire mon travail. Dans ce petit bureau d’un commissariat de Nador, je n’ai aucune idée de ce qui se passe ailleurs. Dès que j’en finis avec la PAF, je suis d’abord surpris de l’accueil des policiers heureux de me voir débarquer, me souhaitant la bienvenue chez moi. Puis je découvre les collègues du journal, à leur tête Omar Belhouchet, ravi de me voir revenu, les amis, les membres de ma famille, les confrères venus nombreux. Moi qui pensais être seul.
J’en suis ému jusqu’aux larmes. Ma fatigue et mes deux nuits sans sommeil s’effacent d’un coup. Puis je prends connaissance du formidable élan de solidarité et de la mobilisation des lecteurs, des citoyens, des Algériens en général et cela fait chaud au cœur. On se dit que le travail du journaliste, malgré ses risques et ses contraintes, demeure une mission noble qui informe et unit les hommes au-delà de leurs appartenances politiques et leurs préjugés.
Au-delà aussi des esprits et des frontières fermées. Pour tous ceux qui me disent : «Ne remets jamais les pieds au Maroc», je dirais que je ne suis pas prêt de sacrifier ce magnifique pays frère pour les beaux yeux du makhzen. J’ai beaucoup de considération pour ce peuple et tous les peuples du monde qui luttent pour leur liberté et leur dignité et je retournerais là bas à la première occasion. En demandant cette fois-ci une autorisation en bonne et due forme. On verra bien…
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Juin - 4:14
son recit commence par un mensonge, dés ses premiers pas sur le sol marocain,
Citation :
Raconter le combat de la population rifaine pour la liberté, la dignité et plus de justice sociale. Quand je propose cette idée aux responsables de mon journal, ils sont tout de suite enthousiasmés. «Tu connais bien le Maroc pour y avoir réalisé des reportages et tu y comptes beaucoup d’amis et de connaissances, donc tu es bien placé pour faire ce reportage. Vas y», me dit-on.
Aéroport international de Casablanca, fin d’après-midi de jeudi 26 mai. Le policier de la PAF marocaine ne me pose qu’une seule question : «El Watan, c’est un quotidien ou un hebdo ?» Sur ma fiche de contrôle, j’avais coché «tourisme» quant aux motifs de ma visite pour éviter d’être prié de me rendre dans un bureau de la PAF pour m’expliquer longuement.
tout le reste n est que bullshit pour dedouaner sa demarche malhonnete
avant de le faire chez les autres, il à matiere à exercer ses talents en denonçant les evenement sans commune mesure qui se passe dans son pays, sa donnerait au moin un semblant de consistance à sa demarche
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Juin - 4:49
Ben oui Abdelkrim El Khattabi à été enterré en Egypte après sa mort la bas. Ajdir j'en ai jamais entendu parler, on l'aurait su.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 2 Juin - 22:34
Citation :
Bras-de-fer entre Alger et le Caire sur la Libye
Les 5 et 6 juin prochain, les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, de l'Egypte et de la Tunisie se réuniront tous à Alger les pour procéder à une "évaluation de la situation en Libye
Cette réunion intervient au moment où des tensions sécuritaires très dangereuses déstabilisent la Libye. L’Egypte procède depuis plusieurs jours à des frappes militaires sur des camps d’entraînement jihadistes dans la ville de Derna, dans l’est de la Libye. Une escalade qui inquiète Alger d’autant plus que le maréchal Al-Sissi semble avoir opté pour la force militaire sans aucun consensus avec les autres parties prenantes dans le conflit libyen. Et c’est exactement le scénario craint et redouté par Alger. Et même si les forces armées algériennes sont en état d’alerte maximale au niveau des frontières libyennes, l’Algérie n’a jamais souhaité une escalade militaire sur le territoire libyen.
France, le mauvais exemple
Après avoir expérimenté le cas Malien lors de l’intervention française à l’Azawad en janvier 2013, « l’Algérie mesure parfaitement les dégâts que peut occasionner un interventionnisme irréfléchi et impulsif », nous confie une source très proche du ministère des Affaires étrangères algérien. « Alger croit à la table de négociation et aux ruses de la diplomatie. Une intervention armée servira un clan au détriment d’un autre. La situation ne sera plus contrôlable et les dangers seront plus compliqués à gérer à l’avenir », décrypte la même source.
Et aujourd’hui, entre le Caire et Alger, la tension est vive à cause de ses frappes égyptiennes décidées de manière unilatérale. Selon un haut cadre de la diplomatie algérienne, officieusement, l’Algérie a protesté contre les agissements d’Al-Sissi. « L’Algérie a réclamé officiellement dans un message diplomatique l’arrêt des frappes aériennes contre des cibles libyennes », explique notre source selon laquelle des parties libyennes avaient contacté, dés les premières frappes égyptiennes, Ahmed Ouyahia, le chef de cabinet du Palais d’El-Mouradia, pour réclamer l’assistance et la protection d’Alger.
« C’est le Gouvernement d’union nationale [GNA], via son Premier ministre Fayez al-Sarraj, qui a contacté directement Ahmed Ouyahia », certifie notre source. « Alger s’inquiète du soutien excessif accordé par les militaires égyptiens au maréchal Khalifa Haftar. Ce personnage n’inspire pas confiance et peut mettre le feu aux poudres dans toute la région », indique notre interlocuteur.
Pour Alger, la solution est toute simple : intégrer les islamistes honnies par Washington et le Caire à l’équation de paix libyenne. Mais pour ce faire, Alger et le Caire doivent être sur la même longueur d’ondes. Et pour le moment, la diplomatie algérienne compte convaincre ses homologues égyptiens de suivre sa feuille de route. Une partie de l’avenir de la Libye se jouera le 5 et 6 juin prochain à Alger.
#Source
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Juin - 2:39
Citation :
VIDÉO- DES CENTAINES D’ACOLYTES D’ALI BELHADJ APPELLENT AU « JIHAD » À ALGER
C’est une scène qui donne froid dans le dos et qui replonge des millions d’Algériens dans le chaos des années 1990.
Ali Belhadj, leader du Front islamique du salut (FIS) dissout, s’est rendu hier dans le quartier populaire d’El-Harrach, à Alger, pour les Tarawih (Prières de nuit au Ramadhan). Celui qui était à l’origine du terrorisme en Algérie a été accueilli devant la mosquée d’El-Harrach en héros par une foule de plusieurs centaines de personnes.
Le plus inquiétant dans cette séquence vidéo, c’est le slogan répété par la foule. « وعليها نحيا وعليها نموت وفي سبيل الله نجاهد وعليها نلقى » (Pour elle on vit, pour elle on meurt, au nom de Dieu nous combattons…). Un slogan entendu pour la première fois après les incidents des élections législatives de 1991, prononcé par les leaders du FIS appelant leurs troupes au « Jihad ».
Dans les commentaires, plusieurs internautes algériens se sont dits choqués par la scène, pendant qu’une minorité glorifiait Ali Belhadj. « Je suis vraiment déçu de ce qui s’est passé hier à El Harrach, comment faire confiance à ce type qui a plongé l’Algérie dans le chaos, à cause de lui et ses idées et ses alliés notre pays a perdu plus de 200 00 personnes », regrette l’internaute Momoh Arris dans un commentaire.
Rappelons que cette vidéo intervient au moment où l’Algérie a connu, depuis le début du Ramadhan, au moins deux attentats terroristes à Blida et dans la nuit de vendredi à Tébessa.
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Juin - 3:00
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klan General de Brigade
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Juin - 3:56
Citation :
="Saïd Bouteflika exclu du rassemblement contre Ennahar TV "
Une grosse centaine de personnes qui manifestaient contre les dérives d’Ennahar TV devant le siège de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), a demandé à Saïd Bouteflika venu les soutenir de s’en aller en criant "dictateur".
Saïd Bouteflika, le conseiller et frère du président Bouteflika n’était pas bienvenu à la manifestation contre les dérives d’Ennahar TV et les manifestants lui ont fait savoir. "De qui se moque-t-il ? C’est lui qui soutient Ennahar et il vient faire semblant de nous soutenir, c’est le comble !", raconte un des initiateur de la manifestation au Matin.dz, "Il mange avec les loups et vient pleurer avec les agneaux !" ajoute une autre personne.
Mais que venait faire Saïd Bouteflika dans cette galère ? Donner un avertissement pense TSA Algérie : "envoyer un avertissement à Ennahar TV pour que cessent, ou du moins s’atténuent, les dérives récentes et très médiatiques de la chaîne qui se répercutent inévitablement sur l’intéressé lui-même ? Une chose semble cependant à peu près sûre : les jours de la chaîne ne semblent pas comptés. Il y a en effet pour le pouvoir des leviers bien plus efficaces qu’une sortie publique pour affecter négativement et fondamentalement un média télévisuel en Algérie. À commencer par l’état d’instabilité juridique avancé dans lequel sont soumises les chaînes de télévision, qui permet au pouvoir de fermer une chaîne sans justification et dans les plus brefs délais si tel est son désir." explique le journal algérien.
messages : 935 Inscrit le : 23/06/2008 Localisation : belgique Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 4 Juin - 18:21
Son image est chaotique le said, avant son départ, toufik a fait un bon boulot...le clan ou les clans anti bouteflika sont toujours actives
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 5 Juin - 18:53
Citation :
La Notion de minorités dans la Manipulation des masses, le cas Algerien.
Par FERHAT AIT ALI·
LUNDI 5 JUIN 2017
De tout temps, l’être humain, mis en état de vulnérabilité par les éléments ou le fait de groupes plus puissants, a recouru à l’agglutinement comme réflexe psychologique pour exorciser la menace.
Ainsi, l’appartenance à un groupe ;ethnique, culturel, religieux ou structuré en secte ou en troupe, a été le premier et dernier recours des individus qui n’arrivent pas à trouver une réponse partielle et personnelle à des menaces mal appréhendées ou à des échecs mal assumés.
Il se crée de ce fait, deux formes de regroupements humains, les minoritaires et majoritaires, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les majoritaires, n’ont jamais eu le dessus et ne l’auront jamais sur terre, jusqu’à la fin des temps. et ce tant que ces majorités ne seront pas constituées d’individus intégralement aptes à s’assumer sans aucun besoin d’agglutinement pour sécuriser leurs doutes collectifs en vérités admises par la multitude.
Les minorités en nombre se créent et ses structurent, dans un sentiment d’assurance de soi et de sa capacité à transcender le nombre, et même à le faire plier à sa volonté, en ce sens elles sont élitistes et peu respectueuses de la multitude, appréhendée sous l’angle de la masse de manœuvre ou de la menace à prendre en charge par anticipation, pour les minorités à objectif de domination, ou sous l’angle de la masse désorganisée à éviter ou à structurer de l’extérieur de l’ensemble pour les minorités de réflexion à objectif d’émancipation de l’emprise des autres formes de minorités, par le truchement de la masse dominée.
En vérité, la lutte à toujours été entre plusieurs formes de minorités, à objectifs antagonistes ou concurrents dans la même optique, par la manipulation du sentiment de majorité, qui est nécessaire au gros de l’humanité, maintenue dans l’incapacité à s’élever au rang d’individu entier en dehors du groupe fixé dans ses contours par des minorités.
Comme dans la nature, la gestion des groupes humains revient à une minorité agissante, à sa contestation à une autre minorité agissante, et il en est de même pour les conflits à grande ou petite échelle, les minorités en conflit, ont pour objectifs, cibles et masse de manœuvre, les majorités ancrées dans les têtes, par le truchement de la substitution de la masse à l’individu non accompli au sein de ces groupes sans boussole personnelle.
Une horde peut ainsi, attaquer un troupeau et le tétaniser, et une autre le mobiliser et le galvaniser, mais jamais en tant qu’ensemble de volontés, toujours en tant qu’ensemble vide d’éléments sans volonté.
Les minorités contestant un ordre majoritaire en apparence, contestent dans les faits l’emprise d’autres minorités sur leur champ d’expansion ou d’affirmation par le truchement de la majorité qu’elles se sont faite à partir d’une image sublimée des objectifs d’une autre minorité du passé ou du présent, ou même d’un future tracé par elles.
De ce fait, les minorités dominantes, ont un arsenal de manipulations, qui est l’inverse contraire de celles des minorités ayant le même objectif, ou de celles contestant cette vision des choses, et elles partent au départ gagnantes, dans tous les conflits d’affirmation de soi entre minorités agissantes.
En plus des moyens de domination acquis précédemment durant leur exercice de cette domination, elles ont l’avantage de jouer sur les peurs, les atavismes et les certitudes ancrées en blocs dans les esprits d’une multitude d’individus qui font la majorité du fait qu’ils ont besoin de sécurisation et de certitudes même si celles ci sont démenties par la réalité vécue.
Les minorités contestataires du moment, partent assez faibles dans leur entreprise, du fait qu’en plus des moyens limités de par leur position défensive face à une multitude acquises aux premières, elles doivent soit élaborer une nouvelle vision difficile à intégrer dans l’esprit de la multitude, et apporter ce sentiment de sécurité et d’espoir, dont a besoin toute majorité factice pour suivre un projet.
Elles recourent souvent, aux mêmes procédés que leurs adversaires, en jouant sur les mêmes peurs, et les mêmes besoins de certitudes, et en reprenant les atouts de ces derniers à leur compte, à la moindre difficulté ou incertitude étayée par des événements fortuits ou prévisibles.
Une variante minoritaire d’humain, lutte tout le temps, pour casser cette notion de majorité, au profit de celle d’individu accompli et responsable, qui fait appel à l’intellect individuel en lieu et place du sentiment collectif basé essentiellement sur le besoin de suivre quelque chose ou quelqu’un pour arriver quelque part, qui habite la majorité du genre humain.
Cette seule minorité, qui ne désespère pas de casser la majorité non pas pour la faire disparaitre ou la dominer, mais pour en convaincre tous les supposés membres d’être avant tout eux même et s’émanciper du sentiment de sécurisation par le nombre qui date du début de l’existence humaine sur terre.
Fait l’objet, d’une guerre féroce de toutes les autres parties, qui voient en elle une menace existentielle pour leurs projets de domination, mais surtout des majorités factices, dérangées dans des certitudes sans lesquelles la vie serait un gigantesque vide chez l’essentiel des humains formatés à la dépendance collective à toutes sortes de mythes collectifs.
Tous les conflits sur terre sont le fait de minorités, qui ont convaincu des majorités relatives, de faire la guerre à d’autres majorités toutes relatives, ou à des minorités aux projets menaçants ces minorités, au nom d’un destin commun que personne n’a jamais détaillé dans tous ses contours à l’échelle individuelle.
Ainsi on peut convaincre n’importe quel individu dont les conditions personnelles en toute circonstance ne changeront d’aucune manière, qu’il participe à une œuvre de domination de sa race, sa foi ou son idéologie, sur d’autres, ou au contraire, de défense de sa liberté, foi, idéologie et même territoire, sans que rien ne puisse dans les faits changer pour les uns et les autres, en terme de véritable condition individuelle.
On peut même le convaincre de veiller à sa sécurité alors que c’est lui qui le fait matériellement avec ses enfants, en entretenant la menace qu’il représente pour autrui et celle que les autres représentent pour lui.
Convaincre quelqu’un qu’il est majoritaire, en fait une brique d’une gigantesque prison dans laquelle lui même est enfermé, et enfermant en même temps, et lui donne l’assurance qu’il n’est pas seul, alors qu’il est encore plus seul que les minorités qu’il pense dominer, par le nombre. Il ne viendrait à l’idée de personne, que plus on est nombreux à suivre quelque chose, moins on a compris ses tenants et aboutissants réels, et que les troupeaux sont plus nombreux que les hordes qui les dominent et les mènent.
On oublie aussi souvent, que dans l’absolu, le plus infime minorité dans la nature étant l’unité, ceux qu’on pense être faibles du fait de leur nombre, sont en fait plus nombreux dans l’absolu du fait de leur compréhension de l’objectif commun, que la multitude faite d’individus qui pris un par un, n’ont strictement aucun objectif commun ou même similaire en dehors de celui de survivre en s’agglutinant à un groupe au vision indéfinie, ou à des certitudes invérifiables une foi prise à l’échelle individuelle.
Prenons l’exemple d’un pays donné, ou de supposées minorités politiques ou de pensée, sont la cible de la majorité, à l’instigation d’autres minorités, le résultat attendu normalement est que les dites minorités soient submergées par la majorité, et pourtant sur le terrain, aucun projet de ce genre n’a jamais réussi, et même généré l’inverse du résultat attendu.
Les minorités attaquées, améliorent leur système de défense, et peuvent même passer au stade de l’attaque concertée et calculée, face à une multitude qui prise individuellement, perd ses certitudes de majorité, dés que la minorité qui la manipule est physiquement absente du terrain, ou en perte d’emprise sur le champ social.
Les pays qui ont essayé de concevoir un droit à l’échelle individuelle, ou tous les individus sont pris en compte, dans leur vie quotidienne en société sont les plus puissants au monde, même si des minorités économiques tirent leur épingle du jeu.
Les pays dont le droit et le système de pensée, est sous l’emprise de minorités, qui font croire à la multitude qu’elle est une majorité, qui doit imposer leur ordre au lieu du sien, qui n’existe bien sur pas, sont le derniers de la planète dans tous les domaines, y compris celui de la force brute. Dans une société qui se respecte il n y a ni majorité ni minorité en matière de mode de vie, et de production et consommation de richesses, il y a des droits et des devoirs dictés non pas par le supposé nombre de gens qui y adhèrent mais par les limites et droits naturels de tous les individus à une vie sécurisée et libre, quelque soit leur nombre, leur appartenance supposée, leur couleur et leurs formes de pensée.
Là ou il n y a pas de liberté pour tous elle n’existe pour personne, et là ou il n y a pas de respect pour tous il n y a de respect pour personne, là ou le rapport de force factice par le nombre dicte les normes établies par un petit nombre tout le monde est faible,
Nous sommes présentement dans ce cas de figure, en Algérie,
Chacun veut peindre l’Algérie à sa guise au nom de la majorité, qu’il s’est crée dans sa tête, et pense par calcul primaire que s’il a identifié un certain nombre de ceux qui lui déplaisent ou déplaisent à ceux qui le mènent, il peut considérer tout le reste comme étant comme lui, alors que c’est faux.
Dans les faits, si on identifie un nombre donné comme étant une minorité, le reste représente des millions de minorités qui s’ignorent en se croyant majorité, les minorités identifiées ayant justement cette force d’être les seules capable compter leurs membres, qui coordonnent au fur et à mesure qu’elles sont attaquées.
Tout le reste, n’étant que multitude sans objet, qui ne pourra jamais réagir avec le même ordre de bataille ni les mêmes convictions une fois le doute dans les esprits et le loup dans le troupeau.
Le seul moyen de vaincre les minorités étant de ne pas en avoir, et le seul moyen de le pas en avoir, et de ne pas avoir de majorité, mais une société, ou les liens sociaux, sont basés sur autre chose que l’appartenance à une espèce préfabriquée, mais à un ensemble ou chacun a sa place et rien de plus ni de moins.
Les marchands de chimères, sont cette aptitude à disparaitre après ou même avant leur chimères, en laissant le client à son sort, et les certitudes non vérifiées sous le feu de l’action, ont aussi cette caractéristique de s’évaporer au moindre signal négatif sur le terrain.
L’Algérie, est une nation en gestation, et en ce sens, le projet de société est à faire, et n’existe pas comme le prétendent les fumistes de tout bord.
Ceci est valable pour tous les états de la région, certains étant en train de le vérifier à leur dépends sur le terrain.
Et dans un projet de société, il y a le mot société, et pas sociétés au pluriel, et comme dans une société commerciale, tout le monde a strictement les mêmes droits, avec des statuts qui recèlent les droits de tout un chacun, abstraction faite de ses penchants ou humeurs, ni même du nombre d’actions qu’il croit détenir, car dans une société, il n y a que des associés. Et quand on réunit un quorum provisoire pour voler les autres actionnaires, cela s’appelle tout simplement une escroquerie, et il ne faut pas s’étonner qu’ils entreprennent de la dissoudre ou de bruler ses actifs.
Souvenons nous tous, que face à l’adversité, les multitudes sont plus faciles à disperser que les groupes plus petits mais soudés, et souvenons nous que les individus les plus décidés et les plus clairvoyants, sont les moins enclins à se fondre dans la masse pour continuer à exister.
Il ne faut pas oublier que dans un passé récent, et à partir de la tombée de la nuit, il n y avait aucune majorité, dans les villes et les hameaux, mais juste des individus, certains redevenus seuls faute d’une masse pour les rassurer, et d’autres habitués à opérer seuls, et qui réglaient leurs comptes, sur les têtes des “majorités” de la journée.
Et avant tout, il faut se souvenir, que s’il peut y avoir 400 Millions d’algériens un jour, il ne peut y avoir plus d’une Algérie, et qu’à vouloir la peindre chacun à sa guise ou selon ce qu’il croit être sa majorité, on finira par n’en avoir aucune.
Nul n’étant habilité à définir le peuple Algérien à sa guise, ou selon ses penchants, que chacun affiche carte sur table, ce qu’il veut être et faire, sans se prendre pour une Algérie qu’il n’est pas.
Présentement, je parle en mon nom, pas en celui d’un peuple qui ne m’a plus mandaté que qui que ce soit dans ce pays, pour le colorer à sa convenance.
Que chacun en fasse de même, sans s’auto-mandater au nom d’une majorité, à laquelle il n’a pas plus à offrir, qu’elle n’a à lui garantir le moment venu, de mettre en jeu toutes les promesses et garanties.
La situation, est délicate, et ne se prête pas aux fanfaronnades ni aux professions de foi creuses, et sans suite.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 5 Juin - 19:58
Citation :
Algérie: la plupart des migrants syriens bloqués à la frontière sont au Maroc
Confusion en Algérie autour du sort des migrants syriens coincés à la frontière avec le Maroc. Les autorités algériennes avaient annoncé que ces Syriens, bloqués à la frontière depuis six semaines, seraient finalement pris en charge par l'Algérie. Mais selon les militants, il ne reste plus personne sur place. Les migrants ont réussi à entrer au Maroc.
Ils étaient 41, il n'en reste plus qu'une poignée dont la plupart sont des enfants. Coincés à la frontière entre la région de Figuig au Maroc et celle de Bechar en Algérie, ces Syriens dormaient dehors, dans le désert, depuis six semaines.
Jeudi, après des semaines de bras de fer diplomatique, après la mobilisation d'associations algériennes et marocaines, Alger annonce qu'elle accepte d'accueillir ces Syriens sur son territoire, « à titre humanitaire ». La promesse est faite d'héberger les migrants, et d'accompagner ceux qui le souhaitent vers d'autres pays, pour des regroupements familiaux.
Une attente trop longue
Mais l'attente semble avoir été trop longue. Les autorités des deux pays avaient bloqué l'arrivée d'aide humanitaire dans la zone tampon. Les habitants de la région de Figuig ont réussi à faire passer la frontière à la plupart des migrants syriens. Une jeune femme enceinte, qui avait besoin d'assistance médicale, a notamment pu voir un médecin.
En Algérie, la prise en charge promise en est encore au stade de l'organisation. Reste à savoir s'il restera quelqu'un à la frontière lorsque les autorités arriveront.
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Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 5 Juin - 22:06
C'est grave si ils sont entrer au Maroc sans invitation.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Juin - 21:43
Citation :
Nouveau stade de Tizi Ouzou : les travaux à l’arrêt
Le nouveau stade de Tizi Ouzou est rattrapé par la crise économique. Les travaux de réalisation de cette enceinte de 50 000 places sont à l’arrêt depuis quelques jours, en raison des problèmes de paiement, a-t-on appris de sources sûres. Les travailleurs du groupement algéro-turc (MAPA-ETRHB Haddad) en charge de la réalisation ont été mis au chômage technique.
La situation financière de ce projet a commencé à se détériorer depuis le début de l’année en cours, avec le tarissement des crédits de paiement, conséquence de la crise économique qui frappe le pays. Face à l’accumulation des créances impayées, l’entreprise turque, Mapa, a décidé de mettre les travailleurs au chômage technique. Les travailleurs turcs, dont le nombre dépasserait 200, viennent de quitter l’Algérie.
Le 30 mai, les travailleurs algériens ont dû protester pour arracher un mois de salaire, alors qu’ils n’étaient pas payés depuis deux mois. Ils ont été ensuite mis en congé spécial.
Outre les travaux de génie, l’importation des équipements destinés à ce stade souffre du manque de financements. Une partie de la toiture du stade est bloquée au port faute de crédits nécessaires à son dédouanement. Les travaux ne devraient pas reprendre avant la fin de ce mois de Ramadan, ce qui risque de rallonger les délais de réalisation de ce stade qui cumule déjà cinq ans de retard.
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 7 Juin - 21:47
j'aime bien le terme "congé spécial"
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 8 Juin - 1:49
Fox-One a écrit:
C'est grave si ils sont entrer au Maroc sans invitation.
c est grave de vouloir faire de la politique sur le dos de ces pauvre gens, d un coté comme de l autre
on demontre le comportement d en face et on recup les personnes, meme en terme d image on y gagneraient au lieu de laisser ces gens en plein desert et durant Ramadan qui plus est
in fine recupéré ou pas, c est l Algerie qui l emporte sur le plan de l image, en communiquant sur leur recuperation
Dernière édition par Alloudi le Jeu 8 Juin - 2:04, édité 1 fois
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 8 Juin - 1:57
Ne pas les avoir secourus reste comme une tâche
_________________
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 8 Juin - 3:46
Citation :
Algérie : production locale privilégiée pour le secteur automobile
En Algérie, une des priorités des autorités reste de favoriser la production locale en ce qui concerne le secteur automobile. Bilan sur les avancées du pays en la matière.
Vive le « Made in Dzair ». Le but des autorités reste de substituer la production locale aux importations, en ciblant 450 000 véhicules d’ici à 2023, avec, comme robinet, les licences d’importation. Une politique protectionniste qui bute sur les capacités industrielles. Ainsi, les ventes de véhicules neufs ont été divisées par trois en deux ans (96 600 unités en 2016).
Plusieurs constructeurs se sont engagés pour la production locale, dont Hyundai à Tiaret, avec le groupe Tahkout, dans ce qui fait figure d’usine « tournevis » ; Volkswagen, avec un projet intégré à Relizane signé à la fin de 2016 (35 000 unités) ; et enfin Renault, à Oran.
Bouton « pause » pour le projet PSA
Le projet PSA reste, lui, en suspens. Le site Renault, ouvert en 2014, a produit 40 000 unités en 2016 et vise les 100 000 en 2022. Entré en phase 2 du projet, Renault a réuni 200 fournisseurs à la fin d’avril à Oran devant l’ex-ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb.
Dans une vidéo, Carlos Ghosn, le PDG du groupe Renault, a assuré que l’Algérie avait toute sa place dans son dispositif industriel avec la production prochaine de la Clio 4.
Si les constructeurs peinent encore à attirer des sous-traitants étrangers en raison de la faiblesse des volumes ou de la clause d’investissement 51/49, Véronique Sarlat-Depotte, directrice des achats de Renault, a assuré que le taux d’intégration de 42 % (il serait deux fois moindre à ce jour) serait atteint en 2019, avec quatre années d’avance. Oran devant notamment intégrer des opérations de tôlerie.
JA
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mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 12 Juin - 23:56
le modèle algerien de la construction auto est décliné a l'infini ici sur les Seat IBIZA au port d'alger ne maque plus que l'air algerien pour gonfler les pneus
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 13 Juin - 0:20
Montage de pneu + air ça fait 25% de TI
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 13 Juin - 1:50
Citation :
JISR, le laboratoire d’idées de Jean-Pierre Mignard pour repenser la relation entre la France et l’Algérie
L’avocat français Jean-Pierre Mignard, ami et soutien de la première heure d’Emmanuel Macron, lance JISR France-El Djazaïr, un laboratoire d’idées destiné à établir un pont intellectuel et culturel entre la France et l’Algérie. Il s’agit de rassembler la matière grise algérienne et française pour innover ensemble dans les nouvelles technologies et le développement durable. « Le développement et la puissance de l’Algérie sont aujourd’hui essentielles pour nous tous » estime l’avocat.
Sur le site web de cette initiative, www.jisr.fr, l’avocat rappelle combien les deux pays sont proches par la géographie, la langue, la culture, les goûts et souvent les liens familiaux : « une intimité qui ne pourra jamais être rompue », affirme-t-il.
Dans un interview au journal algérien La Liberté, il annonce pour octobre prochain une première conférence de deux jours « avec des participants de très haut niveau : scientifiques, chercheurs, entrepreneurs, étudiants, élèves-ingénieurs, sur l'entrepreneuriat, l’innovation et les nouvelles technologies. »
Rappelant la phrase de François Hollande « L’avenir de la France, ce sont les relations qu’elle saura tisser (…) avec l’Allemagne et l’Algérie », et constatant « l’existence d’une immense communauté humaine qui est à la fois algérienne et française », Jean-Pierre Mignard semble bien jouer le rôle de poisson pilote de la future politique africaine de la France macroniste: « Le pôle algéro-français est un lien majeur entre l’Europe et l’Afrique » affirme-t-il.
#Source
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