messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Actualités Algeriennes Jeu 20 Fév 2020 - 11:44
Rappel du premier message :
J'ai même pas lu,
C'est donné trop d'importances à un clochard qui a été proclamé président par une junte
Auteur
Message
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 10 Mar 2020 - 22:18
bientot ils n'auront plus les moyens d'entretenir cette montagne de materiel acquis
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Dias63 Capitaine
messages : 800 Inscrit le : 31/07/2018 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 11 Mar 2020 - 13:43
Merde... Quand je lis "le maintien de l'ordre est exemplaire" j'hallucine.... Faut arrêter de regarder canal Algérie... Les réseaux sociaux couvrent et balancent tout, il suffit de taper répression hirak algérien sur YouTube pour voir une montagne de videos ou les gens se font defoncer...
jf16 General de Division
messages : 41615 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 16 Mar 2020 - 18:34
Citation :
Algérie: le procès de l’ex-chef de la police révèle un véritable système de corruption
Publié le : 16/03/2020 - 06:03
Texte par : RFI Suivre
En Algérie, le procès d’Abdelghani Hamel, l’ancien chef de la police (DGSN) s’est poursuivi à Alger dimanche. Ce proche d’Abdelaziz Bouteflika est en détention provisoire depuis le mois de juillet 2019 dans le cadre de l’opération lancée par les autorités algériennes contre la corruption depuis presque un an. Une opération qui vise principalement les figures politiques de l’ère Bouteflika.
Avec notre correspondante à Alger, Leïla Beratto
Les accusations sont lourdes : blanchiment d’argent, enrichissement illicite, trafic d’influence. Elles le sont d’autant plus que l’homme visé a été à la tête de la police algérienne pendant huit ans. Abdelghani Hamel, 64 ans, y avait été nommé par Abdelaziz Bouteflika en 2010, après 37 ans au sein de la gendarmerie.
Terrains, biens immobiliers et d’entreprises
Depuis l’ouverture de l’audience, mercredi, les déclarations de l’ancien responsable, celles de ses proches et celles d’anciens hauts fonctionnaires révèlent un système d’enrichissement.
Ainsi, son épouse, femme au foyer, et ses 4 enfants, qui ont entre 27 et 34 ans, sont propriétaires de toute une série de terrains, de biens immobiliers et d’entreprises, dans différentes régions du pays. Abdelghani Hamel est titulaire de plus de 25 comptes bancaires. La justice s’interroge sur des terrains qu’il a obtenus puis revendus.
S’il nie toutes les accusations portées contre lui, le fait que l’ancien patron de la police soit au tribunal est une nouvelle étape dans la grande lutte contre la corruption lancée par les autorités algériennes depuis presque un an.
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 19 Mar 2020 - 21:24
Comme j'avais prévu quelques semaines déjà, mais là officiellement le ministère de l'industrie parle de privatisation des entreprises publiques qui "marchent pas" (argument standard d'un État qui veut préparer son peuple à vendre les bijoux de famille) mais qui va acheté dans cette situation morose au niveau mondial.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 25 Mar 2020 - 20:37
Regardez ce qui ce passe actuellement en algérie, le vénézuéla est pour bientot.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 26 Mar 2020 - 11:29
Selon certains experts, on se dirige tout droit vers un baril de pétrole à 12 dollars! En dessous de 20 dollars, l'Algérie n'a aucun bénéfice à le vendre, sinon ça sera vente à perte. Le régime est en panique.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 26 Mar 2020 - 16:04
encaisseer le virus est deja une chose difficile pour tout le monde
doublé d une nouvelle difficulté economique avec la chute du baril, Allah yhssen l3wn
bon courage au peuple algerien
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 26 Mar 2020 - 18:01
Cette période va être difficile pour tout le monde. On ne sera pas épargné. on va aussi colmater. Qu'Allah (swt) nous facilite à tous cette épreuve. amin.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 1 Avr 2020 - 17:31
Le régime de la poubelle a convoqué l'ambassadeur français à cause de cette vidéo...
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Socket-error General de Division
messages : 6770 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 2 Avr 2020 - 22:36
Le pétrole Algérien était à 14$ hier, en-dessous du prix du marché du Brent.
Ils ont un gros problème de déboucher, le prix ne couvre même pas le cout d'extraction :
_________________ لك الله ياوطني
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Avr 2020 - 22:08
L'Algérie reçoit assistance de l'UE. Une enveloppe de 75 millions d'Euros a été octroyée à l'Algérie par l'Europe suite à un appel téléphonique avec le ministre algérien des AE. https://www.observalgerie.com/lunion-europeenne-accorde-une-importante-aide-financiere-a-lalgerie/2020/
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Avr 2020 - 22:46
Socket-error a écrit:
Le pétrole Algérien était à 14$ hier, en-dessous du prix du marché du Brent.
Ils ont un gros problème de déboucher, le prix ne couvre même pas le cout d'extraction :
C'est pas les pires, le baril canadien s'échange autour de 4$.... il a même des baril à 0 $
Cette année va finir d'achever leur réserve de change .... 2021 Terminus !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
felipe21 Lieutenant
messages : 700 Inscrit le : 23/08/2014 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 8 Avr 2020 - 23:56
ils avaient 3 ans pour trouver une solution avant 2023, maintenant avec coronavirus ils auront 0$ en Mi-2021 !! un 2éme Venezuela sera à coté de nous dans quelque mois, j'espère bien que notre état auront des plans pour ce grand problème (que je pense qu'il sera piiire que coronavirus) !! surtout qu'il aura surement des millions de réfugiés dans nos frontières !!
_________________
Socket-error General de Division
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 10 Avr 2020 - 0:10
Fahed64 a écrit:
Socket-error a écrit:
Le pétrole Algérien était à 14$ hier, en-dessous du prix du marché du Brent.
Ils ont un gros problème de déboucher, le prix ne couvre même pas le cout d'extraction :
C'est pas les pires, le baril canadien s'échange autour de 4$.... il a même des baril à 0 $
Cette année va finir d'achever leur réserve de change .... 2021 Terminus !
Le Canada ou les USA ne comptent pas sur l'énergie fossile pour 95% de leur entré de devises.
Le gaz liquéfié et le pétrole sont vendus à perte actuellement.
Le plus sidérant, aucune sortie du ministre de l'énergie, de l'économie ou de la finance pour décrire la situation et présenter un plan de sortie de crise :
Citation :
A un prix aussi bas, l’Algérie ne peut plus asseoir son économie sur les hydrocarbures
Le pétrole et le gaz ne sauraient désormais suffire à eux seuls à satisfaire la demande sociale et assurer un minimum de développement et social à la nation.
A 23 dollars, le prix de vente du baril de pétrole ne couvre même la moitié de son coût de production et cela est également valable pour le gaz, vendu à environ 2,5 dollars le million de BTU alors qu’il revient à un peu plus de 3 dollars, à la Sonatrach.
La situation ne risque pas de s’améliorer sur le court terme tant les déterminants qui poussent au déclin des prix de l’énergie sont nombreux. La cause essentielle est évidemment l’excès de production de pétrole et de gaz dopée, comme on le sait, par la frénésie d’extraction d’hydrocarbures de schiste en Amérique du Nord et l’entrée en production de généreux gisements récemment découverts dans de nombreuses contrées du monde.
Dés l’année 2014 l’économie mondiale qui enregistrait son premier ralentissement avait déjà du mal à consommer ce que l’industrie pétrolière produisait à profusion depuis l’arrivée subite et massive des hydrocarbures non conventionnels américains. Les compagnies pétrolières ayant été depuis cette date autorisées à exporter la production pétrolière locale, une rude guerre des prix fut imposée aux producteurs de l’OPEP et à la Russie qui ne parvenaient à maintenir des niveaux de prix acceptables qu’au moyen d’ententes sur des réductions périodiques de leurs productions. Cela était possible lorsque l’économie mondiale tournait à un rythme suffisant pour absorber une part significative des quantités de pétrole et de gaz mises sur le marché, ce qui n’est plus le cas depuis le subit arrêt de l’économie mondiale.
La pandémie qui a frappé les plus gros consommateurs d’énergie que sont la Chine, les Etats-Unis, l’Europe et l’Inde notamment a en effet complètement déréglé le rapport, somme toute équilibré, entre l’offre d’hydrocarbures et la demande en provenance des divers secteurs de l’économie. Les industries les plus gourmandes en énergie comme les transports terrestre et aériens furent subitement frappés de paralysie, entraînant du coup, un tout aussi subit arrêt des commandes en carburants. L’extraction de pétrole et la production de carburants n’ayant pas été stoppées durant cette période de forte contraction de la demande, les stocks d’hydrocarbures ont pris une ampleur considérable, au point où ils posent un sérieux problème de stockage pour les 10 à 20 millions de barils jour qui ne trouveront pas d’acheteurs du fait du déclin de la demande. Ces gigantesques stocks qu’on continue à alimenter constituent la garantie d’un prix bas du pétrole pour au minimum quelques mois, lorsque l’économie mondiale en fin débarrassée de la pandémie de coronavirus, reprendra sa croissance.
C’est évidemment une catastrophe pour les pays producteurs de pétrole qui ont bâti leur économie uniquement sur la rente pétrolière. Ils seront condamnés, non seulement, à vendre moins de quantités et à perte, mais aussi, à financer le stockage de leurs produits, voire même, pour ceux qui n’ont pas les infrastructures nécessaires, à en réaliser à grands frais. L’Algérie, comme tous les producteurs d’hydrocarbures, ne peut effectivement pas arrêter l’activité des puits de pétrole et de gaz en production, ce qui pourrait la contraindre à construire de nouvelles cuves et autres moyens de stockage.
L’autre conséquence et non des moindres, sera sans aucun doute l’arrêt des investissements dans l’amont pétrolier, par nécessité économique et financière. Avec un baril de pétrole à 23 dollars et un gaz naturel à, à peine, 2,5 dollars, le million de BTU, il n’est effectivement pas rentable d’investir dans la recherche, l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures, d’autant plus qu’en Algérie ces activités sont réputées onéreuses.
Il en sera pareil pour le gaz et le pétrole de schiste sur lesquels le gouvernement algérien comptait pour compenser une production conventionnelle en net déclin et fortement accaparée par la consommation locale. Extraire un baril de pétrole des schistes reviendrait au minimum à 35 dollars, selon certains experts. Au prix actuel de 23 dollars (environ 10 dollars de 1980), l’aventure des hydrocarbures de schiste n’est donc guère intéressante à tenter. Et les compagnies américaines semblent le faire savoir en traînant le pas à investir dans ce domaine malgré la législation que les autorités algériennes leur ont taillée sur mesure.
La mauvaise passe dans laquelle se trouve l’industrie pétro-gazière algérienne interpelle, aujourd’hui plus que jamais, le gouvernement sur l’urgence de diversifier l’économie nationale, volontairement maintenue depuis des décennies en état d’extrême dépendance des hydrocarbures. La solution consiste en grande partie à libérer une bonne fois pour toute l’initiative privée. Le développement économique du pays se fera avec le privé ou ne se fera pas !
Le secteur public économique doit, quant à lui, impérativement recouvrer son indépendance en matière de gestion. Il doit coûte que coûte, s’affranchir des tutelles bureaucratiques qui tirent constamment ses performances vers le bas et l’asservissent à leurs seuls bénéfices. Les acteurs économiques publics et privés compétents existent et disposent de moyens financiers qu’ils pourraient mettre au service du développement économique et social de la nation, pour peu qu’on leur accorde cette liberté d’entreprendre que les bureaucrates leurs refusent alors qu’elle expressément inscrite dans la constitution (art 37).
Sans liberté d’entreprendre et sans climat favorable aux affaires, aucun investisseur sérieux ne s’aventurera en Algérie sur le terrain de l’après pétrole. Il y a donc urgence à clarifier le droit des affaires et les pratiques administratives, si le gouvernement souhaite vraiment relancer l’économie algérienne sur de bonnes bases. A défaut l’Algérie sombrera dans d’inextricables difficultés économiques et financières aux conséquences incalculables.
_________________ لك الله ياوطني
Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 14 Avr 2020 - 22:12
Bounif un jour, bounif toujours !
L'article fait mal, il est sans appel et reflète bien la réalité. "ils" n'ont toujours pas compris leur place.... Inch'Allah bientôt le coup de grâce.
Citation :
L’Algérie subit un revers diplomatique sur le dossier libyen
Alger vient d’essuyer un échec avec le veto américain opposé à la candidature de son ancien ministre des affaires étrangères au poste de chef de la médiation des Nations unies sur la Libye.
Le désaveu est cinglant pour une diplomatie algérienne qui espérait retrouver un certain éclat après un long effacement. Ramtane Lamamra, diplomate de haut vol à Alger « pressenti » pour prendre la tête de la médiation des Nations unies en Libye, poste difficile mais prestigieux, a vu sa candidature torpillée par une coalition d’acteurs régionaux qui ont su trouver une oreille favorable auprès de l’administration de Donald Trump à Washington.
Les Emirats arabes unies (EAU), l’Egypte ainsi que le Maroc sont cités parmi les analystes du dossier libyen comme étant les probables sources d’obstruction ayant barré la route au candidat de l’Algérie. A Alger, le quotidien Algérie patriotique a déploré dans son édition du 6 avril le « complot ourdi par les Emiratis et leurs alliés égyptiens et marocains pour empêcher la désignation du diplomate algérien Ramtane Lamamra ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le réveil diplomatique de l’Algérie sur le dossier de la guerre en Libye Bien qu’aucune annonce n’ait été faite, les Américains ont bien « opposé leur veto » à cette nomination de M. Lamamra au poste de chef de la Mission des Nations unies pour la Libye (Manul), a appris Le Monde auprès d’une source diplomatique au siège de l’ONU à New York. Le poste est vacant depuis la démission le 2 mars de l’universitaire libanais Ghassan Salamé, qui avait jeté l’éponge après avoir constaté son impuissance à enrayer l’escalade des ingérences militaires étrangères sur le théâtre libyen.
Un profil idoine L’échec de la candidature de M. Lamamra est d’autant plus préoccupant qu’il entrave la réactivation de la médiation onusienne à un moment critique où les combats s’intensifient en Tripolitaine (ouest). Alors que l’épidémie du Covid-19 a fait son apparition en Libye, les appels à un cessez-le-feu ont échoué à faire taire les armes entre les forces loyales au gouvernement d’« accord national » (GAN) de Faïez Sarraj – formellement reconnu par la communauté internationale – appuyé par les Turcs et les unités assaillantes du maréchal dissident Khalifa Haftar épaulées par les Emirats arabes unies, l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite.
Fin connaisseur des arcanes des affaires internationales, M. Lamamra – ex-ministre algérien des affaires étrangères (2013-2017) et ancien ambassadeur d’Ager auprès des Nations unies (1993-1996) et à Washington (1996-1999) – présentait un profil idoine pour prendre en charge la médiation onusienne sur la Libye. De fait, quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU semblaient favorables à sa désignation jusqu’à ce que les Américains finissent par bloquer.
Lire aussi « Il y a en Algérie une grande peur de la partition libyenne » Algérien et, au-delà, africain – il avait été l’envoyé spécial de l’Union africaine (UA) dans la crise au Liberia (2003) –, M. Lamamra incarnait à sa manière le retour diplomatique d’une région africaine sur un dossier libyen qui, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, avait été principalement géré par les Européens et les Etats du Golfe persique. « Lamamra, c’est un peu le candidat Rolls-Royce d’un pays qui se targue d’avoir une tradition diplomatique riche et crédible », souligne Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye à l’Institut des relations internationales de Clingendael (Pays-Bas).
Une Algérie un peu sûre d’elle-même Pourtant, les obstacles n’ont pas tardé à se dresser sur son chemin. Pour commencer, la méthode utilisée par le secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres, pour promouvoir officieusement la candidature de M. Lamamra, qu’il a bien connu quand ce dernier était ambassadeur à Lisbonne en 2004-2005, l’a paradoxalement desservi.
« Guterres a présenté le choix de Lamamra comme un fait accompli et cela a irrité », rapporte une source onusienne. L’attitude un peu sûre d’elle-même de l’Algérie, qui a vu dans cette mise sur orbite le signal de son grand retour sur la scène internationale, notamment lors de la réunion conjointe ONU-UA les 12 et 13 mars à Oyo (Congo-Brazzaville) à laquelle M. Lamamra a participé, a ensuite ajouté à la perplexité.
« Les Algériens n’ont pas très bien joué, ajoute la source onusienne. Ils se sont crus un peu plus beaux qu’ils n’étaient en réalité. Ils ont voulu reprendre la main sur le dossier libyen au sein de l’UA. Cela n’a pas été très bien ressenti ». Certains Etats de l’Afrique subsaharienne, notamment le Congo-Brazzaville dont le président Denis Sassou-Nguesso dirige le comité de haut niveau pour la Libye, ont pu en prendre ombrage.
« Il y a eu une certaine naïveté de la part des Algériens qui aimeraient dans ce type de circonstances être perçus comme des Africains par les subsahariens, relève Jalel Harchaoui. Mais dans une Union africaine où, par ailleurs, le Maroc a été réintégré début 2017, les Algériens ne sont pas considérés comme des Africains. »
« Trop de sympathie pour Sarraj » Autre difficulté : les liens historiques entre Alger et Moscou. « La perception américaine d’une étroite proximité Alger-Moscou n’a certainement pas aidé Lamamra », affirme M. Harchaoui. Enfin, le Maroc, frère ennemi de l’Algérie et peu enthousiaste à la perspective que celle-ci retrouve un rayonnement diplomatique à la faveur d’une médiation stratégique sur la Libye, a vraisemblablement activé ses réseaux d’influence à Washington, estiment nombre d’observateurs.
Mais l’argument qui semble avoir le plus pesé sur Washington tient à la difficulté pour l’Algérie de demeurer au-dessus de la mêlée libyenne, c’est-à-dire de se tenir à une égale distance entre l’ouest (le GNA de Faïez Sarraj) et l’est (le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi). « Des pays ont émis des réserves non pas sur la personne de Lamamra mais sur sa nationalité, observe une source française. Ils estiment que ce serait rajouter à la complexité du dossier que de nommer un médiateur représentant un pays contigu de la Libye. Egyptiens ou Algériens, quoiqu’ils disent, ont un parti pris pour l’est ou pour l’ouest de la Libye, même s’il est vrai qu’Alger est plus équilibré que Le Caire. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Libye : comment Paris a perdu l’équilibre Emiratis et Egyptiens ont apparemment plaidé à Washington cet argument d’une Algérie partiale en Libye. « Pour Abou Dhabi et Le Caire, un médiateur algérien aurait eu d’entrée de jeu trop de sympathie pour le GNA de Sarraj », avance Claudia Gazzini, analyste d’International Crisis Group (ICG) pour la Libye. Si la relation bilatérale entre les Emirats arabes unis et l’Algérie est plutôt bonne, l’approche du dossier libyen diverge. Alger défend en effet un « dialogue national inclusif » qui inclurait toutes les parties, y compris les Frères musulmans.
Un goût amer à Alger La méthode ne correspond à l’évidence pas à l’approche plus exclusiviste d’Abou Dhabi soutenant militairement un maréchal Haftar qui associe les Frères musulmans au « terrorisme ». « Les Emiratis ne veulent pas du style algérien, ajoute M. Harchaoui. Ils estiment que “l’inclusivité” défendue par Alger va seulement retarder le processus qu’ils tiennent à influencer. »
Or ces Emiratis sont apparemment pressés. Ils sont engagés aux côtés de Haftar dans une offensive militaire sur Tripoli qui s’enlise depuis un an. Et dans cette épreuve militaire, le facteur temps joue en défaveur des assaillants, car il autorise les Turcs à consolider les défenses de la capitale aux côtés du GNA de Sarraj. Une relance d’un dialogue politique « inclusif » ne cadrerait ainsi pas avec l’urgence militaire qui anime désormais le camp des parrains régionaux de Haftar.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Libye, le maréchal Haftar scelle une alliance avec le régime de Damas Quoi qu’il en soit, l’échec de la candidature de Lamamra laisse un goût amer à Alger. Car il souligne en creux la faiblesse de la position internationale de l’Algérie qui espérait retrouver un peu du lustre de sa diplomatie flamboyante des années 1970. Une médiation onusienne prestigieuse aurait en outre aidé le régime à reconquérir l’opinion publique nationale après le grand vertige protestataire de 2019 autour du Hirak. Face à l’offensive des Etats hostiles à la candidature de Lamamra, note M. Harachoui, « l’Algérie s’est retrouvée toute seule, personne n’est venu l’aider à un moment où elle est particulièrement affaiblie ».
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messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 14 Avr 2020 - 22:59
Moi ce qui me fait flipper, c'est que le pays n'est plus tenu... Un des bras droit de gaid salah à fuit aux Emirats avec des dossiers récupérés dans le coffre fort d'AGS. ...rouina ou safi. Faire rentrer les Emiratis dans leur chorba interne, c'est comme inviter satan à ta table
Citation :
Services algériens, les couteaux sont sortis et Bouazza écarté
By
Nicolas Beau
-
14 avril 2020
Une perquisition a été effectuée par la DCSA (renseignement militaire algérien) au siège de la DCSI, le contre espionnage algérien dont le patron, le général Wassini Bouazza est évincé avec une brutalité inédite
Signe de l’extrème fragilité de l’institution militaire algérienne, une perquisition vient d’être menée dans les bureaux de la DCSI, le service de contre espionnage, par des hommes de la DCSA, le renseignement militaire qui est le bras armée de l’Etat Major. Le choc, le voici: la guerre est publiquement déclarée entre les principaux services algériens, traditionnellement la colonne vertébrale du régime. L’édifice sécuritaire est plus chancelant que jamais au moment où le pays, déja ébranlé par une transition chaotique, doit gérer la double crise du coronavirus en hausse vertigineuse et du baril de pétrole en chute libre.
Le chef de la DCSI, le général Bouazza, qui apparaissait ces derniers mois comme un des hommes clés du système sécuritaire, est visé à travers cette opération. C’est lui qui était à l’origine d’une ligne politique extrêmement répressive notamment à l’encontre des militants du Hirak, contrairement à la volonté de la Présidence de récupérer certaines figures de la contestation populaire dans la droite ligne des pratiques de l’ex DRS, les anciens services algériens du général Toufik.
Une déstabilisation progressive
Le maintien en fonctions du général Bouazza est désormais totalement compromis. Depuis la nomination à ses cotés, ces jours ci, d’un adjoint aux prérogatives très étendues, ce haut gradé faisait l’objet clairement d’une forte déstabilisation.
Mais on savait que Bouazza bénéficiait de nombreux appuis. Il semblait qu’aux yeux de l’Etat Major, qui a réussi, en début de semaine, une belle prise de guerre avec le ralliement du général Kaidi, le supérieur hiérarchique de Bouazza et son allié, la cohésion de l’armée passait avant la tentation d’une purge. Tel n’est plus apparemment le scénario qui se joue.
Des purges à venir
La neutralisation du général Bouazza pourrait être le prélude à d’autres démissions, voire à des arrestations, au sein de l’armée, où les réseaux de la DGSI étaient nombreux. L’opération d’arrestation au siège de la DGSI a touché des officiers de premier plan dont le colonel Yacine, patron de la caserne dite « Antar », chargé par le général Bouazza de mener des campagnes de déstabilisation contre certains caciques du régime. Le puissant patron des transmissions au sein du ministère de la Défense, le général Lachkham, dont on connait le rôle central joué lors de l’élection l’élection de Tebboune à la Présidence de la République, pourrait être une des premières victimes de cette recomposition, pour le meilleur ou pour le pire, de l’institution militaire.
L’Armée algérienne, qui n’en finissait pas de recoudre les fractures nées de la décapitation en 2015 de l’ex DRS (services algériens), ressemble plus que jamais à un bateau ivre
Mondafrique
Citation :
Le média proche de Khaled Nezzar explique l’arrestation de Wassini Bouazza par sa complicité avec l’ancien secrétaire particulier d’Ahmed Gaïd Salah, exfiltré avec de très lourds dossiers aux Emirats Arabes Unis. Et ce média de rappeler que «Gharnit Benouira a dérobé des documents confidentiels du coffre-fort de l’ancien chef d’état-major et les a pris avec lui dans sa fuite à l’étranger grâce à Wassini Bouazza qui l’y a aidé, en lui permettant d’embarquer sur un vol à destination de Dubaï, le 5 mars dernier. Il devra rendre compte de cet acte qui relève de la haute trahison». Compte tenu des multiples connexions du général Nezzar avec l’armée algérienne, le scandale d’Etat lié à la fuite de la boîte noire de Gaid Salah aux Emirats est le prélude d’un déballage inédit au sein de la grande muette
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 14 Avr 2020 - 23:29
Fahed64 a écrit:
Bounif un jour, bounif toujours !
L'article fait mal, il est sans appel et reflète bien la réalité. "ils" n'ont toujours pas compris leur place.... Inch'Allah bientôt le coup de grâce.
Citation :
L’Algérie subit un revers diplomatique sur le dossier libyen
Alger vient d’essuyer un échec avec le veto américain opposé à la candidature de son ancien ministre des affaires étrangères au poste de chef de la médiation des Nations unies sur la Libye.
Le désaveu est cinglant pour une diplomatie algérienne qui espérait retrouver un certain éclat après un long effacement. Ramtane Lamamra, diplomate de haut vol à Alger « pressenti » pour prendre la tête de la médiation des Nations unies en Libye, poste difficile mais prestigieux, a vu sa candidature torpillée par une coalition d’acteurs régionaux qui ont su trouver une oreille favorable auprès de l’administration de Donald Trump à Washington.
Les Emirats arabes unies (EAU), l’Egypte ainsi que le Maroc sont cités parmi les analystes du dossier libyen comme étant les probables sources d’obstruction ayant barré la route au candidat de l’Algérie. A Alger, le quotidien Algérie patriotique a déploré dans son édition du 6 avril le « complot ourdi par les Emiratis et leurs alliés égyptiens et marocains pour empêcher la désignation du diplomate algérien Ramtane Lamamra ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le réveil diplomatique de l’Algérie sur le dossier de la guerre en Libye Bien qu’aucune annonce n’ait été faite, les Américains ont bien « opposé leur veto » à cette nomination de M. Lamamra au poste de chef de la Mission des Nations unies pour la Libye (Manul), a appris Le Monde auprès d’une source diplomatique au siège de l’ONU à New York. Le poste est vacant depuis la démission le 2 mars de l’universitaire libanais Ghassan Salamé, qui avait jeté l’éponge après avoir constaté son impuissance à enrayer l’escalade des ingérences militaires étrangères sur le théâtre libyen.
Un profil idoine L’échec de la candidature de M. Lamamra est d’autant plus préoccupant qu’il entrave la réactivation de la médiation onusienne à un moment critique où les combats s’intensifient en Tripolitaine (ouest). Alors que l’épidémie du Covid-19 a fait son apparition en Libye, les appels à un cessez-le-feu ont échoué à faire taire les armes entre les forces loyales au gouvernement d’« accord national » (GAN) de Faïez Sarraj – formellement reconnu par la communauté internationale – appuyé par les Turcs et les unités assaillantes du maréchal dissident Khalifa Haftar épaulées par les Emirats arabes unies, l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite.
Fin connaisseur des arcanes des affaires internationales, M. Lamamra – ex-ministre algérien des affaires étrangères (2013-2017) et ancien ambassadeur d’Ager auprès des Nations unies (1993-1996) et à Washington (1996-1999) – présentait un profil idoine pour prendre en charge la médiation onusienne sur la Libye. De fait, quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU semblaient favorables à sa désignation jusqu’à ce que les Américains finissent par bloquer.
Lire aussi « Il y a en Algérie une grande peur de la partition libyenne » Algérien et, au-delà, africain – il avait été l’envoyé spécial de l’Union africaine (UA) dans la crise au Liberia (2003) –, M. Lamamra incarnait à sa manière le retour diplomatique d’une région africaine sur un dossier libyen qui, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, avait été principalement géré par les Européens et les Etats du Golfe persique. « Lamamra, c’est un peu le candidat Rolls-Royce d’un pays qui se targue d’avoir une tradition diplomatique riche et crédible », souligne Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye à l’Institut des relations internationales de Clingendael (Pays-Bas).
Une Algérie un peu sûre d’elle-même Pourtant, les obstacles n’ont pas tardé à se dresser sur son chemin. Pour commencer, la méthode utilisée par le secrétaire général des Nations unies, le Portugais Antonio Guterres, pour promouvoir officieusement la candidature de M. Lamamra, qu’il a bien connu quand ce dernier était ambassadeur à Lisbonne en 2004-2005, l’a paradoxalement desservi.
« Guterres a présenté le choix de Lamamra comme un fait accompli et cela a irrité », rapporte une source onusienne. L’attitude un peu sûre d’elle-même de l’Algérie, qui a vu dans cette mise sur orbite le signal de son grand retour sur la scène internationale, notamment lors de la réunion conjointe ONU-UA les 12 et 13 mars à Oyo (Congo-Brazzaville) à laquelle M. Lamamra a participé, a ensuite ajouté à la perplexité.
« Les Algériens n’ont pas très bien joué, ajoute la source onusienne. Ils se sont crus un peu plus beaux qu’ils n’étaient en réalité. Ils ont voulu reprendre la main sur le dossier libyen au sein de l’UA. Cela n’a pas été très bien ressenti ». Certains Etats de l’Afrique subsaharienne, notamment le Congo-Brazzaville dont le président Denis Sassou-Nguesso dirige le comité de haut niveau pour la Libye, ont pu en prendre ombrage.
« Il y a eu une certaine naïveté de la part des Algériens qui aimeraient dans ce type de circonstances être perçus comme des Africains par les subsahariens, relève Jalel Harchaoui. Mais dans une Union africaine où, par ailleurs, le Maroc a été réintégré début 2017, les Algériens ne sont pas considérés comme des Africains. »
« Trop de sympathie pour Sarraj » Autre difficulté : les liens historiques entre Alger et Moscou. « La perception américaine d’une étroite proximité Alger-Moscou n’a certainement pas aidé Lamamra », affirme M. Harchaoui. Enfin, le Maroc, frère ennemi de l’Algérie et peu enthousiaste à la perspective que celle-ci retrouve un rayonnement diplomatique à la faveur d’une médiation stratégique sur la Libye, a vraisemblablement activé ses réseaux d’influence à Washington, estiment nombre d’observateurs.
Mais l’argument qui semble avoir le plus pesé sur Washington tient à la difficulté pour l’Algérie de demeurer au-dessus de la mêlée libyenne, c’est-à-dire de se tenir à une égale distance entre l’ouest (le GNA de Faïez Sarraj) et l’est (le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi). « Des pays ont émis des réserves non pas sur la personne de Lamamra mais sur sa nationalité, observe une source française. Ils estiment que ce serait rajouter à la complexité du dossier que de nommer un médiateur représentant un pays contigu de la Libye. Egyptiens ou Algériens, quoiqu’ils disent, ont un parti pris pour l’est ou pour l’ouest de la Libye, même s’il est vrai qu’Alger est plus équilibré que Le Caire. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Libye : comment Paris a perdu l’équilibre Emiratis et Egyptiens ont apparemment plaidé à Washington cet argument d’une Algérie partiale en Libye. « Pour Abou Dhabi et Le Caire, un médiateur algérien aurait eu d’entrée de jeu trop de sympathie pour le GNA de Sarraj », avance Claudia Gazzini, analyste d’International Crisis Group (ICG) pour la Libye. Si la relation bilatérale entre les Emirats arabes unis et l’Algérie est plutôt bonne, l’approche du dossier libyen diverge. Alger défend en effet un « dialogue national inclusif » qui inclurait toutes les parties, y compris les Frères musulmans.
Un goût amer à Alger La méthode ne correspond à l’évidence pas à l’approche plus exclusiviste d’Abou Dhabi soutenant militairement un maréchal Haftar qui associe les Frères musulmans au « terrorisme ». « Les Emiratis ne veulent pas du style algérien, ajoute M. Harchaoui. Ils estiment que “l’inclusivité” défendue par Alger va seulement retarder le processus qu’ils tiennent à influencer. »
Or ces Emiratis sont apparemment pressés. Ils sont engagés aux côtés de Haftar dans une offensive militaire sur Tripoli qui s’enlise depuis un an. Et dans cette épreuve militaire, le facteur temps joue en défaveur des assaillants, car il autorise les Turcs à consolider les défenses de la capitale aux côtés du GNA de Sarraj. Une relance d’un dialogue politique « inclusif » ne cadrerait ainsi pas avec l’urgence militaire qui anime désormais le camp des parrains régionaux de Haftar.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Libye, le maréchal Haftar scelle une alliance avec le régime de Damas Quoi qu’il en soit, l’échec de la candidature de Lamamra laisse un goût amer à Alger. Car il souligne en creux la faiblesse de la position internationale de l’Algérie qui espérait retrouver un peu du lustre de sa diplomatie flamboyante des années 1970. Une médiation onusienne prestigieuse aurait en outre aidé le régime à reconquérir l’opinion publique nationale après le grand vertige protestataire de 2019 autour du Hirak. Face à l’offensive des Etats hostiles à la candidature de Lamamra, note M. Harachoui, « l’Algérie s’est retrouvée toute seule, personne n’est venu l’aider à un moment où elle est particulièrement affaiblie ».
Les Kholoto a Alger n'ont toujours pas compris une chose.
La Mecque des Révolutionnaires c'est fini
Lorsqu'ils ont soutenu dans leurs haine, leur cause qui est le Polisario. Ils ont mis tous les moyens : Pressions, argents, chantage, etc... Ca a fonctionner, le Polisario est rentré a l'OUA, mais les pays et surtout les pays africains, ont découvert le vrai visage des dirigeants algériens c'est a dire qu'ils n'ont ni valeurs, ni principe, ni amitié....juste des intérets propres Depuis ils n'ont aucune crédibilités.... Sans parler des années Boutef qui a priviligié la diplomatie de se prendre en photos avec les Grands que de rechercher a reconstruire la confiance avec les pays africains... Mais les dirigeants algériens qui croyent en leurs propagande, compte encore sur "l'aura" de 1962 pour assurer la prestiges de l'Algérie.
Il serait temps qu'il se mettent en tete que la Mecque des révolutionnaires c'est fini et qu'ils doivent retrouver la confiances perdu suite a leurs haines sur le Sahara.
Dernière en date, la lettre pathétique envoyer au dirigeant africain qui les incite a ne pas participer au forum Crans Montana au Sahara...
La honte, reaction de garnement de court d'école, et aprés on réclame des postes prestigieux et on veut etre considérer comme un pays sérieux
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Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 1:23
Attendez regardez le genre de cochonnerie qu'on trouve dans leur journal soit disant "sérieux"
Un florilège de bêtise vivement 2022 inch'Allah
Citation :
Dans ce Maroc où la «vitrine» cache mal la réalité
Depuis la sortie démocratique de sa crise politique par l’organisation d’une élection présidentielle libre et transparente le 12 décembre 2019, l’Algérie ne cesse de faire face à une campagne d’une rare violence actionnée à partir de l’étranger, particulièrement du royaume du Maroc voisin, allant crescendo, visant tantôt son Président, tantôt son armée.
Relayée par un conseiller du Premier ministre d’Israël, une entité greffée de force sur un organe qui la rejette depuis 70 ans, elle est amplifiée par des tenanciers de boutiques journalistiques et d’intellectuels de cour et d’écran, sous contrôle de lobbies notoires financiers, obscurs ou nostalgiques d’un passé colonial révolu, et dont certains iraient jusqu’à financer des groupuscules islamophobes pour «empoisonner la nourriture halal» afin de tuer des innocents, ou même à proposer éhontément l’Afrique comme terre d’expérimentation pour les nouveaux vaccins contre le Covid-19.
Un observateur objectif ne peut trouver d’explication aux motivations des animateurs de cette campagne si ce n’est la gêne que procure à ses commanditaires le retour de l’Algérie sur la scène internationale, grâce à l’élan populaire qui a forcé l’admiration du monde par son pacifisme, son civisme et son patriotisme.
Plus l’Algérie avance, plus la férocité de l’acharnement contre elle augmente, n’observant même pas – ne serait-ce que par décence – de trêve sanitaire devant la pandémie qui fait des milliers de victimes tous les jours à travers le monde.
Dans cette lutte contre un ennemi sans visage, mais partout présent, l’Algérie résiste victorieusement avec ses propres moyens, parfois plus que certains pays mieux dotés et plus pourvus en moyens de recherche et d’exploration.
Son organisation réfléchie et graduelle de la riposte, soutenue par une large adhésion populaire qui s’exprime par des dons volontaires spontanés, le savoir-faire des jeunes Algériens pour remédier aux insuffisances, le tout dans une atmosphère de solidarité nationale – bien rare ailleurs –, de regain de confiance en ses propres capacités et de transparence de son mode opératoire ne sont pas du goût de ceux qui, au-delà de nos frontières, étalent leur impuissance à alléger les souffrances de leur peuple.
Ceux-ci le font sans pudeur en limitant le périmètre de la contre-attaque au virus à quelques encablures de leurs palais et au profit de courtisans taillables et corvéables à merci, alors que le reste de la population réduite au silence «est traité comme un insecte», pour reprendre le titre d’un mensuel diplomatique parisien du mois d’avril courant. Tout ce qu’ils peuvent opposer au désarroi de leur peuple, dont les illusions nées de l’échec patent d’un modèle de développement lancé il y a 20 ans «s’évaporent comme des nappes phréatiques», relève de la politique de l’autruche.
Dès lors, prendre l’Algérie pour cible devient l’antidote indiqué pour mieux cacher l’incompétence à ne trouver de remède à la pauvreté du peuple que de le déplacer loin des centres-villes pour plaire aux étrangers. Vieille recette d’antan qui ne trompe plus personne, mais dont les auteurs ne reculant devant aucune petitesse oublient qu’«à mots idiots, ouïes sourdes».
Oui, l’Algérie qui bouge dérange par l’organisation de ponts aériens pour rapatrier des milliers de ses enfants parsemés dans près d’une soixantaine de pays, en leur assurant à leur retour un confinement convenable, alors que d’autres refusent même de recevoir les leurs lorsque l’offre leur est faite de les accompagner gratuitement à domicile.
Elle dérange par la mobilisation de sa flotte aérienne militaire pour le transport de matériel médical, en un temps record. Mais aussi, par le savoir-faire de ses enfants qui redoublent d’enthousiasme pour pallier à toute insuffisance humaine, ou matérielle, et par la chaîne de solidarité nationale que ne peuvent susciter des dynasties essoufflées, et en retard sur leur temps. L’Algérie –faut-il le rappeler – ne fait qu’assumer sa mission historique de puissance régionale pacifique, souveraine, indépendante propre et honnête, dans le strict respect de la légalité internationale.
Cette volonté de se replacer sur l’échiquier régional, toujours sans intentions belliqueuses, ni ambitions expansionnistes se traduit par des positions claires, forgées dans le creuset de notre Guerre de Libération nationale, à savoir, le soutien aux causes justes et aux peuples en lutte pour le respect de leur droit à l’autodétermination, partout dans le monde et notamment en Palestine occupée et au Sahara occidental…
A tous ces alliés du mal, qui rêvent d’isoler notre pays pour contrecarrer sa détermination d’avancer sur la voie du progrès, de la justice sociale et de la démocratie, et à toutes les officines qui exploitent la misère des peuples et pillent leur richesse pour protéger des trônes agonisants, la sagesse populaire les invite à méditer ce proverbe du Sud algérien : l’aboiement des chiens n’atteindra jamais le ciel. De toutes ses épreuves, l’Algérie est toujours sortie grandie. Et aujourd’hui plus que jamais. N’en déplaise à ceux qui paniquent et passent leur temps à dénigrer pour se consoler.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 1:55
Plus la situation se détériore chez eux. Plus la propagande sera plus violente vis a vis des méchantes mains extérieures...
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 2:14
les pires ennemies du Maroc labas sont les pires ennemies de l Algerie et du peuple algerien lui meme
il ont mis l algerie dans un etat qui fait peine et ne lacheront peu etre les rennes qu une fois le pays en ruine
Dernière édition par Alloudi le Mer 15 Avr 2020 - 2:55, édité 1 fois
Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 2:38
J'ai lu ça ces jours-ci, cette petite guéguerre de journaux Algérie-Maroc..
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الله الوطن الملك
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 12:27
Cours du Blend Sahara: $29.60▼-2.14 -7.23% 2020.04.14 end-of-day
La dernière décision à l'Opep ne semble pas avoir eu de répercution. De plus, il vient d'être annoncé que la demande devrait chuter de plus de 9 millions barils/jr.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
AVEROUES Lt-colonel
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 15:02
C'est dans ce genre de crise mondiale que l'union du Maghreb a tout son sens que la junte d'alger a bloqué pendant 60 ans.
L'avantage de cette crise c'est qu'elle arrivera à bout de la junte et les nouveaux rab dzayar plutôt que prévu.
romh General de Division
messages : 4181 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 16:42
AVEROUES a écrit:
C'est dans ce genre de crise mondiale que l'union du Maghreb a tout son sens que la junte d'alger a bloqué pendant 60 ans.
L'avantage de cette crise c'est qu'elle arrivera à bout de la junte et les nouveaux rab dzayar plutôt que prévu.
Dieu Merci il n y a ni Maghreb ni walou, car il leur faut des siècles pour évoluer et pouvoir appréhender l'utilité de l'Union, actuellement je préfère qu'on developpe un monde proche des sud-coréens ou japonais, ne compter que sur soit et Dieu sobhanaho, n'attendez rien de positif de nos voisins surtout l'Algérie la Mauritanie et la Tunisie,
Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 15 Avr 2020 - 19:45
D'accord avec toi, mais une coopération avec les pays du Maghreb serait mieux,mais hélas a cause de la junte militaire d'a côté sont entrain de mettre des bâtons dans les roues.. Mais l'exemple asiatique et efficace pour nous, pour tenir tête aux CCG et Sud Europe.