Informations et news sur le FAR

Shugan188 a écrit:

black mamba a écrit:

Les FAR comptent envoyer conjointement avec l’Arabie des troupes terrestres en Syrie .

source yabiladi

article spéculatif , est pas une source confirmé
https://www.yabiladi.com/articles/details/63950/l-arabie-saoudite-compte-envoyer-soldats.html

source : https://www.wsj.com/articles/u-s-seeks-arab-force-and-funding-for-syria-1523927888

source : https://www.wsj.com/articles/saudis-weigh-offering-troops-for-syria-force-1523992243?mod=cx_picks&cx_navSource=cx_picks&cx_tag=contextual&cx_artPos=1#cxrecs_s

source : http://www.alquds.co.uk/?p=918574

source :http://www.alquds.co.uk/?p=918448

Citation :

Une cérémonie en hommage aux deux casques bleus marocains, le caporal-chef Abderrahman El-GANNOU et au 2e classe Imad IZRI, décédés, le 12 juin à Rafai (préfecture du Mbomou, dans le Sud-Est de la RCA) a eu lieu au Quartier général de la MINUSCA, à BANGUI, ce mardi 14 juin 2022.

Présidée par la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et Cheffe de la MINUSCA, Mme Valentine Rugwabiza. La cérémonie a vu la présence du Commandant de la Force de la MINUSCA, le Général de Corps d’Armée Daniel Sidiki Traoré, du chef de la composante police de la MINUSCA, le Commissaire Christophe Bizimungu, de la Directrice de cabinet, Vivian Van De Perre, ainsi que du colonel Radouan Khamid, adjoint au chef d’Etat-major de la Force, chargé des opérations.

Tous étaient réunis pour honorer la mémoire de ces deux soldats de la paix et saluer leurs contributions au retour de la paix et de la stabilité en RCA, sous la bannière de l’ONU.

La cheffe de la MINUSCA s’est inclinée pour rendre un dernier hommage aux deux disparus, accompagnée du Commandant de la Force, du chef de la composante de la police et des autres membres du Leadership de la Mission.

Il faut noter que l’incident est survenu le dimanche 12 juin 2022, au moment où ces casques bleus étaient en mission de ravitaillement du point de contrôle de la Mission à Rafai.

Né le 29 janvier 1986, le caporal-chef Abderrahman El-GANNOU était marié et père d’un enfant. Quant au 2è classe Imad IZRI, il était âgé de 25 ans, et célibataire sans enfant.

Les dépouilles des deux soldats de la paix seront rapatriées dans les prochains jours au Maroc.

Citation :

" Le Maroc : la nouvelle puissance militaire du Maghreb Rabat modernise rapidement son armée, se rapprochant de plus en plus des normes occidentales et s'alignant sur les capacités algériennes"

Le royaume alaouite renforce ses forces armées.

2021 a été une année chargée pour les planificateurs militaires marocains. La liste des achats des Forces armées royales marocaines (FAR) comprenait 1 000 lanceurs et missiles antichars, des chars de combat T-72M et des munitions pour ses tout nouveaux drones turcs Bayraktar TB2, selon le Registre des armes classiques des Nations unies.

Ces nouvelles acquisitions complètent les efforts de Rabat pour moderniser ses FAR afin de résister à la tempête géopolitique en Afrique du Nord et de faire face à son grand rival régional du Maghreb : Algérie. À cette fin, le royaume alaouite a augmenté ses dépenses militaires, acquérant des équipements de plus en plus modernes et multipliant les exercices militaires avec des partenaires tels que les États-Unis.



https://atalayar.com/fr/content/le-maroc-la-nouvelle-puissance-militaire-du-maghreb

youssef_ma73 a écrit:

https://www.maghreb-intelligence.com/exclusif-le-maroc-installe-une-troisieme-zone-militaire-au-nord/

RED BISHOP a écrit:

Méfiance avec ce cite il se sont foutu de notre gueule a plusieurs reprises

Citation :

Cette guerre qui ne dit pas son nom remet au-devant de la scène un affrontement conventionnel entre deux États, le choc frontal entre deux armées, et ce, après une trentaine d’années marquées par des conflits asymétriques (Irak), des opérations de maintien de la paix (Centrafrique) et des tentatives ratées de Nation Building (Afghanistan).

Le retour des guerres de masse

En clair, la notion de haute intensité est un concept militaire qui définit deux paliers d’affrontements entre états. Le premier est la “haute intensité capacitaire”, qui se limite à mobiliser l’ensemble des moyens militaires existants d’une nation. Le second palier est la guerre de “haute intensité politique”, qui se traduit par la mobilisation de l’ensemble des ressources sociales et économiques d’une nation face à la menace de ses intérêts vitaux.

Ces deux paliers peuvent être engagés l’un après l’autre. Dans le cas de l’Ukraine, Kiev, en déclarant la mobilisation générale, a activé le palier “politique”, quand Moscou, en l’absence de déclaration de guerre en bonne et due forme ou de mobilisation générale, reste au niveau “capacitaire”.

Ce retour de la guerre de masse a pris par surprise les états-majors d’armées de premier plan, qui avaient mis de côté leurs stratégies de guerre conventionnelle après la chute du rideau de fer et l’entrée dans l’ère de la Pax americana dans les années 1990.

Un constat qui peut également s’appliquer à certaines armées africaines et moyen-orientales qui se sont également engagées dans des conflits asymétriques à leur niveau (Yémen, Syrie et Irak, Sinaï).

“Les interventions contre Daech (en Irak et en Syrie), ou celle contre les Houthis (au Yémen), qui représentent des guerres asymétriques dans lesquelles les puissances engagées avaient un avantage numérique et technologique conséquent sur l’adversaire, ont fortement influencé les doctrines militaires de ces puissances”, rappelle Nizar Derdabi, ex-officier de la Gendarmerie royale et analyste en défense et sécurité.

Les limites du high-tech

Depuis le déclenchement des hostilités en Ukraine, l’échec de l’offensive russe sur Kiev, l’enlisement du conflit dans le Donbass, et le déroulement des combats sont scrutés et analysés par les états-majors à travers le monde, qui tentent d’en tirer le maximum d’enseignements tactiques et opérationnels.

“Le champ de bataille ukrainien illustre ce renouveau de la guerre de masse qui marque un véritable tournant stratégique”, souligne le colonel Laurent Bansept, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Institut français des relations internationales (IFRI), dans la dernière parution du Focus Stratégique de l’institut, intitulé “Le retour de la haute intensité en Ukraine, quels enseignements pour les forces terrestres ?”.L’un des premiers constats ? Très peu d’armées de premier plan (à l’exception des armées américaine, chinoise, russe…), ne peuvent supporter le poids d’un tel conflit, et ce malgré leurs avancées technologiques. Car la supériorité de ces moyens technologiques a permis à des pays comme la France, l’Allemagne et le Royaume Uni de compenser la réduction continue de leurs effectifs et stocks tout en assurant leur supériorité dans des missions de stabilisation, de maintien de la paix ou de contre-insurrection.

Mais cette stratégie a déjà montré ses limites face à un adversaire jugé plus faible mais faisant preuve de résilience, et ce avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Comme lors de l’opération Chammal des forces armées françaises contre Daech en Irak et en Syrie : les avions de chasse et autres bombardiers ont rapidement épuisé leurs stocks de munitions guidées, obligeant la France à débloquer des achats en urgence auprès de ses alliés américains.

Durant la même opération, les canons Caesar (camions équipés d’un système d’artillerie) français ont souffert d’une usure prématurée à cause de leur emploi intensif. Or, le producteur ne pouvait assurer le remplacement que d’une dizaine d’unités par an.

Un constat partagé par le colonel Michel Goya, historien militaire français, qui livre une analyse pessimiste sur son blog spécialisé dans les questions de défense, “La voie de l’épée” : “Au rythme de la consommation en munitions en tout genre des combats en Ukraine, l’armée française ne brillerait que pendant quelques jours, deux semaines tout au plus. Le fait qu’hommes et équipements puissent être évacués, soignés et remplacés en grand nombre n’est plus envisagé depuis longtemps ni organisé. Le stock, c’est la vie en temps de guerre ou de confrontation”.

Et le Maroc ?

Ce raisonnement est transposable à l’ensemble des zones où des conflits territoriaux existent. Ainsi, le Maroc est, en termes de géopolitique, comparable à une citadelle assiégée avec la Méditerranée au nord, l’océan Atlantique à l’ouest, l’Algérie à l’est et son proxy le Polisario au sud-est.

“Dans ce nouveau monde polarisé où les tensions s’exacerbent, les FAR ont adopté une démarche anticipative, une stratégie de renforcement des capacités militaires pour être prêtes à répondre à la haute intensité”

“La guerre en Ukraine a réveillé les craintes d’un affrontement qui déborderait des frontières de l’Europe. Les armées doivent donc être préparées pour tous types de conflit, même si leur doctrine est résolument orientée vers la paix, le respect du droit international et les règles de bon voisinage”, précise Nizar Derdabi, avant d’ajouter : “Dans ce nouveau monde polarisé où les tensions s’exacerbent, les Forces armées royales (FAR) ont adopté une démarche anticipative, une stratégie de renforcement des capacités militaires pour être prêtes à répondre à la haute intensité”.

Une prise de conscience qui explique le virage stratégique amorcé par les FAR lors de la dernière décennie : ils n’ont eu de cesse de renforcer leurs capacités opérationnelles avec l’acquisition de matériel de pointe. L’achat de drones, de systèmes de défense anti-aériens et d’avions de chasse de 4e génération (F-16), vise justement à leur offrir un avantage stratégique face à des adversaires potentiels.

S’y ajoute l’acquisition de blindés en nombre (chars Abrams), “car dans les conflits de haute intensité, les unités mécanisées sont décimées par la violence et le haut niveau d’attrition des combats”, souligne Nizar Derdabi.

La question qui se pose aujourd’hui pour les FAR ? Déterminer si, pour soutenir un conflit de haute intensité, elles doivent opter pour des équipements et des technologies de dernière génération, ou bien privilégier un stock massif de matériel “moins évolué”.

La seconde option offre paradoxalement plus d’agilité, vu que ces équipements engagent peu de frais de maintenance et sont facilement réparables, ou encore qu’ils peuvent être utilisés dans des conditions plus difficiles (terrain, climat, nuit…). “Pour l’instant et compte tenu de la diversité du matériel acquis, les FAR semblent avoir choisi une stratégie qui répond à ces deux orientations”, indique Nizar Derdabi.Une question d’autonomie stratégique

L’autre équation que l’état-major des FAR devra résoudre est celle de l’autonomie stratégique. Car l’un des principaux enseignements de la guerre en Ukraine est la forte usure des équipements militaires, notamment suite à l’engagement massif et prolongé de groupements interarmées (mêlant des éléments aériens, terrestres et maritimes), ce qui entraîne des “pauses opérationnelles” de manière à reconstituer les équipements.

Dans ce type d’engagements, le tempo des opérations est dicté par la solidité et la continuité de la chaîne logistique. “Les FAR ont déjà une chaîne logistique bien rodée dans la zone militaire Sud, échelonnée en dépôts logistiques pour le carburant, les munitions et les pièces de rechange. Le même modèle va sûrement être reproduit dans la Zone Est. Mais cela nécessitera un peu de temps pour qu’elle soit aussi fluide et efficace”, explique l’expert en défense.

L’autonomie stratégique est loin de se limiter au seul défi logistique, comme expliqué plus haut, la haute intensité est conditionnée à la capacité d’une nation de soutenir une économie de guerre.

Ce qui, en clair, signifie la réduction de la dépendance d’un pays vis-à-vis de ses fournisseurs en matières premières et matériels stratégiques. “Les hydrocarbures posent un défi crucial, et le Maroc n’est pas encore en mesure de le relever. Pour avoir une autonomie stratégique en carburant, il faudra composer des stocks stratégiques capables de fournir le carburant pour plusieurs mois de guerre”, souligne Nizar Derdabi.

“le meilleur moyen de répondre en même temps aux défis de la haute intensité et des conflits asymétriques est de nouer des partenariats avec des puissances qui partagent les mêmes intérêts stratégiques et qui font face aux mêmes menaces”

À la disponibilité du carburant s’ajoute celle des munitions et des pièces de rechange, qui représente également un enjeu vital. Un impératif qui justifie la mise en place d’une industrie de la défense locale, dont l’objectif premier sera d’assurer une autonomie en munitions et pièces détachées pour les véhicules motorisés et mécanisés, qui sont confrontés à une usure importante et constituent le nerf de la guerre.

En attendant l’opérationnalisation de l’écosystème de défense, “le meilleur moyen de répondre en même temps aux défis de la haute intensité et des conflits asymétriques est de nouer des partenariats avec des puissances qui partagent les mêmes intérêts stratégiques et qui font face aux mêmes menaces”, précise l’ex-officier.

Ce type d’alliances, comme celles mises en place avec les états-Unis et Israël, signifie l’accès, en cas de conflit, à de l’armement stratégique, mais aussi à de l’approvisionnement en munitions et équipements militaires.

“Si l’Ukraine arrive à maintenir ses capacités de défense, c’est uniquement grâce à ses alliés. Les alliances conclues par le Maroc impliquent aussi l’accès à du renseignement stratégique, notamment les satellites militaires US et le renseignement électronique israélien”, rappelle Nizar Derdabi.

Ce dernier atout n’est pas le moindre, il permet d’anticiper toute menace et d’avoir par conséquent un coup d’avance pour parer aux tentatives d’agression. L’échec de l’offensive sur Kiev et des tentatives d’assassinat sur le président ukrainien au début des hostilités en sont un exemple éloquent.

Scénario catastrophe

Quelles menaces pour le Maroc ?

Le royaume doit composer avec une menace conventionnelle à l’est et asymétrique au sud. Les FAR ont réussi à sécuriser le flanc sud en renforçant la ligne de défense, ce qui nécessite des moyens humains et matériels considérables.

“Ce qui a permis de prémunir les unités des FAR de toute tentative de harcèlement. Le rôle des drones est aussi décisif contre ce type de menace”, explique Nizar Derdabi.

Le Maroc doit également faire face à la menace jihadiste qui, après la défaite de Daech au levant, a muté et s’est restructurée dans la bande sahélo-saharienne. à ce niveau, le scénario catastrophe reste une jonction entre le Polisario et des groupes terroristes, à l’image de ce qui s’est passé au Nord-Mali en 2012 avec l’union de fait entre les indépendantistes touaregs et les groupes terroristes.

Code:

Sa création pourrait être annoncée en marge de la commémoration, le 20 août, de la Révolution du roi et du peuple. Mais même si aucune annonce officielle ne le confirme, les Forces armées royales (FAR) devraient se doter dès la mi-août d’une Zone Nord, selon plusieurs sources médiatiques.

La création de ce poste de commandement interviendrait donc six mois après l’opérationnalisation de la Zone Est. Cette dernière, placée sous le commandement du général de division Mohammed Miqdad, borde la frontière avec l’Algérie, d’Oujda à Figuig, et englobe les trois secteurs opérationnels de Saghro, Tafilalet et l’Oriental.

Son QG établi à Errachidia permet d’assurer la jonction avec la Zone Sud, la première région militaire, sous le commandement du général de corps d’armée Belkhir El Farouk, inspecteur général des FAR.

Se protéger d’un voisin hostile ?

Avec un quartier général basé à Al Hoceïma, la Zone Nord serait donc la troisième région militaire du royaume. Son intégration à l’organisation militaire marocaine répond à des enjeux stratégiques. “Cette zone est depuis longtemps dans la vision de l’état-major. Son opérationnalisation serait pertinente car, à sa frontière nord, le royaume a un voisin hostile, alors qu’en même temps notre présence militaire est très light dans cette zone”, rappelle Abdelhamid Harifi, chercheur sur les questions de défense et de sécurité.

“D’un autre côté, le littoral méditerranéen marocain comporte des ports, des aéroports, des zones industrielles… Ces installations hautement stratégiques pourraient se trouver vulnérables en l’absence quasi totale d’unités militaires de taille dans la région. D’où l’intérêt et l’importance d’une nouvelle zone militaire”, poursuit le chercheur.

Avec des précautions quant à une éventuelle annonce officielle, Nizar Derdabi, spécialiste en défense et sécurité, souligne que la mise en place de la Zone Nord permettrait d’imperméabiliser les 2000 km de frontière entre le Maroc et l’Algérie.

“Si les Zones militaires Sud et Est sont avant tout une réponse à la menace constituée par les milices du Polisario et l’hostilité croissante de l’Algérie, la création d’une Zone Nord aurait d’abord pour objectif de lutter contre la criminalité transfrontalière, les réseaux d’immigration clandestine et des trafiquants de drogue”, explique l’expert.

Un quadrillage militaire complet

Les commandements de zones ont un rôle opérationnel et tactique en appliquant les orientations stratégiques du commandement central, à Rabat. Cette réorganisation déconcentrée de l’armée marocaine lui permet de fluidifier son déploiement sur l’ensemble du territoire et d’anticiper les défis sécuritaires à venir.

La Zone Nord opérationnelle “s’inscrirait dans le cadre du quadrillage militaire, par le Maroc, de l’ensemble de son territoire national, sachant qu’il existe déjà une “Zone Nord” couvrant le territoire entre Rabat et Tanger, même si elle n’est pas officiellement organisée comme telle. Cette éventuelle zone devrait donc couvrir la région du nord-est”, analyse Mohamed Chiker, chercheur en sciences politiques, sécuritaires et militaires.

“Une éventuelle zone militaire répondrait aux différents défis que connaît cette région, notamment l’immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de drogues”

Mohamed Chiker, chercheur en sciences politiques, sécuritaires et militaires
Et de compléter : “Une éventuelle zone militaire répondrait aux différents défis que connaît cette région, notamment l’immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de drogues. Le nord du pays est à la fois la porte sud de l’Union européenne et celle du nord de l’Afrique. L’objectif principal des décideurs serait donc de faire face aux multiples défis sécuritaires de la région”.

Pour notre interlocuteur, il pourrait aussi s’agir d’anticiper les répercussions de la guerre russo-ukrainienne. “ Les répercussions ne se ressentiront que d’ici deux ou trois ans, mais la Méditerranée sera le centre de risques sécuritaires, principalement le trafic d’armes. Le Maroc sera donc obligé d’y renforcer sa présence militaire”, projette Mohamed Chiker.

Sur un plan plus organisationnel, cette Zone Nord pourrait englober des secteurs situés entre Nador et Tanger ou encore Larache, avec une myriade de bases militaires aériennes et navales.

“L’installation de la nouvelle zone et le dispositif qui la composera peuvent aller de pair. En plus des unités existantes, le nouveau dispositif pourrait intégrer la création d’unités d’infanterie et d’unités blindées de la taille de brigades puisque les dispositifs couplés de la Marine royale et des Forces royales air (FRA) me semblent largement suffisants”, estime Abdelhamid Harifi.

“Il faudrait une présence visible et symbolique de l’armée dans cette zone, qui renforcerait ce front très stratégique et d’être à l’abri de tout danger sous-marin ou de débarquement sur les côtes”, souligne encore le chercheur.

De vieilles hostilités ranimées

La création d’une troisième région militaire confirmerait aussi la montée en gamme des FAR, remises à niveau par un ambitieux programme de modernisation lancé en 2012 et dont le budget a culminé à 50,3 milliards de dirhams en 2022.

De quoi accroître les inquiétudes des voisins immédiats du Maroc. “Quand on considère l’aspect compétitif des relations entre les trois pays qui veulent tous jouer le même rôle de puissance régionale, cette création inciterait l’Espagne et l’Algérie à déterminer et étudier les objectifs d’une décision souveraine. L’Espagne devrait être plutôt rassurée, eu égard à son impact sur l’immigration clandestine”, décrit Mohamed Chiker.

Reste l’Algérie, qui ne voit pas d’un bon œil les cliquetis des équipements militaires marocains à ses frontières. “L’Algérie n’a aucune raison d’être inquiète de cette probable future organisation, d’autant que ses forces armées s’articulent sur le même modèle de découpage en six régions militaires qui incluent l’ensemble du territoire algérien”, souligne Nizar Derdabi.

Un point de vue que Mohamed Chiker ne partage pas. “L’Algérie est la première à se sentir visée en raison de la sensibilité excessive de ses dirigeants envers chaque décision marocaine. D’ailleurs, Alger exprime déjà sa colère vis-à-vis de la présence militaire d’Israël au Maroc. Par la création de cette zone militaire Nord, elle se sentirait encerclée”, souligne-t-il. Les rancœurs passées seraient encore ressassées, et les vieilles hostilités, plus vivantes que jamais.

atlas a écrit:

Une vraie marine..en somme !!!
Mais en faisant des choix rationnels..

La FREEM bouffe a elle seule  un bon 30 % du budget de la flotte !!

Un non sens
..un scandale
.

Le Maroc normalement devrait aligner 4 Sigma + 4 Type Avante 2000 ( combat). Ça suffit dpour les eaux brunes...

Avec 8 OPV océaniques type Avante 1500/1800

Le reste en patrouilleurs côtiers de 45 a 60 m

Patmar : 5 MPA


Mais on voit bien le délire des choix...