Actualités du Sahara Marocain

Rappel du premier message :

Socket-error a écrit:

En bleu le drôle d'argumentaire Algérien !! Les marocains ont tenu bon, seuls contre tous.

Citation :

Pourquoi le Maroc a dynamité une réunion ONU-UA à cause du Polisario


Mais la CEA, poursuite le site d’information « a invoqué un autre avis en vertu duquel les territoires non autonomes peuvent être représentés ». D’où, la recherche d’un étrange compromis par la tentative d’habiliter la délégation du Polisario sous la bannière du « Sahara occidental ». Mais cette brèche a offert l’opportunité à une délégation marocaine composée d’élus locaux du territoire d’occuper le terrain selon Telquel.ma, se fondant sur leur droit de représentativité et sur le fait que le Polisario décharné de sa qualité « RASD » ne pouvait faire de même suivant la décision de la Cour de Justice européenne (CJUE) qui réfute au mouvement la qualité de représentant des populations du Sahara…


Une attitude inflexible de Rabat

Le Maroc avait déjà boycotté une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA dédiée au Sahara et présidée par l’Algérien Smaïl Chergui. Une source diplomatique marocaine citée par Le Desk avait jugé cette réunion « improductive et à sens unique » pour justifier la politique de la chaise vise.

Désormais membre de l’Union africaine, le Maroc a donc décidé de pratiquer au sein de chaque réunion institutionnelle panafricaine une ligne dure et inflexible, ce qui augure de batailles incessantes contre ses adversaires, appliquant à la lettre sa promesse d’en découdre avec le Polisario à chaque occasion qui se présente.
https://ledesk.ma/enclair/pourquoi-le-maroc-dynamite-une-reunion-onu-ua-cause-du-polisario/

Quelques enseignements de cet episode


1/Ces elus locaux marocains n'étaient pas là par hasard preuve que le Makhzen avait anticipé cette possibilité de représentativité des ""territoires non autonomes""" que le polz l'ua et la cea ont tentés d'appliquer en faveur des rasdiens pour les faire participer quand meme et qu'on a ainsi court circuité avec nos représentants...

2/ La décision de la CJUE qui nous pose probleme d'un coté nous rend bien service de l'autre puisque le polisario d'apres elle ne peut se prévaloir d'etre le représentant du ''''peuple sahraoui""" du point de vu du droit et cette decision fait jurisprudence.

3/ Quand on a décidé, parce que l'enjeu est significatif, de ne rien lacher on ne lache rien

🤔 pour un D je suis devenu algérien allah ihdikom si je maîtrise le forum je vous envoie ma cn par mp mais ce n’est pas le cas toutefois par respect pour la qualité de certaines interventions de ce forum je me ferais discret pour ne pas être banni ps j’ai hâte d’avoir des nouvelles de Général Dlimi un membre dont l’activisme sur le terrain comme la qualité de se intervention manque à ce topic

Pour répondre à Boubou :les sud-Africain ont piraté carrément et injustement notre bien , pour le restituer au polizbel .Il me paraît donc important d'engager des poursuites judiciaires contre ce pays , puisqu'il s'agit d'un acte de piraterie , ou de répondre coups pour coups !car avec ce genre de comportement , on est plus dans le registre de la diplomatie , mais dans le vol et l'injustice gratuite!Que faire ?Restez les bras croisés !

jimmyhendrix a écrit:

Pour répondre à Boubou :les sud-Africain ont piraté carrément et injustement notre bien , pour le restituer au polizbel .Il me paraît donc important d'engager des poursuites judiciaires contre ce pays , puisqu'il  s'agit d'un acte de piraterie , ou de répondre coups pour coups !car avec ce genre de comportement , on est plus dans le registre de la diplomatie , mais dans le vol et l'injustice gratuite!Que faire ?Restez les bras croisés !

ils n'ont rien restitué au polizbel. et personne neprenfras le risque d'acheter ce phosphate.
Ce "pays" a une justice bananière. Les blancs y ont toujours le pouvoir malgré les apparences...Ils ne sont même pas capable de se faire jistice à eu même!
Qu'ils le mange ce phosphate...

L'Algérie pourrait acheter la cargaison.... Ou forcer un Allier de le faire ! Dans ce cas il faudrait penser à aller intercepter la cargaison nous même et la rapatrier au Maroc !

ou bien le vendre à une société sud-africaine la cargaison serait déchargée sur place et sous couvert de cette même justice sud-africaine...

idem pour le parcours maritime, si ça se trouve les ports sudaf sont sur l'itinéraire le plus économique pour certains marchés notamment ceux de l'indien et du pacifique ... l'OCP ne peut pas imposer à ces clients des routes plus coûteuses ... bref on y laisse des plumes politiques et commerciales dans cette histoire ...

On se rend compte que le Maroc n'est au Sahara que grâce à un accord bilatéral avec l’Espagne de Franco, que l'Espagne actuelle dite démocratique, renie volontiers...
la seule solution qui vaille réellement c'est le referundum comme l'avait, dés 81, compris Hassan II... Si les notres voulaient réellement gagner cette affaire et non pas la laisser éternellement en suspend, ils auraient pu renégocier le plan de Baker, pour obtenir un délai plus long avant le referundum.. une dizaine d'année au lieu des 5 que proposait James Baker .. Et passer ces 10 ans à construire un vrai Maroc démocratique, réellement protecteur et véritablement croissant économiquement ... Un Maroc qui gagnerait le scrutin...

Adam a écrit:

ou bien le vendre à une société sud-africaine la cargaison serait déchargée sur place et sous couvert de cette même justice sud-africaine...

idem pour le parcours maritime, si ça se trouve les ports sudaf sont sur l'itinéraire le plus économique pour certains marchés notamment ceux de l'indien et du pacifique ... l'OCP ne peut pas imposer à ces clients des routes plus coûteuses ... bref on y laisse des plumes politiques et commerciales dans cette histoire ...

On se rend compte que le Maroc n'est au Sahara que grâce à un accord bilatéral avec l’Espagne de Franco, que l'Espagne actuelle dite démocratique, renie volontiers...
la seule solution qui vaille réellement c'est le referundum comme l'avait, dés 81, compris Hassan II... Si les notres voulaient réellement gagner cette affaire et non pas la laisser éternellement en suspend, ils auraient pu renégocier le plan de Baker, pour obtenir un délai plus long avant le referundum.. une dizaine d'année au lieu des 5 que proposait James Baker .. Et passer ces 10 ans à construire un vrai Maroc démocratique, réellement protecteur et véritablement croissant économiquement ... Un Maroc qui gagnerait le scrutin...

y avait une autre option, quand le voisin baigné dans la guerre civile, il fallait veillait a ce qu'il y restera, on eu l'occasion d'une belle revanche mais on a rien foutu, Eux par contre dés qu'il se sont remis ils n'ont pas mis le temps pour nous emmerder.

ce pays artificiel créer de toute pièce doit disparaître voila la solution

.

Après nous serions confronté à une réalité géopolitique qui veut qu’i N’y ai que peu de tigres en haut de la montagne et en réalité l’Europe ne veut pas d’un Empire ce que nous avons vocation à être à sa frontière sud c pas les éventuels points de crispation qui ont motivé Hassan 2 allah i rahmo a appelé ses généraux à ne pas prendre tindouf et oran il a fait cela certainement en concertation avec les sois disant allié de l’epoque

En ce qui concerne la decision de la cour

http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=199683&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=377284

on a aussi un communiqué de presse

https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2018-02/cp180021fr.pdf

En gros selon l'UE on est pas chez nous.

Yallah trajlo a s7ab lmakhzen

jrad-killer a écrit:

En gros selon l'UE on est pas chez nous.

quand le soi disant ton frère te mets le poignard dans le dos, n'attends pas de tes ennemi historique de te faire un cadeau

.

Il faut arrêter de faire le toutou bon élève avec ton ennemi dans ce cas là

paragraphes qui m'ont marqué

72 Quant à l’expression « eaux relevant de [...] la juridiction du Royaume du Maroc » figurant à cette disposition, le Conseil et la Commission ont envisagé, entre autres hypothèses, que le Royaume du Maroc puisse être regardé comme une « puissance administrante de facto » ou une puissance occupante du territoire du Sahara occidental et qu’une telle qualification puisse s’avérer pertinente en vue de déterminer le champ d’application de l’accord de partenariat. À cet égard, il suffit toutefois d’observer que, sans même qu’il soit besoin d’examiner si une éventuelle intention commune des parties à l’accord de partenariat de donner à cette expression un sens particulier, afin de tenir compte de telles circonstances, aurait été conforme aux règles de droit international qui lient l’Union, une telle intention commune ne saurait, en tout état de cause, être constatée en l’occurrence dès lors que le Royaume du Maroc a catégoriquement exclu d’être une puissance occupante ou une puissance administrante du territoire du Sahara occidental.


73 Il résulte de l’ensemble des considérations qui précèdent que les eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental ne relèvent pas de l’expression « eaux relevant de la souveraineté ou de la juridiction du Royaume du Maroc », figurant à l’article 2, sous a), de l’accord de partenariat.

79 Par voie de conséquence, et conformément à l’interprétation figurant au point 73 du présent arrêt, il doit être considéré que l’expression « zone de pêche marocaine », au sens dudit protocole, ne comprend pas les eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental.

80 En second lieu, il convient de constater, d’une part, que l’annexe du protocole de 2013 prévoit, à son chapitre III, intitulé « Zones de pêche », que « [l]e [Royaume du] Maroc communique à l’Union [...], avant la date d’application d[e ce] protocole, les coordonnées géographiques des lignes de base et de sa zone de pêche ». D’autre part, l’appendice 4 à cette annexe, intitulé « Coordonnées des zones de pêche », précise, dans le même contexte, que, « [a]vant l’entrée en vigueur [dudit protocole], le [d]épartement [de la pêche maritime du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime du Royaume du Maroc] communiquera à la Commission les coordonnées géographiques de la ligne de base marocaine [et] de la zone de pêche marocaine ».

81 À cet égard, il ressort du dossier soumis à la Cour que la communication des coordonnées géographiques visées par les dispositions citées au point précédent n’est intervenue que le 16 juillet 2014. Étant donné que le protocole de 2013 est entré en vigueur le 15 juillet 2014, ces coordonnées géographiques ne font pas partie du texte de celui-ci, tel que convenu par les parties.

82 En tout état de cause, eu égard à l’interprétation figurant au point 79 du présent arrêt et aux motifs qui la fondent, il importe de relever que, même si lesdites coordonnées géographiques avaient été communiquées antérieurement à l’entrée en vigueur du protocole de 2013, elles n’auraient en aucune façon pu remettre en cause l’interprétation de l’expression « zone de pêche marocaine » figurant audit point et étendre le champ d’application de ce protocole en y incluant les eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental.

Conclusion de l'UE,
1 en droit international nous ne sommes pas chez nous et l'UE doit s'y plier
2 De toute facon il y a pas de probleme car l'accord ne concerne pas le sahara
3 pour que ca concerne la sahara, il aurait fallu qu'on dise explicitement que l'accord le concerne car nous sommes la puissance administrante, ce que nous n'avons pas voulu.
4 Les points de droits eventuels qui auraient fait suite à ce cas ne sont ps traités car de toute facon, cela ne s'ait jamais passé.

Conclusions personnelles
1 rien de nouveau par rapport à la decision de dec 2016, l'UE refait son petit tour de magie pour s'en sortir tranquille en disant qu'il ne se passe rien vu que on a pas ecrit explicitement dans l'accord la question du sahara
2 L'UE c'est une belle bande d'hypocrites
3 A mon avis, il faut les prendre au mot et leur interdire de pecher dans notre sahara et faire un deal avec un autre pays comme le japon par exemple. Il y a de moins en moins de poisson dans le monde et beaucoups de pays qui feront ni les hypocrites ni les vierges effarouchée.
4 Créer cette industrie de la peche chez nous, avec un unique label made in morocco, qu'on pourra exporter vers tous les pays qui seront ravi de recevoir nos produits, tant pis pour les portugas et espagnols qui n'ont qu'à reconnaitre notre souveraineté au niveau national.
5 Finalement, les anglais ont eu bien raison de quitter l'UE qui est devenu un machin absurde et qui fonctionne contre les interets de tous les gens raisonnables chez eux et à l'exterieur.
6 Va falloir qu'on arme bien nos cotes, pour bien faire comprendre à tous les couillons potentiels qu'on est chez nous.

Le polizbel va crier victoire mais dans la réalité ce jugement n'est pas si merdique pour nous dans la mesure ou il ne fait finalement que rappeler que les pyas de l'UE ne reconnaissent pas notre intégrité territoriale.

Il n'y a aucune victoire pour le zbel, et aucune consequence economique pour le moment contre nous ou nos produits ou qu'ils soient produits dans notre pays.

Le débat redevient politique et à mon avis c'est à nous maintenant de montrer jusqu'ou nous sommes prets à aller, car la cuje nous a redonné la main dans cette négo avec tous ces merdeux d'anciens colons.

Le jugement ne fait que confirmer ce que l'on sait déjà (comme l'a si bien souligné lintello que je remercie pour son post précédent), à savoir que les européens ne reconnaîtront jamais que le Sahara est notre, bien au contraire, cette carte pour eux est primordiale pour garder un moyen de pression contre le Maroc.
Maintenant c'est simple, on sait tous qu'économiquement parlant cet accord est une vraie farce, il est temps de prendre des décisions courageuses, du genre qu'on ne négocie plus pour l'accord de pêche, mais en plus on se penche sérieusement sur notre accord agricole avec l'UE en leur faisant bien comprendre que dorénavant, l'un n'ira plus sans l'autre. S'il faut rediriger notre production vers d'autres pays (Afrique, Russie, Golfe, .....) et bien soit, faudra que les politiques européens expliquent dans quelques mois à leurs citoyens pourquoi le poisson et les primeurs qu'ils payaient 3 fois rien coûtent dorénavant beaucoup plus cher.

Sans rentrer dans les détails sur les termes juridiques utilisés dans ce verdict, je résume:

1- Nous avons perdu diplomatiquement, mais uniquement la face! Je dis bien la face car au fond ce qui est arrivé est une bénédiction de Dieu et un beau cadeau offert par les européens qu'on pouvait pas arracher par la force.

La Cour n'a pas répondu a la grande question qui était posée, à savoir: EST CE QUE L'ACCORD EST VALABLE OU PAS? Elle n'a pas répondu par OUI ou par NON parce qu'elle n'ont pas le culot et par ce qu'ils veulent laisser toujours "une petite "porte de sortie".

A vrai dire; cette "petite porte" nous arrangeait dans l'accord agricole (on est en position de faiblesse), donc il faut la prendre. Mais dans l'accord de pêche, ça nous n'arrange pas (on est en position de force); donc, il faut la fermer et au plus vite.

2- Nous avons gagné économiquement car on peut signer avec un autre accord avec une autre puissance pour pêcher dans le Sahara. Personnellement, je préfère les Russes parce qu'ils`ont le droit de véto, et parce que leur présence dérangent les autres.

Vous comprendrez alors pourquoi l'échec diplomatique dont j'ai parlé n'est que dans les apparences. On voulait diversifier nos alliées, alors c'est l'occasion ou jamais.

Cet arrêt ressemble beaucoup à celui de la cji de 76 (lien d'allégeance mais pas de souveraineté).
Dans ce cas précis, il est dit que l'accord est validé mais ne doit pas concerner le SO.

C'est maintenant a la commission de statuer sur un avis non contraignant. Elle devrait naturellement suivre l'avis de la cjue. La commission peut aussi ne pas suivre l'avis sur pressions des pays intéressés par l'accord.
Si la commission suit l'avis et tente de disjoindre territorialement nos eaux, nous devrons simplement annuler l'accord de pêche.
Sur le plan juridique, nous ne pouvons simplement pas gagner.
Perso, je ne suis pas pour une négociation avec un pays tiers, mais par une exploitation/valorisation nationale de nos ressources.

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