messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités au Moyen Orient Lun 4 Juin - 0:51
Rappel du premier message :
Kursad2 a écrit:
La Turquie n'est pas un pays musulman en soit. C'est pas parce qu'Erdogan dit des choses par populisme que l'État Turc est un État musulman. Aucune loi, aucun article de la constitution parle de l'islam. Erdogan est au pouvoir depuis le début des années 2000 mais il n'a jamais introduit un seul mot d'Islam au sein de l'État (constitution et loi). Et puis Musulman ca veut dire quoi? Le petit-fils du Prophète sws est mort au bord de l'Euphratr avant d'atteindre l'Euphrate. La politique étrangère ne doit jamais faire l'objet de sentimentalisme et d'idéologie. C'est pour ça qu'on a de mauvaise relation avec Israël entre autres car même si les intérêts sont communs les idéologies divergent. Les Syriens et les Irakiens sont accueillit en Turquie mais ils devront regagner leur pays une fois la guerre finie. C'est déjà le cas de l'Irak.
Merci pour ta sincèrité et sa profondeur.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Auteur
Message
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 3:24
Far soldier les terroriste kurde ont été assassinés d'une balle dans la tête.... Pas démembré et dissous dans de l'acide....
Idem toute les puissance le font y compris nous ( le garde du corps une balle dans la tête dans un parking à Marbella)
Bref les turcs ont un carré D'AS et ils jouent à merveille !
Ils ont des compte à rendre avec MBS qui a attaqué la livre turque !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 4:36
Dans le parking a marbella , c'est pas un bodyguard. C'était hicham mandari.
_________________
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 5:12
l'Idée n'est pas les lecons pour les droits de l'Homme ... mais d'intérêts .. aujourd'hui il est dans l'intérêt de tout le monde que MBS soit condamné dans cette affaire .. sauf l'USA et Israél .. si jamais on arrive pas à le faire .. on va le pousser vers une autre erreur qui nous fera bonheur ... mener une guerre contre l'Iran ...
_________________
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 7:18
par contre les usa ont montré un pouvoir de nuisance grandeur nature en devaluant la monnaie turc a tel point qu erdogan a baissé le pontalon en liberant le pasteur c est pas jolie tout ca
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 7:41
Aucun pays ne peut résister à une attaque US sur son économie. D'autant qu'ils peuvent être comme avec l'Iran, tyrannique, en s'affranchissant de toutes règles.
_________________
FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 7:44
c'est pour ça que les pays préfèrent les regroupements régionaux et instaurent des monnaies uniques c'est un bon moyen d'autoprotection politique. si la Turquie + Iran + Pakistan instaurent une union économique et monétaire ils seront invincibles
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 8:14
Le probleme, c'est quand les US tapent sur l'un, les voisins applaudissent (même si eux même exposés aux menaces et sanctions US).
En étant solidaires, ils seraient moins exposés.
Le denominateur commun des soucis de la region c'est les US (terrorisme compris).
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 9:28
Fremo a écrit:
Abi Kursad, le travail mené par les services turques est vraiment admirable .. Khashoggi, quelque soit son passé (surtout son back ground terroriste) ... vous a servi a confirmé votre taille et votre place comme leader incontestable de la région .. et vous avais remis les fanatiques arabes et les gouverneurs du Golf dans le coin .. comme un enfant qui a peur d'une punition, et a chaque fois il sort une histoire .. le MIT avait toujours la bonne réponse .. Maintenant il faut passer à autre chose .. pousser les pôles du terrorismes mondiales à s’entre-tuer .. l'Iran et l'AS ...
L'Arabie Saoudite et l'Iran s'affronteront un jour ou l'autre avec Israël en prime du coté Saoudien. La Turquie doit rester neutre dans cette guerre. L'affaiblissement des deux pays serait dans l'intérêt de la Turquie.
Personne est vierge au Moyen-Orient, le MIT a mené et mène des opérations à l'extérieur, mais tout ce passe bien, l'homme qui a abattu les 3 terroristes du PKK est mort peu de temps après dans une prison française. Donc aucun témoin, pas de preuves, tout est parti avec sa mort.
La Turquie profite juste des erreurs de l'Arabie Saoudite et de son amateurisme. Pas de pitié entre les pays..
FAMAS a écrit:
c'est pour ça que les pays préfèrent les regroupements régionaux et instaurent des monnaies uniques c'est un bon moyen d'autoprotection politique. si la Turquie + Iran + Pakistan instaurent une union économique et monétaire ils seront invincibles
Si monnaie unique, faut que les pays maîtrise leurs inflations, etc.. Et puis l'Iran n'est pas un bon partenaire tant qu'il y aura des Mollah à Téhéran, si le Shah été là, ca serait possible. D'ailleurs, la Turquie, l'Irak, le Pakistan et l'Iran avaient signé le pacte de Bagdad, qui devrait être un noyau pour un futur union oriental à l'européenne. La révolution en Iran a tout changer dans la région.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 17 Nov - 9:54
Les officiers turcs ont commencé les premiers repérages pour la création d'une base navale turque à Swakin au Soudan cédé pour 99 ans à la Turquie.
La Turquie a même envoyé un gouverneur à Swakin. Swakin se trouve juste en face de la ville saoudienne de Djedda
Les bases militaires de la Turquie, politique d'encerclement de l'Arabie et ouverture vers l'Océan Indien et le Golfe..
Dans le même temps, la Turquie fournira une aide militaire et active l'entrainement des troupes du gouvernement de Tripoli face au général Haftar et à l'Egypte/EAU..
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 18 Nov - 8:19
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 23 Nov - 11:26
Tension diplomatique entre l'Arabie et la Turquie: La Turquie interdit au hauts fonctionnaires turcs de se rendre en Arabie Saoudite. La Turquie conseille aux citoyens Turcs de ne pas aller en Arabie Saoudite pour la 3omra. La Turquie pourrait rappelé son ambassadeur à Riyadh.
Sinon....
MBS est parti se détendre aux EAU avec son acolyte MBZ.. Ce soir, ils participent eux deux à une soirée. Beaucoup de prostitués/escortes autour.. )) une belle detente...
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Ven 23 Nov - 22:34
La guerre entre le bloc Qatar-Turquie et l'Arabie Saoudite-Egypte-EAU se répand en Afrique..
Citation :
Les pays du Golfe et la Turquie s’affrontent en Afrique
Une dangereuse montée des tensions · Une des victimes méconnue des rivalités entre l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Turquie (sans même parler de l’Iran) est le continent africain où ces pays s’affrontent à coup de dollars.
Le 24 octobre 2018, lors du « Davos du désert » que l’affaire Khashoggi avait largement torpillé, le premier ministre éthiopien a chaleureusement serré la main du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman au moment où de telles marques de sympathie étaient rares. Quinze jours plus tôt, c’était son allié émirati qui inaugurait les travaux de réfection du port de Berbera au Somaliland, pays sans existence légale internationalement reconnue et donc sans siège à l’ONU. Pour se « couvrir » diplomatiquement, Abou Dhabi n’avait envoyé pour l’ouverture du chantier que Sultan Ben Suleiman, PDG de DP World, la compagnie para-étatique de Dubaï, ce qui représentait un investissement, mais pas une forme de reconnaissance. Que conclure de ces deux gestes ? Que les querelles du monde arabe/musulman se répercutent au-delà du monde arabe, dans toute l’Afrique.
La crise qui s’est ouverte le 5 juin 2017 entre l’Arabie saoudite et ses alliés d’une part, le Qatar et ses amis de l’autre a toujours été vue comme une fêlure du monde arabo-musulman. Pour cette puissance énorme mais friable qu’est l’Arabie saoudite, les « printemps arabes » avaient été un avertissement menaçant. Comme en son temps le socialisme nassérien puis la révolution religieuse khomeiniste, l’islam révolutionnaire et la démocratie libérale désormais en compétition dans le monde musulman depuis 2011 constituaient des menaces pour le pouvoir théologique conservateur saoudien sunnite installé sur une assise tribale qui avait claniquement annexé sa propre version de l’intégrisme sunnite salafiste. Pourtant, ni le Qatar ni ses alliés de facto turc et iranien n’avaient la même lecture des événements et leur rivalité avec Riyad, en partie idéologique allait évoluer en une rivalité géopolitique dans laquelle des portions croissantes de l’Afrique allaient se trouver impliquées.
PREMIERS TOUCHÉS, LES DEUX SOUDAN Khartoum s’était rangé militairement aux côtés des Saoudiens dès le début de l’intervention de Riyad au Yémen en 2015, essentiellement pour des raisons financières. Khartoum avait envoyé comme corps expéditionnaire non pas son armée, mais la milice formée par certaines tribus arabes — surtout des Rizzeyqat des sous-clans Mahariya — sous le nom de Rapid Support Forces (RSF). Les RSF ne dépendent pas du ministère de la défense, mais du National Intelligence and Security Services (NISS) qui les utilise comme troupes de choc au Darfour ; elles y sont tenues pour responsables de sérieuses exactions contre les populations civiles. Les RSF ont été engagées uniquement sur le front nord où elles n’ont guère eu de succès contre les houthistes et où elles ont subi de lourdes pertes. Khartoum est peu satisfait de son engagement, car Riyad avait promis 5 milliards de dollars (4,43 milliards d’euros) et les sommes versées ont été nettement inférieures.
Pour faire monter les enchères, le président Mohamed Omar El-Béchir a accueilli le chef de l’État turc Recep Tayyip Erdoğan les 24 et 25 décembre 2017. Or, Erdoğan avait volé au secours du Qatar en juin 2017, au moment où après la rupture des relations diplomatiques avec l’émirat, le prince Mohamed Ben Salman songeait sérieusement à renverser Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani par la force. Erdoğan avait envoyé une petite force expéditionnaire à Doha avec l’ordre de tirer en cas de besoin. L’effet sur Riyad avait été dissuasif. Erdoğan a depuis renforcé son alliance avec Khartoum en obtenant la quasi-rétrocession de la ville portuaire de Souakin, ancienne capitale du Soudan colonial à l’époque de la domination turco-égyptienne. Les deux présidents s’y sont rendus ensemble et Erdoğan a promis à son homologue soudanais de « reconstruire la ville ». Pour faire bonne mesure, il a fait hisser la bannière turque, ce que n’ont apprécié ni les Américains — qui font face à l’armée d’Erdoğan au Kurdistan syrien — ni les Saoudiens.
La fitna1 s’est même transportée au Sud-Soudan où le général libyen Khalifa Haftar apporte une aide logistique et financière à l’Armée de libération du Soudan/Minni Minnawi (ALS/MM), groupe de guérilla darfourien dirigé par Minni Arko Minnawi qui appelle au renversement du gouvernement de Khartoum par la lutte armée. C’est par l’intermédiaire de ce dernier et de son allié du Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE) dirigé par Jibril Ibrahim que Khartoum se retrouve profondément impliqué dans une spirale de combats qui s’étend jusqu’aux Grands Lacs. En effet, les deux groupes darfouriens se sont rangés aux côtés du gouvernement de Juba (Mouvement populaire de libération du Soudan SPLM-G) dirigé par le président Salva Kiir Mayardit.
Dans un chassé-croisé diplomatique pour le moins paradoxal, les deux groupes de rebelles darfouriens appuient le SPLM-G allié de Khartoum. Pourquoi ? Parce que tous deux ne survivent que grâce à l’aide du régime ougandais de Yoweri Museveni qui appuie Salva Kiir et orchestre la survie du pouvoir de Juba. C’est pourquoi les récents « accords de paix sur le Sud-Soudan » en septembre 2018 se sont tenus à Khartoum et ont visé un double « découplage » : les Darfouriens se sont retirés du sud et Museveni a accepté d’arrêter son aide aux rebelles anti-Khartoum du Kordofan.
DE LA LIBYE À L’ÉTHIOPIE, DES ALLIANCES PARADOXALES Le déploiement des forces de l’alliance anti-houthistes et anti-qatarie est un fait en Érythrée où elles disposent d’une base dans le port d’Assab et désormais la possibilité d’étendre leur champ d’action à Berbera au Somaliland. Or, les houthistes ont déjà annoncé qu’ils considéreraient toute installation des forces émiraties comme plaçant Berbera dans le champ des opérations militaires. La menace est pour le moment théorique, mais les livraisons de missiles iraniens au gouvernement de Sanaa — déjà employés contre l’Arabie saoudite — ont créé un précédent. Par ailleurs les Émiratis poursuivent leur avancée le long de la côte africaine puisqu’ils ont également signé un autre accord avec l’autorité de facto du Puntland à propos du port de Bossaso, sur l’océan Indien2. Au sud, à Mogadiscio, les Turcs ont édifié une grande base avec des cantonnements pour plusieurs milliers d’hommes3 et des installations portuaires.
Le gouvernement internationalement reconnu de la Somalie que préside Mohamed Abdullahi « Farmajo » a quant à lui zigzagué entre une alliance qatarie (au départ) avant de « suivre le mouvement » des autres États de la Corne et de se rapprocher de Riyad en suivant la démarche éthio-érythréenne. Mais le retournement est loin d’être total et les agents qataris et émiratis continuent de s’affronter au sein des services secrets — et de la petite armée — somalis avec des péripéties dignes d’un roman d’aventures.
Autre interférence entre le Golfe et la Corne de l’Afrique, la manière dont la peur égyptienne de voir la mise en eau du barrage de la Renaissance (Great Ethiopian Renaissance Dam, GERD) sur le Nil affecter sérieusement ses ressources hydrauliques a jeté Le Caire dans les bras de l’Érythrée, par l’entremise des Émiratis. En réaction à la visite d’Erdoğan à Souakin et à sa « prise de possession » des lieux, des forces militaires égyptiennes sont arrivées discrètement en Érythrée dès janvier 2018 et ont pris position à la frontière du Soudan (Nord), là où les trois pays — Soudan, Éthiopie et Érythrée — se rencontrent. Peu nombreuses, mais bien entrainées, ces petites unités ont pris sous leur protection tant des militants de l’alliance anti-éthiopienne créée par l’Érythrée que des militants du Front de l’Est anti-soudanais qui se recrutent parmi les clans Béja.
Tout ceci s’est précipité lorsque la paix a été conclue le 9 juillet 2018 entre Asmara et Addis Abeba et que les deux pays ont officiellement décidé d’arrêter leur soutien aux groupes rebelles du voisin. Lors du sommet de juillet 2018 de l’Union africaine (UA), le Soudan et l’Égypte ont tenté de minimiser leurs divergences, qui en fait se résument au rythme de débit des eaux du Nil, ce qui ne peut cacher la victoire de l’Éthiopie qui continue l’édification du GERD. Pourtant l’ouest érythréen est loin d’être le seul terrain d’affrontement entre Le Caire et Khartoum puisqu’ils soutiennent les deux camps opposés dans la guerre civile libyenne. Khartoum appuie le gouvernement « officiel » du premier ministre Fayez Serraj à Tripoli alors que le Caire apporte son appui — officieux — au pouvoir de Benghazi dirigé par le général Khalifa Haftar4.
AU-DELÀ DE LA CORNE Mais si la Corne de l’Afrique représente un hinterland presque traditionnel pour la péninsule Arabique, l’importance de la fitna actuelle a continué — et continue — à étendre le champ d’application de ce qu’en français on traduirait par « querelle radicale ». Déjà, en juin 2017, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal avaient rompu les relations diplomatiques avec Doha, à la suite de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Bahreïn5. Et en même temps d’autres pays africains — tels la Sierra Leone ou le Ghana — entreprenaient au contraire l’ouverture de leurs ambassades au Qatar. Diplomatie à visées financières ? Oui, mais pas seulement, et on s’en rend compte en analysant les positions de la mini-coalition militaire patronnée par la France et baptisée [« G5 Sahel »6>2126] depuis sa première réunion en novembre 2017. Si le Mali et le Burkina refusent pour l’instant de rompre avec Doha6, la rupture la plus virulente est venue du président du Tchad Idriss Déby pour des raisons directement politiques : son ennemi le plus dangereux, Timam Erdimi, réside à Doha sous protection qatarie.
La grande fitna n’est donc plus seulement entre pouvoirs en place et rebelles islamistes. Elle s’est étendue par l’intermédiaire du « camp des princes » (ceux des princes héritiers d’Arabie saoudite et des Émirats) autour de ce que sera ou ne sera pas la modernisation du monde musulman. Et bien au-delà, à ceux qui en seront les alliés. L’extension de la fitna a globalisé, y compris par des voies dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont paradoxales, une lutte politique qui débouche jusqu’aux Grands Lacs. De ce fait, ce qui avait débuté en juin 2017 comme une divergence de stratégies entre membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a pris en bloc, et presque en otage, un énorme segment du continent africain. Certains de ses acteurs extérieurs, comme la France aux côtés du G5, semblent à peine en être conscients.
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 24 Nov - 4:41
Un grand nombre de membres de la garde royale sont transférés à Riyadh depuis Djeddah et Dammam.
MBS a ordonné des précautions de sécurité exceptionnelles et a ordonné aux troupes de la Garde royale de tenir des positions à l'est et l'ouest de Riyadh afin d'empêcher un coup d'État en son absence. Le petit à peur d'un coup d'Etat de sa propre famille.
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Sam 24 Nov - 5:42
Pas besoin de coup d'état lorsque un avion peut avoir un simple défaut technique en plein ciel. Le reste c'est que des arrangement.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 24/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Lun 26 Nov - 4:34
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 24/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Dim 2 Déc - 1:15
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 5 Déc - 0:21
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 5 Déc - 2:24
Ça serait bénéfique pour tout le monde !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 5 Déc - 5:26
Et sa conforterai le Maroc dans sa diplomatie et son point de vue dans la région!
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 5 Déc - 8:49
L'Emir du Qatar se trouvé en Turquie et à rencontré Erdogan pour des consultations entre alliés pour la démarche à suivre suite à l'invitation du roi saoudien.
En Argentine..
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 24/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 12 Déc - 5:58
Ambassador Marco Carnelos - Middle East Eye a écrit:
What would happen if Egypt or Saudi Arabia collapsed?
Both countries are in peril due to a mix of foreign meddling, internal contradictions and their governments’ blind policies
Two nightmares are hovering over the Middle East, and they risk turning into devastating realities. One involves Saudi Arabia, the other, Egypt.
Both face possible collapse due to a mix of foreign meddling, internal contradictions and, most of all, their governments’ blind policies. Although both countries benefit from the “Goldman Sachs rule” - ie, they are considered too big to fail - the risk of their implosion cannot be excluded, and this would bring incalculable, destabilising consequences.
US, European and Arab chancelleries, together with Israel, are carefully watching the situations in these two countries
With its sheer numbers, along with its religious and cultural importance, Egypt remains a pulsing heart of the Arab world. Its strategic position is reinforced by the Suez Canal, a crucial hub for sea trade between Asia and Europe, and by its acting as a guarantor of relative peace with Israel after a series of Israeli-Arab wars.
Saudi Arabia is a major oil producer and reserves owner, as well as the most important country in terms of spare capacity, crucial for managing turbulence in energy markets. It represents a financial lifeline for many countries in the region and beyond, and it maintains the custodianship of the two holy sites of Mecca and Medina.
Brutal repression
US, European and Arab chancelleries, together with Israel, are carefully watching the situations in these two countries. Egypt is facing two fires in its immediate neighbourhood - Libya and Gaza - and one at home in the Sinai Peninsula. Another is hatching from the ashes: the brutal internal repression against the Muslim Brotherhood and other opposition forces.
A few years ago, Egypt was the biggest concern, especially after the traumatic experience of the Muslim Brotherhood’s rule during Mohamed Morsi’s brief tenure. More recently, attention has shifted to Saudi Arabia because of the war in Yemen, the power struggle gripping the ruling family, and reckless decisions by the Saudi leadership, which have led observers to question the country’s sustainability.
A possible economic and political collapse of Saudi Arabia could generate a situation significantly worse than the one created in Libya post-2011.
Recently, Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman has been engaging in international damage-control trips to some Arab capitals and included several photo opps and overheard exchanges at the G20 summit in Buenos Aires. His prolonged absence from the kingdom has conveyed the impression of confidence and a steady grip on power.
However, many of the problems facing Riyadh and Cairo have resulted, in good part, from self-inflicted blunders. The Muslim Brotherhood’s government in Egypt, which lasted for less than a year until the 2013 coup, triggered popular protests that abruptly brought about its end; thus, was it really necessary for the Sisi regime to launch a wave of brutal repression that has not even spared secular political forces?
Dangerous precedent
Regardless of the Morsi government’s mistakes and ineptitude, it would be ludicrous to ascribe to its short term in power responsibility for the disastrous governance that has affected Egypt for decades. The 2013 coup set a dangerous precedent, from which Muslim Brotherhood could draw important and unsettling lessons for the future.
In 2012, the Islamist movement achieved its power legally, through elections that followed the previous year’s popular revolt. It competed in the political arena and won through a democratic process. Next time - if there is one - the Muslim Brotherhood could act differently and opt to protect its power autocratically, or worse, abandon the democratic process and take power violently.
Similarly, Mohammed bin Salman had no reason to entangle his country so inextricably in an Afghanistan-style conflict in Yemen, with no end in sight. The human toll of the war has become a concern for traditional supporters of the Saudi monarchy, though it is sad that this awareness arose only due to Jamal Khashoggi’s murder.
Had the Saudi crown prince opted to focus more on the internal reforms he envisioned, which initially generated wide enthusiasm, his stay in power would likely have been much better served. The Houthis’ rebellion in Yemen was determined by local factors, not external drivers. Granting them some rights that had been neglected for decades would probably have defused the bloody conflict and humanitarian disaster.
The war in Yemen is not an Iranian plot, but an unexpected gift handed to Tehran's leadership. Riyadh’s clumsy escalation in 2015 gave Iran a further opportunity to create havoc in the Arabian Peninsula’s soft underbelly. Similar considerations apply to the usefulness of other initiatives, such as the Saudi blockade of Qatar and the detention of hundreds of entrepreneurs and royals last year.
Pause for reflection
A general de-escalation of tensions, and refraining from the zero-sum mentality that haunts Middle Eastern leaderships, appears of utmost urgency. Unfortunately, foreign and internal actors active in the region seem more inclined to double down than to show restraint. Hopefully, the Saudi crown prince and the Egyptian president will realise that their bunker mind-frame is counterproductive.
If Libya and Syria have suffered such devastating consequences, from fragmentation to full-blown civil war, what could be triggered by a collapse of Egypt or Saudi Arabia is nothing short of unthinkable
Likewise, a pause for reflection would be useful for the Islamic republic. Tehran’s quest to win everywhere could prove unwise. The country and its leadership risk becoming overconfident.
In recent years, crises in countries such as Syria and Libya have significantly harmed the region. Even Europe has not been spared, with millions of refugees provoking a populist revolt that is shaking the continent.
If Libya and Syria have suffered such devastating consequences, from fragmentation to full-blown civil war, what could be triggered by a collapse of Egypt or Saudi Arabia is nothing short of unthinkable.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 12 Déc - 8:02
Après les victoires de l'armée turque à Jarablous, Al-Bab et Afrin. La Turquie mènera d'ici quelques jours une opération militaite dans le nord de la Syrie, à l'est de l'Euphrate contre le FDS (YPG) annonce Erdogan. Vous pouvez suivre sous ce thread les aboutissements...
Plusieurs tribus Arabes affirment qu'ils soutiendront l'opération de l'armée turque et de l'ANS dans le nord de la Syrie.
Concernant les effectifs - L'armée turque peut mobiliser entre 100 et 150 000 hommes. - L'ANS (ex-rebelle) aux alentours de 50 000 hommes
Le FDS (YPG) pourra mobiliser aux alentours de 70 000 hommes. 26 bases Americaines et 1 base francaise qui sont aux alentours de 6000 hommes
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 12 Déc - 8:18
A l'est de l'euphrate ????
Quel est l'objectif ? Je croyais que c'était Manbij...
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 12 Déc - 8:21
Fahed64 a écrit:
A l'est de l'euphrate ????
Quel est l'objectif ? Je croyais que c'était Manbij...
Oui à l'est de l'Euphrate, les bruits de couloirs parlent de Ras Al-Ayn et Tel Abyad, les zones à forte concentration Arabes, question pour Ayn Al-Arab (Kobané).. Les tribus Arabes de l'est de l'Euphrate soutiendront une offensive de l'armée turque. En tout cas, il y a un fort mouvement de l'armée turque à l'est de l'Euphrate. Si attaque à l'est de l'Euphrate, le YPG ne pourra pas tenir à Manbij en zone Arabe et sera en quelques sortes assiégé de facto si l'armée turque contrôle les points de passage entre entre Manbij et l'est de l'Euphrate. En plus, si attaque, les Arabes du YPG risquent de déserter en masse contre l'EI vu que les Kurdes gardent leurs propres zones, le front peut s'effondrer..
Pour Manbij, Erdogan laisse aux Américains 30 jours pour qu'ils tiennent leurs engagements selon ses propos.
Pour l'instant, il y a un peu de confusion sur l'objectif, Raqqah? Ou Der Ez-Zor, Erdogan affirme que la Turquie veut combattre l'EI à Der Ez-Zor.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 24/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités au Moyen Orient Mer 12 Déc - 9:13
SPA a écrit:
New entity to safeguard Red Sea, Aden Gulf founded
Riyadh, December 12, 2018, SPA --
Buoyed by unlimited encouragement of the country's leadership, the Saudi diplomacy, was once more, successful to create a new regional security entity to safeguard the Red Sea and Gulf of Aden, Adel bin Ahmad Al-Jubeir, Minister of Foreign Affairs, disclosed after coming out of a meeting that gathered foreign ministers of seven Arab and African countries overlooking the strategic water routes.
The meeting of the Arab and African Coastal States of the Red Sea and the Gulf of Aden (AARSGA) attracted Sameh Shukri, Foreign Minister of the Arab Republic of Egypt; Mahmoud Ali Yousef, Minister of Foreign Affairs and International Cooperation of the Republic of Djibouti; Ahmed Issa Awad, Minister of Foreign Affairs and International Cooperation of the Republic of Somalia; Al-Dirdiri Mohamed Al-Dakhiri, Minister of Foreign Affairs of the Republic of Sudan; Ambassador Mohammed bin Abdullah Al-Hadrami, Deputy Minister of Foreign Affairs of the Republic of Yemen; and Ambassador Zaid Mufleh Al-Lozi, Secretary-General of the Ministry of Foreign Affairs and Expatriates Affairs of the Hashemite Kingdom of Jordan.
During the meeting, the foreign ministers discussed a proposal to establish an entity for (AARSGA). They also discussed aspects of cooperation among their states.
In remarks following the meeting, Al-Jubeir disclosed that the foreign ministers agreed on the importance of establishing this entity which is a step aiming at enhancing security, stability, trade and investment in the region.
He also extended congratulations to the Custodian of the Two Holy Mosques King Salman bin Abdulaziz Al Saud and His Royal Highness Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Crown Prince, Vice President of the Council of Ministers and Minister of Defense, affirming that this entity reflects the Custodian of the Two Holy Mosques' vision to consolidate coordination and cooperation among the participating countries.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.