messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 22 Mai - 19:40
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 22 Mai - 20:01
Citation :
21.05.2022
Haute intensité: quand les chefs et les PC jouent leur survie
Les militaires en campagne sont rustiques mais ils ne refusent jamais un peu de confort : ils prennent leurs aises, ils s’étalent, ils causent trop… Et leurs postes de commandement ont adopté les mêmes mauvaises habitudes, alors que ces PC devraient être « petits, discrets, mobiles et frugaux », assure le général Vincent Giraud qui commande les 7 500 hommes de la 2e brigade blindée, héritière de la fameuse 2e DB.
La mort, depuis février, d’une douzaine de généraux russes et d’encore plus nombreux colonels lors de frappes ukrainiennes sur leurs postes de commandement illustre parfaitement les vulnérabilités des PC. Ils constituent des cibles de choix dont la neutralisation permet de paralyser l’action d’une force militaire, en la privant de ses moyens d’analyse, de transmissions et de commandement et même de ses chefs.
Des PC félins « Nous n’avons pas attendu la guerre en Ukraine pour faire ce constat et réagir », assure le général Giraud à l’ombre d’un filet de camouflage tendu entre un quatuor de blindés d’où son état-major pilote l’exercice Strasbourg 2022.
C’est un exercice d’état-major certes mais il rassemble, en terrain libre, 150 véhicules et 600 soldats. Le reste : les troupes amies, les forces ennemies, les frappes aériennes, les tirs d’artillerie…, tout est virtuel. « Mais la simulation est extrêmement réaliste », assure le commandant Thierry qui pilote le centre opérationnel, terré dans une friche industrielle à Charmes (Vosges). De fait, les radios du PC français témoignent des combats en cours, des pertes amies : « Bleu 4 au contact. Un VBL détruit par tir d’artillerie ; trois blessés », de la casse chez l’ennemi : « Trois chars T-72 et un blindé de reconnaissance BRDM détruits » et de la menace qu’il fait peser avec, par exemple, ce « regroupement de chars T-90 au sud de Lunéville ».
« Dans le combat de haute intensité, la vulnérabilité des PC est flagrante et leur survivabilité essentielle », explique le colonel Lemerle, le chef d’état-major de la 2e BB du fond d’un hangar agricole prêté par un exploitant ravi d’accueillir le PC de la brigade pour une dizaine d’heures. « Les drones et l’aviation nous traquent ; les unités de reconnaissance essaient de nous localiser. Leur objectif : nous détruire ! ».
« D’où la nécessité de réduire notre empreinte visuelle en camouflant les véhicules et en réduisant leurs mouvements », ajoute le colonel Merlin, chef de corps du Régiment de marche du Tchad, depuis son propre PC régimentaire. « Il faut aussi réduire l’empreinte thermique en évitant de faire tourner les moteurs et en privilégiant les zones boisées pour déployer nos moyens de commandement ; il faut diminuer les bruits comme ceux des groupes électrogènes, surtout la nuit, mais nos PC sont tellement gourmands en énergie… ». Et ultime nécessité : être prêt à décamper en moins de 20 minutes si la menace se précise.
Quant à l’empreinte électromagnétique, elle reste la plus difficile à réduire. « Un PC émet beaucoup et reçoit beaucoup. Au mieux, on est brouillé ; au pire, détruit », résume la lieutenant Maude de la compagnie de commandement et de transmissions de la brigade, tout en considérant le bosquet d’antennes qui surplombent le PC. « On peut déporter des antennes mais il faut surtout réduire les échanges en phonie, privilégier la transmission de données, être discipliné et bref à la radio ».
Et même si « c’est celui qui a la plus petite (empreinte) qui gagne », comme le lance à la volée un capitaine casqué, l’invulnérabilité n’existe pas. « D’où le recours au mode dégradé avec des cartes sur papier et des ordres écrits transmis par des estafettes, comme autrefois », précise en souriant le général Giraud. Et d’ajouter plus sérieusement : « On a aussi imaginé de dupliquer le poste de commandement, malheureusement avec des moyens humains et matériels presque constants et qui seraient déportés sur deux sites. L’idée, c’est que l’effet miroir permette d’assurer la continuité et la permanence ».
« C’est ce que nous avons testé lors de Strasbourg 2022 avec des doubles postes de commandement, sur roues pour la mobilité et sous blindage pour la résilience (alors que les PC sont rarement blindés), au niveau tant de la brigade que des sept régiments engagés », explique Vincent Giraud. « L’un des PC est toujours actif, l’autre se redéployant selon la menace ennemie ou la progression des unités amies. Tout en essayant de ne pas avoir de déperdition d’informations lors des phases de bascule ! ».
« C’est le prix de la résilience », résume le colonel Garnier, le patron du 40e régiment d’artillerie pour qui le combat de haute intensité induit certes une nouvelle « convergence de complexités » mais aucun changement de l’effet final : « Il faut détruire l’ennemi ». De fait, en quatre jours de combat, la 2e BB a encaissé le choc ennemi, résisté, repris l’initiative, franchi la Meurthe et ouvert la voie à une division blindée américaine. Et aucun de ses PC n’a été détruit. « On a pris des coups », admet le général Giraud, « mais nos PC sont restés capables de comprendre, de réagir et d’ordonner à tout moment ».
Haute intensité: quand les chefs et les PC jouent leur survie : Lignes de défense (ouest-france.fr)
Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 23 Mai - 12:14
https://youtu.be/dH9wvul7wBc
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 23 Mai - 17:45
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 26 Mai - 14:55
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 26 Mai - 17:12
Bruce Wayne aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 27 Mai - 17:54
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 27 Mai - 19:07
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 27 Mai - 19:20
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 27 Mai - 20:34
Citation :
27.05.2022
Les deux premiers blessés ukrainiens ont été accueillis à Percy
Le 25 mai, à l'issue d'un entretien téléphonique entre le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et son homologue ukrainien, Olekiy Reznikov, un communiqué français faisait référence aux soins offert par la France "à des blessés de guerre ukrainiens au sein de ses hôpitaux et notamment au sein des hôpitaux des armées".
Selon Jean-Marc Tanguy, du blog le mamouth, deux blessés de guerre ukrainiens ont été accueillis vendredi dernier au HIA Percy de Clamart.
Précision du ministère des Armées: ils combattaient dans la région de Kiev. D'autres sont attendus.
La France n'est pas la première en Europe de l'Ouest à accueillir des blessés d'Ukraine.
Mercredi, 22 patients ukrainiens sont arrivés à l'aéroport Willy Brandt de Berlin-Schoenefeld dans l'après-midi et ont été répartis dans différents hôpitaux de la région de Berlin-Brandebourg dans le cadre de l'opération Kleeblatt Ost. Pendant le vol dans un A-400M, ils ont été pris en charge par des médecins de la Bundeswehr. En plus de l'équipage, il y avait des policiers militaires et des interprètes à bord de l'appareil.
Depuis la mi-avril 2022, la Bundeswehr a accueilli un total de 166 blessés (avec 48 accompagnateurs) dans des établissements e. hospitaliers d'Allemagne. Le vol de mercredi était le 7e.
Les deux premiers blessés ukrainiens ont été accueillis à Percy : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 28 Mai - 17:46
Le standard F5 du Rafale "devrait être en préparation à partir de 2023", selon le Délégué général pour l'armement https://t.co/bnSuBqGEGm
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 29 Mai - 18:08
Citation :
=AZXqiLA3EwSVSPyVhY_939Ng1LRVL8INBwoUvGDjRP7lZiUQ7IHrV1jYzx_Cpw-GVFbnlJbxq9NqKsaU6V-GDQhMDSlxiNOmAqSbFmQmHAVcKOAPv6QmjAq78jSLOBvFskfJKZ_8Ufrj0q4C-I4bERP-3V5b39hHl98_V53AyUpH_lDUDYybRgT-i9GThUJYE6s&__tn__=-UC%2CP-R]Forces armées aux Antilles
J- [=AZXqiLA3EwSVSPyVhY_939Ng1LRVL8INBwoUvGDjRP7lZiUQ7IHrV1jYzx_Cpw-GVFbnlJbxq9NqKsaU6V-GDQhMDSlxiNOmAqSbFmQmHAVcKOAPv6QmjAq78jSLOBvFskfJKZ_8Ufrj0q4C-I4bERP-3V5b39hHl98_V53AyUpH_lDUDYybRgT-i9GThUJYE6s&__tn__=*NK-R]#CARAIBES22] 1 jour 1 unité : Groupe Jeanne d’Arc
Le groupe JEANE D’ARC profitera de son passage aux Antilles pour participer à l’exercice CARAÏBES 2022. En mission pour former les officiers de Marine, le groupe est constitué :
Du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral : Admis au service actif en 2006 et basé à Toulon, le PHA Mistral est un navire dédié à la projection de forces amphibies. Sa modularité lui permet d’embarquer un état-major et de mettre en œuvre un poste de commandement de forces interarmées pour la conduite d’une opération nationale ou multinationale depuis la mer, notamment dans le domaine de l’assistance aux populations. Le PHA remplit quatre fonctions majeures grâce à un équipage optimisé de 230 marins : porte-hélicoptère, bâtiment amphibie, plateforme de commandement et hôpital.
De la frégate Courbet : Admise au service actif en 1997 et basée à Toulon, le Courbet est un bâtiment de combat polyvalent de 126 mètres de long et embarquant plus de 150 marins qui peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une task-force en zone de crise.
D’un hélicoptère Dauphin de la Flottille 35F et son détachement de 12 marins : 4 pilotes, 8 techniciens.
D’un détachement de la flottille amphibie (FLOPHIB) composé d’un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et d’un chaland de transport de matériel (CTM) : 16 personnes.
Du groupement tactique embarqué (GTE) à bord du PHA Mistral, composé de 120 militaires, est articulé autour d’un noyau d’infanterie armé par le 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), renforcé par des éléments spécialisés du 6e régiment du génie (6e RG), du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa) ainsi que d’une équipe de renfort sanitaire du Service de santé des armées (SSA) et doté de 25 véhicules.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 29 Mai - 19:49
Citation :
L’avion léger de renseignement « VADOR » de l’armée de l’Air & de l’Espace a été enfin déclaré opérationnel
PAR LAURENT LAGNEAU · 28 MAI 2022
Livrés en 2020 au 54e Escadron électronique aéroporté 1/54 « Dunkerque », avec deux ans de retard, les deux premiers avions légers de surveillance et de renseignement [ALSR] « VADOR » [pour « Vecteur aéroporté de désignation, d’observation et de reconnaissance »] auraient dû être déclaré opérationnels au cours de l’été 2021, à l’issue d’une année d’expérimentations conduites sous l’égide de l’équipe de marque ISR du Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM]. Seulement, il n’en a rien été. En effet, selon une information d’Air&Cosmos, il s’est avéré que les boules optroniques Star Saphire, fournies par le groupe américain Teledyne Technologies Inc, via sa filiale FLIR Systems, ne répondaient pas aux attentes, la qualité de leurs images laissant à désirer par rapport à d’autres systèmes, comme les Wescam MX-20, dont sont dotés, par exemple, les Atlantique 2 de la Marine nationale.
Le choix de la boule optronique Star Saphire avait été dicté par des impératifs budgétaires… Seulement, les économies de bouts de chandelles finissent toujours pas coûter cher. Car, évidemment, il a bien fallu remplacer ces systèmes peu performants par d’autres, de meilleure qualité… Quoi qu’il en soit, et à l’heure où le 1/54 Dunkerque va se séparer de ses deux avions de renseignement électronique Transall C-160 Gabriel, dont le retrait du service a été précipité contre toute attente [c’est à dire sans attendre les Falcon Archange, ndlr], ces deux VADOR ont fini par être déclarés opérationnels. C’est en effet ce qu’a indiqué Joël Barre, le Délégué général pour l’armement [DGA], lors d’une récente audition au Sénat [le compte-rendu vient d’être publié, nldr]. « Nous avons aussi procédé au profit de nos forces à des actions d’accélération dans le domaine du renseignement, en particulier concernant le déploiement des avions légers de surveillance et de renseignement. Les deux premiers avions ont fait l’objet d’une mise en service opérationnelle en mars dernier », a en effet affirmé M. Barre, au sujet des capacités ayant fait l’objet d’une attention particulière depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Pour rappel, le programme ALSR avait été notifié à Thales et Sabena Technics en 2016, ces deux industriels étant chargés d’installer des capteurs pour collecter du renseignement d’origine électromagnétique [ROEM] et du renseignement d’origine image [ROIM] à bord de deux Beechcraft King Air 350. Six autres exemplaires seront livrés à l’armée de l’Air & de l’Espace d’ici 2030. Outre les VADOR, M. Barre a également indiqué que la DGA avait « accéléré la recette en vol de la capacité de renseignement électromagnétique spatiale [CERES], lancée fin 2021, en cours de première utilisation ». Et d’ajouter: « Nos services de renseignement ont pu déjà profiter des premières capacités de ces satellites. » La constellation CERES se compose de trois satellites, mis en orbite par une fusée Vega le 16 novembre dernier. Leur mission est de collecter des données permettant de localiser et de caractériser des émetteurs [radars, télécommunications, etc]. Leur mise en service n’était pas attendue de sitôt. Par ailleurs, M. Barre a dit au mot au sujet des « urgences opérations » afin de doter les forces françaises des capacités dont elles « ont besoin pour faire face au conflit en Ukraine ». Parmi celles-ci, il a évoqué le système AR-LAD [adaptation réactive pour la lutte anti-drones], lequel a été mis au point par la Section technique de l’armée de Terre [STAT]. « L’enjeu est de doter les véhicules de l’avant blindés [VAB] d’un radar de détection anti-drones et d’un effecteur capable de détruire les drones – une mitrailleuse de 12,7 millimètres – qu’il est prévu de doter également d’une capacité de lancement de grenade », a expliqué le DGA. L’idée de la STAT est effectivement d’associer un radar à un lance-grenades afin de doter un VAB « AR-LAD » d’une capacité « Airbust ». En clair, la grenade explose à environ deux mètres d’un drone afin de le cribler d’éclats et de provoquer sa chute. Un tel dispositif pourrait notamment être utile contre des essaims de drones.
L'avion léger de renseignement "VADOR" de l'armée de l'Air & de l'Espace a été enfin déclaré opérationnel - Zone Militaire (opex360.com)
Hotel ECHO aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 30 Mai - 20:41
Citation :
CoHoMa, un bond de plusieurs années pour l’armée de Terre et la filière robotique française
Nathan Gain 29 mai, 2022
Plein succès pour la première édition du challenge CoHoMa (Collaboration Homme-Machine) organisé sur le camp de Beynes (Yvelines) par le Battle Lab Terre. Durant une semaine, une quarantaine d’entreprises et d’écoles se sont confrontées à un scénario préfigurant ce que pourrait être un « conflit robotisé » de demain, chacun contribuant à sa manière à faire progresser notablement les réflexions sur la robotisation de l’armée de Terre.
Robots vs robots
En février 2040, la Normanie décide d’envahir l’adversaire historique Azur. Aidé par la puissance voisine, Mercure, l’agresseur aligne les dernières générations de systèmes robotisés. À la tête de la 1ère section robotisée de reconnaissance et d’investigation (1ère S2RI) et soutenu par une section d’artillerie autoportée équipée d’obus rôdeurs XR20 automatiques, vous affronterez les 3221e section de reconnaissance mixte (SRM) et 3222e section de choc robotisée d’attaque (SCRA) des forces armées normaniennes. En face, une petite armada de mines rôdeuses, chasseurs de drones de type KMZ12, tourelles robotisées de canons de 122 mm, robots Uran 9 et autres chiens robots Hangzou.
Ce scénario totalement fictif, c’est celui retenu pour le challenge CoHoMa. Totalement fictif ? Aujourd’hui oui, mais la réalité commencerait à rattraper la fiction d’ici une décennie, estime-t-on du côté des armées. Alors pour accélérer le tempo, le Battle Lab Terre a parié, il y a 11 mois lors du lancement du projet Vulcain, sur « la rencontre sur le terrain entre différents types de solutions imaginées par des partenaires civils dans un environnement opérationnel normé et accompagné d’un scénario tactique », explique son commandant, le colonel Sébastien. Le tout en respectant la dominante actuelle qu’est le conflit de haute intensité et pour parvenir à une vision assez complète de « ce que l’on peut imaginer derrière cette notion de guerre robotisée ».
Pari gagné, la première édition de CoHoMa aura attiré pas moins de 38 petites et grandes entreprises, laboratoires et groupes d’étudiants venus des quatre coins de la France. L’objectif du challenge est multiple pour le Battle Lab Terre et les 10 équipes en lice. Côté armée de Terre, il s’agit de faire l’état de l’art des solutions disponibles en sortant d’un certain carcan, autrement dit de « savoir pour le militaire ce qui est accessible, déjà réalisé, atteignable ou pertinent », et d’illustrer par l’action un besoin opérationnel.
Pour les participants, ce « vis ma vie de soldat » était l’occasion rêvée de confronter leurs idées à la (dure) réalité du terrain et de récolter de précieux enseignements. « Et le meilleur moyen est d’aborder le sujet de manière pragmatique en leur faisant réaliser un scénario opérationnel avec les technologies telles qu’ils les utilisent mais avec un effet collaboratif », indique le colonel Sébastien. CoHoMa est dès lors « une séance de travail pour avancer collectivement sur le sujet » et non pas un préliminaire à une quelconque programme d’acquisition.
Vu le niveau d’ambition et le calendrier serré, les 18 militaires du Battle Lab Terre ne suffisaient pas pour conduire l’ensemble de l’opération. Les renforts sont venus des quatre coins de l’écosystème d’innovation français. De la Direction générale de l’armement (DGA) et de l’Agence de l’innovation de défense (AID), mais aussi du monde civil, mis à profit pour quelques missions ponctuelles. Pour l’observation du « champ de bataille », confiée à un opérateur privé de drones filaires, pour retransmettre la situation tactique et créer un « journal » d’événements par équipe, ou encore pour consigner à chaud et sans parti pris les retours d’expérience, mission dévolue à la jeune entreprise parisienne Mind2Shake.
L’investissement, limité à 500 000€ et en partie abondé par l’AID, se révèle au final « très abordable au vu des répercussions ». Il aura notamment permis de soutenir chaque équipe à hauteur de 35 000€, un montant dérisoire pour un grand maître d’oeuvre mais capital pour assurer la participation d’étudiants et de petites entreprises.
Un outil de suivi de mission, l’un des apports « extérieurs » auxquels à fait appel le Battle Lab Terre pour CoHoMa
Autant d’approches que d’équipes
Le Battle Lab Terre insiste : les équipes avaient toute latitude pour créer leur solution. Les seules réelles contraintes étaient de mettre en œuvre au moins un drone aérien et deux robots terrestres, ou « satellite aérien » et « satellite terrestre », au départ d’un véhicule maître. Depuis leur PC roulant, les télépilotes ont un maximum de trois heures pour reconnaître le terrain et neutraliser les ennemis rencontrés. À eux de gérer leur tempo, d’adapter leur dispositif, de faire les bons choix selon le terrain, les conditions climatiques, les adversaires et populations civiles rencontrés.
Soutenus par leur armada robotisée, ils devront progresser sur environ 1 km tout en tenant compte des pièges dispersés un peu partout, représentés par de grosses boîtes rouges. Chaque boite a ses propres caractéristiques (arme, rayon d’action, etc.) et affiche plusieurs codes QR que les satellites sont forcés de « flasher » pour récolter de l’information. Facile ? Pas si sûr. Certains codes sont cachés derrière un panneau amovible qu’un robot devra pousser. D’autres sont affichés sur le sommet de la boîte ou nécessitent de faire atterrir un drone sur un plateau à pression. L’ensemble permet de tester la manœuvrabilité de l’engin et, accessoirement, la virtuosité du télépilote.
À chaque équipe d’aborder le challenge librement, quitte à faire preuve d’audace. Le véhicule maître, par exemple, a été l’objet de choix surprenants. La plupart ont modifié le VAB mis à disposition par l’armée de Terre. Quelques-uns ont privilégié des solutions « maison », comme ces équipes venues avec un Sherpa APC astucieusement modifié en PC ou un véhicule blindé ASV-350 prêté par la société espagnole, voire avec un Griffon fourni par l’armée de Terre. Idem concernant les satellites. L’équipe « SYRAT » aura ainsi mis en œuvre un drone dont les pales, semblables à des ailes, sont mues par de petits rotors installés à leur extrémité. Une innovation conçue par la société rennaise Inanix et dotée d’une autonomie d’une heure. SERA Ingénierie, de l’équipe « Force W » est quant à lui venu avec son Robbox 3, un robot « transporteur de robots et de drones ». Le raisonnement a néanmoins ses limites, comme le démontre cette équipe arrivée avec un Renault Espace robotisé pour seul satellite terrestre. Résultat : impossible de progresser dès la première ornière.
Un robot « porteur de robot » proposé par l’équipe SYRAT et manoeuvré au départ d’un VAB modifié
Pour beaucoup, le point de départ de la réflexion portait sur l’automatisation et l’acquisition, le traitement et la diffusion des données. C’est le cas pour l’équipe « Alérion », portée par la startup homonyme, l’École des Mines de Nancy et TT Géomètres Experts (TTGE), également investi dans le projet Amboise du Commandement des opérations spéciales (COS). « Ce qui fait peut-être notre singularité, c’est que nous avons réfléchi à une solution légère déployée rapidement, qui ne tient pas compte de la virtuosité d’un pilote mais plutôt des automatismes », souligne Louis Viard, ingénieur des mines, docteur en informatique et coordinateur de l’équipe.
Le team Alérion a privilégié la question de la maîtrise de l’environnement, l’un des avantages clés selon eux étant de connaître en amont la zone de mission. À l’aide d’un drone équipé d’un outil de télédétection par laser (LIDAR), ils ont pu générer « une gigantesque orthophotographie sur un cycle très rapide de production de données. On passe ensuite le tout à la moulinette pour repérer des pixels rouges, les boites pièges qui seront autant de point géo-référencés à aller reconnaître », explique Philippe Barthélémy, responsable de la R&D chez TTGE. Le tout est ensuite centralisé sur un cloud commun où chaque opérateur ira piocher selon son besoin et sa mission. En émettant un début de recommandation, l’interface pose aussi les bases d’automatismes recherchés par les armées.
Les échecs sont nombreux, mais le résultat est parfois bluffant. Une équipe uniquement composée d’étudiants de Polytech Montpellier a fait de CoHoMa son projet de fin d’année. Sans consommer la totalité de leurs crédits, ils sont parvenus à proposer une solution légère, agile et innovante à base de briques technologiques disponibles dans le commerce. La preuve par les actes qu’il est possible de créer l’exploit même lorsqu’on a « pas beaucoup de temps ni de moyens, mais du talent », résume le chef du Battle Lab Terre.
Un challenge sans perdants
« Vous avez prévu un plan qui va foirer, c’est certain. N’oubliez pas qu’au combat, le premier mort, c’est le plan », rappelle l’officier chargé du briefing pré-mission. Rires gênés dans l’assistance, le ton est donné. Et de fait, à l’heure où nous nous rendons à Beynes, aucune des neuf équipes engagées jusqu’alors n’a atteint Lima 4, où deux Probot opérés par la section Vulcain doivent jouer les robots Uran 9 ennemis. Une poignée est parvenue à franchir Lima 3. Les ratés techniques, la fatigue, le stress, le terrain et les conditions climatiques auront provoqué quelques pertes dans les rangs robotisés amis. Seules deux équipes ont fini en mode nominal, avec tous leurs satellites et sans perte des communications.
En moyenne, la mission a été remplie à 60-70%, parfois beaucoup moins. Mais cette métrique n’est qu’un indicateur parmi d’autres. L’inventivité, la pertinence de la solution, les choix tactiques et l’ergonomie générale sont des aspects scrutés de près, notamment par un ergonome de la DGA. La charge cognitive, enfin, était un autre marqueur important. Pour augmenter la pression, le Battle Lab Terre a imposé à chaque équipe un questionnaire de 460 questions sans lien avec le challenge auxquels ils doivent répondre au cours de la manœuvre.
Ces premiers résultats ne sont pas surprenants. Les équipes n’ont eu que quelques mois pour concevoir leur solution. Pour la plupart, CoHoMa est le premier pas effectué dans l’univers des armées. Particulièrement vertueuse, la démarche invite à penser « au-delà » sans craindre l’erreur. Au contraire, chaque drone au tapis, chaque manœuvre ratée, chaque perte de signal est le point de départ d’une nouvelle réflexion. Le rendez-vous s’avère dès lors strictement gagnant-gagnant.
Tant les opérationnels que les équipes ont désormais une montagne d’informations à portée de main pour mieux cibler le besoin d’un côté et pour alimenter les développements de l’autre. « En cinq jours, nous avons tous gagné deux à trois années de réflexions », estime le colonel Sébastien. « Je pense que ce type de projet est vital pour les entreprises pour comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas dans un environnement opérationnel réel », complète Louis Viard.
Installer un LiDAR sur un drone, l’une des technologies mobilisées par l’équipe Alérion pour cartographier la zone de mission en amont
Communications et autonomies, deux axes d’effort
Parmi les premiers RETEX, « je relève en premier l’appétence des participants pour le sujet et l’agrément qu’ils expriment tous à participer à un challenge ». L’effet majeur recherché, la rencontre entre opérationnels et ceux qui imaginent les solutions technologiques, est pleinement atteint. Ensuite, chaque équipe portant l’effort sur des points différents, le Battle Lab Terre aura appris « énormément des approches choisies ».
La réalités du terrain était encore basiques à ce stade, mais les obstacles « suffisent déjà pour mieux comprendre le niveau d’exigence que requiert le contact avec un environnement un tant soit peu dégradé ». La couverture végétale, dense et cloisonnée, a parfaitement joué son rôle perturbateur. Elle aura participé à mettre en avant un axe d’effort essentiel : la fiabilité des outils de communication et de partage des données, point névralgique de l’interconnectivité entre les systèmes. « Sans communications fiables, beaucoup de systèmes tombent et, à une heure où il faut se préparer à la haute intensité en environnement brouillé et sans couverture GPS permanente ou fiable, c’est un des enjeux majeurs », soulève le commandant du Battle Lab Terre.
Le second axe sera celui de l’autonomie, ou « le fait de pouvoir délester les opérateurs de la charge de téléopération pour les amener essentiellement à réaliser des effets par des robots de plus en plus intelligents ». Elle doit répondre à l’exigence d’allégement des ressources humaines et de la charge cognitive, et donc à l’inversion de la tendance actuelle d’un système robotisé pour ou un deux opérateurs. « On doit arriver assez rapidement à un système avec lequel l’opérateur pourra manœuvrer de manière fiable plusieurs systèmes ». C’est une fois atteint ce jalon que l’effet démultiplicateur de la robotisation se fera ressentir positivement au combat.
Parmi les premiers axes d’effort constatés, les limites actuelles en matière de communications et de liaisons de données. Un écueil à surmonter pour atteindre l’objectif fondamental d’interconnectivité entre systèmes.
Le Graal ? Un robot-équipier « qui devrait être la base mais est pourtant un standard difficile à atteindre ». Il faudra pour cela dépasser le stade de l’outil d’accompagnement téléopéré pour parvenir à celui de la plateforme capable de réaliser une mission de manière relativement autonome en complément du combattant. En d’autres termes, le duo combattant-robot doit fournir a minima l’effet produit par deux combattants de par la capacité du drone ou robot à interpréter des consignes simples, comme un itinéraire à suivre ou une attitude à adopter en fin de déplacement.
Et la suite ? « Si le défi majeur pour les participants était de terminer le parcours, celui du Battle Lab Terre sera de bien transformer l’essai ». Cette logique de challenge va continuer, « car elle est très fructueuse ». Quitte à rehausser d’un clic le niveau d’ambition, effort financier à la clef. « C’est à nous d’imaginer un CoHoMa 2 qui parte exactement des mêmes bases, pour que l’on puisse capitaliser sur du connu et aller un peu plus loin en changeant quelques variables ».
Reste à énumérer et détailler l’ensemble des points d’efforts, étape qui ne pourra être possible qu’après avoir exploité les données collectées auprès des participants. À eux d’ensuite d’ensuite capitaliser sur ces enseignements pour monter en puissance et revenir avec de nouvelles idées. Quant à ceux qui doutent de leurs capacités, voire de l’intérêt de rejoindre la prochaine édition, le colonel Sébastien les renvoie vers la devise du Battle Lab Terre : « le devoir d’essayer ».
CoHoMa, un bond de plusieurs années pour l'armée de Terre et la filière robotique française - Page 2 sur 2 - FOB - Forces Operations Blog
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 31 Mai - 19:02
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 2 Juin - 19:49
Citation :
Mort-Homme, un exercice qui fait date pour le 61e RA
Nathan Gain1 juin, 2022 Clap de fin pour l’exercice Mort-Homme mené par le 61e régiment d’artillerie (61e RA) de l’armée de Terre. L’occasion pour ses Diables Noirs de se préparer à un éventuel engagement majeur, mais aussi de confronter de nouveaux systèmes, procédures et organisations aux réalités du terrain.
Vers Orion 2023
Face au 61e RA, les forces armées de Ruthénie. Un pays fictif qui a entrepris d’envahir l’Europe par son flanc oriental et progresse vers le centre du continent. Durant 10 jours et sur un quadrilatère de 70 par 60 km autour de Chaumont (Haute-Marne), les Diables Noirs ont freiné un adversaire à parité avant d’appuyer la contre-attaque menée par une division française.
Pour remplir sa mission, l’unique régiment de renseignement d’origine image de l’armée de Terre a déployé 300 militaires, 70 véhicules et tous les types de drones disponibles. Soit un poste de commandement régimentaire, trois unités de recherche, dont une batterie opérant le système de drone tactique (SDT) Patroller via la simulation, et une unité de soutien régimentaire. Mort-Homme intégrait également le 1er régiment d’artillerie de Bourogne (Territoire de Belfort) et ses radars COBRA et lance-roquettes unitaires (LRU) afin de travailler les liaisons entre le renseignement et les feux.
Mort-Homme se voulait « très ambitieux » et avait pour enjeu « de placer les Diables Noirs dans un environnement opérationnel immersif afin de les déstabiliser en ayant recours à la surprise, à l’imprévu et à la saturation d’événements les plus divers », complète le 61e RA. Perte ou destruction d’unités, simulation d’attaques NRBC, bouclier anti-drones adverse, etc. : le scénario mettait l’accent sur l’action en mode dégradé en confrontant les militaires « à des situations de déséquilibre ou de saturation ».
L’entraînement en terrain ouvert n’est pas une nouveauté pour le 61e RA, mais celui-ci se pratique généralement à l’échelon des unités élémentaires. « En revanche, à l’échelle régimentaire, un tel déploiement en terrain libre et dans ce contexte de conflit de haute intensité fait date », nous explique-t-on. Mort-Homme s’inscrit pleinement dans la montée vers Orion 2023, exercice de niveau division planifié pour le printemps prochain. Le rendez-vous est important pour le régiment, désigné pour armer le poste de commandement du groupe de recherche multicapteur au profit de la 3e division.
Derrière l’exercice, l’innovation
« L’innovation est une priorité du régiment », nous rappelle-t-on. Mort-Homme était à ce titre l’occasion idéale pour évaluer de nouveaux systèmes, de nouvelles organisations et manières de travailler. La présence du SDT Patroller, bien que simulée, est une première. Une intégration notamment facilitée par un outil de simulation débarqué conçu par le 61e RA pour lui permettre d’entraîner ses équipages en intégrant les missions de drones tactiques au scénario.
Après quelques aléas techniques et les retards qui en découlent, la livraison du Patroller est prévue en fin d’année 2022. Le 61e RA sera le seul à le mettre en oeuvre ce drone « à six millions d’euros » selon le délégué général pour l’armement (DGA) Joël Barre, en remplacement du SDTI Sperwer.
Hormis l’évaluation de nouveaux systèmes, Mort-Homme aura permis d’expérimenter « plusieurs types d’organisation du commandement, offrant davantage de subsidiarité » ainsi qu’un nouvel outil de maîtrise du risque opérationnel. Un outil destiné à « préparer la décision de commandement dans des cas présentant des risques aériens ou opérationnels, qu’il s’agit d’abord d’évaluer puis de réduire ».
Autre grande première, le déploiement dans leur intégralité de sections légères de recherche par imagerie, de petits formations mobiles dotées d’au minimum deux types de vecteurs, un mini-drone SMDR ainsi qu’un micro-drone NX70 ou ANAFI USA ou un nano-drone Black Hornet 3. Au terme d’une dizaine de jours de combat, Mort-Homme aura apporté « une confirmation de la pertinence de cette organisation innovante imaginée il y a quelques années », conclut le 61e RA.
Mort-Homme, un exercice qui fait date pour le 61e RA - FOB - Forces Operations Blog
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 2 Juin - 20:20
Citation :
02.06.2022
L'admission au service actif du SNA Suffren aura lieu vendredi
Le ministre des Armées inaugure demain à Brest une série de déplacements dans l’Ouest.
Sébastien Lecornu sera lundi 6 juin, à Ouistreham (Calvados) pour une cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins ; cette cérémonie aura lieu à 13 h 30 sur la plage de Riva-Bella.
Le ministre des Armées a prévu de se rendre dans les jours qui suivront à Poitiers, pour y découvrir le RICM (Régiment d’infanterie de chars de marine, régiment le plus décoré de l’armée française) et les unités de la 9e brigade d’infanterie de marine.
A Brest. Le SNA Suffren a été livré à la Marine nationale le 6 novembre 2020 à Toulon en présence de la ministre des Armées Florence Parly. Son admission au service actif, d'abord prévue pour 2021, a été repoussée à 2022 à la suite de la découverte d'une fuite sur une turbine.
Cette admission aura lieu demain, 3 juin.
Sébastien Lecornu, le nouveau ministre des Armées, sera à Brest à cette occasion. Il se rendra, après son arrivée vers midi, à la base navale, où il montera à bord du sous-marin nucléaire d’attaque qui s’apprête à réaliser sa première mission opérationnelle. Un échange avec Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, est également annoncé dans la journée.
Basé à Toulon, le Suffren, premier de la série de six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) du programme Barracuda, a été construit à Naval Group Cherbourg. Le Duguay-Trouin, deuxième SNA de la série, est en cours de construction à Cherbourg.
L'admission au service actif du SNA Suffren aura lieu vendredi : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 3 Juin - 19:37
Vamtac aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 3 Juin - 21:12
Citation :
03.06.2022
Le SNA Suffren "pleinement opérationnel" après 4 mois d'arrêt technique
Avec le Suffren désormais au service actif, la Marine a refait le plein de sous-marins nucléaires d'attaque. Ce n'est pas un luxe en cette période de tensions où les capacités multiples des SNA (surtout en matière de renseignement) sont toutes les bienvenues, ainsi que le rappelle la Marine nationale.
A l'occasion de cette étape, elle accueille à Brest, ce vendredi, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.
La cérémonie de ce jour suscite (au moins) deux questions: 1) pourquoi à Brest? Parce que le Suffren, basé à Toulon, a retrouvé les eaux froides il y a quelques semaines; il va poursuivre en Atlantique sa mises en condition opérationnelle et prendre part à des exercices de lutte anti-navires. 2) pourquoi ce retard pour son entrée au service actif? L'incident sur une turbine de propulsion en fin d'année dernière n'ayant constitué qu'une péripétie sans gravité, la Marine a choisi de décaler l'entrée au service actif du SNA et d'effectuer un arrêt technique (une IE) de 4 mois (de janvier à mai) de façon à garantir la pleine disponibilité du SNA et à intégrer quelques retex avant son entrée en service actif. "Donc le sous-marin est désormais pleinement opérationnel", résume la Marine.
Le SNA Suffren "pleinement opérationnel" après 4 mois d'arrêt technique : Lignes de défense (ouest-france.fr)
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 4 Juin - 19:48
— :flag_cp: :flag_dj:Forces Françaises stationnées à Djibouti (@FFDJ_Officiel) May 31, 2022
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 6 Juin - 19:38
Citation :
Forces Aériennes
Retour définitif au bercail pour les Mirage 2000 C RDI de l’Escadron de Chasse 2/5 Ile de France après 6 ans d’engagement au profit de la force Barkhane.
Les Mirage 2000 C RDI s’apprêtent à tirer leur révérence après 34 années de bons et loyaux services au sein de
Rdv le 23 juin pour suivre la cérémonie de mise en sommeil de cet escadron.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 7 Juin - 20:39
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 7 Juin - 20:51
Citation :
07.06.2022
14 unités des troupes de marine défileront le 14 juillet à Paris
En l’honneur de leurs 400 ans, les troupes de marine défileront ensemble sur les Champs-Elysées, le 14juillet. 761 marsouins et bigors de 14 unités représenteront la diversité et la richesse de l’Arme.
Cet anniversaire ne sera pas le seul puisque seront aussi évoqués, le 14 juillet, les 80 ans des SIC, les 30 ans du COS, les 50 ans de la 1ère patrouille d'un SNLE, les 80 ans de la création des FUSCO, les 50 ans de la PMM, les 70 ans du Bagad de Lann Bihoué, les 80 ans de l’escadron de Normandie-Niemen.
14 unités des troupes de marine défileront le 14 juillet à Paris : Lignes de défense (ouest-france.fr)