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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Ven 18 Nov 2022 - 21:25
C'est le dernier mandat de Netanyahu. Il a 2 choix soit il gouverne au Centre et marquera l'Histoire comme le signataires des accords d'Abraham comme Rabin avec les accords d'Oslo. Soit il gouverne avec l'extrême droite et passera pour un dure des dures. Si ca se confirme ca veut dire qu'il veut la réussite des accords d'Abraham
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Sam 19 Nov 2022 - 11:14
Accord de coopération dans le domaine du dessalement de l'eau de mer, R&D et de l'innovation
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Sam 24 Déc 2022 - 15:54
Avec un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de shekels (soit près de 10,5 milliards de dirhams), Granot est aujourd'hui considérée comme la principale coopérative agricole en Israël. Regroupant une quarantaine de kibboutz (type de village collectiviste), la coopérative dispose d'une vingtaine d'usines et de sociétés, et s'active aussi bien dans l'agriculture, les finances, l'industrie agricole, l'énergie et les infrastructures. « Beaucoup de ses ressources sont dédiées à l'aide, au maintien et au développement de l'agriculture dans les fermes de Granot grâce à des modèles uniques et à la collaboration entre Granot et ses kibboutzim », fait-on savoir sur son site internet. Parmi les principales cultures développées : les avocats et les agrumes. Selon nos informations, dans le sillage des entreprises israéliennes intéressées par le marché marocain, Granot vient officiellement de s'implanter au Royaume. L'opération s'est effectuée à travers Granot International Cooperative Society, entreprise israélienne, ayant permis la création, au Maroc, de Granot International Morocco. Pour l'heure, aucune annonce n'a été faite de manière officielle et publique. D'après les premières indiscrétions à notre disposition, Granot viserait dans un premier temps des secteurs bien précis : celui tout d'abord de l'aquaculture, à travers l'élevage de poissons. Autre ambition : la production de laits au Maroc, apprend-on. Au-delà des poissons et de l'eau, Granot International Morocco devrait aussi être dédiée au développement de projets de dessalement des eaux de mer et le traitement des eaux pluviales et usées, indiquent nos sources. a écrit:
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Dim 8 Jan 2023 - 12:05
À l'instar des autres membres du Forum du Néguev, une importante délégation interministérielle devrait être dépêchée par Rabat le 9 janvier aux Émirats. Objectif: préparer la tenue de la seconde édition du sommet abritée par le Maroc. Les détails Dans le cadre de la tenue de la deuxième édition du Sommet du Néguev, prévue au Maroc en mars 2023, différentes délégations des pays membres du Forum, né dans le sillage de l'évènement, se rendront ces prochains jours aux Émirats arabes unis. Cette réunion durera du 9 au 10 janvier, ayant pour objectif de préparer le terrain à la réunion ministérielle. Selon les premières informations disponibles, les délégations seront constituées de représentants de différents départements, concernés par les groupes de travail constitués par les pays du Forum du Néguev. Ceux-ci couvrent la question de l'eau et la sécurité alimentaire, l'énergie, la santé, l'éducation et la tolérance, le tourisme et enfin la sécurité régionale. D'après des sources médiatiques, le groupe dédié à la tolérance et l'éducation est piloté par Israël, tandis que l'État hébreu co-préside avec le Maroc le groupe consacré à l'eau et la sécurité alimentaire. Les délégations américaine et israélienne dévoilées Côté Israël, pas moins de 20 responsables sont attendus, mené par le directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Ushpiz. Les représentants proviennent des ministères de la Défense, de la Santé, du Tourisme, du Renseignement, de l'Énergie, de l'Économie et de l'Éducation. S'agissant de Washington, le même type d'officiels seront présents aux Émirats arabes unis. Il sera question d'une délégation inter-agences, fait-on savoir auprès du Département d'État, avec pas moins d'une dizaine de responsables. La liste révélée par le département dirigé par Antony Blinken comprend : Derek Chollet, secrétaire d'État adjoint, Mallory Stewart, secrétaire d'État adjointe au contrôle des armements, à la vérification et à la conformité, Andrew Plitt, administrateur adjoint par intérim à l'USAID, en charge du Moyen-orient, Cindy McCain, ambassadrice US auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, Yael Lempert, la sous-secrétaire adjointe pour le Bureau des affaires du Proche-Orient, Maura Barry, administratrice adjointe à l'USAID, responsable du bureau de la sécurité alimentaire et de la résilience, Dana Stroul, la sous-secrétaire adjointe à la Défense pour le Moyen-orient, Laura Lochman, la sous-secrétaire adjointe à la diplomatie énergétique, et enfin le Dr Jay Butler, Jay Butler, directeur adjoint en charge des maladies infectieuses pour les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies). Pour la partie marocaine, aucune annonce n'a pour le moment été faite à ce sujet. Vers l'identification d'initiatives conjointes Il s'agit de la troisième réunion post-Sommet du Néguev, avec la présence de représentation de second niveau. En juillet 2022 déjà, le Maroc représenté à Bahreïn par son directeur général de la diplomatie, Fouad Yazourh, et une autre réunion, ayant eu lieu par visiconférence en octobre dernier. Pour cette troisième réunion, l'objectif principal, outre le fait de préparer le Forum du Néguev devant se tenir au Maroc, il s'agira aussi d'identifier des initiatives conjointes d'action, apprend-on. Ces initiatives seront développées par les groupes de travail et devraient naturellement inclure, pour chacun, tous les pays membres du Forum du Néguev : le Maroc, les Émirats, le Bahreïn, l'Égypte, les États-Unis et Israël. Si la présence d'un pays-invité surprise a été mentionnée pour le sommet marocain, plusieurs supputations étant de mise jusqu'à l'heure actuelle, la réunion préparatoire ne devrait pas cependant voir la présence d'un autre pays non-membre du Forum du Néguev. D'autres inconnues demeurent par ailleurs quant à l'évènement programmé au Maroc : la date exacte, mais aussi et surtout la ville choisie pour abriter le rendez-vous. Un élément important lorsqu'on sait que Nasser Bourita avait déjà laissé penser que Dakhla pourrait être proposée par le Maroc. a écrit:
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Zakaria Commandant
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Dim 8 Jan 2023 - 12:13
Franchement on s’en balance de la reconnaissance de notre sahara par israel !! Pas besoin d’ambassade! Mais nous devons nous concentrer sur l’acquisition de technologies militaires et industriels (irrigation, dessalement, medecine etc)
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Dim 22 Jan 2023 - 16:09
Homme de l’ombre dans le cabinet de Meir Ben-Shabbat, artisan israélien du rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv, l’ancien haut responsable du Shin Bet a été nommé à la tête de la direction générale du ministère des Affaires étrangères. Un poste-clé que lui a confié Benjamin Netanyahu qui ambitionne de relancer les Accords d’Abraham alors que le Maroc pose ses conditions L’ancien haut responsable du Shin Bet, Ronen Levy, a été nommé en fin de semaine dernière, directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, devenant ainsi le premier agent du renseignement à occuper ce poste, généralement dévolu, depuis quatre décennies à des diplomates de carrière. Levy, 48 ans, est considéré comme proche du nouveau ministre des Affaires étrangères Eli Cohen, qui a été lui-même ministre en charge du Renseignement dans l'ancien gouvernement Netanyahu de 2020 à 2021. L’agent « Moaz » habitué des arcanes du Makhzen Contrairement à son prédécesseur Alon Ushpiz, qui a travaillé ouvertement comme diplomate pendant une trentaine d’années, Levy a passé toute sa carrière professionnelle dans l'ombre, occupant des postes sensibles au sein du Shin Bet, le service de sécurité intérieure de l’Etat hébreu. Ce n'est qu’à sa nomination que sa photo a été rendue publique et son nom complet dévoilé : il n’était identifié jusqu’ici par son nom de code, « Maoz ». Lévy avait rejoint le Shin Bet à l'âge de 20 ans après avoir terminé son service militaire et a en gravi les échelons pour prendre la tête de la division Gaza en 2015. Considéré comme expert du Hamas, il a été impliqué dans une longue liste d'opérations dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Le tournant de sa carrière est survenu en 2018 en pleine préparations secrètes des accords d’Abraham, lorsqu'il a été transféré du Shin Bet au Conseil de sécurité nationale sous le mandat de l’Israélo-marocain Meir Ben-Shabbat, artisan-clé du rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv. C'est à ce moment qu'il a développé des relations étroites avec Netanyahu et Cohen. « Maoz » et Ben-Shabbat ont jeté les bases de la relation intime d'Israël avec le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et le principal conseiller royal Fouad Ali el-Himma, jusqu’à l’aboutissement de la normalisation en décembre 2020. L’ex-espion a joué le même rôle dans l'établissement de relations clandestines avec d’autres nations du monde arabe et d'Afrique (Émirats arabes unis, Bahreïn et Soudan, notamment). Il a géré discrètement de telles relations avec le Tchad, par exemple, qui ont conduit au rétablissement officiel des liens avec Israël et plus tard à la visite historique de Netanyahu dans le pays en janvier 2019. Il a également été fortement impliqué dans l'établissement des relations entre Israël et le Soudan, organisant la rencontre entre Netanyahu et le dirigeant de Khartoum Abdul Fattah al-Burhan en Ouganda en 2020. Le Soudan a rejoint les accords d'Abraham huit mois plus tard. Pendant son passage au Conseil israélien de sécurité nationale, il était également responsable des relations d'Israël avec les services de renseignement égyptiens et du renforcement des mécanismes de communication pour maintenir le calme dans la bande de Gaza. Dossier du Sahara et Neguev 2 à Dakhla Son ascension est un autre signal de Netanyahu et Cohen sur leur intention d'étendre les accords d’Abraham pour inclure d'autres pays de la région, avec comme but ultime de convaincre enfin l’Arabie Saoudite. Désormais à la tête de la direction stratégique de la diplomatie israélienne, Levy sera amené vis-à-vis du Maroc à convaincre le royaume à élever son bureau de liaison au rang d’ambassade. Mais Rabat, qui devra gérer sa position d’équilibriste au Proche-Orient alors que le retour aux affaires de Netanyahu est synonyme de mise à l’écart des Palestiniens a posé une condition sine qua non avant d’honorer sa promesse : Israël devra d’abord reconnaitre officiellement et pleinement la souveraineté du royaume sur le territoire du Sahara Occidental. La conjoncture pour le Maroc sur cette question nodale de sa diplomatie est particulièrement importante : la diplomatie chérifienne s’active en coulisses pour accueillir, en mars prochain à Dakhla, la seconde édition du Sommet du Neguev avec l’ambition d’y associer autant la Jordanie que l’Autorité palestinienne, ce qui est loin d’être gagné à ce stade. a écrit:
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@Winners Commandant
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mar 14 Fév 2023 - 20:20
JA Gestion de l’eau, comment le Maroc va profiter de l’expertise israélienne:
Confronté à des problèmes de sécheresse et de pénurie d’eau plus aigus que jamais, le Maroc compte sur le savoir-faire israélien en matière de gestion de l’eau pour en atténuer les effets. Une coopération rendue possible par la normalisation des relations entre les deux États.
Usine de traitement de l’eau, à Khourigba, au Maroc. Francesco Zizola/NOOR/REA
En ce mois de février, une dizaine d’étudiants et d’enseignants chercheurs de l’Université Euromed de Fès (UEMF) se rendent en Israël, avant que leurs homologues israéliens ne fassent le chemin inverse au cours de l’année. Cet échange intervient à la suite de la signature, le 16 janvier dernier, de trois partenariats liant l’établissement marocain et l’Université de Tel-Aviv, l’Université hébraïque de Jérusalem et l’Université Shenkar, de Ramat Gan.
Le conseil d’administration de cette dernière comptera par ailleurs dans ses rangs, Mostapha Bousmina, le président de l’UEMF. Une coopération scientifique, mais également organique, donc, qui portera sur la gestion de l’eau, mais aussi sur des sujets tels que l’intelligence artificielle, la robotique, la biotechnologie et l’agriculture de précision.
Cette annonce de collaboration intervient quelques mois après la signature d’un mémorandum d’entente entre le marocain ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable) et son équivalent israélien, Mekorot. L’accord portait sur la recherche et développement dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement liquide
L’or bleu est en effet « un domaine dans lequel les deux pays ont des besoins communs, eu égard aux similitudes climatiques », rappelle à Jeune Afrique Eyal David, numéro deux du bureau de liaison israélien à Rabat. Parmi les défis communs que doivent affronter l’État hébreu et le royaume chérifien : la présence massive d’eaux saumâtres, avec des nappes à forte teneur en sel. À Aïn El Ati, dans le sud-est du pays, ou dans la moyenne vallée du Draa, dans le sud marocain, la salinité des nappes phréatiques est similaire à celle du désert du Néguev.
Des tomates dans le Néguev Une situation qui n’a pas empêché les agriculteurs israéliens de produire 80 % des tomates cerises du pays avec une eau dix fois plus chargée en sel que de l’eau douce. Fouad Amraoui, professeur à la Faculté des sciences de Casablanca et expert en ressources aquifères, explique : « À travers tout le territoire marocain, les besoins en dessalement vont croître. Israël, pionnier en la matière, pourrait se révéler être une aide précieuse. »
Symbole de l’importance capitale de ce dossier pour les deux États, la récente nomination, de Jamal Medlij au poste d’attaché à l’agriculture au bureau de liaison israélien à Rabat. « Israël n’envoie pas beaucoup d’attachés dans le monde, signe que nous prenons ce sujet très au sérieux », glisse Eyal David.
Nizar Baraka, ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, explique quant à lui qu’en plus du dessalement, le royaume doit mettre l’accent sur le traitement des eaux usées pour remédier aux effets de la sécheresse. En novembre dernier, il évoquait aussi l’importance de « l’hydro-diplomatie » dans la stratégie nationale de l’eau. Dans un contexte diplomatique d’amitié entre Tel-Aviv et Rabat, il est donc logique de s’appuyer sur Israël, que la chercheuse américaine Nancy Sandler qualifie de « Silicon Valley des technologies de l’eau ».
Car à l’instar de celles du lac de Tibériade, les ressources du Rif se tarissent à cause du réchauffement climatique et de la surexploitation des nappes phréatiques. Un écueil que la micro-irrigation (ou goutte à goutte), technique inventée par l’Israélien Simcha Blass, peut aider à résorber. Fouad Amraoui se souvient : « Avant la normalisation des relations avec l’État hébreu, les gouttes à gouttes qui arrivaient au Maroc passaient par un pays tiers. Le Maroc devait les payer plus cher. Depuis décembre 2020, ce n’est plus le cas. »
État de crise hydrique Désormais, la technologie moderne de la micro-irrigation s’offre au royaume. L’israélien N-Drip faisait partie des six start-up qui avaient tenté, fin mai à Casablanca, de convaincre des acteurs des secteur privé (Crédit agricole du Maroc, Lina Holding) et public marocains (l’ONEE, notamment) de leurs performances.
Avec les start-up israéliennes ou d’autres via le public ou le privé, il est de toute façon urgent d’agir. Au 8 décembre 2022, les réserves en eau du Maroc affichaient un taux de remplissage de 23,8 %, contre 34,6 % l’année précédente, à la même période. Réductions de débit et coupures d’eau sont déjà une réalité, le royaume n’est n’en plus au stade du risque, il est en crise. Dans un tel contexte, l’expertise israélienne ne sera pas de trop.
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Mar 14 Fév 2023 - 23:12
''Symbole de l’importance capitale de ce dossier pour les deux États, la récente nomination, de Jamal Medlij au poste d’attaché à l’agriculture au bureau de liaison israélien à Rabat. « Israël n’envoie pas beaucoup d’attachés dans le monde, signe que nous prenons ce sujet très au sérieux », glisse Eyal David.''
Excellente nouvelle, c'est un des aspects de notre coopération que je souhaite voir rapidement (compte tenu de la conjoncture) se mettre en place
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Neox Commandant
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Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Ven 17 Fév 2023 - 13:10
Le commandant de l'artillerie marocaine en visite de sites militaires israeliens.
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Jeu 23 Fév 2023 - 13:08
Associée à l’ONEE travers un mémorandum signé en novembre dernier, la compagnie nationale des eaux d'Israël sera chargée, selon nos sources, du design du projet d’unité de dessalement d’eau de mer prévue pour les besoins de la Ville du Détroit et sa région. Un choix fondé sur une innovation technologique moins énergivore que les procédés conventionnels. Les détails En septembre dernier, dans le cadre d’une réunion d’étude dédiée à la problématique de l'eau dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’idée de doter la Ville du Détroit et ses environs d’une usine de dessalement d’eau de mer avait été débattue. L’usine devrait ainsi répondre aux fortes pressions subies par les eaux de la région et du bassin du Loukkos, mais aussi contribuer à la préservation des ressources en eau de la région. On vise par ailleurs, principalement, à promouvoir et sécuriser l’approvisionnement de la ville de Tanger en eau potable et industrielle. Une convention multipartite évoquée Le projet de cette usine, plus imposante que celle déjà en activité à Al Hoceima avait fait, l’objet d’un draft de convention de partenariat à soumettre aux parties prenantes, en l’occurrence le Conseil régional, les ministères de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Eau, la Wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Agence du Bassin Hydraulique du Loukkos (ABHL). Le financement des études de faisabilité pour 2023 et 2024 indiquaient un besoin de 22 millions de dirhams. Selon les éléments dont Le Desk avait révélé le détail, il s’agissait notamment d’études techniques, d’études du milieu marin pour la réalisation du projet d’usine de dessalement à Tanger, d’étude d’impact environnemental et enfin d’une étude d’évaluation préalable conformément à la loi 86-12 relative aux contrats de partenariat public-privé, ainsi que la mise en œuvre de ce contrat PPP. Nos sources estiment qu’une telle station de dessalement devrait nécessiter un investissement global de 2,5 à 3 milliards de dirhams (MMDH). La région devait ainsi dégager une capacité de financement de près de 950 MDH. D’autres apports étaient envisageables, jusqu’à prévoir l’appel à des capitaux étrangers combinés à des transferts de technologie. Une option qui avait d’ailleurs être discutée lors du Maroc Expo de Tel Aviv en décembre, le Maroc ayant exprimé son vif intérêt pour le savoir-faire israélien dans ce domaine. L’alliance Mekorot-ONEE Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Selon nos informations, c’est à Mekorot, la compagnie nationale des eaux d'Israël que l’essentiel du design du projet - supervisé par l’Agence régionale de réalisation des projets (AREP) - sera dévolu. En marge du Global Investment Forum 2022, organisé à la mi-novembre 2022 à Marrakech, l'Office National de l'Électricité et de l’Eau potable (ONEE) et Mekorot ont signé un protocole d’accord. Il avait permis de définir un cadre pour le développement de la coopération entre les deux institutions dans les domaines de l'eau potable et de l'assainissement liquide. Ainsi, l'ONEE et Mekorot avaient convenu de travailler de concert pour promouvoir des activités de coopération conjointes principalement dans le domaine du dessalement de l'eau de mer, de l'amélioration des performances, de la R&D et de l'innovation. Le Desk révélait par ailleurs en novembre que la Direction générale de l'hydraulique, relevant du ministère de l'Équipement et de l'Eau dirigé par Nizar Baraka avait été dessaisie du projet de l'unité de dessalement de l'eau de mer à Nador. Le portage du projet avait été confié par la Primature à l'ONEE dorénavant chargée de préparer les cahiers de charge et entamer les négociations avec les candidats pré-qualifiés dans une optique de projet clé en main. Nador recalée au profit de Tanger L’ONEE avait alors discrètement consulté Mekorot qui propose une technologie innovante de pompage de l’eau de mer permettant un gain conséquent en termes de consommation d’énergie. Dans le détail, expliquent nos sources, la compagnie israélienne détient une solution pouvant abaisser la pression nécessaire au pompage de 100 à 40 bars avant l'opération de filtrage de l’eau de mer salée avec crépine. Mais pour ce faire, les canalisations devront chercher l’eau à environ 400 mètres de profondeur au lieu d’une aspiration directe. Plusieurs sites avaient ainsi été analysés, mais en raison de l’urgence du projet dans la région de l’Oriental au vu de la situation de sécheresse que connaît le bassin de la Moulouya, il a été décidé de ne pas s’engager dans ces conditions sur un procédé expérimental, bien qu’il soit potentiellement moins énergivore. Le projet de Nador sera donc mené de manière conventionnelle. Et c’est finalement du côté de Tanger que la technologie israélienne sera mise en œuvre, assurent nos sources. Celles-ci assurent que le procédé de Mekorot, qui verra sa première installation pour la Ville du Détroit, pourrait être étendu à l’ensemble des projets d’unité de dessalement du pays. Référence en matière d’optimisation de la gestion des ressources hydriques, Mekorot fournit à Israël 90 % de son eau potable et exploite un réseau d'approvisionnement en eau à travers le pays connu sous le nom de National Water Carrier. L’entreprise mène par ailleurs des discussions similaires à Bahreïn et aux Émirats arabes unis. a écrit:
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Jeu 16 Mar 2023 - 10:45
Envisagée pour abriter la technologie israélienne de Mekorot, la future station de dessalement de l'Oriental sera finalement réalisée de manière conventionnelle, comme révélé par Le Desk. L'ONEE, ayant repris le projet de chez Nizar Baraka, vient de relancer les études pour cela. Les détails En novembre dernier, la Direction générale de l'hydraulique, relevant du ministère de l'Équipement et de l'Eau, était recalée du projet de l'usine de dessalement de l'eau de mer de l'Oriental, au profit de l'Office national d'électricité et d'eau (ONEE) reprenant la main. Dans ce contexte, l'équipe d'Abderrahim Hafidi vient de lancer ce 15 mars les consultations pour la réalisation des études techniques et spécifiques pour la mise en place du projet de dessalement. Elles devront durer 18 mois. Budgétisées à près de 18,9 millions de dirhams (MDH), les études en question portent aussi les adductions d'eau potable, apprend-on. Pour la future station, on envisage une capacité, donnée à titre indicatif, de 250 Mm3/an destinée à satisfaire les besoins en eau potable et ceux d'irrigation. Le projet comporte la prise d'eau de mer, la station de dessalement, les réservoirs d’eau dessalée, les ouvrages de rejet des saumures et les adductions d’eau potable vers les villes concernées, souligne-t-on. Dans le détail, les études comporteront quatre composantes : les études techniques pour la station de dessalement et les adductions d’eau potable, ainsi que leurs études complémentaires (topographiques, géotechniques et bathymétriques. S’agissant de la zone d’étude, à savoir, autrement dit, l’emplacement de la future station, rien n’est encore précisé. On se contente d’indiquer que la zone « d’étude concerne toutes les agglomérations urbaines et rurales et des Grands Projets Urbains, Industriels et Touristiques de la région de l’Oriental, situées dans la zone Nord du bassin hydraulique de la Moulouya, alimentés (ou susceptibles d’être alimentée) à partir du complexe hydraulique des barrages Mohamed V et Mechraâ Hammadi, sur l’Oued Moulouya ». Il s'agit des environs de Saidia, les villes de Driouch, allant jusqu’à Kassita, Nador, , Zghanghane, El Aaroui, Zaio, Selouane, Ras El Ma, Bni Chiker, Bouizaren Ihaddadene, Kariat Arekmane, Tiztoutine ou encore Oujda, Bni Drar et Taourit. « Les adductions qui font l’objet de la présente étude concernent les adductions vers les villes de Nador, Oujda, Saidia, Ras el Ma, Ahfir, Bekane, Taourirt ou éventuellement vers les ouvrages de production existants », ajoute la même source. Un projet retiré à Baraka Pour rappel, la réalisation de ces études avait été précédemment remportée par un groupement mené par le cabinet Conseil Ingénierie et Développement (CID), épaulé par le Marocain Agro Concept et le bureau de topographie Med Survey. Leur offre avait été de 12,48 MDH. Un groupement 100 % marocain qui avait réussi à s'imposer, alors que plusieurs structures étrangères avaient fait par de leur intérêt. Même si les résultats de l'appel d'offres avaient été annoncés publiquement, la chefferie du gouvernement en avait finalement décidé autrement : il avait été décidé d'annuler l'appel d'offres afin de le refiler plutôt à l'ONEE, en charge de préparer les cahiers de charge et entamer les négociations avec les candidats pré-qualifiés dans une optique de projet Clé en main, précisait-on. Parmi les raisons invoquées, justifiant la non pertinence de la poursuite de l'étude par le département relevant de Baraka, on retrouve le fait que la durée de l'étude mise en jeu risquerait de ne pas assurer le démarrage du projet dans les délais souhaités. Afin donc d'annuler la consultation, le ministère dédié à l'Eau a mis en avant le caractère urgent que revêt le projet et la situation de sécheresse que connaît le bassin de la Moulouya, nécessitant l'accélération de la mise en place du projet de dessalement. La situation de sécheresse a été considérée comme faisant partie des cas exceptionnels prévus par le décret des marchés publics, disposant que le marché peut être annulé lorsque les circonstances exceptionnelles ne permettent pas d'assurer son exécution normale. Une innovation israélienne envisagée pendant un temps Comme nous le révélions précédemment, une technologie israélienne avait dans un premier temps été envisagé pour le projet de l'Oriental. Il s'agissait d'une alliance avec l'Israélien Mekorot, devant prendre en charge le projet clé en main. L’ONEE avait alors discrètement consulté Mekorot qui propose une technologie innovante de pompage de l’eau de mer permettant un gain conséquent en termes de consommation d’énergie. La compagnie israélienne détient une solution pouvant abaisser la pression nécessaire au pompage de 100 à 40 bars avant l'opération de filtrage de l’eau de mer salée avec crépine. Mais pour ce faire, les canalisations devront chercher l’eau à environ 400 mètres de profondeur au lieu d’une aspiration directe. Plusieurs sites avaient ainsi été analysés, mais en raison de l’urgence du projet dans la région de l’Oriental au vu de la situation de sécheresse que connaît le bassin de la Moulouya, il a été décidé de ne pas s’engager dans ces conditions sur un procédé expérimental, bien qu’il soit potentiellement moins énergivore. Le projet de Nador sera donc mené de manière conventionnelle, comme révélé par Le Desk, et ce qui est aujourd'hui confirmé avec le lancement des premières études. Il a par la suite finalement été de plutôt confier le projet tangérois de l'usine de dessalement à Mekorot. Des sources consultées par Le Desk assurent ainsi que le procédé de Mekorot sera déployé pour la première fois à la ville du Détroit, avant de l'étendre à un ensemble de projets d'unité de dessalement du pays. En marge du Global Investment Forum 2022, organisé à la mi-novembre 2022 à Marrakech, l'ONEE et Mekorot avaient par ailleurs signé un protocole d’accord. a écrit:
Sujet: Re: Maroc-Israël : perspectives de collaboration Sam 1 Avr 2023 - 20:54
La mission Beresheet 2, qui devrait être lancée en 2025, souligne l'ambition israélienne de retenter un alunissage après un premier échec en 2019. Porté par la startup SpaceIL, le projet attire d’autres nations, dont celles signataires des Accords d’Abraham. Après les Emirats, le Maroc négocie sa participation à l’aventure spatiale Le Maroc pourrait être le premier Etat africain à voir son drapeau floqué sur un vaisseau spatial à destination de la lune. Selon nos informations, des ingénieurs marocains devraient ainsi rejoindre la mission baptisée Beresheet 2 en référence au Livre de la Genèse, prévue pour être lancée en 2025 par la startup à but non lucratif israélienne SpaceIL co-fondée par Kfir Damari, Yonatan Winetraub et Yariv Bash. La mission qui devrait coûter 100 millions de dollars, souligne l'ambition israélienne de revenir sur la Lune après un premier échec en 2019. Celle-ci est composée de trois vaisseaux spatiaux : un orbiteur qui restera dans l'espace pour effectuer des révolutions lunaires et deux alunisseurs qui iront se poser sur la surface de l’astre mort. La NASA qui a signé début février un accord de coopération avec l'Agence spatiale israélienne, partenaire du projet fournira ses systèmes de communication avancés, qui sont essentiels pour suivre les sondes spatiales pendant la phase critique de l’alunissage. L'un des alunisseurs se posera sur la face cachée du satellite naturel de la Terre avec à son bord des instruments de la NASA pour mener à bien des mesures de radiation. En échange, Israël partagera librement avec l’agence spatiale américaine les données qu'il récoltera avec ses propres instruments. Le lanceur serait quant à lui, comme pour la mission précédente le Falcon 9 de Space X, la firme d'Elon Musk. Une coopération géostratégique régionale Au-delà de cette coopération scientifique israélo-américaine, la mission Beresheet 2 comporte un volet à dimension géopolitique. Dans ce sens, SpaceIL a signé en janvier 2022, un accord de coopération avec les Émirats arabes unis, une étape supplémentaire dans les nombreuses collaborations mises en place entre les deux pays suite à la signature des Accords d'Abraham. SpaceIL a qualifié la mission Beresheet 2 de « premier projet scientifique et technologique à créer une histoire commune entre les deux peuples, avec les drapeaux d'Israël et des Émirats réunis sur la lune ». La société spatiale a ajouté qu'il s'agissait de « créer un modèle de coopération dans de nombreux aspects - technologiques, scientifiques et éducatifs - destiné à approfondir le lien entre les pays et à servir d'inspiration pour une coopération plus poussée entre Israël et tous les pays arabes ». « Notre société s'est engagée à promouvoir la science, ainsi que la paix régionale grâce à la coopération avec des pays épris de paix et en quête d'espace », a déclaré le PDG de SpaceIL, Shimon Sarid. La société envisage aussi de coopérer avec le Chili et un certains nombre de pays européens. L’alliance avec Israel Aerospace Industries L'un des orbiteurs est promis pour demeurer dans l'espace pendant cinq ans pour permettre la poursuite de travaux scientifiques. Et c’est dans cette perspective que le Maroc pourrait apporter sa contribution. En sus de scientifiques qui seraient appelés à participer au programme sous la houlette du Centre royal de télédétection spatiale (CRTS), l’agence spatiale du royaume, des étudiants marocains pourraient se joindre à leurs camarades émiratis et israéliens dans le cadre d’une étude spécifique visant à identifier l'heure exacte de la nouvelle lune, sur la base des informations recueillies au cours de la mission. A ce stade, les négociations entre Rabat et Tel-Aviv sont encore en cours, apprend Le Desk de source proche du dossier. Selon nos informations, le sujet a été évoqué lors signature du mémorandum d'entente entre le Maroc et Israel Aerospace Industries (IAI) il y a tout juste un an et dans le sillage la Déclaration conjointe entre le Maroc et Israël signée le 22 décembre 2020 à Rabat . IAI, qui a signé par ailleurs des contrats militaires avec le Maroc est engagée dans le développement de la mission Beresheet 2, au niveau de la conception du module haut de 1,5 mètre, large de deux mètres pour une masse au lancement de 585 kg dont 400 kg d'ergols, mais aussi par la fourniture de son centre de contrôle, comme elle l’avait fait pour la précédente tentative en 2019. Le protocole d’accord signé entre Amir Peretz, président d’IAI et ex-ministre de la défense israélien, natif du Maroc, avec le gouvernement couvre essentiellement la maintenance et la transformation industrielle locale (impression 3D, fabrication d’intérieurs de cabine et de pièces moteurs et d’aérostructures dans le cadre de partenariats de sourcing avec IAI). Il comprend cependant aussi la formation en ingénierie de pointe, l’emploi, ainsi que la R&D et l’innovation. A ce titre, l’Université internationale de Rabat (UIR) avait conclu fin 2022 un partenariat avec IAI visant « à renforcer la coopération et le partenariat dans la recherche appliquée, l'innovation, le développement conjoint, la conception de programmes et la recherche universitaire ». Autre lien avec le Maroc, le milliardaire Patrick Drahi, patron d’Altice, né à Casablanca s’est joint en 2021 au philanthrope Martin Moshal et à l’entrepreneur Morris Kahn pour apporter ensemble 70 millions de dollars à la cagnotte de la mission. a écrit: