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Sujet: Actualités Algeriennes Jeu 20 Fév 2020 - 10:44
Rappel du premier message :
J'ai même pas lu,
C'est donné trop d'importances à un clochard qui a été proclamé président par une junte
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butters Caporal chef
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 4 Jan 2021 - 19:35
Le problème est structurel: l'Algérie ne produit guère plus que 800 000 barils par jour, voire moins (d'où le "Boosting" du gisement de Hassi Messaoud), quand la consommation intérieure ne cesse d'augmenter du fait de la croissance démographique du pays.
C'est une équation qui ne peut être résolue que par un effort d'exploration soutenu du domaine pétrolier algérien; en l'occurrence, l'option retenue est le surpompage de "l'éléphant" Hassi Messaoud.
Le cours du baril demeure secondaire.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 5 Jan 2021 - 19:04
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 5 Jan 2021 - 20:19
Quand un journal tenu par l'armée parle de l'Algérie comme ça, c'est qu'il n'y plus rien à espérer. Ils se sont rendus à l'évidence et ils ne le cachent même pas Plus le temps passe, plus ils se lâchent
Citation :
Sahara occidental, Mali, Libye
Les occasions perdues de la diplomatie algérienne
Le ver est-il dans le fruit? Pour bon nombre d'observateurs, le mal est certainement dans le management d'une des équipes les plus aguerries de la planète et qui se trouve quelque peu ligotée par une timidité, difficile à comprendre.
Les derniers mois n'ont pas été «fructueux» pour la diplomatie algérienne. Sur l'ensemble des dossiers où l'Algérie est impliquée, l'on a constaté une lourdeur dans la réaction, une absence d'initiative et une attitude plutôt timorée, au moment où il fallait, au contraire, un déploiement à l'international et des prises de position fortes. Il ne faut pas se voiler la face, l'Algérie a subi des revers diplomatiques sur des dossiers censés être largement à sa portée. Ses tentatives de s'affirmer comme un acteur de premier plan, sur les questions libyenne et malienne, n'ont pas été couronnées de succès, à voir l'évolution de ces deux conflits. Il faut dire que même si l'ensemble des intervenants retiennent l'accord d'Alger comme un document de référence dans les négociations en cours au Mali pour aboutir à une paix durable, il n'en reste pas moins qu'actuellement, la voix de l'Algérie n'est pas très audible et ce sont les sept nations qui ont un pied dans ce pays qui mènent le «manège diplomatique». On retiendra dans ce dossier précisément, l'attitude de la Cédéao, dont le Mali est membre, qui ne coche quasiment plus l'Algérie parmi les capitales dont l'avis compte.
Le même constat peut être fait sur le conflit libyen où Alger, après un retour remarqué sur la scène régionale, a vu son «étoile» s'éteindre petit à petit, jusqu'à prendre la désagréable posture d'un «voisin-observateur» qui «prend acte» de décisions annoncées par telle ou telle autre capitale et susceptibles d'impacter, d'une manière ou d'une autre, la sécurité de l'Algérie. Ainsi, la diplomatie algérienne est réduite à subir au lieu d'agir.
Ces derniers mois, qui ont vu une offensive marocaine tous azimuts au niveau de la quasi-totalité des instances internationales, jusqu'à l'ONU, où le représentant marocain avait animé une conférence de presse pour insulter l'Algérie et son peuple, sans que l'on n'observe une réaction digne de ce nom. Le deal du roi avec le président américain sortant sur la reconnaissance mutuelle du Sahara occidental et de l'entité sioniste, ne peut être comptabilisé comme un échec de la diplomatie algérienne, mais l'on peut très aisément constater la mollesse de la riposte, en ce sens qu'on a eu droit à un Maroc «gueulard» face à une Algérie «aphone» qui a visiblement laissé passer une occasion pour s'affirmer sur la scène internationale, d'autant que l'Etat bénéficie d'un soutien populaire sans faille sur ces deux questions de décolonisation.
Force est de constater, depuis quelques mois, que l'Algérie n'use plus des formidables réseaux dont elle dispose à l'international ou alors la mécanique diplomatique est quelque peu «grippée» en raison d'un manque de cohésion (comprendre petrodollar ) . Disons-le donc clairement, le chef d'orchestre ne semble pas diriger la symphonie à hauteur des aspirations de l'Algérie d'aujourd'hui. On n'inaugure pas une exposition consacrée à l'artisanat dans l'enceinte du ministère des affaires étrangères alors que l'on a fort à faire au Maghreb et au Sahel . On ne se contente pas de simples tweets, au moment où se dessine la nouvelle carte géostratégique de la région. Les observateurs avertis, qui apprécient l'Algérie à son juste poids diplomatique, s'interrogent, aujourd'hui, sur les causes réelles du recul que les compétences dont dispose la diplomatie algérienne ne sauraient justifier.
L'argument du dynamisme économique à l'origine d'un rayonnement régional et international, à l'exemple de la Turquie, et dont l'Algérie manque encore cruellement, n'explique pas le déclin relatif de la diplomatie algérienne (Ils se rassurent ) . Et encore moins une absence de deux mois du chef de l'Etat. Le mal est ailleurs. il est certainement dans le management d'une des équipes les plus aguerries de la planète mais qui se trouve quelque peu ligotée par une timidité, difficile à comprendre compte tenu de la place qu'a toujours occupée l'Algérie en Afrique, dans le Monde arabe et en Méditerranée.
Bon nombre d'experts soulignent, à juste titre d'ailleurs, un passé diplomatique rayonnant. L'épisode des otages américains libérés, la solution à la guerre érythro-éthiopienne, les négociations inter-maliennes, l'accord sur le nucléaire iranien où la diplomatie algérienne a été la cheville ouvrière, les accords historiques au sein de l'Opep et bien d'autres réalisations qui plaident pour sa puissance, font dire aux observateurs que cette «baisse de régime» que traverse l'Algérie en matière diplomatique est une erreur de casting. Et qu'il faudra très vite réparer.
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 5 Jan 2021 - 20:45
ce qui me "choc" c'est qu'Alger ramene ou justifie tout ce qui se passe à travers le monde à sa "sécurité". les gouvernants algériens considèrent toutes les décisions régionales comme mettant en danger la sécurité de l'Algérie. Ils entretiennent dans l'esprit des algériens une athmosphère de danger venant de l'extérieur (la fameuse main étrangère).
il y a une paranoïa. Alors que depuis l'indépendance les généraux sont le seul danger auquel les algériens ont dû faire face (appropriation du pouvoir et des leviers économiques, répression, disparition, années noirs 80-90, ingérence tous azimut à tous les échels de la politique...etc).
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
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PGM Administrateur
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 5 Jan 2021 - 20:56
Ils veulent nommer ramtane lamamra aux AE.
_________________
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 5 Jan 2021 - 21:12
PGM a écrit:
Ils veulent nommer ramtane lamamra aux AE.
ils peuvent, il a ateint l'âge "idéal"...
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kurahee Colonel-Major
messages : 2475 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 5 Jan 2021 - 21:32
lamamra ne pourra rien faire l'algerie est devenue inaudible sur la scène internationale et n'a plus les leviers d'antan en particulier le chéquier . le train est passé pour eux comme on dit .
bradli23 Colonel
messages : 1860 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 6 Jan 2021 - 0:26
Ils sont vraiment tordus. Leur politique est claire, ils ne peuvent rayonner que dans l'affaiblissement de leur voisins. Ou leur créer les problèmes pour ralentir leur émergence. Notre pays malgré le manque de ressources à pu tracer son chemin en dépit de leur magouilles. Ils ont fermé les frontières pour ralentir notre économie, ils ont voulu nous couper du reste de l'Afrique via Guergarates mais ils échoué. Ils nous attaquent partout sur les accords commerciaux. Et ils osent appeler ça une diplomatie, tout voit bien dans leur jeu et ils n'ont aucune crédibilité.
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bradli23 Colonel
messages : 1860 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 6 Jan 2021 - 4:50
survol de beaucoup de sujets d'actualité économiques et politiques. Samar défend que l'industrie militaire (avec les allemands) n'est pas une vraie industrie mais c'est du montage.
@Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 6 Jan 2021 - 16:15
JA a écrit:
Algérie – Gaïd Salah, Bouteflika, « Toufik » : un complot ? Quel complot ?
Sur cette photo prise le 27 juin 2012, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, à gauche, et son chef d’état-major, le général Ahmed Gaid Salah, assistent à un défilé militaire à Cherchell, près d’Alger, en Algérie.
Si les principaux accusés ont été acquittés dans l’affaire du complot contre l’autorité de l’État et de l’armée, le jugement n’a pas permis de dire le dernier mot d’une affaire hors-norme, dans laquelle Ahmed Gaïd Salah a joué un rôle central. JA reconstitue les faits.
Le procès en appel aura duré 2 heures et 40 minutes, sans permettre de lever toutes les ambiguïtés autour d’un « complot » qui a marqué les derniers jours du règne du président Bouteflika. Samedi 3 janvier, le tribunal militaire de Blida a prononcé en appel l’acquittement de Saïd Bouteflika, ancien conseiller à la présidence, des généraux Mohamed Mediène, dit « Toufik », et Athmane Tartag, deux ex-patrons des services d’intelligence, ainsi que la militante trotskyste Louisa Hanoune.
Poursuivis pour « complot contre l’autorité de l’État et de l’armée », les prévenus avaient été condamnés en première instance par le même tribunal chacun à une peine de 15 ans de prison. Si le général « Toufik » a regagné son domicile, Saïd Bouteflika et Athmane Tartag, poursuivis dans d’autres affaires, ont eux été maintenus en détention.
Ce procès en appel, tout comme le jugement en première instance, n’a pas permis à l’opinion de connaître toute la vérité sur cette affaire, dont l’instigateur principal est l’ancien vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, décédé en décembre 2019. Son ombre a plané tout au long de ce procès bien que son nom ait été à peine prononcé. Le mystère s’est d’autant plus élargi que Saïd Bouteflika n’a pas souhaité livrer sa version des faits alors que « Toufik » et Tartag ont livré des informations parcellaires, donnant ainsi à ce procès un goût d’inachevé. Et le sentiment que certaines vérités ne peuvent pas être prononcées dans l’enceinte du tribunal.
Que s’est-il donc passé durant les quatre semaines qui ont précédé la démission du président Bouteflika, dont la candidature à un cinquième mandat a déclenché une révolution ? Que s’est-il tramé entre ces différents protagonistes pour que Gaïd Salah décide de les faire poursuivre en justice dès mai 2019 et lourdement condamner ? Si la justice a tranché en abandonnant la thèse du complot contre l’armée, il subsiste pour autant des non-dits, des énigmes et des interrogations sur l’un des épisodes qui ont précipité la chute de Bouteflika.
Bras de fer entre Saïd Bouteflika et Khaled Nezzar
Derrière cette thèse du complot, il y a deux parties adverses qui se livrent un duel à distance qui ne pouvait se terminer que par l’élimination de l’une ou de l’autre. D’un côté, la famille Bouteflika, de l’autre, Ahmed Gaïd Salah. Soutien indéfectible du président Bouteflika depuis des années, l’ancien vice-ministre de la Défense commence à prendre ses distances avec le chef de l’État au fur à mesure que les manifestations du vendredi pour le rejet du cinquième mandat prennent de l’ampleur aux quatre coins de l’Algérie.
Vendredi 8 mars. Des marrées humaines déferlent dans plusieurs villes du pays pour demander le départ du président Bouteflika, qui a été évacué quelques jours plutôt dans un hôpital suisse. Aux abois, son clan panique et cherche le moyen de contenir cette contestation inédite qui risque d’emporter le chef de l’État et ses principaux soutiens.
Ce vendredi donc, Saïd Bouteflika rencontre Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et figure de l’institution militaire. Le frère du président lui demande conseil pour, sinon mater la révolte, à tout le moins la circonscrire et permettre à son frère aîné de se maintenir au pouvoir. Nezzar suggère à son interlocuteur le retrait du président Bouteflika ainsi que la mise en place d’institutions pouvant assurer la transition. Saïd rejette les deux propositions et affirme être prêt à instaurer l’état de siège ou l’état d’urgence pour réprimer les manifestations. Nezzar l’en dissuade mais comprend que le frère cadet du chef de l’État et son clan sont déterminés à garder le pouvoir à tout prix.
Gaïd Salah prend ses distances
Dimanche 10 mars, le président Bouteflika est de retour à Alger après quinze jours d’hospitalisation en Suisse. Malgré la révolution qui draine des millions de personnes dans les rues, lui et ses proches espèrent encore garder la main en faisant quelques concessions. Le lendemain, il annonce qu’il ne briguera plus de cinquième mandat et même qu’il n’en a jamais eu l’idée, annule la présidentielle du 18 avril, nomme un nouveau gouvernement, promet une nouvelle Constitution et une conférence nationale pouvant déboucher sur un pouvoir de transition.
Loin de calmer la rue, les annonces galvanisent les manifestants qui réclament maintenant le départ de tout le système, dont Bouteflika et la figure de proue. L’ampleur de la contestation oblige le patron de l’institution militaire à changer de braquet. Loyal au président depuis qu’il l’a nommé chef d’état-major en 2004, Ahmed Gaïd Salah prend ses distances. Continuer à soutenir un chef d’État mal en point et dont l’obsession du pouvoir a déclenché la révolution du 22 février ? Ou se ranger du côté de millions d’Algériens ? Le choix devient de plus en évident au fil des vendredi de la colère. L’ancien général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah.
Le fidèle général comprend que l’entourage présidentiel joue la montre et concocte un plan alternatif dont il sera fatalement exclu
Vendredi 22 mars, nouvelles manifestations monstres à Alger et dans toutes les grandes villes du pays. Rien ne semble pouvoir arrêter la vague. Le chef de l’armée comprend que la partie est terminée. Le lendemain, il se rend à la résidence de Zéralda où Bouteflika s’est installé depuis 2013. Il explique que le match est fini. Selon Saïd Bouteflika, Gaïd Salah arrive avec le discours d’adieu que le président doit prononcer une fois qu’il aura annoncé sa démission. à lire Algérie : comment Ahmed Gaïd Salah a fait main basse sur tout le système sécuritaire
Il obtient ainsi l’engagement que Bouteflika va démissionner en échange d’un certain nombre de garanties pour sa sécurité et celle de ses frères et de sa sœur Zhor qui veille sur le vieux raïs. « La lettre sera rendue publique au plus tard dans trois jours », assure Saïd Bouteflika. Gaïd Salah attend la démission, mais celle-ci ne viendra pas dimanche. Ni lundi.
Le fidèle général comprend que l’entourage présidentiel joue la montre et concocte un plan alternatif dont il sera fatalement exclu. C’est Bouteflika ou Gaïd Salah. Le divorce est acté le mardi 26 mars. En déplacement dans la 4e région militaire de Ouargla, le chef d’état-major appelle à l’application de l’article 102 de la Constitution qui prévoit la destitution du président de la République pour cause de maladie grave et durable. Lors du procès en appel, Athmane Tartag, ancien coordinateur des services secrets, affirme que le véritable complot a commencé ce 26 mars dans la caserne de Ouargla, sans fournir d’amples révélations sur la conjuration. Comprendre : c’est Gaïd Salah qui a comploté pour renverser Bouteflika.
Le chef de l’armée écarté
L’appel de Gaïd Salah à appliquer l’article 102 fait souffler un vent de panique dans l’entourage du président. Le lendemain, le 27 mars, Saïd Bouteflika invite le général « Toufik » à une réunion pour évoquer la suite à donner à l’ultimatum du chef de l’armée. La réunion entre les deux hommes se tient à la résidence Dar el Afia. Les préparatifs de l’entrevue sont assurés par les équipes de Tartag, lequel ne prend pas part à la réunion entre Saïd Bouteflika et le général « Toufik ».
La transition se ferait-elle avec Bouteflika encore aux commandes ou sans lui ? Une chose est certaine : Gaïd Salah en serait exclu
Devant celui qui a dirigé les services secrets pendant 25 ans avant d’être congédié en 2015, le frère du président évoque l’annonce de Gaïd Salah sur l’article 102. « Toufik » suggère de demander l’avis du Conseil constitutionnel, instance habilitée à faire appliquer cette disposition. Saïd évoque ensuite le limogeage d’Ahmed Gaïd Salah. Parle-t-il au nom de son frère Abdelaziz ou agit-il de son propre chef ? Quoi qu’il en soit, « Toufik » l’en dissuade et explique que la révocation du chef d’état-major de l’armée relève des prérogatives du président. « Ce n’est pas une priorité par rapport à la situation du pays », lui dit « Toufik ». à lire Algérie : l’ex-président Liamine Zéroual lève le voile sur sa rencontre avec le général Toufik
Saïd suggère alors la mise en place d’une période de transition qui serait confiée à une personnalité nationale consensuelle. Le frère du président écarte d’emblée Ali Benflis et Ahmed Benbitour, deux anciens chefs du gouvernement qui sont devenus des ennemis jurés aux yeux des Bouteflika. Les deux hommes tombent d’accord sur le nom de Liamine Zeroual, l’ancien président qui a écourté son mandat en 1998. En retrait de la vie politique, ce général à la retraite jouit encore d’une certaine aura populaire. Son nom pour conduire cette période de transition ferait consensus. Cette transition se ferait-elle avec Abdelaziz Bouteflika encore aux commandes ou sans lui ? Une chose est certaine : Gaïd Salah en serait exclu.
Discussions secrètes
L’après-midi de ce mercredi 27 mars, Saïd et « Toufik » sont rejoints à Dar el Afia par Louisa Hanoune à l’invitation du frère-conseiller dont elle était proche. Les trois évoquent la situation du pays en ébullition. Hanoune suggère le départ immédiat de Bouteflika, la révocation du gouvernement et la dissolution des assemblées élues comme premières mesures pour apaiser la rue et désamorcer cette crise politique sans précédent.
Ces discussions n’échappent pas aux oreilles de Gaïd Salah qui surveille le moindre mouvement de Saïd Bouteflika, devenu une sorte de « président bis ». Reclus à Zéralda, Bouteflika est-il au courant des initiatives prises par son frère cadet ? Compte tenu de la proximité et des liens indéfectibles entre les deux hommes, rien ne peut se décider sans l’aval et le consentement du chef de l’État. « Toufik » est chargé de prendre langue avec Liamine Zeroual qui est invité à une entrevue avec lui. Devant les juges du tribunal militaire, « Toufik » affirme que Zeroual a accepté de diriger cette période de transition, avant de se rétracter. La secrétaire générale du Parti des travailleurs Louisa Hanoune.
Matinée du samedi 30 mars. Liamine Zeroual rencontre « Toufik » dans sa résidence sur le littoral ouest d’Alger, à Moretti. « Toufik » propose à Zeroual de présider une instance de transition. Il refuse et lui conseille ainsi qu’à celui qui l’a mandaté de satisfaire plutôt les demandes de la rue. L’option Liamine Zeroual est écartée.
Le jour même, une partie du commandement de l’armée est réuni à Alger par Ahmed Gaïd Salah qui n’ignore rien de la rencontre de Moretti. Pour le chef de l’armée, il n’y aura pas de solution à la crise sans le départ sans délai de Bouteflika. Le communiqué diffusé à l’issue du conclave dénonce en creux l’initiative de « Toufik », sans le citer. Une course contre la montre est engagée entre la famille Bouteflika et Gaïd Salah.
Le décret de démission du chef d’état-major de l’armée était-il déjà prêt ? Au tribunal militaire, Saïd Bouteflika jure le contraire
Ce samedi 30 mars, les événements se précipitent. Saïd Bouteflika appelle Khaled Nezzar pour lui expliquer que le chef de l’armée veut à tout prix le départ du président Bouteflika en faisant appliquer l’article 102. À Nezzar, le frère-conseiller évoque la possibilité de destituer Ahmed Gaïd Salah. Nezzar l’en dissuade. Le décret de démission du chef d’état-major de l’armée était-il déjà prêt ? Au tribunal militaire, Saïd Bouteflika jure le contraire.
Coup tordu
Toujours est-il que ce samedi 30 mars, à 17 heures, Saïd Bouteflika appelle Liamine Zeroual dans une ultime tentative de le convaincre de conduire la transition. Il lui annonce également l’intention du chef de l’État de démettre Ahmed Gaïd Salah. À son tour, Zeroual explique à son interlocuteur qu’une telle décision ne ferait qu’aggraver la crise.
À 17h05, Liamine Zeroual reçoit un appel d’Ahmed Gaïd Salah. Preuve que ce dernier suit presque minute par minute les manœuvres de Saïd Bouteflika. L’appel de Gaïd Salah est-il une forme de menace voilée afin de dissuader Zeroual de marcher dans le plan ? Plus tard, Gaïd Salah affirme à son entourage que Zeroual avait intérêt à dire non à la proposition qui lui a été faite. Saïd Bouteflika, le frère et conseiller de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika, en mai 2017 dans un bureau de vote.
Vous allez rendre publique immédiatement la lettre de démission
Mardi 2 avril. Il est 17 heures quand s’achève la réunion du commandement de l’armée en conclave depuis la fin de la matinée au siège du ministère de la Défense. Le sort d’Abdelaziz Bouteflika vient d’être scellé. La veille, la présidence avait annoncé dans un communiqué que la démission du chef de l’État allait intervenir avant le 28 avril, qui marque la fin du quatrième mandat. Le commandement de l’armée n’y croit pas et Ahmed Gaïd Salah arrive à convaincre ses pairs que Bouteflika, son frère Saïd et son entourage veulent gagner du temps en mettant en place un plan B. à lire Démission de Bouteflika : entre réactions occidentales et silence arabe
Ils préparent, selon lui, un coup tordu pour le démettre de ses fonctions et garder la mainmise sur le pouvoir quitte à envisager des solutions extrêmes. Plus de temps à perdre, Bouteflika et sa clique doivent partir sur le champ. La messe est dite.
Capitulation
À l’issue du conclave, Gaïd Salah appelle Mohamed Rougab, secrétaire particulier de Bouteflika. Le ton est sec, martial. « Vous allez rendre publique immédiatement la lettre de démission », ordonne-t-il. Rougab bafouille et explique à son interlocuteur qu’il a besoin de temps pour joindre le président à Zéralda ainsi que son frère Saïd. Au bout du fil, Gaïd Salah ne veut rien entendre. Il répète sa sommation : l’annonce immédiate de la démission ou il envoie les troupes à la résidence de Zéralda pour obtenir la capitulation du chef de l’État. Message reçu cinq sur cinq. Peu avant vingt heures, la télévision nationale diffuse des images de Bouteflika, habillé en gandoura, remettant sa démission au président du Conseil constitutionnel.
Dimanche 5 mai 2019, un peu plus d’un mois après la chute de Bouteflika, Saïd, les généraux « Toufik » et Tartag ainsi que Louisa Hanoune sont déférés devant le tribunal militaire de Blida et poursuivis pour complot. Vingt-huit mois plus tard, la justice clôt cette affaire en acquittant tous les prévenus. Ahmed Gaïd Salah encore vivant, les juges du tribunal militaire n’auraient peut-être pas été aussi magnanimes
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 6 Jan 2021 - 17:22
Comment Gaid Salah a pris le pouvoir en Algérie mais il en a pas trop profiter...
_________________
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Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 6 Jan 2021 - 17:42
Ou comment un mort fait parler de lui 1 an après ....
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 7 Jan 2021 - 18:44
Les méthodes des barbouzes de l'est n'ont pas changé !
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 8 Jan 2021 - 10:47
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Shugan188 Modérateur
messages : 5662 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Ven 8 Jan 2021 - 18:08
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 9 Jan 2021 - 12:53
Citation :
Algérie: Abdelmadjid Tebboune serait de retour en Allemagne
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, « devrait retourner en Allemagne pour soigner son pied ou pour subir un acte chirurgical simple ».
Selon les informations rapportées par le journal arabophone algérien El Khabar, citant une source sûre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, « aurait eu une complication au pied, qui serait dû au coronavirus (covid-19) qu’il avait conracté, et devrait retourner en Allemagne pour se soigner ou pour subir un acte chirurgical simple ».
Selon le même source, « le président Tebboune devait recevoir ces soins à la fin de sa convalescence, mais ils on été décalés pour lui permettre de regagner le pays pour régler de nombreux dossiers urgents, entre autres la signature de la loi de finances 2021″.
Rappelons que le président Tebboune est rentré en algérie en fin décembre, après un séjour médial de deux mois en Allemagne.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 9 Jan 2021 - 13:26
probablement une ischémie du membre inférieur droit, c'est une des complications décrites du COVID-19 chez nous nous avons eu affaire à trois cas (je parle d'un seul centre COVID-19)
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 9 Jan 2021 - 15:31
docleo a écrit:
probablement une ischémie du membre inférieur droit, c'est une des complications décrites du COVID-19 chez nous nous avons eu affaire à trois cas (je parle d'un seul centre COVID-19)
Allah m3akom
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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@Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 9 Jan 2021 - 17:33
C'est une population, pour ne pas dire peuple, endoctrinée. Regardez juste cette vidéo pour voir ce qu'ils enseignent aux élèves. Il ne faut rien attendre de ce voisin, n'espérez pas que la disparition des octogénaires va changer quoi que ce soit, c'est un pari perdu.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 10 Jan 2021 - 10:25
Citation :
Algérie : un ex-dirigeant avoue avoir revendu des lingots au marché noir
L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a reconnu avoir reçu et revendu des lingots offerts par des hôtes du Golfe.
Un ancien Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a reconnu samedi avoir revendu au marché noir des lingots d'or, offerts par des hôtes du Golfe. Un aveu fait lors de l'ouverture d'un procès en appel pour corruption d'ex-dirigeants de l'ère Bouteflika.
Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, autre chef de gouvernement ayant servi sous le président déchu Abdelaziz Bouteflika, sont rejugés depuis samedi dans le cadre d'un grave scandale de corruption dans le secteur automobile.
Ce nouveau procès intervient après que la cour suprême a accepté le pourvoi en cassation de la défense. Une quinzaine de personnalités, anciens ministres, puissants patrons et hauts fonctionnaires, sont accusées de financement « occulte » de la dernière campagne électorale de Bouteflika, début 2019.
2,1 millions d'euros issus de la vente des lingots
Ils sont également poursuivis pour népotisme et favoritisme dans l'industrie automobile via des partenariats entre marques étrangères et grands groupes algériens, souvent propriétés d'hommes d'affaires liés à l'entourage de l'ex-président.
Premier appelé à la barre, Ahmed Ouyahia a d'abord été interrogé sur l'origine de ses avoirs, évalués à quelque 700 millions de dinars (4,3 millions d'euros) et placés dans des comptes bancaires.
Il a expliqué que ces fonds ne provenaient pas de ses fonctions mais de la vente « au marché noir de lingots d'or qu'il recevait en cadeau, en sa qualité de Premier ministre, de la part de dirigeants des pays du Golfe », selon l'agence de presse officielle APS. Ahmed Ouyhia a précisé avoir « vendu au marché parallèle (60 lingots pour) 350 millions de dinars (2,1 millions d'euros) et placé l'argent dans ses comptes », a ajouté l'APS.
Des charges rejetées par Ahmed Ouyhia
Il a dit avoir gardé le silence jusqu'à présent sur cette question afin de « ne pas porter atteinte aux relations » entre l'Algérie et « certains pays amis ». Il a reconnu ne pas avoir déclaré ces sommes au fisc. L'ancien Premier ministre, accusé notamment d'« octroi d'indus privilèges, abus de fonction, conflits d'intérêts et blanchiment d'argent », a rejeté les charges retenues contre lui.
Questionné sur les critères de sélection des industriels autorisés à investir dans la filière du montage automobile, Ahmed Ouyahia s'est défendu d'avoir avantagé un quelconque candidat. « Ils ont été sélectionnés parce qu'ils étaient en activité dans le domaine et non pour une autre raison », a-t-il assuré.
Le scandale automobile a entraîné une perte pour le Trésor public estimée à plus de 128 milliards de dinars (975 millions d'euros), selon des chiffres officiels.
Ahmed Ouyahia, quatre fois Premier ministre entre 1995 et 2019, avait été condamné en première instance à 15 ans de prison ferme, et Abdelmalek Sellal, qui a dirigé le gouvernement de 2014 à 2017 et quatre campagnes électorales du président Bouteflika, à 12 ans d'emprisonnement. Ces peines de prison ont été confirmées en appel en mars 2020 par la cour d'Alger. Celle-ci avait en revanche allégé des peines infligées à d'anciens ministres et patrons.
Le président Bouteflika a été poussé à la démission le 2 avril 2019, sous la pression d'un mouvement de contestation antirégime inédit à la suite de l'annonce de sa candidature à un cinquième mandat.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 10 Jan 2021 - 11:55
Citation :
Le PDG d’Air Algérie et le ministre des Transports limogés
Lazhar Hani n’est plus ministre des Transports. Il a été limogé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, annoncent ce samedi les services du Premier ministre dans un communiqué.
A l’origine de cette décision, une opération d’importation effectuée par la division catering d’Air Algérie.
« Cette décision a été prise suite à l’engagement d’une opération d’importation par la compagnie aérienne nationale Air Algérie de fournitures liées à l’activité de catering et ce, sans tenir du contexte économique national et des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises et la priorité à accorder à la production nationale », précise le communiqué.
Outre Lazhar Hani, le président Tebboune a limogé aussi le PDG d’Air Algérie Bekhouche Allache et le responsable du catering au sein de la compagnie aérienne nationale, selon la même source.
Pour le ministère des Transports, le président Tebboune a désigné le ministre des Travaux publics Farouk Chiali pour assurer l’intérim. Pour Air Algérie, le communiqué ne précise pas si un intérimaire a été désigné en attendant la nomination d’un nouveau PDG.
A plusieurs reprises, Lazhar Hani a fait part des pertes colossales estimées à près de 40 milliards de dinars subies par Air Algérie à cause de la suspension des vols commerciaux en raison de la pandémie de Covid-19.
L’Algérie a fermé ses frontières et suspendu les liaisons aériennes internationales et domestiques en mars dernier. Le gouvernement a autorisé la reprise des vols domestiques début décembre, et Air Algérie a opéré plusieurs vols de rapatriement des Algériens bloqués à l’étranger.
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 10 Jan 2021 - 12:36
ralek1 a écrit:
Citation :
Algérie : un ex-dirigeant avoue avoir revendu des lingots au marché noir
L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a reconnu avoir reçu et revendu des lingots offerts par des hôtes du Golfe.
Un ancien Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a reconnu samedi avoir revendu au marché noir des lingots d'or, offerts par des hôtes du Golfe. Un aveu fait lors de l'ouverture d'un procès en appel pour corruption d'ex-dirigeants de l'ère Bouteflika.
Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, autre chef de gouvernement ayant servi sous le président déchu Abdelaziz Bouteflika, sont rejugés depuis samedi dans le cadre d'un grave scandale de corruption dans le secteur automobile.
Ce nouveau procès intervient après que la cour suprême a accepté le pourvoi en cassation de la défense. Une quinzaine de personnalités, anciens ministres, puissants patrons et hauts fonctionnaires, sont accusées de financement « occulte » de la dernière campagne électorale de Bouteflika, début 2019.
2,1 millions d'euros issus de la vente des lingots
Ils sont également poursuivis pour népotisme et favoritisme dans l'industrie automobile via des partenariats entre marques étrangères et grands groupes algériens, souvent propriétés d'hommes d'affaires liés à l'entourage de l'ex-président.
Premier appelé à la barre, Ahmed Ouyahia a d'abord été interrogé sur l'origine de ses avoirs, évalués à quelque 700 millions de dinars (4,3 millions d'euros) et placés dans des comptes bancaires.
Il a expliqué que ces fonds ne provenaient pas de ses fonctions mais de la vente « au marché noir de lingots d'or qu'il recevait en cadeau, en sa qualité de Premier ministre, de la part de dirigeants des pays du Golfe », selon l'agence de presse officielle APS. Ahmed Ouyhia a précisé avoir « vendu au marché parallèle (60 lingots pour) 350 millions de dinars (2,1 millions d'euros) et placé l'argent dans ses comptes », a ajouté l'APS.
Des charges rejetées par Ahmed Ouyhia
Il a dit avoir gardé le silence jusqu'à présent sur cette question afin de « ne pas porter atteinte aux relations » entre l'Algérie et « certains pays amis ». Il a reconnu ne pas avoir déclaré ces sommes au fisc. L'ancien Premier ministre, accusé notamment d'« octroi d'indus privilèges, abus de fonction, conflits d'intérêts et blanchiment d'argent », a rejeté les charges retenues contre lui.
Questionné sur les critères de sélection des industriels autorisés à investir dans la filière du montage automobile, Ahmed Ouyahia s'est défendu d'avoir avantagé un quelconque candidat. « Ils ont été sélectionnés parce qu'ils étaient en activité dans le domaine et non pour une autre raison », a-t-il assuré.
Le scandale automobile a entraîné une perte pour le Trésor public estimée à plus de 128 milliards de dinars (975 millions d'euros), selon des chiffres officiels.
Ahmed Ouyahia, quatre fois Premier ministre entre 1995 et 2019, avait été condamné en première instance à 15 ans de prison ferme, et Abdelmalek Sellal, qui a dirigé le gouvernement de 2014 à 2017 et quatre campagnes électorales du président Bouteflika, à 12 ans d'emprisonnement. Ces peines de prison ont été confirmées en appel en mars 2020 par la cour d'Alger. Celle-ci avait en revanche allégé des peines infligées à d'anciens ministres et patrons.
Le président Bouteflika a été poussé à la démission le 2 avril 2019, sous la pression d'un mouvement de contestation antirégime inédit à la suite de l'annonce de sa candidature à un cinquième mandat.
Un premier ministre qui trempe dans le blanchiment d'argent et le recel......
Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle la mafia d'Alger, car c'est ce que cette junte est, dans le vrai sens du terme.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
Adam aime ce message
simplet General de Brigade
messages : 3188 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 10 Jan 2021 - 23:35
Pour ne pas oublier
l'un de la junte militaire avoue la planification des actes terroristes contre le Maroc
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Fahed64, felipe21 et ralek1 aiment ce message
bradli23 Colonel
messages : 1860 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 11 Jan 2021 - 1:00
Il avoue clairement que son pays à planifié des actes terroristes sur le sol d'un pays souverain. Et ils ne bassinent les oreilles avec les slogans de bon voisinage....
Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 11 Jan 2021 - 3:53
Le Grand professionnel du GIA, Basri,Belkheir, Bouteflika, Nezzar, et leur père Hassan 2.. selon les uns, CIA, selon les autres.. Bref cela a sauvé l'Algérie de ce qu'il est arrivé à la Libye.. Sarkozy a testé ses Rafales au lieu de lui vendre.. Cela a permis a l'ANP de changer de doctrine , heureusement qu'il ont servi les US pdt que Sahibouna Khomeiny et son aimable Saddam Hussein, Carter a vendu les C 130, leur a proposé des F 16, il à même fait chié les français en refusant les concorde a NY airport, et que ils se sont débarrasser des Kabyles, inutile, ils ont rempli Paris de "prostituée masculin" provenant d'une cité d'Alger "climat de France".. Bref kelkal et compagnie ont été envoyées en France par le DRS, sinon ont dévoilé leur "vices cachés ou handicap" aux Arabes venant d'Afghanistan, Etc.. Marrakech en 1994, DRS, a, cause de Basri.. Bref l'origine remonte à Boumediene et Bouteflika, qui ont expulser des marocains.. Ils sont de mèche avec Israël également... La colonisation française de 1830, sera a cause de 2 frère juifs.🤭 d'où l'expulsion en 1962 des français, harkis, juifs vers la ou ils ont débarqué en 1830..[u