Armée Française / French Armed Forces

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Unseenlabs

30/11/2021 15:38 | Pierre-François Mouriaux

Keraunos : des communications laser pour les Armées

La ministre des Armées a annoncé l’expérimentation prochaine d’un système de communication innovant entre un nano-satellite et une station sol compacte et transportable.

Des acteurs majeurs du New Space
Présente le 26 novembre au Forum innovation défense, la ministre des Armées Florence Parly a annoncé l’expérimentation dès 2022 d’un système de communication optique par laser, baptisé Keraunos (foudre, en grec ancien), capable de relier un nano-satellite de 10 kg sur orbite basse et une station sol compacte et transportable.

L’objectif est de réaliser des communications avec un haut débit et en toute discrétion, en s’affranchissant des turbulences atmosphériques.

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Le projet, financé à hauteur de 5,5 M€ par l’Agence de l’innovation de défense (AID), a été confié aux startups rennaises Unseenlabs (concepteur du satellite) et Cailabs (fournisseur du système de communication).

La première est connue pour avoir commencé le déploiement d’une constellation permettant la surveillance des activités maritimes illicites grâce à l'interception de signaux radiofréquences depuis l'espace.

La seconde, spécialisée dans le traitement du signal lumineux et la fibre optique, s’est associée en avril dernier avec l’Onera pour un programme de recherches sur les transmissions laser entre satellites.

Le ministère des Armées participe au capital de ces acteurs majeurs du New Space en France par l’intermédiaire de son fonds d’investissement Definvest, cogéré avec Bpifrance.


Les avantages de la liaison optique
« Les avantages de la liaison optique, par rapport à la liaison radio habituellement utilisée, sont notamment le débit, la discrétion et l’affranchissement du partage des fréquences d’émission entre différents utilisateurs, explique le communiqué du ministère. Cependant, la turbulence de l’atmosphère produit des perturbations sur la transmission des données envoyées depuis le satellite qu’il convient de corriger au niveau du récepteur sol. Les technologies utilisées actuellement, de type optique adaptative, sont imposantes et peu mobiles.

La technologie de Cailabs qui sera expérimentée à l’occasion de Keraunos, permet de contourner les contraintes actuelles pesant sur le récepteur sol pour des emplois industriels ou opérationnels. En cas de réussite, l’expérimentation constituerait une première mondiale de communication satellitaire optique haut débit avec traitement de la turbulence atmosphérique sans optique adaptative. Ce succès rendrait possible un déploiement rapide de communications laser sur des plateformes mobiles, terrestres, navales ou aériennes. Ce système pourra à terme s’intégrer aux futurs systèmes satellitaires du ministère des Armées ».


https://www.air-cosmos.com/article/keraunos-des-communications-laser-pour-les-armes-25614

L'actualisation 2021 de la cible #Scorpion (45% de véhicules livrés à fin 2025 au lieu de 50%) en un tableau. Un chiffre malgré tout supérieur à celui fixé dans la LPM précédente (33% en 2025). pic.twitter.com/iq5utZY63I

— Forcesoperations (@ForcesOperation) December 1, 2021

Depuis l'automne 2020, près de 80 pilotes et opérateurs images ont pu se faire la main sur le simulateur SDT #Patroller installé au sein du CFD-AT, piloté par le #61RA@61eRA_CDC https://t.co/RPXGjB3Nlz

— Forcesoperations (@ForcesOperation) December 2, 2021

1ère opération d’envergure pour les Griffon du GTD Korrigan, qui ont parcouru près de 1000 km entre Gao et Tombouctou

« La grande mobilité et la fiabilité du Griffon ont permis au SGTD de se déplacer avec rapidité hors des pistes afin d’éviter les lieux propices aux EEI » pic.twitter.com/axYVV6c24D

— Forcesoperations (@ForcesOperation) December 2, 2021

L’histoire de la Perle, c’est celle d’un incendie qui en juin 2020 a endommagé l’un de nos sous-marin. Mais c’est surtout celle d’une réparation réussie grâce au savoir-faire de la Marine, de la @DGA et des industriels. En 2023, elle naviguera de nouveau. Revivez l'histoire https://t.co/Fp6ytiiuD0

— Marine nationale (@MarineNationale) December 1, 2021

#FAZSOI | Retour sur la #PrepaOps du 2e RPIMa avec un CASA de l’@Armee_de_lair et le BSAOM Champlain de la @MarineNationale.
Objectif : entretenir l’aptitude des unités à combattre dans tous les milieux. #NotreDéfense
https://t.co/HdvhowrHjt pic.twitter.com/xZcwwRtv9f

— Armée française - Opérations militaires (@EtatMajorFR) December 2, 2021

Au large de Toulon, à bord du porte-avions Charles de Gaulle pour l’exercice Polaris : une préparation opérationnelle interarmées, interalliés, sur et sous les mers, dans les airs, dans l’espace et le cyberespace. Les champs de combat immatériels font partie de l’exercice. pic.twitter.com/ZKTP3EojiY

— Florence Parly (@florence_parly) December 2, 2021

Il y a 20 ans, le Charles de Gaulle appareillait pour sa 1ère mission : l’opération Héraclès sur le théâtre afghan. Engagé pendant 190 jours, il réalisera pas moins de 800 vols. Depuis, le porte-avions a pris part à 13 déploiements opérationnels, effectuant près de 30 tours du pic.twitter.com/la9t0WEsmT

— Marine nationale (@MarineNationale) December 2, 2021

Mercredi 1er décembre, un A400M a effectué un largage de parachutistes du @8eRPIMaOfficiel au dessus de Yamassoukrou en Côte d'Ivoire. C'est la première fois que les armées réalisent une opération de largage avec une telle élongation : 4900km de la métropole.@armeedeterre pic.twitter.com/OxWFvIrx1o

— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) December 2, 2021

#Cerces21 ️ Ils s'infiltrent en petits groupes à pied et en toute discrétion afin de neutraliser des cibles jusqu'à 1 800 m

Autonomes, rustiques et aguerris, les tireurs d'élite de la @27bim forcent toujours le respect.
Immersion exclusive #PrépaOps #NotreDéfense pic.twitter.com/YuIbFQL24A

— Armée de Terre (@armeedeterre) December 2, 2021

Dès le 1er janvier 2022, l’AAE se verra confier le commandement de la composante aérienne de la force de réaction rapide de l’OTAN (NATO Response Force - NRF). Les Aviateurs se préparent ainsi depuis plus d’un an à cette échéance internationale majeure.
https://t.co/18rl2z7F8v pic.twitter.com/WNi7U2x0VB

— Armée de l'Air et de l'Espace (@Armee_de_lair) December 2, 2021

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Armée de l'Air et de l'Espace
6 h ·
[#FighterFriday] Un détachement de l’armée de l’Air et de l’Espace participe actuellement au Flying Course 2021-4 du Tactical Leadership Program (TLP).

Organisé du 15 novembre au 3 décembre 2021 à Albacete , ce stage multinational de l’OTAN, formé de dix nations permanentes, délivre la plus haute qualification pour les pilotes : la responsabilité de Mission Commander (MC – chef de mission).

Les équipages chasse ont été formés à mener des missions complexes comme des raids aériens de grande envergure. L'objectif était de les entraîner à la planification et à la conduite d’opérations dans un environnement multinational.
Au total, 142 Aviateurs composaient le détachement français avec cinq Mirage 2000-5 de la 2e escadre de chasse et sept Mirage 2000D de la 3e escadre de chasse.

#NotreDéfense #Coopération

NATO
Webmaster Chasse

Groupe de Chasse 1/2 Cigognes

Engagée aux côtés de la @MarineNationale et de l’@Armee_de_lair dans l’exercice interarmées #Polaris_21, l’@armeedeterre consolide son interopérabilité dans l’hypothèse d’un engagement majeur. #VisionStratégique #CohésionDéfense pic.twitter.com/w7RjNe3GoZ

— Chef d'état-major de l'armée de Terre (@CEMAT_FR) December 3, 2021

6000 militaires de 6 nations
24 bâtiments de combat
6 jours de combat simulé
120 tirs réels ou simulés de missiles
3 actions amphibies
428 vols d'aéronefs
L'attrition fictive de 19 bâtiments et aéronefs
9 actions cyber
En#Polaris_21 c'est ça pic.twitter.com/7kWalmsbz7

— Marine nationale (@MarineNationale) December 3, 2021

Le prototype du système de drones anti-mines navales (USV) vient de réaliser ses premiers essais à la mer après sa réception par la @DGA. Ce drone intégrera le Système de lutte anti-mines navales futur (SLAM-F), l’avenir des capacités de guerre des mines de la @MarineNationale ! pic.twitter.com/xeRPLb6rdj

— Chef d'état-major de la Marine (@amiralVandier) December 6, 2021

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S'agissant des munitions, les forces françaises ne disposent que du "strict nécessaire"

par Laurent Lagneau · 7 décembre 2021
4 - 5 minutes

Cela fait maintenant des années que les rapports et les auditions parlementaires se succèdent pour dire la même chose : la Marine nationale manque de munitions dites « complexes » [missiles de croisière, missiles surface-air, torpilles] alors que, selon son plan stratégique Mercator, ses équipages doivent s’exercer à en tirer régulièrement au titre de leur préparation opérationnelle.

Ce sujet a été une nouvelle fois abordé lors d’une récente réunion de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, dans le cadre des débats relatifs au projet de loi de finances initiales 2022. Ainsi, selon le sénateur Cédric Perrin, l’important exercice naval Polaris 21, qui devait alors se tenir en Méditerranée, allait être un révélateur.

Devant simuler plusieurs jours de combat dans un contexte de « haute intensité », il devait en effet servir, d’après M. Perrin, à « estimer » la « consommation potentielle de munitions », chaque navire censé en être dépouvu devant se retirer de l’exercice. « Très rapidement, l’on se rendra compte que notre manque de munitions nous pénalise dans l’exercice de nos missions », a-t-il dit.

Maintenant que Polaris 21 est terminé, qu’en a-t-il vraiment été? Sans doute le saura-t-on dans les prochains semaines… Cela étant, et même si cette question a été prise en compte dans la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, il faudra du temps pour que la Marine nationale puisse disposer de stocks suffisants de munitions.

« Nous atteindrons les objectifs en 2025 pour l’artillerie. Il faudra plus de temps pour les munitions complexes, pour lesquelles nous atteindrons l’objectif en 2030. Ces missiles coûtent cher, leur temps de construction se compte en années et ils ont une durée de vie limitée. L’entretien du stock est donc coûteux », avait précédemment expliqué l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM]. Et d’ajouter : « Cette question est donc sensible et devra être abordée dans la LPM future », d’autant plus que depuis l’opération Hamilton [frappes contre le programme chimique syrien, en avril 2018, ndlr], « j’ai demandé à ce que chaque tir soit ‘le tir du grand soir' ».

Cela étant, la Marine nationale n’est pas la seule concernée. Lors d’une visite au 2e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], les membres de la commission ont constaté que les « munitions complexes constituaient un vrai point d’attention », alors que « leur prix, notamment, tend à augmenter », a relevé la sénatrice Catherine Dumas. « Notre déplacement au Mans nous a permis d’illustrer cette problématique de l’investissement et de la préparation à la haute intensité. Les munitions, en particulier les munitions complexes sont en nombre insuffisant », a confirmé son collègue Olivier Cigolotti.

Mais les stocks de munitions de petit calibre seraient également insuffisants. C’est ce qu’a laissé entendre la sénatrir Hélène Conway-Mouret. « Sont concernées les munitions pour l’entraînement et aussi pour le combat. La gamme s’étend des balles aux missiles. Nous sommes sur un fil de crête, nous disposons du strict nécessaire. Or, nous devrions disposer de stocks supplémentaires, si d’aventure le besoin s’imposait un jour », a-t-elle expliqué.

« Des équipements neufs sont parfois livrés sans les munitions pour les faire fonctionner… La situation est ubuesque! Pour l’entraînement, des systèmes de substitution sont mis en place. Mais, des questions se posent. C’est comme si l’on achetait une voiture sans essence », a, de son côté, dénoncé la sénatrice Gisèle Jourda.

Cela étant, que ce soit pour les munitions de petit calibre ou pour les corps de bombes [mais la situation est moins problématique pour ces derniers, grâce au groupe français Rafaut, ndlr], le ministère des Armées a jusqu’à présent régulièrement fait valoir qu’il était toujours possible de s’approvisionner auprès des pays alliés. Un point contesté par M. Perrin. « Nous savons que les alliés d’aujourd’hui ne sont pas forcément ceux de demain. Même nos alliés américains, à certaines occasions, ont eu des priorités différentes des nôtres. On peut tout imaginer et, sur ces questions, il s’agit surtout de disposer d’une autonomie stratégique et capacitaire », a-t-il conclu.

Le e #A330MRTT Phénix pour l’@Armee_de_lair a quitté son nid et s’est envolé pour Istres

The th Airbus A330 MRTT 'Phénix' for the French Air Force has left its nest in Getafe flying to Istres pic.twitter.com/jrX00GXlbi

— Airbus Defence (@AirbusDefence) December 7, 2021

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Exercice aéroporté Michel : première projection longue distance par l’A400M pour des troupes parachutistes
 
Mise à jour  : 09/12/2021

Le 1er décembre 2021, un A400M a réalisé un largage des parachutistes du 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) en Cote d'Ivoire après un vol sans escale, depuis la France. Cet exercice aéroporté constituait une première pour les forces armées françaises.

Après avoir décollé de l’aéroport de Toulouse-Francazal et après 7 heures de vol sans escale, les 80 parachutistes ont sauté dans le ciel de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. L’A400M a effectué quatre rotations permettant à 20 parachutistes d’exécuter leur saut par les deux portes latérales en simultané sous la responsabilité du chef largueur. L'unité du 8e RPIMa a ensuite poursuivi leur exercice au sol.

Cet exercice montre la capacité d’une projection rapide d’une force d’intervention depuis la France sur des territoires éloignés de plus de 4 000 kilomètres. Mené par la 11e Brigade de Parachutistes, l'EAP Michel s’appuie sur les capacités de l’A400M. Il représente la plus longue projection de Troupes aéroportées (TAP) conduite à partir de la France. La modernisation des avions de transport stratégique a notamment permis d’augmenter leur capacité d’emport et d’élongation.

Cet exercice a également permis aux unités des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) de mener des posés d’assaut. Il démontre l’interopérabilité entre nos deux armées. Cette manœuvre, qui engage des capacités du haut du spectre, témoigne de la crédibilité et de la détermination de la France à soutenir ses partenaires.  

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Les A400M sont des avions tactiques à l’allonge stratégique et aux excellentes performances, dont les équipements modernes, l’avionique évolutive et la connectivité permettent d’assurer des missions tactiques complexes, dans un environnement hostile. Véritable plateforme évolutive, l'A400M fera intégralement partie du deuxième cercle du système de combat aérien du futur (SCAF), grâce à sa capacité d'interconnexion.


Sources : État-major des armées
Droits : EMA

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/exercice-aeroporte-michel-premiere-projection-longue-distance-par-l-a400m-pour-des-troupes-parachutistes  

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Décollage imminent pour l’hélicoptère Guépard

Nathan Gain 8 décembre, 2021

Décollage imminent pour l’hélicoptère interarmées léger (HIL) Guépard. Le ministère des Armées a émis début décembre un avis confirmant son intention de notifier Airbus Helicopters et MBDA France pour la livraison de 169 hélicoptères. Une étape administrative nécessaire pour se prémunir d’un éventuel recours et un signe de plus que le calendrier fixé est en passe d’être respecté.

Un peu plus de 8,6 Md€. Voici l’enveloppe totale que le ministère des Armées envisage de débloquer pour donner un successeur, en autres, à la Gazelle et en assurer le soutien initial et le soutien en service durant 10 ans. Si le rôle d’Airbus Helicopters est évident, pourquoi contractualiser également MBDA ? Parce que le missilier européen « est le seul opérateur économique apte à assurer les prestations d’intégration future du missile ANL [anti-navire léger] dont il est le concepteur et le fabricant ».

Le lancement en réalisation devrait donc intervenir conformément au calendrier annoncé. Il avait été décidé, en mai 2019, d’avancer ce jalon de 2022 à 2021 afin de disposer des premières livraisons deux ans plus tôt, en 2026. Des 169 Guépard attendus, l’armée de Terre en percevra à terme 80, la Marine nationale 49 et l’Armée de l’Air et de l’Espace 40.

Selon l’avis publié, l’opération sera subdivisée en sept tranches optionnelles correspondant principalement à des commandes d’appareils. La première doit en théorie être affermie cette année pour 30 exemplaires : 21 pour l’armée de Terre, un pour la Marine nationale et huit pour l’Armée de l’Air et de l’Espace. Reste à attendre la notification en bonne et due forme et la communication officielle du ministère des Armées pour confirmer ces chiffres.

Retenu en 2017, le Guépard est une version militarisée du H160 d’Airbus Helicopters. Côté armée de Terre, il sera configuré pour réaliser des opérations de reconnaissance armée, d’appui feu, d’infiltration de forces spéciales et d’évacuation sanitaire.

Entre autres exigences exprimées par le client français, le Guépard devra être parfaitement interopérable avec l’hélicoptère d’attaque Tigre. Un objectif facilité par la volonté d’intégrer la suite avionique FlytX de Thales sur les deux appareils, dans le cadre du programme Tigre Mk 3 pour le second.

https://www.forcesoperations.com/decollage-imminent-pour-lhelicoptere-guepard/

2 avions de chasse ont conduit une mission de surveillance au-dessus de la mer Noire, dans l’espace aérien international.
Des avions de chasse ont suivi nos aéronefs. Interaction professionnelle et conforme aux usages. Aucune conséquence sur le déroulement de la mission. pic.twitter.com/MyoWwctY6I

— Armée française - Opérations militaires (@EtatMajorFR) December 9, 2021

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Jean-Marc Tanguy

10/12/2021 13:24 | Jean-Marc Tanguy

Exclu : premier appontage d’un Rafale F4 sur le Charles-de-Gaulle

Le Dassault Rafale Marine M1 au standard F4 a réalisé hier son premier appontage sur le Charles-de-Gaulle, en Méditerranée.

Rafale Marine : deux innovations en aide à l'appontage
Le Dassault Rafale Marine M1 au standard F4 a réalisé hier son premier appontage sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, en Méditerranée dans le cadre d'une campagne d'essais conduite par Dassault Aviation. Cette première a été réalisée avec le soutien de la Marine et de quatre personnels de DGA Essais en vol présents à bord. Elle était attendue car le Dassault Rafale F4 apporte aussi des plus au Rafale Marine, dont on n’avait pas entendu parler jusqu’à maintenant. C’est le cas notamment avec deux innovations qui viennent en aide à l’appontage.

Mode automatique
Désormais, l’appareil peut réaliser son circuit final autour du porte-avions en mode automatique, ce qui permet de soulager le pilote (seul à bord dans la version marine) dans son entrée dans « l’entonnoir ». Le Rafale Marine F4 pourra aussi venir tangenter l’appontage quasi-automatique, puisque des assistances sont aussi désormais intégrées aux commandes de vol pour aider le pilote dans les 10 dernières secondes de vol avant de toucher le pont, même si évidemment le pilote continuera à tenir son mini-manche latéral.

Une version 2 pour les appareils de série
La version 1 testée hier doit déboucher sur une version 2 pour les appareils de série. Ces apports peuvent s’avérer aussi déterminants dans le choix indien de choisir ou pas le Rafale Marine, un processus qui semble désormais bien enclenché. L’Inde a fait état jusqu’à maintenant d’un besoin pour 57 machines

https://www.air-cosmos.com/article/exclu-premier-appontage-dun-rafale-f4-sur-le-charles-de-gaulle-25662

La livraison du 27e Caïman Marine a été effectuée suite à la réception de l’appareil par la DGA mercredi 8 décembre à l’issue d’une campagne de vérifications et de tests effectués au sol et en vol par les équipes du Service de la qualité et de DGA Essais en vol. #NotreDéfense https://t.co/buFuhl7ioE pic.twitter.com/NfKR9NhNg0

— Direction générale de l'armement (@DGA) December 11, 2021

La féminisation des sous-marins sera réalisée progressivement sur les SNLE et sur les SNA Barracuda.
Toutes les spécialités de la @MarineNationale sont désormais ouvertes aux femmes. #Marinedetouslestalents pic.twitter.com/Csz0HCmqZU

— Chef d'état-major de la Marine (@amiralVandier) December 10, 2021

Convergence de vue avec le général Martin WIJNEN mon homologue néerlandais sur les besoins d’interopérabilité entre @armeedeterre et @landmacht. #PlusFortsEnsemble #EuropeDéfense #SCORPION pic.twitter.com/cYDcNYMWJq

— Chef d'état-major de l'armée de Terre (@CEMAT_FR) December 9, 2021

Clap de fin pour l'exercice #ScorpionXI, rendez-vous majeur pour la @3eDivision & la #6eBLB

Principaux enjeux : valider la doctrine d'emploi d'un GTIA & de son PC, mais aussi progresser dans la mise sur pied d'une 1ère brigade interarmes #Scorpionhttps://t.co/NcRMpyMeoj

— Forcesoperations (@ForcesOperation) December 13, 2021